1
Année Xlll®.
rit)S D’ABOitliiEMEKT PAB AN
Italifl . . . L. 3
ToiiB ,L<i8 piiys de I’Uinifm il«
posite . . . * fl
Am«j?ique du Siul . . . » i)
Oh B’abonne:
Au bureau cVAclmiiiiHlratlon;
Choz MM. le»' Pasteurs .
Chez M.. BrneHCKobert (Plg'uerol) et
a la Li’briiirie Ghlaatoro ut
Mascarelli (Pignerol).
ij'abonuemeat part du U Janvier
et so pale d’avance.
N. 27.
Nnméros Bépaïés demauié» avant
le tirage 10 centimes chacun.
Ariiiouces^; 20 centime» paw ligne
pour une seule fois, —lï^'oetitime^ de 2 à 5 fois et 10 cen,
times pour 0 fois et au dessus
S'adre.'îser pour la iiédacMon et
l'AdminiRtration à M. le Pas-.
tour H. liosio — Snint
Vlunon (Pinerolo) Italie.
Tout oliangcmont d'adrei*ae esl
payé 0,25 oentimes., . ,
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES^
Paraissant chaque Vendredi
Pows 7IW Xârsz Umoinsu A’otbb l> 8.
!^o*in mairie*
Avis importaut. Synode général des
Église réformées; de 'France, Chronique
miuriphe- — ■.tteçitt.pqliliqaeiit.— Annonce.
i ; ■ ; 11 iT' I i ;Ti i
Avis important
Le 30 JUIN est passe' et nous
rappelons à nos ahoniiés qui n’ont
pas encore solde' leur abonnement
pour 1887, qn’il n’y a plus de
temps à perdre pour se mettre en
règle vis-iVris de l’Administration
dn journal.
la iôériié auê Îîî charité. Krji, iv, 15.
chaîne réunion aura lieu, dans,trois
ans,
SYNODE aÊKËRÜL
(les Eglises Rérorroées de Fraoce
Après s’êlre tenu une première fois
à Paris, le Synode général officieux
des églises réformées évangéliques de
France s’est successivement transporté
dans le Midi, à Marseille , puis dans
rOuest à Nantes et le dernier vient
de se tenir dans le Nord, à SaintQueritin, du' 14 au 22 juin La prb
en automne, dans une loi^^lilé
des Gévenne.s.
Gel,ni dp Sainl-Qucn,tin se comppsjait
de 45 pasteurs et dC| 48] IaïqupSf„,Ij^
modérateur a été choisi, dans l^pqi;sonne du doven Bois. de la faculté de
<i Jj •
Monlauban. Sur 604 paroisses cl 557
pasteurs de l’église nationale,, 41Q
paroisses et 470 pasteurs se ratlaehenl au régime synodal, officieux qui
a réuni en un faisceau, les force?, do
la inajorilé évangélique. L’Etat n’-a
rien à voir dans ces Synodes. 11 les
ignore. Ce sont les églises qui sejes
sont donnés et qui se soumettent volontairement à leurs décisions. L’on
peut bien dire que fe fonctionnement
de ces assemblées générales ou provinciales est le fait le plus ifnpprlant
dans l’histoire contemporaine.du protestantisme fiançais.
V
* * j ..
Comme la privation de synodes avait
produit une œuvre de désorganisation,
soit dans le domaine de la doctrine,
soit dans celui de la discipline, bn
ne peut que se réjouir en voyant'tés
synodes officteux faire'Tüû ' après
2
------210
l’autre, une œuvre lenie, mais sûre
de reconstruclion, d’unification, sans
oublier celle d’extension imposée à
¡toute église chrétienne.
*
* *
Parmi les décisions imporlnnles du
dernier Synode, notons les suivantes.
Quant aux consécrations, sans désappi’ouver l’emploi de divers formulaires de Consécration, à la condition
qu’ils réclament de tout caitdidat
au saint minislèrc l’adhésion nu régime synodal, le Synode délibère
que l’adhésion explicite à la déclaration de foi de 1872, sera le seul
engagement doctrinal exigé des can
didals, et adopte un formulaire élaboré parunecommission. Sept pasteurs
synodaux au moins devront être
présents.
La faculté réformée de Montauban
étant la seule qui soit sous la proléclîdn direclie du Synode, c’est à
clle ’*que les Bourses pour étudiants
seront essentiellement affectées sans
que cependant on veuille négliger les
etudiants de la faculté de Paris ni
enlever aux Synodes provinciaux la
liberté de fonder des Bourses qu’ils
adminislferont k leur gré.
Le Synode a approuvé les |>rolestalions des consisloiies contre la nomination d’un professeur provisoire
à Montauban , où le Ministre de l’instruction publique ii’a tenu aucun
compte de l’opinion de la majorité
des consistoires consultés d’après la
loi. Il y avait là, en effet, une gravé
atteinte à l’indépendance et à la dignité de l’église réformée.
«
* ■*
Le Synode a déclar é « reconnaître
la nécessité d’une règle disciplinaire
dans les églises synodales î et a chargé
unè. cornnjission d’étudier les voies
et moyens propres à atteindre ce but.
En attendant, sur la question du divorce cl des mariages de personnes
divorcées, qui est à l’ordre du jour,
le Synode « considérant que le premier
devoir de l’Eglise Réformée de Fr ance
est de respecter' et de frire respecter
la loi chrétienne » , « exhorte les
pasteui's à user' de toute leur influence pour eurpêcher les divorces.
Il aiTume le droit dé chacun d’eux
de se refuser à ^énir les divorcés
pour quelque sujei que ce soit. Il
les invite cependant à refuser, d’une
manière absolue, la bénédiction à
l’époux coupable ».
A l’égard du cA««i sacré, ¡’opinion
générale est qu’il faut un recueil unique et à bon marché.
Le Synode a rappelé aussi aux anciens
de l’église qu’ils doivent se considérer
comme ayant, en quelque mesitre,
charge d’ânies^ copjoinlen|enl avec
les pasteurs.
Le dimanche de la Passion (15 jours
avant Pâques) est choisi pour « être un
jour solennel d’humiliation et de prières ».
An point de vue des finances, le
Synode a approuvé la création d'un
poste A'agenl général pour la coUecle
synodale qui ne répond pas encore
aux besoins divers auxquels le Synode
doit pourvoir, l^ls qiié^'minorités
évangélIqueSrégli^eîvacanies,.l|oiu:aes
d’étudiants, allocations aux pasteurs,
école de Tournon, etc. exigeant, en
tout, une somme annuelle d’aii moins
126.000 frs. L*assemi)lée a adopté la
création d’un fonds sgnadal pour 1er
quel deux dons de 20.000 frs, cl un
de 10.000 ont été oflèri^ avant ,1a
clôture du Synode. Au reste, de vrais
p.rôgfès ont été àccoitTplis sous le
3
211
rapport financier. En 1881, la collecte
synodale ne s’élevait qu’i» ÎVs. 53.000;
elle s’e.st élevée en 1886 à 84.000
francs sans compter .39 000 fr.s. pour
la faculté de Moniauban.
■* *
Plusieurs églises sœurs avaient enl'oÿé des délégués ,lu Synode de Saint
Quentin. Notons l’Eglise Presbylérienné d’Angleterre, les églises d’Australie, l'Eglise indépendante de Neiiéhâtel, l’Eglise libre d’Ecosse, l’Union
dés églises libres de France, l’Union
nation.lle évang. de Genève, l’Eglise
nationale dii Canton de Vaud, l’Eglise
nationale litre de Belgique, les Eglises
'Wallonnés et la Société évangélique
de Genève. Plusieiii'.s autres, au nombre desquelles l’Eglise Vaudoise,
avaient dû se contenter d’envoyer des
lettres de sympathie qui ont été lues
par le itlodérateui' Bois. L’une de ces
lettres, venue du Cap de Bonne-Espérance, était accompagnée d’un don de
frs. 6.500 et portait 170 signatures
où l’on reconnaissait bien des noms
français.
Evangélisation
Uii sèjoür à Alesi et une halle à GriUle
La célébrité d’une ville n’est pas
toujours en rai.son de son importance
politique, artistique ou commerciale
et le nom de tel obscur village peut
l’emporter sur celui d’une métropole,
pour des raisons analogues à celles
qui nous tout chérir les noms de Béthanie et de Béi'ée, landisque nous
réservons un intérêt assez limité aux
Babylones et aux Damas. Ce sont deux
bien petites villes que Rie^i et Grotte,
(je leur accorde ce nom, pour ne
pas frauder le calcul de nos géographes, qui en ont besoin pour parfaire
le nombre classique des cent villes
d’Italie), elles sont petites eu égard
au Royaume entier, à la Sicile, aux
provinces auxquelles elles appartiennent. Un avenii'de grandeur et de
gloire, cependant, leur est réservé,
dû à l’accueil qu’elles ont fait à la
Parole du Christ qui est lumière, sagesse et puissance. S’il sera à peine
fait mention d’elles dans les archives
de l’histoire nationale, leur nom sera
écrit en leMres d’or sur les pages des
annales du Royaume de Dieu et ils
brillei'ont comme des étoiles au firmament.
La description de Riesi n’est plus
à faire, ni la route (passez-moi cet
euphémisme), qui y conduit n’a besoin
d’être retracée aux lecteurs du Témoin.
Il suffira de nous transporter, au malin
du 31 mai dernier, sur l’éminence,
d’où, en arrivant de Callanissella,
l’on aperçoit, enfin, après cinq
heures de « vetlura» (iraduisezcheval)
uii amas grisâtre d’habitations qu’on
nous dit être liiesi. Nos regards n’ont
pas le temps de s’arrêter au long sur
ces masures, ni nos impressions de
se fixer, car sûr la grande roule, des
drapeaux tricolores, des mouchoirs,
des chapeaux agités par des centaines
de mains attirent notre allenlion. Il
n’y a pas à s’y méprendre, c’est à
notre intention que tout ce monde se
meut et se montre en fêle ; ils ont
voulu, les braves amis de Riesi , souhaiter dignement la bienvenue aux
membres de la conférence du District.
On nous dépêche des avanl coureurs,
pour nous presser d’avancer, ce que
nous faisons en bon ordre, en plaçant à notre tôle un vétéran des
4
guerres de l’indépendance el de l’évangélisation en Sicile: PierreGiardina,
qui du reste rnéritaii bien la première
place, ayant été à la dernière tout le
long du voyage, par celle prudence
qui esl la vertu des gens avisés, même
lorsqu’il s’agit de chevaucher. Nous
ne pouvions d’ailleurs nous annoncer
mieux é Riesi , qu’en donnant la préséance à celui qui avait été plusieurs
années leur Evangéliste el qui leur
avait confié le dépôt sacré de la dépouille mortelle de deux de ses bienaimés.
L’ illusion de nous trouver en
pays proleslant mirait été complète si
une note discordante ne nous avait
rappelé qu’on nettoie difficilement un
terrain de l’ivraie qui y a prospéré
longtemps.'Une femme qui travaillait
dans un champ, que borde la roule,
nous crie en se démenant plus qu’il
n’esl convenable à son sexe: «Sans
le baptême de la Sainte mère Eglise,
on n’est pas chrétien , on ne peut pas
se sauvers. Ges cris se perdent bientôt
et ils sont couverts par les chants
harmonieux des enfants de nos écoles évangéliques de la localité, qui,
sur deiix rangs nous obligent à défiler au milieu ; s’unissant ensuite à
nous, noiis entrons dans fa ville où
une curiosité sympathique nous attend. Pas une fenêtre, un balcon ou
une porte qui ne fourmille de têtes
tendues à l’avani; on nous salue de
bfeh des côtés , personne ne hasarde
lin mol impoli on discourtois.
Sans prendre de repos, nous nous
rendons directement au local du culte
où nous inaugurons la X“ ses.sion des
conférences du District de Sicile. ’—
En dehors dé ViUoria el ïrabia toutes
les Eglises de l’île ont des réprésen
lants, soit en tout 8 min'istre.s de
la Parole el 3 députés.
Quelqu’un se .sera demandé, en
lisant ce qui précède: « Mais qn’eslce qui a pu induire ces Messieurs à
choisir Riesi, comme fieu de réunion
pour la conférence, loi'sqn’ils savaient
que le ministre des ponts èt chaussées
lui-même n’y a jamais mis les pieds
et qu’en vain ils auraient recouru
sur place, s’il eh était le cas, à un
assesseur de la police urbainece
fonctionnaire de luxe, qui. ne jouit
pas encore de beaucoup de considération dans bien des communes de
noire patrie? » — La question est plus
que naturelle, je vais lâcher d’y
satisfaire: — Les intéressants détails
sur les progrès de l’œuvre â Riesi,
que contenait la relation de Mr. Biissanelli en 1886, avaient fait naître
chez les inembre.s de la conférence de
Catane le désir de donner une preuve
de sympathie, et si possible d’encourager cette vaillante petite Eglise;
aussi Riesi fut désignée comme siège
de la future conférence. Les évènements
ne firent que confirmer, l’à-propos
de celte décision. Les progrès des
écoles, les bonnes disposUjons. de
raiiiorité communale envers celfes-ci,
étaient de nature à nous laisser
croire qu’une visite des Eglise.s sœurs,
ne ferait qu’accentuer ce mouvement,
en montrant l’intérêt et l’attacbemenl
que nous portion.s à cette localité.
La présence, aussi, de différents
ministres de la Parole ne pourraitelle pas être utilisée pour redire à
celle population «la veille histoire»
en tâchant de la rendre actuelle pour
chacun d’eux! Toutes ces raisons nous
parurent suffisantes pour braver les
difficultés du voyage et les inconvé-
5
-213
nienls d’un séjour en de semblables
condilions. Nous n’avons qu'à remercier Dieu de nous avoir inspiré ce
vole el de nous avoir aidé à le réaliser.
Parmi les personnes qui nous souhaitaient la bienvenue, j’ai omis
jusqu’ici de le noter, on distinguait
une dame que tout indiquait comme
étrangère; mais il suffira que je la
nomme pour que celte désignation
«d’étrangère » fasse place à celle
« d’amie dévouée de la cause évan9'gélique en Italie; » italienne, et je
m^enhardis jusqu’à ajouter vaudoise
de cœur: Miss Nisbet, l’honorable el
infatigable secrétaire du Comité Vaudois de Glifion (Bristol). De retour
d’iin voyage en Rgypte et en Syrie,
elle venait au milieu de nous pour
revoir les jeunes amis, envers lesquels son intérêt chrétien s’était démontré de tant de foçons, par le
passé, el poui' se réjouir, maintenant, de l’œuvre de leurs mains. Le
privilège de lui exprimer notie pror
fonde reconnaissance, m’étant échu,
j’ai eu le plaisir de lui remettre une
lettre du bureau de la conférence. 11
ne sera'pas hors de place de dire
que nous avons aussi envoyé une
lettre, contenant l’expression de
notre gratitude à la Municipalité de
Riesi, qui, quelques semâmes auparavant, avait volé un subside en faveur^ de nos écoles; ^ '
Quant aux travaux, proprement dits,
de la conférence, il me sera permis
de ne pas reproduire ici un extrait
des relations des Conseils d’Eglise et
des discussions auxquelles elles donnèrent lieu; le Rapport annuel du
Comité d’Evangélisalion qui doit pa
raîti’e, sous peu, oifrant un ample
compte-rendu de ces mêmes relations.
, Notre ordre du jour nous invitait
â nous occuper essentiellement d’un
droit, que le Synode a conféré aux
Eglises de la mission, mais sans leur
prescrire'comment elles devaient en
user. Le comité d’Evangélisation ad
iugea aux conférences le droit d’élec
tion des députés au Synode et, poni'
cette année, il fixa le nombre de
députés pour chaque district. Evidemitienl il ne saurait en être toujours
ainsi, malgré toute la confiance dont
un comité peut jouir; c’eSt ce qu’a
senti la conférence de Riesi* qui,
reconnaissant aux districts lé droit
d’élection, fixe cependant une pro
portion éffuitable dans la distribution
du nombre des dépulé.s à élire, en
sauvegardant le droit des minorités.
Voici l’ordre du jour qbe nous espérons voir transformé en article de
loi: «Les minorités en des.«ous de
100 ne sont pas mises en ligne dé
compte; en dessus, elles ont le droit
d’élection par tour, en donnant la
priorité à la fraction plus considérable ».
S’il était juste de préciser nos
droits nouveaux, il fallait en même
temps nous occuper des nouvelles
obligations qu’ils entraînaient avec
eux. Parmi celles-ci,' l’une des premières, d'un caractère très pratique,
concernait les frais non indiffévenls
qu’une députation de la Sicile à TorrePelüce néçessilerail. Comment, y pourvoir? Voilà à quoi répond l’ordre
du jour suivant qui tient compte de
bien des iiem qui sont trop négligés
dans des cas analogues, surtout en
ce qui regarde MM. les pasteurs des
Districts méridionaux: « La conférence,
6
afin de répartii' équitablement les
dépenses de députation au Syrtode,
réeommande au Comité d’EvangélisaHon d’établir une caisse centrale*
alimentée par les contribulions des
Eglises, en raison du nombre de
leui'S membres, afin (jne les Districts
les plus éloignes n’aient pas à supporter des frais excessivement onéreux ». Mous verrions avec un vérilable plaisir que l’équité eornrnenee
par les députés des Conférences, mais
pour bientôt en faire goûter aussi
le bienfait aux pasleuls du Midi.
Quqjqiies propositions modifiant
« rorganainento » ont été volées, et je
tes transcrirai en italien pour leur conserver leur forme législalive, au cas
où elles seraient ratifiées par nos
Assemblées générales.
Au § 6 on ajoute aux conditions
de l’électorat: « c ëhe conlribiiiscono
regolarmente una minima qualsiasi
pei bisogni della Chiesa, lasciando
il Consiglio giudice dei casi speciali ».
Au § 7 ajouter une lettre c) « Una
elezione sarà valida se in prima
convocazione hanno concorso la maggioranza degli in.scritti ed il candidato
ha oUenùto i 2|3 dei presenti; in
seconda convocazione basterà la maggioranza assoluta degli intervenuti ».
§ 9, en conséquence du précédent
article il faut ajouter après les mots
«le risoluzioni dell’Assemblea: —
All’infuori delle eiezioni di cui al § 7.
I 1f) ajouter un § 10'*'“: « Per formare un Consiglio di Chiesa e mantenérlo in ufficio ci dovranno essere
sempre, almeno due delegali della
Chiesa, sieno essi anziani ò diaconi.
§ 10 On remplacerait les paroles:
« regolarmente una volta al mese »
par les suivantes: « per convocazione
del presidente ed ógni qualvolta la
m.'fggioranza dei siioi rnernbri ne faccia
ad esso domanda, molivala per iscrillo.
Un vœu, non sans importance a
été émi,s au sein de la Conférence,
dans re.spoir qu’il aurait un écho
ailleurs, Il s’agit de l’écusson de
l’Eglise Vaudoise qui est horriblement maltraité par ceux-là même qui
s’en prévalent. Il n’y pas en effet
deux de nos Églises qui le repi’odiïiseni fidèlement; chacune y apporte
les enjolivements de son goût. Tantôt
c’est une longue bougie qu’on vient
d’allumer, tantôt elle est aux troisquarl consumée, un massif chandelier ou un microscopique bougeoir
la soutenant; ailleurs, une lampe
l'otnaine, moresque on gauloise la
remplace avec grande variété de pi’oportio'ns entre les rayons, de lumière
qui en jaillisseni et les ténèbres qui les
entourent. Chandelier, bougeoir ou
lampe sont posés sur une Bible fermée
ou ouverte, sur un rocher, ou du
gazon, voii'e même (comme à Palerme) sur les ondes en furie de la
mer! La devise est supprimée ou
maintenue à loisir. (!es crimes de lèsearmoiries pourraient facilement être
réprimés, quand une de nos administrations voudrait faire graver un
type uniforme, et fidèle aux plus anciennes reproductions existantes.
La Conférence de r»ie.si, comme on
le voit, s’est occupée de sujets variés
et c’est peul-êlre ce qui, avec l’itilérêl pour les questions cléballues
en a fait le charme, si bien que les
trois jours qu’elle a duré, se sont
écoulés comme un songe agréable. —
Les soirées n’ont pas été gaspillées
en vagabondages en plein air, quoique
la lempéraliire élevée noua y invitât:
7
215.
des ráuníons de réveil religieux avaient été préparées, de telle sorte que
chaque soir, non moins de trois ministres de la Parole purent adiesser
de pressantès invitations, an nom de
leur Maître, à un nombreux audiloii e,
A en juger par l’attention soutenue
et les témoignages d’affection reçus
par les orateurs à la fin des réunions,
il nous est permis d’espérer que le
bon grain a trouvé, chez plusieurs,
un bon terrain Que le Seigneur de la
moisson le fasse bientôt germer et
croître à sa gloire.
Dans l’île, lorsqu’on parle de Riesi
on la désigne comme «protestante».
Est-ce vraiment le cas? Il .suffirait
dé rapprocher deux chiffres, c’est-àdire ses -lÿ.OOO habitants, et'les 54
communiants que compte notre Eglise
pour soumettre au bénéfice de l’inventaire celte assertion. Si, en la
qualifiant de « protestante » on entend
dire que la majorité des habitants ne
va plus à l’Eglise et ne se soucie d’aucun culte, cela est vrai; mais au
point de vue évangélique il en est
bien autrement; ce n’esl pas la masse,
mais ce sont des individus isolés qui
se décident à croireetà vivreen Christ.
L’utilité que , cette population relire
de nos écoles nous vaut leur sympathie
et une adhesión ñominale. La plus
grande partie des gens de Riesi sont
prêts à dire que la « loi évangélique
est meilleure que celle romaine»;mais
une infime partie jusqu’à ce jour en
subit l’influence directe et en savoure
les fruits. (A suivre)
A. iVll/STUN.
([TKroinquc ®auhot0f
Deux nouveaux docteurs. — Le 1?^
juin dernier Mr. Henri Malan fils l’un
des anciens de l’église vaudoise de
Gênes, Mr. l’instituteur J. J. Malan, a
obtenu le grade de docteur ès lettres
au « Regio istituto di stiidii superiori »
de Florence.
Le 5" courant, Mr. David .lourdan
fils lui aussi d’un instituteur vau
dois, Mr. J. J. Jourdan, a obtenu,
à l’Université de Turin, la laurea
de docteur en médecine et chirurgie avec pieni voti assohili, c’està-dire, de la manière la plus brillante. Nos félicitations aux deux
nouveaux docteurs vaudois,
Kcole latine de. Pomaret. — Les
examens annuels ont commencé le
27 juin dernier avec 1’ intervention
des membres de la Direction et des
pasteurs de Derrier et de Pral, et
ont été terminés le jeudi soir, Troi.s
élèves ont été promus de 3^ en 4®
année, dont deux avec satisfaction. Un
seul peut-être passera au collège de
La Tour. Des cinq élèves de2®3noée,
4 ont été promus, le 5® a un examen
à refaire. Des 8 élèves de U” année,
un a été promu avec distinction, deux
avec pleine satisfaction, deux avec
satisfaction et un simplement promu, un a un examen a refaire et le
8® n’a pas été promu.
Quaii'e nouveaux élèves seulement
se sont présentés pour l’admi.ssion et
Tonl obLemie. Le mauvais temps de
la veille, à la montagne, a empêché
plusieurs autres jeunes gens de se
présenter. Ils le feront .sans doute en
automne.
S.^tNT .)ean. — Le deuxième rapjjort financier présenté par le consistoire à la Paroisse vient d’être distribué. Il contient la soiiscripiion annuelle, celles pour l’Evangélisation,
pour les Missions, pour les victimes
du tremblement de terre, pour l’Asile
des Vieillards etq. Le consistoire constate avec joie, dans l’introduction,
que le nombre des souscripteurs s’est
élevé de 130 à 200, ce qui constitue,
en effet, un progrès considérable.
« Plnsieur.s des plu,« panvre.s ont compris, en donnant leur obole, que
chaque membre de l’Eglise a le devoir
de concourir, selon ses moyens, aux
8
-216.
besoins de la Société partie». dont il fait
Voici quel a été, p quartier, le rtiontant de plion annuelle: ou r chaque
la souscriBlôîiàts . . . . . Frs. 138,80
Nazzarotti'' ... . Pond de St Jean et Ì) 136,00
Bibiane .... » 132,00
Danne . . . . . » 118,00
Malanol » 65,50
Peyrot » 63,00
Jalla » 48,50
Lantarel Luserne, Vigne et Mour » 45,20
cious » 31,35
Cartera ..... : » 30,00
Total L. 808,35
Différentes sociétés spéciales ont
continué leur oeuvre au sein de la
paroisse, telles que la Société auxiliaire pour l’Evangélisation, les Sociétés de missions du Printemps, Excelsior, et de Filage. Le fonds pour
l’Asile des Vieillards s’esl accru de
1rs. 210 par suite de trois nouveaux
dons.
SOUSCRIPTION
en laveur du leraiile de l'rumol
Montant de la liste précéd. fr/ 550,50
M. Jaques' Long past. év. » 10,—
M. Pb. Peyrot, instituteur » 5,00
M. J. D. Rivoire, prof. » 10,00
M. J. L'. Micol, pasteur » 10,00
Sir Thomas Gresham par
M. J Coucourde ...» 5,00
Total l'rs. 590,50
' i^ciDue politique
ttaHe. — Chambre des députés. —
A la séance du 6 courant, le ministre
Crispi propose que la Chambre soit
convoquée à domicile. Des bravos
unanimes accueillent cette bonne nouvelle et le soir rnême un grand nom
bre de nos députés ont fait leur valise,
en attendant le départ du premier
train qui pouvait les disperser sur
toute l’étendue de l’Italie.
Le président du Ministère a dû
partir pour Stradella, par la ligne
de Rologne et, comnie l’a d’ailleurs
demandé Thon, député Chiaves, il
sera, pendant son absence, qui pourra
être très longue, remplacé, par intérim, au ministère des affaiies étrangères.
Nous avons lu qüelque part, que
le personnage désigné pour occuper
ce poste important,'en qualité de secrétaire général, n’est ni plus ni moins
que l’un des disciples les plus distingués de Cavour, c’esl-a-dire le
comte Nigra, ambassadeur à Vienite.
On parle de cas de choléra dans le
voisinage de Catania, surtout parmi
les troupes casernées à S. Domenico,
ai Cappuccini, etc. La'' commission
sanitaire ne s’est pas encore prononcée sur la nature de cette épidémie.
/WIS .
Mr, le notaire Hentu Pellegrin
prévient le public qu’il vient de quitter
Lèsane ponr s’établir au Perrier
' , ; ill; 1
( vallée de S. Martin ). i,,
' " • ‘ J---
Luserna S. Giovanni
VILLA DA VLA'DERË composta
di 9 camere tutte disimpegnate, con
niobiglio 0 senza, cantina, pozzo di
acqua viva interno,^ paWerr,e, orto,
prato attiguo con albe|i l'ruttiferi,
e vigna. — Aria salubre, ed amene
passeggiate. Dirigersi dal sig. Gastaldi
in Luseina.
Ernest Robert . Gérant
Pignerol,- Imp. Chia'ntore et Mascarelli.-