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Qüaiante-fieptième année.
24 Mars 1911
N. 12.
MÉÉI
C-V
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L ËCHO DES
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Prix d’abonnement par an;
Vallées Vaudoises . • Fr. 2,50 — Italie .
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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commencement de l’année. .
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Que toutes les choses,,vraies, honnêtes, justes, pures, aimables....... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8)'.
SOMMAIRE :
L’Italie et son Jubilé — L’arbitrage — Je crois — Intransigeance à tout prix — Correspondance
— Missions — Chronique vaudoise — Assemblea Generale della Società Circondariale di
Patronato pei minorenni*CoùdaniÌàti'’condizionalmeute — Bibliographie — Feuilleton: Le
trésor de grand prix — Nouvelles politiques.
L’ITALIE ET SON JUBILE
Li’Exposition de Home en 1911.
Nous avons parlé déjà (N. du 10 février), des pavillons que les diverses
régions d’Italie élèvent sur la Place d’Arme, et nous avons pu nous procurer
quelques clichés qui illustreront, mieux que quelconque description la grandiuaîté de ces monuments. Voici pour commencer une reproduction du Pavillon
•dé la Loïnbardie, qui s’élèvera (nous disons s’élèvera, parce qu’encore rien
h'esl terminé ici à Rome, quoique nous soyons à la veille de l’inauguration
Pavillon de la Lombardie.
solennelle!) à droite du Pavillon des fêtes. On se rend compte cependant
qu’il sera digne de la région qu’il rappelle, et qui serait, suivant quelqu’un,
la plus importante d’Italie pour son activité dans l’industrie et l’agriculture.
(A suivre), p
.»r;
L’ARBITRAGE
Les armements écrasent les nations;
de tous côtés on se demande: d’où
viendra la délivrance? Sera-ce par
une guerre sanglante, par une conflagration internationale, par une révolution sociale, par un soulèvement général? Nous ne le croyons pas. Malgré les impôts effrayants et les budgets
militaires qui se chiffrent par milliards, nous n’attendons pas la délivrance par la violence, non, mais par
la paix et 1 amour. L’Evangile seul
contient le secret de la délivrance,
mais 1 Evangile mis en pratique. Les
nations protestantes ne font pas exception à la règle, elles sont tout autant
et plus responsables que les autres qui
ne sont pas dirigées par la parole de
vérité. Cependant, nous tenons à être
équitables, et nous reconnaissons volontioVs, que c’est à la nation qüi dé
pense le plus eb fait de marine militaire, à l’Angleterre, que nous devons
le premier symptôme qui réjouit notre cœur et qui nous laisse espérer.
Le ministre des affaires étrangères.
Sir E. Gray, la semaine dernière, dans
une séance qui a duré 18 heures,
vers la fin, quand on s’y attendait le
moins, a préconisé la paix par l’arhitrage entre l’Angleterre et les EtatsUnis, c’est à dire entre les deux nations les plus puissantes du monde.
Ces deux nations, qui sont, après tout
deux sœurs, n’ont plus de rivalités qui
les séparent. Un esprit d’amour réciproque paraît les animer, et aussi uu
arbitrage accepté par le président
Taft de son côté, laisse entrevoir un
brillant avenir, une ère de paix et de
prospérité.
Ces deux nations amies, deviendront
une puissance redoutable, et d’autres
suivront l’exemple. L'Allemagne et la
France ne tarderont pas à voir les
heureux résultats d’une telle décision,
et les autres peuples imiteront sans
tarder*
Réjouissons-nous donc et bénissons
Dieu de ce qu’il a mis au cœur de
Sir Gray de faire une telle proposition. Réalisée, nous en entrevoyons
déjà les fruits bien savoureux dans
l’amour, la vraie fraternité, en un mot,
la délivrance. C. A. Teon.
je: crois
UN CREDO POUR TOUS LES JOURS
Par le Rév. Charles Slelzle
Je crois en ma tâche. Elle peut n’être pas une tâche très importante; mais
elle est ma tâche. De plus, elle est la
tâche que Dieu m’a assignée. Dieu
poursuit, dans ma vie, un but en rapport avec son plan pour le progrès
du monde. Aucun camarade ne peut
prendréntoa placé. Ma place, pour sûr,
n’est pas grande ; mais, pendant des
années, j’ai été formé de façon spéciale pour occuper une cellule spéciale
de l’Univers. Je ne pouiTais prendre
la place d’un autre. Chacun est spécialisé pour son emploi comme je le
suis pour le mien. Il se trouvera, à
la-fln, que l’hommé, dont le nom n’aura
jamais été prononcé en dehors de la
maison où il a vécu, ou de l’atelier
où il a travaillé, occupera plus de
place que l’individu dont le nom était
populaire sur les deux continents. Oui,
je crois en ma tâche. Puissé-je être
Adèle à la tâche que j’ai devant moi,
fidèle à moi-même et fidèle à Dieu
qui me l’a confiée.
Je crois en mon semblable. Il n’est
peut-être pas toujours d’accord avec
moi. S’il l’était toujours, je le regretterais, parce que moi-même je ne crois
plus quelques-unes des choses dont
j’étais absolument certain voilà douze
ans. Puisse-t-il ne perdre jamais la
foi en lui-même, parce que, s’il en
était ainsi, il pourrait perdre la foi
en moi, et cette perte lui ferait plus
de mal que la perte de la foi en lui,
et plus de mal encore qu’elle ne m’en
ferait à moi.
_,Je crois en mon pays. Je crois en
lui parce que ce qui fait mon pays,
c’est mes semblables et c’est moi. Je
ne puis renier ni eux ni moi sans
être infidèle à mon Credo. Si mon
pays n’est pas le meilleur du monde,
c’est, en partie, parce que je ne suis
pas l’homme que je devrais être.
Je crois en mon foyer. Ce n’est pas
un riche foyer. Il ne contenterait pas
certains hommes; mais il contient des
joyaux que l’on ne trouve sur aucun
marché du monde. Quand j’entre dans
Kipn sanctuaire; èt que Je fermé la
porte sur le monde et ses soiicîs, jè
suis un seigneur. Mon foyer a pour devise « servir > ; pour récompensé', <t Pàmour *. Il n’y a pas de lieu au Enènde
qui puisse le remplacer. Le ciel luimême ne peut être, en plus grand,
que la maison d’un père infiniment
sage, patient et tendre.
Je crois en aujourd’hui. Aujourd’hui,
c’est tout ce que je possède. Le pas^
n’a de valeur que s’il fait ma vie
d’aujourd’hui plus pleine, plus libre.
Il n’y a pas de certitude pour demain.
11 faut bien faire aujourd’hui.
(Cité par YÀvànt-Oarde).
INTRANSIGEANCE A TOUT
Pie X est un homme sincère, mais
rarement nous avons trouvé un intransigeant comme lui. Il croît interpréter
l’esprit de son église et il ne voit pas
qu’il travaille à sa propre ruine. Là
loL contreTes modernisèess^ èelle sar
les mariages mixtes, sa rudesse envers
les peuples, tout paraît le rendre impopulaire. Après s’être brouillé avéb
la France, l’Allemagne, l’Italie, le Portugal, même avec l’Autriche, il risque
fort de ruiner sa cause en Espagne,
boulevard du catholicisme. Le condît
provoqué par le projet de loi sur les
associations est eûtrê dans sa pfiàsfe
aiguë.
L’Eglise exige de l’Etat qu’il rênonçè
à sa prérogative souveraine de se donner indépendamment ses propfëà lois,
qu’il se soumette aux principes du, droit
de l’Eglise pour élaborer la loi nouvelle et qu’il renonce à tout espoir
d’introduire dans les ordrès religiéui
des réformes contraires à la disôiplihë
ecclésiastique. Et tout cela, non pas
pour assurer la diminution élfëctivë
des ordres, mais seulement pOür reprendre des négociations qu’on sait
d’avance interminables.
M. Canalejas a déclaré hu'il ne rèculerait pas dans son chemin, qu'avec
ou sans le vouloir de Rome il présenterait le projet aux Cortès et qu'ensuite on entendrait les observations
des prélats espagnols au cours dè l'information qui s’ouvrira à cet ëifet.
L’important est que M. Canalejas së
maintienne ferme sûr le tèrrain de
l’énergie respectueuse où il est aujourd’hui placé et que la loi définitive
résolve le problème radicalement, mais
sans esprit de persécution, seul moyen
pour que M. Canalejas puisse cbinptêr
sur tout l’appui nécessaire. S’il procède ainsi, il peut rendre un sighâlè
service non seulement à la cause de
la liberté et de la civilisation, ÉoaiS
peut être aussi à la monarchie éspâgnole.
Le Vatlcàh joüé ühé raàuVàist êâftsi
2
1
-Á
qui pourra lui coûter cher, car en
pendant l’Espagn© il perd ion arrièregarde... îi.:. f .
y ÿoui pourrions nqus réjouir de l’afeiglement du Vatican, mais nous préftif rions le voir entrer sur le chemin
de ila conciliation, dans l'intérêt de la
J^ljgion raême, qui a déjà assez d’ennemis déclarés.
CORRESPONDANCE
i Glasgow, 100, Bothwell Street.
'■ ^ - IL
La voiture de place qui s’empare
de jmoi et de mon bagage, me conduit
au|Foyer des Unions chrétiennes de
Jeunes Gens, où notre secrétaire avait
retenu une chambrette pour moi à
l^àvâncK Lé Èttanager Mrs. Hâvit me’
reçoit avec un gai.sourire de bienvenue. Me voilà poussé dans l’ascenseur
qui en un rien me laisse au 5“® étage
où je vais faire un brin de toilette
avant de descendre chercher quelque
chose à mettre sous la dent. Le restaurant est immense et l’on s’y trouve
parfois plusieurs centaines de personnes ensemble; mais personne ne se
dérange pour vous, ni fait attention
à vous. Tout le monde est sérieusement occupé à manger son dîner ou
son déjeuner et à lire son journal.
Vous faites comme tout le monde et
vous commandez à une jeune fille c’est une^armée de jeunes filles qui
sert à table - ce que vous désirez manger, d’après une liste que l’on vous
soumet. Tout le monde est silencieux,
pas un ne parle, tout le monde mange,
car il est là pour cela. C’est évidemment très raisonnable ce que l’on fait
là, mais c’est drôle tout de même, selon mon huinble manière de voir!
Dès le lendemain matin, je compte
faire visite à quelques amis de l’Eglise Vaudoise et dont j'ai l’adresse
en poche. J’achète une carte et me
mets à étudier la topographie de la
ville avec le même soin qu’un général
met à étudier un plan de bataille. Au
matin, heureux et content, autant qu’on
peut l’être, veux-je dire, après une
nuit sans sommeil, je sors des salles
bien illuminées dans le... brouillard
le plus épais. Après quatre pas et un
tournant de rue, adieu mon étude, mes
plans et tout ce qui s’ensuit. Je m’accroche à un policemen dont j’aperçois
la haute stature à peu de distance,
car je ne vois pas Tautre côté de la
rue, qui n’a pourtant pas plus de sept
mètres de largeur. Très courtois, il
m’indique ma route, mais après dix
minutes de marche j’étais perdu de
nouveau et il me fallait interpeller
quelque passant qui parfois confiait à
sa barbe quelque adjectif qualificatif,
au lieu de me répondre. Sans me décourager je continuais ma route et
finissais toujours par arriver au point
voulu. Heureusement que j’allais à
pieds, car ce soir-là, deux trams électriques se rencontrèrent et plusieurs
personnes furent dangereusement blessées sans qu’on pût blâmer personne.
Le brouillard était le seul coupable.
Cinq personnes tombèrent aussi dans
le fleuve et furent noyées. Deux furent
les résultats : une bonne collecte et un
mauvais rhume, mais ce dernier ne
vous intéresse pas, aussi je me le garde... hélas!
Je constate une chose: c’est que
partout où je vais, l’on me reçoit très
bien, à cause du nom sacré de Vaudois. Cela me fait réfléchir et je me
4ewande si les Vaudois d’aujourd’hui
sont toujours dignes d’un si grand respect et d’un si grand amour. Peutêtre y a-t-il quelque sérieuse réflexion
à faire là-dessus et quelque changement à obtenir soit dans notre,, vie
individuelle, soit dans la collective.
Certes leur mission est toujours belle...
E. B.
MISSIONS
Un nouveau témoignage du roi Léwaniha, sur la mission du Zambèze.
Par le partage que les nations européennes ont fait entre elles des
vastes étendues de l’Afrique tropicale,
le royaume de Léwanika s’est trouvé
démembré entre le Portugal, l’Angleterre et l’Allemagne. Les territoires
de ces deux dernières se rencontrent
près de Sesheke, où la rive droite du
grand fleuve est allemande, et la rive
gauche anglaise. Ce partage trouble
les indigènes dans des habitudes et
des droits séculaires de chasse et de
pêche.
Par un excès de zèle de la police
indigène de la rive allemande, quelques habitants de Sesheke furent .emprisonnés et grevés de fortes amendes.
Le missionnaire, M. A. Jalla, ayant
réussi, après plusieurs allées et venues,
à éclaircir les malentendus et à Obtenir le relâchement des prisonniers, le
roi Léwanika l’en remercia en ces
termes, dans une lettre :
«Continue à nous aider ainsi toujours. Ce n’est pas seulement mot;qui
sais que tu désires que notre pays
soit en paix et que les gens vifent
bien ; mais la nation le sait, et même
des blancs m’écrivent souvent en parlant de toi, disant que c’est toi ^qui
t’occupe des affaires de cette nation
afin que tout se fasse selon lAjtrstlcè.
Tu ne la diriges pas seulement eu ce
qui concerne les choses de Dieu, mais
aussi en ce qui concerne les choses
des hommes».
Un roi capable d’apprécier ainsi
l’œuvre des missionnaires de son peuple, n’est pas très éloigné du royaume
de Dieu. Puisse-t-il se défaire courageusement des liens qui le retiennent
encore dans le paganisme!
Zambèze. A la cour de Léwanika.
(Extrait d'une lettre de M. Coieson).
Hier après-midi le roi m’a envoyé
un mot pour me dire qu’au « kotla »
(le « kotla » est la grande cour oii le
roi tient ses audiences) le matin même
il avait décidé que les chefs et même
tout le monde pourrait s’asseoir sur
* lipora » (petits sièges en bois) au
lieu de s’asseoir par terre. La nouvelle
est assez intéressante et montre que
l’autocratie zambézienne fait place à
des systèmes démocratiques.
Voici la traduction littérale de
cette lettre:
< Jlu missionnaire poisson.
Missionnaire et ami.
J’ai pensé de te faire savoir ce qui
suit: c’est qu’aujourd’hui j’ai donné
à mes chefs des sièges pour s’asseoir
au « kotla » comme moi afin que tous
ceux qui ont des sièges les apportent
au « kotla » pour s’asseoir et non pas
seulement les chefs mais tout le monde.
J’ai pensé t’envoyer cette décision
que j’ai prise ce matin au kotla.
Je te salue beaucoup, etc.
Signé: Léwanika».
Jusqu’ici pas même le premier ministre ne pouvait s’asseoir sur un siège.
Tous sans exception, en paraissant
devant le roi, devaient se tenir accroupis et pour s’approcher de lui,
ramper sur leurs genoux. Pour le roi
c’est certainement un événement très
important et pour la nation aussi. J’ai
raconté la chose à nos garçons qui
en ont été frappés.
J’ai naturellement écrit au roi une
lettre de félicitation pour lui dire combien nous missionnaires nous nous réjouissons de tous ces changements qu’il
apporte au vieux système serotse et de
ce qu’il montre qu’il aime le progrès.
Il n’y a pas à dire, Léwanika est
un homme actif et pas banal du tout.
CHRONIQUE VAUDOISE
.%oale. Dimanche, 12 courant, les
amis de M. Dominique Boita, 72 ans,
l’accompagnaient aussi au cimetière.
Cet homme qui possédait une conscience droite et austère, une âme
pieuse, répudia les erreurs romaines
pour conformer ses pensées et ses aspirations à la morale pure, simple et
consolatrice de l’Evangile.
M. le rév. pasteur Rivoir tint en
haleine la nombreuse assistance par
son discours inspiré aux plus pures
sources de la religion de Jésus.
Il exhorta ses auditeurs à porter
successivement leurs regards sur trois
montagnes; d’abord sur celle du Sinaï
d’où la sainte et éternelle loi morale
fut promulguée et qui nous fait sentir nos péchés, ensuite sur la montagne du Calvaire où ils ont été expiés
par le sacrifice de Christ et enfin sur
celle des Oliviers d’où le Christ s’est
élevé dans la gloire qui devient aussi
l'héritage du racheté.
Plus de 200 personnes ont écouté
respectueusement ces paroles de vérité qui ont ébranlé bien des croyances fausses et hypocrites.
Allons, nous constatons avec une
immense satisfaction que le peuple de
la Vallée d’Aoste se civilise et qu’il
a appris à stigmatiser les anciennes
férocités à l’égard des évangéliques
dont la bière était jadis prise à coups
de pierres.
Le clergé a sur sa conscience un
compte sévère à rendre à cet égard.
(Mont-Blanc).
Notre ami et collègue, M.
Meynier, nous envoie Le Corriere Biellese, qui est consacré presque exclusivement au carésimaliste et au parti
socialiste, qui, attaqué, envoie un défi
au prédicateur en contradictoire. Un
article de notre collègue montre aussi
combien ce fameux carésimaliste est
peu au courant des questions historiques. Si le contradictoire est accepté,
il aura lieu après le carême.
O M. Meynier a cru bon de faire
imprimer un feuillet volant, pour répondre aux accusations contre la Réformation et le Protestantisme, lancées par le fougueux prédicateur. Cette
réponse digne, produira un excellent
effet.
Florence, le 2o mars 1911.
Le grand romancier, le poète exquis,
l’homme bon et droit, que l’Italie pleure
en ces jours A. Fogazzaro, a été dignement commémoré dans notre église
de Via Serragli, dimanche, 19 cour.,
par M. J. H. Meille, qui d’une manière
spéciale, a arrêté notre attention sur
le « Santo ». Dans ce roman l'écrivain
de Vicence, très libéral et très conservateur à la fois, nous a tracé la
figure d’un saint qui, dans son ensemble, ne répond pas à l’esprit de l’Evangile. Le temps des ascètes et des
ermites est passé désormais. La sainteté proclamée par le Christ naît dans
notre intérieur et se manifeste ^par
une vie et une conduite consacrées à
la gloire de Dieu et à l’amour du prochain. Et pour cette sainteté, accessible à tous indistinctement, il n’est
pas nécessaire de sortir de la société
des hommes pour se renfermer dans
un cloître ou dans une caverne.
La conférence, suivie avec grand
intérêt, a été fort goûtée par le nombreux auditoire. g. d. p.
La Tour. Nous sommes heureux
de pouvoir annoncer à nos lecteurs,
que l’ancienne pharmacie Muston, sera
dorénavant la propriété des frères
Geymonat. Nous avons l’assurance que
ils continueront à rendre de grands
services à notre population.
O Mercredi dernier nous avons accompagné au champ du repos
Catherine Vola née Cattre, des Guichards, âgée de 85 ans. Nous exprimons nos condoléances aux quatre fils.
I%ew>York. Le 17 février.
Cette année, pour la première fois,
les Vaudois de New-York ont célébré
ensemble «le 17 février». Bon nombre d’entre eux qui habituellement ne
peuvent participer au culte ont fait,
en cette occasion, un effort spécial,
en sorte qu’à la veille du 17, notre
jolie petite chapelle pouvant contenir
180 200 personnes assises, était remplie. Nous avions aussi avec nous quelques-uns de nos meilleurs amis américains, résidant à New-York, qui ont
été vivement touchés en entendant
tant de jeunes voix entonner, sous la
direction du pasteur, après qu’il eut
prononcé quelques paroles de circonstances, le « Gloire au Dieu d’Israël ! »
J’ai ressenti moi-même une joie que
je n’avais plus éprouvée depuis longtemps et en rentrant chez moi je me
suis dit: «Possible que nos Administrations se soient si peu occupées, jusqu’ici, de nos Vaudois répandus à
l’étranger! » M. Henri Tron écrivait
tout dernièrement à l’Echo des Vallées qu’on calcule qu’il y a 3000
Vaudois à Marseille: 3000! et nous
continuons à les laisser à eux-mêmes,
sans guide, sans pasteur! Une visite
de loin en loin et c’est tout.
Je sais bien ce que nos Administrations répondent. Elles disent: «A Marseille, comme ailleurs, il y a des églises réformées de langue française où
nos Vaudois peuvent entendre la prédication de la Parole de Dieu s’ils le
désirent », ou bien: « Ce sont des élé
ments flottants avec lesquels on n’arriverait jamais à garder des églises ».
Ou bien encore: «Où prendre l’argent pour maintenir des pasteurs au
milieu d’eux? Tout le monde sait que
celui qui nous vient de l’étranger est
donné pour l’évangélisation... ». Je connais ces réponses, elles m’ont été faites à moi-même et je ne prends pas
à tâche de les examiner. Je constate
simplement un fait: le fait qu’il y a
environ 3000 Vaudois à Marseille, que
ces 3000 Vaudois sont perdus pour
nous ecclésiastiquement parlant et,
dans la plupart des cas, hélas! — si
je dois en juger d’après ce que j’ai
vu à New-York — perdus aussi au
point de vue, je ne dirais pas moral,
quoique je ne croie pas beaucoup à
la morale indépendente, mais religieux.
Je laisse faire à d’autres la comparaison entre nos pertes et nos gains
parce qu’on pourrait m’accuser de n'ôtre pas favorable à l’évangélisation,
ce qui serait absolument contraire à
la vérité. Même je souffre de penser
que, pour répondre à un désir, très
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P)
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légitime, de beaucoup de nos Vaudois
d’ici je dois prêcher en français tandis que je pourrais être très bien compris en italien et avoir dans mon auditoire des catholiques ou, en tout cas,
des convertis du catholicisme ayant
appartenu, en Italie, à l'Eglise Vaudoise. J’en al rencontré plusieurs: ils
sont restés fermes dans la foi et ce
qui m’a surtout réjoui c’est d’apprendre que leur première pensée, à peine
arrivés en Amérique, a été de se rattacher à quelque église évangélique
italienne. Mais ils ont la nostalgie de
l’église vaudoise..., une nostalgie si
prononcée que tel de nos convertis,
un homme de 60 ans, connaissant fort
peu le français, s’est spontanément fait
inscrire à notre église, verse sa contribution, et fréquente d’une manière,
on peut presque dire assidue, nos cultes.
Mes divagations m’ont fait perdre
de vue mon sujet et je demande bien
pardon à nos amis qui ont pris part
active a notre fête si, ne pouvant abuser davantage de l’hospitalité qui m’est
accordée dans ces colonnes, je ne dirai autre chose de leurs monologues,
de leurs chants variés: solos, duos,
etc., de leurs compositions poétiques
révélant des talents ignorés, des doux
accents qu’ils ont su tirer du piano,
du violon ou de la mandoline, ni des
biscuits et sorbets glacés qui ont couronné ce vaste programme si ce n’est
que notre soirée a éveillé chez tous
le désir d’en avoir bientôt une autre
^u même genre, et chez le soussigné
la soif d’avoir de telles assemblées...
aux cultes. P. Gkiglio.
New-York, février 1911.
mie«. La mort vient de faucher une
jeune existence en la personne de
Henri Long, fils de M. l’instituteur Joseph Long, de St-Jean. Ce jeune homme, miné par une maladie mortelle,
est décédé à Nice. Nous exprimons à
toute la famille, si éprouvée, notre sincère sympathie chrétienne.
l'raly. Une épidémie de scarlatine,
heureusement limitée à un seul hameau, nous a empêché cette année
d’avoir notre «17 février >; mais la
fête des enfants, renvoyée ainsi au
17 mars, n’a rien perdu pour cela:
elle à au contraire, croyons-nous, gagné en ce sens, qu’à côté de la date
gloriqqse du 17. II. 1848, elle a gravé
dans nos cœurs une autre date importante de notre histoire italienne : celle
du n. III. 1861 — Praly a ainsi pu
s’unir, en quelque sorte, à la solennelle commémoration patriotique qui
avait lieu, à cette même heure, dans
ndére ancienne capitale. — En rappelant ce fait dans son allocution, notre
pasteur a exhorté ses auditeurs, grands
etj^etita, à remercier Dieu, seul auteur de tous ces dons précieux; car,
s'il est vrai que l’ingratitude ou le
murmure remplacent parfois la reconnaissance, quant à nous, « rachetés
de l’Eternel », nous devons et nous
voulons « louer l’Eternel, caf il est
bon... » (Ps. CVII, 12).
Ce fut ensuite le tour des petits artistes qui, en attendant leur repas traditionnel, exécutèrent - en vérité très
bien-récitations, dialogues, cantiques
et chœur, en tout 33 numéros d’un
programme richement varié, intéressant et instructif. Dieu veuille bénir
cette fête de 1 enfance et permettre
qu’elle soit un moyen de plus pour
augmenter notre reconnaissance envers Lui et renouveler notre consécration à Son service!
Prowo City. A la liste des dona
feurs pour l’Asilé des, Vieillards de
St-Germain, nous ajoutôhs le nom de
Lévi Bounous, qui a envoyé 5 francs,
et merci.
Kora. Dimanche dernier a eu lieu
la visite d’Eglise; nous^attendons des
renseignements que nous publierons
volontiers.
Turin. M. Giampiccoli a donné sa
première conférence, avec projections
lumineuses, sur les ennemis de Christ,
et Judas a eu, comme de juste, la
place d’honneur. Les auditeurs accourus au temple, très nombreux, ont joui
et se promettent de se retrouver aux
trois autres conférences de ce genre.
Ü M. D. Buffa, notre évangéliste à
Turin, a fait annoncer par les journaux une conférence sur Fogazzaro
pour le 16 mars. Il a eu le grand
plaisir de voir accourir un nombreux
public, surtout non Vaudois, qpi l’a
écouté avec attention. M. Buffa a traité
son sujet, de manière à ne heurter
personne, ce qui est un point important.
ü L’Eglise dirigée par notre évangéliste, a nommé dans sa dernière assemblée générale, comme anciens:
MM. Perazzi et Falchi, tous deux provenant de l’Eglise de Gênes.
Vilivsèehe. Confèrences. M. le Dr.
H. Pons, pasteur à Eodoret, donna dernièrement dans le temple des Clos et
devant une nombreuse assistance, une
conférence fort appréciée sur Nos Colonies de l’Amérique du Sud. La conférence devait être illustrée par des
projections Jumineuses, mais à cause
d’un petit accident survenu à la machine, le public fut privé de la plupart des projections. — Quelques jours
après cependant, le dégât ayant été
réparé, notre pasteur M. Soulier put
heureusement faire passer devant les
yeux de l’assemblée, convoquée une
seconde fois, la belle et intéressante
série de vues nous donnant une idée
assez nette de la vie de nos fi ères de
l’Amérique du Sud. Le même soir, les
nombreux enfants présents furent char
més par les vues représentant quelques traits de l’histoire de Robinson
Crusoé, la Revanche de l’Eléphant et
une Farce de Vert de Gris. Aux deux
conférenciers, M. le Dr. Pons et M.
Soulier nous exprimons encore toute
notre reconnaissance. X.
ASSEMBLEA GENERALE
della Società Circondariale di Patronato pel minorenni
CONDANNATI CONDIZIONALMENTE
Domenica 2 aprile, alle ore 14, nella
sala gentilmente concessa dal Municipio di Pinerolo di fronte a quella
delle ordinarie adunanze del Consiglio
Comunale, avrà luogo l’Assemblea Generale dei Soci della Società Circondariale di Patronato pei minorenni
condannati condizionalmente.
E fissato il seguente
Ordine del giorno:
1" Rendiconto morale e finanziario dell’opera svolta dal Patronato nello
scorso anno 1910.
2“ Deliberazioni per il preventivo del
1911.
Si pregano vivamente i Signori Soci
a voler intervenire numerosi, anche
dai Mandamenti del Circondario, perchè nell'Assemblea si tratterà dell’intiera opera del Patronato in tutta la
sua sfera di azione. Si avvisa inoltre,
a norma dell’art. 15 del regolamento,
che l’adunanza saià valida qualunque
sia il numero degli intervenuti.
La Direzione.
ÊÊÈÊ
BIBLIOGRAPHIE
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' l’Afriquô Centrale - par Alfred
Bertrand. ^Génève - Librairie J. H.
Jeheber. ^
M. le capitaine Bertrand est bien connu par
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faire connaissance avec ces tribus indigènes,
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Sommario del N. id.
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del radium sugli animali - Le ricchezze minerali del Portogallo - Un nuovo dramma tedesco - La bellezza di Maria Antonietta - Un
nuòvo giuoco di società: Il « puzzle » — Questióni del giorno : Fatti orribili: custodi assassinati; dame macellate - Antonio Fogazzaro.
Ami dò la jeunesse
Sommaire du N. de mars.
Tolstoï - Méditation - Gladys Aglaé - Les
Chinois renonceront-ils à porter la natte î Florence - Un apologue inédit de Tolstoï - Les
meilleures élèves de l’Ecole du dimanche - Je
m’ennuie - Alphonse Xtll à Melilla- La caisse
à savon - Leçons de reliure.
(31)
L.E
TRÉSOR DE GRAND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÉTÉ DES Ll VUES RELIGIEUX
Chapitre X - Un rayon de soleil.
C’était un dimanche; le service était fini et
la-petite congrégation était rassemblée dans
le jardin; la petite Monique, qui s’était nichée
tout près d’Eisa, lui dit à l’oreille:
— Voyez Tà-bas votre cousine Marguerite.
Ën effet, dans ce même moment, Rità saluait M™« Glarenee, tout aussi surprise qu’Elsa
de cette apparition. Même en l’absence de M“«
Goçviettii,*sa nièce-fl’était-jaroais venue léAitpanche à Bagatelle, aussi sa présence fit-elle
sensation; mais la maîtresse de la maison se
garda bien de laisser paraître son étonnement.
’‘Elie 1 ni fit on accueil des plus maternels,
et lorsqu’on rentra dans le salón pour étudier
des cantiques, Rita se plaça tout à côté de
J'barmonium ; elle refusa le recueil que Moniqu^ lui apporta, et là, le visage appuyé sur
ses mains, elle resta immobile comme une statué*. Dormait-elle? écoutait-elle ? voilà ce
qu^Elsa aurait bien voulu savoir. Quand les
villageois furent partis, M”® Clarence, qui n’avait pas quitté l’instrument, dit à mi-voix :
Que ferions-nous, si dans les heures de
tristesse ou d’angoisse nous n’entendions pas
la voix de Jésus disant : Venez à moi et vous
trouverez le repos de vos âmes.
I^arguerite releva vivement la tête.
•— On me dit que c’est à la mère de Dieu que
nom devons nous adresser; que parce qu’elle
a été femme et mère, son cœur est plus tendre, plus sympathique pour tout ce qui souffre.
Est-Tce vrai?je l’ai priée, priée de toutes les
forces de mon âme, et... jamais je n’ai été
exaucée.
Monique écoutait sans comprendre; mais si
les mots n’avaient aucun sens pour elle, les larmes de Rita lui allaient au cœur; elle vint
passer une main caressante sur les joues, de
la jeune fille en lui disant:
— Avez-vous du chagrin, Mademoiselle?
Jésus vous consolera.
Marguerite baisa la petite main sans essayer
de parler. M“* Clarence se pencha vers elle.
Mon enfant, dit-elle. Dieu doua Marie de
tendresse et de sympathie ; ces sentiments n’étaient-ils pas le reflet de ceux de notre Père
céleste ?
— Oh 1 Madame, redites-moi ces paroles.
(à suivre).
l\ouvelles politiques
Le 17 mars 1861 le Parlement réuni
à Turin votait la loi en un seul article/qui déclarait Victor Emmanuel II
roi d’Italie. Cette date historique a
été dignement commémorée à Turin
où le syndic avait invité tous les syndics des villes de l’ancien royaume
de Sardaigne. Ils sont accourus au
'Æ
nombre de 1300: en un cortège imposant ils ont parcouru les principales
rues de la ville se rendant du Palais
de Ville à la Mole Antonelliàna où a
eu lieu la cérémonie officielle. Umbanquet de 1600 couverts les a réunis
dans une des principales galeries de
l’exposition qui va s’ouvrir. De très
beaux discours ont été prononcés par
le sénateur Rossi, maire de Turin et
le ministre Facta.
Le même jour la Chambre des députés votait par acclamation un message affectueux de sympathie, 'à la
ville de Turin. Ensuite le président
lisait un télégramme de félicitation du
Reichstag allemand, exprimant là cordiale participation de la Chambre allemande aux fêtes du jubilé du royau|hè
d’Italie. Le grand conseil du canton
du Tessin a aussi envoyé un messâgç
augurai et le député Cabrini rappeHé
le concours que cette noble région
apporté pour réaliser l’unité et l’indépendance de l’Italie. A la Chambré
autrichienne une motion analogue à
été repoussée par la majorité cléricale
sous prétexte que le Parlement n’a pas
le droit de s’occuper de politique étram
gère. La Chambre hongroise, par con,^
tre, a voté un message très chaud et
enthousiaste présenté par le président
Enfin la Chambre belge a voté aussi
un télégramme de félicitation, malgré
le vif tumulte provoqué par l’oppôSir
tion de la fraction cléricale.
Au moment où une crise ministérielle n’étàit ni attendue ni désirable
on a été vivement surpris d'apprehdre que le ministère Luzzatti était
démissionnaire. La chute du cabinet
n’a pas été provoquée par un vote
négatif de là Chambre. Au cotitraire,
dans la votation qui a précédé la oiiSe,
le ininistère a eu une majorité favorable de 195 voix. Mais les membres
radicaux du cabinet, MM. Sacçhi et
Credaro ayant déclaré ne plus pouvoir conserver leur portefeuille, à la
suite de l’opposition de tous les députés radicaux au point de vue ministériel dans la question de la réforme
électorale, M Luzzatti et les autres
ministres se sont déclarés solidaires
de leurs collègues.
La situation est passablement compliquée. II n’est pas probable que M.
Luzzatti accepte encore le mandat
de former un nouveau ministère. M.
Giolitti qui, paraît-il, se porte à merveille maintenant, est le successeur
tout indiqué. Tous les regards se tournent vers lui et peut-être à l’heure
où paraîtront ces lignes il aura déjà
reçu le mandat du roi, et constitué
son ministère. Il n’aura que l’embarras du choix, de quelque côté qu'il se
tourne il trouvera des collaborateurs
dévoués prêts à le suivre.
France. Les vignerons du département de TAube s’agitent, furieux contre le gouvernement et le Conseil
d’Etat qui, en délimitant la zone de
production du vin véritable de Champagne, a exclu leur pays de cette
région privilégiée. Or l’Aube appartient à la Champagne d’après la géographie et l’histoire, mais non paraît-il
quant à sa production viticole. Les
municipalités envoient leur démission.
Des meetings de plusieurs milliers de
cultivateurs se sont réunis dimanche
pour protester. On n’a pas commis de
violence, mais brûlé avec force réjouissances des mannequins représentant le président du conseil M. Monis.
Le gouvernement est fort embarrassé.
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