1
Soixante-sixième année - Anno Vili".
27 Juin 1930
N' 24
l
f
W,i
Des VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT;
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Pédaction, à M. le Pasteur Jilhs Taori - Torre Pellice
— pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud, N® 31
- Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le naméro: S 5 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
O
O
s
4
M
a
w
>
s;
s
w
O
POUR LA VIE INTÉRIEURE
[es iieui M
Celtd qui sait rendre grâces à Dieu en
toutes choses a beaucoup appris. Il semble,
au premier abord, que rien ne soit plus
facile, et cependant la prospérité étouffe
souvent la reconnaissance dans le cœur des'
chrétiens eux-mêmes. Et ce n’est que lorsque la vie s’assombrit qu’ils apprennent à
bénir Dieu des grâces qu’il veut bien leur
accorder, au milieu de toutes sortes de difficultés, d’épreuves et de deuils,
La foi et l’humilité, voilà les sources d’où
procède la vraie reconnaissance, car, si par
k foi nous ne discernons pas la main invisible, la main d’un Dieu Père, nos louam
ges n’auront pas d'ailes pour s’élever au
ciel ; et si nous considérons cha ue bénédiction comme due naturellement à notre
mérite, l’orgueil étouffera nos actions de
grâces. Au ccntraire si, confessant notre
indignité, nous faisons le compte des miséricordes de Dieu à notre égard, le sentier s’aplanira devant nous, nous reconnaîtrons que c’est une bonne chose de bénir l’Eternel.
La reconnaissance est le meilleur remède
à la mélancolie ; elle adoucit et illumine
le cœur, elle bannit la tristesse et le murmure”; et en toumânifc -’nos yeux vers le
foyer de toute lumière, dissipe les nuag'es
ou les fait retomber sur nous en rosée de
bénédictions.
Mais pour voir cette vertu divine dians
Sa plénitude, cherchons-la dans le chrétien
éprouvé. Assurément chacun reconnaîtra
que jamais actions de grâces ne l’ont ému
si profondément que sim les lèvres d'un
malade torturé par la souffrance, d’un affligé qui n’a d’autre consolation que son
Sauveur, d’uin chrétien âgé et isolé qui reçoit chaq,ue morceau de pain de la main
de son Dieu.
De même que les étoiles ne se montrent
au ciel que lorsque le soleil a disparu de
l’horizon, les espérances et les consolations
du monde à venir, invisible et étemel, ne
se révèlent à l'âme qué lorsque la vie présente a perdu pour elle son prestige et sa
beauté. Au lieu des louanges qu’excitaient
en nous les grâces temixireUes, nous faisons monter à Dieu un chant bien plus
saint et bien plus pur, à mesure que nous
saisissons mieux la grandeur du don inestimable qu’il nous a fait.
Les bénédictions les plus douces de notre
vie semblent peu de chose en comparaison
de ces grâces spirituelles qui donnent la
vie à notre âme; et si la perte d’amis
précieux, de nos richesses, de la santé et
du bonheur, est un moyen de resserrer
notre communion ayec Dieu et dé nous
amener à une plus grande sainteté de
cœur et de vie, le chrétien comprendra,
au milieu de ses larmes, le sens intime de
ces paroles de l’Apôtre : Rendez grâces
pour toutes choses.
Le diamant ne brille qu’après avoir
été taillé ; la semence ne porte son fruit
que si elle est mise en terre, et notre foi
ne peut paraître dans tout son éclat
qu’après avoir été émondée, purifiée, i>eutêtre ensevelie pour un temps dans de profondes ténèbres. C’est pourquoi, rendez
grâces pour la foi, même lorsque cela vous
paraît le plus difficile, car il Se peut que
justement en ce moment-Ià vous passiez
par une crise dont vous aurez lieu d’être
éternellement reconnaissants et qui vous
fera répéter du fond du cœur avec le Psalmiste : R m’est bon d’avoir été affligé.
Chrysostcme
et l’abandon du enlte en été.
Nous voici à la saison où, pow plus
d’une raison, trop de monde déserte la
maison de Dieu, causant ainsi, par leur
absence, des vides lamentables. Dans les
églises les auditoires s’amincissent dans la
saison d’été, et il n’est pas difficile d’en
comprendre les motifs.
Les églises des villes ? parce que les fidèles partent vers la montagne ou vers la
mer ; et ceux qui n’ont pas les moyens ou
le temps de quitter la ville poair les vacances partent pour la journée, dès le
■ matin, et vont dans les alentours respirer
un air moins lourd, moins poussiéreux,
plus frais.
Les églises de campagne ? Tel agriculteur est préoccupé de son foin ou de son blé
qu’il n’a pas pu rentrer le Samedi et, craignant le mauvais temps ou parce que le
lundi suivant un travail également urgent
l’attend, il se voit «obligé*» de travailler
au moins le matin ; peut-être — et ceci arrive souvent — veut-il disposer de l’aprèsmidi pour ses plaisirs.
D’autres, fatigués du rude travail de la
semaine, préfèrent rester à l'a maison pour
se reposer. Les jeunes, eux, sont attirés
par la montagne et partent, oubliant la
fatigue physique des jours passés et des
jours suivants, vers les hauteurs de nos
belles Alpœ.
Nous ne discutons pas, aujourd'hui, les
divers côtés que présente le problèmq, si
complexe, de l’abandon des saintes assemblées, le dimanche, par ceux qui en font
un jour de travail, comme tous les autres
de la semaine, ou un jour d’oisiveté, un
jour qui nous appartient et dont nous
avons le droit de disposer à notre gré. Je
parle, bien entendu, de ceux qui font profession de christianisme.
Je ne puis que constater un fait douloureux ; le dimanche n'est plus, ix)ur trop
de monde, un jour qui appartimt au Seigneur; ce n’est plus un jour mis à part
pour nous occuper d’une manière particulière des intérêts spirituels ; ce n’est
plus lun jour où l’on aime par dessus
tout la société de notre Dieu, avec qui
on désire ardemment vivre dans iin
colloque plus calme et plus long qu’il n’est
po^ible de faire les autres jours. Dès lors,
comme première conséquence, la fréquem
tation des cultes laisse énormément à
désirer.
Un père de l’Eglise, Jean Chrysostome,
a écrit une page, il y a plus de quinze
siècles, qui n’a rien perdu de son actualité.
L’illustre pasteur d’Antioche reproche à
ses fidèles d’abandonner les saintes assemblées à la Saison dés grandes chaleurs et
pour leur faire comprendre qu’ils ont le
devoir de île pas abandonner, même à
cette époque de l’année, les cultes, il leur
parle de deux autres devoirs que certains
accomplissent fidèlement, malgré le soleil
de canicule. Il peut être ,bon de les rappeler pour notre instruction et pour nous
mettre en présence, une fois de plus, de
nos responsabilités.
* *
Chrysostome place devant la pensée de
ses ouaillœ un tableau particulièrement
saisissant et éloquent ; les athlètes d’Olym' pie qui endurent les souffrances physiques
sous un soleil brûlant en vue du prix fiinal
du combat. Or, le chrétien est un athlète
qui combat en vue d’une récompense. Et
se refuserait-il d’affronter une fat'gue
queliconque, quand on pense qu’il s’agit
d’un prix que Dieu lui réserve dans le ciel,
immortel et d’une valeur que tout l’or
du monde ne pourrait égaler ?
L’image du pasteur d’Antioche est de
saison chez nous ; quand on voit la somme
d’énergie dépensée aujourd’hui, sans arrière-pensée et de bon cœur, par ceux qui
aiment la course, la lutte, ce genre de
sport à la mode qui réclame des amateurs
une endurance, uine fatigue peu communes, on est troublé quand on pense que
ces mêmes personnes aHègueront pour excuse de leur abstention des cultes h fatigue et la chaleur déprimante.
Et de quelle endurance ine font-ils pas
preuve nos braves travailleurs de la campagine ou des usines qui, jour après jour
durant des semaines, des mok de suite
s’effoncent de tirer du soi, des machines,
tout le rendement possible, mangeant leur
pain à la sueur de leur front, au sens litéral de l’expression ; mais combien cela
fait de la peine de les entendre dire, ces mêmes personnes, quand il s’agit des intérêts de Dieu, et de leur propres intérêts
spirituels : c’est trop fatiguant, ü fait trop
chaud, le temple est trop éloigné. S’imaginent-ils leur confusion quand le Seigneur
, leur reprochera leur infidélité, leur paresse
spirituelle, à poursuivre ce qui devrait
être la première de leurs préoccupations,
le plus important de leurs devoirs : la
cause de Dieu et les biens spirituels ?
Ecoutons Chrysostome : « Ne voyez-vous
pas ces athlètes d’Oiympie, debouts au milieu de la carrière, en plein midi, comme
dans une fournaise ? Tels que des statues
de bronze, ils reçoivent, sur leurs membres nus, les rayons enflammés du jour !
Ils luttent contre l'ardeur du soleil, la
poussière et la soif, afin d’attacher à leurs
fronts exposés à toutes les souffrances la
tresse d’un feuillage de lauriers.
« Pour vous, ce n’est pas une couronne
de lauriers, c’est la couronne de justice
qui vous est proposée en récompense de
votre fidèle attention !
« Nous né vous forçons pas de supporter,
tête nue, les effets des rayons torrides ;
mais nous vous donnons rendez-vous sous
les voûtes élevées où circule un air plus
libre et plus pur. Par la magnificence de
cet abri, par toutes les ingéniosités de notre zèle, nous tâchons de vous faciliter
l’assistance à nos discours ».
« Hi «
L’illustre pasteur d’Antioche fait passer
devant les yeux de ses fidèles un autre
tableau : l’enfant qui se rend à son école
malgré la chaleur du jour. Que penserait
le père du désir que lui exprimerait son
enfant de rester, à la maison plutôt que
d’aller à Técole parce qu’il fait chaud?
Le père, qui connaît la valeur du temps,
d’un jour, d’une heure, qui sait quelle
perte pour l’inteiect représente une
absence de la classe où la parole d!u maître augmente à chaque minute la connaisSanee de l’élève, le père, dis-je, ne serait
nullement disposé à accepter pour bonne
une semblable excuse. Plus encore qu’au
temps de Chrysostome, cette illustration
est frappante de nos jours. Sans doute,
nos pnfants ont des programmes scolaires
bien autrement chargés que ceux . que
pouvaient avoir les enfants, à Antioche,
quinze siècles passés.
Et plus d’une fois, nous, pères et me!
res, les avons-nous plaints dans notre fort
intime de lœ voir si pris par leurs études, de sentir la fatigue de leur cerveauencore tendre, de les savoir renfermés
durant de longues heures dans une salle
trop petite pour une si nombraulse classe.
Or, si on peut, quand on veut, accepter
un semblable état de chose pour le bien
intellectuel de nos petits, comment refusons-ffious d’aller passer une heure par semaine au temple, et qu’il s’agit de notre
bien-être spirituel !
« Ne soyons dit Saint-Chrysostome,
plus faibles que nos petits enfants qui
vont à Técole. Ils n’oiseraient pas retourner à la maison avant midL A peine détachés des pas de leur nourrice, n’ayant
pas atteint parfois leur cinquième année,
ils montrent une endurance singulière
dans la déhcatesse de leum corps si frêles.
Malgré la chaleur, malgré la sqif, ils travaillent. Jusqu’au milieu du jour ils peinent, assis sur les bancs de Técole. Imitons
au moins cette patience des tout-petits,
nous, hommes faits, nous, avancés dans la
vie. Car, si nous n’avons même pas la
force de caractère pour aller écouter les
exhortations à la Vertu, comment espérer
que nous pourrons combattre pour elle et
que nous iiourrons souffrir pour elle » ?
On voudrait sayoir si Texhortatkwi du
pasteur d’Antioche a eu l’effet désiré sur
les membres de Son troupeau transgresseurs d’un commandement précis de la
Parole de Dieu ; nous l’ignorons, mais nous
l’espérons. Et si nous l’avons rappelée,
c’est que nous espérons auæi que Técho
de cette puissante voix pourra remuer,
aujourd’hui encore, le cœur de ceux qui
ont pris Thabitude de délaisser les saintes
assemblées. j. t.
*** 5^ 6» * * * ** *»* 6 »
«
IS».
Nous avons lu, sous ce titre, un article fort intéressant et des plus bienveillants à notre égard dans le dernien numéro du EvattgeÜsches Vereins = u. Gemei<ndeblatt aus Oberosterreich (Bulletin
évangélique de la Haute Autriche).
L’Auteur commence par nous apprendre une nouvelle... point banale; écoutez
donc : « Sur la « OoiQine des hérétiques »,
à Pyrach, près de Steyr, les Libres-penseurs ont, dernièrement, tâché d’honorer
la mémoire des 100 Vaudois qui y furent
brûlés martyrs, en 1397, comme s’il s’agissait de leurs ancêtres et précurseurs ! Et,
de son côté, un journal catholique-romain
a saisi l’occasion pour stigmatiser les Vaudois comme une secte dangereuse qui impose ses erreurs par la violence ! ! L’une
chose est fausse comme l’autre... ».
Le journal expose ensuite longuement
l’histoire de Pierre Valdo, Torigiine de
TEfelise Vaudoise et son expa.qfion, en
skrrêtant naturellement surtout sur le
mouvement vaudois en Bohême. B décrit
en particulier les écoles où, « dans 12 différentes localités, enfants et adultes, hommes et femmes, étaient instruits dans lœ
Saintes Lettres, ce qpi fit que fes Vaudcds
furent, ici comme partout ailleurs, les
vrais pionniers du christianisme authentique... », n nomme encore les principales
persécutions souffertes par nos pères émigrés dans ces régions ; 1312, 1336, 1338,
1397 : et il termine : « Le souvenir de ce
bûcher colossal (des'100 martyrs, année
2
1397), est encore sur les lèvres et dans le
cœiur de notre peuple ; à Steyr même,
nous conservons un monument bien connu;
«l'école vaudoise», qui est une des plus
belles bâtisses de l'ancienne ville... Et qui
pourra établir combien de sang vaudois
coule dans les veines de nos familles évangéliques ? — Puisse l'esprit des anciens
iVaudods, qui n’est autre que l’esprit des
témoins du Christ, agir encore au milieu
de nous, d’autant plus puissamment que
les temps sont mauvais, et réveiller dans
le cœur des jeunes comme des vieillards
un amour croissant pour la Bible, un Sérieux plus réel dans la sanctification, un
nouveau zèle missionnaire».
. Tandis que nous ajoutons « amen » à
cette prière, pour ce qui nous concerne en
Italie, nous remercions vivement ÏEvangeMsches Blatt d’Autriche pour cette bienfaisante manifestation d’amour fraternel ; et
noiKi raæurcns que les meilleurs 'Souhaits
de bénédictions de l’Eglise Vaudodse —
souhaits de frères' — pour nos vaillants
«compagnons d’œuvre» de Styrie, s’élèvent vers Celui qui reste le Dieu des Enfants comme II le fut des Pères. Im.
La vraie beauté.
jeunesse !
H. B. W.
CONFËNŒ Dü \r DISTBICT.
« La grâce trompe et la beauté s’éva-.
nouit», dit l’Ecriture. Et eUe place audessus de ceS biens éphémères la crainte
de l’Etemel, c’est-à-dire la beauté morale.
C’est en vertu de ce principe séculaire,
qui fait partie de la Sagesse des natiOnS,
que bien des consciences n’ont pas craint
de s’insurger, un peu partout, contre les
concours de beauté, source de Scandale et
de démoralisation, signe des temps, indice
du déséquilibre actuel.
On a examiné, comparé, détaiUé, trié,
ensuite fêté, acclamé, véhiculé, exhibé et
paré, et encensé, et primé, des jeunes
filles, des reines de beauté physique. Et
puis après ? Pour beaucoup, les résultats
ont été déplorables.
Pendant ce temps, d’autres jeunes filles
paissaient dans la rue, fatiguées par le
travail, tenaillées de soucis ; elles allaient
à la maison reprendre une besogne plus
dure auprès d’une mère malade ou au
milieu de frères et de sœurs plus jeunes ;
elfe sont peut-être disgraciées de la nature, eEes n’ont pas la beauté sans mérite, fragile, guettée par le temps ; m'afe
ce sont elles qui ont la plus belle beauté,
celle qui n’attire pas les badauds et les
profanes, celle qui ne se couronne pas et
ne fait pas couler le champagne et les
discours ridicules, gluants comme le sirop.
Les vraies belles' jeunes filles sont celles qui possèdent, dans le secret intime de
leur âme pure, la beauté volontaire, acquise dans l’effort et la lutte, sublime parfois dans ses héroïsmes obscurs, et dont
la récompense ne peut être un bijou, un
chèque ou une exhibition au cinéma. La
récompense de la jeune fille beEe de la
vraie beauté se trouve dans Son cœur ;
eEe n’en veut point d’autre.
• Voüà les « prix de Beauté » que nous
demandons aux mères de famiEe et aux
- éducateurs de former aujourd’hui pour la
patrie et la société humaine ; et cela vaudra encore mieux que nos montagnes, nos
lacs et nos panoramas ; pour embellir un.
pays, rien ne vaut la beauté morale de sa
La Conférence s’est réunie à Vallecrosia,
les jours 17 et 18 de ce mois (juiin).
L’après-midi de mardi a ep heu la retraite pastorale, présidée par le*chef de
District, M. D. Bosio ; La première moitié,
consacrée à la partie édificative, et la seconde à des questions administratives et
consultives.
La Conférence proprement dite a été
inaugurée le même soir, à 8 h. 30, devant
un bon pubhc, par un sermon de M. Rinaldo Malan, sur ces mots de Jélsus : « Je
me sanctifie moi-même pour eux» (Ev.
Jean XVII, 19).
1“ Jésus se sanctifie pour ses disciples.
2“ L^ disciples doivent se sanctifier pour
leurs frères, pour leurs semblables.
Sont présents à la Conférence tous les
pasteurs des Eglises du District, à l’exception de M. Arias, cinq pasteurs émérites
résidents dans la circonscription et la presque totalité des délégués laïques ; en tout,
23 membres.
Le Soir encore, on procède, sous la présidence provisoire de M. Petrai, à l’élection diu. Bureau j sont nommés : MM. Einaldo Malan, président, chev. Atteo Del
Sere, vice-président, et Robert Jahier, secrétaire. Les travaux commencent le lendemain, à 8 h. 30, par le chant de deux
hymnes, lia lecture d’un chapitre de l’Ecriture et la prière.
— Dans son rapport, le Surintendant
donne une vue générale du travail accompli pendant l’année. Après une discussion
plutôt prolongée sur différents sujets, on
vote un ordre du jour proposé par
MM. Muston et ArnaJdo Comba sur « l’imiwrtance de la Presse pour notre œuvre
d’évangéhsation ».
— Viennent successivement les rapports
des Consistoires, en commençant par RioMarina jusqu’à Nice, sans soulever aucune
question d’importance. ^
— M. Albert Prochet expose de vive
voix un travail soigné (discours ? conférence ? comment l’appeler?) dont on conseEle la publication dans La Luce, aur
«L’effort laïque en France».
— On écoute avec plaisir la lecture d’un
télégramme de M. le Modérateur. Et la Ccîïférenice a l’honneur d’entendre un message
fraternel de M. Matœsi, piasteur réformé
de Menton, auquel répond le Président.
Et l’on passe à l’élection de la> nouvelle
Commifeion de District dains la personne
de MM. prof. Silvio Pons, vice-président,
et Virgilio Sommani, pasteur, secrétaire ;
et ensuite à la laborieuse nomination des
délégués au prochain Synode. Effectifs :
MM. Giacomo Scibinico, de l’Eglise de VaL
lecrosi'a ; Libero Banchetti et docteur Giovanni Corradiini. Suppléants ; MM. Jean
Pons, de Gênes ; docteur Eco Giorgi, de
Pise, ,et avocat Cesare Gay.
La prochaine Conférence se réunira,
D. V., à Pisa, et M. R. Jahier est chargé
du discours d’ouverture.
Viennent enfin les remercîmerits ; au
Bureau, pour la manière distinguée dont
il a dirigé les travaux ; à M.me et M. A.
Comba et à toute l’Eglise, pour leur acaueü si chaleureux et si apprécié.
A côté de la Conférence.
Les repas ont été aimablement servis,
les deux jours, dans une salle de l’Institut,
par les orphelines, sous la direction de personnes compétentes.
A la place des toasts finals, M. Albert
Prochet a renouvelé, et comme lui seul sait
le faire, les remercîments de tous à nos
amis de Vallecrosia et Bordighera pour
leur généreuse hospitalité.
Le soir, à 8 h., ce sont les élèves de l’Institut — Manco vestite — qui nous font
passer une heure très .agréable avec leurs
récitations, leurs chants et leurs jeux :
L'échelle musicale, La belle jardimère
(ronde). Le drapeau italien, (scènes de
prestidigitation), et Les Voyelles, ont été
P|irticulièrement goûtés.
Et notre collègue, qui ne peut pas se
■ taire et qui exprime si bien inOs sentiments,
dit encore, d’une manière brillante, toute
notre gratitude aux jeunes artistes, ainsi
qu’à leurs maîtresses qui se cachaient modestement, mais qu’on a su dénicher pour
les obliger à écouter inos applaudissements.
On s’y trouvait si bien, qu’on a quitté
mal volontiers la Riviera, et que quelquesuns d’entre nous ont voulu s’arrêter à San
Rémo et y visiter la ville, les locaux de
nos écoles ainsi que notre bdle éghse.
L'Istitato Femminile Valdese
a été fondé, si j’ai été bien informé, par
M.me Boyce — d’où son nom ; Boyce Memorial Hernie — en 1869, alors que Vallecrosia Nuova — « i Piani di VaEecrosta » —
n’était composée que de quelques maisons
et avant que les Salésiems vinssent s’y éta^ blir et y construire leur Asile et leur
grande église.
En quittant cette terre, M.me Boyce légua l’Institut à la Table qui en a, depuis,
confié la direction aux Pasteurs qiui s’y
sont succédés ou à M. BiEour, père, qui s’y
est établi avec sa famiEe. Il est maintenant dirigé par M. et M.me Amaldo Comba
qui y accueillent une quarantaine de jeunes filles, de 6 ans et au dessus.
’ L’Eglise Vaudoise a là un établissementde premier ordre, avec de vastes et beaux
locaux bien entretenus, et une jolie petite
église, dans le centre de la vüle, sur la
belle route nationale qui la rattache à Bordighera d’un côté et à Ventimiglia de
l’autre. Pu. G.
La vallée du Pragela.
Il n’est pas nécessaire de faire un long
voyage en Suisse ou dans la vallée d’Aoste
pour admirer les beaufe de la nature ; il
suffit d’explorer les alentours de Turin, et,
d’une manière spéciale, remonter le courant du Cluson jusqu'au Col de Sestrières.
En quittant Pignerol et la Pérouse, on
se trouve tout à coup engagé dans une
vallée pittoresque, charmante, qui vous réserve des surprises inattendues. On peut
bien dire qu’on va de surprise en Surprise,
et l’on s’étonne d’avoir ignoré pendant si
longtemps de pareilles richesses. Partout ce
sont, tantôt des pics, tantôt des vallons,
tantôt de hautes montagnes encore couvertes d’un manteau blanc.
La végétation est riche et abondante :
partout des fleurs qui vous font sentir leur
parfum, partout des abeilles butinant sans
se lasser, en préparant ce miel, délicieux
qui a obtenu une réputation bien méritée.
A mesure que Ton approche du Col de
Sestrières, on est frappé du développement
qui s’est effectué ces dernières années. Le
progrès est surtout sensible dans la construction d’une quantité de petites viEas
qui indiquent le bien-être des habitants,
bien-être dû à Témigration temporaire en
France des hommes. Partout on remarque
un calme bienfaisant, et Tan pense au tragique passé, qui rappefie la cruauté du fameux roi soleil, Louis XIV, qui obligea à
Texil, pour éviter la mort, des milliers de
ses su,jets.
Ce qui désormais va rendre la vallée du
Pragela célèbre, outre les beautés de la nature, c’est le grand monument philanthropique élevé à Pra Catinat par le ænateur
AgneEi. Ce monument, portant le nom de
Sanatorium, consacré aux tuberculeux, est
une œuvre philanthropique avant tout,
mais aussi une œuvre d’art. Tout y est
grandiose, rien ne manque ; tout ce que
le confort réclame, tout ce que l’hygiène
exige, tout a été prévu, tout a été exécuté.
Les 130 malheureux qixi s’y trouvent actuellement, presque tous des jeunes genS)
paraissant contents, avec l’espoir d’une
prompte guérison. Le personnel, sous la direction du jeune docteur Mathieu, accomplit sa tâche avec une ponctualité militaire.
EP octobre prochain on inaugurera le Sanatorium N. 2, réservé aux femmes, copie
exacte de son frère N. 1.
Parmi tous les monuments élevés ces derniers temps en Italie, le Sanatorium AgneEi
occupe une place d’honneur, démontrant ce
que peut l’argent bien employé, Tamour
pour la patrie et l’humanité.
Puissent ces lignes engager les Italiens
à admirer les œuvres de Dieu dans la nature et la générosité des hommes en secourant leurs frères. C. A. TrON.
Prends et lis.
Vers Tan 387 de notre ère, un homme
de 32 ans environ était assis tristement
dans le petit jardin de sa maison, aux
environs de Milan. C’était un noble, un
savant, un riche, mais uin homme dont la
vie était flétrie par la débauche. — Tout
jeune encore, ü s’était nourri .de lectures
impures et obscènes ; il avait" Safi ses regards et son imagination des turpitudes
qui s'étalaient au théâtre et aiEeurs. En
vain sa mère avait-elle cherché à l’arrêter sur cette pente ; ■ le mal était fait, et
le jeune garçon s’était lancé dans une vie
de désordres. Il avait quitté sa mère, et
ceEè-ci ne pouvait plus que pleurer efe
prier. — Continue à prier comme tu î’os
fait, lui dit un jour un ami ; ü est impo».
sihle que le fils de tant de larmes puisse
périr. — Ce jeune homme était celui qui
devait plus tard être appelé St-Augustin.
Quinze ans s’étaient passés, et mainteAaut l’homme fait sentait qu’il devait
rompre avec cette vie. Mais le moyen?
Où trouver la force ? Une première fois
il avait brisé avec une liaison coupable;
mais bientôt il était retombé et il avait
formé une relation nouvelle. Les passions
étaient là, et avec les passions, les habitudes, qui sont, de tous les liens, les plus
difficiles à rompre. Changer brusquement
une vie qu’on a menée depuis sa jeunesse,
cesser tout d’un coup de faire ce qu’on a
toujours fait, renoncer à des péchés qui
ont commencé par être des plaisirs et qui
sont devenus des besoins et des chaînes,
ü ne le pouvait ! Il a décrit lui-même, plus
tard, les luttes par lesqueEes E passait:
Des sottises, des vanités me retenaient,
elles me Sjsaient tout bas : Tu vas donc
nous quitter ? Encore un moment et nous
ne serons plus avec toi! Encore un moment et ceci et cela te seront à jamais
interdits ! Oh ! ces mots : ceci et cela J
Quelles misères, quelles hontes ils mettaient devant mes yeux! Je sentais que
ces voix n’osaient me parler en face : seulement elles murmuraient à mon oreille
et venaient me tirer par derrière. C’en
était assez pour me retenir, et je ne me
sentais plus capcéle de faire yn pas, quand
j’entendais les anciennes habitudes me redire : Pourras-tu viyre sans nous ?
En proie au remords, il était là couché
sous un arbre, troublé, luttant, pleurant,
et bientôt ü s’éleva une prière dans son
cœur : Seigneur, jusques à quand ?... Seigneur! pardonne mes iniquités passées...
Pourtant, il sentait que c’était à lui de
prendre une déedgion : Jusques à quand
remettraérje au lendemain ? se disait-E.
Pourquoi pas maintenant ? Pourqiioi mes
ordures et mes saletés ne finiraient-etles
pas en ce moment ? — Et tandis qu’ü
priait et gémissait, se reprochant sa lâcheté, E entendit tout d’un coup une voix
d’enfant, qui, de la maison voisine, répétait en chantant cette sorte de refrain :
Prends et lis ! Prends et lis !
Ces mots lui parurent une réponse du
ciel. Il aEa prendre une Bible qui était à
quelque distance et, l’ouvrant, il tomba sur
ces paroles (Rom- XIII, 13, 14) :
Ne vivez pas dans les débauches et
l’ivrognerie, dans les plaisirs et les impur
retés, dans les querelles et dans l’envie,
mais revêtez-vous du, Seigneur JésusChrist et ne cherchez pas à satisfaire votre chair, selon les plaisirs de votre
sensualité.
« Au même moment, dit-il, il se répandit dans mon âme comme une lumière qui
me donna le repos ; tous mes doutes se
dissipèrent à la fois ». — Les prières de
sa mère avaient été entendues. Sa prière
aussi : Seigneur, jusques à quand ?... Seigneur, pardonne mes iniquités passées,
cette prière était exaucée ; la délivrance
était là ; la victoire obtenue. ■— En même
temps que Dieu lui montrait le chemin à
suivre, il venait de lui donner la force qui
lui manquait. Et la paix était entrée dans
son cœur. Il était sauvé.
ài.
L’AYYOcato STEFANO PEYROT
con studio
In Torino - ?la Sagllano Mlcca 1, Angolo CorsoOprto
(Telar. 49878)
In Pinerolo - Via Silvio Pellico, 4 (Telef. 99)
RICEVE
In Torre Penice ogni Venerdì, ore antimeridiane
in Perosa Argentina ogni Martedì, ore pomerid.
FOYER ■ CASA FAMIGLIA
PINEROLO
Viale Conte di Torino, N® 2 (entrata Via Cittadella, N® 6) J
Pensisne per Spore - Impiegate ■ Studentesse 1
<>ì
POSIZIONE INCANTEVOLE
— PREZZI MITI -—— 1
3
JS
Nous avons parlé ici même de la campagne entreprise par l’athéisme contre la
religion, surtout en Allemagne et aux
Etats-Unis. Voici quelques autres détails
-de la Société des Sans-Dieu, reconnue par
la Cour Suprême de la république étoilée :
Une école .normale d’athéisme a été établie.
On organisé des succursales dans' l’Amérique latine. Un stand a déjà été retenu pour
l’exposition universelle de ChicJ^o, en 1933.
Les athées du monde entier i>ourro.nt y exposer publiquement les réaultats dé leur
action. On cherche à donner au peuple un
équivalent des fêtes religieuse, pour Noël;
la fête de l’équinoxe ; pour la confirmation:
une fête de la consécration de la jeunesse.
On a aussi des fête spéciale pour le
mariâige.
Hi ^ *
La Bibliothèque, nationale de France
■compte 4.500.000 volumes. La Bibliothèque
de Léningrad, 4.000.000. La Bibliothèque
•du Congrès de Washington, 3.500.000. La
Bibliothèque de Lénine, à Moscou, 3.5O0.OCO.
La Bibliothèque du British Museum, à Londre, 3.150.000. La Bibliothèque de NewYork, 2.960.000. La Bibliothèque de l’Etat
prussien, à Berlin, 2.200.000. La Bibliothèque dé la Sorbonne, à Paris, 1.600.000. Qua' torze autre bibliothèques possèdent chacune plus d’un million de volumes.
W « :ü
Mgr Irénêe, archevêque de Novisard,
s’et rendu à Londres, où il représentera
le patriarche de l’Eglise serbe orthodoxe
.au Congrès de l’Eglise anglicane.
sp * ï:
Le 7 juin dernier, à la Salle de la Réformation, à Genève, le grand public genevois
avait été convoqué pour y écouter quelques
-orateurs qui devaient parler sur le sujet :
La Société des Nations mise à l’épreuve.
Du compte-rendu de la Conférence, nous
relevons' qu’un orateur, stigmatisant cœ
romanciers qui font la caricature de la Société des Nations dans des' romans ineiv
tes, a montré que le vrai roman, le roman
réel, était celui qu’écrivait la Société des
Nations depuis dix ans, au cours desquels
l)ien dés conflite ont été arrangée et plus
d’une guerre évitée (rappelons-nous l’affaire entre la Grèce et la Bulgarie, où une
intervention ,de la Société des Nations fit
poser les' armes), que cinq à dix causes
sont déposées chaque année devant le Tribuinal de La Haye, sans -parler de tout le
travail poursuivi pour les grandes causes
d’hygiène ou de morale sociale.
« *
Environ 1.000 réfugiés russes vont être
dirigép vers le Brésil. Ils is’établironit dans
la province de Santa Catalina, où existe
déjà une forte colonie protestante allemande. La Société évangélique allemande
de l’Amérique du Sud s’occupera die leurs
besoins religieux.
« * »
Les populations coptes des colonies italiennes de l’Erythrée, qui jusqu’ici dépendaient des autorités religieuses' d’Ethiopie,
dépendront maintenant du patriarche copte
d’Alexandrie, qui nommera lui-même les
évêques de la zone italienne.
^ *
Les méthodistes des diverses branches
travaillant d'ans l’Afrique du Sud ont tenu
une importante Conférence, dans laquelle
le Surintendant des églises du Transvaal a
déclaré que les travaux commencés, il y a
20 ans, en vue de l’Union des Eglises Méthodistes Sud-Africaines, ont abouti. 'Tout
fait prévoir que dès le 1'”' janvier prochain
toutes les Sociétés diu méthodisme, dans
l'Afrique méridionale, ne formeront qu'une
seule église.
* * *
Il s’est formé, au Canada, une puissante
organisation qui s’appelle «Les Gédéon».
Elle s’est donnée la tâche de placer un
exemplaire de la Bible dans tous les hôtels
du pays, et si possible dans chaque chambre. Ces Bibles ont déjà été en bénédiction
à beaucoup de voyageurs. Un certain dimanche soir, l’Association des Cédéon fit
placer 400 volumes de la Sàiinte Ecriture
dans le plus vaste hôtel de Ottawa.
Au Synode de l’Eglise protestante du
Wurtemberg, le pasteur M. le doct. Schnell
signale les trois dangers les plus grands
qiui menacent aujourd’hui l’existence, de
l’église : l’effondrement de la foi et de la
vie chrétienne dans toutes les couches de
la population, la propagande antireligieuse
et l’extension toujours plus grande d’une
conception matérialiste de la vie, enfin
réümxnation de plus en plus sensible de
réghse dé la vie publique.
* * «
Le ministère féminin, réclamé ou recommandé par maints « ordres dIu jour » de i,
Synodes ou de Congrès afin de « vivifier
le miinistère pastoral traditionnel et le
I
remplir d’un nouvel esprit », est combattu
ailleurs. Voici, par exemple, une réflexion
du journal religieux allemand ; « U se peut
que les femmes, pénétrant dans les professions réservées jusqu’ici aux hommes,
puissent remplir ces professions d’un esprit nouveau, mais il n’est pas encore
prouvé que cet esprit soit meilleur que
l’autre. Nous avons assez de féministes
masculins. Notre époque réclame dœ caractères virils, ne craignant ptas les rudes
combats »,
* * He
Un bel exemple d’anwur fraternel donnent les protestants de la Pologne. Ils sont
m général pauvres, mais n’oublient pas
ceux qui sont plus païuvres qu’eux : c’est
ainsi qu’ils organisent des collectes en faveur des persécutés en Russie. Les paroisses allemandes annexées souffrent du
manque de pasteurs. Les autorités ne permettent pas l’entrée de pasteurs venant
de l’Allemagne, d’autre part, les vocations
sont rares ; aussi les pasteurs âg&, donnent-ils nne preuve de dévouement en restant en place jusqu’au bout
* * «
L’assemblée annuelle du Conseil œcuménique pour lé christianisme pratique
aura lieu, cette année, à Chexbres et à
Vevey, du 30 août au 5 septembre 1930.
' Le culte d’ouverture aura lieu le 31 août
et une conférence publiqjue danis laquelle
plusieurs orateurs traiteront de «l’attitude du monde intellectuel -vis-à-vis de
Stockholm ». Le Conseil œcuménique de
Stockliolm comprend environ 80 membres
qui représentent, pour aimsâ dire, toute la
chrétienté non romaine du monde entier.
S: * *
La magnifique cathédrale de Kharkow,
bâtie à la fin du XVIP siècle par des architectes italiens, a été fermée, il y a quelque mois, par ordre des autorités soviétiques. Dans la nuit du 20 mai, on a fait
Sauter l’immense bâtiment. La première
explosion n’a fait tomber que la coupole
de l’église. Les nouvelles mineS achevèrent
la destruction.
* » *
« Celui qui blessera publiquement de
manière infamante des Sociétés religieuses
relevant du droit public, sera punis de
deux années de prison ou dkine amende
appropriée». Cet article a été voté par
la Commission du Parlement allemand
chargée d’élaborer une loi pour la paix
religieuse. Mais, comme l’observe l’Aiüemaffne évangélique, cet article ne tient
pas compte de l’offense faite â la. religion
eUe-même, c’est-à-'dire du blasphème. De
plus, la portée de l’article est encore atténuée par le fait que, pour être appliquée,
il faut le consentement de la Société religieuse visée.
* * *
On sait que les accords de Latran donnent au mariage religieux la même valeur
qu’au mariage civil. L’institut italien des
statistiques publie, à ce sujet, le relevé
des mariages célébrés au cours du premier
trimestre 1930. Sur 79.509 mariages célébrés, 76.821 l’ont été devant les ministres
du culte catholique, et 2.665 devant les
officiers de l’état civil. D’autre part, 21
mariages ont été célébrés devant des rabbins, et 2 devant dœ pasteurs protestante.
Sur les 2.655 mariages célébrés devant
l’état civil, 148 l’ont été pour des' époux
non-catholiques.
Il faut remarquer que la liste des Pasteurs protestants ne fut approuvée par le
Gouvernement q?ie vers la fin du premier
trimestre et dans le courant des mois
d'avril, mai et juin.
Í5
Dans Impressions d’im PNerin, Pierre
Bosc écrit ; La tradition raconte que, du
IV® .au VIP siècle, le roc sacré sur lequel
s’éleva la croix du Sauveur demeura visible» entouré d’une simple barrière d’argent
et orné d’une grande croix. Hélas ! depuis
longtemps les pèlerins n’ont plus cette
émouvante vision.
Le Golgotha est aujourd’hui écrasé par
l’artificieflo majesté d’un sanctuaire où,
sur des 'autels parallèles et souvent rivaux,
des prêtres grecs et latins célèbrent cha-~
que jour la messe. Ce sont les grecs qui
ont la part la plus enviée, car leur autel
s’élève à l’endroit même où, dit-on, Jésus
fut crucifié et expira. On nous montre,
d’ailleurs, protégée par un portillon en fer,
l’eXcavation où fut enfoncée la croix du
Sauveur et aussi, à droite et à gauche, deux
disques noirs qui marquent le lieu où furent suppliciés les deux brigands. Nous
nous trouvons mal à l'aise. Il y a dans ce
lieu sacré trop de clinquant, trop de tumulte et trop de matérialisme religieux ;
de i)lus, la légende invraisemblable y est
trop frécfuemm.ent mêlée à rhistoire (comment peut-on, par exemple, nous montrer
avec sérieux, à quelques pas du Calvaire,
le tombieâ,u d’Adam, le premier homme !...),
et le Scandale des rivalités ecclésiastiques
y est trop criant».
«: ï! *
Une existence bien remplie est celle de
M. Charles Gide, éminent économiste protestant, qui vient d’achever son professorat au Collège de France. Celui-ci a duré
56 ans, d’abord dans hi Faculté de droit,
puis au Collège de France. «Cela représente, disait M. Gide en prenant congé de
ses auditeairs, un nombre de leçons que je
ne veux pas compter, mais qui est de beaucoup supérieur aux Mille et une nuits ».
Par ses conférences et par Ses écrits, qui
ont atteint plusieurs centaines de milliers
de lecteurs de toutes langues, M. Gide a
défendu les grandes causes sociales et humanitaires auxquelles il a voué sa vie.
' s: i!
L’Eglise Evangélique Libre du Canton
de Vaud (Suisse) vient de tenir les assises de son Synode annuel à Sainte-Croix.
L’Eglise Libre ne subsiste matériellement
que par cotisations volontaires de ses
membres ; depuis cinq ans environ, l’institution de l’offrande volontaire hebdomadaire, malgré les résistances tenaces, ont
fini par triompher ; et l’on arrive annuellement à couvrir un budget de 350.000
francs suisses par les contributions de
5.000 membres que comprennent les 47
Eglises Libres du Canton de Vaud. En outre, la plupart des membres contribuent
largement pour les Missions suisSes dans
l’Afrique du Sud.
Le Synode a voté l’admission sans' réserves, aaix fonctions pastorales intégrales,
des demoiselles ayant un diplôme d’études
théologiquœ complètes d’nne des Facultés de théologie. Cette question, longuement étuidiée par la Commission synodale,
fut l’objet d’un long débat ; ce débat était
pratiquement éclairé par un fait acquis
depuis plusieurs annéès, savoir le ministère pastoral que fournit à Ollon, près
d’Aigle, avec un entier succès, M.lle Von
Anw, .bachelière en théologie.
* :S
L’Eglise Nationale de Neuchâtel écrit :
« Les étudiants en théologie s’annoncent
nombreux à la Faoulté de théologie universitaire. Plusieurs jeunes gens se préparent au baccalauréat en vue d’entrer
dans, la carrière pastorale ».
oooooooooooooooooooooo
Dne fête I Veizuolo.
Samedi dernier cette petite ville était
en fête, partout flottait le drapeau national. Il s’agissait de rappeler la fondation
de la grande fabrique de papier, due à l’activité du grand-officier l’ing. Burgo. Dans
ce but, un Comité spécial avait lancé dœ
invitations, invitant les amis et les admirateur de cette œuvre colossale, qui possède aujourd’hui la valeur de trois cents'
millions.
La cérémonie ne pouvait mieux réussir:
à 11 h. 1/2, on procéda à la bénédiction de
plusieurs bannières, et l'on découvrit deux
plaques de marbre rappelant l’activité de
l’ing. Burgo et la date du vingt-cinquième
anniversaire de la fondation de la fabrique.
Un chœur très bien exécuté Se fit entendre, après quoi eut lieu un banquet de 800
couverts, offert par le héros de la fête, auquel assistèrent les autorités civiles, plusieurs généraux et sénateurs.
Dans l’après-midi, l’ing. Burgo reçut
chez lui d’une manière intime, en offrant
des rafraîchissements.
Au héros dù progrès, de l’industrie, à
l’ing. Burgo, notre coreligionnaire, nous
envoyons nos plus sincères félicitations.
Le souvenir offert à l’ing. Burgo, une
artistique coupe en argent, est une bien
légère récompense en présence d’un tel
succès, mais au moins il témoigne de la
reconnaissance. C. A. Teox.
CHRONIQUE VAUDOISE
POUR LES SINISTRÉS DE FRALI.
Urban Mosé, Tramonti di Sopra, L. 10 John Garrou, Vald^e, 94,25 - Giulio Revel,
Luserna S. Giovanni, 25 - Alb. Ribet, Brindisi, 20 - Eglise de Bari, 25.
fÜ « «
Pour le lit à la mémoire de M. B.
LEGER, à l'Hôpital du Pomarct.
Listes précédentes L. 17.874,41
M. Pierre Pons, ancien, Bessé,
Perrier » 10,—
Total L. 17.884,41
» $ 4:
Fleurs en mémoire de M.me Thérèse
Jahier :
M me et M.lle Lantaret, pour les Collèges, L. 50.
H: * S:
Asüe des Vieillards « Umberto-Margherita». M.me veuve L. Monnet, en souvenir de son mari, le rév. Pierre Monnet,
originaire d’Angrogne, rappelé de ce monde
le 1®*' février 1929, à Valdese (U. S. A*).
L. 1.000.
* S! H!
fiume. Nous lisons dans le quotidien
de Fiume, La Vedetta d’Italia, les lignes
suivantes : « Dimanche, 15 courant, dans
la chapelle évangélique, a été célébrée la
fête de la Mère à l’occasion de la clôture
dés cours d’instruction religieuse. La fête,
qui s’inspire de l’idéal de la famille ét de
l’éducation chrétienne, a très bien réussi.
Une fleur a été offerte à toutes les mères
présentes par les enfants»,
FLORENCE. Nos deux églises suivent
leur marche régulièrement, au milieu des
difficultfe bien connues, mais non sans quelque bon résultat. Dimanche dernier, elles
ont nommé leurs délégué à la Conférence
de District, et, pour le Synode : M. Tito
Del Taglia, pour Via Manzoni ; M. le doct.
Emile Gay, pour Via dei Serragli.
— Le culte de Pentecôte a été particulièrement «)lennel, suivi de la célébration
de la Sainte-Cène, et, en Via dd Serragli,
par radmission de 2 jeunes catéchumènes.
— La jeunesse a eu une Seconde promenade sur les collines, au pied du Monte
Morello. Culte de l’Ascension en plein air,
par M. Meynier, tandis que M. Sommani'
a réunis autres membres d’église en
Via dei Serragli.
— Les Sociétés A. C. D. C. et G. G. V.
ont, jiKqu’ici, continué leur activité d’une
manière inliassable, par des séances pour
les membres, par des études bibliques, des
conférences, concerts, représentations, etc.
Je n’en mentioninerad que quelquesrunes :
Une conférence de M.me Cesare Gay sur
la vie et l’œuvre du bon juge, Raffaele
Majetti — Une de M.lle Bona Revel sur
les chansons populaires de l'Italie septentrionale, jusqu’aux Vallées — Une par M.lle
doct. M. Meynier Sur 7 Valdesi durante ü
regno di Carlo Emaniude I — Une par le
prof. S. Pons sur Emantuële Füiberto e i
VaMesà; et une par M. le doct. G, Corradini sur le Synode de Chanforan.
Un concert très apprécié par le «violinista Luigi Falzoni », notre coreligionnaire
et membre de la « Stabile Orchestrale Fiorentina», avec de la musique de Bach,
Schubert, Sarasate, Chopin, Porpora et
Wieniawski
One représentation par la « Filodrammatica» de l’A. C. D. G., au bénéfice de
r« Asilo Italia » des Vieillarcte ; la comédie
d'Augusto Novelli : Le... sue prigiom.
— Du 23 au 26 m'ai, l’InStitut Gould a
fait, dans l’Aula Magna du Palais Salviati,
une exposition de petite travaux accomplis
pendant l’année, à bâtons rompus, par 1^
élèves eux-mêmes. Objets simples, bien
réussis, et, souvent, originaux.
—■ Le 25 mai, après le culte habituel
tenu pour les vieillards, quelques demoiselles de l’Union de Jeunes Filles, conduites
par M.Hes J. Fontanieu et E. Gardiol, ont
porté un peu. de gaîté à 1’« Asüo Italia »
par des jeux, des récitations et des chants.
La jolie fête s’est déroulée sous les arbres
de la belle villa et terminée par la distribution d’une .bonne tasse de chocolat, et
même davantage ! et des brioches à volonté.
phg.
LA TOUR. L'école de français vient de
se fermer pour se rouvrir au prochain automne. Le travail qui a été fait au cours
de ces mois d’école a été remarquable.
Nous avons eu une bonne fréqpueintatioin ;
il y a, bien entendu, des exceptions déplorables. Et il est fort regrettable que quelques parents ne comprennent pas de quel
avantage jouissent nos enfants en pouvant apprendre, dès leur jeune âge, une
deuxième langue. Nous avons assisté aux
examens de fin d’année et nous avons pu
dire à M.lle Louise Pons les vifs remerciements des parents et du Consistoire pour
le travail consciencieux, persévérant et
dévoué qu’elle a accompli en faveur de
ses nombreux élèves.
4
— A la saiite de l’appel lancé par le
moyen de la presse locale, la Colonie Alpine de Pian Prà a reçu les dons suivants :
M. le comm. Bruschettini et M.me, L. 300
- MM. Mazzonis, 200 - Prof. Achille Malan, 20 -„Doct. Guido Malan, 50 - Carolina
Bachi, 50 - Comm. G. B. Geymonat, 10 M. Gherardi, 200 - Emile Pasquet, 25 Ing. Giorcelli, 25 - M. F. Margaria, 20 M.me Fontana-Roux-Buffoli, 500 - Doct. T.
Malan, 20 - M.lles Odarda, 25 - M.me Peyrot-Zürcher, 25 - M. Eli Jahier, 10 - Ing.
Roland, 50 - M.me GallianrBauer, 150 M. VidoSsich, 100 - Ing. Gütermann, 150 Henri Peyrot, 50 - M.me Servettaz, 50 Cap. Musari, 100 - M. Gay, 5 - Pauline
Oudry, à la mémoire de Ses parents, 50 J. Romano, pasteur émérite, 10. — Les dépenses prévues étant de 7.000 lires, il reste
à recevoir 4,755 lires, LeSi Amis de cette
oeuvre bienfaisante, qui reçoit les enfants
les plus pauvres et les plus faibles de nos
Vallées, sont priés d’envoyer leurs dons au
Comité de la Croix-Rouge. La Colonie commencera son premier tour le 4 juillet, avec
20 fillettes. Le tour des garçons suivra
vers le 10 août. Le même Comité a pu,
cette année, envoyer aussi 20 enfants à la
mer, par le moyen d’institutions analogues.
■— Soirée musicale. Samedi, 28 courant,
à 20 h. 30, dans l’Aula Magna du Collège,
aura lieu une audition des élèves de piano
de MJe Violette Vinay. Le produit de la
soirée, frais déduits. Sera dévolu à la Colonie Alpine de Pian Prà.^ Billet d’entrée, L. 2.
MILAN, Un fruit de l’EVangüe : un
jeune homme, catholique de naii^ance, a
entendu la prédication de l’Evangile. Un
travail intérieur s’est fait en lui, ü demande d’être adtnis à fréquenter la classe
d’instruction religieuse. Ayant dû, à cause
de son travail, 'Se transférer dans une autre
ville, il se vit obligé d’interrompre les
cours du catéchisme, mais la vie intérieure
se développe quand même, grâce à son
travail spirituel personnel et à l’aide de
d’autres frères. Il écrit à son pasteur Sa
joie d’avoir été admis dans les rangs de
l’Eglise : « En réponse à mon vif désir, j’ai
été admis à faire partie de cette petite
communauté. Je suis vraiment très heureux de pouvoir honorer notre Père céleste
et je le prie constamment de me maintenir fidèle dans la voie nouvelle dans laquelle, par sa grâce, je suis entré».
PRAMOL. Mercredi, 11 courant, a eu
lieu l’ensevelissement de notre sœur, M.me
Henriette Reymiid, âgée de 68 ans.
Souffrante depuis plusieurs mois, elle a
supporté avec une grande soumission son
épreuve.
C’est au Pont Saint-Martin, où elle était
descendue chez ses enfants, que le pasteur M. L. Marauda a présidé la première
partie du service funèbre.
Dans le temple de Saint-Germain, les
pasteurs MM. Tron et Genre s’adressèrent
encore à une foule de parents et amis.
A M. Henri Reynaud, à ses enfants, aux
nombreux parents, nous renouvelons ici
notre vive sympathie chrétienne.
— Dimanche, 15 courant, un long cor
tège accompagnait au champ du repos les
dépouilles mortelles de M. David Combe,
des Toumims. Infirme depuis quelque
temps, Dieu vient de lui accorder la déh'vrance. Avec lui disparaît de Pramol
le nom des Combe. Aux parents, nos
condoléances. Bep.
SAlNT-JEAR. Le 14 courant, eut lieu
la bénédiction du mariage de M. Parîse
Louis avec M-He Mourglia Erminia.
Samedi dernier, 21 courant, notre temple, orné de fleurs blanches, accueillait un
nombreux public qui venait ,assister à la
bénédiction du mariage de M.lle Eriûlia
Gay avec M. Max Peyrot. Nos paroissiens ont voulu témoigner leur syftipathie
aux deux époux et manifester ainsi leur
reconnaissance et leurs remerciements à
l’épouse qui, dévouée et aimable, a rendu
bien des services à son église.
Nous renouvelons nos bons vœux aux
époux.
— Dons pour VAsile des Vieillards. En
souvenir du chev. Davide PeUegrini : M.me
Pauline Balmas-Turin, L. 100 - Cléanthe
Oocito-Turin, 50 - Familles Goas-Operti,
300 — M. Henri Peyrot, à l’occalsion du
mariage de wn fils Max, 100 - M. et M.me
Louis Jourdan, Colonia Valdenàe, 100 Eglise de Turin, 200 - Eglise de SaintJean, 201,50. g.
TRIESTE, Le rapport annuel relève
que l’appel adressé, l’antomtne dernier, aux
membres d’église pour une fréquentation
des cultes plus assidue, n’a pas été vain.
Mais beaucoup, hélas ! oublient trop souvent que le dimanche est lie jour du
Seigneur.
Les conférences sur des sujets spéciaux sont un moyen effiicace pour évangéliser le grand public qui peut lire chaque fois l’annonce qui paraît régulièrement dans le journal de lia viUe, le Piccolo,
qui donne occasionnellement un compterendu des conférences, par exemple celle
du 17 février.
L’école dû dimanche a compté 56 élèves, l'école évangélique 14 ; les catéchumènes ont été 16. La libéralité chrétienne n’a
pas diminué. Tout considéré, l’année a été
bonne, affirme le rapport.
— Le Bulletin paroissial de l’Eglise de
Trieste rapporte le fait suivant, que nous
transcrivons : « Depuis quelque temps,
deux jeunes chapelains catholiques-romains
ne laissaient pas en paix un de nœ malades gisant dans l’hôpital civil, déclarant
ouvertement leur intention de le ramener
au bercaü abandonné. Puisque des cas semblables s’étaient déjà vérifiés, le Pasteur
tint à avertir le directeur. Celuii-ci, avec
une promptituidé digne de louange, a donné
des dispositions pour que de telles deSmonlstrations d’intolérance médiioévaie n’aient
plus à Se renouveler.
TURIN, Le rapport de l’Eglise de Turin, que nous venons de recevoir, relève
qu’il y a un progrès dans la fréquentation
des cultes bien que, hélas ! trop de membres ne se fassent voir au temple que rarement. Les efforts qui ont été faits pour
reconstituer la Chorale n’ont pas réussis.
Plusieurs signes témoignent d’une réelie
vie spirituelle ; mais la communion avec
Jésus devrait avoir pour comséquence une
plus vivante communion de tous les frères
entre eux, de sorte que la communauté
forme une vraie famille.
Les deux écoles du dimanche sont généralement bien fréquentées, mais il y a des
parents qui se soucient fort peu d’y envoyer
leurs enfants. Les catéchumènes ont été
80, desquels 38 ont été adinis à la SainteCène. Les Unions Chrétiennes accomplissent urne œuvre pour laquelle l’égliSe leur
est redevable de toute sa reconinaissance.
Parmi les nombreuses œuvres qui travaillent au sein de la paroisse, le rapport
en mentionne spécialement trois : les ArtigiaineUi, qui comptent actuellement 20
garçons ; l’Hôpital, « la création plus bele
et plus bienfaisante de l’Eglise de Turin » ;
l’Dpera halneare G. P. Meide, la précieuse
institution dont bénéficient de nombreux
enfants dés autres paroisses des VaHéetî.
La collecte annuelle a donné un résultat
supérieur à celui de l’an dernier.
VALDESE. Continuons à glaner dans le
journal de Morganton, N. C^, des nouvelles
sur notre Colonie Vaudoise.
Aucune autre industrie n’a eu un développement pareil à celui de la « Waldensian Bakery Company», de VaMese.
La Boulangerie a été fondée il y a environ quinze ans, par MM. Guigou et Rostan, dans un étroit sous-sol, et servait ses
clients par le moyen d’une seule charrette
tirée par un simple mulet.
Présentement, elle est considérée comme
la plus grande et la mieux outillée dans
son genre, dans la Burke County et environs. Elle a sa maison mère à Valdese et
trois succursales : à Morganton, à Lenoir
(Caldwel City) et à Hickory (Oatawba).
La Société emploie plus de 55 peisonnes,
hommes et femmes, et envoie sa marchandise à destination avec 15 auto-charrettes.
Elle débite chaque semaine plus de 50.000
miches de pain et outre 1.000 livres de
gâteaux. Tout le pain et la grosse pâtisserie sont cuits à Valdese et envoyés ensuite aux trois succursales.
Des trois propriétaires actuels, M. Jean
P. Rostan dirige lia maison centrale, à Valdese, M. E. B. Searcy la succursale de Hickory, et M. Silvio Martinat celle de Lenoir.
Dans une entrevue avec M. Rostan, le
correspond,ant n’a que des paroles de
louai^e à l’adresse de rAdministration,
sur la propreté, la bonté et la saluln'ité de
chaque produit ; et invite le public à visiter le nouvel édifice, terminé en mai dernier, quelconque jour de la semaine, le dimanche excepté. phg.
AAAAAAAAAAZs AAAAAAA
La Semaine Politique.
ITALIE. L’amiral Millo a été commémoré au Sénat par le président M. Federzoni, quii a rappelé la belle figure de
l’homme qui s’est en tout temps démontré
« serviteur fidèle et zélé de sa nation, fier
marin, le héros des Dardanelles, le gardien
intrépide de la victoire italienne dans
l’Adriatique »,
— M. Antonio Salandra commémore l’anniversaire de la bataille du Piave, « la bataille plus glorieuse et décisive non seulement durant la guerre italienne, mais dans
toute la guerre mondiale ».
— Le Sénat discute le projet de loi du
traité d’amitié, de conciliation et de réglement judiciaire italo-autrichien, signé à
Rome le 6 février 1930.
ALLEMAGNE. Le gouvernement a l’intention de créer, le long de la frontière
germano-polonaise, des colonies agricoles
destinées à recevoir de 8.000 à 9.000 soldats de la Reich-Wehr, licenciés chaque
année.
BOLIVIE- Un mouvement révolutionnaire aurait éclaté en Bolivie, ayant à sa
tête le docteur Hinijosa, bolivien, qui serait venu de l’Argentine avec une bande
de Boliviens et d’ArgeintinS. Le mouvement
aurait un caractère socialiste.
EMPIRE BRITANNIQUE. Le comte Befiilem, premier ministre de Hongrie, est
en visite à Londres. Après avoir remercié
le gouvernement britannique de la bienveillance qu’il a témoignée depuis la guerre
à l’égard de la Hongrie, il a jûaidé la cause
de la reconstruction économique de son
pays.
ESPAGNE, Les réunions publiques et
1^ conférences sont susiiendues jusqu’à
une date indéterminée.
KTATS-UNIS. Le président Hoover a signé le projet de loi majorant d’environ
40 0/0 ad valorem les' andens droits de
douane. La loi est tout de suite entrée en
vigueur.
— La Trésorerie américaine annonce
qu’elle a reçu, le 15 juin, de divers gouvernements étrangers, au titre de règlement de leurs dettes de guerre, une somme
totale de 117.141.598 dollars.
FINLANDE. Le mouvement contre la
propagande communiste a eu pour premier
résultat l’élaboration, par le gouvernement, d’un projet de loi qui sera soumis
au Parlement réuni extraordinairement le
1“=^ juillet. La publication des journaux
bolchevistes a été interdite dans tout le
pays.
PALESTINE. Pour protester contre le
gouvernement dont les Arabes se disent les victimes, il y a eu une manifestation que la police a réussi a disperser.
PERSE. Les relations commerciales entre la Perse et la Russie sont très tendues.
On signale qu’une-incursion bolcheviste se
serait produite récemment à la frontière.
POLOGNE, Un nouvel incident vient de
troubler plus encore les relations de la Pologne avec l’Allemagne. Un douanier polo
nais a été tué par un gendarme allemand,
à la frontière. Une enquête est ouverte
pour en préciser les circonstances.
Institions Hispitalines Vauisei.
Reçu pour l’Orphelinat, de la part des.
Eglises, à l’occasion des collectes de mai :
Consistoire du Pomaret, L. 100 — Suse,
25,65 — Sampierdarena, 21 — Milan, Via,
Fabbri, 200 — Reggio, 50 — Coazze, 80 \
— Brindisi, 40 — Taranto, 30 — Grottaglie, 1|0 — Latiano, 5.
Reçu comme fleurs en souvenir du chev.
D. PeUegrini : M.me Lucie BurckhardtNœrbel, Milan, L. 100 — Marguerite Balmas, Saint-Germain, 30 : pour l’OrpheUnat.
HS H: *
Fleurs en souvenir du regretté Enrico f
Girardet, pour l’Orphelinat : Impiegati del
Genio Aeronautico, Ufficio staccato di Lero,
L. 220.
Abonnements payés et Dons.
(Le tdon> est entre parenthèses).
1930 ; Godino Maria, S. Secondo - Long-Rostan Maria, Prarostino - Gardiol. Marianna,
Id. - Avondet Madeleine, Id. - Forneron Laurent, Roecapiatta - Costantino Giovanni, Prarostino - Forneron Lydie, Id. - Martinat Jacques, Roecapiatta, 1“ semestre - Santiago Ricca,,.
Tarariras - Vedova Gardiol, Id. - Pablo Coïsson, Id. - David Rostagnol, Id. - David Mûris,
Id. - Pablo Salomon, Id. - Francisco Rostan,
W. - Enrique Gönnet, S. Pedro - Juan Pedro
Benecli, Id. - Vedova Mondoii, Id. - Julio Griot,
Id. - Ernesto Allio, Riachuelo - D. Salomon,
Miguelete - Vedova Piene, Id. - Daniel Guigou,
Nieto Dolores (6 copie) - Guido Rivoire, Tarariras - Revel Guido, Pinerolo - Ing. Jervis
Tomaso, MUaiio (5) - Peyran Philippe, Maneüle - Clot Jean, Frali - Wandfluls--Talmon
M., Aigle - D. Rivoire, Marseille, et 1931 (2)..
(A suivre).
Jules Tr«n, directeur-res.ponsable
Torre PelHce - Imprimerie Alpine
On cherche une BONNE CUISINIÈRE
pour l’Hôpital du Pomaret. — S’adresser
à la Directrice.
VENDESI proprietà giornate otto circa
(vigneto, prato, campo) ed appezzamento
di terreno adatto per costruzione. —
Rivolgersi Sig. SOULIER G. GIACOMO Pramollo (Costabella).
PmiSUiT ILI BEIIII-SÜI1
Luserna S. Giovanni (près Turin)
Maison très confortable
Position splendide
Grand jardin ombragé - Garage
- Speciality in afternoon teas —
English spoken - Man spricht dcutsch
Man talar svenska - Se habla espanol
— FERRARI-JALUA —
Geometra BOSWAWO
TORRE PELLICE
Via Roma - Locali già occupati dall'llfficio di attivazione del Nuovo Catasto
Tutti i lavori tecnici della professione
Consulenze e ricorsi in materia amministrativa e d'imposte^
Recapiti, pareri e mediazioni per compravendita terreni e fabbricati.
Sii o<*<‘iipa di denunzie di snecessione
ed espleta praticlie di paptlcolare iidiieia
presso jS’li UffìeI della Finanza dello Stato.
Ricevo in modo cerio ogni g;iornata di Venerdì.
L'Ufficio è sempre al corrente delle più recenti disposizioni di legge
CHEMIN DE FER — HORAIRE DU -15 MAI ■A 9C
Torre Pellice P-' 4,55 6,27 _ 8,05 12,10 16,45 19,55
Pinerolo a. — 5,33 7,05 — 8,41 12,51 — 17.25 — 20,31
p- 4,50 5,36 7,07 8,04 8,53 12,56 13,46 17,30 18,56 20,34
Torino a. 5,54 6,48 8,16 8,46 9,48 14,05 14,24 18,40 19,48 21,37
(*) Sostituisce nei giorni festivi il treno in partenza da Torre Pellice alle 19,55.
Lunedì
Torino p- 0,25 .5,06 6,43 7,55 9,07 11,10 13,15 17,21 18,20 19,12*
Pinerolo a. 1,30 6,17 7,51 8,35 9,55 12,12 14,21 18,16 19,33 19,50
p- 6,20 7,57 — 12,16 14,25 18,20 19,55 —
Torre Pellice a. — 7,02 8,^6 — — 12,53 15,05 19,02 20,37 —
21,-*
21,36
21,39
22,45
. TCllILC il. ---- * OjOU ------ 1 *
(♦) Questo treno trova coincidenza a Pinerolo con quello che prosegue da detta stazione alle ore 19,55.
i