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Cinquante-troisième année.
20 Juillet 1917
N. 29.
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L ËGOO DES VILLËES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . Pr. 2,50 — Italie.........pr
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Pasteurs.
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S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Tron, past., Torre Pellice
et pour l’Administration à M. J. ColSSON, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Des changements non accompagnés de la somme de 15 centimes,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV. 8).
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SOMMAIRE: Communication o£B.cielle —
Union sacrée •— Conférence du s“»
District — Da page de nos Aumôniers
et de nos Soldats — Chronique vaudoise — Bibliographie — Nouvelles
politiques.
COMMUNICATION OFFICIELLE.
L’adunanza del Corpo Pastorale è convocata per il giorno di Mercoledì 8 Agosto, alle ore 9, nella Casa Valdese in
Torre Pellice, con il seguente Ordine del
giorno: 1° Nomina delle Commissioni esaminatrici — 2° Biblioteca pastorale —
30 Comunicazioni e proposte eventuali.
I membri laici della prossima Assemblea Sinodale che desiderano prender
parte alla nomina delle Commissioni esaminatrici dovranno presentarsi, al momento dell’apertura della seduta, muniti del loro mandato.
Torre Pellice, 12 Luglio 1917.
Per la Tavola:
Ernesto Giampicgoli, moderatore.
UNION SACRÉE.
Les Vaudois, nous avons dit, ne connaissent que deux amours; leur sol et
leur Dieu. Leur sol sans oliviers, sans
orangers et souvent sans moissons, sanctifié par la douleur et par la foi de leurs
pères et qui ne doit appartenir qu’à leurs
frères et à leurs fils. Leur Dieu qu’ils ne
comprennent pas toujours, mais dont ils
écoutent les inspirations et en qui ils Se
confient; leur Dieu vers lequel ils lèvent
les yeux en s’écriant comme les chrétiens des premiers siècles: Ave, Spes
Unica 1
Aussi, lorsque les nécessités de la vie
les ont éloignés de leur sol, y reviennentils souvent avec la pensée et le cœur. Ils
y reviennent à l’heure calme et solennelle des souvenirs et des regrets, quand
le jour s’est affaibli, les travaux des hommes ont cessé, la campagne est devenue
déserte et le vaste silence a enveloppé
toute chose.
Je ne puis autrement, j’y reviens moi
aussi. Les plus petits détails se retracent
à ma mémoire; je revois les lieux où se
sont passés mes premiers jours, les compagnons de mes premiers jeux, les bois
où je me suis égaré, les montagnes peuplées d’échos et qui ont borné mon horizon, la rivière qui descend vers la plaine,
vers la mer et se transformera en vapeur
pour monter vers le ciel. Au milieu de
tous ces souvenirs mon cœur place notre
peuple « montagnard comme l’aigle et
libre comme l’air», et surtout mes parents qui m’ont prodigué leurs soins et
leurs tendresses et dont les restes reposent dans le cimetière du village, sur le
seuil de l’éternité. Je rappelle les ombres
du soir qui grandissent et s’épaississent;
les sommets des Alpes, glorifiés par qn
Lieutenant MAX COÏSSON
d’Envers Pinache
gravement blessé au champ d’honneur
et mort à Milan le 22 Juin dernier.
CHAUVIE ANTOINE
des Chabriols (Torre Pellice)
tombé au champ d’honneur le 24 Mai igr?
soleil mourant, paraissent y flotter et réveillent la nostalgie des plages célestes.
Je revis les silences des vallées profondes,
interrompus par des bruits lointains et
qui me donnaient les sensations de la
solitude et de la peur. Je resonge avec
des tressaillements intérieurs aux espérances de ma jeunesse et à la confiance
avec laquelle je regardais autrefois dans
l’avenir.
Pour les Vaudois, les Vallées ne sont
pas un simple territoire italien; elles sont
le refuge de leurs souvenirs religieux, de
leur gloire passée et de leurs espérances ;
elles sont le seul pays d’Italie où la Papauté n’a pu mettre son pied triomphant,
où la liberté a son autel, Dieu son sanctuaire et le Christ ses adorateurs. «C’est
ici la maison de l’Eternel, c’est ici la
porte des deux ! » (Genèse xxvm, 17).
Quand mes yeux seront obscurcis par les
ténèbres de l’heure suprême, quand mon
âme devra livrer le combat de l’agonie,
quand tout paraîtra sombrer dans le
mystère, oh ! mon pays, tu resplendiras
encore devant moi dans l’azur profond
de tes cieux, je sourirai et soupirerai encore à ta vision ensoleillée et ton doux
nom sera un des derniers mots que je
prononcerai sur la terre, peut-être un
des premiers que j’articulerai dans le
ciel 1 **♦
Ces sentiments vivent, chantent et
pleurent dans tout cœur vaudois. Nous
les entendons à travers les montagnes et
les océans, ils nous viennent des Alpes
de la France et des collines de l’.Allemagne, des fermes de l’Argentine et des cottages de l’Amérique du Nord, des villalages de la Suisse et des landes du Transvaal; ils représentent les soixante, les
cent mille Vaudois qui vivent à l’étranger depuis des dixaines, des centaines
d’années; en vérité ils peuplent notre
horizon. Ils appellent la V. Table à un
travail trop longtemps oublié, travail
doux, ferme et constant d’organisation,
de discipline et d’orientation, ils invoquent une union sacrée, ils préparent
l’œuvre de Dieu,_
Cedo maiori ! Toutes les forces de notre peuple dispersé mais non perdu, forces d’intelligence et de volonté, forces de
cœur et d’imagination, forces économiques et religieuses, forces d’espérance
doivent être unies dans une seule cause
tendues comme la corde d’un arc dans
le but suprême de gagner l’Italie au christianisme réformé qui est et restera l’âme
de la civilisation la plus avancée. C’est
là notre unique, notre sainte raison
d’être ! C’est là notre besoin et notre
tourment, notre grandeur et notre gloire!
C’est là que Dieu nous appelle.
Que dirons-nous encore ? Car nous
n’avons rien fait puisqu’il nous reste tellement à faii’e. Qu’ajouterons-nous enfin?
Nous fixerons nos autorités et nous leur
répéterons,^ sans nous fatiguer jamais,
l’invitation dont nous respectons le caractère mystérieux et qu’un peuple, qui
plus que tout autre sut vaincre, adressait à ses consuls: Yideant cónsules ne
quid detrimenti res publica capiat !
G. G.
Ciférence des Eglises d» 5.me District
AMÉRIQUE DU SUD.
La colonie du Miguelete, au sein de
laquelle fut célébrée la Conférence du
district « Amérique du Sud », constitue
avec Ombues de Lavalle et Dolores ou
San Salvador, la très vaste paroisse où
M.r P. Davit exerce son ministère. Fondée il y a 8 ans environ, elle possède depuis 4 ans un local de culte, érigé par les
colons, capable d’une centaine de places.
L’année dernière a été mauvaise pour
cette colonie; une très mince récolte, une
invasion formidable de sauterelles, et
une sécheresse qui s’est prolongée jusqu’au commencement de mars. Pour ces
différentes causes, la Conférence avait été
renvoyée jusqu’à la fin de mars, et même
on avait pensé à la faire dans quelque
autre centre plus favorisé par la pluie,
comme Colonia Valdense ou Cosmopolita. Nous sommes bien heureux que les
circonstances nous aient permis de la
faire à Miguelete, comme cela avait été
décidé. A la fin de mars, l’herbe avait
bien commencé à repousser, et de grands
champs d’avoine, semée après la première pluie, et de Lelle venue, assurait
un abondant pâturage pour les animaux
pendant l’hiver.
La Conférence a commencé le dimanche 25 mars, à 10 h. du matin par le
culte, que préside le pasteur J. Tron, et
la Sainte-Cène. Dans l’après-midi d’autres cultes se célébrèrent dans la même
chapelle, dans celle de Ombues, et dans
une maison particulière de la colonie
Sarandi, présidés respectivement par les
pasteurs Beux, J. Tron, et Davit, les
seuls qui soient présents le dimanche.
MM. Ernest Tron et P. Bounous font
acte de présence le lundi.
La Conférence est composée de 17
membres: 5 pasteurs et 12 délégués des
églises, auxquels s’ajoutent, avec voix
consultative, 8 autres personnes, entre autres M.r Pierre Tourn, représentant des
Vaudois de Colonia Alejandra, affiliés à
l’Eglise Méthodiste, le pasteur Richter,
représentant officiel du Synode Evangélique Allemand du Rio de la Plata et de
sa congrégation de Colonia Suiza, et le
pasteur Paul Penzotti, représentant de
la Conférence Méthodiste épiscopale.
Le Bureau fut élu comme suit: Beux,
pasteur, président; Paul Artus, membre du Consistoire de Miguelete, viceprésident; L. Jourdan, secrétaire, et E.
Tron, vice-secrétaire.
La lecture et la discussion des Rapports : de la Commission de district et de
chacune des églises, prend naturellement la plus grande partie de notre
temps. Voici quelques résolutions qui en
résultèrent: Acte 8°; «La Conférence recommande à la Commission de Dictrict
de faire visiter les disséminés deux fois
par an »... Comme il est impossible d’obtenir maintenant un pasteur itinérant, il
faut que nos églises du district fassent
de plus grands efforts pour que ceux de
nos frères qui n’ont pas de pasteur, puissent bénéficier dans une plus grande mesure du ministère des pasteurs du district. Par son Acte 10° « la Conférence
est d’avis que ce qui reste des rentes du
Fonds de Reconnaissance doit s’employer
pour l’œuvre dans le district même ». —
Ces années passées, on le donnait pour
l’œuvre d’Evangélisation en Italie, tandis que le triple but auquel doit répondre
cette rente est clairement exprimé depuis
le commencement, et exclut toute œuvre
étrangère, pour bonne qu’elle soit et digne d’appui. Par son Acte 23°, la Conférence démontre son attachement à l’œu-
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vre d’Evangélisation en Italie, en décidant qu’il se fasse, cette année encore,
au sein de toutes nos congrégations, une
collecte extraor^naire, en sa faveur.
La résolution là plus importante est
sans doute celle de l’.dc/e 14°: « La Conférence décide que la Commission de district s’occupe par tous les moyens en son
pouvoir, pour qu’il se fasse une œuvre
de réveil dans nos congrégations, en cherchant d’abord au sein de notre église les
éléments nécessaires pour cette œuvre ».
Ce sera aussi celle qui risque de présenter les plus grandes difficultés dans son
exécution, car ce n’est pas une œuvre
qui réussisse parce que elle a été décrétée
et elle ne dépend que, en minime partie
de notre bonne volonté.
Le pasteur Ugon — auquel la Conférence tient à exprimer sa reconnaissance
pour tout le travail qu’il a accompli pendant une quarantaine d’années pour le
bien de nos églises — a été nommé, avec
M.r J. M. Diaz, délégué auprès du Conseil Evangélique Central du Rio de la
Plata. Ce Conseil est une émanation du
Congrès de Panama et du régional de
Buenos-Aires; il est interdénominationnel, et s’appliquera par conséquent à la
création et au développement d’institutions dont toutes les églises puissent profiter, par exemple: d’une Ecole de Théologie.
A propos du jugement prononcé contre nous par le président du dernier Synode, la Conférence donne mandat à son
président d’écrire à la Vén. Table pour
lui démontrer que nous n’avons pas mérité ce rappel à l’ordre — et touchant la
question vitale du recrutement de futurs
pasteurs, elle charge M.r le pasteur Bounous de l’exposer à la même administration.
La Conférence constate que le projet
d’augmentation de l’honoraire des pasteurs, présenté l’année passée par les
laïques, a fait naufrage, et elle ne trouve
pas le temps de s’occuper d’une proposition qui est faite sur ce même sujet.
Nous avons nommé comme délégués
au Synode MM. Jean Coïsson et Edouard
Longo, professeurs à Torre Pellice. — La
prochaine Conférence aura lieu, D. V.,
à Iris. La Commission de district est
formée comme suit: H. Beux, président;
P. Bounous, vice-président; et L. Jourdan, secrétaire.
La Conférence s’est close le mercredi
28 mars, à midi.
N’oublions pas de faire remarquer que
nos frères et sœurs du Miguelete ont
assisté d’une manière exemplaire aux
séances de la Conférence, le local étant
toujours bondé d’auditeurs. Un culte
spécial présidé par le Rev. Penzotti, la
nuit du mardi, une nuit sans lune, a eu
une assistance encore plus nombreuse.
En général la Conférence passée a laissé
une bonne impression dans tous ceux qui
y ont pris part; et l’accueil cordial dont
ceux du dehors ont été les objets de la
part des familles du Miguelete contribue
grandement à cette bonne impression.
Un du dehors.
La
Glanares.
A l’hôpital de M..., je vais visiter le
jeune miiragliere Renato Grossi, blessé
au bras dans la dernière offensive du
Carso. Je suis heureux de faire sa connaissance car on ne rencontre pas tous
les jours un jeune homme comme lui.
Il a une vision claire du but moral de
cette terrible guerre, aussi malgré sa
longue vie de tranchée, les dangers et sa
blessure récente, il n’a qu’un désir, celui
de retourner au front le plus tôt possible,
pour combattre jusqu’à la victoire finale.
Que Dieu le garde et le protège. La famille Grossi donne un noble exemple de
patriotisme, l^a mère est dame de la
Croix Rouge dans un hôpital de Schio;
un fils est offi ier du 4° régiment bersaglieri, un autre officier d'artillerie et le
troisième est mon jeune ami mitragliere.
♦
*
A Santa M.,., je cherche le 250° infanterie, parti, hélas ! avant mon arrivée.
J’y rencontre, par hasard, une vieille
connaissance, un sous-lieutenant des alpins transplanté en infanterie et ancien
collègue de Levi Tron. Lui et moi, me
dit-il, n’étions pas faits pour le métier des
armes; c’est uniquement par devoir que
nous avons brandi l’épée. Mais je me
rappellerai toute ma vie l’exemple sublime donné par Lévi Tron, pendant les
bombardements. Il prenait sa Bible, la
lisait et parfois me donnait des explications. Aussi cela lui donnait un calme
parfait. Je conserve cette Bible comme
une précieuse relique...
Cher collègue, pensais-je en moi-même,
pendant que l’émotion me serrait à la
gorge, prends patience, et ne crains rien,
car tu as évidemment ta place dans les
batailles spirituelles de l’Eternel. Garde
ton âme par la patience, dans ton exil
forcé et en même temps aiguise l’épée
de l’esprit.
%
♦ ♦
...Après le souper, tous les officiers
siègent en rond dans la cour, jouissant
de la petite brezza montanina qui semble
vouloir les consoler un peu de la chaleur
torride de la journée. C’est le moment
propice à la causerie intime, à cet échange
des particules de l’âme qui font parfois
changer le cours de toute une existence.
Après avoir parlé de chose et d’autre,
l’un d’entre eux me dit à brûle pourpoint :
— Parle-nous des Vaudois et de votre
manière de penser...
— Mais vous savez bien qu’il est défendu de faire de la propagande religieuse et je désire observer la loi loyalement.
— Mais ceci n’a rien à faire avec la
propagande. Nous désirons connaître,
nous instruire, et tu nous persuaderas difficilement, va 1 Nous sommes plus athées
qu’autre chose I
Comme réellement plusieurs n’avaient
jamais entendu parler des Vaudois —•
chose assez mortifiante pour eux et pour
moi — je m’exécutai.
Je leur parlai de l’origine des Vaudois,
de la conversion de Pierre Valdo — qui
fit grande impression — des luttes centenaires en faveur de la patrie et de la
liberté religieuse et le plus souvent contre
un ennemi infiniment supérieur en nombre et en richesses, et finalement du
triomphe de leur principe. Une longue
discussion s’engagea ensuite de laquelle
ressortit la grandeur de nos principes et
la pureté de notre foi.
Si parfois nous ne semblons faire aucun progrès, ne nous laissons pas abattre, semons, semons à pleines mains la
divine semence de la Parole de Dieu. Dieu
lui-même pensera à la faire germer. Les
croyants sont plus nombreux de ce que
nous ne pensons.
E. Bèrtalot, aumônier.
— Zona di guerra, 25 giugno 1917.
Egregio Signor Pastore,
Mi permetto scriverle due righe, non
conoscendomi personalmente spero che
lei avrà la compiacenza di ben volermi
scusare della libertà che mi prendo. Come
Valdese, vecchio combattente alla fronte,
da oltre due anni ricevo settimanalmente
il caro giornale VEcho des Yallèssi rin
grazio Lei che si è incaricato di procurarlo quassù a me come pure a tutti gli
altri Valdesi combattenti e confesso che
la lettura del suddetto periodico mi fortifica, mi rende il cuore contento, di più
mi porta tante gradite notizie dei compagni d’armi che per la medesima causa
sono a compiere il più gran dovere.
Da 20 giorni ho cambiato reggimento ;
prima mi trovavo nel 92° fanteria, 4®
compagnia, ed in seguito alla formazione
di un nuovo reparto ho dovuto lasciare
il vecchio reggimento. Vorrà bene, credo,
fare la correzione deH’indirizzo per l’invio del giornale.
A mezzo di detto giornale la. prego,
sig. Pastore, salutare il sig. Davide Revel, pastore a Rorà paese mio natio;
come pure un saluto cordiale a tutti i
Valdesi combattenti, conoscenti in special modo. Auguro una prossima vittoriosa pace in maniera che ognuno che si
trova fuori dalle care Valli possa ritornare fra i suoi cari di famiglia.
Dieci giorni fa ebbi la gradita visita
del cappellano tenente Davide Bosio, il
quale non si stanca mai di percorrere
queste ripide strade per trovare i militari valdesi e incoraggiarli con parole
buone.
Che Iddio voglia aiutarci ovunque e
colln Sua volontà faccia presto cadere
su chi ha colpa di questo grande flagello
il castigo, ed a noi conceda la speranza
di una vittoria, perchè allora poi la giustizia ed il diritto saranno rispettati.
Aggiungo che malgrado la lunga vita
di guerra, godo buona salute.
Gradisca, egregio sig. Tron, i miei fraterni saluti, unitamente alla sua Signora.
Suo devotissimo Eli Pavarin.
— Zona di guerra, 26-6-1917.
Cher Monsieur Tron,
Les soldats dont les noms suivent, de
la Centuria 574, dont quelques-uns reçoivent l’aimable Echo des Vallées qui
nous apporte des nouvelles des Vallées,
mais aussi quelques-unes bien tristes,
quand nous lisons le nom parmi les morts
de nos compagnons et des blessés; que
Dieu fasse grâce à ces familles et les console. Nous serions contents, s’il était possible, d’avoir une visite d’un chapelain
vaudois, aussi nous avons pensé de vous
adresser cette carte si vous avez la bonté
de la publier dans VEcho; pour le moment nous sommes libres tous les aprèsmidis. — En vous remerciant d’avance
pour votre bonté nous vous saluons affectueusement dans le Seigneur: Rochon
J., colporteur (Envers-Pinache), Bèrtalot
Pierre (Pomaret), Rostan Alexandre (Tros
sier), Pons César (Massel), Pegronel Henri
(Pramol), Bonnet Emile (St-Jean), et d’autres dont j’oublie le nom. — Seigneur
accorde-nous la grâce d’une visite d’un
de tes serviteurs, et que tout soit pour
ta gloire I Rochon.
— Zone de guerre, 26-6-1917.
Bien cher M.r Tron,
Je me hâte de vous envoyer toujours
mes meilleurs remerciements pour VEcho
que je reçois assez régulièrement le mardi
et particulièrement celui du 22 juin qui
m’a apporté une force morale et spirituelle en lisant le beau sermon : Forts par
le calme et la confiance; ici je suis seul
vaudois, n’ayant pas encore reçu aucune
visite de nos Pasteurs aumôniers, mais
malgré toutes ces épreuves que j’ai déjà
traversées, je peux répéter avec une entière confiance: « Je puis tout par Christ
qui me fortifie ». Le Seigneur est ma
force de qui aurais-je peur ? — J’envoie
par le moyen de VEcho mes sincères salutations à mes parents qui sont à Prarustin, et que Dieu soit aussi avec ma
femme et mes 5 enfants qui sont à
Cannes (A. M.), sous la protection de
Dieu.
Recevez, chers M.r et M.me Tron, mes
mîeilleures et sincères salutations en Celui
qui vient. F. Bèrtalot.
CHRONIQUE VAUDOISE
AOSTE. Un faire-part nous fait connaître le départ du plus jeune de la famille luvalta; ce frère n’était pas marié,
il aimait son église et jouissait d’une
excellente renommée à Aoste.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE. Le soldat Griset Jacques jouit d’un
bonne santé, remercie et fait saluer parents et amis; le soldat Rostan Paolo
plein de santé, salue en remerciant; Pegronel Edoardo réclame VEcho, qui lui sera
envoyé; Rostagno Luigi, de St-Second,
salue et remercie ; Garnier Joseph réclame
VEcho, qui lui sera envoyé; Ernesto Benech demande un changement d’adresse
et salue; Davit Etienne, du Villar, et
Ferrier Barthélemy saluent et remercient;
Aldo Gag envoie ses cordiales salutations ;
le sapeur Ribet Josué salue et vient de
changer d’adresse; Canal Oreste nous assure que les soldats Charles Pons, de Maneille, et Tron Benjamin, de Rodoret,
sont en voie de guérison : il salue ses amis
et son église du Perrier; le lieutenant
Martiny Auguste salue; Michel Beux,
qui se trouve en Carnia, salue parents et
amis; le bersailler Gardiol Emidio a
changé de zone et salue parents et amis;
Jean Jacques Bonjour salue et remercie
chaleureusement; Barus Jean, qui n’a
plus de parents, salue ses amis et remercie; Jean Pierre Beux salue et remercie; le soldat Boero Auguste salue;
Eli Long a changé d’adresse et salue parents et amis, en remerciant ; Ribet Josué
demande la suspension du journal et
salue; les soldats qui se trouvent en Albanie: Davit David, du Villar, Benech
Edouard, d’Angrogne, Benech Abel, de
Pramol, et Berlin Louis, d’Angrogne, sa
luent parents et amis et remercient.
Nous recevons du Comité de Turin:
Notizie di feriti o malati. Dal cap
pellano Pascal, in data 4-7 : Sono entrati
all’ospedale il soldato Giacomino Enrico,
di Riclaretto, ferito leggermente, e il
soldato Pascal Beniamino, di Praly, malato leggermente.
— Riceviamo dal cappellano Bonnet,
in data 10-7: Il caporal maggiore Tron
Giovanni è stato ricoverato in un ospedale di Rovigo per esser stato ferito leggermente il 20-6: va molto meglio.
— Il sottotenente A. Besson, di Torino, si trova attualmente malato al Convalescenziario del Paradiso.
Notizie dei combattenti. Dal cappellano Bonnet, in data 10-7 : I seguenti
artiglieri, dopo le aspre giornate della
recente offensiva sull’Altipiano, inandano ai parenti ed amici, ottime notizie:
Caporale Bonjour Daniele, soldati Regnaud Francesco, Michelin-Salomon Saiomone, Long Enrico, Odin Luigi.
— Buone notizie dal tenente del genio
Emilio Decker.
— Visitato ultimamente, dopo lunghe
ricerche, il sottotefnente Sibille ed il sergente maggiore C. R. Capuzzo di Torino.
LA TOUR. L’échange de chaire qui
devait avoir lieu entre le pasteur de La
Tour et celui de St-Jean dimanche prochain, aura lieu, D. V., le dernier dimanche du mois.
— Samedi dernier a eu lieu, dans la
salle de l’Asile, la fête annuelle de VAsile
Froebellien, qui a été fréquenté par 35
enfants.
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La salle, cela va sans dû», était bon^
dée de petits et de grands; tout le monde
a joui en ne marchandant pas les applaudissements à ces petits acteurs vraiment
intéressants. Le pasteur s’est fait l’interprète des présents et des parents en remerciant spécialement M.lle Arias qui a
su si bien préparer cette jeune armée.
Nous exprimons aussi notre reconnaissance aux généreux donateurs et aux
amis de cette œuvre franchement vaudoise,
— Dimanche, le 15 du mois, nous
avons eu les promotions pour la branche
de Vhistoire sainte, dans le temple. Presque tous les instituteurs avec un grand
nombre d’enfants se trouvaient à leur
poste, pour entendre un iliscours sur la
Bible, chanter nos beaux cantiques et ^
remercier Dieu. On a distribué 36 prix
comme encouragement, et nous n’avons
qu’à exprimer notre reconnaissance à
Dieu de ce que sa Parole continue à être
appréciée et considérée comme notre
meilleur trésor. — Aux Chabriols, à l’Envers et aux Appiots cet enseignement a
été confié au diacre Fontana, à M.lle C. .
Hugon et Mdle D. Revel.
— Dimanche, à l’issue du culte, l’assemblée d’église a désigné comme son
représentant au Synode, l’ancien D. Gagdou. L’assemblée d’église a, en outre,
voté à l’unanimité moins trois abstentions, le principe de la vente de la ferme
des Braide, quand le Consistoire trouvera
une occasion favorable.
—- Tombés au champ d’honneur. Une
lettre privée nous communique ce qui
suit:
Egregio Signore,
Del soldato Tron Luigi Filippo di
Rodoretto, che gentilmente mi permetteva la lettura del pregiato giornale
« Echo des Vallées», che gradii molto,
fui testimone della morte eroica nel
compimento del suo dovere. E con lui
pure caddero da bravi, il sergente Cauda
Luigi di Prarostino ed il soldato Costantin
Giovanni di Bovile, suoi correligionari
e amici miei carissimi. Dandole il doloroso annunzio la prego, per mezzo
dell’ « Echo », communicare alle loro famiglie il nostro dolore per la perdita
dei compagni amatissimi. Gradisca i
miei rispetti. Devotissimo
Sergente Giulio Squarzino.
Aux familles affligées nous adressons
toute notre sympathie.
NEW-YORK. Le 25 avril le pasteur
de notre Eglise Vaudoise a uni en mariage; Henri Lorenzi de Lucca et Marie
Eugènie Macquaret de Paris, tous les deux
catholiques, ainsi que les amis qui ont
assisté à la cérémonie nuptiale. Un magnifique exemplaire du Nouveau Testament avec Psaumes a été donné aux
époux. En général, c’est une « Bible de
famille » que l’Eglise offre en pareille
occasion.
Le 29 du même mois : Paul Baridon
de Bobi et Judith Planchon du Villar.
•— Le même jour (dinianche) au culte,
il a administré le baptême, entre autres,
à un petit garçon dont la mère est pro-*
testante luthérienne (allemande) et le père
(originaire de Pignerol), catholique.
— En dépit de nombreux départs et
du fait que, depuis assez longtemps, il
ne nous arrive plus, ou presque plus, des
recrues des Vallées, nos cultes en général
sont mieux fréquentés, cette année, que
par le passé. Ce qui nous a surtout réjouis, ces derniers temps, c’est l’affluence
aux conférences sur la Passion et la Résurrection de Jésus-Christ données, pendant quatre jeudis, par le pasteur et illustrées par de nombreuses et — nous
n’hésitons pas à ajouter — magnifiques
projections lumineuses: une moyenne de
70 auditeurs (sans compter les enfants),
les deux tiers desquels, ou' à peu près,
catholiques-romains. Ces derniers, naturellement, avaient été invités un à un.
Plusieurs ont continué à venir le jeudi
soir.
ensuite à celle de la vénérée grand’mère
L. 10,—
Listes précédentes » 6.770,—
Total L. 6.780,
VILLAR. La semaine dernière est décédé à Cucuruc du Villar, après une longue maladie, Jules Pascal, le frère du
pasteur en retraite H. Pascal. — Nous
exprimons à la famille notre sympathie
chrétienne.
- Voici l’impression qu’a reçue de ces
réunions une bonne femme de Sorrento:
«...Ho detto alla mia gente: Costoro
non sono nient’afîatto protestanti: credono nel nostro Signor Gesù Cristo e lo
pregano meglio dei cattolici. « I protestanti siamo noi ! ». Repòrter.
SAINT-JEAN. Dimanche 15 courant
eurent lieu les obsèques de M.me veuve
Anna Risch née Smith, originaire du
Canton des Grisons. Feu M.r Risch, son
mari, était venu dès son jeune âge s’établir en Piémont. Il fut pendant nombre
d’années propriétaire d’une importante
confiserie à Saluces. La famille Risch se
transféra ensuite à St-Michel de Bibiane
où elle avait acquis une belle propriété
pour y demeurer jusqu’à aujourd'hui
pendant près de soixante ans.
Leur fille s’était unie en mariage avec
un Saingianin M.r J. Malanot. De cette
union naquit un seul enfant, Amédée.
Il avait 18 ans. C’était un beau jeune
homme, plein de vigueur et de santé,
lorsque tout à coup une violente maladie
l’enleva à l’affection des siens après les
première semaines de service militaire.
Ce fut un coup terrible pour cette chère
famille. La grand-maman Risch, âgée
de 82 ans, y fut particulièrement sensible, et dans l’intervalle de trois semaines
elle suivit son bien-aimé petit-fils dans
le tombeau.
La famille Risch, qui appartient à
l’église de St-Jean, était très connue à
Bibiane; et grâce à son bon exemple et
aux nombreux bienfaits qu’elle répandait autour d’elle, elle était entourée de
beaucoup de considération et d’estime.
Aussi il n’y eut pas à s’étonner si aux funérailles du jeune Amédée d’abord et
BIBLIOGRAPHIE.
L’Ecole de Théologie Baptiste, de
Rome, vient d’éditer un beau volume
intitulé: La Chiesa e i novi Tempi. —
L’introduction est due à M. WhittinGHiLL ; Giovanni Piali traite Della
Chiesa e Qhiese; Murri, Chiesa e Stato;
G. E. Meille, Chiesa e questione sociale;
Janni, Chiesa, Filosofia, Religione; Falchi, Chiesa e scienza; Rossi, Chiesa e critica, Chiesa e sacerdozio, Chiesa e eresia;
Alfredo Taglialatela, Chiesa e Morale. — Ce beau volume de 362 pages qui
se vend au prix de frs. 3,50, est une excellente contribution à notre littérature religieuse qui ne brille pas par sa richesse.
Les auteurs susmentionnés bien connus
par leurs écrits disent clairement quelle
est la valeur de ce nouveau livre.
Nouvelles Religieuses.
de tels sentiments eurent leur manifestation dans le très grand nombre de
personnes qui de St-Jean et surtout de
Bibiane accoururent pour y prendre part.
Quel beau témoignage de sympathie de
la part de tous ces bons catholiques de
Bibiane ! Plusieurs centaines d’amis et
de connaissances étaient déjà vers 4 heures réunis à la maison mortuaire où eut
lieu le service funèbre; mais le cortège
ne fit qu’augmenter tout le long du parcours et à tel point que le petit cimetière
protestant ne pouvait pas le contenir.
Nous n’exagérons pas en affirmant que
les présents étaient plus d’un millier; en
sorte que pour répondre au désir de cet
immense auditoire qui s’était en grande
partie renouvelé, le pasteur M.r Rostagno dut s’accorder le privilège de prononcer sur la tombe un second discours
écouté avec le plus grand recueillement
et à certains moments avec une vive
émotion.
■ Que Dieu soit loué de ce que l’Evangile de grâce, de consolation et d’amour,
ait pu être à cette occasion annoncé à
un si grand nombre d’âmes immortelles.
Aux chers amis Malanot-Risch si durement éprouvés dans ces derniers temps,
npus exprimons ici encore notre profonde
sympathie.
— Refuge Roi Charles-Albert : Souscription pour lit Major JEAN BIBET —
15me Liste:
Ecole du Dimanche de Via
Oliva, La Tour L. 8,—
I. L., St-Jean . * » 2,—
M.'Claude-H anbury Cooke, mieux connu sous le nom de Jack Cooke, et sous le
surnom du « garçonnet prédicateur», est
mort le 14 mars dans un hôpital de Chicago, après une longue et pénible maladie.
Il avait été un phénomène de précocité. De 1897 à 1901, il avait fait des
tournées d’évangélisation, où il avait
subjugué des foules d’auditeurs par son
éloquence passionnée. Après sa mission
de Birmingham, plusieurs milliers de
gens s’étaient déclarés convertis. Mais son
succès avait été passager, et les résultats
obtenus n’avaient guère été durables. Le
jeune Cooke était né avec des dons de
parole tout à fait exceptionnels. Il en
abusait parfois, comme lorsqu’il se faisait choisir son texte par son auditoire
quelques minutes seulement avant de
commencer son sermon ; on remarquait,
dans ces cas-là, qu’après un court exorde,
tiré de ce texte, il réussisait à glisser, par
un détour, dans le cadre d’un autre sujet
en vue duquel il s’était préparé d’avance.
On espérait. qu’après une période plus
ou moins longue d’études théologiques
régulières, M. Cooke verrait son talent
mûrir et deviendrait un prédicateur
vraiment accompli et utile. Mais la maladie devait interrompre prématurément
cette carrière si pleine de promesses. Un
des derniers désirs du Boy Preacher avait
été de pouvoir s’engager à un titre quelconque dans l’armée anglaise. Cettè satisfaction lui a été refusée.
— Conversion d’un officier athée.
À propos de l’œuvre d’évangélisation
entreprise auprès des soldats anglais dans
les camps d’instruction et près des champs
de bataille, le Journal Religieux raconte
que beaucoup de ces jeunes gens sont devenus fort sérieux. Un capitaine anglais
qui faisait profession d’athéisme et qui
était chargé d’examiner avant leur expédition, les lettres des soldats à leurs familles, a été tellement touché par la lecture de ces lettres, exprimant, à des degrés divers, la foi et l’espérance chrétiennes, qu’il est devenu lui-même un
croyant convaincu.
[Semaine Religieuse).
^onTelles politiques.
Un des derniers bulletins du général
Cadorna annonce qu’une activité de combat plus grande a été déployée par nous
sur tout le front. Après avoir tenu sous
un feu intense les lignes ennemies depuis
le Versic jusqu’au vallon de Jamiano,
nous avons effectué, malgré une réaction
violente, une heureuse irruption dans la
zone sud-ouest de la hauteur cote 247.
Les positions des adversaires ont été
bouleversées et détruites. Nous avons
emporté des mitrailleuses, des munitions
et d’autre matériel de guerre. 275 prisonniers dont 11 officiers ont été ramenés
à l’arrière.
Notre artillerie a été très active sur
les fronts du Trentin et de Garnie, dans
le secteur de Tolmino, sur le Vodice et
sur le Faiti. Nos détachements de reconnaissance ont soutenu avec succès de
petites rencontres avec des groupes ennemis, et opéré avec succès des irruptions
sur divers points du front. Profitant d’un
violent orage l’adversaire a essayé encore
une fois d’attaquer nos positions du Vodice après un bombardement intense.
Ses patrouilles d’assaut ont été anéanties par notre tir qui a interdit toute
avance au détachement de renforts.
Dans la vallée de Travignolo nous
avons rejeté par une contre-attaque énergique l’ennemi qui avait réussi à atteinr
dre, par un coup de main tenté durant la
nuit, une de nos positions avancées sur
la deuxième cime du Colbricon. Un détachement du bataillon alpin Val Camonica a surpris et détruit un poste avancé
ennemi à 2338 m. dans la haute vallée
de Cia (torrent Vanoi), et a ramené des
prisonniers et du matériel dans nos lignes.
Des aéroplanes ennemis ont accompli
un raid de pirates, et, sans aucune raison militaire, lancé des bombes sur Cividale del Friuli. Le résultat obtenu a
été de faire quelques victimes parmi la
population civile et de causer quelques
légers dégâts aux habitations. Le tir de
l’artillerie ennemie a atteint à plusieurs
reprises un de nos hôpitaux à Specchieri,
dans la Vallarsa, au mépris des signaux
conventionnels qui, très visibles, protégeaient les locaux sanitaires.
— Les Russes poursuivent leur marche
victorieuse. Ils ont occupé la ville de Halicz rejetant les arrière-gardes ennemies
sur la rive gauche du Dniester. Cette occupation ouvre une trouée entre les troupes bavaroises et autrichiennes qui couvraient les approches de Lemberg. La
prise de Kalusz après un combat sanglant a une importance très grande pour
les opérations ultérieures. L’offensive
russe commencée le l.r juillet a déjà
donné d’excellents résultats. Le total des
prisonniers et du butin capturés jusqu’au
13 juillet est de 834 officiers, 35.809 soldats, 93 canons, 28 mortiers de tranchées,
403 mitrailleuses, 2 dirigeables et une
grande quantité de matériel de guerre et
de génie.
— La Chambre des députés a pris ses
vacances après avoir voté les douzièmes
provisoires par 273 voix contre 53.
Le ministre de la marine contre-amiral
Arturo Triangi ayant démissionné, le roi
a nommé à sa place le vice-amiral Alberto
Del Buono de Parme.
— En Allemagne les partis démocratiques s’agitent pour obtenir des réformes
constitutionnelles. Un rescrit du Kaiser
ordonne la modification du droit de Vote
à la Chambre de Prusse sur la base du
« suffrage égal ». Le vote des crédits de
guerre au Reichstag a été ajourné jusqu’après la solution de la crise. Le chancelier Bethmann-Hollweg a donné sa
démission que l’empereur a acceptée. Le
docteur Michaëlis, sous-secrétaire d’Etat
aux finances, a été nommé aux fonctions
de chancelier de l’empire, et de ministre
des affaires étrangères. E. L.
Ab. pasrés et non Quittancés.
1917-18-19: Santiago Guigo, Rosario Tala.
1917: Mme Verdeuil, Marseille — Gallian, Envers Portes — François Soulier,
Pramol — Fanny Balmas, Id. — Rachel
Combe, Envers Portes — François Combe,
id. Louis Martinat, Id. — Jacq. Bertalot, Monett — D. Rivoire, Zone de Guerre
— M. Reymond, Bovile (fr. 1,23) — Emma
Long. Marseille (fr. 1,90?).
Pour l'«Eoho des Soldats».
G. D. Billour, Piani di Vallecrosia L. 5,—
Santiago Guigo, Rosario Tala » 5,^—
Aspirante Albert Revel » 10,—
Mme Verdeuil, Marseille » 0,60
Lévy Avondet, Envers Portes » 2,50
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