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Cinqaantâ-oinqaième aimée.
19 Septembre 1919
N. 88
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Par «n Pour 6 mela
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Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE: Da paix — S. M. le Roi
d'Italie •— Courrier Anglo-Américain
•— Nécrologies — De sang du Breton
•— Réponse à de méchantes insinuations — Exposition Pasquetto — Chronique vaudoise — Nouvelles et faits
divérs.
LA PAIX.
Enfin, enfin le document historique a
été signé d’une manière solennelle, le 10
Septembre à S. Germain. La cérémonie n’a
pas été aussi solennelle que celle qui a eu
lieu à Versailles, lors de la paix avec l’Allemagne. Alors ça été une explosion de
joie, un retentissement impressionnant,
aujourd’hui par contre, ça été dans le
plus profond recueillement que Renner
a apposé sa signature au nom de l’Autriche et de la Hongrie. Alors la France,
l’Angleterre et les Etats Unis manifestèrent leur joie par de grandes revues, par
des démonstrations délirantes, tandis que
la signature de la paix à S.t Germain a
laissé tout le monde indifférent, même
la nation la plus directement intéressée,
c’est à dire l’Italie. Pourquoi ce silence
glacial, cette indifférence pénible à constater, pourquoi cette espèce de conjuration? Nous ne>le cachons pas. Pour les
alliés il s’agissait d’un égoïsme relatif,
ils avaient tout ce qu’ils pouvaient désirer, et alors à quoi bon des manifestations de joie? Pour les neutres encore,
indifférence, parce que la paix s’est fait si
longtemps attendre que le nouveau a perdu toute attraction ; pour les intéressés;
directement intéressés, il y a eu de si
grandes désillusions, une si profonde irritation què la signature de la paix ne
dit plus grand chose, c’est un fait à constater et tout est là. Toutefois, nous devons le dire bien haut, ce silence et cette
indifférence nous font une peine énorme
car cela dénote une ingratitude indigne
soit de la part d’un patriote soit de la
part d’un chrétien. La paix, mais c’èst
i le calmé pour l’avenir; la paix, mais
c’est le point de départ pour une nouvelle activité; la paix, mais c’est le rapprochement des peuples; la paix, mais c’est
la famille réorganisée.
La paix, mais c’est l’idéal, le bonheur
sur la terre. Malheur aux patriotes, malheur aux chrétiens qui ne savent donc
pas reconnaître les bienfaits de la paix et
qui, parce qu’il y a eu un retard paraissent bouder la Providence. Non ce n’est
pas ainsi que nous devons agir, sans aller à la rencontre d’un blâme justifié.
Nous sommes Italiens, hélas ét nous
n’avons pas de quoi nous vanter de la générosité de nos alliés. Un chrétien peut
Oublier et pardonner, un patriote par
contre ne faisant qu’un tout avec la masse du peupl#, se trouve dans d’autres conditions. Un peuple froissé, humilié, oublie
difficilement et pardonne moins encore.
Rien d’étonnant que l’Italie demeure
silencieuse en présence de la signature de
la paix. Si seulement nos associés avaient
su apprécier nos sacrifices, notre abnégation! Hélas! les faits sont des faits. Aujourd’hui l’Angleterre, la France, après
avoir pris dans le vaste monde ce qui
pouvait leur faire plaisir, les arranger,
continuent à tenir l’Italie sous leur talon
en lui refusant Fiume, ville Italianissime, qui réclame de rentrer au sein de la
famille, ville respectée par l’Autriche
dans ses droits, lors des temps obscurs,
ville qui aujourd’hui se meurt de lanr
gueur. Ah! combien nous regrettons ce
manque de générosité! Combien nous
déplorons ce qui a eu lieu.
Cependant, malgré tout, nous aurions
un grand tort de nous laisser abattre et
de bouder plus longtemps. On doit être
viril surtout dans le malheur, car c’est
dans la détresse qu’un homme fort se manifeste. Inutile de déplorer, de nous lamenter, cela ne change en rien les choses,
ce qu’il faut, par contre, c’est de regarder
en face le moment actuel, en nous ïendant compte de ce qu’il réclame de notre
par,t. Or, la paix ouvre un monde nouveau et il faut y prendre notre place dignement. Tout d’abord obéir à la voix
du gouvernement qui invite tous les citoyens à se remettre au travail en s’efforçant de produire, chacun dans sa sphère, le plus possible. La collectivité réquisitionnée est de rigueur aujourd’hui plus
que jamais. L’Allemagne et l’Autriche
qui n’ont pas su ce qu’était l’invasion
se trouvent dans des conditions très
favorables pour produire, et il nous faut
renouer les relations commerciales avec
elles. Il parait que les Etats-unis et l’Angleterre sont très avancées dans ce sens,
comprenant l’importance de conquérir
ces deux nations si productives.
Travail, relations commerciales, c’est
ün pas, mais ce n’est pas tout. Economie
sur toute la ligne, voilà ce qu’on exige et
ce que l’on conseille aux bons patriotes.
N’oublions pas qu’une dette de 88 milliards pèse sur nous et que nous devons
y faire honneur, en nous soumettant aux
plus durs sacrifices, à la plus stricte économie. Est-ce bien tout? Non, un peuple
pour se relever a besoin d’être guidé par
une puissance morale qui pénétre toute
la masse. Cette puissance se trouve uniquement en Dieu, révélé en nous par le
Christ, et Christ par la Parole de Dieu.
L’homme ne vit pas seulement de pain,
mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Cette parole de Dieu, hélas!
n’est pas connue par notre peuple, et
voilà un des buts qu’il faut se proposer, la lui donner et la lui donner libéralement. Nous voilà en paix, sachons en
profiter pour accomplir une œuvre sociale, patriotique et religieuse.
C. A. Thon,
S. M. LE ROI D’ITALIE.
Sans offènser personne nous croyons
fermement que notre Roi est le meilleur
des rois à la tête d’une nation. Il Ta montré en maintes occasions, mais il l’a surtout mis en évidence pendant la guerre,
ayant voulu coûte que coûte être au milieu des soldats jusqu’à la fin de la grande lutte, vivant au milieu d’euk et avec
eux comme un camarade. Rien de théâtral en cela, mais simplement le devoir.
S. M. vient d’ajouter un acte qui le fait
encore grandir à nos yeux en renonçant
aux propriétés de la couronne et en les
affectant aux soldats et aux mutilés, comme aux orphelins de guerre. Les riches,
belles et immenses propriétés qui ont fait
la gloire des rois et des ducs vont donc
être utilisées au profit du peuple. Notre
Souverain, en outre, a renoncé à trois
millions de la liste civile et, pour pousser
l’esprit de la démocratie jusqu’à l’extrême il a demandé que ses propriétés appartenant à la famille fussent taxées comme celles de ses sujets. Noble
exemple d’amour pour le peuple, de
grande à‘Bhëgâtîdn7 ne“fecu]ant pas à
donner l’exemple pour .démônti|er comment après la guerre, il faut releVer les
ruines et payer les dettes. Honneur à la
Maison de Savoie 1
COURRIER ANGLO-AMERICAIN.
L’Evêque Hicks Letoucaln vient de
mourir à l’âge de 75 ans; sa famille appartenait à l’Eglise méthodiste et aussi,
dans sa longue carrière, il s’est montré
très cordial avec les nonconformistes.
— Le salaire des employés dans les
restaurants est fixé à 140 schellings par
mois avec un horaire de 44 heures par
semaine. Les femmes employées dans les
chemins de fer demandent le même traitement.
—. A dater du premier Septembre, un
service régulier d’aréoplanes va fonctionner entre Londres et Paris.
—• La révision du prayer book, liturgie
de l’Eglise Anglicane, telle qu’elle est
présentée aux Etats-Unis, laisse supposer
un grand rapprochement avec l’Eglise
Romaine. Dans le mariage la femme
n’est plus appelée à promettre d’obéir ,
et on ne prétend plus que le mari subvienne aux besoins de la femme, surtout s’il
n’a rien, et passons outre, mais quand on
propose le sacrement réservé, l’extrême
onction, l’abolition de la coupe, la prière
pour les morts, alors noua ne voyons
plus de quel droit cette Eglise peut ¡s’appeler Protestante ou mieux encore, Evangélique. Espérons encore que le parti évangélique saura défendre la bonne cause et
arrêter ce courant qui conduirait droit
à Rome.
Le Dr Jowet est parti pour les Etats
Unis et prêchera dans son ancienne Eglise de 5.th Avenue.
— Le célèbre rivivelist est Gipsy Smith,
après une campagne aux Etats-Unis, est
de retour en Angleterre, ou il s’est mis
immédiatement à l’œuvre dans le Sun- .
derland.
— Le D.rFléminga laissé Londres pour
aller se fixer à Edimbourg comme secrétaire de l’Alliance Presbytérienne.
— Nous regrettons de devoir annoncer
la mort du grand banquier philanthrope
M. F. A. Bevan. On peut bien dire qu’il
s’occupait de toutes les oepvres chrétiennes. ,
Le sang du Breton.
Un soldat blessé, affaibli par une grande
perte de sang, gît sur un lit d’hôpital.
Il y à dans le même hôpital, un autre
militaire moins grièvement blessé.
A Touïe des remarques du chirurgien
qui déclare que le premier pourrait être
sauvé par le procédé de la transfusion,
si quelqu’un Voulait donner un peu de
son sang, le breton s’écrie : «prenez le
mien ».
Le docteur lui explique, alors, que l’opération sera douloureuse et qu’elle constituera un risque 'sérieux pour les deux
sujets. Mais le brave garçon insiste en
disant: «prenez-le, pour le camarade».
L’operation réussit pleinement. Rapidement les deux malades, couchés côte
à côfe, entrent en convalescence. Il n’est ®
pas nécessaire de dire qu’une vive afr
fection les finit bien vite l’un à l’autre.
Quelques jours après les directrices de
cet hôpital, rattaché à la Croix-Rouge,
se côtisèrent et offrirent au breton la
somme de 500 francs.
Ayant fait une enquête sur la situation
matérielle de leur protégé elles avaient
appris qu’il était un pauvre cultivateur
marié et père de plusieurs enfants.
i Cher garçon, lui dit l’une d’entre elles,
nous éprouvons une grande admiration
pour votre dévouement envers votre camarade et nous désirons vous présenter
à de sujet, un modeste témoignage de notre respect. Aceptez-ceci ».
Le breton est troublé. Cinq cents francs
c’est une somme alléchante. D’ailleurs,
refuser cet afgent ce serait froisser les
nobles sentiments de ces bonnes dames.
D’autre part, il lui répugne* d’accepter
ce présenté Une Ifitte se livre dans son
âme. A la fin notre brave s’écrie: « Mesdames, je vous remercie infiniment».
Vous attachez trop d’importance à
une fiction toute simple et cependant je '
ne voudrais pas paraître ingrat. Mais
je dois vous dire ce que jé ressens. Je
ne peux pas accepter cet argent. J’ai
donné mon sang. Je ne l’ai pas vendu.
Une notion si saine du sacrifice n’est
pas née sur la terre. Elle Vient de Dieu.
Les hommes qui penseiit et agissent com- *
2
me le hreton ne sont pas loin du royaume
de Dieu, quoiqu’il faille quelque chose
de plus pour y entrer. ^ "
Pour nous, nous avons besoin d’être
mis en présence de Celui qui a donné son
sang pour le monde entier et qui, longtemps avant que le vaillant breton eût
prononcé les belles paroles citées plus
haut, a dit: « Je donne ma vie pour mes
brebis. Personne ne me l’ôte. Je la donne de moi-même ». R. Saillens.
(The Saul of France).
vent dans le besoin, lesquelles existent
déjà, et ont autant de droits à vivre et à
trouver de l’appui que l’Eglise romaine
NÉCROLOGIES.
Nousrjifânquerions à notre devoir en
passant sous silence le départ du célèbre
Naumann, pasteur allemand très populaire et très éloquent. Son christianisme
avait ûne tendance très prononcée pour
le socialisme et en effet après quelques
années le célèbre préd:^teur des masses
laissa le ministère pour se jeter dans le
feu de la politique et il ne tarda pas à
être un des leaders les plus respectés.
Son rêve était, hélas 1 celui de mettre
l’Allemagne à la tête de toutes les nations,
il fut un des créateurs de la Mittel Europe
et le rêve qü’il vit s’écrouler fut la ruine
de son peuple. Il n’a pas été le seul à contempler ce grand désastre. La mort l’a
frappé jeune encore càr il n’avait que
56 apSi .
— Une autre mort non moins impressionnante est celle de JBoiAa le fameux général des Boers du Sud Afrique, sa renommée a été faite lors de la guerre de
la république avec l’Angleterre ; cet homme s’est couvert de gloire par son audace
et sa tàctique militaire en faisant subir
des pertes énormes aux Anglais. Quand
il vit que la partie était perdue, il n’hésita pas à se ranger sous le gouvernement
Anglais et ce fut le premier président du
gouvexnemeht Sud Africain. Il a été fidèle ¿Rix Anglais et il eut part dans la
soumission des colonies allemandes africaines. Il venait de visiter l’Europe et
recevoir de grandes démonstrations en
Angleterre, lorsque, à peine de retour
dans son pays il fut frappé par la grippe
espagnole qui l’emporta en quelques
jours, n’ayant pas encore atteint l’âge
de 60 ans. Il a été un grand premier, un
bon gouverneur et un fidèle chrétien.
Ripwe il de nMantes insineata.
catholique ou tout autre groupe religieux.
« L’Eglise presbytérienne a entrepris.
non sans succès, de réunir un fonds d’environ 500.000 dollars pour venir au secours de ces Eglises protestantes en détresse de la zone de guerre. Notre Eglise
a été poussée par un sentiment de sympathie humanitaire envers ceux qui, déjà
peu fortunés, ont subi des pertes si lourdes.
«Nous avons.reconnu les liens d’une
foi chrétienne commune et l’obligation
qui s’impose au protestantisme vigoureux des Etats-Unis d’aider les vaillantes Eglises d’Europe.
« Ces vaillantes Eglises de France et
de Belgique, les courageux représentants
de l’Eglise Vaudoise d’Italie, et d’autres
communautés semblables de la zone de
guerre, méritent toute l’assistance possible que peuvent leur donner les citoyens
.éclairés d’une libre nation et d’une libre
Eglise; qui ont constamment combattu
toutes les tyrannies soit politiques, soit
religieuses.
« Le Comité presbytérien ne regarde
pas son œuvre en France comme une
œuvre de mission étrangère en pays
païen, mais bien comme la manifestation d’un esprit d’assistance envers les
Eglises sœurs:
En fait, la générosité américaine s’est
dépensée pendant la ^guerre au profit
d’œuvres strictement non confessionnelles. Les secours qui pourront venir ensuite à nos Eglises et à nos œuvres religieuses ne combleront jamais l’énormité
de nos pertes et de nos^dégats. Toutes
les tendances pour introduire des éléments de jalousie et de suspicion entre
les efforts parallèles qui tendent à remédier à de cruelles épreuves seront sévèrement jugées.
Comité protestant de propagande.
Exposition Pasehetto.
L’assistance où les projets d’assistance des Eglises protestantes américaines
aux Eglises protestantes françaises éprouvées par la guerre ont attiré l’attention d’un journal catholique de Paris.
Trois longs articles assez bien documentés
ont paru pour donner à entendre que
ces généreux projets cachent un plan de
prosélitisme soutenu par des millions de
dollars.
Les dits articles sont l’écho d’une campagne de quelques leaders catholiques
américains qui avaient pour but réel de
stimuler la générosité de leurs coréligionnaires. Il a déjà^été répondu là-bas de façon concluante aux allégations de cette
campagne. Voici, par exemple, quelques
déclarations toutes récentes du révérend
W. H. Foulkes, secrétaire général du
Mouvement de l’Ère nouvelle lancé par
les Eglises presbytériennes des Etats•ünis:
« En présence des attaques de certains
dignitaires de l’Eglise catholique romaine prétandant que notre but est de protestantiser la France, il convient d’affirmer de ij^ouveau que la volonté bien définie du Comité général des Eglises presbytériennes n’est pas de reconstruire une
Eglise tombée en France, mais d’assister
touteq les Eglises protestantes qui se trou
été, à regret, du goût de tous les visiteurs.
En ce qui nous concerne, ces contrastes
vibrants ne nous ont pas choqué, car, il
ne faut pas l’oublier, ils visent plutôt à
la décoration qu’à la pein ture spéculative.
M. Pasehetto nous promet pour l’an
prochain, si le temps le lui permet, une
seconde exposition. Souhaitons-lui, ainsi
qu’au Comité d’initiative qu’il appuie,
iun franc succès. Th. Appia.
Torre Péllice, 15 Septembre.
CHRONIQUE VAUDOISE.
BOBI. Dimanche prochain, D.V., aura
,lieu l’installation du Pasteur de Bobi,
M. E. Bertalot. Le culte sera présidé
par M. le Modérateur E. Giampiccoli.
CHABRAND. Nous apprenons le décès de M. Henri Ribet, juge de paix de la
commune. Homme très actif, il a,été bon
père et bon membre d’Eglise.
COLONIA VALDENSE. L’assemblée
d’Eglise vieuit de compléter le Consistoire en nommant plusieurs anciens et
quelques diacres. La raison de ces vides
a été occasionnée par plusieurs démissions.
FLORENCE. Notre Ecole de Théologie qui va reprendre ses cours pourra inaugurer la nouvelle année scolaire avec 9
étudiants déjà inscrits. Quatre sont Vaudois de naissance: MM. Vittorio Rostagno
de S.t Jean, les deux frères Miegge et Aida Costabel de la Tour. Donnons gloire
à Dieu.
LA TOUR. Nous remercions sincèrement notre jeune collègue -M. Arthur
Vinay qui a bien voulu présider le culte
dimanche dernier en appelant notre attention sur ces paroles du Maître; l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais
de toute parole sortant de la bouche de
Dieu.
Un Comité d’initiative, afin de faire
connaître à un plus grand nombre de personnes nos belles Vallées, et d’attirer sur
l’œuvre d’Evangélisation qui se poursuit
en Italie une sympathie plus vivan te, vient
d’avoir une très heureuse idée, celle de réunir dans un fascicule de nombreuses reproductions de peintures, dessins et aquarelles originales illustrant un résumé
de l’histoire du peuple Vaudois. Il s’est
adressé pour cela au jeume et éminant
peintre M. le Prof. Paolo A. Pasehetto
qui vient d’inaugurer, dans la semaine
du Synode, sa première exposition.
Notre devoir est ici de féliciter cet artiste des 100 premières œuvres qu’il offre aux regards du public.
Sans vouloir procéder à une critique
méthodique, un coup d’œuil général
nous montre le choix judicieux ainsi que
le souffle de vérité qui inspire et qui transporte. M. Pasehetto, on le sent, est
beaucoup plus poussé par la stylisation
et la décoration que par la peinture pure.
Ses aquarelles et ses huiles, surtout celles
qu’il dénomme « esquisses » sont d’une
unité, d’une tenue et d’un rythme qui
font image. Dans les contrastes rien
d’extravagant ni de mesquin, tout est
large et le respect qu’il liiontre de la réalité est doublé d’une technique parfaite.
' Si nous avons été frappés de la précision du dessin dans les premiers plans,
nous aurions cependant désiré des arrière plans plus caractéristiques et des ciels
plus fouillés.
Parmis ces œuvres Ton a pu fiistinguer
quelques grands panneaux décoratifs
aux couleurs très voyantes qui n’ont pas
— Dimanche dernier ont eu lieu les
obsèques de Delphine Zoppi, née Morel,
de S.t Jean, décédée à l’hôpital à Tâge
de 29 ans. Que Dieu soutienne la famille*
éprouvée.
— La Ven. Table a eu ses séances de
mardi à Samedi. Parmi les nombreuses
questions examinées, il y a eu celle du
transfert des pasteurs. Les mutations
ont été plus nombreuses que jamais, vu
que depuis plusieurs années on avait dû
se limiter au strict nécessaire. La tâche
qui s’imposait à l’administration était des
plus délicates; elle a fait ce qui dépendait d’elle pour répondre aux besoins
de T Eglise et répondre au mandat
qui lui avait été conféré par le dernier
Synode. Voici du reste la liste des mutations et des délibérations prises à cet
égard :
Rodoret, Villesèche et La Tour gardent
chacune leur conducteur; MasseLM. Pierre Chauvie-, Perrier-Maneille: M. Henri
Tron, senior; Pramol: M. F. Pegronel;
Rorà: M. B. Fontana; Prarustin: M.
J. Bertinatti; Bobi: M. E. Bèrtalol; Suse
et Coazze: M. David Forneron; Aoste: M.
A. Jahier; Brescia: M. Luigi Rostagno;
Pise: M. J. D. Buffa; Florence (via Serragli): M. M. Burattini; Florence (via Manzoni); M. H. Megnier; Forano Sabina:
M. H. Corsani; Felonica Po: M. Giudici;
Rome: M. A. Simeoni; Naples: M. Arias;
Bari: M. Henri Tron, junior; Corato: M.
Moggia; Rio Marina: M. G. Banchetti;
Chieti: M. Rosati; Pescolanciano: M. A.
Furhmann; Vittoria: M. Trobia; Caltanissetta: M. L. Micol; Pachino: M. D'Albergo; Amérique du Sud: M. Lévy Tron.
La Ven. Table a, en outre, placé à la
Tour comme rédacteur de nos journaux,
et comme professeur de Bible au Lycée
et à TEcole Normale, tout en donnant
un coup de main au pasteur, M. David
Bosio.
Nous regrettons que dans notre dernier
numéro le nom du D.r Henri Pons n’ait
pas paru comme membre de la Ven. Table; oubli bien involontaire.
Le premier district a été confié à M.
B. Léger; le deuxième à M. L. Rostagno;
le troisième à M. F. Rostan; et le quatrième à M. le D.r H. Pons. Le Modérateuradjoint a été confirmé comme président de la Commission de nos Instituts
d’instruction secondaires. M. le prof. Maggiore a été nommé présidé du Collège.
Nous apprenons avec plaisir que le 31
Mai M. Taumônier H. Bertalot a éténommé chevalier de la Couronne d’Italie, per
bemenerenza di guerra. Nous félicitons
notre jeune collègue qui se préparer traverser l’océan pour se rendre aux Etats
Unis et y plaider la cause de notre Eglise.
M. Amato Goss a en dépôt des petits
Nouveaux Testaments de 1,—, 2.25 et 5
francs, imprimés par ordre de la Société
Biblique Britannique et Etrangère. Nous
les conseillons très chaudement. ,
■—■ Dimanche prochain le culte sera
présidé par le pasteur de Rome, M. A.
Simeoni, et aura lieu en langue Italienne.
LAVALLE (Uruguay). M. le pasteur
Paúl Davit est de retour de l’Argentine
où il fit un long séjour occasionné par
la maladie; il est en voie de guérison.
MASSEL. (retardée) Notre traditionnelle fête du col des Fontaines a eu lieu
Cette année le 24 Août avec le concours
d’environ 300 personnes qui sont accourues des paroisses avoisinantes, grâce au
temps vraiement magnifique qui nous
accompagnait. Quatre orateurs se sont
succédé à la tribune. Nous avons d’abord entendu M. J. J. R. Tron de Massel
qui, après une courte prière, a parlé de
la nécessité pour tout bon vaudois de se '"»
distinguer par une conduite exemplaire
digne du motto de notre Eglise. Après
lui ont successivement pris la parole M.
l’ancien Gaydou et M. H. Pascal pasteur
à Praly, qui ont insisté sur la même idée
et ont pressé toujours de plus près leur
auditoire attentif.
En dernier lieu M. L. Micol de Grotte
.nous a donné quelques nouvelles intéressantes et encore toutes chaudes sur
l’œuvre encourageante de T vangélisation en Sicile.
Une collecte en faveur de la Société
Britannique, a donné Lit 37.
MONTEVIDEO. M.lle Alice Armand
Hugon a été déléguée à un congrès de
médecine à New-York et vient de s’embarquer pour remplir sa mission.
PERRIER MANEILLE. M. le pasteur Frédéric Balmas vient de recevoir
un appel de l’Eglise libre de Genève. Cet
appel a été accepté et notre collègue va
nous quitter pour occuper le poste de
Caroube.
POMARET. M. le prof. Henri Rivoire
de Gênes, a remplacé, dimanche dernier,
M. le pasteur B. Léger.
— On noun apprend et nous référons avec plaisir que dès le 25 février
1917, M. le lieutenant Lévy Tron, a été
promu capitaine dans l’armée italienne,
mais ce n’est que le 7 août dernier,
que notre jeune collègue à eu communication de l’importante nouvelle.
RORA. M. fe pasteru D. Forneron qui
avait d’abord été désigné pour occuper
ce poste, pour des raisons detfanté ne
peut pas quitter Coazze. C’est M. l’ancien évangéliste B. Foniana qui se rendra provisoirement à Rora,
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L, TRAMONTI DI SOPRA. Une lettre
de M. A. Raimas à La Luce, nous apprend
la mort de M. Antonio Pradolin, un des
fondateurs de notre petite congrégation.
Ses obsèques ont été une occasion unique
pour prêcher l’Evangile à une grande
foule.
TURIN. Mercredi dernier a eu lieu le
mariage de M. Jules Comba, fils du pasteur Adolphe Comba de Gênes, avec Mlle
Valeniine Long, fille de Mme Hélène Long
née Gay. Félicitations et vœux sincères.
CONVITTO MASCHILE
di TORRE PELLICE.
(Apertura - Posti gratuiti c semigratuiti).
Questo Convitto si aprirà D. V. il prossimo Ottobre in sede provvisoria (Casa
I pastorale dei Coppieri) sotto la direzione
del pastore Filippo Grill. Potranno esservi ammessi giovani d’ ogni parte
d’Italia, che vogliano approfittare degli
Istituti Secondari Pareggiati Valdesi di
Torre Pellice (Ginnasio, Liceo e Scuola
Normale). — Per informazioni circa le
condizioni di ammissione e di pensione
rivolgersi al sottoscritto.
Nel suddetto Convitto (o nella succursale del Pomare tto pèr le prime tre classi
del Ginnasio) l’Amministrazione dispone
di alcuni posti gratuiti o semigratuiti
a favore di giovani d’ogni parte d’Italia appartenenti a famiglie evangeliche in qualsiasi modo provate dalla
guerra, i quali abbiano disposizione per
gli studi secondari (Liceo-Ginnasio e
Scuola Normale).
Nel suddetto Convitto (o nella succursale del Pomaretto per le tre prime classi
del Ginnasio) l’Amministrazione dispone
pure di dodici posti interamente
gratuiti per giovani evangelici di qualunque parte d’Italia che vogliano seguire i corsi dei Liceo-Ginnasio in vista
del ministero pastorale.
I giovani sono ammessi al godimento di
questi varí posti gratuiti o semigratuiti
qualuque sia la classe a cui sono iscritti.
Indirizzare le domande al sottoscritto.
Torre Pellice, 23 agosto 1919.
Ernesto Giampicgoli.
Uci-Giasio e Scuola Normale
PAREGGIATI.
La prossima sessione di esami principierà col 1° Ottobre p. v., nei due istituti.
Le iscrizioni alle varie classi, per il
prossimo anno scolastico 1919-20, anche
per gli alunni già iscritti negli anni precedenti, si chiudono il 16 Ottobre e saranno inesorabilmente respinte tutte le
istanze per iscrizioni tardive che non
siano giustificate da gravissimi motivi.
Davide Jahier.
Giovanni Maggiore.
NB. Per l’iscrizione alla prima classe
Ginnasiale occorrono i seguenti documenti :
1° Atto di nascita su carta da bollo da
L. 1, legalizzato dal Presidente del Tribunale solo quando sia rilasciato dai Comuni non compresi nella giurisdizione del
Tribunale di Pinerolo.
2° Certificato di vaccinazione e di rivaccinazione, su carta libera, vidimato dal
sindaco (e legalizzato dal Sottoprefetto
o dal Presidente del Tribunale se non è
rilasciato da un sanitario di Torre Pellice).
3° Il diploma di maturità o di licenza
elementare.
4° La ricevuta del pagamento della
tassa di ammissione di L. 10.
Per l’iscizione alla prima classe della
Scuola Normale occorrono i seguenti documenti :
Atto di nascita su carta da bollo da
L. 1, legalizzato dal Presidente del Tribunale solo quando sia rilasciato dai Comuni non compresi nella giurisdizione del
Tribunale di Pinerolo.
2° Certificato di vaccinazione e di rivaccinazione, su carta libera, vidimato
dal Sindaco (e legalizzato dal Sottoprefetto 0 dal Presidente del Tribunale se
non è rilasciato da un sanitario di Torre
Pellice).
3® La licenza complementare o della
Scuola Tecnica e, per i candidati promossi
alla 4» ginnasiale, il certificato dell’esame di integrazione.
4° L’attestato di sana costituzione fisica
ed esente da imperfezioni fisiche (legalizzato dal SottoPrefetto per i non appartenenti al Comune di Torre Pellice) su carta
da bollo da L. 1.
5° L’attestato di condotta irreprensibile (legalizzato dal Sfertoprefetto per i non
appartenenti al Comune di Torre Pellice).
6°La ricevuta del pagamento della tassa di ammissione di L. 10, e, per i candidati che debbono sostenere l’esame di
integrazione, quella della tassa d’esame
di L. 10.
Le domande devono essere redatte su
carta da bollo da L. 1.
NOUVELLES ET FAITS DIVERS.
UNE LEVÉE;JDE BOUCLIERS.
Contre le «Modernisme» la «nouvelle
théologie», le scepticisme, les attaques de
la cAtique biblique, l’incrédulité sous
toutes ses formes, s’organise en Amérique, en ce moment, une formidable levée
de boucliers. En Mai, a eu lieu à Philadelphie une «Conférence mondiale sur les
doctrines fondamentales du christianisme (Christian Foundamentals). Le rendez-vous a abouti à la fondation d’un Comité d’action permanent. Celui-ci va organiser des conférnces du même genre
dans une cinquantaine de villes des
Etats Unis, puis en Grande Bretagne, et
sur le continent d’Europe, ailleurs encore, et va lancer une campagne vigoureuse pour terrasser tout ennemis de la saine doctrine. Les moyens mis en œuvre
ônt quelque chose de colossal.
La Conférence fut convoquée par une
grande publicité et 75,000 invitations nominales, elle a enrégistré les noms de 6000
délégués et a eu des séances, comptant
plus de 3000 présences. On y a fait un
tableau effrayant des désordres de tout
genre qu’entraine l’invasion du « Modernisme» dans lès Eglises, les Unions chrétiennes de jeunes gens et de jeunes filles,
les Ecoles du Dimanche, les Ecoles de
Théologie, les institutions de tout rangou les parents envoyant ,de confiance la
jeunesse des deux sexes, ainsi que dans
la presse religieuse de toute dénomination.
La campagne consistera non seulement
en un vaste travail de protestation et de
propagande par la parole et par la plume,
mais en un ensemble de mesures plus directes encore. Les « Séminaires théologiques, les universités, les établissements
d’éducation contaminés, et les publications et périodiques qui propagent le fléau
seront dénoncés ouvertement, une liste
en sera dressée et publiée. Les parents
seront mis en garde par des circulaires,
par des visites à domicile ; un conseil de
consultation les dirigera dans le choix
qu’ils auront désormais à faire pour les
études de leurs enfants. Les personnes
fortunées sont requises de contribuer libéralement à un fonds important qui permette une action étendue.
La Conférence s’est prononcée contre
le mouvement de fédération et de fusion
des Eglises, parce qu’il encourage l’indifférence en matière doctrinale et effacera la différence à maintenir entre Eglises fidèles à l’Evangile et celles qui ne le
sont pas.
Il parait que le parti opposé était devenu très agressif et multipliait ses attaques contre les traditions ortodoxes.
(Journal Religieux),
COMUNICATO.
IL MINISTRO SEGRETARIO DI
STATO per gli affari dell'Interno, Presidente del Consiglio dei Mim's/ri, visto l’art.
28 del Regio Decreto 14 Agosto 1919 relativo al trattamento economico e di carriera del personale di Pubblica Sicurezza,
. Decreta:
Art. 1. Saranno conferiti numero 500
posti di'Vice Commissario nell’Amministrazione della Pubblica Sicurezza agli
ufficiali del R. Esercito, sotto le armi o
in congedo, che abbiano prestato servizio nella- guerra libica o nella presente
guerra nazionale.
Art. 2i Gliaspiranti a detti posti debbono farne domanda direttamente al Ministero dell’Interno entro settembre e dimostrare di non avere superato l’età di 34
anni e di essere in possesso, oltre che .dei
requisiti generali richiesti dall’art. 3 del
Testo Unico 22 novembre 1908, N. 756,
e di quello della statura richièsta dall’art.
12 del Regolamento 20 agosto 1909 n.
666 per gii Ufficiali ed Impiegati di Pubblica Sicurezza, almeno della licenza di
scuola media di secondo grado.
Art. 3. Una Commissione composta
a norma dell’art. 14 del regolamento 20
agosto 1909 n. 660 deciderà sulla idoneità degli aspiranti.
Art. 4. Avranno titoli di preferenza
per l’assunzione in servizio, gli aspiranti
che sian^ muniti di laurea e quelli che abbiano prestato servizio nell’una e nell’altra guerra.
A parità di titoli sarà data la precedenza ai decorati al valor militare, di marina
o civile, subordinatamente, a chi abbia
prestato più lungo servizio militare, Ci s
dopo questi, ai candidati che abbiano per
maggior tempo prestato servizio utile a
pensione in una amministrazione dello
Stato, ed infine al maggiore: di età. ^
Art. 5. Gli aspiranti prescelti saranno
nominati con riserva di anzianità Vice
Commissari in prova, cón lo stipendio, ih«
dennità e funzioni inerenti a tale grado
ed assegnati ad Uffici di Pubblica Sicurezza per compierai un periodo di tirocinio di alméno sei mesi.
L’amministrazione si riserva * di far
controllare allato della loro presentazione negli Uffici di Pubblica Sicurezza l’attitudine fisica dèi Vice Commissari in
prova, in relazione alle funzioni che essi
sono chiamati ad esercitare.
Art. 6. Compiuto il tirocjnio i ViceCommissari in prova saranno chiamati a
sostenere a Roma un esame d’idoneità
innanzi alla Commissione predetta e nelle materie che saranno indicate con successivo decreto.
Art. 7. I Vice Commissari in prova che
avranno riportato la idoneità in tale esame , saranno nominati Vice Commissari
effettivi.
Essj^ saranno graduati per ordine di
punti conseguiti in detto esame ed in
quello teorico »pratico che avranno sostenuto alla fine del corso accelerato presso
la scuola di Polizia Scientifica. A frequentare detto corso che avrà la durata di
mesi due saranno chiamati nel tempo
e nei modi che il Ministero stabilirà
in relazione alle prevalenti necessità dei
servizi di pubblica sicurezza.
Nella graduatoria, a parità di punti
avranno titolo di pcedénza i Vice Commissari che abbiano prestato servizio militare nella guerra libica e nella nazionale,
quelli che abbiano conseguito medaglie
al valor militare, di marina e civile, e,
subordinatamente, coloro i quali abbiano
prestato più lungo servizio militare e,dòpo
questi, coloro che avranno prestato per
maggior tempo servizio utile a pensione
in una amministrazione dello Stato ed
infine il maggiore di età.
Art. 8. Coloro che non ottenessero la
idoneità in tale esame e quelli che in qualunque periodo del tirocinio presso gli uffici di Pubblica Sicurezza dessero prova
di irregolare condotta, o che, per qualsiasi altro motivo fossero dalConsigliò di amministrazione e disciplina riconosciuti
inadatti per la carriera della Pubblica
Sicurezza, saranno immediatamente licenziati, e, se appartenenti a classi non
ancora congedate, restituiti al corpo cui
erano assegnati.
Art. 9. Gli aspiranti che non assumessero servizio nel termine chei sarà.loro assegnato verranno sostituiti ,qon altri compresi nella classificazione dopo i 500 prescelti. Roma, addì 16 Agosto 1919,
Il Ministro NITTI.
NB. Circa le norme di ammissione, rivolgersi al Direttore Generale della P.S.
a Roma. ? ; ?
Ab. payés et non Qoittanoéi.
Tenente Adolfo Rivoir, Bengasi (éch.
I sept. 1920).
C.-A. Trqk, Direeteur-ResponiabU.
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e un preparato speciale indicato
per ridonare alla barba ed ai capelli
bianchi ed indeboliti, colore, bellezza e vitalità della prima giovinezza.
Questaimpareggiabile composizione
pei capelli non è una tintura, ma
un’acqua di soave profumo che non
macchia nè la biancheria, nè la
pelle e che si adopera con la massima facilità e speditezza. Essa agisce
sul bulbo dei capelli e della barba
fornendone il nutrimento necessario
e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo
e rendendoli flessibili, morbidi ed
arrestandone la caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna e fa iparire la forfora. —
UNA SOLA BOTTIGLIA BASTA PER CONSEGUIRE UN EFFETTO SORPRENDENTE.
Signori MIGONE & C. - Milano. .
o Mk e’
Finalmente ho potuto trovare una preparazione che mi ridonasse al capelli ed alla bai'>a il colore piìmltlvo, la
Freschezza e la bellezza della gioventù senza avere il minimo disturbo nell’applicazione.
Una soia bottiglia della vostra Anticanizle mi bastò, ed ora non ho alcun pelo bianco. Sono pienamente convinto
che questa vostra specialità non è una tintura, ma un’acqua che non macchia nè la biancheria, nè la pelle ed agisce
sulle cute e lui bulbi dei peli facendo scomparire totalmente le pellicole e rinforzando le radici dei capelli, tanto
che ore eaal non cadono più, mentre corsi il pericolo di diventare calvo. PEIRANI ENRICO.
SI SPEDISCE CON LA MASSIMA SEGRETEZZA
L’ACQUA ANTICANIZIE-MIGONE SI VENDE DAI PRINCIPALI FARMACISTI, DROGHIERI e PROFUMIERI
Deposito Generale da MIGONE & C. * MILANO - Via Orefi :i (Pwiakbttnk,i)