1
mm-'M
' Soixante-septième année - Anno IX*
22 Mai 1981
N* 21
L ECHO DES VALLEES
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Spett. Biblioteca VaWese,*. '■ - !:j
V’ ■ r TOEBE,
Par an
L. 10,. 24,
PARAISSANT CHAQtÉI VENDREDI
Pour 6 mois
6,
12,
22.
On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de Y Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. ..,pdignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Gino Costabel - Le Collège Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N" 25 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
w Le nninéro: % O centimes <uv
F
Conférence de District.
La XXV1'= Conférence du District des
Vouées s’ouvrira, D. v., jeudi 11 juin, à
9 h. 30 du matin, dans le temple du Villar, par une prédication de M. Guido
Comba, pasteur au Pomaret.
Nous prions les Collègues d’envoyer les
Rapports de leurs Consistoires au Président de la Commission et les «résumés»
m Vice-Président. Nous ne pourrons pas
tenir compte des rapports qui nous parviendraient après le 8 juin ; Tnais nous
serons reconnaissants à tous ceux qui voudront bien nous les adresser avant ce
terme extrême.
La Conférence ne durera probablement
qu’un four ; toutefois, l’hospitaUté est aimablement offerte par la paroisse du Vülar à MM. les Pasteurs et Délégués qui
s’inscriront, pas plus tard que le 8 juin,
auprès du pasteur M. R. Jahier.
La Commission de District:
L. Marauda, président
Th. Mathieu, vice-président.
COmiUMIQtJÉ.
On prie vivement tous les Past&urs de
bien. voul,càr envoyer au plus tôt possible
aux Pasteurs de Turin les adresses des
militaires de leurs paroisses qui se tmur
vent dans la dite ville.
*1**1* *1* *1* *1* *1* *z*
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K* ♦> ♦>
FOIIB U VIE HTtmEUBE
LE CIEL.
« Pourquoi vous airêtez-vous à regarder au ciel ? ». vicies J, 11.
Noula sommes plus habitués au iang-age
des démons qu’à cdui des anges ; ils mous
parktnt souvemt par la bouche des hommes qpe nous renioantrons chaque jour sur
noitre sentier, et qui nous répètent, avec
colère ou avec mépris, avec raillerie ou
avec un vague espoir de révêlatioins consolantes, la demainde, voilée de reproche,
des deux anges aux disciples en extase,
au moment de TAscension du Maître :
Bommes galüéens, pourquoi vous arrêtez‘W>us à regarder au dél ?
«Hommes du siôde de l’électricité, de
1 automobile, de l’avion, de la radiophonie,
POlUiriquoi regardez-vous vers le ciel ?
Pourquoi ? Paroe que, répondons-naus
avec fermeté, avec la joie de la certitude
et l’enthousiasme dies vîfeiQnnaires, paroe
9te c’est dans la direction du dél que notre Rédempteur a disparu. Comme lia
tuère cherche du regard le vaisseau perdu
à Thorizon, qui emporte son fils vers des
rivages inconnus, de meme nous pkwiSeons nos regards dans le ciel pour y découvrir les traces lumineuses qu’a laissées
J® Sauveur, dans son ascension sublime,
^ui qui pariooiurait les campagnes verdoyantes et parfumées de la Galilée, Cequi a été ensevieli dans le jardin en
de Joseph d’Arimathée, Celui-là
ttême a brisé les chaînes de la mort, et,
®Prife avoir béni une dernière fois ses disciples, s’est élancé dans les espaces infinis,
^idouSsBants de lumière, pour retourner
la gloire qu’il possédait de toute êter'avant la création niême du monde.
^ naaintenant II vit, assis à la droite du
et intercède pour nous. Ptensée su
blime qui est une source inépuisable de
consolatioins et de force pour nous qui luttans ici-bas contre le péché et la mort !
Pourquoi regardez-vous vers le ciel ?
Parae que c’est là-haut que vit la pim
grande partie de l’humanité. L’humanité
ne Se compose pas seulement deS hommes
qui vivent à l’heure actuelle, elle se compose des hommes qui ont vécu et qui vivront. L’humanité est une chaîne dont
nous ne voyons pas les extrémités qui se
perdent, l’une dans les ténèbres du passé,
l’autre dans les brumes de l’avenir. Chaque génération n’est qu’un anneau de
cette chaîne interminable ; voilà comment
l’humanité vivante sur la Terre n’est
qu’une très petite partie de rhumanité
dams son ensemble. Ceirx qui sont morts
ici-bas, vivejnt là-haut. Et c’est à ces Vivants que nous demandcnisi inspiration et
communion d'esprit ; c’est avec eux que
nous vivorte dans notre solitude ; c’est die
leur sagesse, de leur amour, de leur exemiple que nous tirons nos forces.
Parmi oeS vivants, anonymes ou connus
seulement de nom, ü en ést que nous portons dans le cœun Ce sont nos amis, nos
parents, nos intimies qui nous ont précédés dans le royaume de la lumière. Nous
ne les cherchons pas au cimetière, nous
ne pleurona pas sur une froide pierre
tombale ; nous tournops nos regards vers
lé' ciel ; c’est E qu’ils vivent d’une vie
i|oorruptible.
•Pourquoi regardez-vous vers le ciel ?
que nous sommes fatigués de la
tfere. Nous avions espéré d’elle le bonheur, l’amour, la paix, la justice ; nous
efepérions que l’esprit du Bien eût, petit
à,; petit, pénétré notre société jusqu’à la
transformer ; nous pensions que le proih’ès fût la loi glorieuse de l’humanité.
Béais nous »us apercevons que le genre
hîunam, bien loin de marcher à grands
vers l’idéal chrétien, piétine sur place',
ê^uis des' millénlaires.
IVoiei près de vingt siècles qu’on prêche
l*Evangile en Europe, et l’Europe d’au jourd’hui, avec sefe révolutions et ses guerres,
àài luxe éhonté et son. paupérisme nah
mt, son athéisme, sa débauche et ecs
financières qui sont des crises molaies et spirituelles, est plus que jamais
Soignée de l’ESprit du Christ. Aussi sen,*tottïs-nous le besoin de détournieir, de temps
à autiB, nos regards de ce tableau noir
de fange et rouge de sang, pour les fixer
dans l’azur limpide du ciei. Là est notre
patrie, là montent les soupirs mystérieux
de notre âme qui aspire à un© justice
sans taches, à une paix sans ombres, à
upe activité sans Souffrances, à un sert
Vice sans infidélités, à
interruption.
un amour sanS’
Alb. R
PENTECÔTE.
« ...Ils étaient tous d’un accord...
et iis furent tous remplis du SaintEsprit». Actes 11, 1-4.
Tous étaient réunis dans une chambre
haute, d’un commun accord, unis par des
relations cordiales, attendant..
Qu’attendaiont-üs là, ces 120 hommes
du peuple, hommes et femm'es dont la condition sociale et la culture intellectueDe
n’étaient certes pas florissantes? D’après
la parole du Christ, en qui ils avaient cru,
ils attendaient cette descente du Saint-Esprit laquelle, avec le mystère de l’Intarnation, devait être la plus grande manifestation de l’Amour de Dieu pour l’humanité. Tous les disciples de Christ, èt
non pas seulement les onze, étaient là pour
attendre, ayant laissé leur égoïsme, leurs
intérêts personnels, leurs ambitions et
toutes les passions qui entravent la parfaite union entre les frères ein la foi.
Avec persévérance, ils attendirent la
venue du Consolateur pendant dix jours,
passés dans le recueillement et dans la
prière. Peut-être cette période d’attente
intense leur aura semblé longue, maÎB Jésus lui-même avait dit : « ...Etemeurez
dans la ville'de Jérusalem jusqu’à ce que
vous soyez revêtus de la vertu d’en-haut »
(Luc XXIV, 49).
Du reste, qu’auraient pu faire les disciples sans cette « vertu d’en-haut » ? Comment auraient-ils pu, avec leurs faibles
forces, affronter l’boStiMté du Sanhédrin,
des autorités civiles et religieuses ? Dieu,
par conséquent. Me les abandonna point
et leur donna la force qu’ils n’arvaient pas,
la compréhension des mystères divins, la
foi sûre et la « puisisanice » pour vaincre
tous les obstades et i’oppOsition de Satan.
Et non seulement les disciples reçurent
ce don, mais tous, «tous furent remplis
du Saint-Esprit », même les simples
croyante qui devaient être, par la suite.
les témoins du Christ, quand ils durent
fuir de Jérusalem, à cause des persécutions des Juifs,
De cette Pentecôte date l’Eglise Chrétienne dont nous commémorons cette année le dix-neuvième centenairei
Et comment allonS-nous célébrer, frères
et sœuris, cette date ? Nous devons, nous
aussi, attendre cette effusion du Saint-Esprit, il doit «'habiter ©n nous», si nous
voulons être 'au Christ (Eomains VIII, 9).
Vous surtout, mes jeunes frères, si vous
ne connaissez pas enpore le Seigneur Jésus comme votre Sauveur personneil, ne
voulez-vous point demander cet Esprit,
qui est ibprit de Vérité, pour être illuminés ? Vous, mes frênes, qui luttez coiv
tre les passions de la jeunesse, qui voulez
vivre purement, n’est-ce pas d’En-haut
que vous allez attendre la force pour vaincre le péché ? Car c’est ici la lice à l^r
quelle JésuSChrist nous convie : courons
donc de manière à remporter le prix, à
la gloire de Dieu et pour notre bonheur.
Un Jeum.
Pensées.
Aucun don d’amour n’est plus précieux
qu’une parole ou qu’un acte respectueux,
car la plus noble expression de l’amour est
le respect. Ynayat Khan.
L’amour d’une mère est ce qu’il y a
de plus précieux sur cette terre et sa
prière exieroé sur toute la vie de son enfant une influence durable et bénie. Et,
si la chère maman meurt sans avoir
ici-bas ses prières exaucées, elle peut avoir
la certitude que son enfant restera encore sous leur influence, car jamais un
enfant ne peut oublier les prières de ^
maman : et, tôt ou tard, Dieu sera là,
pour les lui rappeler, et les exaucer.
Ne confiez pas votre secret au dén»n ;
si vous le faites, celui qui devrait être
votre esclave deviendra votre maître.
 YODS, pères! A vous, mères!
Pères et mères, je viens à vous de tout
cœur. Les paroles que je vous apporte
sont des paroles sérieuses, écOutez-les.
Pères et mères, nos enfants sont ce que
nous les faisons.
« » «
Pères, lorsque vous jurez, vous faites
de vos fils des blasphémateurs.
Pères, lorsque vous vous enivrez, vous
faites de vos fils des ivrognes.
Pères, lorsque vous vous a’bandonnez à
l’impureté, vous faites de vos fils des
libertins.
Pères, brsque vous vous emportez, vous
faites de vos fils des violents.
Pères, lorsque vous trompez dans les
marchés ou sur les foires, vous faites de
vos fils des coquins.
Pères, lorsque vous étendez la main sur
ce qui ne vous appartient pas, vous faites
de vos fils des voleurs.
Pères, lorsque vous cherchez le gain
avant tout, vous faites de vos fils des idolâtres d’argent.
Pères, lorsque vous ne montrez ni amitié, ni comfiianice, ni estime à votre femme,
vous faites de vos fils des égoïstes et des
brutaux.
Pères, lorsqiue vous rudoyez votre i>ère
ou votre mère ,à vous, lorsqu© vous les laissez dans le besoin, vous faites de vos fils
des dénaturés qui vous le payeront un
jour,
' Pères, lorsque vous p(assez les jours, les
semaines, les mois sans prier, sans lire la
Bible, vous faites de vos fils des incrédules, des païens.
* « «
Mères, quand vous ne dites pas la vérité, vous faites de vos filles des menteuses.
Mères, quand vous babillez vers lai fontaine ou à la porte, au lieu de soigner votre ménage, vous faites d© vos filles des
bavardes et des paresseuses.
Mères, quand vous laissez votre chambre en taudis, votre cuisine en état de sar
leté, les vêtements de votre famille en
trous, vous faites de vos filles des femmes
de désordre, des propres à rien.
Mères, quand vous lardez le prochain à
coup de langue, vous faites de vos filles
des calomniatrices.
Mères, quand vous agissez en cachette
de votre mari, vous faites de vos filles des
trompeuses.
Mères, quand vous dérobez, soit à votre mari, soit à d’autres, fût-ce un épi,
vous faites de vos filles des friponnes.
Mères, quand vous vous livrez à la colère, à la mauvaise humeur, vous faites
de vos filles des querelleuses et des
grognons.
Mères, quand vous gardez rancune,
quand vous cherchez dispute, vous faites
de vos filles des rancunières et des
boutefeux.
Mères, quand vous lâchez la bride aux
toilettes, à la vanité, vous faites de vos
filles des coquettes.
Mères, quand vous parlez légèrement
de l’impureté, vous faites de vos filles des
vicieuses.
Mères, quand vous laissez courir, le soir,
vos filles avec les garçons, vous faites de
vos filles des libertines.
41 >i> *
Parents qui gâtez vos enfants, vous faites de vos enfants des vauriens et des
malheureux.
2
Pères et mères, voulez-vous arriver ià}mit joyeux, disant à Dieu : Nous voici
avec les enfants que tu nous a donnés?
Ou, voulez-vous descendre en bas, désespérés, disant au diable : Nous voici, avec
les enfants que notre vice a perdus ?
(Extrait tiré de Le Relèvement).
oooooooooooooooooooooo
Les moqueurs.
Les moqueurs jouent un rôle néfaste
dans la vie car, à les entendre, on dirait
qu'il n’y a rien de sérieux. Ils rient de
tout et jettent le désarroi dans te âmes
simples qui nie sont pas capables de juger
par eles-mêmes.
Nous ne voulons pas étudier le caractère du moqueur en général, nous nous broiterons à examiner celui qui porte atteinte à la foi et ;à la vie religieuse. Il représente un danger et nous voulons le démasquer, pour mettre en garde les faibles.
Il est des gens qui savent résister aux attaques violentes, mais qui faiblissent devant la moquerie ; l’injure ouverte te fait
cabrer, tandis que la moquerie te rend
timides.
Les moqueurs ont une influence néfaste
surtout sur te jeunes dont l’expérience
est encore limitée et dont la culture est
superficielie ; les adultes ont déjà dœ idées
fixées, leur caractère est formé, ils présentent un terrain moins favorable. C’est donc
sîurtout pour te jeunes que nous écrivons
oes lignes afin de te aider, si possible, à
sortir vainqueurs, non seulement des luttes ouvertemeint engagées, mais aussi des
pièges habilemqnt tendus par te moqueurs.
Demandons^n(ous si te moqueurs se recommandent piar quoi que ce soit, avant
de les écouter et de te suivre. Voyons
avec l’aide de l’épître de Saint Jude quelles sont leurs qualités et leurs vertus!
Tout d’abord, que sont-ils en euxmêmes ?
Saint Jude (18-19) écrit, à ce propos ;
Ils vom disaieoit que dans les derniers
temps, ü y aurait des moqui&mrs, qui marcheraient suivamt leurs convoitises impies.
Ce sont eux qui provoquent des divisions,
êtres senméls, étrangers à la vie de
l’esprit.
Saint Jude les qualifie « êtres sensiuels,
étrangers à la vie de l’esprit». Quand
nous vouions savoir œ qulest l’électricité,
nous n’aUons pas nous adresser à un forgeron, si nous avons tesoin de quelques
explications sur la radiophonie, nous n’interrogeons pas un manoeuvre quelconque,
car ils ne pourraient nous Sattisfaire. Si
te moqueurs sont des êtres sensuels,
étrangers à la vie die l’esprit. Si la chair
avec ses plaisirs représente tout pour eux,
comment se prononceraient-ils sur ce qui
concerne l’esprit et te manifestations de
la vie religieuse ? Ils se moquent de la foi,
mais si la matière a pris 'en eux la pilaoe
de l’esprit, que peuvent-ils bien dire dans
un domaine qui ne leur appartient pas,
qu’ils ne connaissent pas ?
Ce n’est que par insensibilité morale
qu’ils se croient en droit de mettre en
ridicule la foi des autres, ce n’est que par
inconscience du mal qu’ils font, qu’ils persistent dams leur attitude malveillante :
te suivre lest un signe de légèreté et de
ifaiblesse, et ceux qui ont un; peu de sagesse et de bon stems, savent à quoi s’en
tenir.
Observons encore que la vie des moqueurs n’eSt pas plus recommandable que
leurs sentiments : l’arbre mauvais nie
peut domer de bons fruits. Ils marchent
suivant leurs convoitises impies, d'après
leurs instincts, en contraste avec la loi de
Dieu .et avec la conscience.
Etant sensuels et étramgers à la vie de
l’esprit, ils ne peuvent que mener une vie
impure, Sensuelle, matérîelDe : l’arbrp mauvais donne de mauvais fruits; la source
empoisonnée domine de Teau qui apporte
la mort. Leur cœur souillé, leur esprit
faussé par des théorte et des priiîiiclipeB
malsains, ,ne peuvent rien produire de bon.
¡Vous trouverez rarement une pereonnei,
capable de se moquer des choses te plus
sérieuses, qui ait une vie noUb et utile :
ceux qui rient de la foi chrétienne ne donnewt pas un exemple chrétien non plus :
la maison ne peut être plus solide que son
fondement.
Est-ce que nous allons nous laisser entraîner par des gens d’un tel acabit ?
Mais le tableau n’,est pas complet encore : ils exercent une influence pernicieuse daims le milieu où fis se trouvent :
« ils provoquent des divisions ».
Les gens sérieux travaillent à l’union
des cœui'B et des esprits, tandis que les
moqueurs ne craignent pas de troubler,
de provoquer des dissensions entre les
membres d’une même famille, entre les
habitants d’un village; ils corrompent les
enfants de familles pieusfâs’ et divisent
ainsi ceux qui marcheraieint d’un commun
accord, s’ils pouvaient continuer à avoir
te mêmes principes, la même foi. C’est
triste, mais c’est la réalité : nombre d’enfants trouvent date' te moqueurs les plus
l>er.fides des conseillers.
Et le même dés'arroi quAls jettent avec
tant de légèreté dians la famille, ils le jettent encore dans toutes te associatdo'ns
où ils se trouvent, car dans leur esprit
superficiel, ils ne se rendent pas toujours
compte du mal qu’ils font.
Si vous n’êtes pas convaincus, si les moqueurs continuelntt à vous attirer, je me
permets encore une demande, comme conclusion : Où seront les moqueurs quand
vous vous trouverez dans la peine, dans
le deuil, près de la mort? Rs vous amusent et Bie tienneut à vos côtés, tant que
tout est bien pour vous et pour eux ; mais
quand l’heure de l’épreuve sera venue, fis
ne vous seront d’aucune utilité, ils seront
muets, fis vous abandonneront : vous reconnaîtrez aJore que ce m’était pas des
amis, car leur but était de détruire em
vous la seule chose nécessaire. MéfiezVOU3 donc des moqueurs qui portieint atteinte aux choses sacrées et ravissent ce
que vous avez de plus précieux. L. M.
isea
Ascension 1931.
Si nous aimions la rhétorique, nous risquerions quelques-unes de ces phrases à
sensation qui remplissent la bouche des
orateurs et te coiloninte des journalisties ;
nous parlerions de l’Idéal, d’étape, eta,
etc. Mais, 'modeste chroniqueur, nous renonçons à décrire la beauté du ciel d’azur,
des prés verts et fleuris, pour en venir
tout court à un simple compte-rendu du
Ccmvegno.
A 10 h. 30, environ 400 personnes, unionistes pour la plus grande partie, se réunissaient sur le charmant plateau de
Pian-Prà pour y leintendre les meæages
pleins d’ardonte conviction et d’expériemce
que MM. te pasteurs Pascal, L. Rivoire
et M. le prof. Falchi adressèrent aux Jeunes et aux Aînés. Par des voies différentes, soit en analysant les, pensées du jeune
homme riche que Jésus aima, soit en rappelattit l’invitation du Maître ; « Monte
plus haut», les trois orateurs firent ressortir que, sfil y a une 'ascension hu,tniaine,
une civilisation qui progresse, la seule, véritable ascension est ceBe de l’esprit, qui
se révèle dans te progrès de la vie morale.
Les chants enlevés avec enthousiasme,
si ce n’est avec accord, contribuèrent au
succès de cette première partie de la
réunion.
A 14 h. 30, après que chacun eut retrempé ses forces en vidant te sacs à provisions, la même nombreuse assemblée se
retrouvait pour jouir ides rayons... bienh
faSSants du soleil et d’un premier essai
de folk-kfre, ^
Mais tout d’abord, M. le pasteur R. Jahier adressa à son auditoire une excellente aikxaïtran en s’inspirant du Psaume
XXTV : « Portes, élevez vos linteaux ».
M. le prof. A. Jalla, ch'eviMe ouvrière du
Comité de Groupe, lut ensuite l’adhésion
ohaleureüae de inotre Modérateur, laeeueîllie par de vife applaudisseinents, et M. Pîzfzïrani, président du Groupe méthodiste
Vita Nova, de Turin, fit vibrer tous les
cœurs en nous disant, par son expérience.
comment un aveugle peut vivre date la
véritable lumière dont il exalta l’aspect
le plus noble, celui du sacrifice actuel pour
l’avènement d’une union plus intime en
Christ. Après quoi, au lieu des traditionnels
monologues, plus ou moins amusants, le Comité de Groupe des U. C. de J. G. avait
organisé le premier concours de chansons
populaires vaudoiaeS. Le public eut ainsi
le plaisir d’entenidre, chantées avec entrain et harmonie, plusieurs de ces belles
chansons de jadis, qui ne doivent pas disparaître. Les Unions masculines ©t féminines de Rorà, SaintJean, Angrogne, La
Tour se 'succédèrent souS la direction de
M.mé Pascal, M. G. Albarin, M.Ile H. Ghauvie, M.mie Bahna, et le gai refrain 'de La
batelière, le rythme aleide du Chasseur
de perdreaux, te graves notes de ce chant
qui exalte Vexemjjle de nos pères, la sérieuse sérénité du Retour du laboureur réveillèrent tour à tour les échos lointains.
Le programme termina par la première
audition d’un gracieux petit morceau ;
La Fata del Pra, poésie de M.mi© Ada
MeiUe, musique de M. Virgilio Sommalni ;
te dieux Unions die Saint-Jean chantèrent
d’une manière expressive les péripéties de
cette fée, bien 'connue par te lecteurs des
Légendes VOudoises, de M. J, JaUa. Après
le chant de Levez vos mains au del, et le
thé que rUnioa de Rorà offrit généreusement, comme elle avait offert le café le
matin même à tous les intervenus, commença la joyeuse débandade.
En terminant, il nous faut exprimer
notre joie pour la natte affirjnlation du caractère vaudois qui a distingué la fête ;
c’était comme un sentiment qui s’accentuait d’une mantière spontanée, sans aucune étroitesse. Il y a, grâce à Dieu,
une jeunesse vaudoi'se, bruyante peutêtre, joyeuse et pleine d’ardeur, mais capable de 'sentir que l’Eglise qu’ele sert,
même par des 'chants, est encore ce qu’il
y a de plus solide.
Nous nous réjouissons du caractèrie' intimement religieux du Convegno, que tous
les présents ont senti (même ceux qui
ont l’habitude d’afficher leur supériorité
en se moquant des seîmons !) et qui a eu
une manifestation sympathique dans la
collecte en faveur de l’Orphelinat de La
Tour, laquelle a produit L. 158,55.
Belle journée, de laquelle nous devons
remercier chaleureusement l’A, C. D. G.
de Rorà qui, sous la direction de M. et
M.me Pascal, ne s’est pas épargnée pour
la rendre très agréable. g. c.
üulcis in fundo ! Deux prix ont été attribués ; à l’A. C. D. G. de Rorà, pour
l’organisation de la fête ; à l’A. U. C. D. G.
de Saint-Jean, pour l’exécution des chants
populaires et pour le nombre des présents.
1
A la jeunesse qui ehante.
Nous avons requ de M. l’évangéliste D.
Gaydou cette correspondemee qui éclaire
mieux son point de vue chrétien sur les
chants que nous appelons vohudois:
Permettez-moi, cher Monsieur, de relever un mot de la correspondainoe que je
vous ai envoyée la dernière semaine. Je ne
me suis pas expliqué clairement sur le mot
«chanson». Mon intention :Ua nullement
été de critiquer te personues qui ont composé ces ichants vaudois, ni ceux qui te
chantent. Je suis avec eux de tout mon
cœur. Je voudrais simplement qu’on appelle d’un autre nom ces chants (chants
vaudois, populaires, patriotiques). J’ai entendu, dans certains milieux, tourner en
ridicule ce mot « chanson » quand il est
prononcé par des Unionistes Surtout. C’est
ce qui m’a décidé à relever ce fait.
Je ne voudrais pas surtout que te lecteurs de YEcho croient que je suis ennemi
du bonheur de la jeunesse. J’ai toujours
aimé tout le inonde, mais surtout te jeunes. Depuis l’âge de 16 ate, juSqu’à
soixante-dix, j'ai fait partie de l’Uinion
Chrétienne et j’iai passé te plus beBes années de ma vie comme membre de œs Association. Etant évangé&te, je me suis
oooupé de la jeunesse partout où j’ai été
envoyé : éhe a été ma grande préoccupaition. Gonune je voudrais qu’eie fût heu
I ti
reuse ! Ma prière constante est qu’elle
choisdsise le chemin de la vie. Réjouissez-i
vous toujours, jisunes gens, chantez les |
louange de votre Dieu; que les choses^
bonnes, honnêtes occupent vos pensées. Que “i
Dieu vous donne de passer les plus belles
année de votre vie à Son service; vous 4:
ne le regretterez jamais. Vous recueille-'S
rez ce que vous aurez semé, déjà dans N
ce monde, et la couronne immortelle de 3
gloire vous sera accordée dans le séjour j
des biénheureux.
Jeune homme, jeune fille, pour éviter ’
les remords, souviens-toi de ton Créateur |
dès te jours de ta jeunesse. ^
D. Gaydou.
»i» M». '*1*' -i» -t" '***'- '*<*' '♦i*' nfi. »fe-gte.
UNIONS CHRÉTIENNES.
Le Convegno Unîcniste pour les Unions
Chrétiennes de la Vallée de SaintiMartin
aura lieu, comme nous l’avons déjà annoncé, le dimanche 31 mai, sous les ichâtaigniers du Ciaudan, près du Perrier. Le
culte est fixé pour 10 heures et demie ; ü
sera présidé par M. Louis Micol, pasteur.
Deux autres orateurs y prendront part
et, dans l’après-midi, après la fête de
diant des Sociétés Chorales de la haute
vallée, aura lieu le concours de chants populaires vaudois, pour lequel plusieurs
Unions se sont préparées. Toutes les
Unions de la Vallée et tout le public y i
sont cordialement invités.
Un nombreux groupe d’Unionistes de ■
la Vallée du Pélis a décidé de se rendre •
au Convegno 'de Ciaudan ; ceux qui voudraient se joindre à eux, peuvent le faire
s’adressant à M. Henri Paschetto (prix, ;
aller et retour en automobüe, L. 12 ; L. 10 :
pour les membres des A. C. D. G.). i
CHRONIQUE VftUDOISE.
FORANO SABINO. Notre petite église
a eu, le jour de l’Ascension, une journée
glorieuse à inscrire dans Ses annales, elle
qui a déjà 'à son actif tant de dates
historiques.
Sur l’initiative de l’ünione Oiovanîle •
Valdese de Rome, un large contingent de
membres de nos deux églises de la capi-,
taie — plus de lOO personnes — est monté
jusqu’ici en autobus et a passé au milieu
de nous une journée inoubliable, du moins;
pour nous qui n’avons pas souvent une
pareille occasion.
Fopano est un bourg, à ce qu'on me dit, ,
de guère plus de 1.500 âmes, couché le
long d’une colline soigneusement cultivée,
à 208 mètres d’altitude, au-dessus de la
vallée du Vieux Tibre. •
La population était en émoi ; peut-êtrè'
avait-on fait courir des bruits sinistres
d’invasion de barbares. On avait même
invoqué la protection de l’autorité qui
avait pris ses précautions, d’autant plr®
que, le même jour, devait avoir lieu UB
pèlerinage à un sanctuaire voisin.
Tout s’est passé à souhait : le pèlerinagé:!
a eu lieu, une cinquantaine de femmes et ;
jeunes filles sont parties et revenues tran*!
quillement et sans ennui ; peut-être nej
savaient-eUes pas que te Vaudois, par-'
tout et toujours, sont un élément d’ordre
et de respect pour tous ; et elles auront ;
pu ‘se convaincre qu’eUes' ne couraieiït:;
aucun dianget. Mais, peut-être, cela a-t-ttl
été un bien pour nous aussi : on ne sait'
jamais ce qui peut arriver quand on eét
si près de la capitale d’un Etat étranger fi
Il faisait bon de voir passer sous nos
nêtres nos braves gendarmes et on
plaignait ihême un peu, les pauvra|s
garjçons !
■li
IMais revenons à nous. Le culte a ét»
vraiment solennel et édifiant ; le temple
était littéralement bondé. Sous la pr^
dence du Pasteur local, M. le prof. ErtMf^i
sto Comba nous a donné un bon semritt
d’occasion : Jésus montant dans la gloiref
et M. le pasteur Paul BoSio a adressé t£|
pressant appel à la jeunesse
Chants et prières adaptés à la circoi
tance et la Chorale de Rome nous a
entendre deux beaux chœurs.
Après avoir nourri nos âmes, il faU#;
3
Aussi penser à nos corps, car ici Tair est
l3on et l’appétit ne mianquie pas! Toute
«ette belle jeunesse et aussi quelques pei>
sonnes moins jeunes physiquement — nous
avons même eu le plaisir de serrer la main
â une dame qui a passé les quatre-vingts
ans — a été invitée à prendre place dianS
deux vastes salles (la salle de l’Union et
Técole de dentelles) où les demoiselles
Tendroit, sous la direction de leur Président et de leur Vice-Présidente (qu’ils me
pardonnent cette indiscrétion : les correspondants de journaux sont souvent quelque peu indiscrets!), avaient élégamment
préparé les tables (encore une parenthèse:
il aurait fallu voir que de voisines et d’autres femmes curieuses sont venues voir et
sont restées bouche bée en voyant tout si
bien arrangé !) pour un frugal repas servi
avec distinction par les mêmes, aidées
alussi — il faut être juste — par les jeunes gens, dans la partie moins en vue.
Le repas fini, le Pasteur provisoire de
T’orano remercie nos amis de Rome venus
en si bon nombre pleins d’entrain et de
^aîté ; il rend un témoignage ému, affectueux à l’église et à la jeunesse de l’endroit, et M. Jean Bonnet — pasteur titulaire pour ces temps de pénurie d’ouvriers
' — nous adresse un discours plein d’humour et de bon sens.
L’après-midi, déjà trop court, a été bien
rempli : différentes poses sous l’objectif
de plusieurs artistes — de profession et
d’agrément —• chants, jeux, représentation d’une saynète exliilarante. — Ah !
mes étudiants, où je les retrouve ! — Une
bonne limonade rafraîchissante due à
l’amabilité de M.me Angelini, qui avait
aussi rais son jardin et son pré à la disposition de cette bruyante jeunesse.
L’heure du départ approchant, on se
réunit encore un instant dans notre beau
' petit temple, on chante le Serment de Sihaud et le cantique : Poiché giimto è ornai
l’istante, che ci deve separar... suivis de
la Bénédiction, et... l’on se sépare bien à
regret après de bonnes poignées de mains
■et muelques embrassaides amicales...
La croix lumineuse éclaire du haut du
clocher, et salue nos visiteurs jusqu’au loin
•dans la plaine. phg.
LATOUR. Noces d’or. Une quarantaine
'de parents et d’amis, le jour de l’Ascension,
montait à « Villa Olanda », pour (fêter M. et
M.me Bleynat-Jourdan, qui célébraient
leurs noces d’or, par un succulent banquet.
Au champagne, un convive félicita les
•époux et leur souhaita une heureuse
vieillesse. «.
La fête se termina par un groupe phot "togTaphique, exécuté par le « dilettante »
1 Hobert Jourdan, dans le magnifique parc
; de la Villa. e. e.
— O. N. B. - Comitato di Torre Pellice.
Mceviamo e pubblichiamo : Leggo quanto
il prof. G. JaUa ha scritto nell’ultimo nu
K
I mero circa i rapporti dell’Orfanotrofio col
F Patronato Scolastico ; neppur io intendo
i di farne una polemica, tanto più che le
^ polemiche sono cose di altri tempi ; solo
: in base a quanto è anche risultato mi
‘ preme di riaffermare : che il Patronato
i Scolastico ha dato all’Orfanotrofio solo
I L. 40 (L. 240 invece di 280) in meno dell’nnno scorso, e che l’Orfanotrofio stesso
può fare pieno assegnamento sul Patronato, compatibilmente con i mezzi a dife .sposizione. Aggiungo di passaggio che rii ltengo rOrfanotrofio una di quelle IstituP tuzioni che vanno da tutti aiutate anche
ì più di quel che siano presentemente,
' Mi preme poi molto di intformare il prof.
^ JaUa che la sua obbiezione circa l’impossiIj, hilità per le piccole deirOrfanotrofio di
p- iscriversi all’Ojoeria Nazionale Bialilla non
" è fondata, in quanto che le Piccole e le
Criovani Italiane non si radunano il Gio; - vedi se non in via assolutamente eccezio• naie. In via ordinaria si adunano invece
in un giorno di scuola, dopo le lezioni. La
r^;pii'ezione dell’Orfanotrofio è pertanto an.V'cora in tenipo ad iscrivere le orfanelle all’O. N. B. per l’anno IX“, non essendo anK«ora state consegnate le tessere, e sarà
I glande piacere consegnare loro la gra^ziosissima divisa ginnastica da parte del
F^atronato, e di aiutarle anche in ogni modo
per la divisa ordinaria da i>arte dell’Amministrazione comune deü’O. N. B.
Il Présidente del Comitato Coninnale O. N. B. :
Paltrinieri.
— Reboisement. L’initiative de YUnione
Alpinistica, suivie ensuite par l’Uget de
Torre Pellice, de Turin, et d’autres Sociétés, aura une grandiose manifestation au
Vandalin, le 31 courant.
La S. A. P. de Turin organise, pour ce
jour-là, une promenade, à laquelle sont
invitées toutes les autres Sociétés de la
viUe et 'de notre région.
Nous nous réjouissons de cette louable
entreprise, à laquelle nous souhaitons le
meilleur succès, au grand avantage du reboisement en général et de notre Commune en particulier. e. e.
— Mercredi, 20 courant, ont eu lieu les
obsèques de M.Ue Marie Marguerite Gay,
décédée mardi, 19 courant, après une longue et pénible maladie, aux Dagots. Ce
départ a douloureusement frappé nos paroisses, où le souvenir de son père. Mi. le
paisteur Antoine Gay, est toujours vivant.
Elle avait suivi les cours de l’Ecole Supérieure, passé plusieurs années à l’étranger : maintenant Dieu l’a rappelée loour
lui donner sa paix.
Nous exprimons à tous les parents, et
d’une manière spéciale aux soeurs, toute
notre sympathie chrétienne,
MASSEL. Fête de la Mère. Nous avons
cCnisacré le deuxième dimanche de ce mois
à la célébration de la fête de la Mère,
dont le Pasteur rappelle, au culte du matin, l'amour qui se donMs et la souffrance
qui sourit.
L’après-midi, grande réunion dans la
Salle du Reyuaud : les mères et les jeunes filles sont réunies pour écouter le message, vibraint d’enthousiasme, de M.me
Tron, de Bbbi. Après l’allocution dé M.me
Tron, les jeun^ filleB de l’Union Ohrétienine développent leur programme, très
apprécié, 'die récitations et de chants. A la
fin, unie tasse de thé !
— Vente de biem^aisance. Elle a eu lieu,
comme toujours, l’aprês-midi de l’Ascension, Le temps nous a épargnés ; aussi nos
amis du Pomanet, de Villesèche, du Perrier et de Maneilie sont accourus nombreux au Reyniaud. La vente a eu plein
succès ; nous nous en réjouisæns vivement
avec i'’Union des Mères et l’Union di^
Jeunes Filles qui l’ont préparée avec zèle
et leinthouSiasme.
Le public est encore accouru le soir,
pour applaudir nos braves artistes, qui
nous ont donné une bonne représentation.
— Mariage. Le Pasteur a célébré le mariage de M. Hwmbert Pons et de Tron Am
gèle. Nos vœux accompagnent les époux.
R.
POMARET. Màrdi, 12 courant, une foule
de parents, d’amis et de connaiissainces accompagnait au champ du repos la dépouille mortelle de M.me Mathilde GayBiolley, décédée dimanche, 10, dans sa 84“
année. Une vraie mère en Israël, une
chrétienne vénérée a quitté la scène de
ce monde. Sa mafeon a été un centre de
vie, grâce à sa piété profonde et sincère'
et à sa grande bonté. Tous ceux qui l’ont
connue en gardent de précieux souvenirs.
Dans les deuils nombreux qui l'ont
éprouvée, eMe conserva toujours ume
grande sérénité, se rapprochant chaque
jour plus de son: Sauveun Flerme et pleine
di0 dignité, elle avait dans son cœur une
source intarissable de soEicdtude et de ten>dresse ; son humilité donnait à toutes ses
actions et à ses paroles une grande
douceur.
Elle laisse un gnanid vide dans sa maison et chez tous ceux qui ont eu le bouh
■heur de la connaître.
Que Dieu console ceux qui pleurent :
c’est notre vœu et notre prière. G, C.
PRAMOL. Tout le monde sait qu’à la
montagne, après le mois d'avril, les activités rdigieuses ne sont guère possibles,
sur semaine, même... parmi la jeunesse !
Il faut donc se retrouver le dimanche. Et
une belle après-midi au milieu' de nos jeunes est celle que nous avons passée dimanche, 10 courant.
Le Pasteur adresse quelques simples
mots aux membres des Unions concernant
l’activité déployée pendant l’année et celle
qu’il nous faudra donner, dans une mesure toujours plus abondante et fidèle, à
l’avenir, pressés par l’amour de Christ et
de l’Eglise.
Nous constatons, avec joie, que nous
sommes désormais équipés matériellement ;
que l’Esprit de Dieu nous équipe spirituellement... et nous maintiendrons notre
devise !
Les derniers rayons du soleil illuminaient la « Sea dî Pin » quand on s’est dit
« au revoir », dans le jardin de la cure.
Ce qui veut dire qu’on a fait voler agréablement avec les chants, les jeux et... « ce
qui les arrose toujours » toutes les heures
de raprès-midi ! *
— Dimanche dernier le culte a été consacré « à la mère ». Nos enfants, par des
fleurs blanchies, par le chant de quelques
cantiques adaptés et par le message d’un
frère aîné, ont redit aux mères à la belle
coiffe blanche, leur amour et leur reconnaissance...
Fît dans raprès-midi, à la grande école,
un groupe de fillettes... et de jeunes filles,
dirigées par M.me Genre, a nouvellement
chanté et récité devant une belle assemblée de mamans. Et l’une d’entre elles a
eu, au nom de toutes, quelques mots émus
pour les remercier « du fond du cœur ».
B. nous faut ajouter que les mères de
l’Union (une quarantaine environ!) se
sont ensuite réunies à la cure, où elles
ont causé et — nous dit-on — mis... sous
la dent quelques friandises et sur une
table blanche un tas de choses... que l’on
verra lau prochain bazar !
— Nous avons énormément regretté
d’avoir fait écrire à M. L. 'Marauda, membre de la Commission du Chant Sacré, toutes ces lignes qui ont paru dans le dernier
numéro de L’Echo à propos de Pramol.
Nous dirons tout simplement — par
amouTi de la vérité — que nos écoles du
dimanche ne sont pas accourues à la fête
de chant, cette année, parce que nous désirions permettre — une fois tant! — à
nos amis de Saint-Germain, gui nom reçoivent chaque année si gentiment — de
faire une promenade... chez les autres !
Nos deux écoles du dimanche savent,
depuis longtemps, qu’elles auront, si le
temps nous le permettra, leur promenade
le dimanche 24 courant, au Las-Arà.
Que nos enfants soient privés des pures
jouissances qu’apporte toute fête de
chant... ils ne sont pías nombreux ceux qui
l’admettent chez nous! Rep,
RODORET. Samedii, 16 courant, a été
béni, aux Fontainês, le maïiage de Benjamin Peyrot avec Irma Breuze. La joyeuse
fête de famille, à laquelle prit part
grand nombre d’amis et de parents, vint
terminer le soir à Prali, où nos Unionistes souhaitèrent la bienvenue aux
chers époux par deux beaux chœurs de
circonstance.
Nos meilleurs vœux de bonheur pour le
nouveau foyer qui vient d’être fondé.
Alfur.
SAINT-JE AN. Dons en faveur de l’Asile
des Vieillards; M. Adolphe Decker, L. 10
- M.me Fries Vittorina, 5 — Pour le lit
E. H. Tron : M.me Marguerite Tron-Eevel,
100 - S. R., en souvenir de M. Etienne Revel, 50.
TURIN. Exposition de Beaux Arts. Ces
jours-ci, au Valentino, la « Société Promotrice de Beaux Arts », a organisé sa
89“ Exposition, qui maintenant est la
« Terza Mostra Régionale del Sindacato ».
Parmi les expositeurs ü y a aussi notre
concitoyen M. Paolo Paschetto. Dans la
section « blanc et noir », acqueforti et xùlografle : « le religiose composizUmi dovute a Paolo Paschetto (il Buon Pastare,
il Coltivatore) sono di una grandiosità mística dawero affascinante », au ■dire du
critique e. z. de la Gazzetta del Popólo.
VENISE. Le Gazzettino, journal quotidien de Venise, à la date de lundi 11 mai,
annonce :
« Hier au Soir, dans l’Efelise Evangélique Vaudoise die Ponte Cavagms, devant
un public très (nombreux, M. le pasteur
chev. off. Bertinatti a rappelé la glorieuse
histoire du peuple vaudois, dont il a démontré lia nobieisse du caractère moral et
patriotique, ainsi' que le noble idéal de
Réforme neligieuœ dans ¡pâtre Patrie qu'il
a toujours aimée, jusqu’au sacrifice.
« La conférence termina dans la plus
profonde émotion des présents, par une
minute de silence à l’hanneur des combattants Vaudois ¡et de ceux de toutes les
différentes confessions rdigieusies, tombés en défendant leur patrie».
COMUNE DI TORRE PELLIÇE.
Comunicato. — Domenica 24 Maggio,
alle ore quattordici, avranno luogo nella
Sala Municipale le annuali vacdnazioná e
rivaccinazioni.
Si ricorda che la vaccinazione è obbligatoria entro il semestre suoeessivo alla
nascita, e deve essere ripetuta quando abbia avuto esito negativo, e che la rivaccinazione è obbligatoria per tutti all’ottavo
anno di età.
Prière de Képler.
A l’occasion du troisième centenaire de
la mort de l’illustre astronome Jean Képler, mort en 1630, qui découvrit les lois
des mouvements des loorps célestes, citons
le touchant témoignage de ses sientiments
religieux qu’il a lui-niême placé à la fin
d’un de 'ses ouvrages :
« Avant de quitter cette table Sur laquelle j’ai fait toutes nues recherches, il
ne me reste plus qu’à élever mes yeux et
mes mains vers le ciel et à adresser avec
dévotion mon humble prière à Tauteur de
toute lumière. O toi qui, par les lumières
sublimes que tu as répandues sur toute
la nature, êièves (nos désire juisqu’à la divine lumière de ta grâce, afin que nous
soyons un jour traneportés dians la lupxière éternelle de ta gloire, jie te rends
grâce. Seigneur et Créateur, de toutes 1^
joies que j’ai éprouvées dans les extaSeS
où m’a jeté la contemplation de l’œuvre
de tes mains '!
« J’ai proclamé devant las hommes toute
la grandeur de tes œuvres, je leur ai expliqué les témoignages autant que mon
esprit fini m’a permis d’eni embrasser
l’étendue infiniie.
« J’ai fait tous mes efforts pour m’éileyer jusqu’à la vérité par les voies de la
philosophie ; et S’il m’était arrivé, à moi,
méprisable vermisseau, conçu et nourri
dans le péché, de dire quelque chose d’indigne de toi, fais4e-moi connaître, afin
soit impuissante à faire le mal, mais
qui’elle contribue à la gloire et au salut
des âmes ! ». {Semeur Vaudois)'.
UTTOS KfiBS»
Teofilo Pons : Indovinelli e proverbi del
Pinerolese. — Unitipografica Pinerolese.
— Un volume, L. 3.
L’auteur nous présente son travail d'une
façon très modeste, dans l’introduction,
comme un recueil incomplet. En réalité,
ces pages nous permettent de comprendre,
mieux que toute dissertation psychologique, l’âme du Vaudois, qui cache, sous une
rude écorce, un esprit observateur, riche
d’humour. L’amour du terroir, enraciné
dans nOs coeurs, a trouvé dans M. le prof.
Th. Pons un historien aussi érudit que sar
gace. Nous sommas heureux de signlaleir
ce charmant petit livre aux lecteurs de
l’Echo, qui jouiront en le lisant.
« « «
Le discipline dell’amore (MJaestri della vita
spirituale; II“ serie, 2” volume, L. 8),
di A. Wautier d’Aygàllìers.
Il s’agit de la traduction d’un ouvrage
français bien coPnu, prix Audiffred, de
l’Académie des Sdenaes Morales et Politiques. Sa portée morale et son importance
Bocdiale ont eu de cette manière une approbation explicite, mais nous voudrions surtout faire ressortir la profonde
inspiration religieuse chrébi'enlne de l’au)teur, préoccupé de démontrer la Sainteté
de l’amour que l’horame confond trop souvent avec la passion. L’auteur affronte
courageusemenlt tous les graves problèmes
que soulève la ooniceptioin chrétienne de
l’amour, de la famille, en contraste avec
i’idéal utüitadre, voluptueux du monde.
Ce sujet, très délicat, est traité de main
de maître avec un indéniable sentiment
4
de poésie, et un profond respect de l’intimité de la vie.
Il ne noœ reste qu’à souhaiter à oe livre de nombreux lecteurs et un succès
bien mérité, car ü pourra faire beaucoup
de bien.
« « «
Pour notre jeimesse, pour nos Catéchumê(ties (2 frs. l'exemplaire). Adresser les
oammandes à lM.Ile De Védrines, à Francesoas (Lot-et-Garonne - France).
Cette brochure, rédigée à l’usage de la
jeunesse, est excellepite et mérite d'être
largement répandue. Jeunes geinis et jeunes filles y trouveroint de noblœ exemples d’existences consacrées à oe Divin
Idéal, dans lequel seulement l’on jouit de
la plénitude de la vie. (TeSt uln certain
nombre de croquis, d’esquisses de biographies, entrecoupés d’exhortations, de gravures et de cantiques qui en rendent plus
agréable encore la lecture si intéressante
par elle-même.
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VALLI VALDESI.
BlNGROGNA - Pastore; Pietro Chauvle.
BOBBIO PELLICE - Pastore ; Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Lorenzo Rivoira.
BiASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
ferrerò - Pastore: Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMAREITO - Pastore: Guido Comba,
FRALI - Pastore: Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore: Ermanno Genre.
FRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLAREITO - Pastore : Guido Mlegge.
RODORETTO - Pastore ; Alberto Fuluiiann.
RORA’ - Pastore: Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
¡TORRE PELLICE - Pastore ; Giulio Tron Coadiutore : Cand. TeoL Giovanni Tron.
flLLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier,
FRADELTORNO - Evangelista C. A, Arnoulet.
{ABBAZIA - «Chiesa di Cristo. Culto alle are
16 - Pastore ; Corrado dalla, da Piume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore: G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - CMesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di Vallecrosia
- Pastore: Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore ;
Enrico Rivolre, ivi.
BRINDISI - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivL
GASALE MONFERRATO - Chiesa : 3, Via Filippo MeUana,
CASTELVENERE - Cliiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore: Eugenio Revel, IvL
CHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Anziano-Evangelista Pietro Varvelli.
POMO - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
D. ReveL ivi.
PORATO - Chiesa Valdese: Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
DOURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
ffTXONICA PO - Chiesa Elvaagelica - Pastore :
Enrico Geymet
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Corrado JaUa, Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore ;
Emilio Oorsanl, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Cand. TeoL
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa : Corso Botta,, 5 - Pastore :
'Arturo Vinay, Casa Rave^, Piazza d’Anni,
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
'Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Cliiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore ; Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - 'Chiesa di S, Giovanni in Conca:
Piazza Missoii, 3 - Pastore : Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1. — Chiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Ta^iavia, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi - Coadiutore : Enrico Coreani, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. TeoL Giuseppe
Castiglione.
. PACHINO Cliiesa Evangelio. - Pastore: Elio
Eynard.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attillo Arias, ivi.
PEStlOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Billour,
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberta
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Misda, pesa
di Nava, Via Demetrio TripepL
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nisbet.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore:
Alberto Billour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivL — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto aUe ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa ; Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore: G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVO NI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarìnci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa: Via Roma - Pastore:
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Martedì aUe ore 18 - Pastore: Elio Eynard,
da.Pachino.
SUSA*- Chiesa: Via Umberto I, 14 - Anziani^
Evangelista Pietro Varvelii, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Slmeoni - Coadiutore : Cand,
TeoL Oreste Peyronel, ivL — Per la Diaspora : Si'g. Carlo Lupo, Corso VinzagUo, 73,
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Par
store : G, Del Pesco, Piazza della Libertà, 5,
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Gavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Giov. Bertlnatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angeto Via
Pigna) - Pastore : B, Celli, Via Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - CMesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi.
fi culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. AVberto Costabel.
moderatore - Pastore Antonio Bostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Oossa,
42, Roma (26) - Professori V G. itostapTio,
■Erneito Comba, Davide Bosio.
LICEO^INNASIO PAREGGIATO - ¡Tcttre Pollice - Prèside Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomjaretto - Direttore:
Pastore LMipi Micol, Perrero.
DOMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Erne^ Comba, presidente; Davide Bosio,
Enlrico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
DONVnrO MASCHILE - Torre PèUioe - Direttore: Pastore Davide Fomeron.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Bostan. ®
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUe-^^
crosia - Direttore : Pastore Davide Pons. m
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pel-J
lice - Direttrice : Sig.na Adele Arias. _ |
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istiti^
- Via Servagli, 51, Firenze - DirettorePastore : V‘. Sommani. *
OSPEDALI VALDESI - A Torre a Per
marette, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede; Poma-|
retto (Torino) - Direttore: Pastore
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO v
ALBERTO » - Luserna San Giovanni. _ |
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanmi|
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisona
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a queUe neUaf d
Valli Valdesi ; Caverna, Dovadola, Grotte, ^
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Saa-^
remo, Vallecrosia, Vittoria. |
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragnay. ^
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) r|
Pastore Ernesto Tron. :|
COLONIA OOSMOPOLITA-ARTILLEROS (0^1
partamento de Colonia) - Pastore EnricOj|j
B0UX __ Pastore emerito Pietro Bounous. .
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO ^
partamento de Colonia) - Pastore Guido,
Rivolr, Estación Tarariras. |
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUE*|
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato in?
teologia Carlo Negrin, Ombues de LavaMe. 1
QOLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Oo-,
Ionia) - Evangelista Diego Nimmo. ^
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelista'
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Par,,
store Daniele Breeze, Dolores. *
POLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de.
Rio Negro) - Visitée périodlquement. I
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandùl i
- Visitée pérlodiquement.
Argentina. ^
COLONIA IRIS (Pampa Centrai)' - Pastore savio Long, Estación Jacinto Aranz, F. 0. S,
POLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estación Wiider“
muto. F. C. C. A. |
L^ GARZAS (Provincia de Santa Fé) - Evanl
gèllsta E. H, Ganz, Estación Villa Ocampft
F. 0, G. F. I