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12 Juin 1925
N“ 24
8
s
DËS VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX DV
Par an Pour 6 moia
Colonies
Vallées Vaudoises
Italie (en dehors
Etranger . . . 9^
Plusieurs abonneme» j même adresse
Etats-Unis d'Amériquw^.................
On ■'abonne î à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’Écho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L. 8.
. 10,—
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1 doll.
5,
6, ^
11
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L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïssok, professeur,
Torre Pellice — pour l’Adnainiatration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro: 1S5 centimes w
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Conférence du P*" District (Vallées; Vaudoises)
La 20.me Conférence du I.er District
(Vallées Vaudoises), s’est réunie au Pomaret, les 4 et 5 juin.
Le culte d’ouverture est présidé par M.
D. Pons, qui prend pour texte Psaume
XLVIII, 13 : Que le Peuple Vaudois, dit-il,
« examine ses remparts et ses tours » pour
en faire un sujet de reconnaissance et de
vigüance. Les remparts de notre Eglise,
sont son antiquité, sa fidélité à l’Evangile
et à la liberté de conscience.. Ce sont ces
choses qui ont fait sa force et la feront à
l’avenir.
Le Bureau est composé comme suit :
MM. David Pons, président ; Héli Long,
vice-président ; Jean Miegge, secrétaire.
Après les formalités habituelles, on procède à la lecture des résumés des Rapports
des Consistoires et du Rapport de la Commission de District. La discussion est
ouverte.
Au chapitre Instruction religieuse, plusieurs orateurs expriment le désir que
cette instruction soit faite avec tout le sérieux qu’elle comporte, et M. L. Marauda
saisit cette occasion pour recommander
l’exacte observance des dispositions des
dernières 'Conférences, touchant l’âge'minimum pour l’inscription au catéchisme,
les deux ans de fréquentation, les examens
à la fin de chaque année et la fréquentation préalable des écoles du dimanche.
Plusieurs membres, entre autres MM.
Gardiol, Attilio Jalla, Emile Tron et Eeynaud relèvent les succès des deux Congrès
d’Anciens, tenus à La Tour et au Pomaret,
l’automne dernier. La Conférence a été
unanime en approuvant cette innovation,
et elle exprime le désir qu’elles se répètent, chaque année, soit dans de.ux localités différentes, soit dans une centrale.
Visites d’Eglises. Quelques modifications
ayant été apportées dans certains cas au
programme ordinaire des Visites d’Eglises,
M. Marauda demande l’opinion de la Conférence à cet égard. A la suite d’une courte
discussion, à laquelle prennent part MM.
Marauda, Chauvie, Léger, Emile Tron et
le Président, l’assemblée vote l’ordre du
jour suivant :
« La Conférence, sur la proposition de
la Commission de District, décide que les
Visites ordinaires d’Eglises comprennent ;
« 1" Une séance du Consistoire avec la
Commission de District, où l’on examine
les archives et où l’on établisse le programme de la Visite.
« 2“ IDes réunions et cultes d’appel.
« 3° La visite administrative publique, à
l’issue du culte principal ou dans une réunion spéciale convoquée à cet effet ».
Pour conclure la discussion des Rapports, M. Léger exprime sa satisfaction
pour l’impression généralement favorable
qui se dégage de leur ensemble. C’est satisfaisant de constater que, malgré les raisons qui nous empêchent de nous lancer
dans l’optimisme, il y a, comme il y a toujours eu, un noyau fidèle. Ayons confiance
en ce noyau, tout en souhaitant qu’il augmente sans cesse, et ne cessons pas de
cultiver la vie spirituelle dans nos Vallées.
A l’ouverture de la séance de l’aprèsmidi, la parole est donnée à M. Goodman,
représentant de la « Waldensian Aid Society » des Etats-Unis d’Amérique, qui en
tretient longuement la Conférence de ses
impressions sur l’Italie, ses besoins, ses lacunes, l’œuvre de l’Eglise Vaudoise, ce
qu’eUe fait et ce qu’eUe devrait faire.
Après la réponse rituelle du Président,
on commence la discussion des Rapports
des Consistoires. Le Rapport de Rorà déclenche line longue discussion sur la pénétration catholique aux Vallées et les
moyens d’y résister. La majorité des orateurs qui y prennent part affirment qu’il
s’agit moins de prendre des mesures administratives — qui, outre qu’elles
ne sont pas du ressort de la Conférence,
n’auraient aucun effet — que d’approfondir notre conscience protestante et notre
vie spirituelle. Soyons plus vivants. Faut-il
qu’un journal catholique (cité par M. Louis
Micol) puisse affirmer que le « protestantisme n’est plus ce qu’il était » ? Combattons le cléricalisme, mais, ajoute M. Peyronel, combattons aussi la paganisation de
la vie, le culte de Mammon, les ambitions
politiques. Quand nous serons véritable,blement chrétiens, nous n’aurons rien à
craindre de quelques petites tracasseries,
dont il ne faut pas exagérer l’importance ;
au contraire, elles se changeront en facteurs de vie spirituelle. C'est en ce sens
que s’expriment, outre les orateurs déjà
mentionnés, le Modérateur et MjM. Gaydou, Guido Comba, J. J. Ribet. Ce dernier
pense qu’il y aurait profit à remettre en
honneur la polémique, tandis que M.Ue E.
Lantaret recommande l’énergie dans la réclamation de nos droits.
Le Rapport de la Commission du Chant
Sacré, bréf et pratique, lu par |M. Guido
Comba, provoque une discussion intéressante sur l’emploi des Chorales. Tous ceux
qui prennent la parole sont d’accord, avec
le Rapporteur, pour affirmer que les Chorales doivent avoir un but religieux plus
qu’artistique et qu’elles doivent se proposer surtout d’améliorer le chant à l’église,
au culte ordinaire. Cela ne veut pas dire,
cependant, comme le fait remarquer M.
Adolphe Tron, qu’il faille laisser de côté
l’étude de chœurs plus difficiles ; cette
étude a une grande valeur pédagogique.
Mais cela veut dire qu’il ne faut pas céder
à la tentation du virtuosisme. Aussi plusieurs orateurs, tels que le Rapporteur,
M!M. Peyronel, Marauda, H. Tron, junior,
recommandent que l’on exerce surtout des
cantiques du recueil, dont plusieurs, remarque ce dernier, ont une valeur artistique remarquable.
Le Modérateur donne une bonne nouvelle : le nouveau recueil sera prêt pour
le 15 août peut-être, en tout cas pour le
Synode.
Avant de clore la séance et la journée
laborieuse, M. Chauvie donne lecture de
son rapport sur la Sanctification du dimanche, et M. Guido Comba communique les
salutations des frères d'Amérique qu’il a
vus pendant sa tournée de collectes.
— Séance de vendredi matin. Après le
culte, la discussion est ouverte sur la question de la sanctification du dimanche. MM.
Gaydou, Emile Tron, Jacques Marauda relèvent la gravité de la question. Il y a deux
moyens de lutter : 1“ faire une œuvre de
persuasion parmi nos Vaudois, comme l’ont
dit, avec le Rapporteur, MM. Emile Tron,
Reynaud, Guido Comba, Genre et J. J. Ribet — et ce moyen est le, principal et le
^us efficacÆ —; 2° agir au dehors pour
diminuer les occasions de profaner le jour
du repos. C’est ainsi que le prof. Attilio
JaUa, outre ceux qui ont exprimé ce point
de vue, résume le but que doit se proposer
tout laïque Vaudois : combattre les marchés dominicaux, l’acoolisme, les abus du
bal public. Se reposer n’est pas encore se
sanctifier, remarque entre autres M. Louis
Micol, et c’est ce dernier but que nous devons nous proposer.
. On passe ensuite à la discussion des propositions de M. J. H. Meüle, pour mw 15
(Mut entièrement vaudois. Ces propositions sont connues. Le Président les rappelle à l’assemblée en résumant une. lettre
de M. IMeille.
M. Marauda explique que cette question
a été mise à l’ordre du jour parce que la
Commission de District approuve le désir
de rendre le 15 août toujours plus vaudois,
mais désire que, s’il y a quelque initiative
à prendre, eUe soit de nature collective.
Nous ne pouvons pas résumer dans le détail la discussion qui s’ensuivit. La Confé» rsnce a approuvé les principes suivants,
exposés par le Modérateur: Il faut s’opposer nettement à toute innovation de
genre théâtral, comme les concours de costumes, et même les concours poétiques.
L’Eglise ne doit pas se mettre sur la voie
des « maggidate ». Le 15 août doit avoir
un caractère sérieux. Pour cela il faut réprimer les abus, mais il ne faut rien changer au caractère de la fête. Parmi les
abus à réprimer, il y a surtout la vente
des boissons alcooliques et le bal. Il faut
absolument empêcher la première en persuadant aux Vaudois de se porter leurs
provisions ; les deux autres en recourant
aux autorités locales. Les dispositions pour
la ou les fêtes devront être prises par des
Commissions ad hoc, nommées par la Commission de District et en étroite relation
avec elle. Les avis sont partagés sur quelques questions de détail, comme celle de
l’emploi de l’après-midi et de la composition des Commissions spéciales.
Après quelques questions administratives, comme l’emploi de l’Aula Magna de
La Tour, les statistiques ecclésiastiques,
les examens d’admission à l’Elcole Latine,
on passe aux élections.
La Commission exécutive est élue en
la personne de MM. Henri Balme, vice-président, et David Pons, secrétaire. La Commission du Chant Sacré est composée de
'MM. Guido Comba, Héli Long, Adolphe
Tron, Francis Monney, Louis Marauda. On
décide que la prochaine Conférence aura
lieu à La Tour, et l’on nomme orateur officiel M. Louis Micol.
Après les remerciements d’usage, la Conférence est close par une prière du pasteur émérite M. Josué Tron et le chant
du Te Deum.
Les membres de la Conférence ont eu
plusieurs occasions d’exprimer leur satisfaction et leur reconnaissance pour l’organisation de la partie matérielle de la Conférence. Il faut en savoir gré au talent
d’organisation du Pasteur du Pomaret, et
à l’œuvre dévouée de tous ses collaborateurs, depuis M.me Davit, à laquelle on
doit un merci spécial, jusqu’à la cuisinière,
en passant naturellement par le groupe
de demoiselles qui se sont adossé la tâche
de servir à table, et les familles qui ont
offert l’hospitalité aux délégués. Un merci
spécial doit être réservé aux artistes, qui,
par leurs chants et leurs récitations, ont
fait passer une agréable soirée, jeudi, aux
délégués et à leurs hôtes. N. !M.
Le Concile de Nicée.
L’Eglise Romaine a célébré le 16.me centenaire du Concile de Nicée. L’Eglise Grecque, qui s’en tient encore au calendrier
julien, vient de le célébrer dimanche dernier. Ce Concile, qu’on peut bien appeler
les premières avises du christianisme, a
une importance unique dans l’histoire de
l’Eglise, au point de vue tant de la doctrine que de l’organisation ecclésiastique.
Pendant les trois premiers siècles du
christianisme, on n’avait pas senti le besoin de réunir les conducteurs des Eglises,
répandues dans le vaste empire romain et
au dehors. D’ailleurs, les fréquentes persécutions auraient rendu la chose dangereuse et même impossible.
Avec Constantin, le christianisme obtint
égalité de droits vis-à-vis du paganisme
persécuteur, et même ne tarda pas à occuper une position privilégiée. Mais personne ne pensait à donner à l’Eglise un
chef visible, Jésus-Christ ayant dit, en
montant au ciel : Je serai toujours avec
vous.
Cependant, depuis plus d’un siècle, les
synodes provinciaux avaient eu lieu pour
r^ler des questions locales. L’idée d’une
réunion générale ne pouvait manquer de
surgir quand serait en jeu une question
d'intérêt général. L’occasion en fut donnée
par l’arianisme.
Alexandre, évêque d’Alexandrie d’Egypte,
soutint, un jour, dans une assemblée de
son clergé, que la doctrine de la Trinité
n’exclut pas celle de l’unité de Dieu. Arius,
un de ses prêtres, lui oppose que, si Dieu
a engendré le Fils, il y a eu un temps où le
Fils n’existait pas. Le débat s’envenima et
se compliqua au sujet de ces subtilités, et
Alexandre finit par faire condamner Arius
dans un synode, en 321, et le chassa de la
viUe. Mais Arius, docte et habile dialecticien, réussit à gagner à sa cause de nombre,ux adhérents, et même des évêques savants et influents, tels que Eusèbe de Nicodémie et Eusèbe de Césarée, l’historien
de l’Eglise primitive. Les excommuniés
s’organisèrent en églises distinctes et eurent leur propre synode à Nicomédie.
La question passionna tous les pays de
langue grecque, habitués aux discussions
philosophiques : ü n’y avait pas jusqu’aux
boutiquiers qui, dans chaque viHe, ne discutassent sur les relations entre le Père et
le Fils. Les païens, de leur côté, tournaient en ridicule, dans leurs écrits et sur
les théâtres, la doctrine de la Trinité.
L’empereur Constantin, craignant que
la rupture de l’unité de l’Eglise ne provoquât des troubles dans l’empire, après un
vain essai de réconciliation des adversaires, décida de soumettre la question à une
nombreuse assemblée d’évêques. Il les convoqua donc, en mai 325, à Nicée, non loin
du lieu où il allait fonder Constantinople.
2
Cie Concile, appelé œcuménique, c’est-à-dire
mondial, réunit environ trois cent évêques
du monde connu, même en dehors des bornes de l’empire.
Contrairement aux prétentions que les
papes affichèrent plus tard d’avoir seuls
le droit de convoquer les conciles, celui-ci
et plusieurs autres, dans le cours des siècles, furent convoqués par l’empereur. Ce
fut Constantin, qui présida à Nicée. L’évêque de Rome n’y intervint pas et ses représentants ne furent l’objet d’aucun égard
particulier. Ce fut le patriarche d’Antioche qui occupa la place d’honneur à la
droite de l’empereur.
La plupart s’étaient, rendus au Concile,
sans avoir une idée arrêtée sur la question débattue entre Arius et Athanase, devenu le champion de l’orthodoxie. Mais, au
lieu d’une discussion mûrie et profonde,
le Concile se décida en faveur d’Athanase,
sous la pression de Constantin, qui voulait
une décision rapide. On décréta donc qu’il
y avait dans la Divinité l’unité de substance en trois personnes. Cette doctrine,
formulée dans le Symbole de Nicée, est
restée la doctrine orthodoxe des églises
chrétiennes.
Mais cette décision ne rendit pas la paix
à 1 Eglise. 11 y eut encore une soixantaine
d années de troubles. Constantin persécuta
ceux qui ne voulurent pas signer le Symbole, puis, changeant d’idée, sur son lit
de mort il se fit baptiser par un évêque
aiien. Son fils Constance protégea les
Ariens et persécuta les orthodoxes.
Le Concile eut d’ailleurs mainte conséquence dés^treuse pour l’Eglise, qui avait
été jusqu alors, selon la parole de Pascal,
dans le bienheureux état qui ne dépend
que de Dieu.
D’abord, on commença à donner une importance prépondérante aux discussions
théologiques, au détriment de la vie chrétienne. Le zèle missionnaire se ralentit et
ce furent les Ariens persécutés qui allèrent annoncer l’Evangile aux tribus germaines.
Ensuite le gouvernement civil s’immisça dans les affaires de l’Eglise et imposa au peuple d’adopter les croyances du
souverain. ¡Des châtiments temporels :
prison, destitution, exil, confiscation des
biens, furent infligés pour des divergences
d’opinions.
Loin de rétablir l’unité de l’Eglise, les
décisions du Concile provoquèrent la rupture avec les dissidents, qui furent appelés hérétiques, titre qu’eux-mêmes appliquaient aux soi-disant orthodoxes.
Le gouvernement civil, ayant senti
l’importance qu’il avait acquise en dominant les consciences, tendit toujours à
s assujettir l’Eglise. Plt celle-ci, dans ses efforts légitimes pour secouer cette tutelle,
s efforça à son tour de s’assujettir les gouvernements, ou au moins d’en obtenir des
privilèges souvent injustes.
Ainsi le Concile de Nicée a eu, dans l’histoire de l’Eglise, une importance considérable, mais pas en tous pointe bienfaisante. Aussi les Eglises de la Réforme,
passant par-dessus ce synode et les autres
conciles œcuméniques, ont-elles préféré remonter tout droit à l’Evangile, vraie et unique source du christianisme. J. J.
SoflstriptioD poor la “ [asa Italiana delle Diatonesse...
Listes précédentes L. 82.257,50
Mesdames et Messieurs :
Ing. Camillo et Louise OlivettiRevel, Ivrée » 150,—
Armando Schreiber, Pignerol » 50,—
Giulia Maggiore vedova Cristoforo, Brosso Canavese » 50,—
Nicolina Bisaz, Cividale, en
souvenir de C. C. » 20,___
Société des Dames Evangéliques, Fiume » 100,—
Elise Vinçon-Meynier et ses
enfants, S. Germano Chisone, en souvenir de leur
bien-aimé mari et père » 100,—
Antonia Sinek, Fiume » 25,—
Ida C. Sbanchich, Id. » 25,'_
Total L. 82.777,50
La Mm Prottata de Lyon.
(Voir les N. 22 et 23).
III.
L’après-midi du jeudi a été consacrée
à une grande fête d’enfants, qui a réuni
dans une vaste salle de concerts environ
12 cents personnes, dont 800 élèves des
écoles du dimanche et du jeudi de toutes
les églises et œuvres populaires de Lyon.
La fête fut présidée par M. Benjamin Valloton, l’écrivain et le conférencier si universellement connu et aimé, qui raconta,
avec son humour et son cœur habituels,
l’histoire des Vaudois des Hautes-Alpes et
^ celle de Félix Neff, et laissa pour mot d’ordre à son jeune et attentif auditoire ce
mot d’un paysan de cette région: « L^Evangile, ça réchauffé ! ». Des projections lumineuses de vues du Queyras et de la vallée de Dormillouse, présentées successive,ment par MM. le pasteur J. du Pasquier
(d’Arvieux, Hautes-Alpes), et B. Vallotton ; des tableaux vivants sur Pierre VaJdo
et les « Pauvres de Lyon » (Xll.me siècle),
et sur Félix Neff (1798-1829), expliqués
par M. le pasteur Rivet, et fort bien interprétés ; une attachante allocution de
M. le pasteur Laroche, directeur de la Société des écoles du dimanche de France *
des chants enlevés avec entrain par cette
grande assemblée de jeunes ajoutèrent encore à l’intérêt et à l’impression produite
par cette très belle fête, commencée et terminée par les prières des Pasteurs de
Lyon, et d où les enfants sortirent charmés. N oublions pas d’ajouter qu’une surprise des plus agréables était réservée au
député Vaudois : un groupe de six demoiselles lyonnaises, habillées en parfait costume vaudois des Vallées, chanta d’une façon ravissante trois versets de l’hymne
vaudois par excellence : Gloire au Dieu
d’Israël !
L’évocation des grands et émouvants
souvenirs historiques protestants devait
se, continuer dans la soirée artistique donnée par la Jeunesse protestante de Lyon.'
Sous la direction de M. ’Ph. Blanc, professeur de chant, le chœur exécuta de façon
remarquable plusieui-s psaumes et morceaux de musique religieuse du XVI.me
siècle ; ensuite représentation de deux tableaux d’une très belle pièce huguenote en
vers, de M. le pasteur G. Blot, intitulée :
Le dernier jour chez Coligny. Cette pièce
nous fait pénétrer dans la vie domestique
de Coligny, à la veille de la Saint-Barthélemy. Les deux derniers tableaux (qui
n’ont pu être représentés, à notre vif regret), montrent l’anxieuse attente de la
famille du grand huguenot et font revivre
la nuit d’épouvante où elle apprit l’affreux
massacre.
Une autre après-midi bien remplie et de
façon à la fois agréable et instructive, fut
celle de la promenade historique à travers
le vieux Lyon. M. le pasteur HoUard, qui
conduisait l’excursion, a fait admirablement revivre les siècles passés. Nous avons
vu le caveau dédié à la mémoire de saint
Pothin et des martyrs du Il.me siècle ; les
vestiges, à demi-ensevelis, de l’amphitéâtre où les martyrs furent suppliciés: la
basilique, aujourd’hui presque souterraine,
à laquelle se rattache la mémoire d’Irénée,
disciple de Polycarpe, lequel fut disciple
de l’apôtre Saint-Jean.
Le dimanche soir, dans le superbe nouveau temple du quai de la Guillottière, a
lieu la dernière conférence sur : La vie
tragique de Lyon au XVI.me siècle. M. le
prof. Aimé Chavan, de Lausanne, çréside.
Il rappelle tous les liens qui unirent, à
l’époque de la Réforme, Lyon et Genève,
Lyon et Lausanne, notamment lors du séjour de Pierre Viret à Lyon. M. le prof.
John Viénot, président de la Société de
l’Histoire du Protestantisme Français, fait
ensuite revivre devant nous les péripéties
par lesquelles passa la cité lyonnaise au
XVI.me siècle. La Saint-Barthélemy, organisée par ordre, après celle de Paris, fut
atroce à Lyon.
Dans la séance de clôture, M. D. Beigbeder a résumé les travaux de la Semaine
Protestante et a remercié nos hôtes lyonnais pour leur accueil si fraternel, si généreux, si bien organisé dans tous les détails. M. le pasteur Blot a parlé, en termes très touchants, au nom des églises
lyonnaises ; il a évoqué une peinture des
Catacombes, où l’on voit Jésus entouré de
ses disciples, tandis que deux figures ailées, la Paix et la Charité, semblent les
servir.
Ainsi, jusqu’au dernier moment, la Semaine Protestante a été singulièrement riche en enseignements de toutes sortes.
Nous en conservons un souvenir très reconnaissant. Barth. Soulier.
CORRESPONDANCE
lUKIIIllllIflIIIHIIIIII
iiiimimiluniiiiiiiiiiiiimt
L’Eglise Vaudoise en Sieile.
Ayant eu h privilège de visiter tout
dernièrement la « perle des îles » avec le
Chef du District e,t notre cher M. Goodman, secrétaire de l’A. W. A. S., je dois
avouer que jamais je ne me serais attendu
à découvrir un pays si riche, si beau et si
varié. On se figure généralement que l’intérieur de l’île est négligé et aride ; il n’en
est rien, car partout les orangers, les citroniers, les amandiers, la vigne, l’olivier
et les vastes champs de blé et de fèves, et
ailleurs les riches mines de soufre sont là
pour nous démontrer que nous nous trouvons dans un pays privilégié. Ce qui manque ce sont des routes, des lignes de chemins de fer pour relier ces nombreuses
villes entre elles, et faciliter les communications. Cela aussi viendra, le Gouvernement actuel éta,nt bien disposé à cet égard.
Ajoutons que. la Sicile est la région la
plus prolifique de l'Italie et que l’émigration fournit un contingent extraordinaire
à la Tunisie et à l’Amérique du Nord.
Dans ce beau pays visité en masse par
les étrangers qui accourent pour s’extasier en admirant Palerme, Taormina, Girgenti, l’Etna ou Syracuse, l’Eglise Vaudoise est très bien représentée par ses
églises de Palerme, Messine, Catane, Pachino, Vittoria, Grotte. Galtanissetta, Syracuse et Riesi. Dans toutes ces villes nous
possédons de beaux temples, sauf à Palerme et Messine, et le plus beau de tous est
celui de Catane. Mais ce qu’il y a de plus
réjouissant c est que partout ces maisons
de Dieu sont généralement fréquentées par
de nombi-eux auditoires.
L’avenir de notre. Eglise en Sicile est,
cependant, en grande partie fondé sur les
écoles, qui sont hautement appréciées par
les autorités scolaires et la population.
Nous possédons un corps enseignant de
permier ordre, compacte et bien décidé à
accomplir son œuvre d’instruction et d’éducation chi'étiennes.
Je n'oublierai jamais nos phalanges d’écoliers de Riesi, de Grotte, de Vittoria, de
Pachino et de Palerme. Que de portes ouvertes à 1 Evangile par le moyen de ce
« millier et quelques centaines » d’enfants!
Quel beau tableau que celui de Par
chino, en voyant nos enfants guidés par
leurs maîtres respectifs, chaque classe avec
son drapeau, défiler devant nous au moment du départ, après avoir traversé toute
la ville ! Quelle joiie d’apprendre de la bouche du syndic que nos écoles étaient un
modèle de discipline !
Au. milieu de nos difficultés, de nos luttes, de nos découragements passagers, sachons aussi voir le beau côté, ce qui doit
être pour nous tous un encouragement à
aller de l’avant avec plus de confiance, avec
l’assurance que Dieu est avec nous et bénit
nos efforts. C. A. Tron.
BILAX
Tonico del lèaato
combatte
Stitichezza
Indigestioni. EccessojiBlIe
Disturbi deOo Stomaco
(I flacone di50pillole L/WO. Presso lultefefiirmacfe
FÉDÉRATION VAUDOISE.
Chers Amis,
Rien que quelques faits, mais qui vont
parler en faveur de notre Fédération
mieux que toutes les considérations que
nous poumons faire à son égard.
—■ Les Vaudois de Philadelphie qui sont
très disséminés et n’arrivent pas, entre
tous, à former deux groupes dans notre
organisation, ont contribué, il n’y a pas
longtemps, pour les Institutions Hospitalières Vaudoises, doUars 55. En nous donnant cette nouvelle, le vénéré doct. Malan,
pasteur de l’église de langue française à
laquelle nos Vaudois se sont rattachés,
nous informait en même temps que le
président du groupe est Etienne Bertin,
tandis que son active secrétaire est M.me
Susette Allio-Glandel.
Ce n’est pas tout ce que nos amis de
Philadelphie ont fait pour leur Eglise-mère
au cours de notre première année unioniste. L’hiver dernier ne lui avaient-ils pas
envoyé, pour les mêmes Institutions, 72
dollars ?
Bonnes nouvelles de New-Yodk aussi.
Là, depuis notre dernière correspondance,
plusieurs nouveaux signes de vie.
Un premier symptôme réjouissant, c’est
la peine que se donne une personne vaudoise de cœur et d'esprit, quoique n’étant
pas issue de nos Vallées, pour répandre
la Storia dei Valdest de M. le prof. Ernesto Comba.
Un autre, c’est le grouire organisé par
M.me Julie Baridon-Micol.
Un autre encore, c’est la belle somme,
de doUars 80, collectée en grande partie
par M.me Catherine Perrou-Rostan parmi
les Pralins, au profit des écoles de leur paroisse natale.
Un autre enfin, c’est l’intérêt croissant
que montre, pour une union spirituelle et
organique des Vaudois de l’Amérique du
Nord, notre collègue et ami, le pasteur
Jean Tron. Indiquer ici ses dons (celui
pour les frais de la circulaire, par exemple) ce serait offenser sa modestie. Aussi
nous nous bornerons à vous signaler son
appui moral, sa coopération par la parole.
Il a, dernièrement, rompu plus d’une lance
en faveur de notre projet et, en bon chevalier, saura en rompre d’autres, si c’est
le cas.
— Pour l’œuvre que poursuit notre
Eglise, en Italie, les congrégations des pasteurs De Simone (Des Moines, Jowa),
Cupo (Chicago Heights, lU.), Scorza
(Moody Institute, Chicago, 111.), nous ont
fait parvenir, respectivement, dollars 10,
5, 50. Ce sont les Eglises auxquelles nous
faisions allusion dans une de nos dernières chroniques.
Tout don reçu a été par nous expédié
Via Branche italienne-Branche américaine
de la Waldensian Aid Society. Pas la moindre retenue, pour aucun motif, en route,
pas plus qu’au point de départ. Tout est
arrivé ou arrivera à destination intégralement.
Votre afi'ectionné
P. Griglio
secrétaire provisoire
11422, Fàirchild Ave.
Cleveland (Ohio).
colete la salute 7
TONICO
RICOSTITUEHTE DEI SANGUE
, (Sorgente Angelica)
Acqua MineraledaTavola
3
i-:
CHRONIQUE VAUOOISE.
A l'occasion du 25.me anniversaire du
règne de Victor Emmanuel III, le Modérateur vient d’adresser à Sa Majesté le télégramme d-dessous :
« Chiesa Vtüdese, sempre ispiratasi nella
sua lunga storia amore Dio e Patria, saluta con gioia riconoscente regale giubileo
sue amatissimo Sovrano, simbolo e propugnatore giustizia libertà. Ricxmfermando
sua inalterabile feddtà patrie Istituzioni,
implora divine benedizioni sulla augusta
persona dei Re,, sulla Reai Famiglia e sulla
contiìvuazione lieto glorioso Regtu) per pace
grandezza Nazione.
« B. Léger
« Moderatore Tavola Valdese ».
«ì» ^
Pour le Monumt ìi HENRI ARNAUD.
Sixième Liste de Souscription:
Riporto 5“ Lista L. 14.757,50
Capitano Ernesto Gay, Dronero » 25,
Maniglia :
A. Pascal, insegnante, L. 10 - ,
E. Barai, 2 - G. Giai-Checco, 1
F. Pascal, 2 - Ribet P. fu G., 1 Ribet P. fu P., 2 - Madd. Pascal,
3 - P. Pons, Vallone, 2 - Em.
Peyran, 5 - G. Genre, 5 - G.
Peyran, anz., 5 - Luigia Tron, 5 Maria Martinat, 5 - Ad. Pons, 5 Anna Tron, 3 - Abr. Ribet, 1 = »
57,
Chiabrano :
E. Pascal, sindaco, L. 5 - Adele
Guigou-Pascal, 3 - G. Abr. Pascal, 5 - Adele Pons, 5 - G. Micol, 3 - Sus. Ribet, 2 - Nancy
Peyran, 2 - G. Tron, 2 - Em.
Peyran, 5 - Maria Ribet, 5 Fed. Peyran, 2 - P. Pons, 4
E. Pons, 2 = »
Torre Pellice :
Alice Peyrot, pronipote di E.
Arnaud »
Cav. uff. Federico Margaría »
Colletta sig.ne Jouve e Oudry : Sofia Charbonnier, L. 10 Dan. Ri voir, 4 - Giuseppina Arnoletto, 5 - F. Gardiol, 5 - Amilcare Pasquet, 15 - Rod. Charbonnier, 10 - Alf. Arnoulet, 5 Fed. Paschetto, 5 - Fil. Gay, Hotel, 15 - A. Battaglio, 2 - G.
Pons, ex-maresc. RR. CC., 25 Peyronel, 10 - D. Rivoir, 10 Geom. P. Rostagno (2'^ offerta),
5 - G. P. Masse], 15 - L. Jouve,
5 - Adolfo Jouve, 5 = »
Cav. Attilio Jalla »
Héli Jahier, pastore emerito- »
Sig.na Adelina Selli »
45,
100,
20,
151,
25,
20,
10,
Totale da riportare L. 15.210,50
* * *
«ECOLE LATINE» DU POMARET.
La fête des Promotions aura lieu, D. V.,
jeudi 25 courant, à 9 h. prédses du matin.
Les parents des élèves et tous les amis
de l’Ecole y sont cordialement invités.
'MM. les Pasteurs sont priés de porter
• cet avis à la connaissance de leurs Elises.
Le 10 juin 1925.
L. Marauda, directeur.
« Hî *
Liceo-Ginnasio Pareggiato Yaldese.
La prossima sessione degli esami avrà
inizio col 1“ Luglio p. v.
Le domande per esami di ammissione e
di idoneità devono presentarsi al Preside
non più tardi del 15 Giugno p. v.
ÏÆ domande dei candidati agli esami di
ammissione alla 1“ classe di Scuola media
di 1" grado, in carta bolla,ta da L. 2, devono essere corredate dei seguenti documenti, debitamente legalizzati, ove occorra:
1“ Atto di nascita ;
2" Attestato d’identità personale, costituito da tessera postale di riconoscimento
0 da altri documenti o garanzie che il Preside riconosca equivalenti ;
3° Certificato di rivaccinazione o di sofferto vainolo ;
4’ Ricevuta del pagamento della tassa di
esame, in L. 60, rilasciata dal Preside dell’Istituto.
Per informazioni sugli esami di ammissione alia 4“ ginnasiale ed alla 1® liceale, e sugli esami di idoìieità per le altre
classi, rivolgersi alla Presidenza deU’Istituto, che riceve tutti i giorni feriali, aile
ore 11.
Tcnre PeUice, 27 Maggio 1925.
Il Présidé Dav^de Jahier.
®
LA TOUR. La vénérable Société littéraire d’étudiants Eco deUo Studio, a célébré samedi, 6 courant, son 66.me anniversaire, sous la présidence de l’étudiant Ermarmo Rostan. Petit public choisi, d’étudiants, d’étudiantes, professeure et amis,
j5[ui a applaudi : lie bon discours du Président — quoique légèrement teint de pessimisme — : le rapport de la présidence,
sur la marche de la Société durant la dernière année sociétaire ; les reproductions
italiennes de Amour et G. Caminiti ; et
surtout les deux excellentes récitations de
A. Deodato : une poésie française de E.
Manuel et Une italienne de D’Annunzio.
Quelques Professeurs, ainsi que les représentants des Associations similaires,
complimentent la Société pour le travail
accompli et pour sa robuste vitalité, et
font les meilleurs vœux (auxquels nous nous
associons de grand cœur) pour sa prospérité toujours croissante.
PIGNEROL. Le « concours de chant »
des écoles de l’Arrondissement de Pignerol,
mentionné dans notre dernier numéro, a
eu, pour nos écoles des Vallées, Iç résultat
que voici : l.er prix, écoles d’Angrogne,
Saint-Jean et La Tour ; 2.me prix, écoles
du ^Pomaret et du ViUar ; 4.me prix, écoles de Prarustin... D’où il résulte qu’il y
a, comme nous le disions, lieu de féliciter
tous nos braves chanteurs, ainsi que ceux
qui les ont instruits et dirigés.
PRARUSTIN. Lundi, l.er courant, un
long convoi funèbre accompagnait au
champ du repos la dépouille mortelle de
l’ex-ancien Jeatn Peyrond, décédé à l’âge
de 78 ans. Né à Riclaret, il avait passé 29
ans sous les armes, où il avait atte,int le
grade de se.rgent.-major d’artillerie. Il rappelait, avec un certain plaisir, qu’il avait
été le guide de l’illustre De Amicis dans
la visite que cet écrivain fit au Fort de
Fenestrelles, en 1883. Après sa retraite,
M. Pteyronel s’était fixé à Prarustin, dans
sa belle ferme de la Farcoula. Tout en cultivant sa propriété, ü fut tour à tour délégué régional de la Croix-Rouge et ancien
du quartier du Roc. Une grave maladie,
qui le fit souffrir pendant neuf ans, mais
qu’il supporta avec beaucoup de courage,
le conduisit au tom^beau. Le caractère jovial et complaisant du défunt lui avait gagné l’estime et l’affection de tous ceux qui
le connaissaient.
Au service funèbre, présidé par le Pasteur de la paroisse, M. le prof. Barthélemy
Peyronel releva quelques-unes des qualités
du cher disparu.
Que M.me Peyronel, sa vaillante compagne, et sa famille, reçoivent, ici, l’expression réitérée de notre vive sympathie
chrétienne. A. J.
SAINT-JEAN. Décès : Samedi, 30 mai,
a eu lieu l’ensevelissement de Fanny Ri■voire, de Rorà, décédée à l’Asile des Vieillards, dans sa 80.me année. Toute notre
sympathie à la famille affligée.
— A l’instar des Unions anglaises et
françaises, notre paroisse a célébré, dimanche 7 juin, la journée des Mères. La fête
commença par une allocution de M. le pasteur Emile Tron, qui raconta quelques
anecdotes très intéressantes de l’Ecosse
sur les devoirs de famille et sur l’amour
filial, et après la bonne exécution de deux
beaux canticiues, les Cadettes et les Jeunes Filles déroulèrent un programme de
récitations, comédie et ronde de Dalcroze,
le tout à la grande satisfaction des 80 personnes prése.ntes.
Nous croyons interpréter les sentiments
fies Mères invitées en remerciant vivement
l’Union des Jeunes Filles pour l’accueil
charmant dont elles furent l’objet. La jolie
fête se termina par un thé réconfortant
autour de tables enguirlandées de feuillage et de fleurs. «■ V
Nouvelles Politiques.
La place d’honneur parmi les nouvelles
de cette modeste rubrique, revient tout
naturellement au Statuto, à cette charte
constitutionnelle qui nous régit depuis
tantôt 8i0 ans et à l’ombre de laquelle nous
avons joui, en tant que Vaudois émancipés,
de toutes les libertés. La fête du Statuto
célébrée dimanche dernier coïncidait, cette
année, avec la célébration, du 25.me anniversaire du règne de Victor Emmanuel 111.
DouWe solennité donc que les Italiens des
grandes et des petites villes, et même des
villages les plus reculés, ont rappelée avec
gratitude, et aussi par les manifestations
extérieures d’usage : pa,voisements, cortèges patriotiques, adresses enthousiastes
au Souverain, illuminations, revues de
troupes, etc.
Le Parlement s’est réuni, le 6 courant,
en séance solennelle, au cours de laquelle,
par les vibrants discours du président Casertano, de Thon. Delcroix et de M. Mussolini, notre Roi a reçu les plus chaleureuses ovations et la marque la plus profonde
de l’affection dont il est entouré par notre
peuple,.
A Rome, les manifestations de joie ont
été des plus imposantes. Après la réception des autorités et des parlementaires,
im nombreux cortège a défilé devant le
Quirinal en acclamant les Souverains.
Le loyalisme vaudois est suffisamment
connu des Italiens et même de la Maison
de Savoie, pour qu’il ne soit même pas nécessaire d’ajouter que nous nous associons
de tout notre cœur aux manifestations de
joie et de reconnaissance faites en bonne,ur
de notre bien-aimé Souverain à l’occasion
de son jubilé de règne.
L’exposition financière, faite par le ministre des finances De Stefani à la Chambre et au Sénat, occupe sans doute une
place très importante parmi les évènements de la semaine. Le discours du Ministre est venu rassurer les milie,ux commerciaux et industriels, et surtout la popular
tion, justement préoccupés par la dépréciation de notre lire., qui s’est récemment
véiifiée sur les marchés internationaux,
[Etat de choses, a dit le Ministre, qui changera sensiblement en mieux grâce à la diminution de la circulation monétaire ; à
la production du blé, qui sera supérieure
à celle de l’année dernière ; à la grande
affluence d’étrangers dans notre pays ; et
grâce enfin au crédit de 50 millions de dollars que nos instituts d’émission ont obtenu de la Banque Morgan, de New-York,
et qui servira, en cas de besoin, à exercer
une action modératrice sur les oscillations
du change.
Une nòte moins optimiste du discours
De Stefani est donnée, par la balance commerciale, d’où il résulte que l’excédent des
importations sur les exportations est de
3 milliards 742 millions de lires pour le
l.er quadrimestre 1925, contre 1 milliard
466 millions du l.er quadrimestre 1924.
iLe Ministre annonce que l’intérêt des
(Buoni del Tesoro a été porté de 4,50 au
5 0j|0, et le taux d’escompte de, 6 à 6,50 OjO.
Pour clore son remarquable discours, unanimement applaudi, M. De Stefani a résumé son programme : limitation des dépenses, modération des tributs, défense,
des résidus éventuels, et assainissement de
la circulation monétaire.
Nous mentionnons aussi le Traité italorusse, approuvé par la Chambre le 4 courant, après les paroles de M. Mussolini qui
a souligné l’importance du traité par rapport à notre balance commerciale, qui en
sera améliorée grâce au débouché que nos
produits trouveront dans cet immense pays.
Le Sénat a approuvé le budget de l’économie nationale.
Les députés des oppositions aventinistes
auraient voulu faire, le 10 courant, dans
une salle de Montecitorio, la commémoration de la mort de Matteotti. Sous la menace de, l’hon. Farinacci, de prendre part
à une manifestation de protestation avec
tous les députés fascistes, le Président de
la Chambre vient de refuser la salle aux
aventinistes, aussi bien qu’aux fascistes.
La Cham,bre sera fermée du 10 courant
au 18, date probable de la réouverture.
— Belgique. La deuxième crise ministérielle, qui durait depuis plus d’un mois,
est enfin résolue par le « catholique » M.
Poullet, qui a réussi à former un ministère où figurent, entre autres, cinq catholiques et quatre socialistes.
— Un mouvement contre les étra,ngers,
qui semble prendre des proportions inquiétantes, vient d’éclater en Chine. La grève
générale a été déclarée à Shanghaï et à
Cantons. Les troupes européennes, américaines et japonaises, qui protègent les concessions, ont été attaquées par les révoltés
et qnt dû se défendre à coups de feu ; aussi
les grandes puissances continuent-elles à
débarquer des troupes pour rétablir l’ordre et défendre leurs ressortissants, au
besoin.
— A Genève, IVRM. Briand et Chamberlain viennent de s’accorder pour rédiger
le texte de la réponse que la France fera
au mémoire allemand sur le problème dit
de sûreté (ou de garantie des frontières),.
Vu que le pacte de sûreté est basé sur le
traité de Versailles (qui concerne seulement la frontière occidentale), l’Italie sera
libre d’adhérer ou non au pacte même.
— Un terrible massacre, qui a causé la
mort d’environ 500 personnes, a été commis récemment, par les autonomistes macédoniens, à Vidino, en Bidgarie. La situation est encore très grave et les attentats
continuent journellement, malgré les mesures très sévères du Gouvernement de
M. Zankof. t.
BIBLIOGRAPHIE.
PiETRO Mignosi : I limiti délia religiosità
(Quaderno di Bilycknis, N. 19).
L’auteur critique les écol^ évolutionnistes qui prétendent faire dériver le sentiment religieux de quelque autre, chose
(crainte, respect social, etc.) ; il pense
qu’à travers ses manifestations les plus diverses, le sentiment religieux reste le même, qu’il n’est pas susceptible de variations, mais seulement d’éclaircissement
(chiarificazione).
Il n’y a pas de différence essentielle entre le monothéisme et le polythéisme (le
polythéisme admet toujours quelque divinité supérieure aux autres) ni entre théisme et panthéisme (le Dieu qu’on adore
est toujours à la fois intérieur au monde
et distinct de lui).
Ces différences, qui n’appartiennent pas,
à proprement parler, au sentiment religieux, sont dues à l’art ou à la philosophie.
La thèse n’est qu’esquissée. N. M.
DICTONS VAUDOIS.
(Jeunesse, vieillesse, etc.).
S’iou giouve voulghêse - E s’iou veigl
poughêse !...
ou
S’iou giouve sabio - E s’iou veigl pouio!...
Sen e giouvënt - pon pâ vîoure ënsëmp.
Pi quë veigl, iin ven pâ.
Qmnt iin ven veigl - ün pert lou meigl.
* *
(Météorologie, travaux champêtres).
Abriël, vêne coum së veuglio - Mai aribbo
ooub flour e feuglio.
D’Abriël, pauso pâ iin 01 - E dë Mai, soc
të plai - E dë Giiign, fout vio a caou
e pügn.
Abriël plouvignâ - E Mai pâ n’ën cëssâ.
Quant la feuglio ê â bouissoun - L’ê ouro
d’ sëmënâ lou granëtoun (1).
Tan qu’oû vëiez pâ Garin (2) vërdiâ Buttdu pâ a feisouliâ.
S’ia ploou lou giouërn dë l’Assansioun La pouëls passo hu baroun.
A San 'Pounset (3) - La fai ëncâ iin
iivërnet.
________ t. p.
(1) blé noir.
(2) coteau à l’enver.s de Bobi.
(3) San Ponzio, le 11 mai.
Un sacrifice, quel qu’il soit, est plus
beau, plus difficile que tous les élans de
la pensée. De Staël.
Jean Coîssen, directeur-responsable
Torre Pellice - Imprimerie Alpine
Les enfants, les sœurs et les autres parents du regretté
mmæ:
remercient cordialement toutes les personnes qui ont pris part à leur deuil, particulièrement MM. les pasteurs Jules Tron
et 'Ph. Grill pour leurs visites pastorales
et leurs paroles de consolation, ainsi que
les nombreux Pramollins qui n’ont 2i«.s
craint la distance pour assister à ses
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VALLI VALDESI.
KNOROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore ; Enrico Tixxn, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore: Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : G. Bertìn atti.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RIOLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODORE’FTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
BORA’ - Pastore : Alberto Puhrmann.
S.GERM. CHISONE - Pastore: Enrico'Tron, J.
ITORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. SouUer.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revei, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teoL T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio CorneUo, Via
Pietro De Cardi, 17.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Pastore : Giovanni
Petrai, Casa Boglietti, BieUa-Plazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Candidato
teol. Amato Billour.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, ivi.
OALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Evangelista: C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi
OHIETI - Chiesa EvangeUca - Sig. D. Rosati,
ViUa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revei, ivL
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GiudicL
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivL
Chiesa : Via ManzonL 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
CorsanL
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GRO'TTE - Chiesa Evangelica - Evangelista:
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. VerdL 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via GalU Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa ; Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto CeUi, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Comm. Doti. C, A. Tron.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Ttelesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore:
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Bue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato tool Carto
Lupo.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista : G. B. Azzarelli.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
Billour, AsUo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
MingardL
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa: Via Roma - Pastore:
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, alle ore 18 - Pastore: S.
Colùcci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, ivL
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pa
store : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
STORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Emilio Rivoir, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeUi, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale ti celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore BartoUmeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Renna (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof D.
Jahier, sig V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUce - Preside: Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore : Prof. A. Malan.
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convitto MASCHILE - Pomaretto - Direttrice: Sigja V. Davit.
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