1
! 5?®Pte-courant avec la Poste
hïtt D’ABONNKHKNTPAR an
• . . . Fr. 8
Ìiffnger ... » 6
“■Bagne, Autriche-Hongrie,
S*'gique, Brésil, Danemark,
> Hollande, Suède,
. „P'aae, etc., si on prend un
“aonneinent postal Fr. 3
*i?S “'abonne ;
n? nureau d’Adminislration ;
MM. les Pasteurs ; et à
■*Mp. Alpina à Torre Pellice.
'annement part du 1. Janvier
et se paye d’avance.______
••'aki
Année XXII.
5 Novembre 1896.
Numéros séparés demandés avi
le tirage, 10 centimes ehaeni
Annonces; iO centimes par Ugni
pour une seule fois — IS con'll
times de 2 à 5 fois et 10 een
times paur 0 fois et au dessus
S'adresser pour la Bédactlen
pour r Admlntstratloi à M.
Jean Jaiia, prof.,Tórre Penice.
Tout changement d'adresse coOte
15 centimee, sauf ceuï du commencement de l’année.
LE TÉMOIN
É(J1Ï0 DES VALLÉES VAÜDOISES
Paraissant chaque Jeudi
;*! *»tts
me serot témoins. Act. 1,8. Saivantla vérité avec la charité. Kph. IV, 18. Que ton règne vienne. Msttb. VI, 10
S O m m a i r « I
J,
;i'Ug Biii'be.8 vaudois (suite) — L’évolution
; du catholicisme — Correspondance —
i Evangélisation - Missions — Dio e
[ popolo — Une ofifre. — Nouvelles Religieuses — Informations — Divers —
; Revue Politique — Avis.
LES BARBES
les pasteurs vaudois
^ avaut la Réforme
(Suite voir JSI“ précéda)
I hébarra.ssons-nous d’abord de tous
noms qui ont été probablement
ajoutés, dans rintenlion évidente de
■aire autant de Barbes vaudois des
J:“el's des ditrérenls mouvements re''gieux au M.-âge. Ces noms sont
de Pierre Bruys, Henri de
‘-■ausanne, Béranger, Arnaldo de Brescia, Belazinanza de Vérone et Giodi f .ligio, de Bergamo; ces deux
'^Sfniers lès chefs respectifs de denx
partis cathares, larges ou rigides, (1)
®‘Spéron, Lollard etc.
Après les noms qui précèdent, et
uai sont cités d’après S. Aldegotide (2),
Verrin ajoute en marge : « Appert
(1) Tocco. L’eresia nel medio evo, p. 75.
(2) Tableau des différ... p- 150 ss.
par les mémoires du Sieur de
Vignaux ce qui suit. Les Vaudois
des vallées d’Angrogne, du Dauphiné,
Provence et Calabre ont eu pour
Barbes ceux desquels ils ont conservé
la mémoire depuis plus de 300 ans
passés (i), scavoir aii Piémont.
Paolo Gignoso, di Bobifi. (2)
Pietro, di Piémont, que PeiTin
appelle," Pierre le Petit.)
M. (esser) Antonio, della Valle
di Susa.
Giovanni Martino, della Valle di
S. -Martino.
Matiieo, di Bobio.
Philippo, della valle di Lucerna ;.;
Léger dit; de Lucerne.
(Ìeorgio, di Piemonte.
Stephano l.AURENZO, della Valle
,i di S. Martino.
Martino, di Meana.
Giovanni, delia Valle di Lucerna,
«qui pour quelque faute fut par les
autres Barbes supendu pour 7 ans
pendant lesquels il fit. son séjour à
Gênes, où les Barbes avaimit une
maison. Il y fil grand frui# et en
autres lieux d'Italie»,
Giovanni Girardo di Meana, «qui
enliii se retira à Genève pour estre
leur Imprimeur».
(1) Vignaux écrivait vers 1600.
(2) Nous donnons la forme italienne des
noms, d’après Miolo.
2
- 354
Barila Bartholomeo Tërtiano, di
Meana, dello della grossa mano, «qui
vivali il j a plus de 230 ans ». Léger l’appelle Teucieììo, le Barbe aux
grandes mains.
ToMASsmo Bastia, d’ Angrogna,
morto in Puglia.
Bastiano Bastia, d’Angrogna,
morto in Calabria. Perrin, et Giìles
dans la préface à sa traduction italienne des Psaumes, rappellent Sébastien, Léger l’appelle Barthélemi,
probablement pour avoir mal lu
l’abréviation Bast.
Giacomino Bellonato, d’Angrogna;
Léger l’appelle Giacomo. Perrin, qui
l’appelle Jehan, ajoute ; « Il fut le premier Barbe qui entendit à mariage »,
Gtacobo Germano, della Valle di
Perosa.
M. Benedetto Goivanno, Léger:
Giovanni, Perrin ; Benoist Gorran,
Giovanni Romagnolo, di Sisena
[Cesena] en Italie, Perrin : de Sesene en Italie, Légér: de Siene.
Fhancesgiiind, di Fraixineria.
MlCHAEj, Porta, della Val Pula,
ora detta Loisa, Perrin : de la vai
J,,oyse, Léger: du val Pragela.
Peiron Flotto, di Pragela.
M. Angelino, delia Costa (en
Provence).
Léger omet ces deux derniers
noms; mai.s en revanche il en insère
un autre qu’il est seul à mentionner:
Giacobo DI Legero.
Daniele, di Valenza (en Dauphiné)
Giovanni, di Molines.
« Ces deux, dit Perrin, furent envoyés en Bohême pour servir aux
Eglises vaudoises recueillies audit
Royaume.; mais ils trahirent les
Eglises, et leur firent beaucoup de
mal, car ils descouvrireiit aux ennemis desdits Vaudois tout ce qu’ils
avoyent jecognu de leurs troupeaux
d’où advint une grande persécution.
Ce qui occasionna les Eglises de
Bohême d’escrire aux Eglises Vaudoiaes des Alpes, de ne plus appellar
en telles vocations que personnes
desquelles la foy, probité et zèle fut
cognu par longue épreuve. »
M. Pietro Massone, ou Masçoi
di Borgognia, e
Georgio Morello, di Fraixinerifi
que nous relrouveroR,s plus loi»
Perrin les dit: les derniers BarW^
qu’ils ont eu. li ajoute uéaumoin|
les deux suivants, qui se trouveaii
dans les deux listes; a
Stepiiano Negrino e
Ludovico Pascal®.
Miolo et Léger insèrent encoi'®
les noms suivants:
Giovanni, di Mus in Provenza. «F
prisonnier en Provence pour la re"
ligion, et délivré par une singulière i
providence, il fut envoyé en Calabre
et mourut en route près de Luca »
[liücques].
Tommaso Bermondo, di Piagela.
Pietro Bevilacqua, della Vall^
di S. Martino. i _
Barba Gioannetto, di Fraixineria
» Paolo Bermondo, di Pragela.
Pietro Borrelo, di Vilareto, ib
Val Ciusone, « empri-sonné à Poccapaglia allant en Calabre, mais ilfe
livré en payant rançon », Légeb*
grosse rançon, ’ ,,
Mattjieo Gadïiero, di Faelo W,
Val elusone, Léger: de la GomiD«*'
nauté du Faet en Val Gluson. b
n'existe aucune commune de ce noiùi
mais il y a deux grands harneau*
du Route, le Grand et le Petit Fayeb
d’où nous verrons plus lard .soi’Ù*’,
un autre pasteur Gautier, ’ |
Antonio Grenone, d’AngrogD^I
Léger; Gianone. ,
Martino Conino, d’Angrogna >
à mort à Grenoble le 26 Avril 1530* j
Martino Arnoli.o, d’Angrogna, |
Laurenzo Pignatelo, in Fene'j
strelle.. Léger: Pignales de Fene%
trelles.
M. Francesco Vallo, della CotD0®.
della Valle di Lucerna, Léger : ValH^'
Il était de la Combe du Villar,,
se signait Valle. ,,
M. Gilio de Gilí, della Vallé 0*
Perosa«
M. Francesco Laurenzo, de»,**
Valle di S. Martino,.
Quoiqu’il ne s’agisse plùs de Barbé®»
3
^Vánt de poursuivre notre étude
donnerons la fin de la liste de
wlo et Léger;
‘ j't'Ün catalogo dei Nomi di alcuni
; ^®i‘Discepoli Successori di quegli
: ®óticlii Barbi, che vissero circa l’atuio
^587, e spesero i lor talenti netl’of^ra del Ministero.
M. Stepha.no Peboto, di Osseo in
t "al elusone. Léger; Peyuotto.
. M. Philtppo Pastore, di Pragela.
■ .*"%er: Philippe, pasteur de Pragela.
H eonunet la même bévue au
^®<íjet du suivant.
M. Hugo Pastore di Pragela.
M.Pietro BERNARDELLO,di Pragela.
M. Daniele Bermonûo, di Pragela.
’ M. Andrea Riperta, diFraixineria.
. M. Giovanni nicgleto, del Villaro
Bobio. Léger: Nigoleso,
Oltre i suddetti furonvi più altri
esercitarono il Ministero nelle
[ *alli al medesimo tempo, i cui nomi
f Seguono;
( (Mioio, non Vaudois lui-même, ne
• parque ici que les Vaudois des
•^allées, tandis que Léger en insère
^'autres qui, d’ailleurs, furent bien
postérieurs au 4587)
' M. Augustino Grosso postérieur
3. Mioio.
' M. Melchior di dio, della Torre,
della Valle di Lucerna.
M. Paolo Garnero, di Dobio. i.éde Boby.
M. Daniel Chanforano, d’AnSfogna.
M. Antonio'bongiorno, di Bohio.
M. Henrico Rostagno, di Val
^rosa. Léger; MM. Henry et David
^ostàin, de Val S. Marlin.
M. Pietro Giordano, della Valle
di elusone.
M. Daniele Monino, di Villaro in
i'iicerna.
. M. Stephano LaureNtio, della
*^I!e di S. Martino.
M. Pietro Gilio, della Valle di
•Acerosa.
\ M. Michael Appm, di S. Giovanni
^ÌLucerna.
-• M. Valerio, Cornelio e Josepho
*^110831 frères.
Les frère.s Gros ne sont mentionnés
que par Léger, qui remarque avec
raison qu’on pourrait nommer beaucoup d’autres pasteurs vaudois. C'est
ce que nous lâcherons de faire: dans
la suite. Voyons maitilenant quelle
position prirent les Barbes vis-à-vis
de la Réforme.
L’abbé Charbonnel fait de nouveau parler de lui, et il se trouve
en ce moment faisant une tournée
en Suisse pour plaider la cause du
Parlement des Religions qui devrait
se tenir en 4900 à Paris, lors de
l’exposition. Il vient de donner deux
conférences à Lausanne; il les répétera à Neucbâtel. M, l’abbé ne craint
pas de montrer le clergé romain
travaillé par de vives discussions.
Tandis que le clergé paroissial obéit
sans discuter, le clergé enseignant
ou universitaire est impatient du
joug que l’autoritarisme hiérarchique fait peser sur lui ei demande
à grand cris plus de liberté.
Ce qu’il veut, c’est la reconnais.sance des droits de la conscience et
une accommodation de la vérité religieuse aux besoins du temps présent,
[.’évolution actuelle veut un catholicisme plus spirituel et social, comme celui du cardinal Gibbons, de
Lacordairo et de Montalembert.
Au temps où nous sommes, le
catholicisme doit proclamer avant
tout Tesprit démocratique de l’Evangile, rappeler aux sociétés les
devoirs de charité et intervenir dans
le conflit des pa.ssion.s en proclamant
la loi sainte de l’amour. Trop longtemps elle n’a parlé aux aifligés
que de la résignation, qui n’est
qu’une vertu passive; elle doit maintenant faire plus, et activement s'employer à rendre aux infortunés le
séjour terrestre plus supportable.
Peu importe, après tout, qu’on
soit catlioliqe ou protestant, pourvu
4
356
que l’on soit chrétien au vrai sens
du mot. Beaucoup de prêtres catholiques sentent cela, alors même
que peu d’entr’eux osent le dire
tout haut.
Quel malheur que, dans un pareil
moment, des hommes de grand talent incitent au contraire l’Eglise
à se cristalliser. C’est le cas de M.F,
Rod, de M. Brunetière, qui la veut
de marbre pour mieux résister à la
révolution; c’est le cas aussi de M. F.
de Pressensé, qui y cherche une
sorte de consolation mystique.et qui,
au lieu de lui arriver porté par un
vent de liberté, lui vient au contraire comme un découragé prêt à
subir tous les jougs.
M. Gharbonnel appartient, cela va
sans dire, au parti d’action, évolutionniste, ayant probablement pris
part au congrès de Reims, et voulant marcher à la tête, de la société
très mouvementée aujourd’hui. 11
s’est acquis la sympathie de plusieurs protestants et pourra en
éblouir i^n grand nombre par ses
vues hardies et par sa parole vibrante, mais nous ne pouvons pas
le suivre ni le croire. Son pape,
qu’il proclame libéral, est tout aussi
intolérant, quoique plus habile, que
Pie IX et ses prédécesseurs; son
Eglise est et restera toujours la
même, condamnant tout ce qui est
en dehors de sa sphère.
J.a formule dégoûtante d’abjuration imposée à la princesse Hélène,
l’obstination de vouloir se proclamer
prisonnier, la lutte brutale engagée
par le clergé en Hongrie et la persécution contre le pauvre Miraglia
en disent assez pour nous epgager
à nous défier de ce mouvement évolutionniste qui mire, cela est évident,
à diriger une fraction de la société
pensante, tandis que le gros de
l’armée, ayant à sa tête le Jésuitisme
avec ses congrès, continueia à condamner tout progrès, la liberté dans
les pays catholiques et la Parole de
Dieu qu’on tient scrupuleusement
cachée.
Le catholicisme a soif non
du salut des âme.s, mais de la
mination sur les âmes, et pour ab
teindre son but tous les moyen®
sont bons', que l’abbé Cliarbonne)
et ses admirateurs ne se fassent pa®
illusion: h vraie liberté,
consolation, toul cela est non ,
dans le catholicisme, mais en CAn'®t
et dans son Evangile.
G. A. TiioN.
CORRESPONDANCE
tout
Florence, le 30 Octobre
'Monsieur le Rédacteur,
Ou travaillait fébrilement ici, é®'
puis une semaine, aux préparatif?
jugés nécessaires pour bien accueil'
iir le Prince et la Princesse de Na*
pies. Le tem[)S, très variable,
craindre que la pluie ne vint
gâter. : ",
Heureusement le ciel s'est mon R?
clément. Bien qu’il fût rmageiiîf)
aucune ondée ii’a arrosé les!J
liers de personnes qui remplissaiçP*
hier les rues par lesquelles le
pie princiei' et sa suite, arrivant
Rome à 2 heures, devaient passât
pour se rendre au Palais Royal,
avait bien fait les choses. Un goitj
exquis a présidé au pavoiseme'f*
des rues et à l’érection des arcs Ç®.
triomphe. Ne sommes-nous pas i'î!
dans la terre classique des arts,
l’esthétique!. Sur le Pont S.ta ]
nita, transformé en une véritabFj
serre, se trouvent plusieurs jeune?
lüles en robe blanche qui vont, toiif’
à i’Ineure, jeter à pleines mains
fleurs sur le passage et dans la bel'
line des princes. N
Le canon du fort.Belvedere tonne<.;
Une clameur s’élève de la foui®'N
« Ils .sont arrivés j » Le canon grond® j
toujours; la cloche du Palazzo Ve^'^
chio joint ses envolées à la joie g®* ’
nérale. Enfin les voilât Après
présentations d ' usage, faites
Princes par le maire, dans le pavil
5
- 35? _
pion expressément construit à la Bar¿ riera delle Cure, où le train royal
K s’est arrêté, le cortège s’est formé
ej a travei’sé la ville entière au mi' ^lieti de la population en l'éte.
k Le Prince a l’air très satisfait du
i ¿chaleureux accueil qu’on lui fait,
■ ^ainsi qu’à la princesse qu’il a choisie
'I pour être la compagne de sa vie.
l'„ Tous les deux ne font que saluer.
-T- Les journaux ont parlé « tl’eu(i Ihousiasme délirant! ». Il n’en est
rien. Nous préférons de beaucoup
la réalité des faits; une réception
joyeuse, respectueuse et atfectueuse.
Pas d’exaltation, ni de servilité.
■ Les florentins apprécient à leur
juste valeur les qualités solides du
prince héritier du trône, qu’ils connaissent pour l’avoir possédé dans
leurs murs pendatU longtemps. Us
savent qu’il promet de marcher sur
les traces de ses glorieux ancêtres
pour la droiture et la loyauté de
ses sentiments et de ses actés. On
le sait intelligent, consciencieux,
désireux de se bien pi'éparer à la
tâche si dilficile qui lui est réservée.
Il semble, dit-on, en porter déjà le
lourd fardeau et en avoir le cons,tant souci. En la princesse Hélène
ils ont salué leur lUlore reine, en
lui souhaitant de ressembler à la
plus gracieuse des souveraines qui
l’appelle sa tille depuis une semaine.
El nous, Vaudois, nous unissons
nos vœux à ces souhaits en priant
Dieu de les exaucer.
Partout le lys rouge en champ
blanc flotte déployé, égayant . les
riches comme les pauvres demeures.
Paj'lout les trois couleurs nationales
et celle dii Montenegro piquent de
taches claires la façade des édifices.
Le soir les monuments publics, et
bien des maisons particulières, sont
brillamment illuminées. Une marche
aux flambeaux, merveilleuse fantasmagorie, parcourt les artères principales et couronne la journée. Les
princes passent une demi-heure au
balcon à jouir du spectacle et à re
mercier la foule qui couvre la place
Pilti et les acclame.
i
Nos souverains actuels vinrent
eux aussi, jeunes époux, à Florence.
Ils eurent le même accueil. Veuille
Celui qui lient dans sa. main le
cœur des rois, faire de l’ilalie une
nation grande et forte! Une nation
grande et forte par le re.specl de la
liberté et l’amour de la vérité, de
la part de ses enfants.
Il reste bien à faire encore! —’Des
années se sont écoulées pourtant
depuis que le piémpntais, le Marquis M. d'Azeglio, disait: L’ItalieiCst
faite, mais les Italiens sont à refairel
— Il y a là de la gloire pour tous!
M. le Past.' Missionnaire Louis
Jalla a tenu ici deux réunions, dont
une avec projections à la lumière
oxygénée. Elles ont vivement intéressé les nombreux auditoires et —
une preuve — le montant des collectes a été encourageant. .
Le Beporler.
ÉVANGÉLISATION
La cause de l’Evangile fait des
progrès h Riesi qui s’est acquis le
nom de « la protestante el rEgÎise
voit augmenter le nombre de ses
membres. Bien que spacieux, le local
des réunions est devenu insuffisant
el l’on fait des vœux pour avoir un
temple qui est désormais néce8.saire.
Les écoles sont encore plus peuplées que l’an dernier, et lest élèves
ont atteint le nombie dê' 500 avec
les nouvelles inscriptions;
Le Corriere Toscano avait annoncé
que M*' J. Quattrini pasteur à Livourne aurait (lormé une conférence
sur l’a bj U ration dé la^ Princesse
Hélène. / ,
Les affiches qui devaient annoncer
celte ponférence, étaient déjà impdméesj lorsque la police défendit
de les publier aux coins des rues
6
3èé
et fit comprendre que la conférence
elle-même nei lui était pas agréable.
L’on nous appreml que M. le
pasteur J. B, Bosio ne va pa.s à
yenda, où il y a M’’ ririslituleur
MatÜriew, mais qu’il retourne ù Guor*
gné après seri séjour dan.s l’Ile d’Elbe,
’ E. B.
+ +
Còme. — La reine des Pays-Bas
et le grand-duc de Baden ont offert
une somme pour l’église vaudoise
que l’ou projette d'élever dans cette
ville.
,Ii[ap1esL. — üne, soêiir de notre église de Naples a été fort surprise
en recevant, dernièrement, la visite
dfi eui'é du voisinage qiii venait
pour tâcher de la convertir.
Elle lui répondit point par point,
et à la fin lui proposa une entrevue
avec notre paèteur, mais à ce mot
le révérend enfila la porte au milieu
des marques de désapprobation de
tous des tétnoKis de ce débat.
En Octobre, 17 papistes se sont
inscrits pacnj-i les cai,ôchuménes de
celte église, ce («ri porte le ehilfi-e
de la classe à 29^. Puissent-ils tous
persévérer jusqu’à la fin. ,
. , (Libero Credente)
MISSIONS
O I O E P O P O L O
Tel est le litre d’un journal qui;
se publie à Milan en vue de s’op- i
poser au réveil du cléricalisme qui ;
se dessine, actuellement en Italie, ,
Dans le N” du 1 Novembre dé cette f
publication, nous lisons un article;
I Valdesi où, après avoir rappelé
la date du 1848 à laquelle Charles
Albert fit droit à la fidélité des
Vaudois, il décrit l’extension de
notre Eglise et s’en félicite pour
le bien spirituel et moral de
ntalie. Un peu de statistique termine ces appréciations louangeuses,
que nous voudrions que notre peu-„
pie s’efforçât de mieux mériter.
UNE OFFRE
La rentrée des: élèves à la Maison
des Missions dei Paris a eu lieu le
16 Octobre. Il y a maintenant 17
jeunes gens qui se préparent â devenir un jour missionnaires,
M. A- Boegner, Directeur de la
Maison, avait été appelé ailleurs par
la mort de son frère. En revanche,
M. E', Krüger, de retour (le sa délégation à Madaga-scar,. avait pu se
retrouver à son poste pour commencer la nouvelle année d’études.
Un étudiant vaudois, M. Georges
V'olà, a entrepris ses êtude.S' théologiques â la Faculté libre de Neuchâtel, en vue: de se mettre plus
tard an service du Comité de Paris.
M.lle Rachel de Grellet vient de
faire faire une 3® édition des mémoires de son père, Etienne de
G.Hllet, quaker français. Elle met
gratuitement un exemplaire de ce
beau volume de 470 pages à la dis-^
position des pasteurs, évangéii'stéir,
directeurs et directrices d’œuvres,
qui n’en a-nraient pas déjà dans leiir
bibliothèque personnelle ou circulante. S’adresser, en envoyant 80
cent, pour I’affranchiasement, à M.me
DalencourE, rue Mouton-Duvernet
33, Paris.
Nouvelles Religieuses
France. — C’est le mardi 3 Novembre que les délégués des 1Ô4
Consistoires de l'Eglise Réformée
se- sont réunis à Lyon, pour tenter
ùn rapprochement des deux gi-ands
champs qui se partagent cette Eglise,
les orthodoxes et les libéraux. ’
— Une Feuille du Dimanche paraîtra à partir du 1 Janvier 1897. Elle sera de 4 pages, et '
comprendra un texte, une méditation,
une prière et quelques versets de
psaume ou de eanliquè. Son huit
principal est d’offrir aux protestants
7
359
•disséminés Ies moyens d’avoir un
Culte. Celle ijublicalion sera Faite
Sous les auspices de la Société Ceri'.
¿ traie d'évangélisation. Les Frais ne
r s’élèveront qu’à 1,50 Fr. par an.
I _ S’adresser pour celle publication
I' 'Si utile à l’Agence générale de la
r Société Centrale, l'ue Labruyére 46,
Í Paris,
liavière. — Les deux plus grandes
villes de ce royaume sont Munich
il cl Nurembet^. Cette'dernière compte
118000 prolestants, 39000 papistes,
5000 Juifs, Munich, qui, il y à un
siècle, n’avait pas un seul protestant,
eu compte aujourd'hui 57500 à côté
de 340000 papistes et de 7 000 Juifs.
Canada. I.’Église Pre.sbylérienne
de MouU’éal a chargé M. Albert
OuFFa de l’évangélisaliori des Italiens
de cetle ville. M. Buffa était déjet
chargé de l’œuvre française de
Montréal,
France. L’égliseréformée deToulon
se compose de 1500 personnes.
Au sein du conseil presbytérial
siègent deux Vaudois, MM. David Bert
et Peyronel.
INFORMATIONS DIVERSES.
La Junte provinciale, dans sa séance
du 29 Octobre, a autorisé, dans des
communes de Fayé et Perrier,, « l’eccedenza della sovrimposta sui terreni
e fabbricati pel 1897».
Le 4 Novembre, le bataLlloafirfiics
du 3® régiment alpin s’est établi
pour l’biver à Piglierei,
Les conscrits, nés en 4876 et destinés à la cavalerie et à rartillerie
à cheval et de campagne, seront
appelés sous les armes le 26 Novembre; dis en seront prévenus individuellement, à domicile,
DtVERS.
La commission nommée par le
gouvernemenl des Pays-Bas pour
étudier le projet de dessèchement
du Zuyderzee a pi’ésenté un rapport
favorable.
Cette enti'eprisecolossale exigerait
31 ans; dans chacune de ces années,
10.000 heelares de terrain seraient
gagnés à l’agriculture. Une digue de
30 milles de long, rserait construite
depuis la çAle S. de la Hollande
jusiiu’à la côte orientale de la Frise.
Celte digüe, large 35 m. à la base,
exigerait 9 ans de travail. i
Le coût total de cette, entreprise
est évalué à 650 millions,, mais ¡on
calcule que la valeur des terrains
acijuis serait de 675 millions. L’Etat
aurait donc '25 roiilons de profit,
outre raugmentation annuelle des
impôts. ,
Rcyue Faliliqii«
Au moment même où nous éci:i-|
vous (mercredi, 4) a lieu á Turin,
en forme strictement privée et,avec
exclusion de toutes représenlidions,
les funérailles du Gommàndeur Jales Peypitti, notre député aü ParlernenU La mort' tragique de son
frère Arthur, disent les journaux
politiques de Turin, a été un coup
si foudroyant poní' lui, qu’il ida pu
le supporter. Déjà affligé d’une maladie de cœur qui le faisait beaucoup soulfrir, il a été, depuis lors,
en proie à une exaltation progressive qui l’a eoöduit à-ee donner la
mort de sa propre main.
Né à Turin en 1843, M. Peyr*ol y
était très connu comme chef ‘d’une
importante maison industrielle. Il
faisait partie de diiférents comités
et fut plusieurs années président de
la chambra ttei eommerce. En 1886,
lorsque les élections politique avaient
lieu à scrutin de liste, il fut nommé,
avec le général Geymet et le comte
di Balme, député du IV® collège de
Turin, dont les Vallées Vaudoîses
faisaient partie. Depuis lors il n'a
cessé d’ètre nntre représehlant à la
Cfiarahre des députés, et s’il' n’ÿ
8
prenait pas souvent la parole, il y
déployait de l’aclivilé et montrait
une réelle compétence lorsqu’il s’agissait de questions commerciales.
Depuis les dernières élections, lorsque la grande majorité des députés
montrait une soumission aveugle au
gouvernement de Crispí, M. Peyrot
se rangea à l’opposition, comme,
après la chute de ce ministère de
triste mémoire, il n’a cessé de soutenir Ruditii et ses collègues.
Que Dieu soutienne la famille si
cruellement frappée.
Une grande incertitude continue
à régner au sujet de l’Afrique et du
sort de nos prisonniers, et les noüvelles que les jouraux publient sont
contradictoires. Tantôt on assure que
la paix va être signée et les prisonniers délivrés, tantôt on nous annonce
qu’une avant-garde du négus est en
marche et que les hostilités vont
recommencer. Ce qui paraît le plus
croyable c’est que le ministère espère
qué la paix* ¡poürt'à être conclue,
mais il fait tdüs les pi^éparatifs nécessaires pour être prêt à entrer en
campagne et faire face à tous les,
événenients dans le cas où elle ne
le Serait pas. En tous cas il paraît
démontré que certaines nouvelles pessimistes publiées par des journaux
de l’opposition étaient tout-à-tait dépourvues de fondement.
AVIS
f ■ 1
La Conférence des Eglises du Val
St. .Martin se réunira D. V. Mardi
10 Novembre à 9 heures du matin
au Périer, i,,...
Le sujet à y étudier est: Be la
ineilleui'e manière d’instruire dans
les Ecritures, r
ji
(
• ip. Giraud président.
Messieurs les pasteurs des parois.sés vaudoises.sont priés de se
trouver à Pignerol, chapelle vaudoise,
le mercredi 11 courant, à 9 h. 1|2
du matin, pour traiter le .sujet dont |
il a été question dans l’entrelien du '
5 Octobre dernier, à S.t Germain.
La Tour, le 29 Septembre i896.
J-rP. Pons, ModJ^
Abonnements payés:
Marquis d’Angrogne; M.me Ri' il
betti, Pise. ,
AUX MEMBRES
de l'Eglise de la Tour.
Vu les réparations qui se font atl
Temple Neuf, le culte principal de
10 1|2 h. se tiendra dans le Templô
des Copiers jusqu’à nouvel avis.
BUREAU DE renseignements
La Société Vaudoise d’ülilité Pu*
blique, section de Torre Peilice, se
charge de donner gratuitement des
informations, soit aux familles qui
demandent des personnes de service, soit aux Vaudois qui cherchent
à se placer.
S’adresser à M. IB.my GOSS, négociant, Torre Peilice.
PENSÉE
Dieu regarde si les mains sontpures, non si elles sont pleines.
Pubiim Syrius.
Rapports directs entre le Producteur et le Consommateur.
Un des meilleurs horlogers'de Besançon ^
et ami chrétien offre directement à nos ’
lecteurs des montres de tous modèles,
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fiiotures. Nous conseillons à ceux de nos
lecteurs qui auraient quelques achats à
effectuer do ne les faire .qu’après avoir .de-,,,
mandé et consulté le Catalogue détaillé qUé
eut' enverraTraiiéo Marc EMERT fabricant d’Horlogerie, à BESANÇON (Doubs)
France.
J. P, Malan, Gérant
Tone Pellioe — Imprimerie Alpinsv