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Quarante-deuxième année.
3 Mai 1907.
a. 18.
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L ÉCHO DES VALLÉES
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F»ARJVUS»APi'r' OHA.QUEÌ V13>IVI>i«Kr>I
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et pour l’Administration à M. .T. Coïsson, prof., Tome Pellice.
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Les changements non accompagnés de la somme de lï> cent, ne
seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phü. IV, 8).
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SOMMAIRE :
Ije problème de V instruction populaire
’’ ._ Ephémérides vaudoises— Méditation — Les « lectures Eogazzaro »
— Chronique — Nouvelles et faits
divers — Livres et Revues — Peuilléton : Les paradoxes de Jésus.
;ie problème de rinstruction populaire
. Le député Maggiorino Ferraris, directeur de la Niioi'a Antoloffia est un de
-nos rares hommes politiques qui sentent vivement les besoins actuels de
PItalie, les étudient consciencieusement
«et cherchent dans un esprit vraiment
‘pratique le mo}'en d’y pourvoir.
Dans le numéro du i.r avril de la
Revue qu’il dirige avec tant de compétence, il traite de nouveau, comme il
■l’a déjà fait à plusieurs reprises, la question de r « analphabétisme », et motitre
combien il est urgent de la résoudre si
.nous ne voulons pas que l’Italie continue à être à la queue des pays civilisés en fait d’instruction populaire. En
effet, après 30 ans de soi-disant instruction obligatoire, plus de la moitié des
.Italiens (56 "/o) sottt encore entièrement
illettrés ; si l’on ne compte que ceux
qui ont dépassé l’âge de 6 ans, la proportion est de 48 i\2 pour cent. C est
«déjà énorme, mais faisons la moyenne
des diverses régions et nous trouverons,
dans les provinces méridionales et insulaires, les chiffres épouvantables de
.70, 89 ®/o pour la Sicile, 75-39 pour la
Basilicate et 78,80 pour la' Calabre.
On pourrait objecter que la proportion
diminue quelque peu en prenant pour
point de départ, non pas 6 ans, ce .qui
est décidément trop tôt, mais 8 ou 9
ans. Mais on peut affirmer, d’autre part,
que la moitié peut-être de ceux qui
figurent comme «lettrés», surtout dans
les provinces méridionales, savent a
peine faire leur nom et qüe la différence
est à peu près nulle entre eux et le
illettrés.
Une réforme radicale de l’instruction
populaire s’impose avec urgence, et M.
Ferraris en esquisse le programme dont
nous indiquons les points principaux.
Il veut que la durée de l’ecole obligatoire Voit portée à 6 ans pour tous.
Et pour arriver graduellement à ce résultat, il propose, pour les petites communes rurales, surtout du midi, que l’on
adopte provisoirement l’école mixte; l’école à classes réunies partout où les élevés sont en petit nombre, ou l’école
alternée, par laquelle la même personne
tient une classe le matin et l’autre l’après-midî.
Mais ce ne ’sont là que des expédients
qui ne peuvent valoir qu’à titre provisoire.
Pour qu’une réforme sérieuse puisse
s’opérer, il faut que l’Etat intervienne,
avec des moyens proportionnés au besoin. Un minimum de 5 fr. par an et
par habitant est nécessaire pour que
l’école populaire puisse être à la hauteur de sa tâche (il'y a des Etats qui
dépensent 10 fr. par habitant). Cela
fait pour l’Italie environ 165 millions
par an. Or comme elle en dépense moins
de 100, tout compris, et qu’on ne saurait demander davantage aux communes,
il est indispensable que l’Etat fournisse
les 65 à 70 millions qui manquent. L’auteur propose que l’on procède progressivement en disposant de 5 millions la
première année, 10 la seconde et ainsi
de suite en augmentant de 5 chaque
année pendant 13 ou 14 ans. Les communes cpntinueraient à payer les sommes qui sont actuellement dans leurs
budgets pour l’instruction, et le subside
de l’Etat serait réparti entre elles en
proportion du nombre des illettrés tel
qu’il résulte du recensement de igoi.
Mais il ne suffit pas de penser à l’avenir. ; il faut aussi s’occuper des très
nombreux illettrés qui ont dépassé l’âge
de l’école et qu’il est urgent d’instruire
dans la mesure du possible.
Il y aura pour cela une « levée scolaire » de tous les jeunes gens qui ont
atteint les 17 ans et ne possèdent pas
le certificat de proscioglimento, lesquels,
sauf les cas d’exemption, seront obligés
de fréquenter pendant 3 ans l’école sérale. De plus, obligation de fréquenter
l’école sérale pour tous les , hommes
illettrés de 20 à 24 ans exempts du
service militaire, et école obligatoire au
régiment pour tous les hommes sous
les armes.
D’autres réformes sont proposées,
parmi lesquelles l’obligation pour toutes
les communes d’instituer des « asiles »
pour les enfants de 3 à 6 ans (avec
fréquentation facultative) et des écoles
complémentaires et professionnelles —
une surveillance plus directe de l’Etat
et, pour cela, une réorganisation de l’administration scolaire — le minimum
d’honoraire des maîtres et maîtresses
fixé à 1000 fr. — l’institution dans chaque commune de «patronages scolaires»
et plusieurs autres que nous ne pouvons
énumérer ici.
L’importance du problème de l’école
populaire et l’urgence d’en trouver la
solution devraient être senties non seulement par nos législateurs mais par la
population italienne tout entière. Elles
ne le sont peut-être pas encore autant
qu’il le faudrait partout. Mais lors même
que beaucoup d’Italiens, que des siècles
d’obscurantisme n’ont certes pas préparés aux exigences de la culture moderne, n’aspireraient pas à sortir de
leur état d’ignorance, ce n’en est pas
moins le devoir de tous ceux qui connaissent la valeur de l’instruction, et
des gouvernants avant tout, de prendre
des mesures radicales pour délivrer notre patrie de cette plaie honteuse.
Aussi voulons-nous espérer que le
nouveau cri d’alarme de M. Ferraris
secouera l’apathie de ceux qui ont en
mains les destinées de la patrie et qu’ils
se sentiront poussés à mettre résolument
la main aux réformes qui s’imposent
d’une manière si urgente.
ËPHËHEIIIDES VAVDOISËS
2 MAI.
Les trois martyrs de Paesana.
Le récit de l’introduction de l’inquisition contre les Vaudois de la vallée
du Po, nous est fait par un des Seigneurs du pays qui y coopérèrent, et
qui laisse voir que ce fut pour lui une
affaire d’argent, parce que, en permettant à l’inquisition d’agir dans ses domaines, il y gagnait le tiers net de tous
les biens confisqués. Le reste allait à
Marguerite de Foix marquise de Salaces qui s’entendait de son côté avec
l’inquisiteur. C’ était elle qui, grande
amie du pape Jules II, avait pris l’initiative de la chose; le seigneur qui raconte c’est Giov. Andrea Saluzzo de
Castelar, qui a rédigé un memoriale
allant de 1482 à 1528.
C’était en 1509. On fit venir l’inquisiteur Angelo Ricciardino de Savigliano
qui par ses confessions ne réussit pas
à découvrir ce qu’il voulait, l’existence
et le nombre des Vaudois. Il fit arrêter
alors un habitant de St-Front qui n’hésita pas à confesser qu’il était Vaudois
et que tous l’étaient dans la région.
Deux cents soldats y furent alors
lancés, mais la plupart des Vaudois se
sauvèrent et on ne put en arrêter que
très peu, dont 5 furent de suite condamnés à être brûlés le 24 Mars 1510.
Mais, le jour venu, un orage épouvantable empêcha d’allumer le bûcher et
on dut renvoyer l’éxécution au lundi
suivant. Seulement, dans la nuit du
Dimanche au Lundi ces prisonniers réussirent à s’évader traînant leurs fers
jusqu’ à Bosco Piano où un forgeron
les aida à s’en délivrer.
Furieux d’être ainsi joué, l’inquisiteur
fit arrêter trois Vaudois à qui on avait
promis l’impunité parce qu’ ils s’étaient
déclarés Vaudois spontanément, et tambour battant on les condamna à être
brûlés à la place des autres. Ce qui
fut fait le 2 Mai 1510 sur le gravier
du Po, à Paesana. Le Memoriale dit :
« Ne fu brussato tre in Paisana in le
grarere del Pot>. Les noms de ces trois
martyrs étaient JeannetGiuliani, Jeannet
Mario et Balanger Lanfré. Le chroni
queur remarque bien que « gli fu rota
per lo inquisitore la fede e per P'rancescho
Amando che se disia procurore della
fede, e fu mal fato a manchargli a la promessa», mais tout en écrivant ces mots
il empochait sans sourciller son tiers
net des biens confisqués.
La masse des Vaudois s’était 'réfugiée
au Val Luserne d’où elle devait rentrer en armes 3 ans plus tard. Pour
le quart d’heure l’inquisiteur n’eut plus
que six malheureux à flageller et exiler
et les deux frères Rossi à brûler et il
terminait sa campagne le 18 Juillet en
faisant démolir la maison de réunions
des Vaudois qui était aux Biolets, belle
à voir et construite un peu a la manière d’un labyrinthe.
Teofilo Gay. '
Quiconque demeure en lui ne pèche point
I Jean III, 6.
Voilà un texte très important que
la plupart d’entre nous avons eu longtemps beaucoup de peine à accepter
dans toute sa simplicité. Nous avons
voulu l’expliquer à notre manière, comme s’il était dit : « Quiconque demeure
en lui ne doit pas pécher », ou bien s’il
pèche, il ne demeure pas dans le péché.
Il nous semblait impossible qu’il y eût
un moyen de ne plus pécher, aussi
longtemps que nous vivons sur cette
terre. Et cependant nous savions que
Jésus est un Sauveur parfait, qui nous
délivre, non seulement de la condamnation méritée à cause de nos péchés,
mais aussi et surtout de lajJMiSsawce du
péché. «Tu lui donneras le nom de
Jésus parce qu’il sauvera son peuple de
ses péchés ». « Et celui qui demeure en
lui ne pèche point », c’est la déclaration d’un fait positif. Il y a absolue
incompatibilité entre péc/ier et demeurer
en lui, en sorte que celui qui pèche,
dans ce moment-là ne demeure pas en
Christ. C’est par la foi que nous demeurons en lui,, mais la foi qui unit
notre âme à lui, nous rend semblables à lui. Par cette union il y a
unité de pensées, de sentiments et de
vie, avec lui. Il est évident qu’en adoptant les mêmes vues et le même Esprit
qui animaient Jésus, nous ne pouvons
pas pécher, et nous ne péchons pas.
Malheureusement notre union avec
lui est trop souvent intermittente, et
et quand elle est interrompue, la tentation nous entraîne facilement dans le
péché. Mais il n’y a aucune nécessité
pour qu’ il en soit ain.si ; que notre
union avec Christ demeure ferme et
inébranlable, tellement qu’il y ait identité de sympathie et de sentiments avec
lui, et sa présence dans le cœur bannira tout amour du péché qui nous
N
1
æ:.
2
A tente, et contre lequel nous lutterions
en vain avec nos propres forces. Aussi
longtemps que sa sainte et douce présence remplit notre cœur, il n’y a plus
de place®pour le péché, Christ détruit
en nous tout désir de pécher.
Le vrai secret de ne pas pécher est
donc de demeurer en Christ, et de le
laisser demeurer en nous, que son
Esprit soit le maitre de la citadelle et
en détruise tous les mauvais garnements. Quand le sarment est séparé du
cep, il sèche, et quand notre âme est
séparée de son Sauveur elle pèche et
ne peut être que malheureuse. Telle
est notre corruption naturelle que non
seulement nous devons naître de nouveau, mais il faut que Christ nous
communique chaque jour et chaque
moment sa propre vie, ou la renouvelle
par son Esprit, car toute puissance
pour le bien ne peut venir que de sa
grâce et de son amour. Gardons-nous
de travailler aujourd’hui avec la force
qui nous a été donnée hier ; si le Seigneur nous commande de demeurer en
lui, c’est parce que, à chaque moment,
nous dépendons de lui pour le succès
de notre œuvre, qui est son œuvre à
lui, que nous désirons accomplir comme
organes de sa volonté, La victoire du
chrétien ne s’obtient pas par des efforts
personnels mais par l’abandon de soimême entre les mains de celui qui est
notre parfait Sauveur. O vous qui
avez fait l’expérience de la grâce qui
pardonne, croyez que la même grâce
veut nous faire faire l’expérience de la
délivrance du péché. Ne vous découragez jamais dans vos luttes contre les
diverses tentations. Malgré quelques
humiliantes défaites, celui qui est mort
pour nous, est toujours près de nous
pour écouter nos prières, et si vous le
voulez sérieusement il demeurera en
vous pour vous donner la victoire après
laquelle votre âme soupire.
______________________________D. T.
Les “lectures Fogazzaro,,
Nous avons annoncé en temps et lieu
le projet du sénateur Fogazzaro d’organiser un cours de conférences populaires
ou lectures dans le but de réveiller chez
nos compatriotes l’intérêt pour les choses
religieuses.
3)
Le paradoxe de l’homicide
Vous avez entendu qu’il a été dit
aux hommes d’autrefois : “ Tu n’assassineras point ; „ celui qui aura assassiné
sera passible de jugement. Eh bien,
je vous dis, moi : quiconque se met en
colère contre son frère sera passible de
jugement. Celui qui dira à son frère:
Kaca sera passible de la justice du
Sanhédrin. Celui qui lui dira fou sera
passible de la Géhenne du feu.
Ev. selon Matthieu V, 21 et 22.
La loi mosaïque condamnait le meurtre et frappait l’assassin de la peine
capitale. Elle ignorait, à peu près complètement, les dispositions intérieures
qui portent au crime.
Jésus réprouve 1’ acte mauvais le
sentiment inspirateur du mal. L’on dirait même que, pour lui, la culpabilité de l’homme va croissant à mesure que le délit devient plus spirituel.
Il met sur le même pied l’assassinat, la
colère homicide, l’emportement hostile
et le mépris. Bien plus, il les voue à
des juridictions de plus en plus hautes;
les deux premiers aux tribunaux communs, l’avant dernier au tribunal suprême des juifs le Sanhédrin, le dernier
La première de ces lectures a été faite
à Turin les 24 et 25 avril, par M. Piero
Giacosa, professeur à la faculté de médecine. Elle avait pour sujet « les origines
biologiques de lu conscience religieuse ». M,
Fogazzaro a voulu présenter lui-même
I orateur a l’auditoire nombreux et choisi,
exposant le point de vue auquel lui et
ses collègues se placent dans ces études.
«Nous ne nous professons pas d’accord,
dit-il, dans les opinions religieuses ; chacun de nous se réserve, au sujet des
propres croyances, l’indépendance la plus
absolue. Mais nous sommes d’accord pour
juger que l’importance du problème religieux est souveraine ; que l’indifférence
en matière religieuse est indigne d’un
peuple civilise ; qu’elle est une ancienne
infirmité de notre pays et que c’est faire
œuvre honorable que de la combattre.....
Nous nous accordons également à juger
utile que de fervents croyants et de
sincères chercheurs de la vérité, non
croyants, mais persuadés de l’importance
du problème religieux, s’associent pour
favoriser ces recherches de la vérité religieuse primerdiale qui peuvent avoir un
caractère religieux et scientifique: confiants comme doivent l’être les premiers,
que Science et foi en Dieu, Science et
foi en l’immortalité humaine ne se contrediront jamais, qu’au contraire la recherche scientifique justifiera toujours
davantage la parole de Saint Paul : «les
choses invisibles de Dieu, depuis la création du monde, se manifestent à l’intelligence par ses œuvres » ; disposés comme
doivent l’etre les seconds, à admettre que,
quoique les voies de la science conduisent à l’inconnaissable, les frontières de
1 inconnaissable ne sont pas fixées pour
toujours la ou la Science s’arrête aujourd’hui, mais peuvent reculer demain
devant ses armes obstinées de manière
a ce que l’on découvre quelque nouvel
accord des faits naturels avec l’hypothèse
religieuse ».
C’est dans cette confiance que l’illustre
écrivain entreprend cette œuvre, qu’on
peut bien dire nouvelle pour l’Italie, et
s’entoure, pour l’accomplir, d’une élite de
savants et de penseurs, pas tous croyants,
mais tous persuadés de l’importance vitale du problème religieux. Et il n’y consacre pas seulement son temps et ses talents, il en prend les frais à sa charge,
s’il est vrai, comme nous l’avons lu, que
au tribunardivin ; et il les frappe de
peines croissantes en destinant à l’enfer celui qui méprise son frère.
II est certain qu’au point de vue de
la moralité parfaite, la méditation constante et profonde du meurtre suffit pour
constituer 1 homicide. Si le crime réel
ne suit pas c’est que l’occasion manque, ou que la peur du gendarme et
de la prison arrête le criminel ou
parce qu’il est paralysé par l’apathie
symptomatique de la sénilité précoce
et par la faiblesse nerveuse des grands
lâches. Ces freins ne sont jamais sûrs,
toutefois ; et ces obstacles ne sont point
surhumains. Pourtant nous nous plaisons à y voir une forme providentielle
de l’ordre protecteur de la société humaine.
Le mépris de l’homme est vraiment
la forme élémentaire de l’homicide. Ce
meurtre initial, tout spirituel, prépare
la voie à tous les crimes. Au regard
de la justice parfaite, des hommes qui
n’ont jamais fait une égratignure à leur
prochain sont infiniment plus mauvais
et plus coupables que des brutes. Car
le mépris dont ils ont couvert l’humanité, et qu ils ont distillé sur leur prochain, a plus avili d’êtres humains et
2^-___________________________________
le produit de la vente du Santo va être
tout employé en faveur de l’œuvre des
« lectures ». ^
On ne peut que louer de si nobles
sentiments. Mais, qui le croirait, les plus
grandes difficultés viendront probablement
à l’illustre sénateur, de cette église catholique à laquelle il se déclare inaltérablement attaché. Le jour même où devait avoir lieu la première conférence,
l’archevêque faisait insérer dans un journal de Turin un avis déclarant qu’« à
l’église catholique seule appartient l’instruction de ses enfants dans le dogme et
dans la morale chrétienne », que par conséquent les prêtres, qui doivent être en
exemple aux laïques, ne devront « assister a aucune conférence religieuse qui se
fasse indépendamment de l’autorité ecclésiastique ».
Voilà bien l’esprit du cléricalisme. Que
le peuple vive dans l’ignorance, dans l’incrédulité, dans l’indifférence la plus complète en matière religieuse, c’est sans
doute un mal, mais que personne ne s’avise de chercher à l’éclairer ni à réveiller
les sentiments et les aspirations qui donnent au fond de son être. Cela est réservé à 1’« autorité ecclésiastique », hors
de laquelle il n’y a point de connaissance, comme il n’y a point de salut hors
de 1’ « église ».
Ctf^OJVIQl/ïÎ
La Tour. Dimanche" matin la chaire
a été occupée par M. le pasteur David
Revel, qui nous a prêché un bon sermon sur Matth. XIV, 1-2.
A la réunion du soir, à Sainte-Marguerite, M. Falchi a donné des nouvelles de l’évangélisation dans quelquesunes de nos stations telles que Coazze,
Aoste, Còme, la Maddalena, Orbetello,
Poggio Mirteto et divers endroits des
Abruzzes. Au milieu de beaucoup de
difficultés qui empêchent l’œuvre de
faire de grands progrès, il y a partout
des faits réjouissants qui prouvent que
le travail des évangélistes n’est pas
vain, quoique les fruits visibles n’en
soient pas toujours abondants.
Saint-Jean. Jeudi 25 Avril a eu lieu
à la maison vaudoise de St-Jean, la distribution des objets vendus au profit
de l’Asile des Vieillards.
plus abaisse le niveau dés mœurs que
les plus atroces et les plus inoubliables
forfaits.
En intériorisant la moralité et l’immoralité Jésus n’a pas seulement fait
la genèse du crime, il a montré que
l’on doit s’attaquer à la racine du mal
et qu’il faut veiller sur la naissance et
la formation des penchants criminels,
car il est plus aisé de changer le cours
des sentiments que d’arrêter le bras
déjà levé pour frapper.
En englobant l’homicide spirituel dans
le meurtre, Jésus oblige toute créature
humaine à s’avouer coupable de meurtre et a chercher le salut dans le repentir et la régénération morale.
C’est là le contenu positif, la valeur
réelle du précepte sur la colère et sur
l’homicide.
Si l’on veut maintenant) identifier moralement l’homicide défensif avec l’assassinat, qui est l’homicide prémédité,
avec le crime commun, il me semble
que l’on force le paradoxe évangélique.
Jesus n a parlé, à trois reprises, que du
meurtre du « frère. » Et dans l’espèce,
le «frere» c’est l’homme inoffensif, innocent, et animé de pensées bienveillantes
et non pas le brigand surpris dans une
embuscade.
.......------------------------■- 'i».yw,p
La petite fête, organisée par l’U. liîj
de J, F. de la paroisse, était favoriséell
par un temps splendide et par le gé-|
néreux concours d’un grand nombre de ïi
personnes, auxquelles l’Union exprimesi
ici sa reconnaissance. ^
Après l’exécution de jolis chœurs etl
et de quelques poésies récitées par l’ü-?
nion cadette, suivit un service de thé.
On réalisa la jolie petite somme de
200 ffs net.
Excursion unioniste. On nous prie
de publier l’avis suivant, ce que nouf
faisons très volontiers, espérant que bon
nombre de jeunes gens des Vallées té-i
pondront à l’appel.
L’U. C. de J. G. de Turin invite cha-®
leureusement tous les jeunes gens vau- :."
dois, et d’une manière spéciale les;^
membres des Unions chrétiennes de ®
Jeunes Gens et de Jeunes Filles, à pren- i
dre part à la réunion collective qui axiraMi
lieu D, V. à Pianpra (Rora) le 9 mai, ’
jour de l’Ascension, à 10 heures. Ala Íí
réunion parlera M. le professeur Falchi, V
de Torre Pellice.
Vaudois de l’Amérique du Sud.
Nous glanons quelques nouvelles dans
la Union Valdense d’avril. A Colonia Foi- 1
dense, 24 personnes ont demandé à être
admises dans l’eglise. La collecte pour
le Cimetière s’est faite sans difficulté.
Presque tous ont. contribué au moins 5
pour le minimum établi de 5 pesos. Pendant l’absence de M. Ugon, les membres á
du Consistoire J. P. Gilles, J. P. Gey- monat et L. Jourdan seront chargés des
services fúnebres ; le concours des autres
pasteurs a été requis, dans la mesure
du possible, pour la célébration des i:
cultes. M.lle Marie Mondon a été char- ji
gée de plusieurs leçons au lycée. M. Daniel Armand-Ugon, troisième fils du ^
pasteur s’est inscrit dans l’université de ^
Montevideo, à la faculté de médecine. ^
La collecte faite a l’issue du temple pour ï
l’Ecole de théologie a produit 20 pesos
(108 frs.). Le 22 février est décédé à
La Paz M. Isidoro Salustio, gendre de
feu M. le pasteur Morel. — A Lavalle,
après une longue sécheresse la pluie est
tombée en abondance et la campagne a
changé d’aspect donnant les meilleures
espérances aux agriculteurs. — Dans la
colonie Iris les récoltes ont été abondantes. - Le groupe de Gatrïlà parait
s’être entièrement dissous. — La Con
*
* *
^ Jésus a intériorisé l’assassinat : c’est
là ce qu’il ajoute à la loi de Moïse.
Il juge, dans le même esprit, ce que
la législation mosaïque dit de l’adultère.
Il 1 intériorisé aussi. Il remonte de
1 adultere consommé à la pensée lubrique qui en est la source et l’équivalent
moral. Mais l’inclination au mariage et
le mariage lui-même sont des faits naturels et légitimes.
Oserons-nous dire, quoique la comparaison de ces faits nous paraisse un
peu risquée, qu’il y a aussi, à côté du
mépris criminel et de l’assassinat, évidemment réprouvables, un instinct normal de conservation qui consacre la
légitime défense et peut expliquer, excuser l’homicide défensif. D’autre part
la religion et la morale disciplinent
1 instinct sexuel, puisqu’il y a des célibataires chastes ; elles doivent aussi, et
combien plus, discipliner l’instinct de
la conservation, préserver de la colère
homicide ; elles ne peuvent anéantir cet
instinct. Commander à l’homme la passivité absolue en face du méchant, c’est
vouloir anéantir en lui l’humanité.
Jésus a été un passionné, et il veut
des hommes passionnés. Ce sont les
3
»
-, -------------------^----------------
tfK’
^ ¡firence a nommé comme ses députés au
it-gynode MM. Mario Falchi et Léopold ■
Bounous. Elle a nommé membres de
la Commission du lycée poiur 1908 MM.
Bounous, Emile Armand-Ugon, Aug.
Hsvel et Théophile Davyt.
« Rectification. A propos de l’article
« Mieux qu’un million de dollars > pu"^lïbîté <îans notre numéro de la seniaîfte
passée, un ami nous fait observer qu’il
1‘^^ntient deux inexactitudes, i ° L’Institut
Gould n’a pas été légué au Comité Vaudeis, mais l’administration lui en a été
•|iconfiée parles «trustees» deMew-York.
2« Le mari de M.me Gould, fondatrice
=âé ITnstitut, était un docteur en médecine et ne doit pas être confondu avec
«te'milliardaire Jay Gould, avec lequel
,i il n’avait aucun lien de parenté.
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Nouvelles et faits divers
^ L’Eglise méthodiste épiscopale
.tiendra son synode à Rome du 13 au
i9,;mai.
^ Un schisme catholique vient de
s’accomplir à Arbellan, en Corse. Les
habitants de cette commune désiraient
l’ordination sacerdotale pour un des
leurs, Jacques Forcioli. L’évêque Miraglia alla sur place faire une enquête
et consacra le candidat, le 3 décembre
dernier, en dépit de l’excommunication
de l’évêque d’Aiaccio. Ce dernier ayant
interdit au curé de célébrer l’office dans
une église souillée par la présence de
l’évêque schismatique de Plaisance, le
curé romain a obéi, et c’ est le curé
miraglien qui célèbre le culte.
— En sortant de l’église de l’Etoile,
à Paris, où se tenait un synode régional, M. le pasteur Horace Monod a
été renversé par une motocyclette. Quoique gravement contusionné, sa vie ne
semble pas en danger.
— La nouvelle loi interdit aux communes de contribuer au traitement des
curés ou des pasteurs. Aussi une municipalité ingénieuse de la Marne a-t-elle voté une somme annuelle a son
curé, à titre de garde-malades, une autre. dans la Manche, accorde au sien
une allocation 'poxxx Ventretien du cimetière;
une troisième, dans le Tarn-et-Garonne,
pour la garde du presbytère contre les
maraudeurs.
passionnés de justice, les « violents »
qui entrent dans le royaume. Jésus a
eu des mouvements de colère (Marc
m, 5.) Il s’est armé d’un fouet pour
chasser les vendeurs du temple, et il
faut croire qu’il ne l’a pas fait placidement. Il a eu des indignations terribles
contre les pharisiens et les docteurs de
la loi. Il les a accablés d’épithètes bien
dures et a prononcé sur eux de severes
jugements.
Non, Jésus n’a pas donné l’exemple
de cette passivité absolue en face, des
méchants que des scribes modernes vont
prêchant en son nom, sans se douter
qu’ils chargent les autres « de fardeaux
insupportables qu’eux memes ne voudraient jJJis toucher du bout du doigt. »
Nous distinguons entre la colère de
Jésus et la colère haïssable de 1 homme
blessé dans son orgueil, froissé dans
son amour propre ou frustré de 1 objet
de ses convoitises. Ah I nous nous garderons d’abriter nos sentiments haineux
sous le manteau de Jésus. Nous ne
pouvons nous flatter d’être animes d une
indignation toujours sainte ; il se glisse
bien des éléfdents mauvais dans nos
élans passionnés. Mais il peut y avoir
des moments et des circonstances ou
— Dans sa séance du 24 avril, le
Comité des Missions de Paris a reçu
MM. et MM.es Bouchet et Fuhrmann
partant pour le Zambèze, M. Haug
retournant au Congo et M. Couve en
revenant ; M. et M.me Péchin retournant
à Madagascar ; M. Louis Mabille revenant du Lessouto. Les missionnaires
du Zambèze doivent s’embarquer samedi, 4 c., à Southampton, à bord du *
Kenilworth Castle.
Le déficit à la clôture des comptes
était de 121,007 fr. ont été reçus depuis
25,620. Déficit actuel 95,387 fr.
— La région qu’occupent encore les
descendants des Vaudois de Provence
a aussi ressenti le contre-coup de la
séparation de l’Eglise et de l’Etat, Plus
d’une Eglise officielle a été fermée. Tel
"était le cas pour Peypin d'Aigues et ses
annexes ha Tour, S. Martin, Pertuis et
teL autre village. La prédication régulière y avait cessé en novembre dernier et Peypin avait été rattaché à la
Motte d'Aigues. La Société Evangélique
de Genève vient d’assumer la direction
d’un nouveau poste, placé à Peypin, où
l’ancien presbytère a été mis à la disposition du nouvel ouvrier. L’évangéliste, M. Rolli, ancien étudiant de l’Ecole de Théologie de l’Oratoire a été
encouragé dans le début de son travail.
A Peypin, il compte une vingtaine d’auditeurs au culte et une douzaine d’enfants à l’Ecole du Dimanche. Une salle
s’ouvrira sous peu à Pertuis et des
groupes pourront être organisés dans
les villages voisins. Quand cette activité
se sera consolidée, M. Rolli s’occupera
aussi de l’évangélisation des milieux
catholiques.
— Les Unions Chrétiennes de jeunes
filles de Nice, celle du Bleuet et celle
de la Rue Gioffredo ont fusionné. En
attendant d’avoir un local tout à fait
indépendant la nouvelle Union se réunira alternativement dans les anciens
locaux : Rue Gioffredo 50 et Rue Massena 3.
— M. Jeau Monod, le chef actuel
de cette famille bien connue, est mort
à Pau, le II avril, dans sa 85.e année.
Il avait été pasteur à Nîmes et à Marseille, puis professeur de dogmatique
et doyen à la Faculté de Montauban.
Vers 1869, il était directeur du Séminaire lorsqu’un accident défigura le
notre colère approche de la «colère divine» ; celle de Jésus. Elle déchaîne la
haine meurtrière dans le cœur des mauvais, mais elle affermit courageusement
dans le bien des âmes faibles et timides qui étaient prêtes à succomber.
Avons-nous le droit d’étendre à l’homicide défensif ce que nous venons de
dire de la colère î
*
* ♦
Ici, l’exemple de Jésus nous manque
et nous ne pouvons le supposer. Ce
ne serait point outrager son caractère,
ce serait outrepasser les bornes de sa
vocation divine.
Jésus n’a point été époux, ni père.
Nous ne pouvons, pour la même raison,
le supposer dans l’une ou l’autre de
ces conditions. L’idéal évangélique de
l’époux et du père, ne nous est donné
que par analogie et par inférence, par
extension à ces situations de principes
rapportés de situations voisines. Nous
ne pouvons statuer sur la légitimité de
l’homicide défensif que par un raisonnement analogue.
Deux faits nous aideront à nous
orienter.
Avant de se rendre à Gethsémané,
Jésus, sachant quel guet-apens était
buste de Napoléon III, placé dans une
salle ; l’autorité ombrageuse l’en rendit
responsable et imposa sa retraite comme
directeur !
— Le pasteur De Silva a tenu une
conférence sur les Vaudois dans la salle
de l’Association de Lisboune ; il espère
la répéter à Oporto devant un public
de 300 à 500 personnes. L’évangélisation fait de grands progrès dans cette
ville. La chapelle méthodiste doit être
agrandie et les Episcopaux ont dû appeler deux nouveaux pasteurs qui, cependant, ne peuvent encore suffire à
la tâche.
— M. Attlez, l’agent de la Société
Biblique au Brésil écrit ; « Nous avions
eu, sans le savoir, comme auditeurs
trois jeunes gens d’un village de l’intérieur. Retournés chez eux, ils réunirent
des amis pour l’étude de la Bible. L’un
des trois commença à faire du colportage à ses risques et périls. Aujourd’hui, dans leur village il y a une église
de 100 membres communiants. C’est
une des plus belles œuvres de la grâce
de Dieu dont j’aie jamais entendu parler. Deux de ces jeunes gens sont maintenant candidats colporteurs».
— Le Dr. Dowie avait préparé pour
être lu sur sa tombe, un sermon funèbre tellement violent que ses adeptes
jugèrent plus sage de ne le livrer au
public que quelques jours plus tard.
Voici comment ce prophète, qui avait
pris pour devise de sa Sion : Que la
paix soit avec toi! apostrophait ceux qui
lui ont fait enlever la direction de la
communauté : « Je reviendrai et d’une
main impitoyable j’exterminerai les vipères et les chiens, issus de l’enfer, qui
occupent maintenant les premières places clans la Cité de Sion. Et maintenant
prêtres et anciens de Sion, je reviendrai pour vous abattre. Je reviendrai
plus brillant, plus beau et dix mille
fois plus terrible, pour vous retrancher
au milieu de vos péchés et pour rendre Sion à la vérité et à ceux qui ont
gardé la parole et n’ont point fait le
mal ».
— C’est la Finlande, pays entièrement
protestant, qui fait pour la première
fois en Europe l’expérience de l’éligibilité féminine. Le nouveau Parlement
compte 24 femmes sur 200 députés. Dans
bien des circonscriptions les femmes
dressé contre lui, invite ses disciples à
se munir d’épées ; il laisse Pierre frapper un premier coup, puis lui fait remettre l’épée au fourreau.
Quelle est la signification de ce simulacre défensif?
Si Jésus n’a jamais admis comme légitime, en théorie comme en fait, le
droit à la défense personnelle, quelle
intention avait-il en invitant ses disciples à se munir d’épées et en les
laissant s’engager dans une action criminelle, car lorsqu’il arrête Pierre le
mal est déjà fait ?
Nous savons que s’il a renoncé à se
défendre c’est parce qu’il ne voulait
point anéantir l’efficacité de son message rédempteur. Mais si, au lieu des
sergents et de la garde, il avait trouvé
à la suite de Judas de vulgaires assassins, secrètement soudoyés par ses ennemis personnels, se serait-il conduit de
même ?
Personne ne peut répondre à la question ?
Néanmoins nous retenons que ce
simulacre défensif est une preuve suffisante que Jésus retenait comme légij time la défense personnelle.
Le second fait que nous invoquons
sont venues voter en plus grand nombre que les hommes.
^— Le jour de Pâque, on a posé a Jérusalem la première pierre d’un hôpital allemand, sur le Mont des Oliviers.
Deux pasteurs de la Cour de Berlin ont
été présider la cérémonie.
__ Une terrible famine a éclaté en
Chine. Il y a dix millions de personnes
pour lequelles la récolte prochaine ne
mûrira que dans six mois st qui voient
la mort s’approcher rapidemet ; des milliers meurent chaque jour. ■
Minerva.
Sommano del numero 21.
Rivista delle Riviste : A-lla conquista del
polo nord (con tre illustrazioni) — I batteri e l’agricoltura moderna — Come si
deve mangiare — Il Transvaal restituito
ai Boeri — La medicina metafisica —
Le perplessità matrimoniali di Herbert
Spencer — I nuovi musei di Berlino —
La proprietà collettiva nell’Estremo 0riente — Artiste italiane — Una Pompei
greca — Questioni del giorno — Spigola
— Pra libri vecchi e nuovi — Et ab
hic et ab hoc — Rassegna settimanale della
stampa.
SOTTOSCRIZIONE
ÜL FONDO “MSTTEO PROCHET,,
PER
SCUOLA MAESTRI EVANGELISTI
(Quinta lista)
Somma precedente L. 3350,35
Rev. D. Miller, D. D., Genova » 50
Sig. e Signora Boldrini-Gay
Luserna S. Giovanni » 100
Signor Alberto Prochet, pastore, Torino » 100
On. James Alex. Campbell,
M. P., Scozia L. st. io » 252
Prof. Giuseppe Banchetti, Po
marette » 5°
Comm. G. P. Pons, D. D.,
Moderatore, Torre Pollice » 100
Signor Emilio Pons, pastore
Nizza » 50
Avv. Pasquale Lo Re, Bari » 60
M.rs Théodore S. Evans, Paris
per Dr Gray » 5°
Totale L. 4162,35
Ab. payés et non quittancés.
1907 : Toum François, Bora (1906-07) ; Long
J. Louis, Pramol.
pour absoudre l’homicide défensif est
le suivant :
Jésus reproche aux scribes et aux
pharisiens de vénérer la mémoire des
prophètes fet des justes que leurs pères
ont « assassinés » ; il leur déclare qu’ils
sont animés du même esprit que leurs
pères, et prêts à martyriser les prophètes et les sages que Dieu leur envoie. Aussi « tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang d’Abel
le juste jusqu’au sang de Zacharie assassiné entre le temple et l’autel, retombera sur cette race et lui sera redemandé ».
Ce texte est singulièrement instructif.
Il établit deux choses ;
lO L’accusation de crime repose sur
celui qui répand le sang innocent.
2® Le sang qui n’est pas du sang
innocent ne sera point redemandé a
celui qui l’a répandu.
Est-ce que ces conclusions sont téméraires ? Est-ce qu’il n’en résulte pas
implicitement l’absolution de l’homicide
défensif? Il me paraît difficile de renier
cette conséquence.
(Ò suivre).
A. Rrvom., gérant.
4
- 4
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dell’ estero ;
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SCONTA Effetti cambiari pagabili in Italia e alDEstero, eAVarrants;
p ^ ^ ^ Crediti in conto corrente e accreditamenti all’interno e all’estero per importazioni ;
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Si mette a conoscenza del pubblico che l’Agenzia di Pinerolo ha provveduto recenternente ad un nuovo impianto di cassette chiuse di sicurezza in locale appositamente costruito ; dette cassette vengono cedute in abbuonamento al prezzo annuo di :
T*' on Cassette piccole (altezza cm. 12 X 25 di larghezza, profondità cm; 50).
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Si concedono pure abbonamenti trimestrali e semestrali. — Agli utenti cassette chiuse vengono pagati gratuitamente 1 coupous „ e titoli e.stratti, esigibili a Torino.
L’impianto pnò essere visitato in tutti i giorni feriali dalle 9 alle 12 e dalle 14 alle 17.
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ayant supprimé sa succursale des Jlppìots (Via Umberto I, N. 4), prie ses amis
et clients, de bien vouloir
dorénavant s’ adresser Rue
Arnaud, N* 3 b
Ayant réuni ses ouvriers^
ses machines et son matériel,
elle pourra fournir rapidement les travaux qui lui
seront confiés, à des prix
les plus modérés.
Torre Pellice, 25 Avril 1907.
(SUSazin Sj (Soïùxm
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