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Soixante et unième année.
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Vallées Vaudoises . . . . ^ ■i
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Plusieurs abonnements .uresse .
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Par an Pour 6 moia
. . L. 8,- 5. . » 10,— 6, IL. . » 19,—
y, doll.
Etats-Unis d’Amérique
On s'abonne: à Terre t .«ce, au Burlau d’Administration de l’ÉcAo (Via
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Le Numéro: 35 centimes ^
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Que tontes les choses vraies, honnêtes, fnstes, pares, aimables...;, dignes de Icnerge, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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VIVE LA VENDANGE!
« Lorsqu’un homme ou une femme
se sera mis à part en faisant* vœu
de nazaréat, pour se consacrer . à
i’Eternel, il s’abstiendra de vin et de
boisson enivrante ».
Nombres VI, 2-3.
Vive la vendange qui nous donne le raisin, le meilleur des fruits, pour parer nos
tables et faire heureux nos enfants ! Vive
les belles grappes luisantes et parfumées
qui pendent aux treilles de la plaine et
aux petits ceps des coteaux !
Mais mon enthousiasme diminue lorsque
je pense que la plus grande partie de ce
produit va être transformée en vin, dont
on use et abuse dans nos contrées avec des
conséquences désastreuses.
Consacrons donc un instant a un sujet que YEcho a traité à maintes reprises,
et qui est peut-être plus grave que nous
ne pensons et saluons la vendange par des
avertissements qui ne sont certes pas hors
de propos.
1“ Pour mon compte, tout en n’étant pas
complètement atetinent (j'espère qu’on
me le pardonnera), je crois que l’abstinence i^résente un degré supérieur de
perfection.-- "
La science ancienne la plus éclairée, c’està-dire la parole inspirée, de la Bible, affirme que lorsqu’un homme ou un femme
se seront mis à part pur une grande
cause, entièrement consacrés à une œuvre
sainte, ils s’abstiendront de vin et de boisson enivrante. Cette affirmation est si simple et si claire qu’elle n’a pas besoin d’être
commentée.
•Et en cela la science moderne ne fait
que confirmer la science ancienne. De vaillants hygiénistes, des docteurs distingués
sont parmi les champions de l’abstinence.
Pour la science ancienne, quand un homme
ou une femme se consacrait à Dieu, ü était
nécessaire de renoncer au vin et aux boissons'enivrantes ; pour la science moderne
cet idéal est pour tous, c’est une qualité
que tous doivent acquérir.
2° Pourquoi pouvons-nous affirmer que
l’abstinence représente un dégré supérieur de perfection ? Malgré la recommendation de Saint-|Paul à Timothée (1 Timothée V, 23) de faire « usage d’un peu de
vin» (emploi médical), l’abstinence, est
une condition de bonne santé. Mais... quel
rapport y a-t-il entre la perfection et la
santé ? Si vous parlez de perfection, laissez donc de côté la santé. Un moment, s’il
vous plait, et avant de protester, réfléchissez. I^a bonne santé est une condition de
travail productif : pouwir travailler pour
soi et pour les autres est un idéal chrétien,
un aspect de la perfection.
Plusieurs maladies, surtout parmi là jeunesse d’aujourd’hui, sont dues à l’usage immodéré du vin et tout ce qui détraque le
«corps, temple de Tœprit, porte atteinte à
la perfection.
L’abstinence est encore une condition
pour bien guider la volonté, pour conserver l’intelligence, l’équilibre : elle assure
la santé spirituelle et morale comme elle
contribue à assurer la santé physique.
Les fous, les criminels sont en bonne
partie le produit honteux des cabarets ; les
plus vilaines actions germent dans* le terrain de l’alcoolisme ; la Jeunesse perd sou
vent sa vertu et sa pureté dans l’excitation
d’un verre de vin qu’on ne devrait plus
boire.
Mais c’est inutile que je l’écrive : c’est
écrit devant vos yeux, le dimanche surtout,
près des gargotes, le long des chemins...,
dans les foyers troublés, dans les maisons
malsaines et malpropres qu’on pourrait
embébr avec l’argent qu’on jette.
3° Comment la civilisation moderne répond-elle à cette exigence, de perfection
supérieure ? -»
D’un côté, voilà la bête, humaine qui boit
sans avoir soif et gaspüle des milliards par
an, sans compter les dépensés pour hôpitaux et prisons, dont les clients,, sont recrutés surtout parmi les buvfeura D’un autre côté, voilà rintelligence au service du
bien qui s’efforce d’enrayer le mal.
Les Etats-Unis, par une loi draconienne,
imposent le régime sec et nos journaux s’en
moquent et .étaient sous nos yeux les avéntureusis entreprise de la contrebande. Malgré tous ses inconvénients, nous n’hésitons
pas à affirmer que cette loi est destinée à
devenir une bénédiction pour le peuple :
une nation qui veut vivre doit avoir du
courage et la loi en question est une grande
preuve de force morale dont les générations "futurel bénéficieront, car on finira
par oublier le besoin d’alcool.
En Bulgarie, pour ne citer qu’un autre
exemple, il est défendu aux cheminots de
faire usage de- boissons alcooliques pendant
la période de. travail.
Dans bien des pays l’abstinence est un
titre de préférence, ce qui prouve. qu’eUe
est un idéal de perfection supérieure comme nous l’affirmions. Mais au cas où vous
ne sentiriez pas ce besoin de perfection,
pensez au moins à votre santé, à votre
dignité, à votre, famille, et peut-être le
reste viendra. Im.
L’héritage des pères.
Les Vaudois qui aiment leur pays de la
bonne manière, c’est à dire avec le souci
de eontribuér de maintes façons au progrès matériel, intellectuel, moral et religieux de leurs frères, ont tout naturellement des préoccupations au sujet des
moyens à employer pour atteindre, les buts
qu’ils se proposent. On signale,, dans cette
feuille et ailleurs, de fort regrettables la,cunes ; on déplore de maints côtés le relâchement des mœurs, la mondanité envahissante, la dissipatiop de la jeunesse,
l’avidité du gain chez le grand nombre,
la tendance toujours plus prononcée à délaisser les études pour les travaux manuels
ou autres occupations où l’argent est relativement plus facile à gagner, etc. Et,
aprœ avoir fait le diagnostic, on cherche
anxieusement les remèdes propres à arrêter le mal, on fait des tentatives qui ne
donnent pas toujours des résultats appréciables, quitte à essayer de nouvelles méthodes dans l’espoir, jamais éteint, de
trouver un jour.
IMais, parmi tous les proiblèmes qui devraient préoccuper sérieusement les bons
Vaudois, ü n’en est pas de plus grave ni
de plus actuel que celui de la progressive
dépopulation de nos Vallées, de la haute
vallœ surtout. Un phénomène commun aux
pays de montagne, je suis prêt à le reconnaître, également constaté dans maintes
régions de, notre patrie, en France., en
Suisse et peut-être ailleurs encore, mais
qui est chez nous d’une gravité toute particulière. S’il vous prenait la fantaisie de
faire, pendant l’été, une petite tournée
vers les « chalets » et les hameaux de nos
‘montagnes, vous demeureriez vivement
.impressionnés en constatant l’abandon où
sont désormais laissés la plupart des terrains et des habitations. Sur quatre, cinq,
six maisons abritant chacune, ü y a moins
de cinquante aps, une nombreuse famille,
c’est tout au plus s’il y en a une, rarement deux, d’habitées. Les autres pauvres
demeures, désormais vides d’habitants, aux
toits à moitié défoncés, aux ouvertures
béantes, à la boiserie vermoulue et branlante, aux petites cours envahies par les
ronces, font pitié- à voir. Autour de ces
mêmes habitations où les plus âgés de mes
lecteurs se souviennent, d’avoir vu de beaux
champs de seigle, d’oige, de sarrazin ou
de pommes de terre, il n’y a plus guère
qpe des pr^ sauvages où l’on aperçoit encore la trace des sillons et où ne pousse
qû’une herbe rare que certains propriétaires laissent parfois sécher sur place ou
qui est destinée au pacage^ Les champs
cultivés qu’on trouvait jadis à 1500, voire
même à 1600 mètres, ont -totalement disparu sur ces hauteurs et se font de plus
en plus rares, même à quelques centaines
de mètres plus bas.
Autre constatation.. Je puis me tromper,
maïs j’ai l’impression que lorsque le bétail
et les produits du lait se vendaient pour
peu, des troupeaux de gros et de menu
bétail couvraient nos «■ alps » et nos chalets ; aujourd’hui que l’industrie de l’élevage du bétail est des plus rémunératrices
on manque de personnel pour l’exercer.
Les vieux travaillent jusqu’à l’épuisement
et meurent à la tâche ; les jeunes trouvent
généralement que la vie est trop dure chez
nous, qu’on gagne plus aisément son pain
— avec beaucoup de beurre — ailleurs ou
par un autre genre d’ouvrage qui leur
semble plus facile.
Mais je m’égare en laissant courir ma
plume pour répéter des choses dites et redites cent fois, au risque d’oublier celle qui
doit arrêter, plus particulièrement, un instant notre attention. On est parfois tenté
de s’écrier : A quoi bon se préoccuper de
la situation matérielle et morale des Vaudois, si le jour va. arriver où ü n'y aura
presque plus de Vaudois dans le berceau
de la race ! Nous n’avons pas de statistique concernant les Vaudois qui se sont définitivement établis hors des Vallées ; mais
je ne crois pas, me tromper en affirmant
que leur nombre est probablement en train
de dépasser celui de nos frères demeurés
au « foyer». Nous ajoutons — et ici ^^vec
une parfaite certitude. — que les Vaudois
qui se sont établis ailleurs (surtout dans
les deux Amériques) jouissent la plupart,
d’une prospérité inconnue chez nous. Il y
a plus : les Vaudôis qui nous ont quittés
pour toujours h’oublient cependant pas le
pays des ancêtres qu’ils honorent généralement par leur activité et leurs ver(jus
natives fort appréciées partout. Tout autant de raisons de nous réjouir avec eux...
s’il n’y avait un mais formidable.
A quoi bon constater avec une légitime
.fierté que lœ Vaudois émigrés dœ Vallées
se font honneur, qu’ils prospèrent, qu’ils
essaiment et se multiplient, alors que les
Vallées se dépeuplent petit à petit ? Je
n’ignore pas qu’il,est des courants, hélas!
qu’on ne jreut absolument pas remonter.
Le progrès — est-ce bien toujours un progrès ? — a pénétré jusque dans nos vallons les plus reculés. Nos pères, ayant peu
de besoins, vivaient exclusivement des produits du sol et de leurs troupeaux, ne
s’habillant que de la laine; de leurs moutons ou de leur chanvre que nos bonnes'
mères filaient. Ce n'est pas seulement la
simplicité, mais le dénûment, parfois, qui
qui régnait dans leurs humbles demeures.
Mais le tout est d’être, content de son sort,
et je ne crois pas que leur sort fut bien
plus à plaindre que le nôtre.. Les temps
sont bien changés ; on s’est Tcréé des besoins de toute sorte, on s’en cn^|tous les
jours : ce qui aurait suffi jadis^à faire vivre deux ou trois familles, résulte insuffisant pour une seule. !De, là la nécessité,
pour nos gens, de « sortir de leur pays et
de leur parenté », comme Abraham, pour
chercher des moyens d’existence plus com
formes à ces besoins. j, c.
{La fin au prochain numéro).
Le Chabas et le baron Leutmm.
-”Te Congres’ pstortquê SuM
siégeant à Pignerol, avait -visité La Tour,
d’où il s’était porté en corps au Chabas,
dans le but d’y visiter le tombeau du baron Leutrum, le courageux défenseur de
Còni. En constatant qu’on ne pouvait voir
ni le tombeau, ni aucune inscription qui
rappelât lé célèbre général, le Congrès
avait émis le vœu que des recherches fus- *
sent faites pour mettre à la lumière le
monument d’un homme auquel le Piémont
doit beaucoup.
Dix-neuf ans se sont écoulés ; un nouveau Congrès a fait une nouvelle descente,
en montant au Chabas, et y a trouvé toutes choses comme ci-devant. Le désir, qui
vient d’être à nouveau exprimé fortement,
que les honneurs mérités soient rendus à
la mémoire du baron Leutrum, semble
avoir quelque chance d’un meilleur résultat, grâce à l’appui du Consistoire de
St-Jea,n et de la V. Tàble» L’intérêt, qui
s’attache, à ce tombeau, rejaillit sur le véi
nérable édifice qui a recueilli ses cendres.
Quand les Eglises Vaudoises du Val Lusertie bâtirent leurs premiers temples, en
1555, les habitants de St-Jean, bien que
presque tous Vaudois, ne purent faire comme leurs frères, parce que leur territoire
n’était qu’une portion de la commune de
Luserne, où siégeaient le prieur, les moines, les comtes de la vallée, les autorités
civiles et judiciaires, tout un bloc fermement attaché à régüse romaine.
Aussi les Vaudois de S. Jean' durent-ils
se résoudre à élever leur temple sur le territoire de la commune voisine, aussi près
que possible de leurs confins. On choisit
l’emplacement où se croisaient le fiaress
qui monte du Baussan aux Jourdans et
aux Malans, la nouvelle route dè. Luseme
à Angrogne et le sentier étroit, mais très
fréquenté, qui longue la iBialera 'Peyrottà.
Au delà, vers Angrogne, le hameau popuî
leux des Bellonats (aujourd’hui les Jouves) ; en aval, au delà du pont du Gourin, les Giusian (aujourd’hui le Pont), premières maisons de St-Jean. Au-dessus du temple, le groupe d’habitations appelé les
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Pont, à cause de. la famille jPont ou Pons,
et qui a pris plus tard le nom du temple
lui-même, le Chabas.
Quand ce lieu de culte fut construit, la
situation religieuse des Vaudois était des
plus précaires. Le. Parlement de Turin se
préparait à intervenir énergiquement pour
appuyer l’opposition qui leur était faite
dans la vallée même. D’ailleurs nos pères,
habitués à adorer sur les montagnes, sous
les châtaigniers ou cachés dans des grottes, n’attribuaient pas une sainteté spéciale aux lieux de culte ; tout emplacement
pouvait être sanctifié à Dieu par le culte
en esprit et en vérité. Aussi ne bâtirentüs leurs premiers temples, à Angrogne,
aux Cbpiers, etc., que pour pouvoir avoir
leurs assemblées à l’abri des intempéries.
Quatre njurs et im toit, une chaire, un
lutrin et la table de la communion, des
bancs solides et raides posés sur la terre
nue, aucun moyen ,de chauffage. Aussi,
sont-ce propablement leurs voisins de. l’autre communion qui donnèrent à ces espèces
de hangars fermés le nom méprisant de
chabas, comme qui dirait un gra,nd ciabot.
JPlus de cent ans plus tard, des papiers officiels appellent encore de ce nom le temple de La Tour : il Chdbasso di S. Margarita, ossia Templo de Coperi. Ce nom est
cependant resté spécialement attaché à celui dont nous parlons. Ce fut le Chabas
par.excellence, et son histoire n’a que trop
longtemps justifié le sens primitif de ce
mot.
'Malgré son isolement et son aspect misérable, il était l’unique lieu de. culte d’une
vaste paroisse, qui s’étendait jusqu’à Briquéras, Bubiane, Fenil et Campillon. C’est
aussi là qu’affluaient» les réforn^ des autres bourgs de la plaine, et à leur tête
les nobles seigneurs de Moretta, de Cardé,
de Carail.
iBn 1560, peu de temps avant l’arrivée
des soudards du comte de la Trinité, lors
de la venue, du jésuite Possevino, une
gránelo agBomblótt.-áéUbérante ©ut lieu ove
faceano moi esercitij ne limitrofi di Luserna e Angrogna, luogo detto ü Chiabazzo.
C’est là que prêchaient un Varaglia, bientôt martyr, un Lentolo, échappé aux cachots de l’Inquisition. Après avoiï entendu
la Parole de Dieu expœée. par de tels hommes, les fidèles pouvaient bien braver les
regards du comte Guillaume de Luseme,
qui se tenait aux aguets sur la route —
le romantique Chemin des Rossignols ..—
prenant note de ceux qui venaient du temple, pour les dénoncer et avoir la part des
confiscations, qui était promise, au dénonciateur.
Inutile de dire que le Chabas fut ruiné
de fond en comble par les soldats, cette,
même année. Rebâti, ü dura près d’un siècle. Mais le 20 avril 1655, à la veille des
massacres, les soldats de Pianesse surpril'ent le Chabas et y pénétrèrent. Ils allaient commencer leur œuvre de vandale
quand survint une poignée d’habitants des
environs, criant : « Avance, Jahier » ; les
pillards s’enfuirent, non sans pertes. Mais
le surlendemain, quand les troupes eurent
été introduites traîtreusement à Angrogne,
et que le signal eut été donné, un moine
et un prêtre, nous dit ime relation du
temps, fire.nt brûler le temple de St-Jean.
Relevé une autre fois, le Chabas, trente
ans plus tard, abrita l’assemblée solennelle
de toutes les Vallées, qui était appelée à
choisir entre deux partis, également amers
et tragiques : l’exil ou la résistancé armée.
R y en avait un troisième : l’abjuration ;
mais il ne fut pas même mentionné. Celui
de la résistance ayant prévalu, survint la
répression impitoyable, et la destruction
de tout le pays.
Après l’exil et la Rentrée, la misère était
si grande qu’on ne pût rebâtir le Chabas,
et les cultes eurent lieu dans la cour de
la cure desStaüats jusqu'à ce que, en 1701,
le pasteur Decoppet, qui était suisse, obtint de ses compatriotes les moyens de relever ce vénérable monument de la piété
de ncs pères. On ÿ recommença le culte à
Noël de la même année.
Quand on put enfin ériger le temple des f
Bellonats, en 1806, le Chabas fut aban- j
donné à tel point que, en 1831, on ne sa.- )
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vait plus où était la clef. Toujours plus
délabré, il tombait en ruines ; aussi, en ‘
1842, la famille Schulemburg fit transpor- .
ter aux Bellonats la tombe de leur illustre ancêtre. Les choses allèrent en empirant, si bien que les lettres en cuivre de
deux inscriptions funèbres furent enlevées.
Restauré en 1868, il vit quelquefois des
assemblées spéciales s’assembler dans ses
murs. Cependant, un nouvel abandon rendit nécessaire de nouveaux travaux en
1894. Depuis lors, on y a très souvent tenu
le culte, surtout en été, l’après-midi du
dimanche.
Parmi les tombeaux qu’il conserve, le
plus important est sans. doute celui du
baron Leutrum.. Nous en parlerons une
autre fois. J. J.
LA VRAIE SCIENCE.
On entoure, la science d’une sorte de
culte et beaucoup de libres penseurs prétendent qu’elle remplace Dieu. Là science
a certainement fait des découvertes merveilleuses, mais elle est bien contrainte
d’avouer qu’elle n’est ni toute-prévoyante,
ni toute-puissante.
Les prétendus savants qui ne croient pas
en Dieu sont ceux qui ne connaissent
qu’une petite partie de la science universelle, et qui se sont confinés dans l’étude de
choses positives.
C’est la Bible qu’ils attaquent, d’aiUeui's
sans succès, car leurs objections d’hier sont
résolues aujourd’hui par une science mieux
informée, et cellœ d’aujourd’hui seront de
même réduites en poussière demain.
Aucune science n’a jamais pu'établir de
vraies certitudes contre la religion. L’on n’a
réussi qu’à amasser des obscurités qui se
dissipent ensuite comme lœi nuées du matin s’évanouissent sous l’action du soleil.
La Bible et la nature sont toutes deux|
la parole de Dieu et doivent s’accorder. Si1
cet accord semble parfois ne pas exister,
c’est que la’scienc^ du théologien ou celle
du naturaliste est* en défaut. Alors il convient d’attendre de nouvelles lumières qui
viendront durement.
Ni Bossuet, ni Augustin, ne comprirent
comment Dieu créa la lumière le premier
jour et le soleil seulement le quatrième
jour. C’est qu’ils s’imaginaient que le soleil
était, avec les étoiles lointaines, le seul
foyer de, lumière, tandis que, la science nous
^a appris que jamais la lumière électrique
n’obtint des effets aussi puissants et aussi
constants que pendant l’époque qui suivit
le chaos.
La science se trompe souvent parce
qu’elle est trop pressée de conclure. Elle se
trompe aussi parce qu’elle est incomplète.
Le champ de la science est si vaste que
vous ne pouvez en bien connaître qu’un
humble coin sur lequel vous di^ertez avec
compétence. Les autres, vous les ignorez.
Les vrais savants comme Newton, Képler. Cuvier et Ampère, remontent des effets à la cause qui est Dieu et ils l’adorent.
C’est pour le mieux connaître qu’ils étudient, qu’ils travaillent et qu’ils redisent
avec bonheur cette belle prière par laquelle
Képler termine un de ses ouvrages d’astronomie ; « Avant de quitter cette table sur
laquelle j’ai fait mes recherches, il ne me
reste plus qu’à lever les mains et les yeux
au ciel et qu’à adresser mon humble prière
à l’auteur de toute lumière. O toi qui, par.
les lumières que tu as répandues sur la
nature, élève nos désirs jusqu’à la divine
lumière de ta grâce, afin que nous soyons
qn jour transportés dans la lumière éternelle de ta gloire. Je te rends grâce, Seigneur et Créateur, de toutes les joies que
j’ai éprouvées dans les extases où me jette
la* contemplation de l’œuvre de tes mains.
Voilà que j’ai composé ce livre qui contient la somme de mes travaux pour proclamer devant les hommes la grandeur de
tes œuvres. Ne me suis-je point laissé aller aux séductions de la présomption de
leur beauté adorable ? Autant que les bor
nes de mon esprit m’ont permis d’en embrasser l’étendue infinie, je me suis efforcé
de les connaître aussi parfaitement que
possible, et s’il m’était échappé quelque
chose d’indigne de toi, fais-le moi connaître,,
afin que je puisse l’eflàcer ».
Ainsi parle, ra,isonne et prie la;‘vraie
science. Charles A. Fourniiî®.
(De L’Aurore).
CHRONIQUE VAUDOiSE
iiiitiiiiiitiiiimmiiiiiinimii iiimiiniKmmiiiiiimmiini
Pour le MonuMl II HENRI ARNAUD.
19.me Liste de Souscription;
Une fois de pins, nos frères d’Amérique
se font honneur. M.me J. David Costabel
née Marguerite Andréon, nous envoie, avec
les meilleurs vœux de réussite, la belle collecte qu’elle a pu faire chez les Vaudois
de Castex, et Monte Nievas. Les colons
étant éparpillés sur de grandes distances,
son fils Henri a chevauché deux jours entiers pour les visiter et atteindre ce résultat, d’autant plus (¿eau que les récoltes
ont été rmuvaises cette année.
Report 18.me Liste L. 35.576,10
Va,udois de. Castex et Monte Nievas, République Argentine ; Castex ; J. Dav. Costabel, 10 - Caroline Gonnet-Costabel, 1,50 Judith veuve P. Pontet, 5 - Marguerite
Pontet, 1 - Anita Pontet, 1 - Marie Pontet, 1 - Louise Pontet, 1 - Elisée Pontet,
0,50 - J. E. Pontet, 0,50 - Carmen Ferrerò,
1 - Fr. Ant. Forneron, 2 - Bart. Cesan, 2
- Alb. Cardon, fils, 3 - Paul Ricca, 3 —
Monte Nievas : Cath. F. veuve Rivoire, 2
- Daniel Rivoire, 1 - J. P. Pavarin, 3 - Adol
phe Cesan, 3 - J. L. Breuza, 1 - Ph. Forneron, 1 — En pesos 43,50 = L. 462,—
Ph. Richard, Norfolk, Etats-Unis (1 dollar), 24 - Henri Le Louëf-Coucourde, W.antabadger East, Australie, 25 - J. Rœtain,
ing., Turin, 25 - D. Ricca, prof., Pignerol,
10 - J. Etienne Rostan, Pral, 5 - Ph. Martinat, ViUesèche, 2 = L. 91,—
Vaudois de la Colonie. Iris, par M. Lévy
Tron (3.me envoi) L. 100,—
Vaudois de Belgrano et Diaspora, R. Argentine, par M. Antonio Selle L. 502,15
A reporter L. 36.751,25
LA TOUR. Collège. En attendant de
pouvoir donner le résultat des examens de
réparation pour la maturité classique et
« l’habilitation magistrale », voici la liste
des élèves promus, au cours de cette deuxième session, dans les différentes classes
du Collège, aux examens d’« idoneità » et
de promotion.
A la l.re classe du Lycée : Ayassot Ern.,
Bert Umberto, Bronzone Joséphine, Fuhrmann Th., Micol Ulisse, Malan Lelia, Artom Gaston.
A la 5.me du. Gymnase : Bounous Marcel, Brunet Adolphine, Malan Renato, Rivoir Mario, Graziadei Francesco.
A la 4.me : Hugon Aldo, Passet Dante,
Decker ¡Mario, Feyles lo, iGonnet Jacq.,
Lardelli Achille, Tron .Eulalie.
A la 3.me: Verrillo Thérèse, Vinçon Jean.
A la 2.me : Albarin Clémence, Ayassot
Anita, Gay Carlo, Meynet Roberto, Travers Mario, Vinay Cornelio.
—■ L’ouverture des cours aura heu,
d’après la cérémonier d'usage, lundi 19 courant, à 3 h. de l’après-midi, à-la Maison
Vaudoise. Le discours d’occasion sera prononcé par M. le prof. E. Longo. Il est bien
entendu que le public de La Tour et des
Paroisses voisines est très cordialement
invité.
Un ensevelissement : Micol Alexandre
(Porinche).
Le mouvement est venu du dehors. Il
faut mentionner surtout la viste à l’U. C.
de J. F. de M.me Lisette Tron, déléguée.
Pu Comité National. Beaucoup de cordia^
'lité et de gaieté, et aussi de sages conseils dont nous souhaitons aux jeunes membres de l’Union de faire leur profit, m.
NORFOLK. M. Ph. Richard, en nous faisant parvenir son abonnement pour les années 1926-27 et moitié 1928, a, en même
limps, pensé à rHôpital du Pomaret et a
l’Asile des Vieillards de Saint-JCfermain par
l’envoi de 560 lires. Un merci sincère.
PRALl. L’Union Chrétienne des Jeunes
Gens de la Parois.se de Prali, réunie dans
la salle des séances le samedi soir 3 courant, a voulu témoigner à son honorable
président, M. le pasteur Bertinatti, au
moment de .son départ pour Venise, sa très
vive reconnaissance pour tout ce qu’il a
fait pour elle au cours de son trop bref
ministère, au milieu de nous. On servit des
rafraîchissements et il y eut des discours
empreints de. gratitude pour l’activité qu’il
a déployée en faveur de notre Circolo^
Edelweiss.
Car il faut dire que M. Bertinatti, malgré qu’il eût deux Pa.roisses à desservir,
a su m.ettre à profit ses quelques moments
de loisir pour réunir la jeunesse, la tirer
de son assoupissement et redonner la vie
à notre Union Chrétienne qu’il laisse maintenant prospère et florissante.
A lui et à sa famille, nos meilleurs
vœux. Que Dieu l’accompagne dans son
nouveau champ de travail ! L. P.
VALDESE. Le poste de pasteur à Valdese est vacant, à dater du l.er octobre.
Prière aux candidats éventuds de s’adresser directement au président du Conseil
d’église, M. Pascal.
NOUVELLES POLITIQUES.
:
MARSEILLE. Nous recevons avec la plus
vive reconnaissance la somme de quatre
cents francs de l’Union Vaudoise de Marseille, à répartir entre les deux Hôpitaux,
le Refuge et l’Asile des Vieillards de SaintGermain.
MASSEL. Un trimestre (juillet-septembre), très calme pour la vie paroissiale.
Actes liturgiques : im baptême : Tron
Ernest Henri de Henri (Rochas).
Un mariage : Pons Charles (Chabers) et
Tron Adèle (Balsille).
Le Grand Conmû fasoiate a, tenu, dans ^
le courant de la semaine passée, plusieurs
séances durant lesquelles on a approuvé
différents projets d’innovations à introduire dans les lois qui nous régissent. Entre auties il a été question d’instituer les
secrétaires généraux des ministères, d'instituer le Ministère de la Présidence du Conseil, et de rendre le Sénat électif. Mais une
des principales innovations consiste dans
l’institution de la magistrature du Travail
qui devra décider dans les conflits entre
capital et travail et obliger^ les parties à
respecter les accords conclus entre elles et
à observer les décisions du magistrat. iPar
là toute grève ou fermeture d’usine devra
être défendue,. Les grèves dans les services
publics devront être considérées comme
des crimes.
Le Conseil.des Ministres a >en outre approuvé les projets du ministre, Federzoni
concernant le « Podestà » et le Gouvernement de Rome dont nous parlions dans
notre dernière chronique.
A Rome, au théâtre Costanzi, a eu lieu,
dimanche, une, imposante réunion de personnalités et d’ag-riculteurs de toutes les
régions d’Italie pour la « bataille du blé »,
à laquelle ont participé l’hon. Mussolini et
plusieura ministres. Après le discours du
ministre, de l’Economie nationale, hon. Belluzzo, M. Mussolini a pris la parole en
s’adressant surtout aux agriculteurs.
Après avoir constaté avec plaisir le consentement suscité par cette bataille du blé
dans toutes les classes de la population,
il a ajouté : « H s’agit non pas d’augmenter la surface cultivée, mais d’accroître la
moyenne de rendement pour chaque hec;
tare et je me contente de peu pour commencer : il me suffirait que le rendement
moyen augmentât de un à deux quintaux
par hectare. Comme de tous côtés on m’a
répondu que cela était possible, il faut que
cela se fasse ; c’èst pourquoi je compte sur
vous, ^riculteurs. Je vous prie de proclamer que le Gouvernement considère les
agriculteurs, en guerre et en, temps de
paix, comme des fqroes fondamentales pour_
..¿¿CtyrA&I .A.
3
Ijjes fortunes de la Patrie». Après ce dis* ;couis vivement applaudi a eu lieu la disHribution des prix aux agriculteurs qui se
^'..Isont distingués dans la production agri'r:ole de l’année dernière.
La Délégation Italienne qui devra traiter
rtavec le 'Gouvernement des Etats-Unis au
^ sujet du payement de notre dette de guerre
jfé s’embarquera le 22 courant, à Naples. Nos
délégués : sénateur Volpi, ministre des fiV; nances, bon. Grandi, sous-secrétaire aux
ÿ affaires étrangères. De Martino, ambassa‘4-deur à Washington, comte IBoninjLongare,
I* docteur Pirelli et autres, resteront à WasK' hington jusqu’à la conclusion de, l’accord,
au contraire de la Délégation française qui
avait üxé antérieurement la date de son
, retour.
V., La Conférence de Locarno discute de
fj-t
, , puis une semaine le, pacte occidental de sûreté par lequel France, Allemagne et Belgique se garantissent mutuellement, le
' € statu qm» territorial. L’entrée en vigeur du pacte est subordonnée à l’entrée
' de l’Allemagne dans la Société des Nations,
entrée qui rencontre des obstacles dans
düïérentes clauses. Entre autres, l’Allemagne refrise son adhésion à l’article 16 qui
consentirait le passage de troupes alliées
sur son territoire en cas de conflit entre
: les Etats faisant partie de la Société des
J Nations, et la Russie,
i Différents colloques ont eu lieu entre le
j'-chancelier Luther et M. Briand et entre
M. Chamberlain et 'M. Stresemann pour
% aplanir les difficultés. D’après les dernières
^ nouvelles il semblerait que les négociations
|‘ s'approchent de la phase résolutive et que
dans cette semaine, on a fait plus de cheÿ min c-n vue de la pacification européenne
tant soupirée qu’on n’en a fait en bien des
années de travail après l’armistice. Espé%■, rons tiue cette bonne volonté démontrée
de tous côtés se traduise enfin en résultats tangibles en vue de la paix réelle.
France. Les communistes ont voulu déchaîner la grève générale en signe de protestation contre la continuation de la
guerre marocaine ; mais, contre leur attente, la grève n’a pas abouti, tous les services publics ont fonctionné régulièrement
-et un nombre exigu d’ouvriers seulement
a répondu à l’appel des dirigeants communistes, en s’abstenant du travail.
A cause d’un violent orage qui s’est déchaîné le 9 courant, en Calabre, un pont
sur le fleuve Ponsa a été emporté par les
Æaux impétueuses, ce qui fait qu’un train
de voyageurs est précipité dans le fleuve.
I On doit déplorer 15 morts et 17 blessés.
I t.
populations ukrainiennes de Galicie., qu’on
désigne en général du nom de Ruthènes.
Ces Ukrainiens étaient primitivement catholiques ortodoxes, tout comme les Ukrainiens russes. Mais, depuis le XIV.rqe siècle, ils furent contraint par le Gouvernement polonais à s’unir à l’Eglise catholique
romaine. Ils conservèrent cependant certains privilèges, en particulier leur a,ncien
culte et le mariage des prêtres.
A l’instigation d’un juriste ruthène qui
était passé au protestantisme, des pasteurs
ukrainiens sont arrivés ce printemps
d’Amérique et se sont mis à prêcher 1 Evangile en langue ukrainienne, dans des égli■ ses remplies à déborder. Des villages entiers veulent devenir protestants. Une des
causes de cette agitation que les évêques grecs-unis s’efforcent d’introduire le
célibat des prêtres. Cela, indigne fort l’opinion publique, qui sait tout ce que le pays
doit aux foyers sacerdotaux. Tout récemment quarante étudiants sont sortis d’un
séminaire,, et plusieurs d’entre eux ont
commencé à se préparer au ministère
évangélique.
"reis sont les détails que nous fournit la
revue Das Evangelische Deutschland sur
les déluts d’un événement qui peut être
gros de conséquences et dont il sera intéressant de suivre les progrès.
(Semaine religieuse).
IVouYclIes religieuses.
Angleterre. En Angleterre, comme au
Canada, la phraséologie de la chaire semble
exiger une réforme urgente. Le principal
Ritchie, de Montréal, déclare dans le journal de l’Eglise canadienne unie, The New
Outlook, que beaucoup de' phrases et de
formules de la chaire sont au^i peu adaptées aux besoins actuels que des vêtements
usés pour un garçon qui grandit trop vite.
Le public connaît aujourd’hui les nouvelles
explications des phénomènes de l’esprit et
des faits d’expérience, et le langage dogmatique et peu intelligible des anciennes théories lui paraît incompréhensible. Le doct.
Ritson a exprimé à peu près les mêmes
idées à la Conférence Wesleyenne Métho'diste anglaise. Les vérités n’ont pas vieilli,
mais elles doivent être présentées à la foule
dans un langage moderne, le seul qu’elles
•comprennent, et c'est à cette condition
•qu’elles gagneront les âmes.
La réunion en une Eglise unie des trois
corps méthodistes (Wesleyens, Primitifs et
' Unis) place cette Eglise au second rang,
immédiatement après l’Eglise Anglicane.
Elle compte dans l’enSemble 4.368 pasteurs, 37.697 prédicateurs laïques, 1.541.517
■clèves des Ecoles du dimanche avec 173.261
moniteurs, et 12.242 Eglises. La valeur de
ses propriétés est d’environ 150 millions de
livres sterling. (Evangile et Liberté).
.Galicie - Conversions au protestantisme..Un mouvement de conversions au protestantisme vient de naître et se développe
-avec une rapidité surprenante parmi les
Chine. — La grande majorité des
400.000.000 de Chinois demeurent dans des
villages et mènent en général une. vie tranquille et active, ne demandant qu’à vivre
en paix.
Les quatre cents colporteurs de la Société Biblique Britannique et Etrangère
trouvent aisément des acheteurs et des
lecteurs des Saintes Ecritures.
Traduits en chinois, imprimés en chinois
et publiés à la manière du pays, les Evangiles n’apparaissent pas aux Chinois comme un livre étranger, mais bien comme un
ouvrage destiné à tous.
L’an dernier il a été vendu 3.805.000
exemplaires des livres saints, surtout des
Evangiles, soit plus de 700.000 de plus que
l’année précédente. Sur six livres vendus
par la Société dans le monde, quatre sont
vendus en Chine, qui est' le, pays offrant
le plus grand marché pour les livres.
Ce qu’il faut à la Chine, comme à nous
et à tous les peuples, c’est. l’Ecriture, sainte,
dont Saint-Grégoire de Nazianze a dit, il
y a bien des siècles, qu’elle est la lettre de
Dieu écrite à tous les hommes.
(Le Témoignage).
Amérique. Les Eglises protestantes des
Etats-Unis convoquent pour le l.er décembre prochain, à Washington, une Conférence de trois jours, qui aura pour but
d’étudier au point de vue chrétien la question de la paix internationale. Deux à
trois cent personnes, représentant environ
soixa,nte dénominations différentes, prendront part à cette Conférence ; dans l’esprit de se® organisâteure, elle doit être le
préliminaire, d’une Conférence beaucoup
plus vaste, peut-être mondiale, qui serait
convoquée plus tard.
La Conférence de décembre se propose
un triple but d’étude : 1° l’idéal chrétien
et l’attitude, du chrétien en présence de la
guerre: 2“ l’attitude des Eglises en présence de la guerre ; 3° le projet d’une campagne nationale d’éducation pacifique par
les Eglises.
Non seulement les Eglises américaines
seront invitées à se faire représenter proportionnellement à leur nombre, mais divemes organisations, les Unions chrétiennes de jeunes gens et de jeunes filles, les
Sociétés missipnnaires, l’Alliance universelle pour l’amitié par les Eglises, seront
convoquées à cette Conférence, qui ne sera
pas un Congrès, mais une réunion, de travail et d’étude destinée à mettre en lumière et à discuter les opinions fort différentes des chrétiens d’Amérique sur
cette question capitale : les Eglises et la
paix. (Semaine ¡Religieuse).
***
Syrie - Les Druses. - Dos evangelische
Deutschland du 6 septembre, cité par la
Semaine religieuse, donne des détails intéressants sur les Druses qui, par leurs démêlés avec la France, attirent actuellement l’attention publique. Ils descendent
des a,nciens habitants de la Syrie, connus
sous le nom d’Araméens ou de Syriens. Cependant, avec le temps l’arabe est devenu
leur langue maternelle. Au point de vue
religieux, ils appartiennent à une secte
particulière de l’islamisme, chiite, fondée
au XLme siècle par le Persan Derasi. Le
fondement de leur croyance est la foi en
l’unité de .Dieu. Ils admettent aussi la migration des âmes et ont une quantité de
superstitions.
L’histoire des rapports entre les Druses
et leurs voisins chrétiens, les Maronites,
i-emonte à un lointain passé, mais à partir
du milieu du siècle dernier, eUe devient
un des éléments principaux de la question
d’Orient. Dès 1840, et. surtout en 186(0, les
Druses du Liban, excités par les Osmans,
firent d’affreux massacres des Maronites '
désarmés — anticipation sinistre de la tragédie arménienne. Les puissances européennes, la France en première ligne, prirent occasion de ces événements pour s’immiscer dans les affaires syriennes. La majorité des iDruses durent aba,ndon.ner le
Liban, leur ancien territoire, et émigrer
dans le iHauran, au delà du Jourdain. Dans
ce pays montagneux, appelé DjebeUDruse,
ils . sont actuellement au nombre d’environ
cent miHe. Ceux qui ont pu rester dans le
Liban ne sont guère que cinquante mille.
Après l’eXpulsion des Druses, les Turcs
furent contraints par l’Europe d’octroyer
au ■' Liban une administration autonome
(1862). Le pays demeura sous la souveraineté du Sultan, mais il reçut un gouverneur chrétien et fut placé gous le contrôle des puissances.
'Tandis que dans.,k.s autres régions de la
Syrie Alep, Da,mas, Hauran, etc., la population est en majorité musulmane, elle
est en ma,jorité chrétienne dans le Liban.
Elle Se compose essentiellement des Maronites (250.000). Ceux-ci sont des catholiques-romains unis. Leur chef spirituel
porte le titre de patriarche. Les prêtres
du bas clergé ont Te droit de, se marier. La
messe est célébrée en vieux syriaque. Le
port de Beyrout, centre de l’état syrien
du Grand Liban est non se,ulement un port
considérable, mais aussi un centre de religion et de culture fort connu en Orient.
Prest(ue toutes les confessions chrétiennes
y ont leurs représentants, leurs écoles et
leurs œuvres philanthropiques. Parmi les
établissements les plus importants, citons
les maisons d’instruction supérieure dirigées par les Jésuites et par les missionnaires protestants américains. Ces institutions comportent plusieurs facultés. Celles
de médecine, en particulier, ont rendu depuis longtemps d’inappréciables services
aux peuples orientaux.
^—-------------------------------
** *
(Observation de la. nature, etc.).
Quant lou fioun (1) nai, la feo s ërfai
Quant â flürî, la feo s’ërgkm — Quant
â Veipanno, î sauto e- haUo.
Quant lâ limassa van aval, pigl toun
daigl e vai â travaigl —• Quant la s’nën
van amount, pigl toun daigl e t eicount,
ou
Quant lâ nebba van len, pren toun daigl
e vai ssiâ — Quant lâ vênën amoun,
touërno a ta meisoun. t. p.
(1) trèfle des Aljxs ; ailleurs on dit le martingiagl ou bien le cianroôna, deux autres plantes dont la brebis est gourmande.
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A. e E. Longo, 10 — Altamura : V. Desimini,
10 — Trieste : C. Fantini, 5 — Ariano di 'Puglia : G. Fiorella., 13,10 — Altre somme,, 20,75.
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NB. I doni e le collette possono essere inviali al doti. Enrico^ Pons - Foro Italico, 25 Roma.
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(Prédiction du temps, des saisons, etc.).
Bien dë guêpa e bien d’ooulagna, bien dë
neou për lâ mountagna,
ou
‘Bien dë guêpa e bien d’aliëra (1), bien dë
neou për lâ fiëUëra.Quant lâ nebba fan tassel,
ou
Quant lou Felvou a lou dapèl - Bèrgie,
d’mèntio pet toun mantel.
Quant Id nebba fan taglioou, ou qua la men
l'auro ou que la ploou.
Quant la liino fai sown rol, ou auro ou pleuo
i voi.
Seren de neuit, duro fin que lou dind è
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PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Candidai Carlo Lupo.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore: Augusto Jahier.
RICLARErrO - Sig. D. Gaydoh.
RODORETTO - Sig. Enrico Coissoii.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore ; Bart. Soulier.
abbazia - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Piume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teoL T. R. Castiglione, Via Roterto da Bari, lOC.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del_ 'Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, Casa BogLietti, Biella-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Candidato
teoL Amato BiRour.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveRi, ivi. •
CALTANISSETTA, - Chiesa: Via Maida, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore: A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Pasulo, ivL
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. Pasqtialoni,, Villa Comunale, Casa Munez.
DOAZZE - Chiesa Evangelica.
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D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa EvangeRca - Sig. Benedetto Giudici.
FIRENZE - Chiesa: Via SerragU, 51
store ; V. Sommani, ivi.
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store : E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Sera BeneRi, 6 - Pa_ store ; Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig,, Antonio
Cornelio.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Vìa Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista :
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Porneron,. Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO .- Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
Pa
Pa
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto,
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - PASTORE: Giovanni Gr-Rli, Viale.;
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa i: Via Bacchio, 4 Pastor-e
BenvMiuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Emilio Coi-saui.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,'
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 Pastore ;.:i
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore,: Attilio Arias, ivi. — Sig. Eririca^
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NIZZA - Chiesa: Rue Gioffredo,'50 - Pastore:.
Alberto Prochet, ivi.
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PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore Si-.
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PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 3G - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista : G. B. Azzarelli.
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BRlour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derua, 15 - Pastore ; G,.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - .Chiesa : Piazza San*
Marco, 4.
HIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore t:
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e PaoloBosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Car-^
ducei, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore
Ugo Janni, ivi
SAVONA - Chiesa : Corso Crìst. Colombo, 13:^
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Car-ducei, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa,: Viale Curtatone, 5 - Pastore
Gioianni Petrai. ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto R Martedì,
ogni 15 giorni, aRe ore 18 - Pastore : S.
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evan—
geRsta : Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele li
(angolo Vìa Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via.-J
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M-^
Pca’mosa) - Pastore- *Giov..-Bertinattr.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeRi,. Rigaste S. Zeno, 39-.j|
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.;: J
Il culto principale si celebra in tutte leChiese alle ore 11 circa della Domenica.
Avvisi Commerciali : L. <f,50 la linea - Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. I la
linea - Avvisi economici, L. 0,35 per parola per una volta - L. 0,90 per due - L. 0,1»
per tre. - Minimo L. 9.
_________________Tassa governativa in più — Pagamento anticipato.
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