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Soixante-troisième année - Anno VI”.
16 Décembre;, 1927
N® 49
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DË$ VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT I
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse
Par an
L. 10 —
» 24,—
. 22,—
Ponr 6 moll
6,
12,
On s'abonne; à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S'adresser; pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro: *5 centimes '*«'
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pitres, aimables.fdignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV^_8K
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Après cinq mois d’Amérique.
• Me voici arrivé au terme de ma mission
auprès des Eglises Vaudoises du Rio de la
iPlata ; j’écris ceis notes sur le Giulîo Cesare, qui m,e ramène en Italie. Ces dernières semaines ont bien répondu à 1 expression latine, selon laquelle le mouvement devient plus rapide à mesure que
l’on s’approche de la fin. Que de mouvez
ment, que de visites et surtout que de
discours ! Aux grands, aux petits, aux jeunes gens, aux mères de famille, aux monb
teurs, aux catéchumènes et même aux
-élèves de la « Êscuela del Hogar » (Ecole
du Foyer), une excellente institution dont
^ peut-être je dirai un jour quelque chose
aux lecteurs de l’EcTio. Il faut pourtant
considérer que j’achève ma tournée en
visitant les églises principales de l’Uruguay, et particulièremient celle de Colonia
iValdense, de vielilles églises bien consti
• tuées et entourées de bon nombre d’œuvres
I religieuses et sociales. L’église de Colonia
^ iValdense peut être comparée, pour le nombre de ses membres, pour ses ressources
et pour sa vie ecclésiastique, à nos plus
grandes églises d’Italie, et c est avec un
‘ sentiment de reconnaissance que l’on relève
ses magnifiques progrès, dans la paix et
i l’harmonie de ses membres.
J’ai eu le plaisir de rencontrer dernièrement plusieurs jeunes gens vaudois qui
sont ventes récemment d’Italie et je les
ai tous trouvés bien et contents. Nos colons
ont l’impression que nos jeunes agricub
teurs des Vallées, qui désirent venir à
rUruguay, devraient, à leur arrivée ici,
se placer en qualité de serviteurs de cam'pagne chez une famille vaudoise pour apprendre la langue et la manière de travailler la terre ; après deux ans de cet
^ apprentissage, ils pourraient, s’ils ont
l’énergie nécessaire, s’acheminer pour leur
compte, en achetant ou louant des terres, ou
bien en les travaillant à un tant pour cent
sur le revenu. Tout jeune homme aimant
le travail et ayant des principes d’économie et de moralité peut réussir à se faire
sa position en Amérique. Ceux qui absolument ne doivent pas venir, ce sont les
amis de la bouteille et des buvettes. Ils se
sentiraient ici mal à leur aise et ne pourraient pas satisfaire leur passion. Que ces
pauvres sires restent pourtant en Europye
à faire résonner de leurs chants peu harmonieux les gargotes de nos carrefours de
vdlle et de campagne;! Dans ces nouveUets
terres, dans ces régions du travail et de
la production, il n’y a pas de place pour
eux : il y aura, par contre, toujours de la
place pour les braves jeunes gens de nos
Unions Chrétiennes, qui apportent avec
eux la foi de leurs pères. Si dans nos Vallées, malheureusement, la vie sociale ne
Pleut être influencée que dans une certaine
mesure par l’église, ici, dans ces nouvelles
Colonies, l’atmosphère générale est religieuse, et' ce sont les personnes religieuses
qui occupent les premières places. Tout
cela est dû au caractère que les fondateurs
de ces Colonies leur ont donné dès le comiPencement : un caractère de solidité mœ
rale et'religieuse sur le saint fondement
de la Bible.
Pendant ces demiêras semaines, j’ai eu
le plaisir de serrer la main à quelques-uns
de ces « fondateurs » ; il n’y en a plus
beucoup, mais il faut voir quelles fibres !
Ils parlent de ce qu’ils ont vu, il y a 60 ou
70 ans, avec une clarté et une précision
admirables ; ils surveillent la marche de
leur ferme, comme ils le faisaient il y a 40
ans, et l’un d’eux, qui a pourtant dépassé
depuis plusieurs années les 80 ans, se rend
encore à l’église à cheval.
Et quelle joie pour eux de pouvoir saluer
le représentant de l’Eglise Mère ! ils pensent longtemps à l’avance à sa visite, ils
s’y préparent ; parifois ils vont fouiller
dans quelque coin de leur armoire pour y
chercher une vieille pièce d’or, conservée
avec soin pour les grandes occasions et ils
la lui donnent « pour l’Italie ». Et avec
quelle attention vous suivent-ils pendant
que vous parlez à la réunion : ils vous approuvent, leurs yeixx souvent se remplisr
sent de larmes et parfois, lorsqu’on leur
parle du passé, ils s’écrient : « Oui, Dieu
est bon ! ». C’est dans cette expérience de
la bonté de Dieu et de sa fidélité que leur
vie s’est écoulée ; c’est dans cette précieuse
assurance qu’à l’heure du départ ils vont
remettre leur âme dans les mains du Dieu
fidèle. Oui, il y a beaucoup de lumière chez
nos vieillards d’Amérique ; que leur ‘ souvenir puisse toujours éclairer la route de
leurs enfants et petits-enfants !
J’ai fini la chronique de mon voyage et je
Veux demander aux lecteurs de bien vouloir
m’excuser si elle a été si inférieure à ce
qu’elle aurait dû être ; mais veuillez considérer que j’ai dû presque toujours écrire
entre un voyage et l’autre, profitant d’une
demi-journée de pluie, sans pouvoir recueillir avec ordre les pensées et les souvenirs ;
même au moment où j’écris ces notes, la
chaleur tropicale et les mouvements du bateau ne sont pas précisément faits pour
m’aider dans mon travail. Tels qu’ils sont,
je sais pourtant que ces articles ont fait
du bien en Amériqw ; car il ne faut pas
oublier que notre Echo est lu par beaucoup de familles dans nos Colonies, et il
faut voir avec quel intérêt ces lecteurs
vont chercher les nouvelles de leur paroisse
d’origine et avec qiueUe tristesse ils relèvent
que le correspondant de telle ou telle autre
paroisse est bien paresseux ! Si vous saviez, chers correspondants, avep qu’éHe
avidité on lit, à l’étranger, ces petites nouvelles locales que vous envoyez, nouvelles
de mariage, de mort (détaillées avec précision, en indiquant la paternité, le village) !
Pour plusieurs ces nouvelles représentent
le seul moyen de suivre la vie de leur paroisse, de leur vallon reculé, auquel ils
pensent toujours avec une nostalgie que
ni la distance ni les années ne peuvent
diminuer !
C’est une fraction si importante de notre
peuple et de notre Eglise que nous avons
dans l’Amérique du Sud ! Le dernier rapport de la Table indique pour les églises
vaudoises du Rio de la Plata (sans compter les disséminés et les groupes vaudois
appartenant à d’autres églises) le chiffre
de 3312 membres communiants, c’est à
dire la quatrième partie des membres des
Vallées ; mais, à côté de ce chiffre, il faut
mettre celui des élèves des écoles du dimanche : 1525, tandis qu’aux Vallées nous
n'en avons que 2275. Cela veut dire que
dans 20 ans, probablement, la population
vaudoise de l’Amérique du Sud sera aussi
nombreuse que celle des Vallées.
^Ces Vaudois sont fils de notre peuple,
i'te se sentent profondément attachés aux
meilleures traditions vaudoises, ils ont fait
respérience que l’Eglise de leurs ancêtres
pput, mieux que toute aptre, les comprendre dans leur vie intime et pourvoir à 1 instruction et à l’éducation spirituelle de la
nouvelle génération. 'Nous leur avons dit
souvent, pour leur bien, et ils se le disent
eux-mêmes, qu’il faudrait qu’ils puissent
sô former leurs Pasteurs en Amérique ; ils
sien préoccupent et ils ont déjà commencé : il faut pourtant tenir compte que,
jusqu’à présent, il n’y a pas eu, là-bas,
d’école théologique, et c’est à peine si on
commence à entrevoir la possibilité d’une
école théologique unie, où ces jeunes gens
pourraient étudier. Il faut aussi tenir
compte que, même l’église catholique, qui
est pourtant bien plus forte dans ces régions, est desservie en majorité par des
prêtres lui venant d’Espagne ou d’Italie.
Ce sont des régions nouvelles qui n’ont pas
encore de profondes traditions intellectuelles et spirituelles et qui doivent encore
êü-e aidées par les églises mères en ce qui
aTrait au ministère sacré. Ces frères nous
dônandent, des Pasteurs : c’est la seule
chose qu’ils nous demandent, puisqu’ils
pourvoient entièrement à leurs frais et
qu’ils savent être généreux à l'égard de
leurs Pasteurs lorsqu’ils s’agit de les aider
dans leur travail, ou de leur peimettre des
voyages de congé, et tous les Pasteurs qui
ont dû retourner en Italie pour cause de
santé en ont fait l’expérience.
On a parfois aiffirmé que l’Eglise Vaudoise ne peut s’occuper que de ses œuvres
en Italie. Je pense que ce serait là restreindre le champ que Dieu nous a confié.
Il y a quelques années, le grand interprète
biblique, le docteur Grattam Guinness,
parlait à notre: Synode de la mission que,
selon son interprétation des prophéties, notre Eglise a au sein des peuples de langue
italienne, française et espagnole. Je me
souviens que ce discours me frappa et que
j’y ai réfléchi en Amérique. Il est évident
que nous avons une mission spirituelle
dans ces grandes régions qui seront un
jour parmi les plus grandes nations du
monde ; sinon Dieu n’y aurait pas conduit
les enfants de l’Israël des Alpes. Et ce
n'est pas pour des raisons de nationalisme
que notre .Eglise abandonnerait ses enfants
et renoncerait à une tâche qui lui est imposée par Dieu et par son histoire ; son
histoire qui est plus vaste que l’histoire
d’une nation !
Un petit épisode pour finir : Je pris
part, le dimanche 6 novembre, à l’école du
dimanche de Colonia Valdenise, école qui
a plus de 30 moniteurs et qui est constituée selon le système graduel. Et voici
qu’après mon allocution, je vois tous ces
enfants former de longues files qui s’avancent vers moi et chaque enfant vient me
donner une enveloppe qui portait, manusscrite, cette inscription : Para Italîa, et
qui contenait une contribution. Cette offrande d’enfants « pour l’Italie » donna
une somme de plus de 800 lires italiennes.
¡Voilà des petits, des enfants qui n’ont jamais vu les montagnes vaudoises, mais qui
aiment l’Italie parce qu’ils l’ont connue à
travers leur éghse ; voilà comment les enfants vaudois d’Amérique tendent leurs
mains vers nous et nous disent leur amour
qui ne change peis. David Bosio.
Daniel Arnaud.
Frère cadet du célèbre Henri Arnaud,
Daniel a été rejeté dans l’ombre par la
gloire du chef de la Glorieuse Rentrée ; il
mérite cependant d’être rappelé au souvenir des jeunes générations.
Né à Embrun vers 1643, Daniel fut probablement, ainsi que .son frère, amené à
La Tour pour son éducation. Leur père
était mort, et leur mère, native de La
Tour, y avait de belles propriétés.
Nous ne savons où Daniel poursuivit ses
études, sinon qtule, à partir de 1684, on le
voit figurer, comme chirurgien, à La Tour
et aux environs. Il y épousa, en 1685, Marguerite de Vulson des Villettes. Eille du
noble seigneur du Petit Oriol, en Dauphiné,
Marguerite avait quitté sa patrie pour
garder sa foi, accompagnée de son frère
et de sa sœur. Elle était restée veuve, en
1681, d’Etienne Bastie, dont elle avait ime
fillette posthume.
L’année mémo de leur mariage, survenait la 'Révocation de l’Rht de Nantes
avec la séquestration des biens dauphinois
des deux époux. L’année suivante, 1686,
c’était, dans nos Vallées mêmes, la débâcle, la cruelle alternative entre l’abjurar
tion, ou bien l’indigence, la prison, les tortures, l’exil. C’est ici que se montre toute
la distance qui sépare les deux frères
Arnaud.
Tandis qu’Henri, pasteur de Pinache, se
mettait à la tête des défenseurs du Val
Pérouse, Daniel et Marguerite Arnaud
faiblissaient.
Admirons les fidèles témoins de l’Evangile, mais ne condamnons pas trop sévèrement les faibles, nous qui vivons dans
tout autres circonstances : nous ne savons pas ce que nous aurions fait à leur
place.
Un acte du 4 juillet 1686, concernant
les intérêts de l’enfant de Marguerite,
nous apprend que, selon l’usage, sa mère,
en se remariant, en avait cédé la tutelle
à Matthieu Bastie, frère de son premier
mari, et mari de sa sœur, Philippe de
Vulson.
Matteo Bastia tenne la tutela fino <ü
principio dei passati moti di guerra,
qfuando si ritirò ai monti cogli altri Religionari, esportando ogni cosa sua e della
pupilla, e questa fu ritirata dalla sua madre, die cól suo marito abiurarono gli errori di Calvino, a causa di che non si son
mossi da questo luogo. Matteo essendo poi
stato condotto in prigione a Torino, la
signora Margherita pretendeva esser di
nuovo promossa al maneggio dei beni della
figlia, e se ne doveva dar atto quando, otto
giorni sono, ebbe cól marito precetto di
indilatamente absentare dalli Stati di S. A,
e han dovuf.0 obbedire, onde la pupilla,
sprovvista d’ogni soccorso, e stata data
alla • Sig.ra Anna IC.va Rostagna ed il R.
Patrimonio ha ridotti ad manus Domini
tutti li suoi beni per la notoria ribellione
dei Riformati. Ora è nonunato tutore un
altro zio, G. Pietro Bastia, ed è redatto
l’inventario dei beni.
Le 8 juin, le Due était rentré à Turin
de sa campagne peu glorieuse. Dès le lendemain, on lui présenta un Parere di allontanare i cattdizzati dalle Valli.
Sans doute, honteux de leur chute, ils
ne faisaient guère leur devoir de catholicité, et il fallait les arracher aux beux où
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tout rappelait l’héroïsme des martyrs de
la foi. ^
Les catholisés furent donc dirigés sur
les rizières malsaines de Verceil. Mais Daniel et Marguerite Arnaud étaient nés sujets du roi de France ; vodlà pourquoi on
leur intime de quitter le Piémont, tout en
retenant leur fillette de 5 ans et son
patrimoine.
Peut-être espérèrent-ils que leur abjuration leur ferait rendre leurs propriétés
dauphinoises. Le fait est qu’ils s’en retournèrent vers le Dauphiné, et c’est à Mens
que naquit, le 15 mai 1688, leur fille Marie;
Henri Arnaud était, à cette époque, en
pleins préparatifs de la deuxième tentative
de rentrée, qui échoua. Enfin, en 1689, fl
réussit à franchir les Alpes et à reconquérir les Vallées.
Nous ignorons tout de Daniel, pendant
ces évènements, sinon que, cette même
année, commence à Grenoble un procès,
qui durera 33 ans, pour savoir quels sont
les plus proches parents catholiques en
état de posséder les biens délaissés par
Henri et Daniel Arnaud, sortis du royaume pour fait de religion.
Daniel ne participa pas à la Rentrée,
sans quoi son frère l’aurait nommé avec
les autres chirurgiens, Malanot et Muston.
Mais la guerre continue. Les Vaudois,
réchappes de la BaJsille, se réconcflient
avec leur souverain, qui devient l’allié des
puissances protestantes. Le roi d’Angleterre nomme Henri Arnaud colonel d’un
régiment de réfugiés, qui ne tardent pas
à se distinguer par de-s prodiges de valeur, à Luiserne, à Staffarde, à Châteaudauphin, en Queyras.
Le héros se réveille chez Daniel. Il a
réussi, nous ne savons quand ni comment,
à franchir la frontière française, si étroitement surveillée contre les nouveaux convertis, et, après cinq ans de silence, il reparaît sur la scène, pour demeurer désormais fidèle à sa conscience, à travers de
nouvelles pertes matérielles, de nouveaux
dangers, un nouvel exil.
C’est ce que nous verrons une prochaine
fois. J. Jalla.
Faculté de Théologie.
Le Conseil de la Faculté de Théologie,
cette année encore, va régaler le public
évangélique de Rome d’une série de cours
libres, donnés tour à tour par les quatre Professeurs. Nous avons déjà même
goûté une profonde jouissance spirituelle,
aux deux premières leçons, données par
le prcf. Alfredo Taglialatela, sur La Tradition. — Sujet polémique, donc, plein
d’intérêt et toujours actuel. Dans la première leçon, il s’agissait d’établir la doctrine catholique-romaine de la tradition;
dans la deuxième, qui eut lieu le 3 décembre, l’on entendit une vigoureuse et puissante confutation de cette doctrine ; samedi 10 courant, le prof. Taglialatela exposera la théorie protestante de la tradition.
Le succès qui accompagne cette première
série de cours libres est immense : la vaste
Aula Magna de notre Faculté est toujours
bondée et les chaleureux applaudissements
qui accueillent la fin de chaque leçon témoignent de la reconnaissance du public évangélique et de l’intérêt qu’il prend à cette
belle initiative, ainsi que de l’enthousiasme
avec lequel les cours du prof. Taglialatela
ont été suivis jusqu'ici. th. b. ,
La Librairie HUGON
dépositaire dçs paroles et textes des
Frères Moraves est aussi largement fournie des Almanachs les plus intéressants,
de livres d'étrennes et de culture,
articles pour cadeaux et pour Arbre
de Noël, [ouets.
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R. NOTAIO
LUSERNA S. GIOVANNI (Airali)
Via Giosnè Gianavello, N. z
ORARIO D'UFFICIO:
Lunedi, Mercoledì, Venerdì
e Domenica mattina
UNIONS CHRÉTIENNES.
Nous donnons ici la liste des nouvelles
séries de projections lumineuses que le
Comité met à la disposition des Unions
Chrétiennes : L’image de Jésus à travers
l’histoire de l'art — La Stdsse — Les
races humaines — Les villes d’Italie —
Les catacombes — Assise et Saint-François.
(Ces 6 séries se trouvent en dépôt chez
M. Comba, au Pomaret). — La vie de
Dante Alighieri -r- Les œuvres de Michelangelo — Le papier (fabrication) — Le
« Risorgimento Italiano » — L’histoire de
Jésus — La Palestine — L’histoire de
VAncien Testament — Tableaus; bibliques
de l’Ancien Testament — Pompei — Venise
— Les terres polaires — Abeilles et fourmis — Le froment — Les « Promessi
Sposi ». Chacune de ces séries est composée de 25 projections.
En outre, nous avons les séries suivantes
en plus grand nombre!: Hollande — Japon —
Ancien Testament — Nouveau Testament
— Paraboles et discours de Jésus — Scènes
des Actes des Apôtres. Toutes ces séries
se trouvent chez M. Attiilio Jalla, à Torre
Pellice.
— Comme le Comité doit envoyer avec
urgence les collectes de la Semaine de
Prière pour le Comité Universel, il prie
instamment les Unions de les lui transmettre au plus tôt.
CHRONIQUE VAUDOISE
LE MODÉRATEUR
est toujours souffrant, mais sans que son
état soit particulièrement inquiétant au
sens propre du terme. La maladie suit son
cours normal, et même les dernières nouvelles annoncent une légère amélioration.
Les vœux, la vive et affectueuse sympathie, ainsi que les prières de l’Eglise, accompagnent le cher malade. Il y a lieu d’espérer qu’on puisse donner pochainement
des nouvelles meilleures encore.
H» ^
SOUSCRIPTIOII POUR LES COLLÈGES VAUDOIS.
Listes précédentes L. 129.344,65
M.mes et M.rs :
Ermanno Costabel, Miguelete
(à la mémoire de mon cher
père), 6 pesos or » 114,—
Jerah Jourdan, Id., id. » 114,—
Juan Daniel Michelin-Salomon,
Id., 3 pesos » 57,—
David Michelin-Salomon, Id.
id. » 57,—
Pablo Artus, Id., 4 pesos » 76,—
(A suivre). Total L. 129.762,65
S|î * «8
AMERIQUE DU SUD. Le 27 octobre a
eu lieu l’inauguration du nouveau temple
de Tarariras, dans nos Colonies Vaudoises
de l’Uruguay. Ce temple qui ra-ppelle, par
l’architecture de la façade, notre église de
S. Giovanni in Conca, à Milan, et qui
s’élève au milieu d’une grande place destinée à recevoir les autos et les voitures,
est pourvu d’une galerie et de quatre rangées de bancs élégants et commodes. Il peut
contenir 500 personnes, mais natureUement, à l’occasion de son inauguration, il
y en avait à peu près le double, en partie
debout, et en partie accrochées aux fenêtres. On a compté plus de 300 entre autos
et voitures provenant de tous les points
de nos Colonies.
Au service d’inauguration, présidé par
M. H. Beux, président de la Commission
de District, prirent part tous les Pasteurs
présents, au nombre de six. Ce fut le représentant de la Table, M. D. Bosio, qui
prononça le discours de dédicace, en rappelant, dans son exorde, les deux autres
nouveaux temples que l’Eglise Vaudoise a
inaugurés cette année, à Pignerol et à Palerme, et en accentuant le lien si étroit
qui unit des églises d’origine et de formation si différentes. MM. .les pasteurs émérites Bounous et Ugon rappelèrent les commencements de l’œuvre de Tarariras et
démontrèrent quelle profonde dette de reconnaissance .nos Vaudois d’Amérique ont
envers Dieu qui les a comblés de ses bénédictions et de sa protection.
Après la fête de dédicace, eut lieu, dans
la même journée, la fête de chant des Chorales Vaudoises : 10 Chorales y prirent
part, en chantant deux ou trois cantiques
chacune ; nous eûmes aussi des cantiques
d’ensemble, et l’on clôtura par le magnifique Serment de Sibaud, que nos Vaudois
d’Amérique aiment autant que nous, Vaudois d’Italie. Nous ne pourrions assez
louer l’exécution de tous ces chants et l’enthousiasme que démontre notre jeunesse
des Chorales piour la musique sacrée.
d. b.
ANGROGNE. Dimanche 11 courant, au
soir, l’école de Saint-Laurent était bondée
d’auditeurs accourus des extrémités de la
paroisse pour entendre la parole -de
MM. Attilio Jalla et Carlo Lupo. Toutes
les Unions de Jeunes Gens et de Jeunes
Filles d’Angrogne y étaient représentées
par la presque totalité de leurs membres
et une bonne délégation d’unionistes de La
Tour se trouvait parmi nous.
Il s’agissait tout d’abord d’inaugurer un
Poste de secours d’urgence à Saint-Laurent, et un Cours de petites industries locales parmi nos jeunes gens. M. Attilio
Jalla parla avec beaucoup d’à propos sur
ces deux sujets et inaugura officiellement
ces deux institutions.
Après quoi M. C. Lupo, qui devait nous
parler de l’Evangélisation, réussit, par sa
parole captivante, pleine de chaleur et de
foi, à river l’attention du public pendant
une bonne heure au sujet qu’il avait à
cœur de nous faire connaître.
M. Lupo ne nous a pas donné, comme
on pourrait le supposer, des nouvelles proprement dites de notre œuvre d’évangélisation ; mais il a fait mieux que cela.
Après avoir fait, par une analyse puissante, le diagnostic du mal qui entraîne
inexorablement l’humanité vers les abîmes, l’orateur fait retentir la voix de la
tradition vaudoise qui doit nous pousser
non .seulement à l’honnêteté extérieure,
mais à l’accord, au devoir actif, au salut
des âmes ; et ü termine son discours par
un appel pressant en faveur de notre œuvre d’évangéli.sation, l’œuvre vitale, essentielle de notre Eglise.
Nous sommes persuadés que ces appels
n’auront pas retenti en vain et qu’ils laisseront des traces bénies dans les cœurs.
A l’issue du service, une collecte a été
faite en faveur de notre œuvre d’évangélisation en Italie.
Nous remercions chaleureusement nos
deux frères pour leur visite et le message
qu’ils nous ont adressé. D. P.
LA TOUR. A roecasion des fêtes de Noël
auront lieu, D. V-> les cultes suivants au
temple neuf :
Dimanche 18 : Texte de la prédication :
2 Pierre III, 13 - L’attente.
La semaine du 18 au 23 (dernière semaine de l’Avent) : réunions spéciales de
préparation dans tous les quartiers de la
paroisse. Texte : Préparez le chemin du
Seigneur.
Samedi 24, à 20 heures : culte. Texte :
Luc H, 14 - Un chœur dans la nuit.
Dimanche 25, Noël, à 10 h. 30 : culte
avec Sainte-Cène. Texte : Apec. XXII, 16
- L’étoile brillante du matin. — Chœur de
circonstance exécuté par la Chorale de la
paroisse.
Lundi 26, à 14 h. 30 : Arbre de Noël
pour les enfants des écoles du dimanche,
— Les conférences de M. Lupo, annoncées dans notre dernier numéro, ont eu ^
lieu aux heures et dans l’ordre précédemment fixés, et ont réuni partout de très
nombreux auditoires. On pourrait en dire
beaucoup de bien et souligner l’éloquence
enflammée d’un orateur qui vous tient
sous le charme de sa parole ; mais M. Lupo
n’est pas venu ici pour récolter des compliments : il est venu pour nous délivrer
un message, le message d’un chrétien profondément convaincu des vérités éternelles de l’Evangile.
Contrairement à ce qu’on attendait, le
conférencier ne nous a pas entretenus de
notre œuvre d’évangéhsation proprement
dite, mais a plutôt tenu des réunions d’appel et de consécration, en insistant tout
particulièrement sur l’œuvre de transfor-;
mation radicale qui doit se manifester en
nous, comme individus et comme Eglise, si
nous voulons devenir aptes à répandre autour de nous et parmi nos concitoyens la
oonnaissanice de l’Evangile et de la puis-sance rédemptrice du Christ. Il s’agit donc
de «réunions préparatoires» pour une^
évangélisation réellement dfïicace... si nous
avons bien compris.
M. Lupo préside, dans la joumiée de dimanche : 1® le culte au temple neuf où il
prêche, devant une nombreuse assemblée,
un excellent sermon sur « la puissance, les
miracles de l’amour », de l’amour chrétien :
« Aimez-vous les uns les autres ». Le beau
culte, édifiant au possible, est encore rehaussé par l’exécution imjpeocable d’un
beau chœur de circonstance, chanté par
notre Chorale sous la direction de M.me
Balma. 2“ Une conférence à l’Aula Magna,
bondée d’auditeurs, de jeunes surtout, sur
« il dovere d’un popólo », le peuple vaudois,
devoir d’apporter la connaissance des vérités évangéliques à nos concitoyens, ce
que nous ne pourrons faire qu’à ces deux
conditions : repousser, refouler les voix du
dehors, du monde qui nous entoure, de
nos mauvais penchants, et ne nous laisser
guider que par les « voix intérieures », la
voix de Dieu. 3® Conférence tenue dans la
soirée à Saint-Laurent (Angrogne), qui
est mentionnée da,ns une aütre partie du
journal.
Lundi, à 11 heures, l’infatigable M. Lupo
a bien voulu présider encore le culte du
Collège, où ü a eu ravanta,ge de s’adresser
à tous les étudiants, y compris les non'
Vaudois, désireux de l’entendre aussi. Nos
chers élèves n’oublieront pas de .si tôt les
exhortations pressantes et les enseignements pratiques et directs qu’il a su tirer
pour eux du récit du « jeune homme
riche ».
Tous ces appels, toutes ces exhortations
venant d’un homme qu’on sent si intimement consacré au service du Maître, ont
fait beaucoup de bien et vont laisser des
traces bénies. Aussi est-ü de notre devoir
de le remercier sincèrement, par la voie
du journal vaudois, au nom de tous ceux
qui ont eu l’avantage de l’entendre. c.
— Dimanche soir, toujours à l’Aula Magna, eut lieu, sous les auspices de la Dante
Alighieri, une conférence du prof. G. Bona
de Pignerol, sur : Un trittico dantesco :
Farinata, Ugolino, Francesca, que l’amour
associe pour ainsi dire : amour patriotique, amour de la famflle, amour dans le
sens ordinaire du mot. Le conférencier,
possédant à fond son sujet, en fait un
commentaire historique et surtout estliétique des plus efficaces et se fait vivement
applaudir par le public, nombreux et
choisi, venu pour l’écouter. ^
■— Une conférence très intéressante, ap- •
partenant à la série promue par le Comité
local de la Croix-Rouge, aura lieu dimanche prochain, à 17 h., à l’Aula Magna du#
Collège. M. le doct. prof. Felice Bessone,'^'
de Turin, y parlera sur l’hygiène et la cure ^
préventive des maladies du cœur. Tout le |
public y est cordialement invité.
POMARET. Le 29 novembre, jour aimiversaire de la mort du regretté avocat
Jean Gay, la Commission des Hôpitaux a
fait placer, dans le réfectoire de l’Hôpital
du Pomaret, une petite plaque de marbré
en mémoire de ce bienfaiteur de THôpitaJ.
Membre de la Commission pendant plusieurs années, l’avocat Gay avait consacré
son amour et son temps, sans parler de sa
générosité pratique, à THÔpital du Pomaret, qui fut agrandi et amélioré par ses
soins. Pour rendre hommage à la modestie
bien connue de l’avocat Jean Gay, la cérémonie a été simple et sans apparat, mais
non moins touchante pour cela. Par
quelques paroles appropriées, le pasteur
M. Comba, membre de la Commission des
Hôpitaux, a rappelé l’ami généreux des
Institutions Hospitalières, et a rendu témoignagie à sa bonté, en exprimant la
reconnaissance de la Commission des Hôpitaux et de TEgliæ envers Dieu qui l’avait
inspiré dans sa libéralité. Une prière d’action de grâces termina la courte céré
t
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monie, après quoi la famille^ les parents et les amis les plus intimes du défunt, s’arrêtèrent pour prendre quelques
rafraîchissements.
Que Dieu suscite de nombreux imita“teurs de l’avocat Jean Gay. P.
PRALI. Vendredi dernier un long cortège accompagnait au champ du repos les
dépouilles mortelles de Etienne Rostan, de
la Ville, mort subitement â l’âge de 58. ans.
Ce cher frère laisse un grand vide autour
de lui : aimé, estimé par tous, il laisse le
souvenir et l’exemple de sa générosité toujours cordiale, désintéressée, de son caractère intègre, de sa foi humble et persé^
venante. Nous exprimons à la famille affligée notre sincère sympathie chrétienne.
— Actes liturgiques du dernier semestre. Baptêmes: Ilda Artus, Pascal Nino
Alberto, Remo GriU, Rostan François
(Pommiers), Rostan François (Ghigo). —
Mariages : Garrou Benjamin et limes Rostan - Bounous Ernest et Rostan Henriette.
— Enterrements : Tron Jeanne (Salse),
Antoine Grill (Coins), Etienne Rostan
(ViUe). a. f.
ROME. Depuis qu’il y a à Rome deux
Eglises Vaudoises (qui jusqu’ici n’en formaient qu’une), l’une à Via 4 Novembre,
et l’autre à Piazza Cavour, cette dernière
a entrepris de développer toujours plus
son oeuvre d’évangélisation. Il s’agit avant
tout d’une véritable proclamation de nos
principes évapgéliques, ce que le pasteur,
M. Paclo Bosio, fait tous les dimanches ;
il s’agit ensuite de faire connaître l’Eglise
Vaudoise parmi nos concitoyens fanatiqueis
■ou sceptiques en ouvrant tous les jours le beau temple de Piazza Cavour, où les
visiteurs, qui y pénètrent en assez grand
nombre, sont accueillis et instruits dans
nos principales doctrines ; il s’agit enfin
d’accueillir tout particulièrement les jeunes : et c’est ïà l’œuvre de l’Union Chrétienne Vaudoise, qui déploie une belle
activité ayant à sa base l’évangélisation.
Quant à l’église de Via 4 Novembre, nous
. pouvons dire que maintenant elle se trouve
en pleine activité spirituelle de la saison
d’hiver. Nous entendons parler des cultes
nombreux et suivis : celui du dimanche,
dans lequel M. le pasteur Jean Bonnet
adresse régulièrement la parole de Dieu
aux fidèles, celui du jeudi soir, présidé par
le prof. Rcstagno, culte d’adoration et
d'.édification.
Nous entendons parler encore des di-'
verses Sociétés de bienfaisance ou missionnaires (parmi ces dernières, une vaillante
Section de la Pra del Torno), ayant leur
vie et leur activité au sein de l’église. Toutes ces différentes œuvres sont bien la
conséquence d’une vie vécue selon l’Evangile ; et c’est bien là ce qui fait la force
de l’Eglise Vaudoise en face du Romanisme, ce qui fait sa force pour l’œuvre
d’évangélisation. th. b.
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NouYelles de la semaine.
Rien de particulier à signaler touchant
la politique intérieure et les délibérations
des deux branches du Parlement où les
projets de .loi sont rapidement examinés
et votés tambour battant.
Le problème des jyrix des denrées et autres marchandises, qu’il s’agirait de proportionner à la valeur actuelle de la monnaie (quota i90), est toujours encore à résoudre malgré les plus louables efforts du
Gouvernement pour une solution équitable.
Il est cependant établi que, dorénavant,
les prix de bon nombre de marchandises
de première nécessité seront fixés par les
Préfets de chaque province en particulier,
sur l’indication des Comités inter-syndicaux, dans le but d’obtenir une certaine
uniformité de valeur et empêcher par là
leur monopolisation ou leur raréfaction
dans certains marchés. Le nombre des boutiques sera sensiblement réduit là où on
le jugera nécessaire et les nouvelles « licences d’exercice» ne seront plus accordées qu’aux coopératives, aux consortiums
et aux débits intérieurs des établissements
industriels.
Le traité d’arbitrage et de conciliation
entre l’Italie et le Chili vient d’être ratifié à Rome, par M. Mussolini et l’ambassadeur du Chili, Villegas.
MM. Briand et Scialma ont eu une entrevue à Genève, la semaine dernière, et
il ne faut pas être bien malin pour deviner que la conversation a roulé sur les
rapports politiques das deux nations, légèrement tendus, depuis quelque temi)S,
mais qu’il serait si facile de rendre plus
cordiaux. Le bruit court que, à la suite
de ce colloque, MM. Briamd et Mussolini
se rencontreraient prochainement (où ?)
pour s’entretenir sur le même sujet ; et
vu le bon sens et la largeur de vues des
deux hommes d’Etat, il est vivement à souhaiter que la rencontre ait lieu et parvienne à dissiper les malentendus qui aigrissent et divisent momentanément les
deux nations qui auraient tout à gagner
à marcher la main dans la main.
M. De Stéfani, ci-devant ministre des finances d’Italie a tenu, le 12 courant, à
Francfort-sur-le-Mein, sur l’invitation de
la Chambre de Commerce italœallemiande,
un remarquable discours sur la « finance
italienne», discours fort clair et abondamment documenté, surtout en ce qui a trait
à notre dette publique et à la circulation
monétaire, par lequel il illustre les critères de la finance du régime et démontre
les progrès que l’Itailie a réalisés au point
de vue financier.
Au cours d’une entrevue accordée au
correspondant de la Dépêche Tunisienne,
M. Mussolini déclare qu’il faudrait faciliter la « constitution d’un vaste bloc latin »
entre peuples ayant la même foi et la même civihsation, ce qui contribuerait, ajoute-t-il, au maintien de la paix.
— Il y aurait exagération à dire que la
Pologne et la Lithuxmie, qui menaçaient
de déchaîner une nouvelle guerre, se sont
mises complètement d’accord. Mais grâce
au Conseil de la Société des Nations, auquel le différend avait été déféré, les deux
ennemies ont fait un pas vers la conciliation. Voici d’ailleurs l’ordre du jour du
Conseil sutr la question : « Le Conseil... déclare que l’état de guerre entre deux membres de la Société des Nations est incom*^
patible avec l’esprit et la lettre, du Pacte
qui lie Pologne et Lithuanie : Prend acte
des déclarations... du représentant de la
Lithuanie, que celle-ci ne se considère plus
en état de guerre avec la Pologne et que
par conséquent la paix existe entre les
deux pays ».
— Les dernières nouvelles de la Chine
sont plus mauvaises que jamais. Vous savez déjà que les nationalistes, fractionnés
en deux ou trois partis, se proposaient
d’entrer à Pékin avant la Noël. Or voilà
qu’ils sont chassés même de Canton par
les bolchévistes qui sont actuellement 'maîtres de la ville, gouvernent avec la terreur, ont proclamé le Soviet et le Gouvernement du Peuple et ont commis des dévastations, des incendies et des massacres
sans fin. On dit que les rues y sont jonchées de cadavres et que les Japonais, par
mesure de précaution, y ont débarqué des
troupes.
— En Roumanie, aux difficultés de toute
sorte dans lesquelles se débat le Gouvernement, après la mort de Bratianu, aux
difficultés créées surtout par les partisans
de Carol, est venue s’ajouter la lutte antisémitique, qui vient de prendre des proportions alarmiantes. Comme toujours, les
étudiants sont parmi les plus acharnés
contre les Juifs qiui, en maints endroits,
furent malmenés et leurs maisons saccagées, malgré les efforts du Gouvernement
pour que l’ordre soit ramené.
— Le 10 courant eut lieu, à Stockholm, à la présence du Roi, du Prince
héritier et des autres miembres de la fa
mille royale de Suède, la distribution
des prix Nobel aux cinq personnalités auxquelles ils ont été attribués, dont notre
Grazia Deledda pour la littérature. « Des
applaudissements particulièrement chaleureux», remarquent les journaux, ont été
adressés à la romancière italienne lorsque
le Roi lui remit le prix, la médaille d’or
et le diplôme qui lui avaient été assignés.
'Au grand banquet offert par le Prince héréditaire pour l’occasion, M.me Grazia Deledda était à la table d’honneur, et notre
illustre concitoyenne fut partout l’objet
des attentions les plus délicates et beaucoup fêtée. On n’ajoute même pas ,ftue ses
meilleurs ouvrages sont lus et vont être
lus. avec avidité par la classe cultivée
suédoise. Jon.
BIBLIOGRAPHIES.
Teofilo Gay ; « Vita di San Pietro » - Bozzetti storico-omiletici — Librebia Claudiana - Torre Pellice — L. 7.
C’est à l’occasion du 15.me anniversaire
de la mort du toujours regretté M. Théophile Gay — décédé à Naples (Vomero),
le 27 novembre 1912 — que ses enfants
ont voulu rappeler pieusement son souvenir par la publication de ces Bozzetti storici-omiletici laissés en manuscrit par le
défunt.
Le beau volume, de plus de 200 pages,
est précédé d’une excellente biographie de
l’auteur, rédigée par ¡son fils, le pasteur
Gaio Gay, où la belle et noble carrière du
pasteur, du brillant polémiste et conférencier, de l’écrivain fécond et plein d’originalité, est retracée avec fidélité et sa belle
figure évoquée avec la plus tendre affection filiale. Théophile Gay a été une personnalité du protestantisme italien, populaire et admirée même en dehors de notre
petit milieu évangélique. On savait qu’ü
fut homme d’action, d’une activité débordante ; mais l’on n’en demeure pas
moins surpris, j’allais dire stupéfaits, en
parcourant la liste de ses nombreux ouvrages .— une petite bibliothèque — sur
les sujets les plus divers, tous écrits avec
brio, clairs comme eau de roche et témoignant de sa versatilité, de sa vaste culture et surtout de son désir de répandre
la Vérité.
Comme le titre l’indique, ces Bozzetti
ne sont pas un ouvrage de polémique ■—■
il en a fait ailleurs de la polémique, et
de la bonne espèce —- mais de pure édification, à part, entre autres, les remarques judicieuses, fondées sur l’Evangile,
prouvant que Saint-Pierre ne fut pas le
premier pape.
Le volume comprend 48 chapitres ou 48
méditations, divisées en deux parties : A
l’école de Jésus, et Au service de Jésus,
soit toute la vie de Pierre depuis sa vocation jusqu’à son martyre. Le tout inspiré
uniquement de TEvangile et commenté
avec la clarté et la « génialité » de ce brillant écrivain.
Le contenu du livre, le nom vénéré de
l’auteur et l’admiration pour la belle œuvre qu’il a accomplie, sont autant de facteurs du succès de cet ouvrage posthume
qui va avoir un grand nombre de lecteurs
et d’acheteurs. c.
* * *
Lina Tedaldi : Bimbi veri e vivi — Libreria Claudiana - Torre Pellice — L. 7.
Un joli volume de 125 pages, grand format, artistement illustré par Flaminia
Montefoschi, contenant 16 petites nouvelles ou récits, pour enfants de 8 à 12 ans,
contés avec brio et un brin d’humour, en
bonne langue italienne.
L’auteur démontre de connaître les enfants, de les comprendre et de les aimer
avec leurs qualités et leuns défauts et leur
grâce primesautière. Elle veut les amuser
en les instruisant et, sans en avoir l’air,
leur inculquer le sentiment de l’ordre, des
bienséances et du devoir. De la morale en
action.
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e di Capo d’Anno, si raccomanda al pubblico di scrivere ben chiaro l’indirizzo delle
corrispondenze, non omettendo mai di aggiungervi l’indicazione della provincia cui
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NAVIGAZIONE GENERALE ITALIAN^A
PROSSIME PARTENZE
(Salvo variazioni)
Per GLI STATI UNITI
Colombo: 30 Dicembre da Genova, 31
da Napoli per New-York.
Roma: 10 Gennaio 1928 da Genova,
11 da Napoli per New-York.
Per il SUD AMERICA
Dnca d'Aosta: 30 Dicembre da Napoli,
31 da Genova, per Barcellona, Dakar, (ev.).
Rio Janeiro, Santos, Montevideo e Buenos
Aires.
Augostns: 12 Gennaio da Genova,
per Barcellona, Dakar, Rio Janeiro, Santos,
Montevideo e Buenos Aires.
America: 24 Gennaio da Genova,
per Barcellona, Rio Janeiro, Montevideo
e Buenos Aires.
Per il CENTRO AMERICA
e SUD PACIFICO
Napoli: 31 Dicembre da Genova,
per Barcellona, Teneriffe, Trinidad, La
Guayra, Curasao, P. Columbia, Cristobai
(Colon), Guayaquil, Callao, Moliendo, Arica,
Iquique, Antofagasta, Valparaiso, Talcahuano (ev.), S. Antonio (ev.).
Per L'AUSTRALIA
Taormina: 13 Gennaio da Genova
14 da Livorno
per Livorno (ev.), Napoli, Messina, Catania (ev.). Porto Said, Suez (ev.), Aden (ev.),
Cochin (ev.), Alleppey (ev.). Colombo,
Fremantle, Adelaide, Melbourne, Sydney*
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