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Soixante-dixième année - Anno XII®.
24 Août 1934
N® 33
Spett Biblioteca. Valdese
TORRE PELUÇE
I____
:'•> ,v
PRIX D'ABONNEMENT :
Italie et Colonies italiennes .
Etranger...........................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Par an:
L. 10,. 24.. 22,
Pour 6 moi*
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de \'Echo(S\e Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
CHAQÜE
VENDREDI
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S’adresser: pour la Rédaction, à M. le Prof. Í.OÚIS Micol - Torre Pellice— pour
l’Administratioa, au Bureau du journal, Via Wigram, N» 2 - Torre Pellice.
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Tous les changements d’adresses coûtent ço centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
O bo noméro: 90 centimes -O
Que toutes les choses vraies, honnêtee, justes, pures, aimables..., dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV. 8)
COMMUNICATION OFFICIELLE.
M&ssimtrs les Past&urs sont (priés d’annoncer diii haut de la chQÂre que le 3 sepienibre prochain, au service d’ouverture
de la session synodale, amu lieu, D. V.,
la consécration au Saint Ministère de
MM. les camÜdats Achille Deodato et Tuillio
Vinay.
Le Synode s’cMvrira à 15 heures, par
wn culte présidé par M. Henri Tron, pasteur à Saint-Germain.
Les membres du Synode sont priés de
se réunir à la Maison VanUdoise à 14 h. 30.
Le Modérateuir : V. Alberto Costabel.
Unatlog de Dlaneues.
Dimanche, 2 septembre!, à 15 h. 30, dans
le temple de La Tour, aura lieu, D. v., la
consécration comme diaconesses des Sœurs
Novices Arcangela Fe>rrar.a, Ad.èle Gay,
Giulia Poët et Vaientino Vottem
Le public vaudois est cordialement invité à cette cérémonie.
L. Marauda, directeur.
Séance du Corps Pastoral.
La Corps Pastoral s’est réuni jeudi 16
août, àrlia' IV^feon Vauidoise. A rordhe du
jour : Nomination des Commissions d’examen et examen de foi des Candidats en
Théologie qtii demandent d’être consacrés
.au prochain Synode,
Ont été nommés commiissaires pour la
gestion de la Table : les pasteurs Emile
Corsani et Jules Tron, le prof. E. Longo
et le coimn. L. Bounous ; pour la Comimission des Institutions Hospitalières : les
pasteurs Henri Tron, senior, et Guido
Mathieu, 1© idocteur Italo Mathieu et le
prcf. Gino Costabel.
Les deux candidats MM. Achüle DeOdato
et Tullio Vinay ont été ajpprouTOS à
runanimité.
Le Modérateur a présenté, pendant la
séance, le docteur Poling, de la Dutch Reformed Clmrch d’Amérique, qui, né pouvant pas .assister à notre Synode, a salisi
l’occasion de la séance du Corps Pastoral
pour saluer ses collègues italiens.
On a ensuite étudié ensemble quelques
questions pratiques, surtout en vue du Synode qui s'ouivrira le 3 septembre.
Vers midi la séaïico était levée.
ORPHELINAT.
Pendant la semaine du Ssmode aiura lieu
un service de thé en faveur de cette
Institutibn.
Il y aura aussi une modeste exposition de quelques ouvrages faits piar les
orphehnies.
Nous espérons que ceux qui s’intéressent à cette œuvre qui est dans le besoin,
voudront nous aider, et la Directrice sera
reconnaissante œivers les personnes qui
contribuercint à la bonne réussite de ce
thé de bienfaisanc©.
Dans notre prochain numéro nous donnerons dies détails plus iHiécis.
AV V I S 0.
Riduzìcm ferroviarie del 70 per cento
■andranno in vigore per Torino <M 3 al
17 settembre p. v.
LE XV SAOÙT VAUDOIS
VAL RELIS.
Sous les grands châtaigniers de la Pradera, à TEnvers de La Tour, au moins
deux mille personnes se sont réuniés pour
célébrer ensemble une des dates les plus
glorieuses de Thistoire va{udoise.
La localité était très bien choisie : assez
centrale pour toutes les paroifesœ, bien
ombragée, douée d’une fontaine d’eau
fraîche et abondante, accessible à tout le
monde.
Une estrade avait été construite pour
les orateurs.
La réunion, présidée par le pasteur de
La Tour, M. Jules Tron, commence à 10 h.
Le pasteur Amaldo Comba" élève à Dieu
une fervente prière, après quoi M. L. Rivoire, i)asteur de Saint-Jean, par un puissant discours, invite les Vaudois d’aujourd’hui à lutiter comme leurs pênes, surtout
en vue de ce triple but : pour avoir la
foi, pour pratiquer la loi dé l’amour, pour
vivra dans un sentiment d’unité spinituele et morale.
Le pasteur d’^Angrogne, M. Nisbet, commente ensuite le passage Philipp. I, 6 :
« ...celui qui a commencé en vous cette
bonne œuvre, en pouiTSuivra Tacbèvement -,
jusqu’au jour de Jésus-Christ». Il parle
d’une manière spéciale de l’optimisme
chrétien, bien différent de l’optimisme du
monde. Le monde fonde son optimisme sur
la natulre, sur les progrès qu’on réalise
continueUemenit, sur la science : ce; fondement est loin d’être inébranlable, tandis
que Toptimisme chrétien est basé sur Dieu
lui-même qui a commencé une cmvre qu'il
continue et quTl continuera : Dieu dans
le passé, dans le pjré^nt, dans l’avenir. Cet
optimisme ne doit cependant pas porter
à conclure que Dieu fait tout : nous avons,
nous, la possibilité d’entraver son œuvre
et la responsabiibté de cobaborieir avec lui.
Le pasteur A. Simeonl, de Turin, parle
de notre œuvre d'évangébsation avec force
et avec chaleur. Après avoir relevé que
l’on revient toujours aux Vallées comme
à un sanctuaire inspirateur, et dit xme
parole opportune à ceux qui parlent à la'
légère de la carrière pastér,ale, Torabeur
explique ide quelle manière il faut juger
notre œuvre d’évangélisation. Il y a dœ
gens qui ne idemaindent que des chiffres :
cqux-là ne pourront guère se déclarer satisfaits, mais il faut admettre que les chiffres ne donnent pas une notion précise et
complète de notre œuvre. Il rend à ses
collègues ce beau témoignage : quels que
puissent être les résultats, les Pasteurs
ont évangéliisé avec zèle, avec foi, avec
patience. Cela a été leur travail, leur préoccupation de tous les jours.
L’orateur exiphque aussi la nature de j
noijre travail : il ne s’agit pas de conabattre les autres, de mal parler d’eux, mais
d’annoncer la Boime Nouvelle du salut à
des âmes qui sont dans les ténèbres et qui
soupirent après la lumière, dans le péché
et qui sentent le plus grand besoin die k
délivrance. Cette œuvre n’est pas tou- i
jours appréciée à sa juste valeur même
par nos propres gens, et de la part des
autres c’est l’invective, la calomnie la
plus éhontée, ¡Même la grande press© s’est
ahaiîssée au niveau des btdlietins parois-i
siaux dans l’invective antdpratestante.
Après avoir exploité tous les arguments.
^-aeraud’en trouver un nouveau en acçA?i^ant les évangêldques d’être les ennemis
(te l’Italie nouvelle. L’orateur repousse
avec dédain ceitte accusation, aussi au nom
dœ cinq cents Vaudois qui ont versé leur
s^ng pour la patrie peiidant la dernièire
guerre.
Il conclut par un fort appel à la foi et
te courage des Vaudoils d’aujourd’hui qui,
1^ fidèles, remporteront la victoire dans
(jette bataille.
f^-’A côté de Tévangéilisation, les missions :
oeltes-ci sont représentées par le missionnaire en retraite M. Coïsson, qui parle
(îe ses expériences en terre païenne.
' V Le prof. D. Bosio, de notre Faculté de
Théologie, chargé de la partie historique,
fouomiiti quelques Ydonnées sur la fameuse
Compagnie volante et raconte quelques
i^sodes fort intéressants. Deux traits
particuliers dè la Compagnie sont mis en
^ief : èle avait son chapelain pour la
ibodérer dans ses emportements et elle
^*allait pals à l'action sans avoir ployé le
lênoux en prière.
^La réunion termine vers midi par ime
l^ère de M. Chauvie, et le Modérateur
j^rononce la bénédliction.
* Une collecte fut faite au cours de la réunion en faveur îde Tévangélisation et des
miissions.
* * *
L’après-midi, vers 14 h. 30, le nombreux
publie est dd nouveau rassemblé : IMle
Gay parle de l’œuvre missionnaire alu Cameroum, et le prof. Attilio JaUa raconte
les événements les plus saillants du Pèlerinage Vaudois en Suisse, donnant un relief particulier aux impressions que les
pèlerins ont remportées de leur tour.
Des hymnes, sous la Vaiüante direction
de M.:me Balma, stmt chantés par notre
jeame^ let goûtés pair FassiÊitanc© déjà
un peu fatiguée à force d’entendre (et
de ne pas enteudire!) un si grand nom“
bre de discours.
PBA ROPSOUN.
Le temps Superbe, l’emplacement idéal,
le public très nombreux et aussi (pourquoi
pas ?) la qualité des orateurs, tout a contribué à la ptarTaite réussite de cette réunion que nous elassops parmi tes meileures du genre auxquèies nous ayons assisté. Aussi nous voulonB dire un merci
bien sincère aux organisateurs et en particulier à M. le prof. Griset, sur la propriété duquel mous nous sommes réunis,
et qui n’a rien aségligé pour le confort et
l’agrément du public.
La réunion oommieince à 10 h., sous la
présidence dlu pasteur de Saint-Germain,
M. le doct. Henri Tron, (jui lit une portiou de te. Paroitei de Dieu et prononce
une fervente prière.
La parole est ensuite à ML L. Marauda,
pasteur à Pignerol, qui, de main-de maître, précise les traits sailaînts de te 'vite
de Marie, mère de Jésus. Ses paroles, inspirées par te piété réelle et profondes trouvent te voie des cœurs et ¡l’émotion de
l’imposante assemblée est visible surtout
lorsque, dans sa péroraison, M Marauda
rappielle Tœuvre d’amour humble et dévoué de nos Diaconesses, qui méritent bien
le nom de servantes du Seigneur.
Suit le pasteur de Phamol, M. E. Eostan,
qui rappelle quelques personnages de notre histoire vaudoise, admimbles par leur
fidélité chrétienne à tout© épreuve. Ce
jeune mais vailant seirviteur de Dieu
adresse à tous, mais particulièrement à
te jiennesse, des appels pressants à une
vie d’entière consécration au Maître ; et
nous avons la certitude que, malgré te fa“
cilité avec tequeie on oublie les messages
chrétiens, te semence répandue avec tant
d’amour portera ses fruits.
Le surintendant pour les Vallées, M. le
pasteur E. Malan, nous apporte les nouveliss de notre œuvre d’évangélisation.
Ainsi nous apprenons que, malgré les
temps difficiles, un bon travail a pu être
accompli (tens toutes nos Eglises et Stations et, ce qui est surtout remarquabiliei,
que te proportion) de ceux qui se pressent
dans nos temples ou sales d’évangélisa/tion,' poussés uniquement par le désir d’entendlre le pur Evangile^ va toujours en
augmentant. Tous ceux qui jouissent des
bienfaits de la prédication de l’Evangile
ne devliennent pas membres de nos Bgli“
sœ ; mais ce qui importe c’est que Christ
soit à l'œuvre dains leiur vie et les régénéra
M. Gudldb Comte, ¡pasteur au Pomaret,
adresse à Dieu une fervente prièra <ïui
clôture digniement te réunion du matin.
Le chant la été dirigé par M. Tinstituteuir Jahier, de Saint-Germain.
* *
Dans l’après-midi a lieu une grande réunion ido jeunesse, organisée par te F. G. V.,
d’accord avec M. le Modérateur.
La masæ de jeunesse accourue de presque toutes les paroisses de 1a Vajlée est
impcmnte, et nombre d’adultes ont tepu
à être présents aussi ; une vive joie et
une attente quelque peu impatiente se
lisent ¡dans bien des regards; c’est que
nous avoins parmi nous le président mondial des Chritian Endeavors, que chacun
est désireux d’entendre et d’applaudir.
M. P. Bosio, président national de te
F, G. V., préside et, après quelques chajnts
de consécration au Sauveur, il présente
le idoct. D. Pteling, qui est certainement
ijpe des personnalités les plus en vue des
raiilieux protestants américains.
En effet, le dOct. Poling, qui est connu
t
chez nous surtout comme président) mondial des Christian Endeavors, a plusieurs
a,utres charges très importantes dans son
pays. ip. a été pendant plusieurs années
pastqur d'un© des principal églises de
New-York, et il est maintenant prédicateur a'u T. S. F. pour te jeunesse améri“
caine. E emploie plusieurs semaines à visiter les Unions de jeunesse, en Europe,
qui se rattachent au mouvement dont il
est le principal leader, et partout où il a
déjà été il a reçu un accueil qui témdîgne
de te haut© estime dems laquelle il est tend.
A insi à Londres il a prêché au « City Temple» et en Allemagne i a été reçu par
feu le président du Eeich, Hindenburgh,
quelques jouirs avant la mort de celui-ci.;
Le doct. Poling, interprété par M. te
pasteur G. Comte, nous dit, de sa voix
prenante, qtfül a une grande joie à se
trouver parmi les Vaudois dont ü a connu
Thistoire diès son enfance. Dans beaucoup
de pays il a trouvé, au sein des Unions,
2
L’Echo des Vallées - V^dredi 24 Août 1934-XII
\
des motifs de grandie esj)éirainice ; il demamde à Dieu de bénir la F. G, V. et
TEglise Vaudoise dans sion ensembla
(Après le puissant miœsage du doct. Poling, la parole est à M. le pasteur Bèrt,
de Riesi, qui nous pajrle du dernier « Convegno» de jeunesse en Sicile, sur lequel
Dieu a mis le sceau de sa .bénédiction.
M. le pasteur P. Bosio souligne encore
le fait que la F. G. V. a pu, cette anniée,
fraterniser d’une fagon dÎTecte avec la
jeunes des autres Eglises, par le moyen
du « Gomitato di Fratedlanza Giovanile »
formé à cet effet.
Encore quelques chants adaptés à la circonstance, des jeux pleins d'eimtrain, puis
l’heur© avancée nous pouæne à prendre lé
chemin du retour.
Plus encore que le souvenir d’une beüe
journée, nous gardons le sentiment de la
présence let de la bénédiction de Dieu.
Reporter.
COL DES FONTIUNES;
Dimanche, 19 août, par une journée superbe, la popuMion vaudoise du Val Balsüle s’est réunie sous les beaux mélèzes
du Col des Fontaines. Comme il faut grimper, l’assistance est formée surtout de
jeunes, mais nous y avons noté im bon
nombre de vieux — ce sont en général
des habitués — qui ne veulent pas manquêr à ces beUes réunions vaudoises, et
nous les entendons dire : « Encore cette
' année, et puis, qui sait... ».
Le culte commence à 15 h., sous la prêsidence du pasteur M. Jean Tron.
La méditation est faite par le pasteur
M. Rioca, de iMassel, qui commente le passage Genèse XR 6 : « Voici, c’est un seul
peuple, et ils ont tous le même langage ».
II en fait l’application au peuple vaudois,
relevanlti toutefois que eses mots donnent
un tableau idéal, qui est loin de correspondre à la réalité, car les Vauidois ne
sont plus unis comme ils devraiént l’être.
Il faut donc réagir et prendre comme mot
d’ordre le passage en question, sans ce- •
pendant s’arrêter à l’unité extérieure,
sans se contenter non plus de vivre: enseñable à l’ombre de la tradition vaudoise.
Quelque noble qu’elle soit, car cette union
est par trop incertaine et fragile. Ce qu’il
nous faut rechercher c’est Tunion de l’esprit ; c’est à cette condition que nous serons vraiment forts.
M. Oreste Peyronel, chargé de la partie
historique, rappelle qu’il y a un siècle
qu’on a commencé à tenir ces réxmions
du 15 août, et que les Vaudois n’ont pas
tardé à les considérer comme une commémoration de la Glorieuse Rentrée. Il reitrace donc les principaux faits de cette
marche glorieuse vers le sol natal et con^clut i>ar un pressant appel à ne pas se
contenter de vivre du passé, mafe d’être
forts et fidèles aujourd’hui.
Le pasteur iM. H. Pascal, de Reggio
Calabria, parle énsuite de notre œuvre
d’évangélisation dont il définit la nature
et explique la raison d’être. Les quelques
données qu’ñ fournit sur les anciennes
colonies vaudoises de Calabre, sur le patois dont on retrouve encore dles trac^
sur le costume, intéressent vivement
l’aluditoire.
Comme on le sait, ces ancienaies colonies
ont été détruites : les évangéliques du
passé ont témoigné de leur foi par le martyre; mais le flambeau de l’Evangüe ne
peut pas êtbe éteint, et aujourd’hui
l'Evaaigile est de nouveau prêché en Calabre et de nouvelles Eglises se fondent.
H suffît d'être fid^es à notre mission poLir
que la semence répandue par le passé
donne aujourd’hui encore s^ fruits.
Le docteur (Henri Pons, de la Société
¡Biblique, prend ensuite la parole et relève que d’après ce que les autres orateurs ont difi il résulte que «la Parole
de Dieu ne peut pas être enchmnée».
, C’est du reste son ei^érience à lui aussi.
I) raconte avec beaucoup de verve (parfois avec humour) quelques faits tout récents, de cette année même : entre autres choses il parle de la participation de
la Société Biblique à la Resta dél lÂbro,
participation qui a ébranlé le système nerveux de toute la presse cléricale, comme
VËcho en a inÎOTmé ses leptenrs.
n rend le meilleur témoignage aux Autorités italiennes supérieures, qui tiennent
à faire respecter les lois de l’Etat et qui
interviennent lorsqu'elles sont nanties de
certains abus, f
Veire la fin de la réunion, on fait
une coHeote en faveur de notre oeuvre
d’évangélisation.
[M. Lamy Ooïsson prononce la prière finale, après quoi l’assistaiiiae se disperse :
■ les ims descendent sur MaSsel, les autres
sur les Fcaitaines, d’autres encore remontent vers le Col de Serveü...
Nous relevons avec plaMr que tout le
service s’est déroulé dans une atmosphère
religieuse : trauquiUité, attention soutenue, pas de bavards. On a compris, au
Col des Fontaines (quand le comprendrat-on partout ?) qu’il n’egt pas inidispeUsablé de se rendre en public pour faire de
la conversation privée !
A la veille du Synode.
Chaque année paraient dans nos feuilles religieuses des'impressions du. Synode.
Qu’il nous soit permis d’exprimer aujourd’hui, sans aucune prétention et ©n toute
humilité, quelques vœux pour le Synode.
Tout d’abord, je souhaite que nous ayons
toujours pirésente la, double nature du Synode. D’uh' côté, son caractère ecclésiastique, et par conséquent essantielement religieux. Il s’agit de nous entretenir des
intérêts de TEÿlise, du Règne de Dieu et
du salut des âraœ. D’autre part, le Synode est une assemWée législative^ qui a
son* côté humain, et qui ne saurait négliger les méthodes que lui suggèrent les
circonstances de milieu et d’époque. Par
conséquent, nous voudrions souhaiter que
daUs telle question concernant les moyens
et les méthodes, la discussion ne soit pas
tranchée par un simple discours où il est
dit que ce qui importe c’est la présence
de l’Esprit de Dieu, la foi, l’ardeur apç^
tolique, et que tout le reste ne comipte
pas. Car nous le savons que c’est bienjlà
l’essentiel. Mais de ce fait nous ne sommes nullement autorisa à négliger
nouveaîuix moyens qui peut-être nous soiit
suggérés par l’Esprit Lui-même. Il s’a^t
d’ailteurs d’être fidèles aussi dans les petites choses, qui toutes ont leur importance.
Cela (dit, nous sentons toutefois le h^
soin de souhaiter à notre Ssoiode une atmosphère de profonde spiritualité. Noms
discutons, et chacun parle comme ü peut,
comme il sent, selon ses aptitudes, sein
tempélrammit, sa culture, son bon smm,
son expérience. IMiais puissions-nofus ^ ne
jamais oublier le caractère! religieiux (dans
le meüteur æns du mot) de notre assemblée, la nécessité de lui assurer unie atmosphère spirituelle, la présence du ¡Maître, et l’amour fraternel. Si nos séances
ne sauraient être remplacées par de sinv
pies réunions de prière, il faut d’autre
part que tout se passe et se fasse Hans
un esprit de prière. Notre Modérateur
actfuel a insisté, bien à propos, pour que
chaque matin nous ayons un culte proprement dit. Ne pourrions-nous pas faire
plus encore et mieux ? Nous voudrions
nous tromper, mais nous avons parfois
l’impression que dans mainte discussion
nous finissions par discuter et raisonner
comme si nous avibns oublié cette présence que nous avions invoquée... C'est
humain, hélas!
Mais voici ce que font d’autres assemblées ecdésiast-iquiaB. Lorsque l'on sent que
l'^ord est en danger, et qu’ü' y a un pqu
trop d’électricité, l’on suspend la séance
pour quelques instants. Quelques prières à
haute voîx, ou, mieux encore, le refeueilement de tous dans une lunique prière sîlencieiuse, parféis le chant d’un cantique...
et voilà que l’atmosphère est de nouveau
sereine, la paix et la charité sont reve^
nues : nous pouvons alors reprendre notre
marche en toute confiance. N<ai pas par
esprit d’imitation, mais parce que cette
méthode nous paraît excellente, nous souhaitons qu’elle soit prise eh considération.
: Relevons maintenant ce qui nous paraît
offrir une viwe difïïoi4|é. J’ose faire al^
lusiori à là pr^ence du pajffic. D’un côté^
cette pres^ce ^^ des plus''sympathiques.
Beaucoup <Îè personnes (nous ne pouvons
pas généraliser, hélas î) prouvent par leur
présence qu’elles ont beaucoup d’intérêt
pour leur Eglise. C’eSt fort bien. ü
y a le revers de la médaille. Parfois, il y
a cent et luin© raisons qui nous empêchent
de dire ce que nous avons sur le cceur.
Et quelquefois cela peut être un bien !...
Mais œ n’est certes pas un bien que d©
^ nous voir parfois obligés à de telles précautions, à une telle prudence, que nous
fmi'ssoins par tourner autour d’une question, sans jamais arriver à ce qui en est
le nœud, let nous exposons alors nos raisons d’une façon incomplète, en laissant
dis côté les plus fortes et les plus vT,aies.
Voilà pourquoi nous avons vu s© multiplier, depuis quelques temps, les séances
à huis clos, où nous pouvons parler librement, ouvertement. Ce qui n’impliique pas
le mianque de charité : au contraire. Quand
on peut se parler librement, l’entente n’en
est que plus aisée. Pour cette raison, ©t
pour d’autrels raisons encore que nous
laissons maintenant de côté, il nous faudrait peut-être invertir les termes, et
tenir la plupart de nos séances à huis
clos, en admettant le public aux séances
qui peuvent lui assurer un bienfait
spirituel.
Cas derniers temps, un changement' s’est
produit, qui a modifié la physionomie de
nos Synodes. Autrefois, ce qui dominait,
du point de vue humain, c’était l’autorité
des aînés. Lorsqu’ils parlaient, nous, les
jieunes d’alors, nous les écoutions avec
beaucoup die déférence ; et si nous nous
permettions de ne pas être de leur aris,
c’était avec le plus grand respect et même
avec timidité que nous osions le dire. Aujourd’hui, il n’en est plus ainsi. Les jeunes
ont pris les devants. Les aînés ont fait
leur temps, ils ne comprennent plus
grand’chose, étant donné que bien des choses ont changé. Au surplus, fi paraîtrait
que même dans leurs meilleures années
ils n’ont pas su faire grand’chose; et que
d’erreurs n’Ont-ils pas commises!
C’est l’heure des jeunes, dans nos Synodes et affleurs. Estee un bien, ou est-ce
un mal ? Ce qui importe, me semble-t-ü,
c’est de bien établir l’équilibre, et ensuite
de bien le maintenir. La jqune^e, c’est
l’enthousiasme, c’est l’optimisme, c’est
l'ardeur, c’est la vision des temps ïiouveaLix, qui impliquent des devoirs nouveaux et de nouvelles: méthodes. La jeunesse c’est encore l’avenir de l’Eglise,
l'aube radieuse d’un jour nouveau qui,
nous l’espérons et le dérirons de tout notre cœur, va surgir bientôt. C’est pourquoi nous les aimons, les jeunes, et pour
rien au monde nous ne voudrions entraver
leur enthousiasme. Seulement, qu’il' nous
soit permis de leur demauder die ne pas
oublier que Fexpériencei contient bien des
trésora, et qu’ils sachent sentir un brin
de reconnaissance envers ceux qui les ont
précédés, et qui ont fait de leur mieux.
Non, aucun d’eux me fut infaillible; mais
ils se sont efforcés d’être fidèles; et les
vieux combattante ont soutenu ces luttes
qui ont permis à notre Eglise de vivre
et de prépareir les temps nouveaux. Donc,
équilibre. Efforçons-nous de ne pas envisager les choses d’une façon unilatérale.
Que l’expérience des anciéns ne soit pas
un poids trop lourd, un éteignoir pour
l’ehthouriasme des jeunes qu’il nous faut
tâcher (de comprendre, en les aimant profondément ; et d’autre part, que l’enthousiasme des jeunes et la confiance qu’fis
ont dans leurs capacités et dans la force
des idées nouvelles, n© soient pas trop...
révolutionnaires, ©t ne leur fassent pas
oublier la valeur de l’expérience : ü leur
sera ainsi épargné bien des déceptions.
Puisque nous parlons dies jeunes, qu’il
nous soit encore permis de souhaiter de
tout notre cœur que cette année nous
puisons trouver enfin une solution au
graUd problème qui a donné lieu, il faut
bien l’avouer, à trop de discussions, dont
l’Eglise a, sans contredit, trop souffert.
Sans crainte d’exagérer, nous ixMvans affirmer que cette question nous a parfais
empêchés de sentir et de réaliser cette
union sacrée qui est pourtant une conditio sine qm non pour la vitalité de notre
Eglise et pour atteindre le but que nous
avons tous à cœur. Quelle que soit la décision que" nous alons prendre, qu’elle soit
claire, précise, et... définitive !
Les temps sont durs. Que de nuages
sombres à l’horizon ! flVlais plus encore que
le grand problème économique (qui pourtant est si 'angoissant) c’est le problème
de l'uniion des forces qui est le plus important. Nous sommes attaqués de tous
les côités : la calomnie et le mensonge contre nous sont à Tordre du jour. Mais le
triomphe nous est assuré. Oui, avec l’aide
de Dieu nous vaincrons. Mais à une con^
dition : si, avec l’aide de Dieu, nous saUr^
rons serrer nos rangs, et nous unir effectivement. Pas n’est besoin, pour cela, de
renoncer à nos pointe de vue: personnels.
Mais ce quTl faut, c’est d’avoir en nousmêmes la force de tout sacrifier sur l’autel
de cette union sacrée qui fut la force des
Vaudois nos ancêtres, et qui fut, avec
l’aide de Dieu, le secret die leurs victoires.
Par dessus tout, recherchons le lien de
la chairité. C’est notre vœu le plus ardent
pour le prochain, Synode. Nous aurons
alors un Ssmode riche en bénédictions.
G. Bërtinatti.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
les Vauis lin i[fei]il]er!i.
On parlait de leur venue depuis quelqui
temps ; on les attendait avec .impatience.
Finalemenit le beau rêve est devenu
réalité, pour eux, qüi désiraient revoir la
terre glorieuse de lours aïeux, pour nous,
qui soupirions de saluer des frères.
Ils sont arrivés. — une quarantaine!,
avec rix pasteurs — à la gare de La TbUr,
mardi soir, 21 août : un bon nombre de
personnes, parmi lesquelles dœ femmes
vaudoises en costume, les attendaient.
On les conduisit immédiatement au
« Convitto », où fis sont logés.
Le même soir, à 20 h. 30, a lieu une
réception soUenneile dans te temple de La
Tour, orné de fleurs et de verdure.
Quand ils arrivent à l’entrée, Torgue
les salue de sa puissante et douce voiX;
le public qui, malgré te mauvais temps (le
ciel n’est pas toujours Meu en Italie!),
bonde l’église, se lève au passage de nos
frères. C’est tm instant de vive et profonid©' émotion.
Le culte est présidé par te pasteur Jules
Trou qui donne la plus cordi.ale bienvenue
à nos hôtes et évoque tel passé héroïque
d© notre peuple martyr.
Trois pasteurs allemands, entre autres
M. Zeler, te conducteur du Pèlerinage,
p,Tiennent ensuite la parole et sont ihterprétés par le prof. Corrado Jalla. Ils nous
partent die leur amour pour te sol de leurs
pères, de leur joie d’être au milieu de
nous, de leurs expériences.
Des cantiques appropriés, entre autres
te Choral de iMther, furent enlevés pa/r
la nombreuse assistance.
Nos frères s’arrêtent trois jours dans
ces beles Vallées ; fis visitent les principales localités historiques : puissent-iis
jouir de, leur séjour au milieu de nous et
se faire du bien.
Nous le leur souhaitons de tout notre
cœur, espérant qu’ils puisent rentùeir
chez eux avec le sentimrait que chez nous
il y a encore une foi vivante et forte et
que de la gloire ancienne fi reste des traces précieuses, non seulement dans les rochers ©t tes cavernes de nos montagnes,
mais dians les esprits et dans lès cœurs.
— La bienvenue, au nom de la ville*
leur a été donnée par te podestat, colonel
chev. E. D© Carolis, qui leur a adressé un
vibrant discouiK,
3
L’Echo des Vallées - Vendredi 24 Août 1934-XII
CHRONIQUE VAUDQISE
DATI DEMOGRÀFICI DELLA PROVINCIA DI TORINO.
Nati . . Morti . . Mese di Giugno : Capoluogo Resto Provincia . 623 594 . 572 505 TOTALE 1217 1077
Aumento popolazione 51 aumento 89 aumento 140
Nati . . Morti . . Aumento popolazione Mese di Luglio: Capoluogo Resto Provincia . 662 627 .585 504 TOTALE 1289 1089
77 aumento 123 aumento 200
COMUNE .DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 13 al 19 Agosto 1934-XlI
Nascite N* 1 — Decessi N® 0
DONS REQUS
M.me Emma Leidhe-useir-Gardiol, S. Secanido di Pineirolo, en souvenir de sa chère
mère, pour le Refuge Roi Charles-Mbert,
L. 200.
* S! «
M.me Clémentine Maggiore, m memorîani: pour rH'ôpital, L. 20 - pour l’Orphelinat, 20 - pour le Ref uge, 20 - pour
l’Asile des Vieillards de Saint-Germain, 20
- pou'r l’Aisile des Vieillards de St-Jean» 20.
» » »
flVr.me Miarg-uerite Jourdan (Baussan) :
pour l’Orphelinat, L. 100 - pour les pauvres, 200.
HS » »
M.me R. Sanders veuw Ayassot : pour
l’Eglise, L. 100 - pour le Refuge, 100.
* * H
POUR LE COLLÈGE.
M. Beux Emile, Venise L. 100,—
Famile Bachi, Torre Pelice » 100,—
M .me R. Sanders veuve Ayassot » 100,—
A. Comba » 100,—
Gapitano G. Nishet » 100,— .
N. N. » 10,—
Long-Rivoire Famny » 40,—
« * »
LATOüIl. Dimanche prochain, 26 courant; le cuite à 10 h. 30, au temple neuf,
sera pirésidé par M. Alexandre Simeoni,
pasteur à Turin.
— Ce mardi deirtnier a eu lieu l’enterrement de M. Ayassot Jean David, de Serre
la Boina, décédé par accident pendant qu’il
était à son travail Cette mort a causé
beaucoup de regrets dans ceux qui' connaissaient notre frère^ oui a' été ainsi
soudainement rappelé de ce monde à
l’âge de 49 ans.
Nous demandons à Dieu de répandre
sa consolation sur la famille en deuil.
À t
— iMandi, 21 août, dans le temple de
La Tour omé de fleurs et de verdure —
du lierre surtout, qui dit : « Je meurs où
je m’attache » — le pasteur M. Julies Tron
a Unis en mariage M. Ernest Ayassot,
candidat en théologie, et M.Ue Ermstme
JaUa, des Ohahriols.
Par des passages bibliques appropriés et
par un discours de circonstancié, le Pasteur officiant a rappelé quels sent les devoirs des époux, et souhaité au jeune couple die longues années de bonhelur au service' du Maître.
La cérémonie, qui s’est déroulé dans
l’intimité des familles des époux, entourées de quelques amis, a été rehaussée par
rexécutifon, aux orgues, de quelques beaux
morceaux de musique.
Les invités se rendirent ensuite à l’Hôtel Flipot, où des rafraichisseonents furent servis.
Le prof. Attilio Jalla.y fit un toast au
nom des amis et lut un grand nombre de
dépêches.
Le pasteur M. Bonnet, de Rome, au nom
de l’Eglise de Via IV Novembre, dont
M. Ayassot a été membre pendant ses études de théologie, adressa aü noUAreiau couple les meilleuns vœux de bonheur.
Par le train de midi l’heureux couple
partait pour Rome, où M. Ayassot trar
vaHe actuellement.
Par ces lignes nous leur renouvelons nos
vœux de bonheur, de paix, de travail fécond au sraivice de Dieu.
MARSEILLE. L’Union Vaudoise de Marseille a commémoré la Glorieuse Rentrée
le dimanche 12 août, par une réunion
tenue à la Campagne « Les Platanes » La
Pomme, lieu habituel de ses rencontres
estivales depuis plusieurs années.
Comme prélude à la partie officiellel, le
Président donne quelques aperçus sur le
Pèlerinage Vaudois en Suisse auquel fl a
eu la très grande joie de pouvoir se joindre pendant deux jours.
Suivent une courte partie artistique et
quelques jeux; après quoi la réimion
reprend.
Le Président transmet, tout d’abord, les
divers messages dont il a été chargé par
MML le pasteur Aieschimann, Th. Geisendorf — qui s’est beaucoup occupé des Vaudois de Marseille fl y a une trentaib© d’années — et le Directeur de YEcho, messages qui ont été très apprécié.
Cét agréable devoir rempli, fl fait entendre le récit de la Gloríeme Rentrée et
donne ensuite la parole à M le pasteur
Alfred Ma'rtin, de Cannes, que nous avons
le plaisir d’avoir pendant quelques mois
à Marseille.
M. Martin, qui est originaire de Nice,
nous dit, tout d’abord, quels liens l’attachent aux Vaudois et ce qu’il leur doit,
puisque c’est dans l’Eglise Vaudoise de
Nice qu’il a reçu son instruction religieuse
et que s’est probablement dei^inée sa vocation au saint ministère.
Après nous avoiir rappelé ce que furent
nos pères, il nous engage à ne pas nous
contenter d’être Vaudois pu Huguenots de
nom et à ne pas mettre inotre drapea^i
dans notre poche, comme, hélais ! cela se
voit parfois, mais d’imiter nos glorieux
alucêtres, et à rester fidèfes à Dieu et à sa
Parole, aujourdlhui que nous jouissons de
la liberté, comme ils le furent malgré les
persécutions.
L’on chante un cantique et M. Duratid,
Tun de nos vice-présidehts, adresse à son
tour quelques mots à l’assemblée. Un nouveau canltique et unie fervente prière, de
M. Mairtin terminent cette réunioni très
vaudoise.
En terminant, nous tenons à redire toute
notre rm>nnaissance à M Martin d’avoir
bien voulu répondre si aimablement à notre appel, malgré ime journée exceptionneHetmient chargée.
MASSEL. Dons reçus pour les répara^
tiobs alu temple : N. N., en souvenir de
Jean et Emile Tron, L. 20 - Docteur Italo
Mathieu, 50 - Bruno Mathieu et parents, 50.
— Le culte du dimanche 12 aiout a été
présidé par le iMisteur Jean Tron ; celui du
19 août par le candiidat en théologie
Edouard MicoL Vifs remercîments. R.
SAINT-JEAN. Dimanche 26 courant, à
15 h., aura lieu, dans notre temple, un concert de musique et de chant religieux, organisé par notre Chorale, dont voici le programme : 1“ Oh ! mon pays... (Bost) - Invocation (Bortnianski) — 2® Credo (Gam
ter) - Antonio Vivaldi : Concerto in sol
minore, 1® tempo (violon et piano) —
3® Berceuse de Noël (Sinigaglik) - Hâendel : Sonata in re maggiore - larghetto ■
allegro (violon et piano) — 4® Rimpatrio
dei Valdesi (T. Ricca) - Tartini : Lento,
serioso (violon et piano) - Rodrigo : Au
bord de la fontaine (violon et piano) —
5® Pécheur (Knapp) - Ambe (Zoder).
Les chœurs seront dirigés par M. Gustave Albarin. MM les professeurs P. Terraneo (violon) et N. Antonèllim (piano)
nous ont assuré leur précieuse et vaillante
collaboration.
Pour les billets d’invitation à ce concert, que nous recommandcHis chalieureusement, s’adresser aux membres de la Société Chorale.
AUX CORRESPONDANTS.
P. G. - Merci. Ça paraîtra après le Synode.
S. P. - Les numéros demandés sont épuisés.
A.C.D.G.
Le XII' Camp Unioniste.
Du 15 au 22 courant, le XII® Camp
Unioniste dœ Vallées a eu heu avec un
bon succès au Refuge Barbara (m. 1752).
Les tentes étaient disposées sur le beau
plateau aiu deæus du Refuge, dans une
position magnifique, en face d’une majestueuse couronne de cimes. Le temps très
favorable, le rajdî^ix soleil, les bons et
abondants repas préparés avec soin par le
brave Vertu, directeur du Refuge, les
sports expressément organisés, les différentes excursions, ont contribué d’une far
çon très efficace à la bonne réussite du
Camp, qui s’est déroulé joyeusement dans
oes quekjuies délicieuses journées de vie
fratetmele.
Spécialement intéressantes furent les
journées de samedi et de dimanche, dans
lesquelles accourut assez nombreuse la jeunesse ulnionisite dd la VaUite du Pélis (une
centaine, à peu près). Le samedi matin,
M. Attflio Jaüa développa l’intéreœant sujet de l’attitude de Jésm envers les méchasnts -; dans l’après-midi, M. Rino Bajina,
pasteur, parla des trois types de Lazare :
celuii de l’Evangile et les deux représentés
pair deux grands écrivains modernes, Pirandello et Borgœe ; le culte de diman‘che matin, très impressif, en plein air,
en face du merveiBe|ux panorama des Alpes, fut dirigé par les pasteurs Bâlma et
Comado Jafla ; dans le « Convegno » de
ï’aprês-midi, M. Attilio JaUa piarla des mradtères essentiels de: i'unionisme viauidois,
tels qu’fls résultent de l’histoire et de la
vie du peuple vaudois. Entre une étude
dt l'autre, la jeunesse se donna avec joie
aux vigoureux exercices des excursions et
des sports.
i Mais particulièrement impressifs furent,
dans les longues soirées étoilées, les grands
leux de Camp, à la lumière desquels la
jeunesse pria, médita, chanta tes, plus
beaux hymnes du recueil, tes plus beaux
chants de nos montagnes. M. Attflio JaJla
mit en évildence la valeur spirituelle d®
ces feux dont la splendeur et la chaleur
représentent sensiblement l’amour de Dieiu
et du prochain, la solidarité unioniste. B
évoqua tes souvenirs des 11 Camps précédents, dans lesquels des centaines de
jeunes gens se firent du bien. H remercia
chaudement les jeunes Lageard et GardM,
les organisateurs enthousiastes de ce dernier Camp. Enfin, une ardente prière à
Dieu, un hymne fortement enlevé, exprimèrent mieux que toute autre chose le
sentiment d’adoration et de ccmaécration à
Dieu, qui a été te trait caractéristique le
plus frappant de ce XII® Campi Unioniste.
Le président du Comité national, M. le
prof. Mario Falchi, adreæa aux Campistes
un message fraternel, vibrant de chaude
sympathie.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
VISTA
DEBOLE
e DIFETTOSA.
Sarà in TORRE PELLICE e si tratterrà
Venerdì 24 e Sabato 25 Agosto
lo specialista di diottrica oculare
Comm. M. NEUSGHULER.
Riceverà in Via Roma, N® 9, Piano 2®,
per correzione dei difetti e debolezza
di vista, col suo sistema di lenti, in detti
giorni, ore 10-12 e 14-17.
Le soussigné informe son honorable
Clientèle qu’il a transféré son
ATELIER DE TAILLEUR
à La Tour - 18, Corso Fiume - en face
de l’Hôtel Flipot.
VOLA ARTHUR.
La Levatrice A. CHAUVIE
avvisa la sua Spettabile Clientela, di
aver traslocato in Via Roma, AT* 2.
On nous prie de publier la lettre mSr
vante-; nous le faisons volontiers car ses
accents de recoirmaissance émue méritent
dêtre donnés en exemple), RÊD.
J’étais étranger, et vous m’avez
Not^
lecuedUi».
Matth. XXV, 35.
petite de quinze mois a été atteinte d^une grave maladie. EUe seniblait
se remeftine et pour la canvïdeBCjraice nous
l’avons portée à SaintJeain. Pendajnit dieux
semainieis eüte fit de réjouissants progrès,
mais elle eut une rechute et te 4 août,
tandis qu’elle dormait, le Seigneur, dians
sa grande miséiricorde, l'a appelée au
Paradis.
Ma femme et moi étions là-haut seuls
— deux étrangers à 7000 km. de nos parents à NeTV-York. — Et ceperadant' ces
Vallées souriantes — particulièrement bénies par te Seagnepr pour toute rhistoire
héroïque vaudoise — nous ont accueillis.
Aux funérailles, te temple vaudois de
Saint-Jean était bondé et fl semblait çpe
tous les lenfante de la vallée étaient aocourus pour nous epseigner la profond©
vérité des paroles de notre Seigneur :
« Laissez venir à moi tes petits enfants,
et ne les en empêchez point ; car le royaume des cieiux est pour oetux qui leur ressemblent», et pour accompagner l'âme
étemelle de notre enfant en Paradis.
M. Rivoire, pasteur de Saint-Jean, n'aiUrait pu faire davantage, si nous étions son
frère ou sa sœur ; et M. C. Luix», pasteur
de Sampierdarenia, a interrompu son congé
pour nous aider à un moment où seulement le message de notre Seigneur pouvait nous soulager.
« J’étais étranger, et vous m’avez recueilli ! ». Certes, le Seigneur était pTé^
sent ; il nous a donné tant de signes de
son divin amour qu’ü ne pouvait qu’être
présenti
Et tout ce que lés Vallées ont fait pour
nous, elles l’ont fait pour Lui.
H s’est ainsi établi un nouveau lien entre nos deux grandes patries ; fl ^eSt créé
en nous un^ amour pour l’Itailie qui ne fera
que grandir dans nos cœurs.
Gênes, le 20 août 1934.
Saeteill PREamcE, J.r.
Dans la liste des dons reçus en jujlliet,
dans te paragraphe Hôpitaux, au lieu dé :
«Lydie Pons, Rome, en souvenir de sa
mère », hre : « Lydie Pons, Rome^ en soUis
venir de sa nièce ».
AV I S,
A l’occasion du Synode, au Pont des
Appiots, vous trouverez les repas à prix
réduit : cuisine de famille et bon traitement. Constantin Eugène.
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di stabili di qualunque natura
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Denunzie di successione
fatte con criterio razionale
4
L’Eeho des Valléès - Vendredi 24 Aoút 1934-XII
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il ^aqe'Onblidiano per VAninaa - Da'itde Bastò
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Un bi^ànb, urt paS^ò biblico, una strofa ed una pre
ghiera per ogni giorno - (tela e oro^ L. 8) . >
Più presso a Te, Signor!... - Pensieribi'evi per ogiii
giornodesiranno- G/ovann//?os/flg'/io-(tela e oro, L. 10)
Storia dei Valdesi - Ernesto Comba *- iicdi/ntnte iJJu'strafa è corredata di carta geografica-v-j pagg- 436
CmàVc Biblica - rilègata tutta tela e oro, W50 r brochure
iiaeebite di Canti e Cori di V.'Sommanit
Adoro - Canti e Còri . •
Pace in terrà! lÓ cori con musicaSaiméggiatr * Chnti é Cori . • •
Osanna - Nubvi Canti, Cori e Sairni, con musica di
Lr 5^
*
» 12,—
* 40,—
4,
3
5,
5,
Virgilio Sommeinl
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ORARIO FERROVIA TORREPELLICE-PINEROLO^TORINO
ì
1
(2)
21,03
21,08
21,20
21.39
22,02
22.40
20,10
20,44
21
(1) Feriate — (2) Festivo — (3) Al Lunedi.
(Nuova coppia di treni con servizio a tutte ie stazioni intermedie);
(Partenza da Torino: ore 4,50 - Arrivo a TorrePellice: ore 6,20
Partenza da Torre Pellice : Ore 10,10 - Arrivo a Pineiolo : ore 10,45 - Arrivo a Torino : ore 11,47
ÒRAiUO AUTOMOBILE TOBBE>BOBBIO PELLICE
Torre Penice p. (I) f 6,— 7,15 12,38 16,58 18,20 1Ö8
Luserna S. G. » — b,04 7,19 12,42 17,02 18,24 19,53
' Bricheràsio ' » 6,15 > 7,33 ■—j — 12,52 17,15 18,41 20,07
! Pineroiò » 5,24 6,36 7,- 7,53 10,45 13,14 17,38 19,04 20,25
Aira^ca > 5,47 6,50 7,26 8,05 11,06 13,33 18,01 19,20 20,49
Tòrinb a. 6,31 7,20 8,10 8,30 11,47 14,07 18,42 19,51 21,27
• V V. * . /¡Tp^”o P- (3) , U,25 5,01 6,36 7,56 11,36 13,20 17,27 18,25 19,06
!| Airasca > 1,Ò3 5,46 7,22 8,26 12,14 14,02 18,02 19,08 19,32
1 Pinerolo » 1,22 6,07 7,48 8,41 12,36 14,23 18,18 19,28 19,46
H Bricherasio > » » ' 8,06 9,04 12,53 14,40 18,40 20,13
i Luserna S. G. .» f > 8,17 9,14 13,04 14,51 18,51 20,24
1 Torre Pèllice a. > 8,21 9,18 13,08 14,55 18,55 > 20,28
Tprre P. .p. 8,30 11,20 15,05 19,05 BobbìoP.p. 6,30 7,S5 11,55 17,35
S. Margh. » 8,35 11,25 15,10 19,10 , ViaFourca » 6,35 7,20 12,- 17,40
Chabriois » 8,42 11,32 15,17 19,17 Villar P. » 6,41 7,26 12,06 17,46
Villar P. » 8,49 11,39 15,24 19,24 Chabriois » 6,48 7,33 12,13 17,58
ViaFònrea » 8,55 11,45 15,29 19,29 , S, Margh. » Torre P. a. 6,56 7,41 12,20 18,—
Bobbio P. a. 9,- 11,50 15,35 19,35 7- 7,45 12,25 18,05
Trr.I"- ; : (1) Al Venerdì.
ÓBARIÒ FERROVIA ELÈTTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pin&ròlo Í p.
Ponte Leraina (/ac.) »
Abbpdia ì
RiaglièUó-Fiùgera(/dc)»
, Si Martino »
Porte »
Malanaggio »
S. Germatip »
Villar Perósa »
Dubbione »
. Pinasca »
^ Si Sebastiano »
Perosa Argentina a.
,, PéirQsa Argentina
Si Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugerar/ocj
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo
(1) Dal 15 Luglio al 2 Settembre — (2) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (3) Festivo fino al 2 Settembre.
6,15 7,52 (1) 8,50 fi(2) 10,45 12,45 14,35 16,40 18,25 1 21,13 i'i
6,23 7,59 — 10Ì52 12,52 14,42 16,48 18,32 21,20 SI
6,26 8,02 — 10,55 12,55 14,45 16,51 18,35 21,23 S'!
6,30 6,33 8,05 — 10,58 12,58 14,49 16,55 18,38 21,26 Í')
8,08 — lliOl 13,01 14,52 16,57 18,41 21,29 K
6,36 8,11 — 11,04 13,04 14,55 17- 18,44 21,32 i
— 8,16 — 11,07 13,08 14,59 17,03 21,35 i
6,44 8,19 9,10 11,10 13,12 15,02 17,06 18,51 21,38 1
6,54 8,26 9,16 11,17 13,21 1.5,10 15,18 17,13 18,58 21,45 1
7,02 8,33 — 11,24 13,26 17,20 19,05 21,53 1
7,05 8,36 — 11,27 Ì3,29 15,21 17,23 19,08 21,56 1
— — — 11,34 13,36 15,29 17,28 22,- .1
7,15 8,45 9,30 li;40 13,39 15,35 17,31 19,16 22,03 1
6,50 7,35 (2) 8,55 9,35 12,05 13,55 16,20 17,56 (J) 1 20,35 i
6,53 7,38 — — 12,08 12,13 13,59 16,23 20,38 1
6,58 7,43 9,02 9,42 14,05 16,28 18,06 20,43 1
7,01 7,46 9,05 9,45 12,16 14,08 16,31 18,09 20,46 i
7,07 7,53 9,15 -9,52 12,23 14,15 16,45 18,16 20,53 1
7,17 8,- 9,22 10,- 12,30 14,22 16,53 18,24 21 ra
7,20 8,03 9,25 10,03 12,33 14,40 16,56 2l,’b3'J
7,24 8,10 9,28 10,12 12,39 14,43 17- 18,31 .21,08:1
7,27 8,13 9,31 10,15 12,42 14,46 17,03 18,34 21,11 1
7,30 8,16 9,33 10,Ì8 12,45 14,49 17,06 18,37 '21^14 1
7,33 8,19 9,36 10,21 12,48 14,52 17,10 18,40 21,17 Í
7,36 8,22 9,39 10,24 (12,51 14,55 17,13 18,43 21,20 ìj
7,42 8,30 9,45 10,30 12,58 15,- 17,20 18,50
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PBBlBERO-PRALT in vigore dal 15 LngHo.
li
■ i
Perosa Argentina p. 7,35 13,50 19,30 Praly P- 5,05
Pomaretto . 7,43 13,58 19,38 Pérrero » 6,Chiotti-Riclaretfo . 7,58 14,13 19,53 Trossieri-Faetto > 6,03
Trossieri-Faetto . 8,02 14,17 19,57 Chiotti-Riclaretto > 6,07
Perrero » 8,10 14,20 20,- Pomaretto » 6,22
Praly a. 9,— 15,10 20,55 Perosa a. 6,30
10,35
11,25
11,28
11,32
11,47
11,55
15.15
17.15
17,18,
17,22
17,37
17,45
Vini Sani e Briilanti
otttrrete '
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EnosolIitQ Bellavita
e VultileTnres Jacquetuln
Referenze a rlchlesla
Massima gradazione alcoolica
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BELLAVITA vAr..,
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DELL'UOMO
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