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et pour l’Administration à M. J. CoïssoN, prof., Torre Pellice.
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commencement de l’année. j ,k +
Les changements non accompagnés do la somme do 15 cent,
ne seront pas pris en considération. ,, i-nui
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE :
Communications officielles — Edouard VII —
L’attente — Ephémérides vaudoises —
Marck Twain — « Un rien » — La restauration du Campanile — Chronique vaudoise — Nouvelles et faits divers —
Riduzioni ferroviarie per Torino — Revue
politique.
COMMUNICATIONS OFFICIELLES
Coinmission Exécutive du District des Vaiiées.
Pour répondre au désir exprimé par
la Paroisse de Turin, la date de convocation de la Conféi’ence de district est
renvoyée de huit jourà. — La Conférence s’ouvrira donc, Dieu voulant, à
Turin, le Mercredi 1" Juin pr. à 10 h.
MM. les Pasteurs sont priés de faire
connaître ce changement aux Députéis
de leur Eglise.
Pour la Commission Exécutive
Bart. Soulier, Président.
Sur la demande de l’Eglise de Pral,
la Table a fixé l’élection du pasteur
de cette Paroisse, pour le Dimanche
29 courant. La Table.
EDOUARD VII
L’Angleterre est plongée dans le
Îplus grand deuil, par la mort de son
roi, survenue d’une manière bien inattendue. Rien ne laissait soupçonner
une pareille catastrophe, car Edouard
VII arrivait de Biarritz, où il avait
fait un séjour agréable et venait de
rentrer à Londres, sa capitale. Une
pneumonie double amena en peu de
temps cette catastrophe, qui prit tout
le monde par surprise, car on ne se
doutait pas, lorsqu’ on priait partout
pour sa guérison, que cette maladie
aurait une telle issue en si peu de
temps.
Edouard VII était né en 1841; c’est
donc à l’âge de 69 ans que ce puissant
Monarque a été rappelé, au moment
même où l’on croyait qu’il était indispensable pour la bonne marche de
son vaste empire. Les voies de Dîéu,
certes, ne sont pas les nôtres, mais
Il sait toujours pourquoi II agit, ayant
toujours en vue le bien de ses enfants.
Edouard VII n’a régné que huit ans.
Pendant longtemps, il a^été, comme
on l’a appelé, le prince voyageur.
La reine Victoria, après la mort du
prince Albert, s’étant retirée de la vie
du dehors, c’est son fils qui l’a' partout représentée. Il épousa Alexandra*
la fille du roi du Danemarck et leur
union fut heureuse.
Dans sa jeunesse le prince de dalles
a donné lieu à de grandes craintes
et, ses séjours prolongés à Paris n’ont
pas toujours été ce qu’il y avait de
Meilleur pour lui; mais c’est à l’é^
tranger qu’il apprit à frayer avec le
peuple, à vivre avec les petits et à
perdre cette raideur d’aristocrate qui
a fait de lui un roi populaire. Il avait
un bon cœur et on cite plusieurs faits
qui l’honorent. Un jour il vint au secours d’un pauvre aveugle en l’aidant
à traverser la rue; une autre fois il
releva la béquille d’un pauvre estropié en le mettant en sûreté. Il risqua
même une fois sa vie en voulant sauver une jeune demoiselle qui ne pouvait plus dominer le frein de sa bicyclette il jeta son bâton dans la roue
et parvint ainsi â l’arrêter et à sauver celle qui allait se tuer.
Edouard Vll, roi, est reconnu comme un homme qui a su gouverner
avec tact et prudence, on lui doit,
certainement, la paix en Europe durant ces dernières années. Il a su conclure des alliances précieuses et il a
sorti l’Angleteri'e de son isolement, à
tel point que, l’île de John Bull était
devenue le centre de la politique mondiale.
Edouard VII a été roi constitutionnel, comme sa mère, mais il était à
la veille de graves événements â cause
de la question des Lords et du ministère libéral.
Nous prenons part au deuil de l’Angleterre, au deuil de ce peuple qui
fait tout pour l’œuvre de Dieu et qui
a été pour nous un si grand appui.
Nous faisons des vœux sincères pour
le nouveau roi Georges V que l’on
dit sérieux, en demandant à Dieu de
le guider dans ces moments si difficiles pour lui et pour la nation anglaise.
ATTENTE
Actes I, 16.
Lorsque Jésus eut été enlevé au ciel
les disciples retournèrent à Jérusalem
remplis d’une grande joie produite par
trois causes. 1“ L’assurance que leur
Sauveur était au ciel. 2” Qu’Il reviendrait de la même manière qu’il y était
monté. Enfin en 3“® lieu, l’attente de
l’accomplissement de la promesse qu’il
leur enverrait le Saint-Esprit.
Savoir leur Sauveur dans la gloire
qu’il réserve aux siens; avoir la persuasion qu’au temps marqué II reviendra avec toute son armée céleste, et
enfin la certitude d’être remplis du
Saint-Esprit, qu’aurait-il fallu de plus
jiour remplir leurs cœurs de joie?
Ainsi aux tristesses de la Passion et
à l’incertitude des trois jours que Jésus
passe dans le tombeau, succède l’espérance de le retrouver dans l’Au-delà.
Et cependant on se trouve chaque
jour en contact avec le mal et il faudra encore traverser les heures de
l’épreuve et de l’attente. Pour que le
Saint-Esprit soit accordé, comme il a
été promis, il y a quatre conditions:
VObéissance, l’Union, la Persévérance
et la Prière. ,
Quand on est au service, même du
meilleur Maître, il faut savoir obéir
sans hésitation, sans demander pourquoi, sans insister sur vos propres désirs. Pour obtenir le Saint-Esprit il
faut retourner à Jérusalem sans s’attarder en chemin et sans se préoccuper d’autre chose. Ah ! si Adam avait
su obéir, quel beau monde serait le
nôtre, comme il serait différent sans
le péché! Voyez plutôt St-Paul interrompant son voyage, changeant de direction pour se rendre en Europe,
n’est-il pas heureux d’avoir obéi? Et
Abraham, lorsqu’il reçoit l’ordre de
sacrifier son fils unique, hésite-t-il?
non! quoique ne comprenant pas il
obéit, mais aussi, comme il a été béni
puisqu’il a été appelé l’ami de Dieu,
le père des croyants. Si les disciples
ont été fidèles à la première condition
ils ne le sont pas moins à la deuxième puisqu’ils savent rester unis.
Tous, d’un commun accord, ils se trouvèrent au rendez-vous, les apôtres
comme les disciples, les hommes comme les femmes. Qu’il est beau ce tableau de l’Eglise primitive, tous d’un
commun accord, tous à leur place. Il
y avait là cependant des caractères
bien divers, des différences d’âge, et
cependant tous sont à la place indL
quée. L’union fait la force dans la coopération, dans le commerce, dans les
finances, dans l’armée, dans toutes les
branches de l’activité humaine. Devrait-il en être autrement pour les
choses spirituelles? Pourquoi faut-il
voir aujourd’hui l’Eglise divisée, souvent pour des différences de vues insignifiantes, pour un caprice, pour une
idée secondaire même, quelquefois
aussi, pour un faux amour propre nous
devons assister au triste spectacle d’un
corps déchiré, divisé dans son sein.
Quelles responsabilités assument sur
eux-mêmes ces misérables tourmentés
par leur moi égoïste, qui visent à occuper la première place, même si pour
cela leur Eglise est sacrifiée! Si les
temples devaient se fermer faute d’auditeurs, leur but serait atteint.
Il ne suffit pas d’être unis, il faut
encore persévérer, au moment du danger. Dans les grandes agitations on se
rapproche, et c’est bien, mais encore
fàut-il savoir ne point se relâcher.
C’est là l’exemple que nous donne l’Eglise de la chambre haute. Chaque
jour, chaque heure, la trouvait persévérant dans le devoir, dans l’obéissance, mais surtout dans l’attente de
la réalisation de la promesse. Ils auraient pu se décharger sur d’autres,
.ji ij i'.
laisser peser une partie du faFdeûR
sur les plus forts, mais non,itous dé"
sirent travailler ensemble fidèlement,
tous aiment à accomplir leur .tâche.
Comme de cette manière le traYàil
leur est facilité! Point de défection,
point de paresseux, tous persévèrent
et tendent à la perfection. Heureuse
rivalité, tu es la bienvenue dans ce
cas et nous t’invoquons. . , ,
Enfin la petite armée, si fidèle à sqn
chef, tourne ses regards en haut v^î’s
le siège de Celui,qui est robjet de sfs
espérances. Le chef sait toRt^et yjdt
tout; n’importe il faut savoir demander ce que l’on désire, le réclamer
avec insistance par des prières pour
l’obtenir et la petite armée prie.J^ous
ne nous figurons pas ces premiers disciples récitant de vaines redites,, dès
prières écrites, non, mais nous croyons
que chacun demandait à Dieu selpn
sa foi, le Saint-Esprit. C'est donc ühe
faute grave que de s’en reriletfrè au*X
autres pour se décharger de ce qui
est notre devoir et notre privilège ;
demandons donc chacun pour notre
propre compte.
Les premiers disciples ont été exaucés puisque, au jour de la Pentecôte,
les cieux s’ouvrirent et que le SaintEsprit descendit sur chacun d’eux.
Encore quelques jours et la Pentecôte sera là. Puissions-nous, dans l’attente, nous préparer comme la première armée du Nazaréen. Dieu , le
veuille et qu’il nous soit accordé à
tous de voir le ciel s’ouvrir et chacun
de nous recevoir le Saint-Esprit.
Oh ! quelle belle Pentecôte nous aurions alors, et comme tout serait changé
dans nos cœurs, dans nos vies et dans
nos Eglises !
ÉPHÉNIÊRjPE^ubOlSÉS
90 Mal.
l
Les rois Georges d’Angleterre.
L’avènement au trône du noüveàd
roi d’Angleterre qui prend le nom de
Georges V nous fait naturellement
penser à ses quatre prédécesseurs qui
portèrent le même nom. Et il sè trouve
que tous les 4 ont été parmi lés meilleurs amis et bienfaiteurs dès Vaudoië?
Le moment ne pourrait être mieux
choisi pour rappeler ici ce que lès
rois Georges d’Angleterre ont fait pour
nos pères.
Georges I, prince de Hanovre, dont
la mère était petite fille de Jacques ï,.
devint roi d’Angleterre à la mort de
la reine Anne en 1714 et régna jusqu’en 1727.
Il eut à s’occuper des Vaudois dès
1716 parce qu’ils lui adressèrent des
réclamations contre la suspension de»
2
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subsides anglais arrivée à la mort
de leur grande bienfaitrice la reine
Adne.
fpe roi s’intéressa immédiatement à
ièià et chargea dès le mois de Mai
17J16 son ministre Lord Stanhope de
lut présenter un rapport sur l’affaire,
L© 30 Mai le procureur Général Northey présentait le rapport demandé,
'^qui concluait en sens favorable. Stanhp|)e sur l’ordre du roi porta la chose
auparlement qui délégua l’archevêque
de Canterbury, les évêques de Londres et du Carlisle et le banquier
Çbetwynd pour gérer et transmettre
aux Vaudois le subside de 555 livres
sterlings par an (13.875 francs). (Muston; Israël des Alpes III, 254-56).
Vers la fin de son règne, Georges I
chargea expressément en 1727 Hedges
son ambassadeur à Turin d’intercéder
en faveur des Vaudois et c’est à son
intervention que Cyprien Appia pasteur de St-Jean dut d’échapper à la
condamnation prononcée contie lui
pour avoir baptisé à St-Jean un enfant né au Pragela.
Georges II (1727-1760) reçut dès son
avènement au trône une lettre de félicitations et de supplications des pasteurs Vaudois, signée le P Octobre
“4727 par Ch. Bastie, P. Reinaudin, Cyprien Appia, Paul Appia, Jean Signore!
et David Léger (Bull. Soc. Hist. Vaud.
XI, 117).
Au mois de Mars suivant, les mêmes
pasteurs écrivent au ministre du roi,
le duc de Newcastle, demandant le
réglement du subside arriéré depuis
1725 et le 25 Mars 1728 Georges II
fait droit à leur demande.
Quand survint l’abolition du culte
Vaudois au Pragela, le niême roi
écrivit à Victor Amédée, Il le 23
Février 1735, et lui fit présenter le
. 27 Avril suivant par son ambassadeur
Un mémoire en faveur des persécutés,
envoyant en même temps en Suisse
Un don de mille livres sterling pour
les réfugiés du Pragela (Muston III,
552; IV, 73).
Georges III (1760-1811) et son ministre le célèbre Pitt, s’intéressèrent
aussi aux Vaudois, et Sims rappelle
(dans son introduction à la Défense
des Vaudois^ de Peyran, page 48) que
lorsque en 1768 les Vallées traversèrent un moment d’extrême disette, il
autorisa par des Lettres Patentes une
Collecte dans son royaume en leur faveur; cette collecte produisit 10 mille
livres sterling, dont les intérêts furent
dés lors chaque année transmis aux
Vaudois par la société anglaise pour
la propagation de la foi.
Qeòrges IV enfin (1811-1830) ne se
montra pas moins ami des Vaudois
que ses prédécesseurs, puisque, lorsqu'en 1818 Fréd. Joseph, Electeur de
Hesse Hombourg, épousa sa sœur Elisabeth, un des cadeaux de noce qu’il
fit aux époux fut un don de 500 liv.
sterling pour la colonie vaudoise de
Dornholzhausen appartenant à leur
territoire; et lorsqu’on 1823 un appel
fut adressé aux protestants d’Europe
pour aider les Vaudois à se bâtir un
Hôpital, il voulut pour sa part contribuer é cette œuvre la somme de cent
guinées.
Que Dieu bénisse le jeune roi Georges V qui porte le nom de quatre
bienfaiteurs de nos pères!
Teofilo Gay,
MARK TWAIN
Lord Charles Guthrie qui a visité
..dernièrement nos vallées, écrit dans
fa '
*le Scoisman, un long article sur l’homme illustre qui vient de dispai-aître,
il y a quelques semaines. C’était, si
non un ami intime, une bonne connaissance, et par conséquent il peut
le juger aussi équitablement que possible. Il le compare, ni plus ni moins,
qu’à Walter Scott, une des gloires de
l’Angleterre. Nous n’irions pas jusque
là; le fait est que M. Clemehs, ou
Mark Twain, est une étoile américaine
de premier ordre qui vient de s’éteindre. Il paraît qu’il a hâté sa mort en
ne voulant pas discontinuer de fumer,
malgré l’avis des meilleurs médecins.
« En ce qui concerne le tabac, la seule
restriction que je puisse faire, c’est
de ne jamais fumer plus d’un cigare
à la fois. Tant que mon père a vécu,
j’ai fumé, plutôt discrètement; mais,
depuis qu’il est mort, il y a 57 ans,
j’ai fumé publiquement. Je n’ai jamais
fumé étant endormi et je ne mè suis
jamais abstenu de fumer étant éveillé».
Ce petit discoui’s caractérise ■ assez
bien ce qui a fait de Mark Twain une
célébrité.
H a été un époux parfait, un père
excellent et tendre. Des deuils ont
contribué, avec l’abus du tabac, à
hâter sa fin.
Ce grand américain était né à Florida (Missouri) en 1835. D’abord ouvrier typographe, il fut ensuite pilote
et gouverna un steamboat qui faisait
le service entre Saint-Louis et la Nouvelle Orléans. Il consacrait déjà à la
littérature les loisirs que lui laissait
la barre, écrivant pour un journal son
Piloting on the Mississipi. Ce fut alors
aussi qu’il choisit son pseudonyme:
Mark Tioain, ou plutôt exactement
Mark Two, cri, paraît-il, des mariniers
qui jettent la sonde.
Lors de la guerre de Vunion, il s’engagea comme volontaire, mais avec
ses inclinations littéraires, il ne paraît
pas y avoir mis son cœur. Son nom
ne paraît nulle part comme ayant eu
à faire avec le feu. j
Ayant, plus tard, été avec son frère
à la Nevada, où Lincoln venait de l’appeler comme gouverneur, il s’efforça
de faire fortune dans les mines, mais
il n’y réussit guère. Cependant! c’est
au Nevada qu’il écrivit le livre qui
commença à le rendre célèbre: The
jumping frog (la grenouille sautèuse).
Dès ce moment il ne s’appartint plus
et devint la propriété du public. Il publia une quantité d’autres livres, presque tous traduits en français, mais ses
conférences, très originales, augmentèrent encore, si possible, sa popularité.
Il visita l’Orient, l’Australie et l’Europe. Il rapporta de ses voyages des
livres qui lui valurent une renommée extraordinaire.
Tout ce qu’il a écrit est un mélange
de plaisanterie et de gravité, caricature et portrait, énorme gaieté et mélancolie, folie et sagesse. En réalité
c’est un philosophe et même un moraliste.
Ce qu’il y a de certain, c’est que,
à côté de tant de forces et de bons
mots, l’humoriste américain a su trouver des accents de colère et d'indignation pour dénoncer les horreurs
de la campagne contre les Boxers en
Chine et les atrocités du Congo.
Beau talent, doublé d’une grande
originalité, tel était l’homme que l’Amérique vient de perdre.
POÉS I E
Un rien est beaucoup dans la vie;
Un rien peut troubler le bonheur;
Cœur accablé, âme meurtrie.
Un rien peut calmer ta douleur.
Un rien, c’est un tendre sourire;
Un soupir à peine entendu.
Un mot, un regard qu’on désire,
Un baiser donné, ou rendu.
Des torrents de larmes amères
Souvent, coulèrent pour un rien.
Froids accueils, oublis volontaires
Hélas! vous troublez notre bien.
C’est un rien l’instant qui s’envole
Pour ne plus jamais revenir;
Mais il peut nous mettre à l’école
D’un implacable souvenir.
Qu’est-il ce terrible microbe.
Redouté facteur du trépas ?
— Un rien qu’une mouche dérobe.
Et qu’elle sème sous ses pas.
C’est un rien qu’un regard timide
Porté sur le fruit défendu :
Mais hélas! ce «regard timide»
Que de pécheurs il a perdu I
Que sont la piété, la prière.
Pour les moqueurs et les mondains ?
— Une croyance mensongère.
Des actes risibles et vains.
Mais pour l’ârae chrétienne et pieuse.
Ce rien redevient sans efforts
Une puissance victorieuse,
La clef des célestes trésors.
Jamais le Sage ne méprise
Les germes des maux ou des biens ;
Oh ! Que nul de nous ne s’avise
De les traiter comme des riens I
J. J. R.
LA RESTAURATION DU CAMPANILE
C’est le 14 juillet 1902 que le Campanile de Venise s’est effondré. Il se
dressait depuis mille et quatorze ans.
Sans lui, la place de St-Marc n’est plus
elle. La perspective classique popularisée dans le monde entier par des
millions de tableaux, d’estampes, de
gravures, de photographies et de chromolithographies est troublée. Elle
cherche son couronnement.
Ghe manca el paron di casa (le maître de la maison est parti) disait dans
son dialecte vénitien l’ancien évêque
de Venise, qui est aujourd’hui le pape
Pie X. Aussi n’a-t-on pas hésité à reconstruire le Campanile. Ce n’était
pas sans péril dans la cité seule de
son espèce qui repose sur des pilotis.
Si les pilotis s’étaient affaissés ou déplacés de façon à ne plus supporter
l’ancien campanile, fourniraient-ils au
nouveau campanile une assise plus
sûre ? On se l’est demandé, mais on
a passé outre, et, depuis huit ans, on
s’applique à rendre à Venise le haut
observatoire d’où la garde de l’ancienne république surveillait la mer
et où des générations de touristes essoufflés ont contemplé à leurs pieds
la reine de l’Adriatique, les îles de
la lagune, les bateaux du port et le
toit de leur hôtel.
On a déjà employé à cette reconstruction un million de briques pi'éparées tout spécialement dans une tuilerie de Trévise. Et l’on travaille
maintenant à la partie la plus délicate
de l’édifice: la chambre des cloches.
Les trois colonnes de vende antico, qui
s’élevaient sur les côtés est, nord et
ouest de l’ancien campanile, ont pu
être rétablies à la même place. En
revanche, la colonne de granit gris,
au milieu de l’arcade sud, a dû êti-e
renouvelée. Les têtes de lion sur les
chapiteaux des colonnes sont elles
aussi battant neuves. Mais les deux
>
figures de la Justice, qui ornaienit les
faces ouest et esF de l’attique, c’està-dire de l’étage entre la chambre des
cloches et le toit, sont intactes ^ reviendront à leur ancienne placel
Les lions de St-Marc, qui occupaient
autrefois le centre, le nord et Icj sud
de l’attique, et qui avaient étéi emportés par les Français au momeqt de
l’occupation, seront restitués au bouveau campanile. Et quant à la loggetta
on a pu, grâce à un effort inoiâ de
patience, de travail et d’intelligence,
la reconstruire avec ses anciens4natériaux qui n’avaient pas été réduits
en poussière lors de la catastrophe
comme le reste de l’édifice. Avec le
même soin on a ressuscité le groupe
de la Trinité de Sansovino, ieprésentant la Madone, Jésus et St-Jean en
réunissant les mille morceaux épars
dans le plâtras. Des cinq cloches, la
plus grande a seule échappé à la mort;
les autres ont été refondues avec le
même bronze et aux frais du pape
Pie X, dont elles porteront l’image et
la signature.
Et bientôt les touristes pourront remonter sur le campanile pour contempler de là-haut les îles de la Lagune
et les pigeons de la place St-Marc...
(Journal de Genève).
CHRONIQUE VAUDOISE
La Tour. Banquet à M. C. A. Tron.
On ne s’attendra sans doute pas à ce
que nous fassions, dans ce journal qui
porte la signature de M. Tron, l’éloge
de ili. C. A. Tron. Il ne nous le pardonnerait pas, quoique absent, et nous
n’avons pas la cruauté de mettre sa
modestie à l’épreuve. Mais la chronique a ses droits, et vous nous en voudriez si nous ne disions ne fût-ce que
quelques mots de la démonstration
sympathique dont M. Tron a été l’objet
jeudi 5 c. s "
Tout le monde sait que M. Tron a
été nommé, il y a un peu plus d’un
an. Commandeur de la Couronne d’Italie. Un concours de circonstances
douloureuses ayant empêché ses paroissiens et ses amis de lui offrir publiquement des félicitations tôt après
la nomination, le banquet alors projeté
à ce qu’on nous dit, a été renvoyé à
des temps meilleurs. Mais M. Tron n’a
rien perdu pour attendre. Environ 200
convives, des deux sexes, dont plusieurs accourus des communes voisines, des paroisses du Val St-Martin et
même de Turin ont pris place autour
des tables soigneusement dressées à
VHôtel du Parc. Ont adhéré au banquet, par lettre ou par dépêche, tous
les collègues des Vallées de M. Tron
ainsi que les députés de Briquéras et
de Pignerol, l’av. Poët, le Sous-Préfet,
Don Perrot et autres personnages encore dont le nom nous échappe.
Nous ne voulons pas, pour les raisons énoncées plus haut, vous résumer
les discours des nombreux orateurs
qui se sont succédé, et nous nous bornons à vous transcrire leurs noms. Ce
sont MM. Aug. Jahier, E. Arnoletto
syndic de la Tour, Th. Gay, prof. Ribet, J. Weitzecker, J. D. Cougn, chev.
Coucourde conseiller provincial, D.
Jahier, colonel Balmas (au nom de
St-Germain), Chev. Bertin, doct. Cotta
pour les catholiques présents au banquet, les anciens Travers et Poët, P.
Benech d’Angrogne, sans compter M,
Auguste Coïsson qui remplissait les
fonctions de « héraut » du banquet.
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On a porté des santés à M. et à Mme
Tron, à leur fils absent, à la paroisse
'de la Tour, à la patrie italienne. On
a rappelé tout ce que M. Tron a fait
pour le peuple vaudois, — la fondation de la colonie de Valdese, i’Asile
des Vieillards de St Germain, les nombreux édifices scolaires érigés à la
Toiir et à St-Germain — son activité
multiforme comme pasteur, administrateur et journaliste. On a rendu un
hommage unanime àsesqualités d’homme de cœur, et même à cet enviable
optimisme qui lui fait constamment
voir le beau côté des choses.
Devons-nous ajouter que M. Tron a
chaleureusement remercié pour le beau
témoignage d’affection et d’estime dont
il vient d’être l’objet? Il dot dignement la série des discours en faisant
un appel pressant à la concorde au
milieu de nous, pour le plus grand
bien du peuple vaudois et de l’Italie
tout entière.
A l’issue du banquet bon nombre
de convives, parmi les plus en vue,
posent en groupe pour une photographie destinée à rappeler l’heureux événement. Le reporter.
i
ÎS Les conférences de M. Luzzi, que
nous avons annoncées la semaine passée, ont été un véritable régal pour
ceux qui ont eu l’avantage d’y assister. « Le Livre des Livres », tel était
le sujet des quatre conférences. L’orateur a traité successivement des
manuscrits de l’Ancien et du Nouveau
Testament, des versions anciennes
avant l’invention de l’imprimerie, des
traductions modernes anglaises, allemandes, françaises et italiennes, et
des découvertes archéologiques qui ont
apporté de si précieux témoignages à
l’appui des récits bibliques. Il nous
a montré, dans une éloquente conclusion, ce recueil de 66 livres appartenant aüx genres littéraires les plus
divé’rs, pénétré d’un bout à l’autre de
la même inspiration morale et religieuse qui en fait un livre unique, le
Livre des Livres et par laquelle il a
résisté victorieusement aux attaques
les plus violentes dont il a été l’objet
en tout temps. L’œuvre admirable des
sociétés bibliques, qui ont tant fait
pour la propagation de la Bible, n’a
pas été oubliée. La Société Bibl. Br.
et Etr. à elle seule a fait traduire les
livres saints en plus de 400 langues
et en a répandu des centaines de millions d’exemplaires.
De belles projections reproduisant
soit des pages de manuscrits ou de
traductions célèbres, soit des portraits
de traducteurs et propagateurs de la
Bible, illustraient les conférences, sans
y prendre la place principale, comme
il arrive souvent.
Grâce au réveil réjouissant d’intérêt
pour les études bibliques qui se manifeste aujourd’hui dans notre pays,
M. Luzzi a pu donner ces mêmes conférences à Naples et à Rome devant
de très nombreux auditoires composés
en bonne partie d’étudiants universitaires qui les ont vivement appréciées.
Nous le remercions d’avoir bien
voulu nous faire profiter à nous aussi
de cet excellent travail.
O La Soc. d’U. Publique (section de
la Tour) s’est réunie vendredi 30 avril
dans une salle de l’Union chrétienne.
Assemblée peu nombreuse... comme
toujours d’ailleurs, les gens pour qui
elle a surtout été fondée refusant systématiquement de s'unir à ceux qui
voudraient travailler au progrès de
notre pays.
Le rapport du président mentionne
la construction du chemin du Taillaret
qui est en bonne voie d’exécution grâce
à l’initiative de la Société. La section
de la Tour a, en outre, à son actif
l’institution d’une école de couture
pour jeunes filles, et dont le besoin
était vivement senti. La nouvelie école,
placée sous le haut patronnage des
différentes sociétés de dames et confiée aux soins de Mme Olivetti est bien
acheminée mais encore susceptible de
développement.
La section charge son Bureau d’étudier le projet d’institution d’une école
de travaux manuels pour garçons et
d’en référer à la prochaine réunion.
Sont réélus comme membres du Bureau: MM. J. Geymet, présid. ; Louis
Jourdan, v.-présid.; J. Travers, secrét.
8 Dimanche prochain, à 8|2 heures
du soir, dans l’Aula Magna du Collège,
M. le pasteur Broux, Agent Général
de la Société Française de la CroixBleue, fera une Conférence de Tempérance, avec projections lumineuses.
Entrée libre et gratuite.
8 La Balziglia. La société littéraire
« La Balziglia » tiendra sa séance anniversaire annuelle, samedi prochain,
14 mai, à 8,30 du soir, dans la Salle
du Pensionnat.
Le public et particulièrement les
membres honoraires, sont vivement
priés d’y intervenir. Le Président.
S Ont subi avec succès l’examen
d’habilitation à l’enseignement du français dans les écoles secondaires inférieures: M'‘° Pauline Peyrot (promue
la P° à l’Université de Gênes); MM“®“
A. Pasquet, P. Honegger et M. E. Davyt — trois ex-élèves de notre collège
— à l’Université de Turin. Nos cordiales félicitations â tous.
S A cause du mauvais temps, la
fête de chant des Ecoles du Dimanche
de la Vallée est renvoyée h Jeudi
prochain 19 Mai à 10 h., au Temple
Neuf, avec le même programme publié dans l’avant dernier numéro de
VEcho.
HaintoJean. Belle assemblée au
temple le jour de l’Ascension, malgré
l’absence des Unionistes attirés à la
Tour par leur Convegno.
8 Samedi dernier, bénédiction du
mariage d’Albert Rivoire avec Pauline Marauda.
8 Dimanche dernier, baptême de
Aldo Gougn et ÎPaola Maria Caffarel.
8 L’assemblée de paroisse a approuvé le Rapport annuel et élu comme
députés à la Conférence de District
MM. Etienne Albarin, François Gay,
Charles Voila des Mustons, et comme
député au Synode M. Joseph Long, directeur didactique.
Villai* Dimanche le U mai
nous avons eu le plaisir de la visite
de notre vénérée amie M" Middleton
à notre réunion des mères de famille.
C’est toujours une fête pour toutes de
revoir cette chèi’e dame; ses paroles
pénétrantes sur la puissance de Dieu,
et ses exhortations à la persévérance
dans la prière resteront gravées dans
les cœurs de beaucoup d’entre nous.
Que Dieu veuille combler de ses bénédictions l’œuvre bienfaisante que M”
Middleton a faite parmi nous pendant
plusieurs années.
Nouvelles et faits divers
8 L’inauguration du Capitole panaméricain à Washington. Le président Taft, le secrétaire d’Etat Knox,
le cardinal Gibbons, l’ambassadeur
du Mexique M. de la Barra, parlant
au nom du corps diplomatique latinoamériçain, et M. Andrew Carnegie
ont inauguré solennellement mardi le
magnifique édifice construit â Washington pour le bureau international
des républiques américaines. M. Taft
a dit que cette inauguration est le
plus important évènement international qui se soit accompli depuis plusieurs années. Il a exprimé l’espoir
que si deux des républiques américaines venaient à avoir un différend
entre elles, les dix-neuf autres pourraient empêcher un confiit.
On sait que le bureau international
des républiques américaines est une
institution dipiomatique créée par la
conférence panaméricaine, et ayant
pour objet de centraliser tous les renseignements sur les vingt et une républiques, dans le but dç développer
les rapports de tout ordre entre elles.
Les travaux du magnifique édifice
dans lequel vient d’être installé ce
bureau furent inaugurés par M. Roosevelt il y a deux ans. Ce palais, tout
en marbre blanc, d’une architecture
à la ifois éiégante et sobre, combinant
heureusement les stlyes classique et
espagnol, est situé tout près de la
Maison-Blanche. Il est orné des écussons des républiques, et des statues
de leufTgrands hommes. Il a coûté
cinq millions de francs, dont un quart
fourni par les gouvernements des républiques et les trois autres quarts
donnés généreusement par M. Andrew
Carnegie. ;
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Nell’interesse di quelli dei nostri
lettori che devono recarsi a Torino,
segnaliamo la vantaggiosa combinazione che si avrà partendo per Torino
di preferenza nei giorni dal 20 al 29
Maggio.
Difatti i biglietti di andata e ritorno per Torino distribuiti nelle stazioni ferroviarie dal 20 al 29 Maggio
corrènte avranno la éccezionale validità di giorni 10 da quello deH’acquisto,
e godranno del ribasso eccezionale del
50 OiO.
Gli stessi bigliettari delle stazioni
consegneranno la speciale tessera di
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dà diritto alla riduzione del 50 0[0 sul
prezzo d’ingresso al Concorso aereonautico, alle Corse di cavalli, all’Esposizione di Belle Arti, al Museo Civico,
alla Mole Antonelliana, al Castello
Medioevale, del 55 0[0 sulla ferrovia
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7 Retùe polîlîqW^ |
...... M
Il y a cinquante ans une légion de
volontaires audacieux, guidés par ^n
chef doux et intrépide partaient du
rocher de Quarto pour délivrer la St
cile et l’Italie Méridionale. L’événément glorieux, la daté inoubliable du
5 Mai 1860 a été dignement eommiémorée par l’Italie tonte entière: l|ià
deux Chambres, les municipalités dj^
villes, les associations populaires" IjÈ®
écoles, toute la nation s’est unie po^E
honorer la mémoire des Mille, lés héros légendaires de l’épopée de Ga|$baldi. Jour après jour nous les si||vrons dans les étapes glorieuses de
l’expédition : Quarto, Marsala, Câlal|^ '
fimi, Palermo, Milazzo. Et nous pe|iserons avec reconnaissance et amo|i|r
à tous ces hommes de foi et d’actü&
qui nous ont donné une patrie, à c^
hommes qui ont tout sacrifié pour'Eâiliser'l’idéal de liberté et d’unîfé’’^ationale qui brillait dans leur cœur.
Le peuple qui a suivi avec la plus
vive sympathie nos luttes pour l’indépendance.
L’Angleterre est maintenant plongée
dans le deuil à cause de la mort de
son roi Edouard VII. Vendredi soir à
minuit, après trois jours de maladie,
le roi a expiré paisiblement entouré
de la reine, du prince de Gallés-étife
quelques intimes. «J’ai cherché à fairê
mon devoir» tellçs sont les ^arol^
que le roi Edouard aurait .prën^nGééà
sur son lit d’agonie, et même sî elljis
ne sont pas vraies l’on peut dire qu’Ôlles répondent à là réalité des faii^.
Laissons de côté les années qui pfflcédèrent son avènement au trône, il
avait vécu con)plèteiuent àJ.’éiîari dé
la politique, se bornait à remplir; déa
fonctions représentatives, voyageait
beaucoup. Il n’a régné que neuf
il était dans sa soixantième année
quand le 22 janvier 1901 il monta sur
le trône à la mort de sa mère la reine
Victoria.* Tl trouva alors rAngîétëri'e
épuisée par la guerre du Transvaal,
isolée en Europe, ayant perdu bead''
coup de son prestige, sans amis eil
Europe car toutes les puissances se
montraient indifférentes ou hostileè, '
Il commença par hâter de toute*^ son
infiuence la paix avec le Transvaal.
Ensuite peu à peu, par un lent travail, par une série de démarches courtoises et habiles il réussit à réconcilier les autres nations avec l’Angleterre. Il unit son pays aux autres
nations, l’Italie, l’Espagne, ie Portugal,
la France, la Russie, l’Extrême-Orient,
nonpaspar de vraies alliances, mais par
des traités d’amitié, par une solidarité
d’intérêts. Edouard VII fut en un mot
un grand pacifique, il travailla'Constamment pour Ta paix du monde "Tiée
à la grandeur de l’Angleterre.
Son fils aîné lui succède sous le nom
de Georges V. Le nouveau roi est né
en 1865 et il a épousé en 1893 la princesse Marie de Teck, l’ancienne fiancée de son frère. On le dit doué d’un
caractère sérieux et réfléchi. Il a une
vaste connaissance personnelle des
affaires de l’empire, ayant voyagé dans
toutes les colonies de l’empire britannique. Il saura certainement conduire
sagement et fermement le vaisseau de
l’Etat à travers tous les dangers.
La proclamation a été lue avec le
cérémonial habituel. Les hérauts avaient revêtu les costumes caractéristiques du Moyen-Age. E. L.^^
C.-A. Thon, Directeur-responsable,
4
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( Cavour . ,» Domenica e Martedì.
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suindicate Se4ì Succursali si eseguiscono le seguenti operazioni:
~ Emissione di libretti di risparmio ordinario al 3 0[0, con un massimo credito di L. 5000
s con un disponibile giornaliero di L. 500 ;
“ libretti di piccolo risparmio al 3,50 OiO, a determinate categorie di persone
attendenti a lavori manuali, con un massimo credito di L. 2000 e con un disponibile
giornaliero di L. 100;
■r,41 fanno acquisti di rendita dello Stato, per conto dei depositanti, e se ne esigono le
semestralità ;
V Si accettano come contanti i vaglia cambiari e i tagliandi di rendita scaduti ;
— Si,accettano domande d'iscrizione alla Cassa Nazionale di Previdenza;
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Libretti pagabili al portatore al 2,75 0;0 con un massimo credito di L. 25.000 e un dispopiblie giornaliero di L. 2500 ;
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Accettazione di.titoli in amministrazione;
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