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• .-V' : ■.,
Cümpte-couranl avec la Poste
PRIX D'ARONNEMENT PAR AN
Italie.................... L. 3
Poutì los pays de TUnion
de poste................» 6
Amériquo du Sud . ...» 0
ÛÏI s’abonne; i
Au bureau d'Adrninistrution; .
Choz MM. los Pfisleur« ;
Chez M, Eruesl Rubert (Pigriefol)
et à riinprimoi-ie Alpina à
Toito Pellico.
l/abonuement part du 1. Janvier j
el. se paie d’avance.
m
' ,
Année XVIII,
N. 20.
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le tirage, 10 centimes chacun.
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et pour l'Admluistration à M
Elisée Costabel, TorrePellicû,
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payé 0,25 centimes.
LE TEMOIN
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOÏSES
Paraissant chaque Jeudi
Voua frie aerez léiriolns. AcL J, 8. Suivant Ja vérité avec la charité. Epli. IV, 15. Que Ion règne vienne. Iftattli. VI, 10
-m'm
.H O m 111 il i I- (• I
Néct'oJogie. J. .J. Coisson
— Correspoiularice — Chronique Vatilioiso — Nouvelles religieuse.'j — VariétésiL'iriilueiice protestante eriFi'ance
— Un crime impardonnable ________ Avis.
EVANGELISATION
Rome— [.o nitnimche des Palmes,
à la .suite d’un «liacours édifiant sur
les [uiroies de t'.lirist: « Salan a deraatulé à vous cj'ibier comme ou
cr ible le blè, mais j’ai prié pour toi
afin que la foi ne défaille point, »
douze nouveaux frères et soeurs,
(lüuL o/isc; sortis de l’église romaine.,
ottX été admis à la communion. Un autrei calliolique a été reçu plus tard.
U e.'^t de 24 niembres rjue cette église .s’est acci’ue dotr.s le courant
de cette .année,
l.és jours de'Vendredi Saint et do
l^ià((ues, au cuite du matin, -noti'e
temple était si rem|)!i que beaucoup
d’étrangers et de membres de l’église,
durent resler debout. C'est avec un
cœui' pleiti de reconnaissance et en
atli'ibuant toute la gloire à Dieu et
à ia pnissanee dé son évattgi'le que
nou.s écrivons ces lignes, |îspérant
par ,là encourager nos frères qui
luUent, en d’autres villes, pour la
même sainte cause. II semnie rpe,
malgré rindilï’érei-ce et rapathie de
la masse, un réveil religieux se produise dan.s notre patrie. Ici <à Rome
une centaine environ de catholiques
suivent dimanche après .dimanche,
notre culte, attirés par la seule puissance de l’évangile, car nous n'avons
donné, cette année, aucune conférence spéciale, et souvent même le
service du soir n’est qu’un simple
culte d’édification.
Pendatit la semaine sainte nous
avons eu tous les soirs, le Vendredi
exce[)té, des réunions de prières bien
fréquentées. Soixante-dix personnes
se sont approchées de laTable duSeigneur le Vendredi Saint et soixante
le jour de Pâques.
LâSAUÆ.Le BolleUino contient une,
lellie de M. P. Chauvie, montrant
comme quoi, après des pourparlers,
des réclamations,des luttes sans nombre, Une tombe en terrain honorable
a enfin été.donnée au corps de notre coreligionnaire .Séraphin Ilivoz
décédé lel5Juin deniiei'àMorgex,ijue
le prêtre,auquel le syndic avait remis
sfes pleins pouvoirs, avait fait ensevelir dans le coin réservé aux enfants
morts sans ba|dême. Nos pasteurs
MM. Chauvie et Gay qui,après bien
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de la peine et en déployant dans
celle aifaire une fermelé et une persévérance dignes de tout éloge, ont
obteiin gain de cause,déclarent n’avoir eu (ju’à se louer des procédés
du Sous-Prélet d’AosIe sans l’inlervent\ün duquel jusiice ne nous
aurait pas été faite. 11 nous semble
cependant qu’il aurait ¡)u aller’plus
vile en )>esogne, car, enfin, ce ne fut
que sept mois après la pi'emiére inliuraatîon que la seconde put avoir’
lieu.
CHIESA EVANCELICA VALDESE
(Circolare ui Convocazioke).
1 coirsigl.i di chiesa ed i -sigg.
Evangelisti* del Di.slr’etto P, Ij. F.,
sono avvisali che la conferenza Distr’eltuale,* sessione XIX'* è convocala
a Genova, irei locale di via As.sarotti, il giorrro 7 Giugno p. v. alle
ore '10 anlimer’idiarte.
Per il Se/J0io :
Damele Rivoire, Sfig’t’elai’io.
IMIÜCKOLOCiilfl*:
•lean Jacques CoÌM»u>n.
Le 8 Mai s’éteignail Iranquilleirreirl,
à rArmaria, (La Tour) la vie de
Jean Jacques Goïssorr, colporteur au
service de la Société tîiblique, britannique et étrangèr'e et errsuile de
‘la Société de publications évangéliques de Genève. Pendant une quar antaine d’armées il déploya son activilé
à Turin, darts la ügurie, datrs la
province d'AlexamIrje, dans les vallée? de Suse, d’Aoste et de PragelaeL
enfin dans les Vallées Vaudoises.
Comme pour tout colpoGeur fidèle,
sa vie fut un mélange de jqie et de
Lristesse.A Ici bien repu, acrueill'i
du Seigneur,
comme
là à peine remarqué, ailleurs encore
honni et persécuté.
Aux temps orl daiis la ville de
Turin affluaient les émigrés de la
Toscane ot du Midi, M. Coïsson 'se
pi'ésenta un jour dans un café où
plusieurs parmi eux étaient occupés
à jouet’. De leur nombi’e était un
officier supérieur qui trouva à propos do couvrir le pauvre colporteur
d’injures. Celui-ci n’eut qu’à ,sc retirer, lion sans avoir très luimbiemeni remarqué que si l’officier a va if
connu le livre qu’il vendait, que s’il
en avait lu une seule page, il iio
l’eût pas traité de la sorte. Queh|ues
jours plus tard, il eut le courage de
retourner dans le même calé où il
relrouva la même société, mais avec
des dispositions bien changées, l.’officier lui lit le meilleur accueil se
monlrant peiné de ce qu’il Irrt avait
dit, à leur pi’emière renoortlre, et
lui acirela i.m livre, ce que voyaiil,
les autres irnilérertt sou exemple.
Datrs les environs de Pielra M.arazzi, la vie de notre frère courut
utt .jour un grand danger. Gomme
il était entré, avec un ami, dans une
hôtellerie, des fanatirfues ayant eu
veut de leur arrivée, envahirent la
maisütt déniattdanl àl’hôtesse ([u’elle
les leur livrât. Celle-ci,imitant, sans
le savoir l’exemple de.Rabab, (Ex.
IX), tria leur présence dans la maison, et pendairt qu’on fouillait les
autres chambres, elle les fit sortir
de celle où ils avaient couché, les
cacha dans utte cuVe et refit à la
hâte lés lits, de soi’Le que lot'squ’oii
arriva à’cetle chambre, rien ne dé^
celait i]ue personne y eût passé la
nuit.
Pendant sa courte mahdie notre
frère ne cessa de manifester une
confiance complèle en la valeur du
sacrificedeChi’ist pourlavei' l’iiomme
coupable de ses péchés.
Le dépai t de M. Coïs.son lai.sse
dans le (leuil de nombreux parents
parmi lesquehs se trouvent M. le
Pio'f. Trun dont jl avait épousé la
sœur, la faß fille Trou de l’Armaria,
et tout spécialement ses deux filles
et son gendre, M. Moimelti, évangé
■ ■ 'r: 7 ‘ v'í'' ’
' - '
3
liste à Dovadola. Qu’ils veuillent bien
l'ecevoir ici l’expression de noti'e
cordiale sympathie.
Au ilernier rnouient,on nous communique une lettre de M. Dardier
doid, nous reproduisons les dernières
lignes, «,Ie bénis et je remercie Dieu
de m’avoir accordé le plaisir (le voir
ce brave ami lors de ma rapide visite à la Tour en février. Jè l’aimais
comme un frère et avais une grande
confiance en lui. Que les livres qu’il
a pu répandre année, apres aunée,
portent beaucoup de fruits pour la
gloire de son maître et le m'dre! »
CORRESPONDANCE
ï’cc.S' honoré wo.nkieu>\
Je voudrais, par le moyen de votre estimable journal, (|ue je crois
lu par tous les ird;éivssés, lancer une
idée f|ui peut-être pourra sembler
hardie,,mais qui, du moins, ne nuira
à personne.
L’époqus où les conférences de
District de notre mission en Italie
ont riiahitude de se réunir, approclie; 01', vu les difficùlléa financières
de notre Comité, ne serait-ce pas
le cas de les suspendre celte année
et d’envoyer à la Caisse Centi'ale le
produit (les frais qu’elles occasionneraient?
Même en,ne parlant que du District P. \j. F. ces frais seraient encore considérables, et comme les
résultats j^ratiques de ces contérerices sont toujours plus problématiques. il serait sage et prudent, par
les temps qui courent, de réaliser
une économie tout autre que négli
geable.
Lin.
CimONKiUE VAUDOISE
, PiGNEROL — La conférence des
églises du Val Pérouse est convoquée à Turin (temple Vaudois) pour
le 16 cour, à 9 h. du matin. Sujet à
l’ordre du jour: La Sainte Cène.
Une réunion préparatoire aura lieu
le dimanche soir à 8 h. Les amis
et frères de toutes nos églises sont
cordialement invités q y intervenir.
PoMARET — Assemblée paroissiale.
La question de la révision de la
constitution a occupé déjà deux séances de ' I’assemblée paroi.ssiale,
l’une le premier, l’autre le huit de
ce mois. Dans la première, la discussion n’a roulé que sur la ques
tiôn générale. I.a plupart des ora
leurs se sont déclarés contraires à
une révision générale. Quelques-uns
gardent un triste souvenir des discussions peu édifiantes provoquées
pa,r la révision de 1855. D’autres
craignent que les eiummis de l’église
ne saisissent une occasion semblable pour en saper les fondements.
Cependant le désir général est de
procéder à la lecture et à l’examen
de la constitution ne fùt-ce que pour
mieux la connaître.
L’ordre du jour suivant est adopté
à l’unanimilé: «L’assemblée paroissiale de Poinaret vu l’art. 21 des
actes synodaux de 1891; sans préjuger, en aucune manière, la question (Je l’opportunité d’une révision
partielle ou totale de la contitution,
passe à l’examen de la cônstitution
elle-même.»
C’est l’examen du chapitre premier qui a occupé la plus grande
partie de notre temps dans la seconde réunion qui a duré prés de
trois heures. Q’est là, en elï’et, le
point capital; et il n’était pas difficile de montrer les défauts de notre
système actupl: admission dans l’église sur un simple examen de connaissances; réception solennelle qui
.'ï'feg
4
— 156
est le pins souvent un solennel mensonge, car au lieu d’être, pour les
jeunes catécluiraènea, le commencement d’une vie chrétienne, il est,
le plus souvent, le commencement
d’une vie mondaine; membres communiants qui ne le sont (pie de nom .
puisque la plipiart ne communient
pas, et témoignent par leur vie qu’ils
ne sont pas chrétiens; impossibilité
d’exercer la discipline, puisqu’il faudrait rayer du rôle non pas seulement ceux qui ont commis tel ou
tel péché mais tous ceux qui ne fréquentant pas les cultes ou ne participant jamais à la S. Gène, avouant
par là - même qu’ils ne font pas
partie du corps de Christ, enfin notre système actuel fait que les âmes
réveill(''es ne trouvant pas dans le
mare magnum de nos paroisses
celte ferveur de piété, cette communion fraternelle dont elles ont
besoin s’en détachent volontiers pour
passer à quelque secte.
Pour remédier à ce grave état de
chose la proposition suivante est
soumisè à l’assemblée;
« L’art. 2 de la oonstitution est
modifié de cette manière : « Cette
Eglise reconnait deux catégories de
membres: les membres adhérents
et les membres communiants. Sont
membres adhérents ceux qui auront
subi devant Iq Consistoire un examen suffisant' de connai.s.sances religieuses; sont membres communiants ceux qui,devant le Consistoire
d’abord, et ensuite devant l’Eglise
auront fait profession de leur foi en
Jésus Christ et pris l’engagement de
vivre pour"lui ».
Les objections ne manquèrent pas:
on fit observer que cette régie serait d’une exécution difficile; que,une
fois reçus membres adhérents, les
Jeunes gens ne se soucieraient plus
d'être reçus membres communiants;
qu’il vaudrait mieux rendre plus difficile l’examen d’admission. 'Aces
objections il est répondu: que cette
distinction, qui parait, .si subversive,
existe déjà dans la réalité puisque
la majorité ne communient ¡dus;
que la ‘première communion n’eSt
pas ’si saliUaii'e puisqu’ elle n’empêche pas ceu.x r[ui l’ont faite d’aiiandonner bientôt régii.so; que la
mesure pi'oposée offrirait au pasteur une occasion d’or d’cixei'cerun
minisière béni, soit. !m[)rè,s des jeunes adhérents qu’il s’eliorcerait d’amener à la convei'siûn, soit auprès
des commimianis qui lomberaient
dans i'indiil'éi'ence ou dans le péché;
(jue dans la pi-atiqne celte mesure
serait appliquée avec toute la pru
dence et la largeur désiralde et que
nolamment ceux' (|ui sont insci'it.s
maintenant comme membres communiants n’en seraient relrancliés
que par mesure de di.sciiiliue qui
serait elle-même entourée de toutes
les garanties possibles. En suite de
la discussion, la proposition est adoptée à la presque unanimilé des votants.
D’autres modifications de détail
sont adoptée.s ; Le mot de paroisse
est aboli. L’art. 8 est aboli comme
étant plutôt un article de réglement
que de corrsiitutioii.
f/examen des chapitres quatre et
suivants est renvoyé à dimanche
prothain.
Masse!,. — Union (Ihrèiienne.
Accédant de grand cuyur à l’instante
invitation et à l’ardent dé.sir témoigné par un bon nomlire de personnes, samedi soir 7 courant, no.s infatigaliles jeunes amis, les dix-sept
memlvres de 1’î7«/oî* Chrétienne, ont
donné une seconde édition de leur
intéressante soirée du 16 lévrier dernier.
Malgré le fi'oid et ta neige (.pui
tombait drue comme en plein liiver,
un nombreux public, accouru à l’cnvi,
non setilèment de tons les points
de la paroisse, mais de^ paroisses
voisines, surtout de Maiieille a pris
place, dans la vaste grande de notre
ancien, M. Fr. 'rron an Robers.
Quand tous fui'ent arrivés, elle
5
élait liüéralemfîrit bondée de personnes, doni, plusieurs se montrèrent
j)aiT(iis nu peu trop légères et liruyantes.
Cette singulière salle de représentation, des chevrons du toit de laquelle lloltait pour la prernièi’e lois
la inagnifique bannière tricolore de
la Société, portant sur le blanc l’inscription Unione Criüianadi !\im$eUo,
élait éclairée de lampes et de plusieurs lanlenies vénitiennes.
A huit heures précises on écarta
le rideau et la représentation coinu'ença par un bref discours d’introduction, prononcé en italien par Jr
T. Mathieu, instituteur paroissial.
Le pi'Ogramrne exéculé par nos
jeunes amis à la satisfaction générale, et |)armi les applaudissements
nombreux et prolongés de leurs sjiectaleurs, était le suivant;
i. Il Dovere (canto) — tí. La madre italiana, armo 1860 (poesia) —
3. Mia entrada (poesia piemontese
di Â.. Biolierio) — 4. / refreí d’un
nei soldà (poesia piemontese) — 5.
Qnali'e scènes de la comédie frani
çaise : Le Grondeur — 6. Nostalgia
(canto) — 7. Un abito in De ìÌaìss.)
— 8. Me vestì (poesia jriem.) — 9,
I Valdesi (pi'ologo) — 10. La Sarà
(canto) — 11 I Valdesi, atti I, li
e 111 — 12. battaglia di Maelodio
(canto) — 13. f Valdesi, atti IV e V
-—'14, Il Pellegrino (canto) — 15.
Chiusura.
Dans ce nouveau programme tout
a été innové, sauf l’incomparable et
émouvant drame historique I Vàldesi
(pte nous yerrions jouor, sans nous
lasser jamais, tant il rrous va droit
au cœur. A part quelques rares exceptions, trous avotts constaté avec
joie un progrès marqué dans l’art
déclamatoire, chez nos jeunes artistes, depnis .qu’ils se sont préseirlés
à nous pour la,première (bis.
A itssi. tout en les remerciant d’une
manière bien sentie pour les trois,
bonnes heures de délassement et
d’instruction qu’ibs nous ont r-écemment procurées, senlons-trOiis le be
soin et le devoir de les engager vivernerit à continuer à cultiver ,ces
précieux talents rraissants, dont ils
vietmenl de faire preuve à (leux reprises dilTéi’entes, en moitrs de trois
mois. Qu’il trous soit permis de leur
adresser à tous un bravo de tout
notre cœur. Au revoir à l’hiver piochaiit, s’it plaît au Seigneur.
Le produit net de celte soirée dite
de Beneficenza est destiné en prartie
à l’œtrvre de la Mi.ssion Vaudoise au
Zambése, et en partie à celle de
notre Evangélisation en Italie.
J. J. Tron {Broua la Comba).
Turin. — Rapport sur la Paroisse
Evangélique Vauâmse de Turin,
pendant l’année 1891. ,
Le rapport metriionne etr premier
lieu et dans les termes du plus vif
regret le départ de M. W. Meille,
auquels ont été appelés à sirccéder
M, D. Peyrot comme pasteur Itlulairo et M. H. Appia comme pasL
auxiliaii'e. Des changements ont eu
lieu aussi dans le persotrnel de Tluîjrital. M,elles Martha Zutlindco et
Sophie Léger' ont pris la place de
M elle Adèle Wanger et M. Rodolo
a été nommé médecin etr subslitutiorr du 'D’' Pacchiotti à (pui son âge
avancé ne frermeltail plus rie desservir rrotre établissement. La paroisse comple actuellement 135 électeurs; 15 caléchuméires ont été admis; le zélé des enfants de l’école
du Dimanche pour les œuvres rnissioittraires continue à se maintenir.
La diacortie de la paroisse a distribué (soit en argent soit en nature)
fr., 1576,40. En ottlre elle a versé à
la diaconie de l’église italientpe fr.
1195, 75. I.a chambre des domestiques a abrité 48 jeutie.s filles. Les
contributions, marquent une baisse
sur plusieurs points. I.e rapport se
Icnniue par un appel très cjiaud
adressé aux me.mbres.de la paroisse
pour qu’ils se .lopprochent dans le
Irut de prier ensemble.
M
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ti . .
Tableau Financier,
Souscriptions et dons pour
fonds de culte . Fr.
Missions . . »
Evangélisation (1) . »
Artigianelli . . »
Soc. des Demoiselles (2) »
Diaconie (legs et dons publics exceptés) . »
Hôpital ...»
Société Evangélique de
Genève . . »
i re
11653,1M5,35
980,95
6162 —
3731,40
1545,—
1974,
355,
sement . . »
Temple de St-Germain
(lin de la souscription) »
Total .
100,
25,
Fr. 27961,70
Nouvelles Religieuses
Une nonne de Naples assez instruite, ayant fait la connaissance des
parénts d’un colporteur, en trepidi de
lire la Bible et montra bientôt le
désir d’as.sister aux cultes d’une église évangélique (libre). Elle y entra en tremblant, puis elle prit courage, elle s’avoua protestante et conclut... en épousant le colporteur.
Maison protestante de Vichy. —
Depui.s longlemp.s déjà nos coreligionnaires français désiraient voir
ouvrir à Vichy, durant la saison balnéaire, nn asile proteslant semblable
à celui qui exi.ste à Aix-les-Bains,
c'e.st-à-dire une maison recevant à
un prix modique (5 fr. par jour) les
malades protestants qui ont besoin
de.s eaux thermales, mais qui ne
peuvent se les accorder ,à cause de
l’insuffisance de leurs res.sources, ou
qui, s’ils .se décident à faire la cure
ordonnée, la font dans des condi
(1) Déclüction faite des fr. 3400 payés au Comilé
d’Kvaugéliaatian pour loyer» etc.
(S) Déduction faite des dons étrangova k l’Egîlse
- et des sonimes versées aux Artigianeni et pour les
étJolea du Comité d’Evangéllsutibn.
lions matérielles ou morales défavorables. (Vichy est, en été, le rendezvous de tons les vices parisiens).
M. Camn.s, pasteur à Moulins (Allier), qui a déjà construit, dans son
anne.xe de Vichy, un temple et des
écoles, a pris en inaiô ce nouveau
projet. 11 a trouvé une maison, une
directrice et un médecin disposé à,
offrir son concours à de.s prix très
modérés.
L’iiiflüeiice protestante en France
r.es protestants en France ne forment que ri et 1[2 pour cent de la
population, mai.s ils y exercent une
grande influence.
Le plus pi'oteslant des départeinents français est celui du Gard
qui compte 108,500 prole.sl,ants sur
411.00Û hahilants. Mais malgré qu’ils
ne soient que le quart de la popiilalion, les 3 sénateurs du Gard' é.taienl dernièrement autant de protestanls. D.ans les élections générales
de ,1889 sur 6 candid.als républicains
(c.,-à-d. ministériels), 5 étaient protestants et le 6“ jiuf. Dans le Conseil
Provincial siègent 23 prol. et 17 caIhol. i.,es 7 membres du Comité des
Hôpitaux de Nîmes sont tous prob;
3 sur 4 des inspecteurs sanitaires,
et les 4 pré,siilents des conseils d’hygiéne du département sont prot. Des
12 maîtresses des écoles de filles de
Nîmes, 9 sont prot,; des conseillers
de la Gliami.ire de commerce, 11
sur 12 sont prot.; des 120 exueteurs
communaux, 95 .sont prot.; des 40
juges de paix du département, 20
sont prolesiants. Et ce qui est vrai
dans le département du Gard l’est
aussi ailleui's et surtout à Paris, où
les évangéliques sont, loin déformer
le quart de la population et où pourtaritils'exercentuneinfliieiice hors do
proportion avec leur nombre. Le
nouveau cabinet, français compte
plusieurs protestants.
a
7
Il est vrai que de grands hommes
ont combattu dans leurs rangs, et
(|ij’ils sont reconnus comme une église d’élat; mais cela ne saurait
expliquer une inlluence qui ne peut
être attribuée qu’à leurs principes,
à la su[)ériorité de la religion qu’ils
professent, au levain de l’Evangile
(pii se trouve en eux.
Et s’il en est ainsi, malgré les inllrraités d(i tout genre qui malheureusementse rencontrent dans toutes
les églises, malgré le rationalisme,
le scepUcisrae, rindiiféreiice et la
froideur spirituelle qui malheureusement ont envahi une partie de
l’Eglise Eéformée de France,’ (pie
serait-ce si tout ceux qui la composent, avec rinlelligence et la richesse
matérielle qu’ils possèdent, étaient
fidèles en toute chose aux préceptes
de l’Evangile et si leur conduile était
en harmonie parfaite avec leur foi?
On ne peut calculer l’iiiOut nce
grande, immense qu’ils,exerceraient
pour le bien moral de la France et
du monde,
> Givillà Evangelica.
Uü crime {inpardoiiiiable
■ C’était en 1808. Un maçon alla
nn jour, comme il en avait l’habitude, se confesser.et entre autres péchés il déposa aux pieds du coiilesseur les nombreux blasphèmes dont
tous les jours H se rendait coupable.
— J’ai blasphémé contre Dieu,*dit
le pauvre maçon.
— C’est' très mal, mon fils, répondit le pièlrc, c’est très mal....
mais enfin je t’absous.
— J’ai blasphémé ccnilre Marie,
ajouta le pétiiLeuL.
— C,’est mal mou fils, reprit le
prêtre, mais avec t>lus de feu (pi’auparavarU et .en s’agitant, sur son
banc... tnais, passe, ,ie t’absous aussi
de cela.
— J’ai liiaspliérné. contre Pie IX,
dit pour finir le maçon. .
— Et que! blasphème lui as-tu
envoyé (gli bai tu mandato)? demanda le prêti’e.
— J’ai dit; « Accidente à Pie IX! »
A cek mots le confesseur se leva
furieux de son hauc et élendaiit le
bras donna un soufflet bien conditionné au pénitent en s’écriant; « Accidenti a tel». Le maçon tout na!ul'ellement réagit. Il s’ensuivit une
lutte, au çoui's de laquelle, le |)éuilont ayant saisi une chaise, allait
en frapper le prèU'e lorsque survint
le sacristain qui les sépara.
Depuis ce jour, racoiiLail le maçon
à un de .nos évangélistes, je n’ai plus
mi.s les pieds dans une église caLhoiique. Je fus indigné de voir qu’il
y avaii. absolution pour avoir blaspliémé (îotilre Dieu et contre la mère
de Jésus, mais (pi’il n’y en avait ])as
pour avoir dit: « Accideule à Pie
IX! »
BibliolfièQiie Vaudolse dite du College
Dons reçus avec reconnaissance:
De la part de M. B. Tron, prof,
cm.: 48 voll, de la Revue des deux
Mondes cl une vingtaine d’autres
volumes, gros ou petits. En outre
55 vol. qui avaient appartenus au
d(.>cl. Ih. J. P. Revel. ’ ^
De la part de M. Justus Perlkes de
Gotha :
lial>cni<!lii, E, Atlante tascabile.
24 carie incise su rame con indice
alfab dei nomi (3,50).
Ui Kämpen, A, Atlante del
mondo antico ad uso delle scuole,
(h. 2,80).
Hiielei’ e Iteejf^iiauH, Atlante
scolastico per la gepgr. polit, e fisica.
Nuova ed. eomp. in 39 tav., 1892.
La Tour, ¡2 Mai 1892,
Le BiblioUiècaire
Al. Vi jx'a. y, prof.
'hi
8
•h'S* ' ■
>*t ' '
JéR’^'.-' u
,3. ■■,}'* rSiì-'fiSr vvf*w-^-«E, -v'->v- ^'nv >f «w.^ MBCJf-' • • •
IBO
Raeeòlta di Canti per le Unioni
Coi tipi della Claudiana venne in ,
questi giorni pubblicata' una,piccola j
raccolta di canti per le Unioni Cri
stiano di giovani. Fu compilata in
seguito a deliberazione della Conferenza del Gruppo Pietnonte. l.o
scopo della raccolta è quello di servire in occasioni di feste, anniversari,
passeggiate, ■.•iunionldi Gruppo, Con-'
ferenze nazionali, ed altro simili
circùSlanze nelle quali ¡ membri delle
Unioni si trovano riuniti. 1 canti ili
essa contenuti non sono tolti nuovi
per gli èvangelici d'Italia, ma sembrano appropriati alla calegoria di
persone ed allo scopo a cui sono
desliuali.
Il fascicolello co-sta solamente C.
0,30. Il deposito generale trovasi
presso rUiiione Cristiana di Torino,
Via Berthollet, 31 Alti i de[)osili
presso il sig. T..Revel, Torre Pellice,
e la Tipogralia Claudiana, Firenze.
Les demandes pour enfants destinés à l'Asile de Finalmarina, devront
êtie adressées, avant le 10 Juin à
M. W. MEILl.É, pasteur, aux Aiq>ia.
S. .lean.
(Dans les deux cas, certificat médical indiquant la maladie, indispensable).
Un avis ultérieur fera cùmiaîlre
la date du départ des enfants pour
la .mer.
A V rs
Maison à louer grogne à iO minutes
du tem])le, 5 cliarnbres rnenbléies,
air .salul.ire, eau [lotable, prix modérés. — S’adresser à M. Paul Revel
aux Albaiins d'Angrogiie, (TorrePelüce.
AVVISO 01 CONCORSO
È aperto il concorso ad un posto
di profe.ssore [ler 1’insegnamento
della Sloria, della Geogralia e della
lingua francese, nelle classi 'ginuasiali inferiori del Collegio Valdese
di Torre Pellice. '
Il concor.so si farà [ler titoli 0 per
MAISON
et cinq journaux de terrain, dosquuls
quatre cutlivablos, à'Tendre à Saint
G erma in.
S’adresser à M, Malan, régent.
esame, in im giorno da stabilirsi,
IW
m.
dopo spirati i tre mesi regolamentari, dalla pubblicaiiione del pre.sente,
» Le domande dovranno pervenire
al sottoscritto, non più tardi del
giorno 15 del prossimo luglio'. '
Tori'C'^ Pellice, lì IO Maggio 1802.
Per laTavola Viddese :
G. P. POiSiS, Moderatore.
Pmisioii (Ics Klraiijjers
‘ A Condré, à 15 minóles de la
Gare, prés d'un magniri(|ue boi.s fie
cbâlaigner.s, dati.s une position superbe, chambres meublées et’ pension
à des prix Irès modiques.
S’adresser à M® G. Pimeliet-d’onogliff, Torj'e l'ellice. ’
mn.:
AVIS
Ivüs dernande.s pour bourses d'Aix
et de la mer devront être adressées
à 'ant le lO Juin à M. II. MEILLE,
pasteur à Torre Pellice.
V
À cinq minutes de la Gare —
Püsit[on excellente - Jai’din ombragé — Gbambi'e.s bien aéi'ées poiii'
l’été — Bains, douches — Prix modèles. '
J. P.aMalan, Gérant
Torre Peljice —^ Imprimerie Alpina