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Dnqaanterneavième année.
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21 Sét^mbifL
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N« 58
L ECHO DESiVAlLlES
PARAISSANT CHAQU¿ VENDREDI
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PRIX D'ABONNEMENT:
Par
Valjées Vaudoises....................- 4-„„a Valdese
Italie (en dehors des Vallées) et Coloniegpett.
Etranger
Plusieurs abonnements à la même adress
Etats-Unis d'Amérique..................
lA,—
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On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÈcho (Via
Arnaud, 29); dans toutes les paroisses, Chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
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Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 29 - Torre Pellice.
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Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
j| Tout changement d’adresse coûte îo centimes, sauf ceux du commencement
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de l’année.
v\, Le Numéro 20 centimes
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Que tontes les choses vraies, honnêtes, instes, pares, aimables... de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV. 8).
Télégramme au Roi.
Tavola VaMese riunita seduta plenaria,
commossa penose notizie, innalza fervide
supphcazioni a Dio per il pronto completo
ristabilimento bene amate Principresse, ri
[ affermando Sua Maestà i sensi deVa più
sincera devozione sua e del popolo Valdese.
Moderatore Lécer.
Afin de prouver une fois de plus combien
h Bible est actuelle et notre devoir d’apte prendre à la lire à la lumière des évé'neI ments -- nous publions les versets ci-des^
I sous que le pasteur A. Prochktt « glanés
fc- dans le livre d’Esaïe et dans l’Evangile,
qu’il a groupés et qu’il a lus au sermon
f d’occasion tenu au temple de Turin, di\ manche 9 courant, à propos du tremble* ment au Japon.
Et ! quoi, elle est assise solitaire cette
ville si peuplée ! elle est semblable à une
veuve ! Grande entre les nations, souveraine parmi les états, elle pleure durant la
nuit et ses joues sont couvertes de larmes.
Toutes ses portes sont désertes, ses prê
, tres gémissent, ses vierges sont affligées
et elle est remplie d’am.ertume. Tout son
I peuple soupire, il cherche du pain : ils ont
^ donné leurs choses précieuses pour de la
^ nourriture .afin de ranimer leur vie. Je
m adresse à vous, à vous tous qui passez
I .ici ; regardez et voyez s’il est une douleur
pareille à ma douleur, à celle dont j’ai été
frappée ! — La nuit même où elle est raVagée, elle est détruite. On monte au ternie pie et sur les hauts lieux pour pleurer r
i toutes les têtes sont rasées, toutes les bari bes sont coupées. Dans les rues ils sont
couverts de sacs, sur les toits et sur les
places tout gémit *et fond en larmes. Les
: eaux sont ravagées, elles sont pleines de
i .sang ; l’herbe est desséchée, le gazon est
[ détruit, la verdure a disparu ! Les pillards
s acharnent au pillage. La terreur , la fosse
et le filet sont sur toi, habitant du pays !
Celui qui fuit devant le cris de terreur,
tombe dans la fosse et celui qui remonte
de la fosse se prend au filet, car les écluj ses d en-haut s’ouvrent et les fondements
de la terre sont ébranlés. La terre est déchirée, la terre se brise, la terre chancelle
icomme un homme ivre, elle vacille comme
^ une cabane. Leurs morts sont jetés, leurs
■ cadavres exhalent la puanteur, les montai gués se fondent, toute l’armée des deux se
dissout et tombe comme tombe la feuille
de la vigne et celle du figuier.
; 0 mon peuple, sois attentif! Levez vos
, yeux vers le ciel et regardez en bas sur la
, *6fre ! Car les deux s’évanouissent comme
: Une fumée, la terre tombera en lambeaux
^.^^conune un vêtement et ses habitants périi iPnt comme des mouches, mais mon salut
^ durera éternellement et ma justice n’aura
> de fin. Ecoutez-mod, vous qui coulissez ma justice, peuple qui a ma loi
S:^n® ton cœur, ne craignez pas et ne trem! pas.
Quand ces phénomènes commenceront à
i ®^iver, redressez-vous et relevez la tête,
“ Parce que votre délivrance approche. Le
et la terre passeront, mais mes paro; ne passeront point. Prenez gairle à
Ptous, craignez que vos cœurs ne vienà s’appesantir par les excès, çar
l’ivresse, par les soucis de la vie et que ce
jour ne fonde sur vous à l’improviste, car
il viendra s’abattre comme un filet sur tous
ceux qui habitent sur la face de la terre.
Mais veillez, priant en tout temps, afin
d’être jugés dignes d’échapper à tous ces
malheurs à venir et de trouver place devant le Fils de l’Homme.
— Alors je vis un nouveau ciel et une
nouvelle terre, car le premier del et la première terre avaient disparu : et je vis
descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville
sainte, une Jérusalem nouvelle, et j’entendis une voix forte qui disait : « Voici le
Tabernacle de Dieu qui va être dressé au
milieu des hommes : il habitera avec eux
et ils seront son peuple et Dieu sera avec
eux comme leur Dieu. 11 essuiera toute
larme de leurs yeux, la mort ne sera plus,
il n’y aura plus ni deuil, ni cris, ni labeur,
car les premières choses ont disparu ! ».
LE SYNODE.
(Fin).
La séance spécialement réservée aux représentants officiels des Eglises sœurs, fujt
tenue, comme d’habitude, au temple, dans
la matinée du jeudi, et attira, comme toujours, xm ti*ès nombreux public”. U
s agissait d’entendre les affectueux messages de douze délégués (anglais, américains,
français, italiens) que le Synode et le public accueillent au fur et à mesure par les
applaudissements les iilus chaleureux.
Le docteur Anderson Scott, modérateur
de 1 Eglise Presbytérienne d’Angleterre,
nous connaît de longue date puisqu’ il
pris part à notre Synode de 1900. « Vptre
Synode diffère sensiblement des nôtres ;
vous avez des orateurs plus éloquents que
nous, mais vos luttes, vos problèmes et vos
besoins sont aussi les nôtres. Soyons donc
unis dans la lutte suprême contre le mal
sous toutes ses formes ».
Le docteur rev. Fhmming,, délégué de
1 Eglise Libre d Ecosse et représentant de
1’« Alliance Universelle » est encore une
chère vieille connaissance depuis le Synode
du Bicentenaire. Il nous apporte les salutations de son Eglise « qui sera toujours
votre amie »... « Je ne connais pas d’histoire plus glorieuse, plus intéressante., plus
romantique que celle de votre peuple que
tout le monde devrait connaître, surtout
en Angleterre ».
M. Frédéric Goodman, délégué de l’Eglise Presbytérienne du Nord -(Amérique)
et secrétaire de la « Waldensian Aid Society » ; « J’ai séjourné quelques semaines
dans vos belles, glorieuses Vallées et je ne
m en irais plus ! J’ai admiré vos églises,
ainsi que le fond sérieux de votre peuple.
Voici le texte que je vous applique: « Tous
ont connu votre loyauté envers l’Evangile
et je m en réjouis ». Les plus grandes dates de votre histoire ont été et seront dans
les succès de votre œuvre d’évangélisation... ».
M.me Schauffter, secrétaire itinéranite
de la «Société Vaudoise Américaine»,
parlp italien avec la plus parfaite aisance.
Elle nous renseigne sur sa précieuse activité au profit de notre Eglise, « dont l’esprit est l’esprit même de l’Evangile », et
sollicite nœ prières et notre sympathie
pour son œuvre... qui, en définitive, est la
nôtre.
1-iè'président, M. Rostan, parle au nom
du Représentant de l’Eglise Presbytérienne
d’Irlüùde, de laquelle il nous apporte les
meilleurs vœux et plus affectueuses salutations.
L’illustre sénateur Réveülaud, qui dereprésenter la « Fédération ProtesViitè» groupant sous son drapeau toutes
les Kglîses protestantes de France, empêché par des raisons fort plausibles de se
rendre aux Vallées, adresse au Synode le
plus affectueux message de la Fédération,
accompagné de son hommage personnel et
des vœux les plus ardents pour que «le
grand Réveil de la foi, concordant avec
l’aurtore et le lever du Soleil de Justice qui
monte derrière l’horizon., embouche bientôt sa diane matinale et pouf que la flamme du. chandelier de vos Eglises, qui a lui
longtemps dans la nuit noire, allume maintenanL,. uii grand foyer de lumière et
d’amour ».
M. Louis Appia apporte les salutations,
les vœux et la gratitude pour notre collaboration en hommes et en argent — de
la Soeiêté des Missions de Paris qu’il est
venu représenter.
M ,Louis Jalla ^ peut dire tout ce qu’il
aurait sur le cœur, car le temps presse. Il
donne cependant quelques détails sur l’œuvre du Zambèze, ses besoins et ses difficultés qu’on surmontera avec l’aide de
Dieu.
L’« alfiere » M. Giusti apporte les salutations et les vœux de l’Armée du Salut.
Il nous SQuhaite de grands succès « pour
Jésus et pour l’Italie».
Le docteur Pons qui représente la Société Biblique Britannique et Etrangère
remercie notre Eglise pour sa précieuse
collaboration et raconte quelques épisodes
démontrant les merveilleux progrès accomplis ces dernières années au point de
vue de l’amour pour la Bible et de sa diffusion en Italie,
M. Ludovico Paschetto, représentant des
Eglises Baptistes d’Italie, d’une voix
chaude et vibrante, salue « la glorieuse
Eglise Vaudoise en lui souhaitant, avec
toutes celles qui travaillent en Italie, un
renouvellement de vie spirituélle et la passion de l’évangélisme ».
M- G. M. Ferreri, délégué de l’Eglise
Méthodiste Episcopale ne dit — vu l’heure
avancée — que quelques mots sous-entendant « de bonnes intentions, de bonnes actions » et témoigne de l’affection sincère
de son Eglise pour la nôtre, avec laquelle
elle est fière de collaborer.
M. Th. Vasserot, au nom de l’Eglise Méthodiste Episcopale qu’il représente, fait
les vœux les plus ardents pour l’œuyre
vaudoise ; accentue la nécessité d’une plus
étroite union spirituelle et d’une coopération plus efficace entre toutes les Eglises,
en présence des grands devoirs de fidélité
que l’heure présente réclame.
Le président M. Rostan répond à chaque
orateur en particulier avec à propos, beaucoup de tact et d’esprit, et la longue séance
est levée à midi et demi.
* ^
En guise de conclusion à la discussion
concernant la vie spirituelle, le Synode vote
l’ordre du jour ci-après, qu’ü vaut la peine
de transcrire :
« Le Synode, coinsidérant les conditions
de l’esprit public à l’heure actuelle, ainsi
que les dangers renfermés dans l’action
multiforme du cléricalisme renaissant;
« a) Affirme la nécessité d’une intense
préparation spirituelle des individius et des
collectivités évangéliques italiens afin de
retremper nos forces en vue des luttes
éventuelles plus âpres de demain ; ^
« b) Aperçoit, dans les circonstances actuelles, une nouvelle démonstration de la
nécessité d’une réforme religieuse pour la
grandeur morale et la liberté spirituelle de
notre peuple et par là un nouvel ordre
d’évangéliser — de la part de Dieu — à
noitre Eglise ;
« c) Elxhorte tous les menibres et les Ouvriers de l’Eglise Vaudoise à se groupe)’
étroitement, avec une nouveEe ardeur et
un esprit de s^rifice plus vivant, autour
du_ drapeau de la foi évangélique, pleinement convaincus de leur mission, afin que
la vérité de Dieu soit connue et glorifiée
dans notre pays ;
« d) Fait des vœux pour que de nouvelles initiatives se révèlent, destinées à
rend,re plus efficaces l’action spirituelle et
l’évangélique et à renforcer les différents
courants réformateurs et rénovateui's qui
se dessinent dans la conscience religieuse
nationale ».
TIBÉRIADE.
(1)
« Or, comme, il pas.sait le long de
la mer de Galilée, il vit Simon et ^
André son frère, qui jelaieni
filets dans la mei-, car ils élaient
pécheurs ».
Cette mer, douce et bleue comme une'
prunelle,, c’est celle que M. Gonzague Truc
a choisie pour titre de son demietr roman.
Dans ce drame de la croyance contre l’incrédulité envahissante, ou plus précisément dans cette histoire d’une âme qui
cherche à croire tandis que le doute et la
critique de la raison l’assaillent de tous
côtés, Tibériade représente la foi tranquille et confiante des premiers jours du
christianisme. Le paysage évangélique aurait dfû ramener la foi à l’héroïne de ce
-roiman ; mais rien ne vient à bout de son
obstination à raisonner et sa foi succombe
parce qu’elle sent que Philolaos avait raison de dire qu’il y a des raisons plus f(,rtes que nous.
liist-il bien avéré que la foi n’est qu’une
mer calme où les îlots de la raison ont toujours le dessus ?
M. Gonzague Truc ,n’en est pas à ses
premières armes en psychologie religieuse,
témoin son essai sur La Grâce, son étude
critique sur Le Retour à la Scolastique,
ses recherches sur Bourdaloue, sur Racine,
sur M.me de Maintenon. Aussi ai-je garde
de m’en prendre à la donnée principale de
son roman, d’autant plus qu’il a été couronné par l’Académie Française.
Je m’et^tiendrai donc à ne pas me ranger à son avis. J’admets 'qu’il est des gens
auxquels il vaut mieux souhaitey de dormir
dans la paix des confiances,, de ne pas pen
(.1) Gonzague Truc : Tibériade - Altoin Michel, éditeur, Paris.
2
ser, de ne penser jamais*. Mais ^
laisser croire et même à affirmer ^’il n’y
a la foi que là où la pen#e n’est ^int, il
s’en faut de beaucoup. Le pensep^ p, à sçn
désavantage, le tourment de la pensée,
mais lorsqu’il atteint à la foi, il est impossible qu’elle ne soit plus ancrée, plus profonde, plus vaste et plus belle que celle qui
est réservée au pauvre d’esprit. Celui-ci
est vraiment bienheureux, celui-là est victorieux. Penser, il est vrai, c’est souffrir,
mais c’est aussi jouir ; c’est jouir d’une
conquête quelque mince qu’elle soit ; c’est
jouir ineftaUement si cette conquête est
l’étemité spirituelle.
Péuscal n’était, lui aussi, qu’ un roseau,
ma's un roseau pensant, et il est arrivé à
la foi. Bacon avec peu de sciénm était loin
de cette foi que beaucoup de science lui a
ramenée. Le rayon de la foi brille dans les
yeux du grand astronome octogénaire de
Paris, comme il a brillé,, dans les temps
passés, au fond du regard scrutateur de
Tertullien. Aujourd’hui comme autrefois il
n’est pas vrai que la foi renie la raison et
que la raison renie la fcfi, une foi qui n’est
pas aveugle, sans doute, en toute chose,
mais qui en est comme le couronnement,
l’aboutissement, ce que l’on appelle le ratbnale obsequium. Chacune des deux doit
avoir, comme M. V. Cento le dit très justement (2), « une sereine conscience de ses
propres limites ayec l’espoir de la surpasser un jour. C’est ici que la philosophie
(la raison) invoque la religion, non pas
comme une étrangère ou iine souveraine,
mais comme une sœur ».
Voilà pourquoi les traits que M. Truc
lance à l’adresse de la Réforme me semblent injustes. Le rationalisme dans les
clvoses saintes est, à son avis, uw principe
de mort. Diminuer, s’il se peut, la part des
mystères ce ne serait poin/t faciliter la foi,
mais l’éloigner, l’anéantir. Ce qui revient
à dire que la religion n’est pas le partage
des ouvriers de la pensée, mais uniquement celui du pauvre d.esprit. C’est là une
façon de penser qui ne manque pas d’être
commune et que nous retrouvons aussL
dans la philosophie de M. Giovanni Gentile
pour lequel la religion serait une forme de
pensée enfantine qu’il s’agit de surpasser
dans l’âge la raison. Est-ce donc là la
fonction modeste que le christianisme^ ou
mieux le catéchisme, devra avoir dans nos
écoles ? Le Christ et le crucifix ne serontils que des visions d’enfants ou d’ignorants?
Tibériade ! La mer où se recrutèrent
les pêcheurs d’hommes, est-elle la mer calme, inaccessible à la pensée Comme les
consci^ces, dit 'M. Truc, elle a connu le
trouble, l’obscurcissement, et les paroles
pacificatrices». Le trouble, l’obscurcissement! N’est-ce pas là ce qui agite le penseur, le penseur essentiellement ?
Comme M. Gonzague Truc a pu faire un
roman où le point de départ est la pensée
et où l’aboutissement est le désespoir de
l’incroyance, je crois en réalité possible de
renverser ces données et d’imaginer l’histoire tragique de l’incnoyance découvrant,
par la pensée, son unique soulagement
dans l’espérance, dans la foi.
SiLvio Pons.
(2) V. Cento : Religione e morate nel pensiero di G. Gentile - Quaderni di Bilychnis,
N. 15.
rnsimiiiis miuEiiB iiimes.
Nous sommes heureux de pouvoir dire
au public que la 'Vente en faveur de nos
Œuvres de Bienfaisance a, par ses résultats, dépassé toutes nos prévisions et espérances, puisqu’elle a produit L. 20.901,
que la Commission répartira entre les trois
Œuvres. ,
Il ne nous reste maintenant q]^à accomplir l’agréable devoir de remercier les nombreux donateurs, Vaudois ou non, qui ont
bien voulu contribuer avec de l’argent ou
avec des dons de différents genres ; les
acheteurs qui sont accourus en foule, ont
pris d’assaut les b^ncs et oiit rempli nas
Cai^s pai^ qu’^ s’agissait de bie.hfaisanqe ; les Çl^es 0 Demoi^les qui ont
ql^í^îisé, ^^igé, te,vaillé avec tant d’ab' négation, surtout les Dames du Comité
dont plusieurs ont une glorieuse tradition dans cette branche d’activité.
.Çtand a été le nombre des personnes
qui ont gentiment concouru; et nous avons
une fois de plus expérimenté la vérité de
m
la parole : demandez et l’on vous donnera.
Merci encore et au-revoir, sous la direction de nouveaux chefs, toutes les fois que
les souffrances humaines feront appel aux
cœurs sensibles, aux: personnes de bonne
volonité.
La Tour, 17 Septembre 1923.
Pour la Commission :
J. Ribet.
^^^a ^3 a
Nous rappebns à tous les membres de
nos Unions Chrétiennes qüe le 3.me Conv&gm aura lieu, D. V„ le 30 courant, aux
Barrióles (Angrogne). Toutes les personnes qui s’intéressent à l’œuvre de nos Associations et qui ont à cœur le vrai bien
de notre jeunesse et le progrès de l’EvangUie parmi nos concitoyens, sont aussi cordialement invitées.
Le culte commencera à 10 heures et sera
présidé par M. le prof. A. Jalla.
Vive prière à toutes les Unions d’être
représentées par un bon nombre de membres afin de clôturer, par cette réunion en
plein air, l’activité de cette saison, et sp
préparer désormais à reprendre avec plus
de force et plus de joie la campagne
d’hiver.
CHRONIQUE V&UDOISE.
ANGROGNE. Trois fois nous avons dû,
la semaine dernière, prendre le chemin du
cimetière : le mardi pour y accompagner
la dépouille mortelle de notre jeune frère
Charles Rivoire, décédé à la Séa, à l’âge
de 20 ans ; le mercredi matin pour l’ense
velissement de barba Etienne Simond, décédé au Marquet à l’âge de 69 ans; et l’après-midi pour celui de barba Paul Bertïn,
décédé au Passel à l’âge de 80 ans.
Nous exprimons notre sympathie chrétienne aux familles dans le deuil, invoquant sur elles les consolations divines !
— Samedi dernier, dans le temple de
Saint-Laurent, a été donnée la bénédiction
nuptiale aux époux Louis Monastier, fils
de notre ancien du Serre, et Marguerite
Besson, de Ceistelus. Nos meilleurs vœux
de bonheur les accompagnent !
BELGRANO (Argentine). M.me E. Lantaret-Gay nous communique ces lignes :
« A l’occasion de leurs noces d’or, M.
François Poët et M.me Marguerite Février de Belgrano ont envoyé L. 380, dont
la moitié est destinée à l’Hôpital du Pomaret et l’autre moitié à YAsUe des Vieillards de Saint-Germain, avec leurs salutations à MM. lAger et C. A. Tron. M. et
M.me Poët sont originaires de Faët et se
sont établis depuis de longues années à
Belgrano, où Dieu les a fait prospérer».
Nous saisissons cette occasion pour accuser réception des sommes suivantes : M.
P. 'Monetti, Valdese, 200 lires - M.me Crew,
Suez, 50 - Une mère de famille, Saint-Germain, en souvenir de son fils, 100, dont 50
ixïur le Refuge - M.me Richard, Caire, 500
- Famille Henri Durand, Nice, 500 - Chev.
J. Gay, Pérouse, 110 - Chev. ing. Vinçon,
1.000 - Famille Long-Boèr, La Tour, 1.000
- A. M., Id., 20.
Notre plus vive gratitude est assurée à
tous ces amis de nos chers vieillards.
C. A. Tron.
LA TOUR. Une fête patriotique des
inieux réussies, des plus grandioses pour
une petite ville comme la nôtre, eut lieu
dimanche dernier. Il s’agit de l’inauguration du « monument à l’Alpin », dû, plus
encore qu’à une souscription populaire, à
la*,munifioe,nce d’un grand industriel qui
aim^ jà s’^açer. Le beau ,miçpi;ium^, ^igé
^u çfVrefq^r ,4^8 « Viale^jEre^to » «<^iale
(^11^ Rimf^ibranza », est ¡l’cgsuvre i<?élèbre sculpteur Calderini de Turin.
Nous ne croyons p§s exagérer en affirmant que non moins de 10 mille personnes
ont assisté à la cérémanie. Sur l’estrade où
ti '
ont pris place les autorités civiles (ex-ministres députés, etc.), militaires (des généraux et plusieurs officiers supérieurs de
l’armée et de la milice fasciste) et religieuses (le Modérateur et l’Evêque de PigneroJ), un fauteuil attend le Roi, ni plus ni
moins, qui est accueilli à son arrivée par
les applaudissements frénétiques de l’immense foule, et la fonction se déroule dans
l’ordre suivant : Chœur de la Chorale Amicizia ; « consignation » du monument au
Syndic par le président du Comité M. A.
Pasquet qui lit une jolie pièce de vers de
circonstance ; chœur Salve, o monti, puissamment enlevé par la Chorale Vaudoise
(les chanteuses en costume vaudois); superbe discours officiel du sén. Brondi ; bref
discours de remercîments du syndic M. Eynard qui exprime au Roi toute la reconnaissance de la population pour le grand
honneur qu’il a daigné lui faire.
Suit le départ du Souverain, nouvellement salué par les ovations que vous pouvez imàginer et la foule s’écoule lentement
vers la viUe toute pavoisée, où il va être
bientôt impossible de circuler. A midi, réception des hôtes de marque à l’hôtel de
ville; à 1 heure, dîner de 400 couverts dans
le préau du Collège où — c’est à peine si
l’on va le croire — on n’eut que le discours
de rigueur du Syndic ; à 4 h., « Coneert
vocal et instrumental » à la .Maison Vaudoise, au profit des œuvres de bienfaisance
locales - un grand succès à tous les points
de vue. Ajoutez les concerts particuliers
donnés dans le courant de l’après-midi sur
les places publiques par trois ou quatre
fanfares (bande) ; l’illumination des rues
et places, gâtée, hélas!, par le mauvais
temps, les retraites aux flambeaux et maintes autres manifestations, nécessairement
un peu bruyantes, de la joie et de l’enthousiasme populaire.
La manifestation, si bien réussie à tous
égards, de dimanche, ajoutée à toutes celles qui ont eu lieu jusqu’ ici à La Tour
pour honorer et rappeler nos héros de la
dernière guerre, est un nouveau gage des
sentiments que notre peuple nourrit à l’égard de ceux qui se sont immolés pour la
patrie.
— Soirée de bienfaisance. Il était une
fois - nous dito,™ vieux conte - une charmante princesse belle comme le jour, qui
s’appelait Blanche-Neige. Un jour il arriva que... mais vous pourrez revivre les
palpitantes aventures de Blanche-Neige et
des sept Nains en assistant à la représentation de l’opérette avec musique de C.
Reinecke, qui sera donnée par les ^èves
de M.me Balme-Van Aalst dans l’Aula Magna du Collège Vaudois, au bénéfice des
Institutions Hospitalières, le 22 septembre,
à 20 h. 30. Les billets sont en vente à la
Confiserie Moré, à la librairie Hugon et
chez M.lle Nancy Peyrot.
LUSERNE SAINT-JEAN. Le 10 courant
nous accompagnâmes au champ du repos
la dépouille mortelle de Goss Daniel des
Goss, enlevé à l’âge de 69 ans à sa famille,
avec laquelle nous sympathisons de tout
notre cœur.
Et lundi dernier, 17 courant, nous reprenions la route du temple d’abord et du
cimetière ensuite, pour y rendre les der2iiers devoirs envers un des hommes les
plus représentatifs et appréciés de SaintJean, M. le chey. Alexis Jalla, décédé à
l’âge (fe 80 ans, dont le départ sera longtemps senti. C’était un homme d’une intelligence, une droiture et une honnêteté
remarquables, jointes à de belles qualités
administratives dont l’église et la commune
bénéficièrent pendant toute une généra
tion. Le Consistoire l’eut en effet panpi [
ses nombres acti)ÿ et influents pendant :
,enviri^ 35 ans ^ le Conseil Communal
pe^4^^ t^ntiiine ; et dès que la no^l
mination des syndics fut laissée aux Conseils eux-mêmes, le nôtre de Saint-Jean
fut le premier d’Italie, paraît-il, à se pré-*
valoir de ce droit et appela à cette place
d’honneur M. Jalla, qui loccupa pendant,
au moins 15 des années vraiment prospè--^
res de notre communauté.
Nous n’es^yons cependant même pas deî
donner une idée quelque peu détaillée des |
services et du grand bien que Dieu lui ac-,
corda de faire, car nous voulons respecter’
- selon soin désir même - la grande modestie qui le distingua pendant sa»carrièr
administrative et jusqu’à son derpier jour;|
et qui est certes üne marque de plus de|
sa grandeur.
Son déclin physique fut assez lent etli
*
presque sans souffrance, mais ses belles fa-’ |
cultés intellectuelles ne déclinèrent pas et |
sa foi chrétienne moins encore : il savait I
qu’il s’en allait vers sa maison : celle dul
Père Céleste. A
Malgré la pjiiiie incessante, il y ,eut un
grand concours de monde à son ensevelissement, et M. le syndic çhev. off. Bagnari^
tint à unir sa voix à celle des pasteurs^ii
MiM- B. Revel et Emile Tron pour expri-,ÿ
mer la reconnaissance de la commune en«
vers le défunt et la part qu’elle prend avec
l’ég],ise au deuil de la famille Jalla. E. T,,1
POMARET. Grâce à l’initiative de son/^
directeur, M. le chev. Jean Gay, notre Hô-^
pital a eu quelques améliorations d’urgence : les chambres à bains et la salle de,;
médication sont à peu près terminées du.i
côté nord de la grande bâtisse, et seront,:
d’une grande utilité, dès l’hiver prochain,;'?
■'Vi.?:
pour les nombreux hôtes de rHôpital. Nous
espérons que l’argent collecté jusqu’ici suf-;fira au moins aux frais du conduit deg-'
eaux jusqu’au torrent, de manière que^
tout danger d’infection soit évité. A la liste J
des donateurs qui a paru dans l’Echo, nous'®4
avons à ajouter les noms suivants ; Società" J
Anonima Seteixisa per ing. Arturo Gütermanu, Perosa Argentina, L. 5.000 - AdoVsi
phe et Céline Ribetti, en mémoire du re7
grette pasteur Jean Ribetti, 500 - PonSi
Teopompo, Perosa, 50 - Pastre Augusto, 5Q'
- François Poët et Marguerite Ferriei^'
Belgrano, Argentine, à l’occasion de leu
noces d’or, 190 - Grill Etienne, Prali, 50 j
Olga Biolley, 25 - Comité du monument dfi
Ridaret, 25 - Baret Vittorio, Pomaret, 25,
- Madeleine Perrou, 10 - N. N., Ridaret, 5,
A tous ces amis de notre œuvre de bien;^'
faisance, la reconnaissance de toute la por
pulation vaudoise des Vallées, de Pérouse
à la Balsille !
,,, . ""ig
CHROIVIQUE POLITIQUE.
€
Toute ritalie suit avec la plus vive anxiété les différentes phases de la gravé
maladie —- le typhus, paraît-il — qui
frappé les princesses Mafalda et Giovaim»Nous unissons nos vœux à ceux de la na«
tion entière afin que la crise actuelle puisse
bientôt être heureusement surmontée.
— Les derniers Conseils des Min'str^
ont été particulièrement importants et rif
ches en décisions. Pour favoriser la lutt®.
contre l’alcoolisme, les (Ministres ont
prouvé un décret qui devra réduire de
moitié le nombre des buvettes et restiein-|
dre l’horaire de la vente des boissons. Pa^
contre, les tarifs des chemins de fer onfc
été — ejicore ! — augmentés d’une façQlt
impressionnante. — Les Universités à
c’narge complète de l’Etat sont réduite»
dix ; les autres continueront à exister oO
me Universités iibres. Les diplômes dé#'^
vrés à la fin des cours auront une val
purement académique; l’exercice de la p:
fession ne sera permis qu’à la suite d’
Examen d’Etat. — Des innovations fon^
nuentales sont aussi introduites dans
écoles élémentaires ; deux nouveautés
3
1^'
f ,
affectent tout panticulièrernent : l’enseignement de la religion et celui des langues
étrangères ; d’après le communiqué officiel,
ce dernier sera « limité à un horaire spécial supplémentaire ».
— En Tripolitaine, dans les environs de
Tarhuma, une de nos colonnes mobiles a
mis en déroute un groupe de rebelles, leur
causant de fortes pertes.
— Le Conseil de la Société des Nations
ayant pris acte de lia résoluition de la Conférence des Ambassadeurs, le conflit italogrec pput se considérer terminé, au point
de vue diplomatique. Le Ministre d’Italie
à Athènes a rendu visite au Ministre grec
des affaires étrangères pour régler les détails d’exécution des satisfactions à fournir
■ f • >
à l’Italie. La date des cérémonies expiatoires est fixée au 19 septembre et la Coramiésion de contrôle interalliée pour la découverte des coupables a initié ses travaux dès
le 17, à Janina. L’évacuation de Corfou
aura lieu le 27, et, cas où les coupables
n’auraient pas été découverts avant cette
date, la Grèce sera tenue à verser à l’Iltalie, à titre de caution, la somme de 50 millions déposée en Suisse.
— Une autre question, non moins grave
que la précédente, réclame en ce moment
toute l’énergie et l’habileté de M. Mussolini ; cest la question de Fiume. Le refus
oppoæ par les Yougoslaves à l’acceptation
4e l’accord proposé par la Commission paritaire, a provoqué la démission du VicePrésident de r Assemblée constituante de
la ville ; Fiume, réduite à la misère la plus
noii-e, aurait été en proie à l’anarchie si le
Gouvernement itaüen n’était intervenu en
nommant, provisoirement, le général Giardino gouverneur militaire. Cette nomination n’arrête pas les pourparlers directs
avec Belgrade et contribSfera peut-être à
en hâter la conclusion. Du reste,, Tltalie
fait preuve de ses intentions pacifiques en
soumettant le -Traité de Rapallo à l’approbation de la Société des Nations.
— .¡Dans un important discours officiel,
'M. Stresemann promettait la fin die la résistance passive et offrait à la France des
garanties réelles de payement au moyen
d’hypothèques sur les propriétés privées et
de prestations considérables de la part des
industriels. On s’attendait à l’ouverture
de négociations conclusives entre la France
et ’Allemagne ; mais tout espoi,r est tombé
après la réponse dominicale de M, Poincaré qui a été, comme toujours, négative.
— L’Espagne, la nation tranquille et
pacifique par excellence, vient d’être bouleversée par un coup d’Etat qui a plusieurs
points de contact avec notre révolution
fasciste. Le mouvement, parti de Barcelone où le capitaine-général Primo de Rivera a lancé une violente proclamation contre le Gouvernement, accusé de mener le
pays à la ruine, s’est étendu à la plupart
des garnisons et, avec l’assentiment du Roi,
a eu vite fait de renverser le 'Ministère et
d’instituer un Directoire qui a dissqus le
Parlement et proclamé l’état de siège.
A. S.
I VOSTRI FIGLI
cresceranno sani di
corpo e di spirito,
se educati al
CONVITTO VALDESE
TORRE PELLICE (TORINO)
Inauguratosi il 4 Settembre 1922 in onore
dei caduti nella Grande Guerra e dei 500
Valdesi immolatisi per la grandezza
della Patria
V
Liceo e Ginnasio pareggiati.
Scuola» lYormatle twomiscua»
pareggiata. , ,
t. '
Due ore da Torino. CUmMalufaerrinno.
Massima facffità di imparare le linirue
inglese e tedesca. Il francese come
lìngua parlata.
Massima libertà di coscienza e di fede.
FACOLTA DI TEOLOGIA,
Il Convitto annesso alla Facoltà (42, via
Pietro Cossa, Roma) sarà ap,erto la sera di
Martedì 16 Ottobre. Dal 17 al 20 Ottobre
avrà luogo la sessione autimnaie di esami.
Nel pomeriggio di Domenica 21 Ottobre
sarà tenuto il culto di apertura del 69"
anno accademico, e la mattina del 22 saranno iniziati r^olarmente i corsi.
La solenne seduta inaugurale, con prolusione del Decano prof. Giov. Rostagno,
avrà luogo in data da stabilirsi, .ai primi
di Novembre.
Nuovi Studeniti sono stati iscritti, twto
alla Facoltà Teologica, quanto alla Scuola
Preparatoria : si avverte che le domande
di ammissione, corredate, dei documenti richiesti (certificato di studi, atto di nascita,
certificato medico di sana costituzione,
raccomandazione del proprio Pastore),
vanno indirizzate al Decano della Facoltà 42, Via Pietro Cossa, Roma (26).
Ern. C(J^íBá, Segretario.
BIBLIOGRAPi^IE.
Enrico Meynier: Storia del Cristianesimo,
dalle origini ai mstri giorni (un fort
in-quarto de 350 pages). Typographie
Claudienne - Via Serragli, 51 - iFlorence.
L. 15. En vente à la librairie Hugon
Torre Pellice.
Le « Génie du Christianisme » de Chateaubriand eut pour but de prouver que
Je cjiristianisme est, parmi toutes les religions, « la plus poétique, la plus humaine,
la plus favorable à la liberté, aux arts et
aux lettres... ». U est à peine nécessaire
d’observer, en passant; que christianisme
çt catholicisme ne font qu’un pour le
grand écrivain qui s’est surtout appliqué
à poétiser le christianisme.
M. Meynier a des vues plus larges : il
fait œuvre d’historien et d’apologiste.
B’Mstorien en tant qu’il réussit à condenser la grande histoire du christianisme —
depuis 1 âge apostpliquie jusqu’au dqrnier
des papes — en un seul volrime et de façon à en retracer les faits essientiels, le I
développement, les transformations et les
déformations de la doctrine à travers les
siècles, avec un souci constant de la vérité historique et de la plus scrupuleuse
impartialiité, T>'apologiste en tant qu’il a
la visible préoccupation de démontrer la *
bienfaisante, immense influence du christianisme sur les destinées des peuples, ainsi
que celle de prouver que les plus grands
savants furent des spiritualistes et des
croyants convaincus, et que la science n’est
pas, incompatible avec la foi chrétienne.
Apologiste et historien protestant — le lecteur perspicace le devine — mais qui demeure constamment objectif dans ses jugements, toujours droits, toujours sains, malgré la saveur légèrement polémique de
certains chapitres.
La table des matières nous renseigne
sur la distribution, la variété et l’étendue
des sujets particuliers traités dans l’ouvrage. Il vaut la peine de la résumer dans
ses trois titres principaux :
AGE ANTIQUE.
Des Origines à Constantin, divisé en
deux parties : le siècle apostolique et l’époque de transition et subdivisé en cinq
chapitres. « L’époque dé transition » est
tout particulièrement intéressante et instructive.
MOYEN ÂGE.
De Constantin à la Réforme, divisé en
quatre parties, chacune de trois à cinq
chapitres.
AGE MODERNE.
De la Béformathn au YYm.e siède, di-,
visé en quatre parties (16.me, 17.me, 18,me
sièdes, époque contemporaine) et subdivisé en 26 chapitres. Nous signalons en
particulier les cinq chapitres sur la Réformation où le vaste sujet de capitale importance est traité à fond et abondamment
dwumenté, surtout en ce qui a trait à la
Réforme en Italie.
Aux qualités que nous venons de mentionner dans cette trop rapide recensbn,
il nous resterait à en ajouter d’autres :
l’abondance des données statistiques puiseés aux meilleures sources, le choix judicieux des citations, la clarté et la simplicité du style qui le riiet à la portée de toutes les intelligences, la connaissance approf<gidie que l’auteur révèle de son sujet...
voilà plus qu’assez, croyons-nous, pour
recommander chaudement le bel ouvrage
du docteur Meynier dont la lecture va,
sans aucun doute, ouvrir bien des yeux et
sera un puissant moyen d’instruction,
d’édification et... d’évangélisation. Nous lui
sqghaitons donc beaucoup de lecteurs intelligents et assoiffés de vérité. j. c.
VERTUS nOPESTES
La Politesse.
iTaut-il ranger la politesse parmi les
vertus chrétiennes ? — Il est permis d’hésiter avant de répondre à cette question
par un oui sonore. C’est qu’en effet la politesse qu’on pratique dans ce qu’on est
convenu d’appeler « le monde », ou « la société », ou « la bonne compagnie » n’a rien
à faire avec la religion, ni même avec la
morale qu’elle a si souvent l’occasion de
violer sans scrupules ; cette politesse ne
s’inquiète pas de penser juste, ou de parler vrai, QU de faire bien. C’est une habitude, ou un ensemble d’habitudes, de for
f ■
malités, qui servent, dans le commerce de
la, vie, surtout dans la conversation, à
rendre les relations faciles, à éviter les
heurts et les froissements, à épargner
l’amour-propre d’autrui et à sauvegarder
le nôtre; et cela ne se fait qu’avec des
compromis, des réticences, des restrictions mentales, — disons simplement :
avec des mensonges ; il n’est pas rare de
lire ici ou là que ces mensonges sont inévitables, qu’ils font partie du savoir-vivre
èt du savoir-faire, et que la franchisé .
complète, la véracité absolue, n’est pra- ,
tiquée que par les malappris et les imbéciles.
— Non, décidément, ^la politesse ne peut
pas être une vertu chrétienne ; et c’est
en vain que l’on voudrait concilier le respect de la vérité et l’obligation, toute
superficielle et protoeôlaire, de la politesse. C’est ainsi que beaucoup disent et
pensent.
— Mais nous ne penserons ni ne dirons comme eux. La politesse, comme le
reste, doit se convertir quand celui qui la
pratiquait en homme « du monde», veut
la pratiquer en chrétien ; quand il ne renonce à rien de ce qui faisait le charme,
la douceur, l’aisance de ses relations, et
quand il les met en contact avec ces deux
immortelles : la vérité et la charité ;
quand, au lieu de revêtir la politesse
comme un déguisement et de l’appliquer
sur sa figure comme un masque souriant
ou grimaçant, il révèle dans sa physionomie et dans son langage un intérêt plein
de cordialité, une bienveillance sans exagération ni affectation, une douceur que
Saint-Paul (’Tite III, 2) appelle « parfaite », et qui n’exclut ni ne contredit la
fermeté.
Je sais bien ce qu’on dit et ce que je
nie dis à moi-même en écrivant ces mots:
si la politesse se christianise ainsi, ne perdra-t-elle pas quelque chose de son élégance, de sa distinction ? Assurément.
Elle aura des allures plus saines, plus
franches, plus robustes, mais comme elle
saura mieux gagner le cœur d’autrui en
communiquant le nôtre ! — On dira encore : c’est difficile de concilier la franchise et la politesse, la véracité du chrétien
et le respect pour le non-chrétien. Sans
doute, c’est difficile comme toute vertu
qu’il vaut la peine de cultiver, mais ce
n’est une quahté indifférente ni dans son
principe ni dans ses effets.
D’ailleurs, beaucoup de ceux qui méprisent la politesse ne sont pas des chrétiens,
et c’est aux chrétiens à donner 1 exemple
de ces « égards » qui sont la forme, l’extérieur de la politesse, mais qui révèlent
son fond... '
« SR Ni
On dit que la pOliteæe est en baisse parmi nous. C'est hien possible. Bien des gens
semblent la considérer comme négligeable:
il est vrai qu’il en est de même pour l’orthographe. Mais ce n’est pas une constation, et c’est une faute infiniment plus
grave de manquer à la politesse, — plus
grave encore dans la fajnille que dans le
monde, avec ses père et mère, qu’avec les
étrangers, avec ses inférieurs qu’avec lès
■ ~ i'-''
gens en place. __
L’absence de cette vertu, que j’ai appelée niodeste, mais qui a sa grande importance, se manifeste partout : dans le langage, dans le manque de déférence et de
serviabilité, des petits renoncements et
des petits sacrifices. Il y a beaucoup de
jeunes — et aussi de moins jeunes — qui
ne répondent pas aux lettres, qui se font
attendre au lieu d’être ponctuels, dont l’écriture est une torture pour ceux qui doivent les lire, qui méprisent les formes de
la courtoisie, sans parler du fond, — qui
regardent l’apparence de quelqu’un, avant
de lui accorder un minimum de politesse.
N’avais-je pas raison de dire que la po-..
litesse' est une vertu chrétienne, et que la
mépriser, c’est mépriser « un de ces petits » dont parlait Jésus ? B. C.
(Du Christianisme).
8“ Lista:
Totale liste precedenti, L. 21.938,30 — Livorno ; N. N., 52 — Firenze : Coijiettato dalia
.sig.iia S. Longo, 105 - Colportofle^Vecchi, 1 —
San Germano : Chiesa Valdese, 25 — Napoli :
Fi’. Riccardo, 10 - Colportoie Salerno, il Colportore Santoro, 3,40 — Rapallo : P. e M.
Gay, 20 — Pordenone : Chiesa Battista, 80,95
— Gioia del Colle : M. Fasano, 2 ,— Creva :
B. G., 3,65 — Altanmra : Colportore Scattaglia, 10 — Centurano : Colportore Oliyieri, 5
— Iglesias : Colportore PiUas, 2,50. — Totale
generale L. 22.269,80.
NB. I doni e le collette per la Società Biblica Britannica e Poi:estiera vanno indirizzati al dott. Enrico Pons - Foro Italico, 25 Roma 1.
Fate attenzione e vi convincerete che
tutti i Vermouth contrariamente alla
leggenda vi tolgono l’appetito. - Preterite Invece 1'
e constaterete che vi tonifica lo stomaco e vi stimola veramente l’appetito. - E’ vino sceltissimo del Piemonte a lungo invecchiato a contatto
di vegetali speciali che hanno -la prò- 1
prietà ormai indiscussa di Mire sulle
mucose dello stomaco. — Si prende
un po’ prima dei pasti puro o diluito.
Esigere la bottiglta originale.
JEAN BONNET, OSrant retpmttabla
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VISTA
DEBOLE
E DIFETTOSA.
Sarà in TORRE PELLICE e si tratterrà
Sabato 22 Settembre 1927, lo specia*
lista di diottrica-ocnlistica
Comm. M. NEUSCHULER
di Torino.
Riceverà aU’Hòtel de l'Onrs per correzione dei difetti e debolezza di vista coL'
suo particolare sistema di lenti, in detto
giorno,dallelOalle 12 e dalle 14 alle 16.
4
■'.’.'Ç ' ' 'v
INDIRIZZI
itili piiltiiaii Ilítu ti Opt» fallisi il
Italia
VALLI VALDESI.
Aasrofna - Pastore: Eugenio Rerel.
Babbio Pcllice - Pastore: Biufioo Tron, S.
Laecrna S. Giovanni - Pastore: Emilio Tron.
MaMcllo - Slg. D. Oa^dou.
Ptrrcro • Pastore: Luid Micol.
Pincrolo - Pastore: Luigi Marauda. _
Panaarctto - Pastore: Giulio Tron.
Praii - Pastore Guido Comba.
Pramolio • Pastore: Davide Pons.
Prarostino - Pastore: Augusto Jahier.
Rielarctto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Fuhrmann.
Rari • Pastore: F. Peyronel.
B.Gcraiano Chisone ‘Pastore : Enrico Tron, J.
TarrePellice - Pastore: Davide Bosio.
Villar Peilice - Pastore: Bart. Soulier.
Basta - Chiesa: 3, Rue Croiz de Ville - Pastore: Pietro Chauvie, ivi.
Bari - Chiesa: Corso Viti. Ém., 164.
Banevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
BItlla - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Barrcllo - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Cir' convallazione,
Casaie Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Forneron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pa
store: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida, 15 Chieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
m
Coasse - Pastore G. Petrai.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Coratò - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Courmayeur - Bue Reine Marguerite - Evangelista C. Arnoulet.
Dovadola - Chiesa ETsugelica.
Felonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51 : Pastore
V. Sommani.
V Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meyniér, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
G. Bonnet - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazari o.
La Maddalena - Chiesa Evangelica:
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lucca - Chiesa: Via Galli Tassi. 18 - Culto
ogni Domenica alle ore i9,3o - Pastore:
G. D. Bufia.
Lugano - 8ìg. Paolo Calvino - Pastore Evangelico, Ocusarate (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore: Emilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
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LA RELIGIONE CRISTIANA (Em. Comba, U. Janni, B. Léger,
F. Peyronel, F. Bostan). Compendio deUe verità fondamentali
del Cristianesimo. Indieatissimo per studenti e persone colte.
220 pagine..................... . . . . L.
IL CATECHISMO EVANGELICO, popolare (stessi autori), 27
lezioni in 70 pp..................................
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precedente............................... . . »
SCIENZA E FEDE (B. Celli) . ....................,
PERCHÈ SIAMO CRISTIANI (E. Bivoire) .....
Per fanciulli :
IL MIO NIDO E. Fasanari-CelU) Racconto . . . . •
IL LUMICINO SULLA MONTAGNA (N. Buffa), Racconto .
TRE MESI IN CAMPAGNA {8. Longo), Racconto
FANCIULLEZZA {F. Buffa), Racconto . . .
3,— [Estero L. 6,—]
1,— [Estero » 2,—J
1,— [Estero » 2,—]
0,50 [Estero » 1,—]
0,50 [Estero » 1,—]
3,— [Estero . 4,—]
2.50 [Estero » 3,—]
1.50 [Estero 1 2,—]
3.50 [Estero . 4,50]
AMORE E LUCE (T. Vasserot), Esposizione sintetica deU’inse
gnamento di Gésù. 444 pagine........................................ 10,— [Estero » 13,—]
(.francò di porto).
Pachino - Chiesa Bvangelica
Palermo - Chiesa; Via Mac^ueda, 36 - Pastore; Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Bvangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: P. A. Billour,
Asilo Bvangelico.
Pisa - Chiesa; Via Derna, 15 - Pastore: G,
D. Bufia • 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Bvangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
Rio Marina • Chiesa Bvangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre. 107, e
Piazza Cavour - Pastori; Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Coesa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
J anni, ivi.
Savona - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13
Siena - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via Pupino, 35 - Sig. Pietro
Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori : Alberto Prochet e Giov. Bertinatti,
15, Via Pio Quinto.
.Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore:
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcola.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo)«
- Pastore: B. Celli. 2, Vicolo S. Andrea.,
Vittoria - Chiesa BvangeUca - Sig. V. Trobfa.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderatore.
' Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cas.siere, 107, Via Tre Novembre,Koma{i). 1
Facoltà di Teologia: Roma (26) -VisPietro
Cossa,42: Prof. G. Lussi,G. Restano, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre Peilice. Via
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato : Torre Peilice Preside: Prof. D. Jahier.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore : Prof. A. falla.
Scuola Latina: Fomare-tto • Direttore : Prof.
G. Maggiore (Torte Peilice).
Convitto Maschile: Torre Peilice - Direttore 1
Past. F. Grill.
Convitto Femminile: TorrePellice • Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Peilice - Direttrice: Stg.n».
N. Arnoulet.
Istituto GouId ; 51, Via Serragli - Firenze (3 3) ,
— Direttore: Past. V, Sommani.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia
Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: Luserna S. Giovanni-.
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pel Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Direzione
Via Bertbollet, 36 - Torino. — Direttore
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino..
Scuole elementari (annesse alle Chiese): Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo. Vallecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte le
chiese alle ore 11 circa della Domenica.
m
L. 2,75 [Estero L. 3,50]
LA BIBBIA, NEL GIUDIZIO DI ILLUSTRI ITALIANI
(A. Jahier) . .............................
Serie apologetica:
L'ESISTENZA DI DIO (T. Bongo)....................
L'IDEA CRISTIANA DI DIO (T. Bongo) ....
L'IMMORTALITÀ DELL'ANIMA (T. Bongo) .
Serie di controversia:
IL CULTO CRISTIANO RIVENDICATO CONTRO LA
DEGENERAZIONE ROMANA (U. Jarmi)
L'AUTORITÀ NELLA FEDE (U. Janni) ....
L'IDEA CRISTIANA DELL'ALDILÀ (U. Janni) . .
Serie storica:
STORIA DEI VALDESI (Ern. Comba) dalle origini ai nostri giorni. 292 pagine, con 46 illustrazioni fuori testo e
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1, — [Estero
2, — [Estero
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