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L'ECHO DES VALLEES
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phü. IV, 8).
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i- SOMMAIRE;
I Les écoles du Dimanclie — Leon XIII
—- Questions d’éducation — Missions
.,-r- Chronique — Correspondance —
Nouvelles et faits divers — Feuilleton : Georges Muller.
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LES ECOLES DU DIMANCHE
L’Ecole du Dimanche n’est pas d’ori? gine ancienne Pendant plus de dixsept siècles, l’Eglise chrétienne se con; tenta d’instruire les adultes, supposant,
pisa-ns doute, que les parents instruiraient leurs enfants. Fondée en 1780,
1« cette institution ne compte, aujourd’hui,
I’ que 123 ans d’existence.
Son fondateur est Robert Bulkes, né
à Gloucester (Angleterre) en 1735 et
mort en 1811. Son père était imprimeur
L, de profession, rédacteur et propriétaire
du Gloucester Journal. A l’âge de 25
ans, Robert lui succéda dans la direction du journal. C’était un chrétien
pieux, zélé, qui se distinguait surtout
par son grand amour pour l’humanité
souffrante. Aussi l’appelait-on «le père
des pauvres».
Un jour, c’était au commencement
i de Juillet 1780, Raikes se rendit dans
l’un des faubourgs les plus misérables
de la ville, pour visiter un jardinier
de ses amis. Il fut tristement surpris
en voyant les rues remplies d’enfants
sales et déguenillés, qui criaient à tuetête et se battaient sans miséricorde.
Comme il exprimait son étonnement à
la femme du jardinier : Ah ! mon cher
Monsieur, répondit - elle, ceci n’est
rien ; c’est un Dimanche qu’il vous
faudrait être ici ; vous seriez alors témoin de choses bien autrement affligeantes que celles que vous voyez
maintenant. Tous les enfants qui travaillent sur semaine dans les manifactures sont alors en liberté ; ils remplissent les rues de leurs cris sauvages,
de leurs hurlements et de leurs blasphèmes ; ils se disputent et se donnent
des coups de poing et des coups de
pied ; enfin c’est un vé^jtable enfer !
Raike resta un instant pensif, puis
il dit à son interlocutrice : « Ne pourrait-on pas trouver, dans ce faubourg
même, quelques personnes disposées à
recevoir chez elles ces enfants le Dimanche, pour leur donner quelque instruction religieuse et leur apprendre à
lire et à écrire ? »
En suivant les indications de la femme
du jardinier, il eut le bonheur de trouver
quelques chrétiens pieux, qui promirent,
moyennant une rétribution de i shelling (ï fr. 25) par semaine, de recevoir
chaque Dimanche, dans une salle bien
propre et bien chauffée, tous les enfants
qu’il voudrait leur envoyer.
Le Dimanche suivant, ii Juillet,
Raikes réunissait pour la première fois,
plusieurs mauvais sujets de la rue, et
jetait ainsi les bases de cette puissante
organisation qui est l’Ecole du Dimanche.
L’exemple de Raikes fut bientôt suivi
par d’autres chrétiens, dans les autres
faubourgs de Gloucester et dans plusieurs villes de l’Angleterre. En 1785,
cinq ans après l’ouverture de la première lîcole du Dimanche, le nombre
des élèves atteignait déjà le beau chiffre de 250.000.
Mais une difficulté surgit. Les maîtres étaient salariés, et, quoique leur
rétribution fût minime (i fr. 25 par
Dimanche), cependant dans 14 ans le
' Comité des Ecoles du Dimanche avait
dépensé 100.000 francs. Où trouver
l’argent nécessaire pour le développement de l’œuvre î Un jour que Raikes
découragé, entretenait de cette difficulté
quelques amis chrétiens, l’un d’eux
s’écria ; « Et pourquoi ne prendriez-vous
pas vous-mêmes la direction de ces
écoles î Dans ce cas, elles ne coûteraient plus rien ». Sa proposition fut
acceptée. Aussi à partir de ce moment,
les membres des Eglises remplacèrent
gratuitement les maîtres .salariés. L’œuvre en prospéra d’autant plus. En 1810,
un an avant la mort de Robert Raikes,
toutes les Ecoles du Dimanche étaient
gratuites ; elles étaient en outre fréquentées non plus seulement par les
gamins des rues, mais par des enfants
de toutes les classes sociales.
En 1805, quelques chrétiens appartenant à des Eglises diverses, fondèrent,
à Londres, l’Union des Ecoles du Dimanche, ayant pour but de propager ces
institutions et d’en perfectionner les
méthodes. C’est cette Union, qui a beaucoup fait, en Angleterre et ailleurs,
pour le développement religieux de la
jeunesse, qui vient de fêter son loo.®"”*
anniversaire.
Le total des Ecoles du Dimanche
pour le Royaume-Uni est actuellement
de 53.000 écoles, réunissant 7.875.748
élèves, instruits par 704.955 moniteurs.
S’il fallait subsidier ces 704.955 moniteurs, et ne leur payer que le shelling
par semaine que Raikes donnait à ses
premiers collaborateurs, le budget religieux de la Grande Bretiigne serait
grevé d’une dépense annuelle de plus
de 44 millions de francs.
Les Ecoles du Dimanche du Royaume
Uni comptent aujourd’hui, nous l’avons
dit, presque huit millions d’élèves. C’est
beaucoup. Et cependant il a été constaté que'deux millions et demi d’enfants
de ce pa3'S ne reçoivent aucune instruction religieuse. Aussi a-t-on décidé,
ï
en souvenir du centenaire des Unions
des Ecoles du Dimanche de Londres,
de recruter un million d’élèves et
100.000 moniteurs de plus. Plusieurs
chrétiens dévoués iront de maison en
maison, dans toutes les villes et dans
tous les villages de la Grande-Bretagne, afin de décider les parents à envoyer leurs enfants à l’Ecole du Dimanche. Si une première visite ne réussit pas, on en fera une seconde, une
troisième, une dixième, s’il le faut.
(ff suivre). A. J.
I^É>01V XIII
Après une lente agonie de trente-six
heures, pendant lesquelles il a gardé
toute sa lucidité d’esprit, le pape est
mort lundi à 4 h. de l’après-midi. Les
vaillants docteurs qui l’ont assisté dans
sa maladie ont pu croire par moments
qu’ iîS pourraient cette fois encore le
disputer à la mort ; mais la constitution ébranlée du pontife, jointe à ses
93 ans ont eu raison de toutes les ressources qu’offre la science et des soins
dévoués des docteurs Lapponi et Mazzoni.
Joachim Pecci, issu d’une famille de
vieille noblesse, était né à Carpineto
en février 1810. Doué d’une intelligence
peu commune, il entra fort jeune dans
les ordres, et il fut ordonné prêtre
lorsqu’il avait dépassé de peu sa vingtcinquième année. En 1843 nous le trouvons nonce à Bruxelles où sa haute
culture, son tact et sa finesse d’esprit
le mirent bientôt en vue au milieu du
corps diplomatique. En 1846, à l’âge
donc de 36 ans seulement, Pecci est
élu cardinal et archevêque de Pérouse
où il exerça son ministère et une grande
influence sociale jusque vers les dernières années du pontificat de Pie IX.
A la mort de ce dernier, Joachim Pecci
occupe au Vatican la charge de grand
camerlingue et, comme tel, il gouverne
l’église durand l’interrègne et préside
le conclave d’où il devait sortir pape.
Voilà, esquissée à très grands traits
la carrière fortunée de ce pape qui a
pu célébrer son jubilé sacerdotal d’abord, son jubilé épiscopal ensuite et,
chose plus rare encore, cette année
même, son jubilé pontifical.
La mort de Léon XIII n’a surpris
personne, on l’attendait depuis plus de
quinze jours, mais elle n’en a pas
moins produit une énorme impression
dans tout le catholicisme qui se plaisait
à voir dans cette ombre toujours prête
à se dissoudre, dans cette figure d’ascète
aux yeux brillants et doux, la spiritualisation même de la papauté. Les
journaux de toutes nuances et de tout
pays ont consacré des colonnes entières
aux derniers instants du pape, d’autres
colonnes à sa biographie, une façon
d’apothéose pour tels d’entre eux, et
encore des colonnes sur le cérémonial et les probabilités du prochain conclave.
Nous ne considérons pas, nous protestants, la mort du pape comme un
très grand évènement ; nous n’avons
ni abusé ni même usé de « la main
diaphane qui se lève pour bénir », de
« la figure mystique aux reflets angéliques », «des cheveux d’argent couronnant une tête de saint» ni de telles
épithètes du même acabit dont le défunt a été gratifié quotidiennement,
même par les journaux soi-disant libéraux. Nous ne répéterons pas avec
Fogazzaro que rois et empereurs paraissaient à côté de lui des dominateurs
de la poussière en regard d’un dominateur de l’esprit ; qu’il a réellement
senti en lui le souffle du St. Esprit.
Nous n’oserions pas davantage affirmer,
comme on l’a fait, qu’il ait été constamment animé d’une foi puissante et
pénétré d’humilité chrétienne. Ces réserves faites, avouons que Léon XIII
n’a pas été un homme ordinaire. Sa
culture philosophique et littéraire, jointe
à une distinction innée, à un tact merveilleux et à une volonté indomptable
l’auraient fait percer et se distinguer
dans n’importe quel milieu. L’Eglise
de Rome ne lui doit pas seulement
la restauration de l’étude de la philosophie de St. Thomas d’Aquin ; elle
lui doit surtout le prestige dont il a
su l’entourer aux yeux du monde. Léon
XIII a été un pape politique ; il ne
s’est pas amusé à instituer de nouveaux
dogmes qui auraient peut-être affaibli
l’autorité de l’église, lui qui voulait la
relever et qui n’a pas hésité à affirmer
que le « catholicisme doit prendre sa
place partout où il s’a^pt d’augmenter
le bien-être intellectuel et moral de
l’humanité». Au cours de son long pontificat il a réussi à apaiser à peu près
partout, la France exceptée, les conflits
entre le pouvoir civil et le pouvoir ecclésiastique. Il s’est occupé avec compétence des questions d’ordre économique et social.
Au milieu des pompes et du cérémonial moyennageux du Vatican, Léon
XIII a su demeurer simple. Sa frugalité est devenue proverbiale, ainsi que
son activité infatigable et extraordinaire
pour un homme d’un si grand âge. Le
triomphe de l’Eglise et l’exaltation de
la papauté ont été le but unique de
sa longue carrière. Si toutes ces qualités, et d’autres que nous omettons,
ne s’imposent pas à notre admiration
sans réserves, elles s’imposent du moins
à notre respect.
j. c.
I
s
s
2
B’ÊDICITIÛM
Nous avons signalé, la semaine dernière, un article du Journal de Genève
«à propos de Promotions». Voici quelques réflexions très sensées d’un correspondant (anonyme) publiées dans le
même Journal sur ce sujet.
« Lors de la distribution des prix de
religion, M. le pasteur Bergnier a courageusement, du haut de la chaire,
touché un point très délicat, mais essentiel au point de vue de l’ordre moral.
Il a hautement revendiqué la mise en
pratique du respect au nom de la justice. Or, la question du respect est
loin de se borner au coup de chapeau
machinal, a l’apparence de crainte du
subordonné enfant, vis-à-vis de son
supérieur adulte; il y a, dans ce qui
concerne le respect, quelque chose
fl infiniment plus eleve, et ce quelque
chose s appelle le respect de soi-même...
«Le respect de soi-même exerce son
influence sur le sentiment de la responsabilité. Or, l’école seule ne développe pas cette vertu qui est à la base du
caractère, c’ est dans la famille qu’ elle
doit trouver son foyer de lumière et
de chaleur. A. une epoque ou l’on songe
beaucoup plus à faire vite qu’à faire
bien, où l’on voyage pour arriver, où
les préoccupations de demain troublent
les occupations d’aujourd’hui, que devient la vie, la vie vraie, la vie reposante, la vie simple, dirait M. C.
Wagner? On veut briller plutôt que
s’éclairer, trouver plutôt que chercher
réaliser plutôt que d’amasser. Et ceux
qui sont déçus ne luttent pas, ils se
découragent ou se révoltent... Et on
oublie de vivre, et on oublie qu’à chaque jour suffit sa peine, et le bourgeon
hatif succombe victime des intempéries.
Notre jeunesse traverse la période
scolaire comme l’adulte traverse la vie
aujourd’hui: en tourbillonnant. On ne
travaille pas pour apprendre, mais pour
se débarrasser d’une corvée ; on étudie
une leçon pour la reciter à un moment
donné et l’oublier ensuite. Il me semble
pourtant que 1 etude dans le calme et
le recueillement, l’étude avec conscience
est une forme de respect de soi-même
dont il appartient aussi à la famille de
semer le germe et de surveiller le développement. Et je voudrais qu’elle
considérât comme son premier devoir
de réagir contre cette affreuse tendance
actuelle de faire vite plutôt que de faire
bien, de paraître plutôt que d’être.
«La vie trop facile est un grand écueil.
Trop d’enfants sont blasés à connaître
trop tôt le plaisir et les distractions,
sans parler des initiations inutiles ou
dangereuses. Il n’en faut pas davantage
pour nuire au sain épanouissement de
l’âme d’un enfant, pour développer en
lui r égoïsme et le rendre autoritaire,
exigeant, lui donner, en un mot, tout
ce qui contribue à faire «l’enfant gâté».
Pour lui, les surprises de la joie, du
contentement n’existent plus, il les flétrit
du mot « connu... » et ces connaissances
précoces, combien elles sont nuisibles
a l’acquisition des connaissances nécessaires, qui végètent ou sont lettre morte.
Qu’on le sache bien, les enfants des
classes humbles, dont la vie est plus
difficile, sont souvent plus intéressants
que ceux qui sont trop favorisés par
la fortune et trop gâtés par leurs parents.
« Malheureusement aussi les programmes favorisent ce fâcheux état de choses;
on fait muUa, on ne fait pas multum, et
cela dès les classes primaires. On le
comprend et on spécialise, mais le domaine des connaissances élémentaires
n’en est pas moins trop étendu ; l’élève
s’y égare, la confusion se fait dans son
esprit.
« Et lorsqu’il s’agit de mettre en utile
pratique ce qui lui a été enseigné, il
reste perplexe ou incapable... Essayez
de lui demander la chose la plus simple,
de lui faire justifier qu’il a compris....
il reste bouche bée ou balbutie, la claire
expression lui fait defaut. Pourquoi ne
pas restreindre le cadre des programmes, n en déplaise à 1’ envahissement
des progrès de la science ?.... »
^ 4k
I
g
Une carte de M. Adolphe Jalla de
àVankie, (a 43 kilometres du Terminus)
datée du 20 Juin, nous apprend que
la caravane missionnaire dont il fait
partie, avance lentement et a beaucoup
de peine à prendre son élan. Tantôt
pour une chose, tantôt pour une autre
elle est obligée de s’arrêter longtemps
à toutes les eaux — Un des wagons,
celui de MM. Vernet et Huguenin a
versé, et a retardé la marche. Cependant les santés sont D. m. très bonnes
et T entrain ne manque pas. — Ces
chers frères sentent que Dieu les guide
et les garde, et nous les suivons par
la pensée et par la prière.
cifîiojviQi/t:
Turin. — La dernière assemblée paroissiale a pris une décision bien importante pour l’avenir de notre église.
Elle a, sur la proposition du Consistoire, voté la formation d’une place de
second pasteur dans son sein. Jusqu’à
maintenant les pasteurs qui furent nommés par le consistoire pour exercer
leur ministère à côté du pasteur titulaire portaient le nom de pasteurs auxiliaires. D’après les règlements en vigueur, ils avaient devant l’église tout
à fait les mêmes droits que les pasteurs titulaires. La commission des nouveaux règlements a cru devoir changer
la chose et proposer que les pasteurs
auxiliaires ne jouissent pas des mêmes
droits que ceux en activité de service
dans l’église vaudoise. Ils seront simplement « sous la haute surveillance
de la Table. » Nous ne comprenons
vraiment pas, pour ce qui nous regarde,
ni le motif ni le but de cette innovation, et nous espérons que le synode
ne l’approuvera pas. Quoiqu’il en soit,
elle ne regarde plus la paroisse de
Turin, puisque, à l’avenir, ce ne sera
plus le Consistoire qui devra nommer
un pasteur auxiliaire, mais bien la paroisse qui devra élire un second pasteur. S’il est regrettable qu’une décision si importante ait été prise à une
faible majorité, nous espérons du moins
que l’avenir prouvera que c’est poulie bien de la paroisse qu’elle a été
formulée.
La même assemblée paroissiale émit
un vœu qui fut voté avec moins d’hésitation que la proposition dont nous
venons de parler. C’est celui de ne pas
10)
GEORGES MUELER
SES PRINCIPES
EXTRAITS DE SON AUTOBIOGRAPHIE
16 oct. Parmi les entrées de ce jour il faut
compter 300 fr. venant du' Staffordshire ; « le cacliet
«de la le:Ire qui renfermait l’argent portait «Ebe«nezer.» Combien cette parole s’applique à nos
«circonstances ...J’ai ainsi pu donner plus large«ment que d’ordinaire aux gouvernantes.»
22 oct. — « Aujourd’hui nos fonds étaient de
« rechef très bas.» Un monsieur de Londres qui
s intéresse aux enfanls pauvres et abandonnés
visite la maison des garçons et laisse 25 fr. • on
retire des troncs 78 fr. 50. ’
23 oct. — «Le Seigneur a de nouveau pourvu
«aux besoins du jour en nous envoyant au delà
« dé 50 fr.
26 oct. Un parent do deux orphelins donne 125fr.
27 oct. — « Quoique nos besoins aient été pour
«ainsi dire plus grands que jamais, nous avons
«été miséricordieusement secourus.» Parmi les
i être retranchée du district des Vallées
vaudoises comme le propose la commission des règlements. C’est avec le
I plus profond étonnement que nous
î avons lu dans le nouveau projet de
règlements qui nous fut remis quelques
jours avant l’assemblée paroissiale cette
séparation arbitraire de la paroisse de
Turin de ses sœurs des vallées. En
effet la paroisse de Turin est la seule
qui ait opté, de propos délibéré, lors
de sa fondation, pour son union aux
paroisses des vallées : elle a les mêmes'
intérêts que les paroisses formées en
grande partie de protestants de nàis-^'
sance, elle unit à l’usage de la langue
italienne celui de la langue française
dans laquelle un ou deux cultes se
font par semaine : et on l’exclut sans
même la consulter du district des vallées , auquel elle appartient encore
comme faisant partie ecclésiastiquement
du val Pérouse. N’avais-je pas raison
de dire que c’est un peu arbitraire?'
Aussi la proposition, faite tout à fait
indépendamment du Consistoire, par
un membre de la paroisse, obtint-elle
une levée de mains générale. A la
contre-épreuve une seule main se leva.
Respect et honneur aux minorités ! —
I-a protestation de la paroisse de
lurin fut de suite transmise au président de la Commission des règlements qui répondit en affirmant qu’il
n’y avait de la part de cette dernière
qu’une proposition. Nous le comprenons
bien ; mais avant d’imprimer cette proposition et de l’envoyer dans toutes les
églises, des Alpes à TEtna, est-ce que
la délicatesse d’en avertir le Consistoire de Turin n’aurait pas été en
place ? p)_ p_
La Tour. Le centenaire de l’Union
des Ecoles du Dimanche — et non pas
de la fondation de la première école
du Dimanche, comme semblait le dire
la circulaire du Comité national, que
nous avons reproduite il y a deux semaines — a été fêté Dimanche dernier par une réunion, sous les châtaigniers des Jourdanots, de tous les enfants
de nos écoles du Dimanche. Après
quelques jeux, on leur a parlé successivement de l’origine des écoles du
Dimanche et de leur développement
entrées du jour, il faut compter un don d’un
employé, de 22 fr. 50.
29 oct. — «Le Seigneur nous a de nouveau
« donné notre pain quotidien. » Parmi les entrées
du jour, don d’un employé, de 50 fr.
30 oct. — Un frère envoie du drap et une sœur
donne 250 fr.
^ 4 nov. — Une sœur reçoit à Bethesda, d’un
étranger, 25 fr.
5 nov. — Un employé donne 62 fr. 50; — il
vient encore d autres dons et l’on marche toujours.
6 nov. — 11 est entré 29 fr. .55.
7 nov. — Les fonds sont de nouveau complètement épuisés.
8 nov. — Il est entré hier 30 fr. Cet argent partagé entre les trois maisons a suffi pour la journée.
10 nov. — Tout paraissait obscur au commencement de ce jour. Parmi les dons il faut relever
une somme de 25 fr. donnée par deux employés ;
c’est ainsi que l’on termine cette semaine «sans
contracter la moindre dette.»
12 nov. — Il est entré 0 fr. 60; un employé
donne 24 fr. 35; on retire des troncs 7 fr. 05 et
une paiie de petites boucles d’oreilles en or; «le
«Seigneur donna donc ce qu’il fallait pour la,’pro« vision ordinaire de pain. »
13 nov. — « J’ai par devers moi .500 fr. qui ont
« été mis à part pour le loyer; mais pour Tlionneur
« du Seipeur je ne voudrais pas y toucher. » « Il
« n’est rien venu et les employés ont à peine quel
«que chose à donner!» Il entre cependant quelques dons et, comme il manquait encore 3 fr. 40
pour faire face aux besoins de la journée, un employé les donne de sa bourse.
15 nov. — «Aujourd’hui nous sommes de nouveau dans la gêne. » Deux employés ayant vendu
leurs livres en donnent le prix 8 fr. 75 ; un autre
employé donne 11 fr. 65; on retire d’un tronc
fr. 25 ; puis 1 on encaisse 6 fr. 25 pour deux écrans;
quelques provisions sont reçues et l’on va toujours.
Un visiteur de VOrpheMnat remet 75 francs, etc...
17 nov. ~ Ce jour-là il fallut chercher quelques articles de^ ménage que l’on put mettre en
gap. Une employée offre, dans le même but, sa montre
qu «elle avait achetée quelques mois auparavant
parce qu il ii’y avait pas de pendule dans l’une
des maisons. » G. Muller prélève donc sur l’argent
du loyer qu’il a par devers lui, la valeur de tous
ces gages et Ton arrive ainsi à la fin d’une nouvelle semaine.
fll faut dire ici que G. Muller abandonna plus
tard cette casuistique financière; un an après, il
écrit dans son journal à propos d’une circonstance
analogue: «il vint à l’esprit d’un des employés
« qu’en prenant sa montre pour gage on pourrait
« faire une avance sur l’argent qui avait été mis
« à part pour le loyer, ainsi qu’on l’avait déjà fait
« une ou deux fois et que la montre pourrait être
« vendue le jour de l’expiration du trimestre, dans
« le cas où 1 on n aurait pas eu assez pour combler
3
3 —
le monde, de l’Ecole du Dimanche
àx" Vallées, dans l’Evangélisation et
jjàns les Missions parmi les païens. Une
iébne petite réfection a mis fin à la
Société de la Paix. La séance anluelle de cette société a eu lieu Diijoanche à 5 heures. J.e secrétaire a lu
Court rapport sur ce qui a été fait
pndant l’année, puis on a procédé à
^élection de trois membres de la direcÿon. MM. Antoine Gay, pasteur éméOte, J. P- Peyrot, instituteur et Emile
Jynard, secrétaire de la Société, dont
le mandat était échu, ont été réélus.
ha Direction s’est réunie après la
.séance pour nommer son bureau. M.
déclare qu’il ne peut plus accepter
¡^présidence. Sont nommés; MM. Tourn
professeur, président ; Elisée Costabel,
•yiçe-président ; Emile Eynard, secrétaire;¡C^§sier.
^i^ouveaux docteurs. M. Jean Etienne
Peyrot, du Perrier, ancien élève du
Collège, a obtenu sa laiirea de Docteur
en Jurisprudence.
Nous recevons de Rome la partecipzione di laiirea de M.lle Laura Filippini,
Docteur ès Lettres. Nos félicitations à
l’un et à l’autre et nos souhait de bonne
■ carrière.
Saint-Jean. L'assemblée d'église tenue
Dimanche dernier a commencé l’examen
du projet des nouveaux règlements or' ganiques et a décidé de proposer l’abolition de deux des mesures conteynues dans ce projet; L’institution
t- des postes de second pasteur. L’assemblée est unanime à proposer que là où
un seul pasteur ne peut suffire il lui soit
|.donné un auxiliaire ; ou bien si c'ela
se peut que la paroisse soit divisée en
, deux paroisses ayant chacune un pasteur, mais que dans aucun cas 11 n’y
ait deux pasteurs titulaires pour une
seule paroisse.
pî'lîiQ La faculté donnée aux paroisses
d’élire leurs pasteurs en dehors de la
liste des pasteurs Vaudois — L’Assemblée est unanime à considérer la faculté
d’élire comme pasteurs des personnes
non consacrées, ou même non reconnues ni enrôlées dans notre corps pas
tored, comme propre à engendrer de
pénibles conflits entre les paroisses et
le corps pastoral, en cas où celui ci
ne croirait pas pouvoir consacrer ou
s’ agréger des candidats déjà élus par
une paroisse. — Elle demande donc
que comme par le passé, les paroisses
et les églises autonomes ne puissent
élire comme pasteurs que ceux qui
sont déjà sur la liste des pasteur Vaudois.
Quant à la réélection des pasteurs,
l’Assemblée demande qu’à peine cette
réélection faite aux deux tiers des votants, il n’ y ait qu’à la communiquer
à la Table, ou au Comité d’évangélisation sans autre formalité. L’examen sera
continué et terminé, nous l’espérons.
Dimanche prochain sur la base d’un
rapport dont est chargé M.r Joseph
Long.
Le Bazar de la Société du Printemps
en faveur de l’évangélisation et des
missions, aura lieu D. V. dans le jardin
des dames Malan-Muston, le premier
Mardi du mois d’Août prochain. Prière
d’y envoyer au plus tôt les dons destinés à cette œuvre si recommandable.
Luserne S. Jean, 16 .Juillet 1903.
Monsieur le Directeur,
Il s’agissait d’élire un ancien pour
le quartier des I.antarets. Pas un des
électeurs dudit quartier ne donna son
vote à « l’élu » qui n’avait jamais appartenu audit quartier.
Cette élection est-elle valable ?
Xjn électeur du quartier des Lantarets.
A titre de renseignement et sans
entrer nullement nel merito de la question posée par notre correspondant, nous
pouvons répondre que la Constitution
de 1855 établissait (art. 38) que «pour
être admis à la charge d’Ancien il faut....
avoir sa résidence dans la circonscription du Quartier pour lequel on est
nommé. » La Constitution votée par le
Synode de 1902 et maintenant approuvée par les paroisses et les Conférences
de district a supprimé cette condition.
Seulement, si nous ne faisons erreur,
cette nouvelle Constitution ne sera en
vigueur que lorsque les réglements qui
doivent en déterminer l’application au
ront été adoptés par le Synode. Nos
amis de S. Jean, en bons progressistes,
auraient ainsi anticipé de quelques semaines sur ce qui va devenir la règle
pour tous. Faut-il les blâmer ?
Il nous revient, du reste, qu’ avant
l’élection, et en réponse à une demande
expresse, il a été formellement déclaré
par le président de l’assemblée que le
candidat habite dans les limites du
quartier, et que personne n’a objecté
à cette déclaration.
Eéd.
NouYelles et faits divers
Italie. Le comte de Campello. dont
le retour à l’église romaine fit quelque
bruit l’année passée — à tort, car il
était dans des conditions de santé où
l’on pouvait faire de lui ce qu’on voulait — est mort le 3 juillet.
— Le Rév. Piggott, qui pendant
tant d’années a été le pasteur aimé et
apprécié de l’église méthodiste Wesleyenne de Rome, vient de prendre sa
retraite. M. Giuseppe Cervi a été appelé à lui succéder.
La Société de San Girolamo, lisonsnous dans le Bollettino del Colportaggio,
j continue son œuvre de large diffusion
1 de la Parole de Dieu dans toute l’Italie.
I Elle a publié à part l’Evangile de St.
Matthieu en soulignant en noir les
passages les plus importants. La même
innovation se retrouve dans la seconde
édition des Evangiles et des Actes. On
assure que l’on prépare la traduction
et les notes des autres livres du N. T.
Beaucoup de prêtres cependant sont,
ouvertement ou en secret hostiles a
l’œuvre de la Société. Il y en a même
qui ne voient dans tout cela qu’un
piège des protestants, qui cherchent
ainsi à introduire leurs Bibles dans les
familles.
France. — M. Enjalbert écrivait dernièrement dans le Protestant, journal
des chrétiens libéraux ;
« Je dois avouer qu’à diverses reprises nous avons cru (nous protestans
libéraux) que les libres penseurs allaient
venir à nous. Nous trouvions en eux
un appui sérieux ; ils nous soutenaient
de leur parole et de leur plume. Ne
défendions nous pas au fond la même
cause ? N’avions-nous pas besoin de
compter les uns sur les autres pour
combattre les divers absolutismes qui
ne tendraient à rien moins qu’à nous
opprimer et à nous chasser ? Pourtant, après plusieurs déceptions, nous
dûmes reconnaître — et la chose nous
fut dure — que ce que nous avions de
commun avec les libres penseurs, les
philosophes, la critiques, c’était seulement la méthode, que chez eux et
chez nous cette méthode aboutissait à
des résultats très différents ; que tandis
que nous étions des hommes religiuex,
ils demeuraient, eux, des moralistes,
des penseurs, des historiens. Aussi peu
à peu nous vimes s’opérer une rupture
qui nous fut pénible. En vain fit-on
des concessions — trop de concessions
peut-être — pour garder ces alliés
d’un jour. Il fallut bien nous séparer
d’eux après qu’ils se furent ostensiblement séparés de nous. »
Le télégraphe apportait il y a quelques jours, la nouvelle de la mort de
M. Viénot, de Tahiti, rapidement enlevé par la maladie, après une longue
carrière bien remplie. Il s’était occupé
spécialement des écoles et avait obtenu,
pour services rendus dans ce domaine,
plusieurs décorations officielles. Sa mort
creuse un grand vide dans la mission
de Tahiti, qui perd en lui un de ses
ouvriers les plus zélés et les mieux
qualifiés.
— On annonce la mort du pasteur
Ernest Fontanès, l’un des plus brillants représentants du protestantisme
libéral, né à Nîmes en 1828. Il fut successivement pasteur à Montpellier (18521856), au Havre (1856-1887) et à Paris.
Il laisse plusieurs écrits, dont les plus
remarquables sont : le Christianisme moderne, étude sur Lessing ; le Christianisme libéral', Cavour (1875), etc.
République Argentine. Un groupe
d’étudiants du Collège national et quelques jeunes gens du Rosario, lisonsnous dans M Estandarte Evangélico dé
«le déficit. Cependant nous ne pûmes nous arrêter
«longtemps à cette pensée... il nous parut partai«tement clair que si dans une telle gêne, nous
«devions disposer de toutes les choses qui ne nous
% étaient pas nécessaires, d’un autre côté nous ne
«devions pas nous défaire de ce qui nous faisait
«•besoin, afin que la délivrance fût d’autant plus
manifeste. »]
19 nov. — On vend des ouvrages de couture;
un employé donne 18 fr. 75 et l’on arrive au bout
de la journée.
20 nov. — Il est entré 3 fr. 75 et deux employés
donnent ensemble 37 fr. -50, avec quoi l’on pourvoit au nécessaire.
21 nov. — « Jamais nous ne nous étions trouvés
«■aussi dénués qu’aujourd’hui sous le rapport pé«cuniaire. Les gouvernàfttes des trois maisons
« n’avaient pas un demi-penny (un sou) entre elles
« toutes. » En rentrant de la réunion de prière il
rencontre, à vingt pas de chez lui, un frère qui est
déjà venu deux fois chez lui afin de lui remettre
des dons pour différentes œuvres, y compris 125
fr. pour les orphelinats.
23 nov. — Il est entré 14 fr. 35.
24 nov. — « Encore un jour très remarquable. »
Une dame envoie trois sacs de pommes de terre;
on vend une guitare pour 2.5 fr. et il entre d’autres dons. L’employée qui avait mis sa montre en
gage la perd : elle est vendue avec d’autres objets
fr. 50. Une autre employée remet sa
gage, mais elle attendra jusqu’à l’expi
pour 62
montre en
ration du trimestre pour la retirer ou la perdre.
[Disons tout de suite que la situation s’étant un
peu améliorée, l’employée recouvra sa montre.]
25 nov. — Une s(eur qui va quitter Bristol vient
faire ses adieux à G. Muller et lui remet 37 fr. 50.
« N’est-ce pas chose remarquable que, dans l’es« pace des quatre derniers mois et treize jours,
« c’est à dire depuis que nos fonds ont été si ré« duits, presque tous les dons nous sont venus
« d’où nous n’attendions rien ? » [Des employés en
grande partie comme on le verra ci-après; les dons
inscrits sous la rubrique «frères et sœurs» sont très
peu nombreux, c’est le cinquième depuis le 12 juillet.]
26 nov. — 11 entre quelques dons, on vend une
lampe, d’autres objets, et l’on fait face aux dépenses de la journée.
27 nov. — Il est entré quelques francs et l’on
vend quelques articles destinés à être vendus.
28 noy. — Madame Muller fait parvenir à son
mari, pendant la réunion de prière, un pli qu’elle
a reçu d’un frère et qui contient 250 fr. « Ce frère
« m’avait demandé, avant hier soir, si lorsqu’on
« rédigerait le rapport de l’œuvre des orphelins,
« la balance en main serait aussi considérable que
«la dernière fois [elle était de 11826 fr. au 10 dé« cembre précédent;] je lui avais répondu qu’il en
« serait comme cela plairait au Seigneur. Le len
« demain il fut enseigné à se souvenir des orphelins
« et m’a envoyé cette somme. »
[A mesure que l’on approche de la fin de l’année
financière de l’œuvre les frères et sœurs qui paraissent avoir oublié l’existence des orphelinats
lui font parvenir leurs dons ou leur contribution
annuelle. ]
29 nov. — Une sœur de Suffolk envoie 1250 fr.
G. Muller paie aussitôt le salaire des employés.
Cette sœur, comme le frère du 28 nov., remettent aussi
des dons personnels à G. Muller et à frère Craik.
5 déc. — G. Muller a déjà besoin de quelques
schellings «que le Seigneur a procurés d’avance
les 3 et 4 déc. »
6 déc. — « La nécessité dans laquelle nous nous
«sommes trouvés aujourd’hui a été aussi grande
« que jamais. » Un employé commande à ses frais
une demi-tonne de charbon, un autre donne 25 fr.,
un autre 7 fr. 50, du salaire distribué le 29 nov.
On retire des boites 7 fr. 20. Enfin une sœur qui
lui a déjà remis pareille somme l’année précédente,
lui remet 1250 fr. pour les orphelins, plus une
somme égale pour Y Institution
8 déc. — On reçoit ce jour-là 152 fr. 80 et du
drap. '■
■
(A suivre).
4
^ 4 —
sireux d engager une lutte ouverte contre 1 usage du tabac et des boissons
alcooliques, ces deux vices dont les
effets désastreux impliquent un danger social, ont formé une Association
destinée à combattre par tous les moyens
à sa disposition — exemple, persuasion,
propagande — les conséquences de ces
deux fléaux qui exercent tant de ravages sur les individus et les collectivités.
La Union Valdense nous apprend que
M. le pasteur Beux, de Colonia Belgrano, a eu la douleur de perdre une
fillette, âgée de deux jours. Madame
Beux était dangereusement malade.
Notre sympathie et nos vœux affectueux.
M. le pasteur Guigo, d’Alejandra,
était complètement remis des indispositions dont il avait été longtemps affligé.
« Les esprits sont extrêmement excites par le fait que les ILusses occupent la Mandchourie. Hélas, pauvre
Chine ! Je ne pense pas qu’elle subsiste longtemps encore: son morcellement n a-t-il pas déjà commencé? »
SOMMAIRES
Chine. — On communique à la Semaine Religieuse de Genève cet extrait
d’une lettre du missionnaire Hunnex:
« Je ne suis point content de l’état
des choses actuel en Chine. Nous vivons au bord d’un volcan qui d’un
moment à l’autre, peut faire explosion
et répandre la ruine et la destruction
tout autour de lui. Mon opinion est
que le haine des Chinois pour les
étrangers est plus intense que jamais,
et nous ne devrons pas être surpris si,
avant qu’il soit longtemps, ce malheureux et sombre pays est en proie à
de terribles perturbations.
L’Ami de la Jeunesse.
Sommaire du N. du 18 Juillet.
Nos Concours ; Résultats du Concours N® 3 — Episode de la fuite des
Huguenots apres 1685 — En montagne,
Ueneviève D... — A la vente de charité,
Jehanne Foucquet — L’éléphant (suite),
A. Escouffier — Jeanne d’Arc, Ch. FetitiJutaillis La Houille verte — Voix
de la nature — L’Aquarium (suite),
JJ.-L.-Alph. Blandbon — La Maison de
Victor Hugo — La Légende de BenAïssa Une seance de peinture —
Curieuse coutume — Pensées — Sous
d autrec cieux (suite), L, Biron — Correspondance, Philo mate — De Bone à
Biskra, Magali Boisnurd — Les jeux
animés (suite et fin), B. Delorgue —
Wiclef (suite et fin), A. Fisch — Le
Dimanche en Angleterre — Parole de
1 Amiral Duquesne — Explication du
dernier Rébus — Rebus — Bons livres
— Pour le Dimanche — Aux chercheurs.
La Rivista Cristiana.
Sommario del 15 Luglio 11)03.
C. E. I. e G. I. : Della educazioiie
cristiana della nostra gioventii — Janni
Le Chirurgien Pentiste
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DE MILAN
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Ì7.: La Musica religiosa e le Chiese Evangeliche Italiane — Leti A. : Saggio sul
movimento religioso in Toscana (avanti
il 1857) — Janni U.: Spiritismo e Cristianesimo : XVIII. Le comunicazioni —
Bos/o E. : Schiarimenti biblici ; Enoc —
Salviati P. G. : Rassegna Mensile : Le
nostre superstizioni a Torino e a Napoli.
La professione di fede di R. Mariano e
il P. Semeria — Dalle Rioiste : 1. Riviste tedesche (G. L. e G. G.). 2. Riviste inglesi (G. L.). 3. Riviste francesi
(E. B.). 4, Riviste Italiane (E. C.). —
Biblioteca della Rieisla ■ Auguste Bouvier
théologien protestant — Auguste Bouvier
dogmatique chrétienne — Il Cronista:
Notizie spicciole.
MINERVA rivista delle riviste
Rassegna Settimanale
ROMA — Corso Umberto I, 219 — ROMA
Sommario del N. 32,
Rivista delle Riviste: Thomas Hardy__________
La crisi agricola e l’elettricità — Lo
stato attuale della navigazione aerea —
John Wesley e il metodismo — Ciò che
c’insegna il radio —Intorno alla « Medea »
Vienna e il suo avvenire — Misure
preventive contro il tifo — La caricatura
educatrice. — Questioni del giorno. —
Spigolature. — Era libri vecchi e nuovi. —
Marginalia. — Rassegna settimanale della
stampa: Assicurazione contro gli scioperi
Alcune cifre statistiche inglesi — Inconvenienti delle biblioteche — Un paese
dove gli orologi non vanno mai bene —
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6.7 8.22
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8.39 12.24 19.15 20.28
8.49 12.34 19.26 20.38
9.1 12.44 19.40 20.49
9.6 12.49 19.45 20.54
9.13 12.56 19.52 21.1
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Luserne S. J.ii 7.49 11.29 18.18 19.16 21.59
la Tour 7.56 11.36 .18.25 19.21 42.6
Le train festivo de la Tour à 'l’uriu n’a lieu
que les dimanches et fêtes, du 28 juin à tout
septembre ; ces mêmes jours, le train de 19,7 est
supprimé.
Tramway Pignerol-Pérouse.
Foires
Pérouse (1) (2)
Pignerol 4.26,5.1 '¡'.13 0.10 10.50 1.5.0917.30 18.44 21.20
5. Martin 4.47 5.25 7.!« y.3Ul.11 14.20 17.51 19.5 21 41
6. Germain 5.2 .5.41 7..5Û 9.47 11.26 14.36 18.0 19.20 21.56
Pérouse 5..37 6.15 8.24 10.21 12.1 15.10 18,40 19..54 22‘>0
Pérrier lo.lo 20 25
i’euestrelles 11.40 ¿i U
H’eiiestielles
Penier
Pérouse
S. Germain
S. Martin
Pignerol
16..30
(1) 5.10 (2) pj,
4.45 6.* 0.11 11,54 14 - 15..52 18.45 20
5.20 7.29 9.46 12.29 14.35 16.27 19.21 20.35
5.35 7.44 10.1 12.44 14.50 16.42 19.36 20.50
5.55 8.4 10.21 13.4 15.10 17.2 10.56 21.10
(1) Depuis le 15 septembre.
(2) Marchés et fêtes,
(8) i'estivo depuis le 15 septembre.
La peste ueU’Iudia — Teatri americani
Le correnti deiremigrazione italiana
Abbonamento annuo : Italia L. Jo
— Estero L. 12,50
PROVINCIA DI TORINO
CIRCONDARIO DI PINEROLO
COililI DI
--o-e
Il Sindaco sottoscritto
Rende noto «tì
Sono vacanti in questo Comune due’
posti d’insegnante : uno per la scuola**
femminile, cat. rurale, classe 3.a nella
Borgata Ruata con lo stipendio di L.
560 e l’alloggio, l’altro per la scuola
mista, cat. rur., classe 3.a, nella Borgata Costabella, con lo stipendio di
L. 700.
Presentare domanda e documenti ^1
sottoscritto entro il 31 Luglio aniió
corrente nel senso di cui nella vigente
legge sull’istruzione pubblica elementare
del Regolamento g Ott. 1895.
Il Sindaco
BOUCHARD.
N. 416
Nulla osta.
Pinerolo, 14 Giugno 1903. ti
L’Ispettore
POCHERO.Ì.:
ABONNEMENTS PAYÉS.
Virginie Frache, David Hugon et*
Jean Jourdan (La Tour).
J. Jalla, gerant-administrateur.
La Tour — Imprimerie Besson.
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