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Quarante-sixième année.
25 Férrier lÔlO
N. a.
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V 1 O
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . • Fr. S,50 — Italie .... Fr. 3,00
Etranger .........................................» 5
Pins d'un exeinplàire à la mârne adresse, chacun . > 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
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On s’abonne: à Torre Pellice an bureau d’administration et à
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Pasteurs.
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S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A- Tron, past.,Torre ^Wee,
et pouA’Admtelstration à M. J. Coïssow, prof., Torre Pelhee^
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année. , , . j«
Les changements non accompagnés dg la somnae de ceni.
ne seront pas pris en considération.
Que totites les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil- IV*
■ , SOMMAIRE:
4»i8 — üne visite-d’Eglise — L’Amour do
Itftme est l’âme de l’Amour — Ephémér
rides vaudoises — L’Ecole laïque — Le
Symbole dés Apôtres — Chronique vau
- doise — bilssions — Nouvelles et faits
- disîors *1^ Revue politique — Patronato
. - pqi minorenni.
' AVIS
I- ■ '
- Bemet'etmm.ts bien sincères aux
nombreux abonnés qui se sont mis
m rèffle - instante 'prière à tous ceux
qui nous doivent encore Vannée en
COUPS-,, ou la, précédente, de se souvenir que les abonnements se payent
d’oxoMce, ou, faute de mieux, dans
ie couvrant des deux premiers mois
de Vannée.
L'Administrateur.
Une visite d’Eglise
Autrefois, il y a de ceci une qua«Mjtaine d'ajinées, la visite paroissiale
était un événement. Parfois aussi on
l’appelait, mais improprement, la visite pastoralë. Les paroissiens réunis
le Temple, qui ce jour-là était
bondé avant l’entrée du représentant
delà Tapie, écoutaient religieusement
le discours ¡¿’occasion suivi de l’examen auquel un bon nombre prenait
part de vive voix répondant avec
esBpreSsement: aux questions qui leur
étalent ' .adressées. Malheureusement,
les choses ne se passent plus ainsi,
■•lie monde ne se soucie plus ou fort
peu d’assister à ces visites d’Eglise et,
le plus souvent, les demandes restent
sans réponse.
• Dloii vient cela? Devons-nous l’attribuer au fait que ce n’est plus la
Table qui envoie officiellement son
r-epi’ésentarit ? Il se peut bien qu’il y ait
un,'peu de vérité dans cette pensée et
que; la : commission exécutive nommée
par la conférence du district n’ait plus
Pauréole officielle qui frappe le public.
Oepebdant on aurait tort de s’arrêter
àide si petites nuances puisque maintenant la délégation de la commission
eaeéctttive, dans sa visite d’Eglise, ne
se iixaite pas à un sermon suivi d’un
entretien, mais à une véritable visite
d’appels dans les quartiers même les
plus éloignés.
» vient donc que nos Temples
ne-sont plus bondés qu’à Noël, à PàqueS et au 17 Février?
, I Hbns; avons, interrogé bien des pers«ûnes,-; bous avons fait un examen de
conscience et voici ce qui. peut expliquer; ce triste fait:
. j Oe ¿oune/la place d’bonneur .aux
miérêtè rnatériels, il s’agit de se faire
une position, d’établir ses enfants aussi
bien que possible. Comme il n’est plus
facile aujourd’hui de se faire une fortune, même petite, il s’agit de travailler, de lutter et de profiter des
moindres occasions, même, si elles se
présentent le dimanche, pour augmenter son pécule et naturellement la
« place au Temple » reste... vide.
On se donne à tout ce qui passionne
et aujourd’hui la passion nous conduit
du cOté de la politique, du remaniement de l’ordre social; il faut examiner, exciter les masses, correspondre et tout cela prend du temps, donne
du souci, car il faut absolument, réussir et le « cbemin du Temple » est
abandonné.
Il faut aussi soigner Vhygiène, et
quand on a passé une semaine à l’atelier, au bureau ou en classe, une
course à la montagne ou une partie
de plaisir sera fort goûtée, voire même
recommandée, mais « le banc vide »
attend inutilement son hôte.
Il est de mode de courir après ce
qu’il ÿ a de nouveau; ainsi s’il se présente un étranger, qui n’appartient pas
à l’Eglise Vaudoisç, parlant plus ou
moins bien le français ou l’italien,
condamnant tout ce qu’on fait et invitant les gens à se séparer de cette
Babylone qui dure depuis si longtemps,
on accourt pour écouter et même parfois pour adopter ces idées nouvelles,
pour eux, en « désertant le temple ».
Il est urgent de se montrer à la
hauteur des temps et pour cela, il faut
sacrifier les anciens préjugés. Dieu,
le Sauveur, notre âme immortelle, le
salut, tout cela, était bon pour nos
aïeux et de nos jours pour leé faibles
d’esprit.
Ajoutons enfin que toutes cés luttes
nous amènent à l’indifférence et à l’épuisement. Elles nous poussent aussi
à nous réfugier sous la tente en attendant le résultat de ces divergences.
Après cela, nous comprenons plus facilement pourquoi la visite d’Eglise
n’est plus ce qu’elle était et pourquoi
nos temples ne sont plus bondés comme jadis.
Nous ne voulons pas prendre facilement notre parti d’un tel état de
chose. Les chrétiens, s’ils savent apprécier leur salut, ne doivent point
cacher leurs couleurs mais accourir
pour défendre les places menacées par
l'ennemi. Sur eux pèse la grande responsabilité dont Dieu leur demandera
compte.
A Messine on s’eiforcé de relever
¡les ruines après le tremblement de
terre; à Paris, après l’inondation,
on tâche d'en effacer les traces. Chrétiens, allez et faites de mêine.
L’Attour de Pâme
est Pâme de PAmour,
a dits EUsabetb Fry, cette femme anglaisèr le plus grand des caractères
de femme de l’époque, et qui savait
si aqmirablement mettre l’amour en
pratique.
Mais comment témoigner de l’amour
à unq âtae ?
C’est en enchaînant cette âme an
christianisme comme un enfant s’attache.au cœur de sa mère.
Le désir de venir en aide aux
malheureux existe dans presque tous
les cœurs. Mais le vrai chemin, le
véritable moyen par lequel on peut
devenir bienfaisant n’est pas facile à
trouver.
L’aumône seule ne suffit pas; il faut
qu’elle soit offerte par un cœur rempli d’amour.
Avec le coup d’œil sûr de ,1’ainour
qui perce la couche épai^ des mir
sères extérieures pour pénétx’er jusqu’aux misères morales de ; la classe
souffrante, c’est sur l’âme qu’il faut
de préférence diriger une action bienfaisante.
Efforçons-nous d’imiter ceux qui,
avant nous, en ont fait l’expérience
et nous obtiendrons des résultats vraiment surprenants auprès des déshérités et des misérables hôtes des lieux
de châtiment. Elle nous donnera aussi
des motifs bien suffisants pour user
de patience envers ceux ¡que le malheur a endurcis.
tPHEMERIDES VADDOISES
S5 Février.
Valentino et Eleonqra Bolla.
Comme le 15 Février est la date du
plus cruel édit d’Emnianuel Philibert,
le 25 Février est celle d’un des plus
mauvais édits de son fils Charles Emmanuel, contre les Vaudois>
Cet édit défendant aux Vaudojs d’avoir ni écoles ni réunions religieuses
hors des limites de leurs trois Vallées, fut envoyé, par le duc le 25 Février 1602 à Bibiana à l’archevêque
de Turin, Carlo Broglia, qui y était
venu depuis un mois avec Ponte, gouverneur de Pignerol, pour tâcher d’y
détruire l’Eglise Vaudoise, mais il ne
fut publié que vers le 15 Mars, par
l’archevêque lui-même quand il eut
vu échouer tous les autres moyens
. D’abord, il avait essayé de la persuasion, mais sans succès. Alors il fit
appeler à Turin, cliez le duc, les quatre principaux Vaudois de BiWana,
espérant que Iqs instances personnelles du duc les feraient céder, et que
leur exemple entraînerait les autres
à abjurer; mais la fermeté de l’un deS
quatre déjoua ce plan. Enfin, comme
ces braves Vaudois lui disaient quila
abj urçraient : s’il pouvait convainçre
le pasteur'Agostino Grasso, d’ARgrU"
gne, que la messe était , sci’iptqraire,
il accepta une dispute ^publique qui
eut lieu à St-Jean,- le 12 Mars;(aqx
Appias) entre -Grosso et professeur
Jésuite Marchesi^ et qui. fut pour le
clergé une défaite solennelle.
Ce fut après ce dernier échec qu’il
fit publier l’édit sévère que lé duc
avait signé dès le 25 Février, et que
le gouverneur Ponte y ajouta l’oMre
aux Vaudois de Bibianà et de Oampiglione de se retirer dans les limites
des trois Vallées dans l’espaee de_ 5
jours s'ils- ne voulaient pas se faire
catholiques. , i ' ■
-Tous les efforts faits auprès du duo
fnreat vains; ou ne put obtenirIque
le 29 Mars une prolongation du délai,
de 5 jours. U fallut s’exéeutér et les
Vaudois de Bibiana quittèrent leurs
propriétés (à l’exception de peu de
personnes) plutôt que de quitter leur
religion.
Gilles (II, 126 ss) nous a conservé
les noms de deurx d’entre eux, dont le
témoignage -en cette occasion fut^pàrticulièrement remarquable ; ce . sont
les époux Valentino et Èleônora ÉoHa.
Le mari était un des notables de Bibiana et celui que le clergé tenait le
plus à gagner ; aussi fut-il l’un des
quatre appelés chez le duc à Turin
et le premier qui fut reçu çn audiencepar le souverain. Celui-ciJe pria aimablement d’abjurer pour lui faire
plaisir ; mais Bolla lui ayant répondu
qu’il ne pouvait agir contre sa Conscience, le duc le congédia en lui disant qu’il ne voulait pas faire violencé
à sa conscience.
‘ Sa femme, Eléonore, était digue dè
lui. Née d’une famille Catholique dé
Luserne, filleule du comte Cbarlés de
Luserne, elle avait embrassé la fol
Vaudoiafe et épousé ce côürageüx Vaudois de Bibiana. Lorsque vint l’ordre
de Ponte (de quitter Bibianâ oü ab-,
jurer) 'on espérait qu'élle agirait sur
.son mari pour le faire céder;.mais
au contraire elle fut aussi pronqite et;
ferme que lui dans la décision de tout
quitter pour garder leur foi; et,le»,
deux nobles épOux quittèrent,, leur
belle propriété de Bibiana pour aller
vivre à Bobl où ils pouvaient proJ^ser ieur^foi.
Il est écrit: c Quiconque aura quitté
des champs, des maisons à cause de
mon nom..; héritera la vie éternelle »
(Matth. XIX, 29).
Teofilo Gat.
2
Contre l’école Silique
ë.
4m risque de icandaliser quelquespnl de DOS lecteurs, nèus afflltâons
£a|tement que l'école laïque est la
sed|e qui réponde aujourd’hui aux besoins des masses. La question confessionnelle doit être désormais bannie,
vu^ que le grand nombre sé prononce
dans un sens contraire. Ce n’est plus
simplement une question entré” coii-.
fession et confession, mais plutôt une
question entre religion et irréligion.
Peat-on imposer une doctrine plutôt
qu’une autre? non. Dans ce cas, recourons à un moyen terme, en nous
retranchant derrière un terrain neutre od tous peuvent se rencontrer. Le
parlement français vient d’examiner
le problème, toujours grave, et la chambré des députés n’a pas hésité à accorder tout son appui au gOuvérnemênt. Les Evêques lancés dans uU
courant néfaste, par devoir de discipline, ont combattu l’écôle laïque, mais
sans succès ; et aüjourd’hui ils se repentent probablement d’avoir obéi aux
ordres supérieurs. Nous, croyons que
l'Etat doit penser aux futurs citoyens
en leur faisant donner l'instruction
indispensable, laiæant aux autorités
religieuses d’aviser aux meilleurs
moyens pour faire donner l'instruction
l'eligieuse. Avec les écoles du dimanche
et celles du jeudi, il .n’y a pas de
périls en la demeure^ On évitera
ainsi ces froissements qui ne peuvent
que nuire à tous, petits et grands.
Il n’y a donc pas lieu de s’alarmer
en parlant d’école laïque, d’autant,
plus que les écoles libres fonctionnent
Hen partout où elles sont possibles.
L’Italie, peut-être plus que la France,
a besoin de l’école laïque, si elle veut
accomplir sa tâché de complète émancipation. Déjà la question a été posée
et elle ne tardera pas à revenir sur.
le tapis pour être définitivement tranchée. En vue de cet avenir prochain,
il est prudent de nous y préparer pour
éviter toute surprise, désagréable.
Le Symbole des Apôtres
Nous croyons généralement que le
Symbole des Apôtres exprime la foi
des Eglises protestantes. Cela est vrai,
cependant il ÿ a aujourd’hui toute une
protestation contre son usage officiel
du culte, spécialement à la confinnation et au baptême. Cette protestation
vient de l’Allemagne, où le parti libéral a levé l’étendard de la révolte.
On ne peut pas admettre la descente
de Christ aux Enfers, ni l’expression
« la Sainte Eglise catholique ». L’Eglise
primitive n’ayant aucun .symbole,
pourquoi en imposer un de nos jours?
Nous ne pouvons pas nous ranger à
la manière de voir de nos frères Allemands. Nous avons déjà une telle
élasticité de liberté, chacun se forgeant sa liturgie, que vraiment nous
regretterions de voir disparaître cette
bannière qui a rallié pendant des
siècles les différentes Eglises Chrétiennes, y compris la Catholique Romaine
et la Grecque Orthodoxe. Puisque c'est
un lien d’union, gardons-le. Il n’y a
rien dans le symbole qui nous puisse
éloigner de la vérité centrale de Christ
auteur de notre salut,
CHRONIQUE VftUDOISE
Fëie du 17 Février.
-^Angrdgne oublie pas la date glcirieuse de l’Emancipation. Cette année
ençoré,Me inatin ' du 17 Février, la
place de Saint Laurent et les rues
qui y conduisent sont bordées d’une
haie de personnes accourues de toutes
les parties de la paroisse, pour assister au spectacle émouvant que présentent les 390 élèves de nos écoles
se rendant au Temple, avec leurs
bannières déployées. Monsieur lejpasteur Ba.lmas ouvre la cérémonie par
une allocution bien appropriée :,à la
fête, après quoi, il donne la parole
aux petits orateurs du jour. Et nous
voilà, pendant deux bonnes heures,
écoutant avec délices, les belles récitations et les chants bien exécutés
par nos enfants, spus la direction du
régent paroissial Monsieur Bertalot.
Monsieur Buffa adresse encore quelques mots au nombreux public et le
joyeux cortège se reforme pour se
rendre à la cure où les enfants reçoivent la brochure du 17 Février, la
traditionnelle pagnotta et une orange.
Quel dommage de déposer déjà ces
beaux drapeaux qui, doucement agités
par la brise, murmurent tant de choses
belles et grandes qui vont droit au
cœur!
Le soir, c’est le tour des quatre
Unions chrétiennes de la paroisse que
M, et Madame Balmas reçoivent, ;avec
la profonde affection dont ils entourent
la jeunesse, dans la grande école joliment décorée et illuminée pour la
circonstance. Chaque Union a préparé
avec soin quelques récitations, etînous
passons ensemble quelques heurçadélicieuses, chantant, récitant,; çai^nt
tour à tour. Quoique très nombreux,
une centaine environ, l’on est en famille ; nous nous sentons unis et forts,
une vraie petite armée, heureuse de
marcher sous le drapeau du même
Maître, vers le Bien. M. et Mme Balmas
nous offrent, pour couronner la ,fête,
de délicieux rafraîchissements .auxquels nous faisons grand honneuf ; et
bientôt après, la joyeuse famille unioniste se disperse. Longtemps, nous
garderons le cher souvenir de cette
belle soirée: un chaleureux merci à
qui nous l’a procurée.
Une unioniste.
Lu l'our. A l’aube du 17 Février
le soleil se leva radieux, dorant les
hautes cimes de nos montagnes et
ne tarda pas à descendre rapidement
sur la plaine qui brilla de mille ifeux
sous ses rayons. Malgré un air; vif,
plutôt froid, une foule énorme se pressait dans notre vaste Temple pour
prendre part à la fête traditionnelle
de nos enfants. Ils entrèrent deux à
deux, école par école, drapeau eh tête
au nombre de 540 et, le long défilé
un peu à la fois, avec ordre mais non
sans quelques poussées fut casé dans
les bancs. A dix heures précises, avec
une ponctualité plus qu’anglaise, la
fête commença par un chant suivi
de la lecture de quelques versets de
la Bible et l’allocution de M. C. A.
Tron sur ce que nous dit le 17 février.
Toutes les écoles, sauf une, contribuèrent par leur travail à la réussite de
la fête; on remarqua et on applaudit
chaleureusement quelques-uns des enfants qui se distinguèrent particuliérement par leurs récitatinns. Les
chants aussi furent très goûtés grâce
au directeur. La fête se termina par
la prière de M. le pasteur A. Jahier.
i 4 midi précis, 128 commensaux se
trouvaient - réunis dans la belle et
vaste salle de l’hôtel du Parc. C’est
avec plaisir que nous avons vu un si
grand nombre de Vaudois prendre
part à ce repas en commun. Les discours ne furent pas très nombreux,
mais par contre ils furent écoutés et
vivement applaudis. MM. le pasteur
C. A. Tron, prof. H. Pons, prof. Ribet,
pasteur J. Weitzecker, chev. Bertin, E.
Eynard, pasteur Eomano et J. Geymet
prirent successivement la parole. Des
santés furent portées à S. M. le Roi
Victor Emmanuel et à l’Italie, à l’affirmation des Vaudois chez eux, aux
dames, aux vétérans de 1848 et aux
jeunes. Tous se sont séparés, heureux
d’avoir pu passer ensemble trois heures dans la plus parfaite harmonie.
Le soir ce fut au tour de la Jeunesse à nous offrir un entretien délicieux. L’école de S.te Marguerite, regorgeant d’auditeurs, fut trop petite
pour contenir tout le monde accouru ;
et plusieurs durent s’en retourner
faute de place. Sous la présidence de
M. le pasteur Jahier il y eut d’abord
un petit culte, suivi de la récitation
de plusieurs poésies et monologues,
ainsi que d’un travail fort goûté intitulé : « Trop tard » et d’un dialogue
* Lames seules . M“* Lopresti, M“*
Italia Malan, M“® L. Gay, M“® Pasquet,
MM. Jouve, Bein, Stallé, M“®® L. Bein,
Cougn, Buffa, H. Rostan et M’Mourglia,
travaillèrent tous en se distinguant.
Un nombreux chœur, bien nourri, sous
la direction de M. Rivoir nous fit entendre quelques chants vaudois et des
cantiques bien exécutés. Soirée ravissante et journée bénie.
Ô Lundi prochain, 28 Février, à 8
heures, dans ï'Àula Magna du Collège,
sur l’invitation de la Jeunesse de la
Tour, l’Union Chrétienne de St Jean
offrira au public de la Tour une soirée récréative, représentant un drame
palpitant d’intérêt : « Une erreur judiciaire* qui a su gagner, même émouvoir, le public de St-Jean. Les billets
d’entrée au prix de 0,50, 1 et 2 frs.
se trouvent auprès de M“® Gilles et
de M. Louis Jouve. Le bénéfice sera
destiné aux œuvres des Unions.
O Comme cela avait été annoncé,
M. le prof. Falchi donna mardi soir,
dans Ï’Aula Magna du Collège, sa conférence « Verso la Pace » devant un
bon public qui l’a applaudi.
Pomarel. Favorisé par un temps
splendide, notre dix sept a été aussi
beau qu’on pouvait le désirer.
Après la promenade habituelle —
musique et tambours en tête — 321
enfants, accompagnés de leurs maîtres et maîtresses respectifs, prennent
place dans le temple qu’ils occupent
en grande partie à eux seuls, tandis
que les adultes se pressent comme ils
peuvent dans les bancs disponibles et
dans les couloirs.
La première place est tout naturellement donnée à la Parole de Dieu,
à la prière et à une allocution de circonstance du pasteur. Un programme
de récitations et de chants, aussi riche que varié, avec l’intercalation des
allocutions de MM. les professeurs Forneron et A. Jalla, se déroule ensuite
avec beaucoup d’entrain et sans le
moindre accroc pendant deux bonnes
heures. A côté des chants exécutés
par grands et petits, sous la vaillante
direction de notre cher régent paroissial M. Peyrot, deux chœurs très bien
préparés aussi par 5 une cinquantàittè
de personnes de bonne volonté ^ont
joliment contribué à l’excellente rêo^
site de |a fête.
Avant d’attaquer la frugale collai
tion d’usage à laquelle il leur tarde
de faire honneur, les enfants vont
chanter deux de leurs beaux cantiques aux malades de l’hôpital et vers
une heure et demie chacun reprend
le chemin de sa demeure, à l’exception des 70 convives — au nombre
desquels nous voyons avec plaisir plusieurs dames et demoiselles — qui se
réunissent pour savourer un dîner
vraiment magistral poux la forme et
pour le fonds.
Sans être nombreux — et personne
ne s’est avisé de s'en plaindre —: les
discours n’ont pas fnanqué et les toasts
non plus. Nous ne relevons que ceux
que l’on a portés à l’adresse du Roi,
de Monsieur et Madame Weitzeckei
— dont les affectueux messages nous
avaient été communiqués dès le matin
— et de M. l’instituteur Ph, Peyrot
que tout le monde demande au Seigneur de nous garder de longues années encore avec toute rénergie et là
jeunesse qu’il vient de déployer en sa
qualité d’amphitrÿon.
Que la fête ait bien réussi, c'est peu
de chose si elle ne contribue pas—f
avec l’aide de Dieu — à nous rendre
toujours plus reconnaissants pour ce
que nous avons reçu et toujours plus
dignes des libertés dont nous jouissons»
X. '
P. S. - L’affectuêux message auquel
nous a habitués notre Hon. représentant au Parlement, ne nous étant parvenu que le 18 — par une de ces surprises dont nos postes sont coutumières
— ce n’est que pipîa.nche matin g[u’il,
a pu être porté à la connaissance de
la paroisse.
Sain(aJean. Là fête du 17 Février
a été particulièrement belle cette
année.
A 10 h. Ii2 le temple était bondé
de nos écoliers avec leurs drapeaux
et leurs maîtres et maîtresses. Quant
au public il aurait pu et dû être plus
nombreux quoiqu’il y eût déjà pa»
mal de monde. .
Le pasteur fit un discours sur les
bien faits accordés aux Vaudois par
Charles Albert ; après quoi vint une
allocution intéressante de M. le profc
Rivoir et puis les chants des écoles
des Airals et des Blonats, dirigés par
MM. Long et Coïsson et ceux des écoles des Vignes, Mourcious et Brusai
dirigés par M. Bertinat, et enfin de
jolies récitations des élèves.
A midi, le dîner fort bien orgarisé'
par Monsieur et Madame Etienne Albarin, réunit à la Maison Vaudoise
une soixantaine de convives, parmi
lesquels plusieurs dames (entre autres
Mesdames Pellegrin, Humbert, Et. et
Aug. Albarin, Ch. Voila, Teofilo et
François Gay) et nombre de demoiselles. Une franche amitié Vaudoise
présida à la belle fête qui se termina
par des allocutions du pasteur et de
MM. Rivoir, Cougn, Et. Albarin et
Oscar Coeorda,
Le soir, à 8 h., nos jeunes gens se;
sont surpassés dans la représentation
du drame émouvant : « Une erreupjudiciaire ». Salle comble et applauv
dissements prolongés. On les a invités
à répéter leur soirée à la Tour, et ihl
le feront, D. V., Lundi prochain.
O Dimanche dernier, malgré le
mauvais temps, la salle 4lbarîii s’est.
■"S
1
3
de monde pour entendre la
deuxième et dernière conférence de
M. Çocorda sur les Comètes, qui a été
applaudie.
MISSIONS
3,
s r L’expédition qui compte partir en
tñai pour lé Zambèze comprendra
li. Adolphe Jàlla, M. et Mme Huguenin
et Mlle èiener, au terme de leur congé ;
de plus, un jeune missionnaire, M.
Escahdè et deux institutrices. Ce sont
lÆlle Alice Fabre, Parisienne mais qui
a vécu plusieurs années en Angleterre,
et Mlle Rosamund Smith. Elles ont,
Punè et l’autte, reçu une préparation
pratique, à la fois comme évangélistes,
institutrices et garde-malades. Mais
ces renforts ne suffiront pas à combler lés vides, la station de Séshéké,
la plus ancienne de toutes, restant
toujours sans titulaire.
ï Nouvelles et faits divers
- Belgique. Si les renseignements
publiés par un de nos journaux sont
exacts, le Vatican serait assez inquiet
de l’orientation politique du roi Albert,
et Mgr Merry del Val aurait envoyé
au nom du pape à Bruxelles une dépêche dont voici quelques passages:
. « M. Merry del Val, jésuite espagnol
et inspirateur du Pape, rappelle que
i'Ëglise perd en Léopold ÏI un souverain qui, ah cours des vingt-cinq
dernières années, lui a donné un appui
de puissance considérable. Le clergé
et le gouvernement catholique l’ont
soutenu dans l’œuvre du Congo et dans
l’annexion dé la colonie, et en compensation, le Roi a sanctionné toutes
les lois, tous les arrêtés destinés à
« détruire les effets funestes des lois
libérales et à donner à tous les services publics un caractère confessionnel». ^
« L’avènement d’Albert est inquiétant. Ce prince a été jusqu’ici mal
entouré et mal conseillé. Si l’on n’y
prend garde, il deviendra un roi constitutionnel libéral. La conquête politique de l’Eglise en Belgique sera
menacée. Albert, dit la dépêche, est
un catholique d’une déplorable tiédeur. Il écoute des conseillers dangereux. Il y a un général Y..., en qui
il a mis sa confiance, et qui est un
libéral; un homme de lettres, X...,
d’origine calviniste, qui lui a inculqué
les plus faux principes.
€ Le prince s’entretient souven t avec
des hommes politiques anticléricaux,
des Mvants appartenant notoirement
à la libre pensée, à la franc-maçonnerie, même au socialisme; il affecte
de ne pas connaître les savants catholiques et il lit des livres mis à
l’index. Il a accepté pour précepteur
de ses enfants un professeur sorti de
l’école normale de Bruxelles et qui
lui avait été recommandé par des
ennemis de l’Eglise.
€ M. Merry del Val recommande au
nonce de s’aboucher avec l’archevêque de Malines afin de prendre d’urgence les mesures qui s’imposent. Il
faut d’abord, par d’habiles moyens,
écarter les hommes dangei’eux de
l’entourage du Roi et les remplacer
par des catholiques restant en contact
avec le nonce, et qui s’efforceront
d’obtenir l’acquiescement du roi à une
politique fermement catholique, complétant l’œuvre commencée en 1884.
Celle-ci serait menacée de ruine si le
nouveau Roi donnait par ses actes ou
même par son indifférence quelque
espoir au libéralisme et au socialisme,
ces hérésies que l’Eglise condamne
et qiS »e sont pas encore réduites à
l’impuissance ».
Pour l’honneur de l’Eglise il serait
bien désirable que la fausseté de cette
infprmation fût démontrée. Mais au
chntrnire l’étrange complaisance de
l’archevêquè de Malines pour le ma
riage « in extremis » de Léopold II
semble bien prouver qu’il y avait
partie liée entre le roi et le Vatican.
Quelle formidable leçon d’immoralité
que cette absolution donnée à l’égoïste
et cruel «jouisseur» que fut Léopold III
Christianisme au 20* Siècle.
France. Les habitants de Chaseaux
et de Cossanges, hameau voisin, mécontents de ce que leur évêque refusait de leur envoyer un desservant,
résolurent de s’en passer.
Réunis pour la messe de minuit,
la cérémonie s’est déroulée avec beaucoup de piété et d’édification, sans
aucune profanation ni parodie du culte.
Des hameaux voisins étaient descendus plusieurs centaines de fidèles, portant des branches de sapin allumées
et chantant des noëls dans la langue
du pays. Les pénitentes, au grand complet, vêtues de blancs et cagoules rabattues, ont chanté l’office, puis, groupées autour de la crèche, les jeunes
filles ont glorifié avec les cantiques
d’usage la naissance de l’enfant-Dieu.
Le plus grand recueillement at été
observé pendant toute la durée des
prières. A la sortie, un conseiller municipal a fait la quête pour l’entretien de l’Eglise.
Luxembourg. Ce pays très catholique est menacé de voir à son tour
se poser la question de la Séparation
de l’Eglise et de l’Etat comme en
France. Une discussion très vive a
eu lieu à la chambre, et le Ministère
n’a pu obtenir le vote du budget des
cultes qu’en le présentant comme une
simple indemnité toujours révocable,
et non pas comme un droit sacré,
ainsi que le réclamait le parti catholique. Ce parti, jadis maître de la
situation dans le grand-duché, est à
la Veille d’être èn minorité à la Chambre et dans le pays, qui est fatigué
de l’oppression cléricale. Le Luxembourg est dévasté par l’alcoolisme.
Alors que le budget total de l’Etat
est de 16 milions et demi, le peuple
luxembourgeois consomme pour 21
raillions de boissons alcooliques; En
présence de cetté situation, le CouVéfnément a interdit la création d’un
nouveau cabaret dans toutes les localités où il y a déjà un de ces établissement pour 75 habitants.
Russie. Depuis l’édit de tolérance
du 17 avril 1906, quatre mille Esthoniens se sont fait réintégrer dans l’Eglise luthérienne d’où ils avaient été
de gré ou de force arrachés par la
propagande ortodoxe au siècle dernier. L’Eglise officielle, ou du moins
son organe, le Saint-Synode, s’efforce
d’obtenir du gouvernement impérial
le rétablissement des lois qui punissaient autrefois « l’apostasie », mais
on espère bien que les mesui'es de
liberté religieuse conquise à grande
peine sur l’intolérence traditionnelle de
l’Eglise orthodoxe resteront acquises.
8 Le nombre des suicides va augmentant d’une manière inquiétante.
En 1904 la villp de St-Petersbourg en
comptait 427, Moscou 210 et Odesse
224. En 1908 St-Pétersbourg enregistre
969 suicides, Moscou 576 et Odesse 642.
C’est simplement effrayant!
8 300.000 Russes ont quitté l’Eglise
orthodoxe pour s’unir à l’Eglise catholique, 233.000, à l’Eglise luthérienne
et 50.000 au Mahométisme!
LIVRES ET JOURNAUX
Minerva
Sommario del N. 9.
Le relazioni franco-germaniche nel passato
e nell’avvenire - 11 generale Kuropatkin e la
guerra russo-giapponese - Le lezioni di Varo
- L’inondazione di Parigi. Danni e ammaestramenti - La più bella azione : un’inchiesta Uomini e cani - Una novità edilizia in America - La flotta canadese - La scrittura automatica - La nuova chirurgia del cuore - Il
valore alimentare della castagna — Si vis
pacem.. •
Amis de la jeunesse.
Sommaire du N. de février 1910.
Mauvaise graine « Méditation - Mme William Monod - Les Noëls d’une reine - Les
victimes de l’aviation - De la mesure - Doit
on m^ger du cheval? - La Vestale - Une
pensés — Le bouton - Le présent -r Le jeu de
Cork - Mamette - Mangez proprement - Le
songe d’une nuit d’été - Esquisses d'après nature - tin concours - L’arbre de Noël - La
télégraphie interplanétaire.
Revue poIUique
Italie. La situation parlementaire
est toujours la même. La Chambre des
députés a continué l’èxamen et la discussiéh. du bùdget de l’instruction publiquè': les différents chapitres ont été
approuvés tambour battant. Mais il
s’agit maintenant de réorganiser les
serviôes dé ce département qui exige
des réformes radicales. La Commission d’enquête vient de publier un
nouyeàû volume de son rapport, celui
relatif au personnel et les conclusions
sont tout à fait écrasantes: le remède
proposé ^ç’est de considérer tous les
employés cômttie étant congédiés, et
de nommer à nouveau seulement ceux
qui Seront retenus capables pàr une
commission ad hoc. Les àutres recevront leur pension de retraite ou une
indemnité suivant le nombre d’années
de service. On se demande si le ministre aura l’énergie d’accomplir une
telle exécution, et si la Chambre lui
en donnera le pouvoir par une loi exceptionnelle.
LaUhambre a pris en considération
entre aujtres, deux importants projets
de loi î le premier, déposé par M. MuratOri sur l’obligation de faire précéder le mariage civil au mariage religieux, le second qui accorde aux
femmes^ le droit de voter dans les
élections municipales.
Dimanche dernier on a manifesté
partout en T honneur de Gîordano
Bruno,' auquel on a associé le nom
dé Frànciséo Ferrer. A Rômé la démonstration a été surtout imposante;
plus dé 5dî000 personnes se pressaient
dans ’les rues se dirigeant vers la sta^
tüe dû martyr nolaim II n’y a pas eu
d’actés de violence, si ce n’est en paroles} La presse cléricale a répondü
avec plus de violence et d'aigreur qu’à
l’ordinaire.
Angleterre. Le roi Edouard a ouvert
la session parlementaire avec le cérémonial oi’dinaire. Le discours du
trône constate avec complaisance que
lé régime parlementaire sera bientôt
établi dans l’Afrique Austràle, comme
il l’est déjà dans d’autres colonies anglaises. La première chambre sud-africaine aera ouverte par le prince de
Galles, représentant le roi. Le budget
présenté à l’approbation des Chambres
sera le même que dans la précédente
session.
L’afitorité absolue de la Chambre
des Uommunes en matière de finances
sera légalement reconnue et aura aussi
la prépondérance en matière législative. Pour apaiser le confiit entre les
deux »Chambres on introduira des réformes dans la constitution et les attributions de la Chambre Haute. La
bataille a commencé en discutant la
réponse au discours du trône. Les Irlandais, desquels dépend entièrement
que le ministère ait la majorité, ne
sont pas satisfaits, ils auraient voulu
connaître clairement les intentions du
Gouvernement sur la question de i’Home Rüle. Pour le moment ils ne feront rien, mais ils voteront contre si
l'intérêt de l’Irlande l’exige.
France. Une colonne de troupes
coloniales a été massacrée par les
indigènes dans le Oüàdaï à l’est "du
lac Tchad dans l’Afrique Centrale.
Un capitaine, six officiers et sous officiers ont péri avec une centaine de
soldats. La France s’était emparée
récemment de cette région située sur
la frontière du Congo. On demande
naturellement de nouvelles troupes
pour réduire à l’obéissance ces tribus nomades et belliqueuses.
Egypte. Le président du Conseil et
ministre des affaires étrangères vient
de mourir victime d’un attentat. Le
meurtrier est un jeune étudiant pharmacien, nationaliste fanatique, qui a
tiré cinq coups de révolver à bout
portant. Il s’agit certainement d’un
meurtre politique. On a opéré de nombreuses arrestations d'hommes et dé
femmes soupçonnés de tremper dahà
un complot anarchiste. • E. L; v/
------------------------------
PATRONATO PEI MINORENNI
condànnati condizionalmeiité '
AVVISO DI CONVOCAZIONE. ' '
, L’Assemblea Generale dei Soci della
Società Circondariale di Patronato
pei minorenni condannati condizionalmente avrà luogo in Piherolo nel
giorno di Domenica 27 Febbraio cprr.,
alle ore 15 precise, nella Sala di disegno della Scuola Normale (entrata
da via Giuseppe Brignone, N. 1) gentilmente concessa dal Municipio.
S’invitano quindi tutti gli aderènti,
tanto nella qualità di Soci contribdémti
quanto in quella di Soci volontari,
ad intervenirvi personalmente, avvefténdo che la presente inserzione tien'è
luogo d’avviso individuale. J
L’Assemblea sarà precèduta da una
conferènza con la quale il sottòscrittò
esporrà brevemente gli scopi e l’Organizzazione deU’istituzione. La Cònferenza. è pubblica è chiunquè, anche
non socio, potrà intervenirvi. ‘ . !
Non si mandano inviti personali è
non si distribuiscono tessere o big|iétti
d’Îûgrêsso.
Ordine del giorno dell’Assemblea:
1® - Approvazione, dèlio Statuto Sociale.
2“ - Nomina del Presidente e del Consiglio Direttivo.
3* - Stanziamento della Sommà da
erogarsi per gli scopi del Patronato
nell’anno 1910.
Pinerolo, 16 Febbraio 1910.
Pel Comitato Promotore
G. Facchinetti, Proc" del Re.
Ab. payés et non quittancés.
1910: Barthélemi Boanous, ancien, Pramoi Henri Travers de Paul, Id. - Henri Reynaud,
(Peumian) Id. - Jean Paul Beux, (Preinas) Id.
- Jacques Long, (Peumian) Id. - Jean Daniel
Reynaud, (Id.) Id. - François Long, conseiller,
Id. - Jean Thomas Long, Id. - Louis Bertalot,
Id. - Henri Long, Id. - Daniel Long, ancien,
(Piene) Id. - Louis Jahier, Id. - Elisée Bosio,
Id. - Jean Daniel Sappé, Id. - Henri Menusan,
Id. - D. Jouve, tailleur, La Tour - François
Rostan, (Pommiers) Pral - Daniel Richard,
(Ville) Pral.
C.-A. Tron, Directeur-responsable.
La famille ROSTAN, remercie de
tout cœur les personnes qui voulurent
lui témoigner leur sympathie, de toute
manières, dans la douloureuse circonstance de la perte de leur chère
ïoèi*6
R0815£ ROSTAN née BASTIE
Ceux à qui l’envoi de la participation aurait été omis, sont priés de bien
vouloir excuser l’involontaire oubli.
Via Ultva - Torre Pellice, 22 Février 1910.
4
Cmiiiiiiicaziogi Ristali
con tutti gli Stati del mondo
L’Italia, rioca di pubblicazioni di ogni genere,
mancava, a tutfoggi, di un periodico che desse
esatta e diffusa notizia delle comunicazioni
'politali dal nostro Paese per tutti gli Stati
.del mondo.
Non vi è chi non veda, sia per gli Uffici
dtó vari Ministeri, sia per quelli postali e
ferroviari, sia per il ceto commerciale e in“
dustriale, sia per tutti coloro che s’interessano
dell’aviamento e deH’istradamento delie eorrisponze,_ la necessità e l’utilità di questo
^óntuario che l’Istituto Geografico De Agostini
(Roma-NoVara) ha creduto di offrire al lettore.
Certo una consimile pubblicazione richiedeva
grande competenza e scrupolosa compilazione,
perciò venne, affidata al Cav. Carlo Malaguti,
Capo Ufficio al Ministero delie Poste e dei
Telegrafi, noto per molti ed apprezzati lavori
in materia, eseguiti anche in occasione di
Esposizioni Nazionali ed Estere che si sono
succedute in questi ultimi anni.
Al Prontuario, di facile consultazione per
ogni interessato e studioso, corredato di cartine geografiche esplicative a colori, l’Autore
fa ‘ugulre un appendice illustrativa di notizie
* di dati importantissimi ed indispensabili ad
ogni ceto di persone riguardanti le comunicazioni terrestri e marittime rispetto al nostro
Il e SousKgné a ritonueuf de faire
iâ savoir à soa honorable Clientèle,
d’avoir transféré son ATELIER DE
Marbrerie et sa résidence aux
Airals de Lusetma S. Giovanni, et les
prie de prendre note de sa nouvelle
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VINCENZO MORGLIA, Marmista
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ANTICANIZIE-MIGDNE
RIDONA IN BREVE TEMPO E SENZA DISTURBA
Al CAPELLI BIANCHI ed alla BARBA
IL COLORE PRIimiTlVO
È un preparato speciale indicato per ridonare alla barba ed ai capelli biaacbi
ed indeboliti, colore, bellezza e vitalità della prima giovinezza senza macchiare nè
Questa impareggiabile cumposizione pei capeiU non è una
tintura, ma un’acqua di soave profumo che non macchia nè la biancheria nè la
la biuncliena nè la pelle
pelle e che si adopera colia massima facilità e speditezza Essa agisce sul bulbo dei
capelli e’ della barba ft rnendone il nutrimento noceasario e cioè ridonando lorò il colore primitivo,
fa' orendone lo sviluppo e rendendoli ilessibiii, morbidi ed arrestandone la caduta. Inoltre pulisce pron*
¿amento la cotenna e fa fipanro la forfora — Una
sola bottiglia baatà per conseguirne un eletto sor^
prendente.
A'T’I'EJISTA.TO
Signori ANGELO MIGONE &. C. - Milano
Finalmente ho pot’ùto trorare una preparazione che mi
ridonasse ai capelli e alla barba Ì1 colore priraiiÌTO, la freschezza e bellezza della gioventù senza avOifi U minimo
disturbo neirapplicazione.
Una sola buttii^Ila della vostra Anticanizie mi bastò ed
ora non ho un solo pelo bianco. Soaojiienanience convinto che
questa vostra specialità non è una tintura, ma un'acqua che
”'Don macchia nò la biancheria nè la pelle, ed agisce sulla ente
e sui bulbi dei peli facendo scomparire totalmente le pellicole e rinforzando le radici dei càpelli, tanto che ora essi noB
cadono più, mentre corsLil pericolò di diventare calvo.
fjUBAHi Enrico.
Costa L. 4 la bottiglia, cent. 8o in più per la spediziose,
a bottiglie L. 8 — 5 bottiglie L. I i franche di porte da u
tutti i Parrucchieri, Droghieri e Farmacisti. 4 !
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