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Cinquante et unième année.
12 Février ,1915
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N. 7.
L ÉCHO
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commencement de l’année.
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ne seront pas pris en considération. *
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..tligines de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE: Ea voix de Dieu dans les
Catastrophes — La Conférence de la
Pérouse — A propos de l’Émancipation
des Vaudois — Le français dans nos
écoles — L’Écho des Vallées — Chroni(fue vaudoise —Bibliographie —Nouvelles politiques.
1M[
^En relisant attentivement le chapitre
XXIV de St-Mathieu, nous nous trouvons
dans la nécessité de confesser que nous
sommes de grands coupables pour avoir
négligé l’étude de la prophétie qui a une
importance capitale dans le développement spirituel. La prophétie a été donnée
comme un encouragement à celui qui
combat avec l’assurance de la victoire
finale. Certes on en a abusé en devançant
les plans de Dieu, -mais d’un autre côté,
la négligence a conduit les hommes à un
état de torpeur indifférente, ce qui fait
que quand la catastrophe survient, on
est surpris et effrayé. Les apôtres et les
premiers disciples péchaient en suspendant le travail, en attendant le retour de
Christ; nous péchons en n’y pensant
plus du tout. Le tremblement de terre
qui vient de dévaster quelques provinces
de notre belle Italie, en semant partout
la terreur et la mort, en faisant disparaître en quelques instants le travail de
quelques siècles, en retranchant du nombre des vivants une trentaine de mille personnes, a quelque chose d’effrayant. Qui
dira les souffrances d’un grand nombre
de ces. malheureux ensevelis sous les décombre.s et lu- pouvant se dégager ? Qui
pourra conijireudre la douleur des survivants qui ont tout perdu, bu des pauvres
blessés qui luttent entre la vie et la mort?
En 1908, c’étaient les villes de Messine
et de Reggio Calabria qui étaient frappées par ce terrible fléau; aujourd’hui
c’est Avezzano qui disparaît avec 11.000
morts sur 12.000 habitants; c’est Sora,
c est Pescina et une quantité de petites
localités. Comme tout cela est triste et
solennel. Le Roi, les Ministres, les soldats,
les employés, tout le monde s’efforce de
consoler et de soulager tant de misères,
mais il y a des larmes que les hommes ne
peuvent pas secher, it y a des douleurs
que nous ne pouvons pas comprendre.
Pauvre Italie I préservée jusqu’ici du
fléau de la guerre, pourquoi fallait-il un
nouveau désastre quand tout réclamait
son attention, son argent et ses hommes?
Le pourquoi, nous l’ignorons; mais ce
qu il y a de certain, c’est que de cette catastrophe comme de la guerre actuelle
qui sévit en Europe moissonnant la Heur
de la jeunesse, pour ceux qui veulent entendre, il y a la voix de Dieu qui dit tout
d’abord aux hommes: Retournez à ma
Parole, que uous.aoez délaissée. Sans doute
la Bible est toujours le Livre par excel
lence, se trouvant dans toutes les familles, mais qui' la lit régulièrement, qui y
trouve sa ■ nourriture quotidienne ? Et
quand on la lit, n’est-ce pas pour la critiquer, la disséquer, choisir ce qui plaît
en laissant de côté ce qui condamne nos
péchés, nos passions et notre orgueil ?
Ah I s’il y a faillite, ce n’est pas celle du
christianisme comme imprudemment on
l’affirme, mais celle de l’homme qui a oublié son Seul guide, son vrai ami. — L«
voix de Dieu lui répète dans la catastrophe : Retourne au livre de la vie. — Cette
voix lui dit ensuite : Homme mortel; cette
guerre que je n’ai pas voulu, ce tremblement de terre qui te terrorise, c’est un
châtimeitÊ. — Pour les peuples qui sont
en guerre cela se comprend, car tous„ qui
d’une manière qui de l’autre se sont éloignés de Dieu, par orgueil ou par intérêt;
l’interdit est partout. En est-il de même
pour l’Italie ? Ah ! nous aussi nous méritons le châtiment, car nous ne sommes
pas meilleurs que les autres peuples, et
Dieu n’est pas servi ni adoré comme il en
a le droit.
Cette voix répète aux créatures humaines qu’on ne peut compter sur rien,
qu’il faut se détacher de tout, de l’argent,
de la puissance, des propriétés, de nos
amis. En un clin d’œil, tout ce qui faisait
notre bonheur nous est ôté. On le voit,
on le voit tous les jours; mais on l’oublie
et un tremblement de terre nous le répète d’une manière bien rude, mais bien
réelle et qu’on ne peut oublier. Cette voix
qui pénètre dans les rangs serrés des armées, et même sur les décombres des
villes détruites, dit : Repentez-vous tandis
qu il en est temps. Imitez l’exemple de
Ninive qui, menacée par la ruine, a pris
le sac et la cendre, depuis le roi jusqu’au
plus humble sujet, depuis l’homme jusqu à 1 animal inconscient. Tbute créature a dû s’humilier en s’imposant le devoir du repentir, le seul chemin pour détourner la ruine menaçante.
La voix de Dieu se fait entendre dans
les catastrophes en faisant appel à la
grande decision. Je mets devant vous la
vie ou la mort, choisissez donc la vie.
L indifférence, le renvoi à la décision, le
louvoiement ne sont plus permis: ou la
vie ou la mort. Qui serait assez insensé
pour choisir la mort ? Ah I si la catastrophe pouvait nous décider à faire le grand
choix, ne devrions-nous pas en bénir
Dieu ? La voix de Dieu dans les catastrophes nous dit enfin : o hommes, attendez,
il y aura du renouveau, une vie nouvelle;
après le vent violent, il y aura le son doux
et subtil. Après la iempête viendra le
calme; âpres la guerre la paix; après les
catastrophes les bénédictions; après l’effroi la douce assurance que rien ne pourra
plus nous séparer de l’amour de Dieu.
C. A. Tron.
LA CONFtBENCE DE LA PÉROUSE.
C’est dans le but de s’entretenir de
deux sujets fort importants concernant
les intérêts matériels et intellectuels de
nos Vallées, que les représentants de
toutes Iés_^ communes du val Cluson, de
val Pérouse et de la vallée du Pélis s’étalent donné rendez-vous à la Pérouse
dimanche dernier. Nous n’avons pas à
nous occuper de la réunion du matin, à
laquée nous n’avons d’ailleurs pas assisté ét où l’on a discuté au sujet des augmentations d’impôts apportées par le
nouveau cadastre. Mais la réunion de
Taprès-midi touche de trop près le grave
problème de l’instruction élémentaire
dans Bios communes pour que l’Echo n’ait
le deVoir d’en souligner. toute l’importancéi
Sup l’initiative des conseillers provinciaux chev. Coucourdfe et prof. Falchi
les représentants des communes étaient
invités à formuler leurs plaintes et leurs
desidkmtas k l’endroit dù-refeirfl appSrté
cette année dans l’ouverture, des écoles
de quartier et de l’inconvénient' fort
grave d’avoir parmi les régents nommés
par le Conseil provincial scolaire, bon
nombre de personnes qui ne sont pas à
même d’enseigner le français.
Et les intéressés sont accourus en
foule ; trois ou quatre cents personnes se
massaient dans la grande salle de l’Hôtel
National ; tous les syndics des deux vallées, des conseillers communaux, quantité de maîtres et maîtresses d’école, des
amis de l’instruction... quelques cqrieux
aussi et, comme dessus du panier, l’hon.
Facta, le député de Briquéras M. Giretti,
le conseiller provincial scolaire chev.
Brignone, etc., etc.
M. Coucourde, qui préside, introduit
d’abord le sujet et donne aussitôt la parole à M. Falchi, qui fait l’historique de
la question en démontrant que le Conseil
scolaire de la province est beaucoup
moins coupable qu’on n’a voulu le croire,
et que les inconvénients de tout ordre
qu’on a eu à déplorer sont dus en grande
partie à la loi même qu’on appliquait
cette année pour la première fois. M. Brignone ajoute d’autres explications d’où
il ressort que si le Conseil scolaire n’a
pas toujours eu la main heureuse, il y a
souvent de la faute des intéressés et que
1^ retards dans les nominations sont dus
surtout au nombre invraisemblable des
concurrents.
Le prof. Coïsson, qui représente la
« Pro Francese » apporte la pleine adhésion de son président M. le prof. Jahier,
empêché d’assister à la réunion, et résume
en quelques mots l’activité de ladite
société au profit de la diffusion du français parmi nous, ainsi que son programme pour l’avenir. Les députés Facta et
Giretti, par deux bons discours, témoi
gnent de leur intérêt pour la question
qui nous préoccupe et s’engagent à appuyer de tout leur pouvoir nos justes réclamations auprès du gouvernement et
de qui de droit. D’autres orateurs, le syndic de Pragela entre autres, prennent encore la parole, après quoi le président
invite M. Falchi à lire l’ordre du jour
qu’il avait préparé et que nous votons
à l’unanimité. ; i
Le voici à peu près textuellement;
« Les représentants des Vallées du
Pélis et du Cluson, réunis à la Pérouse,
ainsi que tous ceux qui dans ces deux
Vallées s’intéressent à l’instruction élémentaire parmi nous, sont en devoir de
constater que le” mécontentement qui
s’est manifesté au cours des derniers
mois de l’année dernière au sujet du
fonctionnement anormal des écoles facultatives, est justifié, et que par conséquent ils invoquent à ce sujet l’attention
vigilante des autorités compétentes auxquelles ils se permettent de présenter
: 86lÿ«BSihisemen«e^
concernant l’application de la loi, ¡et la
loi elle-même.
« 1° Que pour les écoles facultatives il
soit pourvu aux places non attribuées à
la suite du concours régulier, par un Concours supplétif, analogue au premier,
parmi les candidats dépourvus de diplôme et qu’on se hâte pour ce concours
supplétif, afin que les nominations puissent être faites et communiquées pour
le 15 octobre au plus tard.
« 2° Que pour les nominations dans les
écoles facultatives là où elles n’ont pu
être laites par un concours régulier, on
tienne compte du fait que l’enseignement du français dans ces Vallées doit
être absolument donné puisqu’il représente pour ces populations un droit qqe
la loi leur reconnaît.
« 3° Que le Conseil provincial scôlaire
d’accord avec les différentes associations
de la région qui s’occupent d’instruction
élémentaire, s’empresse de fixer les
moyens de déterminer la capacité didactique des concurrents à l’endroit de l’enseignement du français.
« 4° Qub le Conseil scolpire, dans le but
d’élever le niveau de la culture et de l’enseignement dans les écoles facultatives,
s’occupe de les grouper en les unissant
partout où cela est possible sans nuire
aux intérêts de la population.
« 5° Que le Conseil provincial scolaire
pourvoie à ce que lesdites écoles facultatives soient régulièrement inspectées
aussi en ce qui a trait à l’enseignement
du français ».
« L’assemblée décide en outre que l’ordre du jour ci-dessus soit communiqué
au Conseil provincial scolaire et au ministre de l’Instruction Publique».
Ne pas oublier le banquet en commun
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snMHta
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quTà réuni à midi, dans l^^aUe mê|àe des
deux séances, une spj^anÎafft'e de c^Uvi
ves de choix, ni suÄut leí di^courf |Î.*pc
dasion prononcés“"'àu dessert.-par Ue "fré
« Le roi a ré|qlu la^m||eure du sy^- m^nnaître^et que la loii^vorise et jxroi^sme r|Égieuxl|[ue je lü^i posé. R|s^ cons^ufnt d^ se- dé
il^aintenânt à ..jésoudre^da mineure,#a
»dent et les hon. Fàcta et Giretti.
reporter.
Í mois de IteianMon des Yaudois.
Voici une ..lettre, due au marquis Ro*.
hert D’Azeglio et adressée à son fils Emppahuel à St-Pétersbourg (1). Elle a une*
valeur historique de premier ordre. '
î ' - Turin, 28 Février 1848.
'«J’aurais voulu t’écrire avant, mais
toute ma bonne volonté a échoué contre
une impossibilité absolue. Je prends
maintenant la plume sans trop d’assurance de pouvoir continuer longtemps et
certainement pas tout celui que je voudrais passer avec toi.
« Je técris lé lendemain de notre grande
fête nationale. Nous avons célébré la concession de la Constitution par le roi avec
tout l’enthousiasme de la joie et la plénitude de la reconnaissance. Comme président de la fête natfonale, j’avais adressé
les invitations à toutes les villes du
royaume pour les convier à la grande démonstration et le zèle des municipalités
a correspondii à l’attente de la capitale.
La colonne compacte de peuple était
telle que quand la tête de colonne a touché les marches de l’Eglise de la Gran
* Madré, la queue était encore à la place
d’armes, quoique les citoyens fussent sur
dix files de deux lignes, ce qui faisait des
pelotons de vingt citoyens, plus un capitaine chacun. Je crois qu’on peut dire,
sans crainte de se tromper, que le nombre passait les cinquante mille.
« Il y avait les Vaiidois qui seuls
étaient plus de six cents et qui tous
étaient venus de leurs vallées, marchant
» en ^fdan^s H^mf^n régi^llÉftt'*lt
comme j’ai eu le bonheur de concourir à
leur émancipation, ils m’ont témoigné
leur reconnaissance d’une manière si
touchante, que j’en perdais la faculté de
leur parler. Hier au soir ils étaient tous
venus en corps pour me faire leur visite,
leur pasteur en tête ; et comme une autre
députation de province était déjà venue
m’enlever avant leur arr>vée, ils ont occupé toute la façade de la maison et toute
la cour, leurs torches à la main, les pasteurs au milieu, et ils ont entonné l’hymne
national, en interrompant leurs couplets
par des acclamations en mon honneur,
qui ont payé avec usure et sans mesure
ma bonne volonté pour leur cause.
,|pies^o]^..’des Israélites,’’çt il ne sav^i^
sans injustice* se refuser à leur émancipation, partielle aq tpojms, s’il ,croi,t ,que.^.
notre population ne soit pas encore assez
préparée pour l’absolue. J’espère que le
bon Dieu aidant, il daignera# achevCr
l’œuvre de charité chrétienne qu’il a si -i
sagement commencée. Je continuerai"- à <
consacrer ma plume, ma parole et ;mon
influence, quelque minime qu’elle Soit,
au triomphe de là tolérance et de la«justice ». , G. G/
changements ;
'% I"
LE FRANÇAIS DANS NOS ECOLES.
(1) Cfr. Souvénirs Historiques de la Marquise d’Azeglio née Alfieri. Turin, Bocca,
1884 - p. 201.
lyajiominatipn ipattendrie. faite par leConseil scolaire de la province, d’instituteiirs, ignorant le français et appelés à
enseigner au sein'd’une population' qui,
comme la nôtre, a des liens qui la rattachent si fortement à la nation voisine, a
suscité parmi nous une certaine alarme,
dont l’écho nous est parvenu par le
moyen de la presse.
Le mécontentement, tout d’abord modéré par l’espoir que cela ne pourrait pas
se faire, a pris des proportions plus saillantes et plus étendues en présence deda
réalité, et s’est accentué surtout lorsque
les amendements sollicités auprès dés autorités supérieures n’ont donné que des
résultats précaires et tout à fait insuffisants pour nos besoins à nous. Peut-être
a-t-on pensé à une émeute ? Elle aurait
eu sa raison d’être, parce que fondéesur
un droit réel que la loi Credaro même a
reconnu et dont l’article 89 en a sanctionné la légitimité d’une façon irréfutable. Ce n’est donc nullement aux.dispositions législatives, que nous devons
attribuer la cause d’un effet ¡si funeste.
L’inconvénient qui, de gré ou, de force,
nuit d’une façon très sensible à nos ber
soins spéciaux et à notre éducation particulière doit se rechercher dans l’incohérence entre les principes établis eti’état
pratique des choses telles qu’elles se présentent à nous. La crise magistrale est
un fait reconnu. Nous nous en sommes
jamais doutés en tant que nos instituteurs de jadis pouvaient nous suffire. Aujourd’hui que le bon vieux temps a passé
et que la loi les met dans l’impossibilité
absolue d’avoir la direction d’une classe
quelconque s’ils ne produisent pas les documents nécessaires, nous les voyons partir bon gré mal gré, remplacés, lorsqu’ils
le sont, par d’autres instituteurs qui,
bien que ne répondant pas entièrement
à nos nécessités intrinsèques, ont pourtant des droits que nous ne pouvons jras
battre el^’iiisister sur
^litile dé-se "plaindre.
Afors, dirM-vous, noiîs . faut-il faire
j^^une courbette et gops résigner, au gré des
' événements, au risque dé perdre pour
fl;oujours ce qui nous a été cher à travers
le passé et que lé présent réclame ? Certes que non; ne nous alàrmons pas à
'l’excès. L’époque que nous traversons,
est une période de transition et si vous
le voulez bien, de cure, qui nous enseigne que ce n’est pas le tout d’exiger, il
faut surtout savoir ..répondre, aux exigences.
Le problème sera résolu le jour où nous
. aurons appris à pourvoir nous-mêmes à
nos propres besoins. Alors seule meivt et
surtout nous pourrons, en réclamant ños
droits, jouir de l’entière approbation de
la loi et compter sur sou vaillant appui.
Le nouveau réglement concernant
l’état juridique des instituteurs, en date
6 avril 1913, n° 549-5.52, contient des
dispositions qui dissipent le nuage de
méfiance et nous rassurent.
. En effet, l’article 27 du susdit réglement nous promet, sans qu’on ait raison d’en douter, que les futures listes de
classement aux postes d’institnteurs vacaiïts dans les communes où la langue
française y est habituellement parlée, seront rédigées d’après les nécessités spéciales des habitants et que la préférence
sera accordée aux candidats dont les
connaissances théoriques et pratiques de
la langue étrangère, auront été prouvées
par quel moyen ? cela n’est pas dit. Ce
qui est certain c’est que, comme par le
passé, nos enfants continueront à avoir
l’étude du français dans nos écoles, et
que les générations nouvelles pourront
ainsi,sauvegarder la noble tradition qui
nous caractérise et qui a été si souvent
le gagne-pain de nos montagnards émigrés.
Notre devoir à nous est de donner et
de former le personnel apte à répondre
à nos particulières exigences d’aujourd’hui, de demain et de l’avenir.
... Heivíri Tron, ins/i/n/cur.
CHRONIQUE VAUDOISE
LA TOUR. Le 17 février sera célébré
comme suit; à 10 heures, fête des enfants
dans le Temple — ¿V midi, dîner en commun à l’Hôtel du Parc, au prix de frs. 2,75
pour les hommes et frs. 2,25 pour les dames. Ou peut se procurer les billets auprès de l’hôtelier ou auprès des membres
de la Commission: MM.' Et. Eynard, A.
Jalla, T. Mathieu, J. J; Rostan, D. Poët.
La vente des billets cessera dès mardfi IJS
février, -ir- Le soir, ^8 heures, fête traditienne^étde la Jeunesse, à l’aula magna
Collège. Le programme que nous avons
sons les yeux est riche et intéressant,
— Le Concert de Musique Sacrée, comme cela avait été annoncé, a pu avoir
lieu le 7 courant dans le temple de La
Tour. Là^saison semblait d’abord S’opposer au projet, vu que deux des artistes
durent pour cause de santé renoncer à
prendre part au concert.
Grâce cependant à l’amabilité de M.lle
Didero, bien connue déjà chez nous pour
sa participation à d’autres conçerts,
grâce aussi à celle du maestro Mosso# organiste à la cathédrale de Pignerol, il a
été possible de donner suite au program. me, sans.avoir dû recourir à des modifications importantes.
C’est avec plaisir que nous avons pu
saluer au milieu de nous M.lle Long, à
l’initiative de laquelle nous sommes redevables du concert, et dont le public
n’a pu qu’apprécier les précieuses qualités comm'e artiste de chant. Son organe
souple et' sympathique se prête tout
spécialement à l’exécution de la musique
-d’ensemble. >.•
Les morceaux de chant qui ont plu
davantage sont: La Berceuse de Sinigaglia, ravissante dans sa simplicité, le Ps.
95 de Mendelssolm Nella Sua mano tulto
il mondo Ei tien et la Risurrezione di
Cristo de PerOsi.
M. Mosso, qui a bien voulu remplacer
M. Surbone, a contribué à la bonne
réussite des duos, en les accompagnant à
l’harmonium; cet instrument se prête
fort bien pour l’accompagnement des
morceaux d’ensemble, mais n’est pas .
malheureusement à la hauteur de sa
tâche lorsqu’il s’agit de soli pour harmonium. Est-ce dû au local très vaste,
où bien à un défaut de ventilation de
l’instrument ? le fait est que les morceaux
da solo qui, joués ailleurs étaient d’un
effet grandiose, ne produisirent pas l’effet qu’on en attendait, malgré l’habileté
de l’organiste.
Exprimons un désir: nous espérons
entendre souvent encore au milieu de
nous ces demoiselles.
Et maintenant, que ces aimables personnes qui ont bien voulu sacrifier leur
temps et leurs forces au profit de l’œuvre humanitaire de la Croix-Rouge, reçoivent encore ici l’expression; de notre
vive reconnaissance.
Ce concert, malgré la mauva'ise. saison et la crise que nous traverséns ces
tcmps-ci, a donné une, recette netfe de
frs. 100,90.
Un remerciement spécial au Vén. Con
L’Eoho dE^ ValIÉBd
Ses origines et son histoire.
Une autre particularité de 1902 c’est
que, à la suite d’un accord eiître le Rédacteur de VEcho et M. le pasteur C. A.
Tron, directeur-propriétaire du journal
Le Vaudois, à partir de Mars, la première semaine de chaque mois, VEcho
sera remplacé par Le Vaudois, Echo des
Vallées mensuel. l.’Echo proprement dit
ne compte donc, en 1902, que 42 numéros. Mais ce n’est là qu’une mesure provisoire, pour obvier à l’inconvénient du
dualisme existant entre les deux journaux de langue française des Vallées.
Une sage entente entre les deux Directions ayant eu lieu, le dualisme disparaît,
et dès 1903, VEcho reparaît régulièrement comme par le passé.
Sous la sage et ferme direction de M.
le prof. Tourn, et grâce à l’agraudisscment du journal, celui-ci prend un nouvel essor. Il est donné une plus grande
place aux Nouvelles et faits divers,
dont se charge presque entièremeni M.
le prof. Jalla, à la Chronique des Vallées,
à la partie bibliographique et à la Revue
polilique, rédigée avec un soin tout particulier, depuis 1899, par M. leprof. Coïsson. Des rubriques nouvelles sont introduite?, telles que: Echos de la presse.
Questions morales et sociales, Ephéméridrs
vaudoises, rédigées, ces dernières, avec
tant d’amour et de compétence par le
regretté Doct. Théophile Gay, pendant
presque sept ans (Janvier 1905 à Août
1911). Le journal publie même quelques
feuilletons.
Un des derniers n'>® de 1904 fait entendre une note douloureuse: Deux ans
se sont écoulés depuis que le Comité de rédaction de /’Echo des Vallées, après avoir
doublé le formai du fournal, décida d’a
baisser le. prix d’abonnement de 3 frs. à
frs. 2,.50..., dans l’espoir que. l’àugmenlation énorme de frais qui en résulterait serait bientôt compensée par une augmentation proportionnée du nombre de.s abonnés
et des acheteurs au numéro.
Cet espoir ne .s’c.st pas réalisé. Le tirage
a bien augmenté, mais pas autant qu'il
aurait fallu pour compenser le surcroil des
dépemses... Le résultat de cet essai de deux
ans est qite nous nous trouvons en présence
d'un gros déficit (lU 50).
Que faire ? Trois voies s’ouvrent devant VEcho: revenir au format ancien,
augmenter le prix de rabonnement, faire
paraître le journal chaque quinze jours
au lieu de chaque semaine.
Le n<j 52 est porteur de bonnes nouvelles. On a trouvé une solution de la
crise. Grâce à une. combinaison entre le
Comité rédacteur de l’Echo et M. Arthur
Besson,', qui devient propriétaire, exclusif
de la quatrième page du journal, et ses
2
deux employés, MM. .Jean Travers et
Henri Malan, qui assument l’administration du journal dont ils auront l’entière responsabilité financière, à ])artir
du l.r Janvier prochain, —■ grâce à cette
combinaison, disons-nous, VEcho des
Vallées continuera de paraître aux mêmes conditions et dans le même format
que les deux dernières années.
Mentionnons, avec ])lai:;ir, que, en
cette circonstance, plusieurs abonnés
offrent d'aider la Rédaction à résoudre la
crise financière, ]iar des dons volontaires.
Mais constatons, d'autre part, avec
une profonde tristesse, l’apathie et l’indifférence de quantité de Vaudois abonnés à notre feuille, lesquels, malgré les
nombreuses prières et sui)plications de
rAdministrateur, malgré, les billets de
toutes les couleurs, rouges, verts, jaunes, les sollicitant à payer ce qu’ils doivent, font la sourde oreille, et continuent
crânement de recevoir le journal qu’ils
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sistoire de l’ Eglise de La Tour pour
avoir bien vohIü prêter le local pour le
concert,.' , V.
MA^SÉL. M. l’instituteur Henri Balme,
qui .¡¡rient d’être frappé par une si grande
éi^ttve,^ par laquelle il a plû à Dieu de
I^fàire passer, nous charge de remercier
li^mombreuses personnes qui ont voulu
lit témoigner leur sympathie chrétienne
.dans .son'deuil et d’u.ne manière spéciale
les maîtresses de quartier de la paroisse
qui ont voulu honorer les dépouilles
mortelles de M.me Balme d’une magnifique couronne, ainsi que les personnes
du Robers qui se sont prêtées si largement durant ces tristes journées de douleur. — Notre frère se recommande à
nos prières et nous ne l’oublierons pas.
POMARET. Hier. ont eu lieu les
obsèques de Mme Plu Peyrat. Que le
Seigneur soutienne notre frère et ami
dans cette douloureuse épreuve.
PRARUSTIN. Deux lettres adressées
une au Modérateur et l’autre au Directeur du journal demanderaient que les
■ pasteurs initient dans les Paroisse^ unie
collecte au profit des malheureuses victimes du tremblement de terre et qu’on
s’abstienne de toute fête bruyante le
jour du 17 février. Nous répondons à
l’aute.ur des lettres que dans chaque commune on a initié une collecte et que d’ailleurs VAvvisatore Alpino a ouvert ses colonnes pour qui désire souscrire.
Quant à la célébration du 17, nous
avons la persuasion qu’elle aura lieu avec
l’esprit qui l’a toujours caractérisée, avec
joie et reconnaissance, ce qui n’exclut
pas de penser à nos frères malheureux.
—■ Dimanche dernier a eu lieu la visite de cette Eglise, faite par M. Eugène
Revel, président de la Commission Exécutive. Deux bonnes réunions d’appel
avaient été tenues, avec le pasteur de
la paroisse, le vendredi soir au Roc et
le samedi soir, avec le concours de M. A.
Corhba de St-Germain, à Rocheplate.
Le dimanche matin, une assez nombreuse assemblée était réunie dans le
temple de St-Barthélemy, où M. Revel
prêcha sur Matth. v, 14-16: «Vous êtes
la lumière du monde». Procédant à la
visite proprement dite, le président communique à l’assemblée d’avoir examiné
avec soin les archives et les co-mptes de
l’Eglise 'ri d’avoir trouvé le tout en parfaite règl(' l.a parole est ensuite donnée
aux rejiiéscul ii,,s du Consistoire pour
motiver le clioix de deux sujets mis à
l’ordre du jour: le chant sacré et la SteCène.'CÎes deux sujets, surtout-le premier,
fournissent l’occasion d’un bon entretlah, auquel, il est vrai, peu de personnes
preuneut une part active, mais qui ce
pendant a captivé jusqu’à la fin l’attention du public et ne pourra manquer de
^porter des fruits.
L’entretien terminé, Ile pasteur de la
paroisse,. M. Bertalot, est heureux de
rendre un bon témoignage à ses collègues
les membres du Consistoire, avec lesquels il peut travailler en bonne harmonite pour le ..bien de l’Eglise, et .aux familles de la paroisse, qui toutes reçoivent ses visites avec plaisir et cordialité.
Enfin, M. Revel exprime sa satisfaction
pour les trois jours passés dans la pa“roisse de Prarustin et pour le bon esprit
.qui a régné aux réunions et pendant les
discussions; il apporte les salutations
de ses collègues de la Commission Exécutive, excusant l’absence du vice-président, M, Balme de Massel, retenu chez
lui par de pénibles circonstances de famille, et termine eh faisant les meilleurs
vœux pour la bonne marche de l’Eglise.
— En sa qualité de président de la
Commission du chant sacré, M. Revel a
eu le plaisir, l’après-midi, d’assister à un
exercice de chant pour la fête du 17 février. Sans être très nombreux, spécialement les. hommes, les chanteurs ont
démontré qu’à Prarustin il y a de bonnes voix, qui, avec l’étude et la persévérance, et sous l’active direction du
régent paroissial, M. Jahier, pourront
donner de bons résultats. :*
TURIN. Il y a quinze jours, M. Ernest Giampicçoli, le président du Comité
d’Evangélisation, occupa la chaire de
Turin et y plaida la cause de notre évangélisation pour la caisse centrale. Son
discours, fort apprécié, a remué les consciences en faisant sentir la respansabilité de chacun pour l’œuvre que notre
Eglise poursuit dans notre patrie, et,
aussi, on a donné une brillante réponse
par une souscription qui vient de paraître dans le Lien et qui a déjà atteint
la somme de huit mille francs. L’Eglise
de Turin possède des ressources qu’on
ne trouve pas ailleurs, mais c’esti égal,
elle se montre généreuse, ce dont nous
la félicitons sincèrement.
VILLAR. Programme de la fête du 17
février. 10 h., Réunion des enfants des
écoles communales vaudoises dans le
temple — 12.30, Dîner à la Pension BeauSite (Prix: Hommes, L. 2,25; Femmes,
L. 2) — 7 h. pom., Soirée commémorative dé l’Emancipation, dans l’école paroissiale. La soirée aura, cette année, un
caractère exclusivement vaudois,
ZAMBÈZE. M. le pasteur Bianquis
nous écrit: •
«.Je tiens à vous informer de la douloureuse nouvelle que nous venons de recevoir par un câblogramme du Zambèze.
Notre jeune missionnaire sud-africain,
M; John Brummer, est mort d’une péritonite^|it la dépêche. Tl était marié de|
puis («ïix\ans, et laisse un enfant d’un ï
an. C’est une très grande perte pour le
Zambèze où il était apprécié et aimé''
de tous.
« Le^ Zapibèze a donc perdu en six
mois déux de ses missionnaires, M.
FrankEscande ayant été tué à l’ennemi;
trais autres, MM. Dieterlen, Christol et
Vernetj sans parler de l’artisan Fredez,
se trouvent mobilisés, et deux, MM. Lageard et Burnier, ont dû prolonger leur
congé-ppur des raisons de santé. C’est
dire dans quel état de détresse se trouve
en ce moment ce champ de travail. Je
n’ai pas besoin de le recommander à
votre sympathie et à vos prières ».
s Le Christianisme au XX siècle.
tendus rapports avec le prince de Bulow
et celle de l’opinion cftii lui est attribuée
iqùe T Italie: doit nrntn|e|iï d’une manière
absolue .»sa neutrâliti M dans tous les
cas. ’ Il considère la guerre comme un
malheur. iùiEfS il n’hésiterait pas àj’affronter pour l’honneur et la sauvegardé
des graves intérêts du pays. « Dans lés
circonstance^ actuelles de' l’Europe il
n’est pas improbable- que Fltalie puisse
obtenir plusieurs' choses sans entrer en
guerre ». Cette dernière phrase a soulevé
beaucoup de protestations de la part de
cèux qui croient que l’Italie ne pourra
rien obtenir si elle .n’intervienb paa à
temps dans le conflit.
BIBLIOGRAPHIE.
Politeismo greco. Tip. Claudiana. —
Prix: fr. 0,40.
Sous .ce titre, après une introductionpleine d’érudition, et une notice biographique du prof. Jean Neander, Filippo
Tomcôlnous donne la traduction d’une
page intéressante de cet auteur sur l’état
religieux du mónde pagen. — Le petit volume, écrit pour le public studieux, a un
but apologétique, et l’auteur et traducteur ^père qu’il sera utilè à la jeunesse
dans là recherche du vrai christianisme,
source unique de lumière et de vie sainte
et pure. H. P.
— L’incident d’Hodéïda est enfin résolu, à notre pleine satisfaction. Le consul anglais, qui était prisonnier, a; été
délivré et nos autorités l’ont ramené
sur territoire anglais. Le gouyerjieur
turc a été destitué et notre consul a reçu
du successeur toutes les excuses et, les
réparations demandées.
-L. Les Anglais ont eu en Egypte une
première rencontre avec les troupes
turques qui, encadrées par des nilieiers
allemands, sont arrivées au canal de
Suez. Tout était prêt pour'leà recevoir.
Divisés en trois colonnes, les bédouins
ont attaqué sur trois points, mais l’artillerie anglaise les a repoussés et, la tentative de passer le canal a complètement
échoué. D’après lès'Communiqués turcs,
ce ne sont que des' combats d’avantgarde et le gros de l’armée serait encore
en marche dans le désert de Sinaï.
I\Îouvelles polUiques.
Un décretj royal abroge jusqu’au 30
juin prochain les droits perçus à la frontière i|ur les blés, les autres céréales et
les farines. Le mmistre des travaux publics est autorisé à réduire jusqu’au 50
les tarifs des chemins de fer et des lignes
maritimes subventionnées par l’Etat
pour faciliter les transports de farine et
de blé. Ces mesures étaient nécessaires à
cause du renchérissement du ppin qui
se fait sentir partout en Italie. Les réserves de blé ne sont pas suffisantes pour
arriver jusqu’à la prochaine moisson. Le
gouvernement commence à s’occuper de
cette question si grave. Un décret- successif étend la défense d’exportation à
presque toutes les denrées alimentaires.
Des précautions plus sévères seront
prises aux frontières pour éviter la sortie en contrebande de tous les cornmestibles nécessaires à la consommation intérieure.
— Un sous-marin allemand a pénétré
dans la mer d’Irlande, coulé trois b|iteaux de commerce, et s’est retiré indemne. Après cet exploit rAlIemagne
a publié une déclaration signifiant à tous
les navires de commerce qui abordero4t
l’Angleterre après le 18 février, qu’fis,
seront exposés à faire la même fin, même
s’ils battent drapeau neutre. La raison
est que 1 Angleterre a autorise sa marine -marchande à arborer ‘les drapeaux
des Etats neutres. Toutes les puissances
neutres, les Etats-Unis surtouJL protestent contre une énormité senSwàble. On
croit généralement quef ce,j^ sera ,.*que
une vaine menace et qù#ïè comme/ce
maritime de l’Angleterre ne couçràfpas
de plus'“graves dangers ifùe ceuk qu’il
court maintenant.
— La Bulgarie vient de conclure un
emprunt de 150 millions avec un syndicat de banquiers austro-alieffl-ands.
C’est une orientation nouvelle de la politique bulgare qui s’annorice quoique
le gouvei’nement de Sofia annonce que
cette opération n’aura aucune influenoe
sur sa ligne de conduite.
EYU./
.-|7 En attendant l’ouverture du parlement les discussions sur la neu-faralité
det(ltalie continuent leur train. On tache
Ab. payés et non qnittancés.
de iiavoir l’opinion des hommes politiques les plus en vue et les conférences se
multiplient à n’en plus finir. M. Giolitti
a écrit une lettre à l’hon. Peano, qui a
fân;“le tour de toute la presse italienne
et “étrangère. Il dément deux légendes
'qui tendent à se former, celle de ces pré
l'giq: Jacq. Peyronnel, Pramol (3 ff.V
1914-15: Lévy Jahier (Clot) Piainol
Et. Balmas, Monet.
^ 1915: Josué Lageard, Envers-Pinache
(échoit !'■ juillet 1915) — Jules Tjôngrjàcin-to — Robert Alphonse, Ogden- —B.
Rostan, Milan. •
n’ont point payé. Presque chaque année,
on compte de 100 à 200 abonnés retardataires. Aussi admirons-nous la longanimité de la Rédaction et de l’ Administration du journaj, et compYenons-nous
.parfaitement que leur impatience, longuement contenue, fasse explosion parfois, que des paroles sévères sortent de
leur plume, et même que des menaces
soient lancées aux grands coupables.
Nous Usons dans le premier numéro de
1906: La plus grosse difficulté [des administrateurs) leur vient d’une habitude détestable qu’ont malheureusement beaucoup
de Vaudois, même des meilleurs, celle d'avoir « ioufours du temps », de renvoyer
toufours à plus tard ce qu'il faudrait faire
au moment même. De là des abonnements
qui ne sont payés qu’au milieu de l’année,
d’aulres qui ne le sont qu’à la fin, et d'autres quand une autre année e.st défà commencée, et d’autres... vous pouvez allonger
à votre gré.
Ecoutez'cet autre Avis important de
fin Décembre 1907: Tous les abonnés qui
se respectent ont soin de renouveler, avant
l’échéance, leur abonnement pour l’année
suivante. Cela se pratique auprès de tous
les fournaux du monde... Veuillez donc
nous faire parvenir au plus tôt le montant ,
de votre abonnement pour 1908.
Ecoutez, surtout, cette déclaration
très sévère, mais très à sa place, de l’Administration, à la date du 6 Février de
l’année suivante : Les deux tiers des abonnés n’ont pas encore réglé l’abonnement de
l’année en cours.— Quant aux retardataires
obstinés de 1907 et 1906, sans conscience
et sans dignité, nous les vouons au mépris
des honnêtes gens et nous gf’rdons leurs
noms dans nos livres... pour là postérité.
Vous croirez peut-être, que, après des
paroles comme celles-là, tous les retardataires, repris dans leur conscience, se
soieiit empressés de faire amende honorable et de se mettre en règle avec qui
d/âloit. Détrompez-vous. Dix mois plus
tard seulement, le l.r n° de 1909, portait
cet avis intitulé : « Lisez tous »; L’expérience nous apprend bien des choses: qu’il
n’ÿ à pire sourd que celui qui ne veut pas
entendre; que les billets rouges ou bleus
adressés aux abonnés retardataires demeurent sans réponse le plus souvent; que
les gens invités poliment à payer leurs
dettes se fâchent... parfois, et ne paient
presque famais. Ainsi, tenez, plus de 30
abonnés nous doivent encore Vabonnement
de 1907, une centaine envii'On celui de 1908.
Il nous faut donc prendre les mesures
radicales que voici: Nous suspendrons, à
partir du premier n° de Février, l’envoi
du fournal à tous ceux qui ne nous ont pas
fait parvenir, avant cette date, leur abonnement pour 1909, sans égard à la qualité
des personnes... Quant à ceutqui vont nous
accuser de trop de sévérité, nous les invitons
à se porter garants... des mauvais payeurs.
L’ayant-dèrnier n° de la même année
contenait cet Avis important: Messieurs
les abonnés retardataires (1909) de tout
pays [Amérique comprise) et de toute nation, veuillez vous mettre en règle, ou renvoyez-nous notre feuille s. v. p. C’est là
une question élémentaire d’honnêteté. —
L’Administrateur. l'*'
Le l.r Janvier 1910, M. le; pagteur
Charles-Albert Tron, de La Tout, renon-,
çant à la publication de son journal La
Sentinella Valdese, prend la direction de
l’Echo. Il en devient aussi le gérant, et
signe, au bas du journal: Directeur-responsable.
La charge de gérant avait été remplie
jusqu’à la fin de Décembre 1909 par M.
l’instituteur Alexandre Rivoir, quij’avait
eue dès Janvier 1904, et quràvait été
aussi administrateur du journal pendant
un an (1904). * (Â &uivu).
C.-A. Tron, Directeur-responsable.
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L’Ufficio è aperto nei giorni di Mercoledi - Venerdì - Sabato - Domenica.
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
■ . Apertura di libretti nominativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
L. IO.odo, e col disponibile giornaliero di L. 500, sui quali è corrispostb Tiutéresse del 3.25% netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di prelievo e cM tasso sono pure emessi libretti di Ri.s’parmio Ordinario con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui quali il rapprese'ntaiite può- eseghire
senza .speciali formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
9. Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Pic
ti.
colo Risparmio Col massimo credito di L. 2000, e col disponibile giornaliero
di L. 100, sui quali viene corrisposto l’interesse del 3,50 °/„ netto da imposta.
Apertura di libretti noiniiiativi, pagabili al portatore, col massimo credito fruttifero di L. 25.000, è con un di.sponibile giornaliero di L. 2500, sui quali è
4.
1«
s
u.
!
corrispo.sto l’interesse del 3 netto da imposta.
Apertura'di libretti nominativi, con depositi non inferiori alle L. 5000, vincolati
per sei mesi, tasso 3,50% m ito da imposta ■—■ per nove mesi, ta.sso 3,75 % netto
da imposta — per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi, ta.s.so 4 %
netto da imposta.
Deposito di titoli in amministrazione : La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
st incarica di esigere per conto loro le cedole matùrate dei titoli, inscrivendone
l’importo sui relativi libretti. — Questo servizio è fatto GRATUITAMENTE AI
TITOLARI DI LIBRETTI DI PICCOLO RI.SPARMIO sino alla concorrente
di titoli del valóre nominale di L, 3000.
Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, facendone eseguire su richiesta il trapasso in certificati nominativi.
Tutte le Sedi della Ca.ssa di Risparmio, sia in Torino eh'- fuori di Torino, rilasciano
a ricliie.sta, in vece del denuro, degli chèques GIRABILI, PAGABILI PRESSO
QUALUNQUE SEDF, 1)1',1/1/ISTlTUTO presso qualsiasi sede delle Cas.se di
Risparmio di Bologna, P'eirara, l'innzc, Genova, Imcca, Padova, Palermo,
Parlila, Venezia, Verona, c pagano gli assegni da queste emessi,scoine risulta
da relativo elenco i)iibblic.'ito in ogni S'de.
«. Servizio di CASSETTE DI RISPARMIO A DOMICILIO. Tali cassette vengono distribuite gratuitamente dalla Ca.8.sa a chiunque po.ssegga già un libretto
di risparmio nominativo od al portatore con un credito di almeno L. 3.
LA CASSA INFINE FUNZIONA quale .Sede Secondaria della Cassa Nazionale
di Previdenza per l’invalidità e la vecchiaia degli operai, e della Cassa Nazionale
di Maternità.
Il Presidente II Direttore Generale
Franco Franchi
7.
Ws«5S'
C. FERRERÒ DI CAMBIANO
I
TORRE PELLICE • IMPRIMERIE ALPINE