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(^uaiaiite-unièuie aimée.
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G Juillet laOG.
N. 27
L’ECHO DES VALLÉES
PARAKSSAlV'r' OHAQUK VBMVORKDI
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Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie . . Fr. 3,00
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Torre Pellice ; et chex MM. les Pasteurs.
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Annonces: S’adresser à l’imprimerie Alpine; voir conditions à
la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Tourn, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
»
SOMMAIRE :
i
Avis important — Prédicateurs de la haine
.— Epliérnérides vaudoises — Actions
■ douteuses — Echos de la presse —
nouvelles missionnaires — Panorama
de la bataille de Turin en 1706 —
Chronique — Nouvelles et faits divers
— Bibliographie — Revue politique.
AVIS iiVIPORTANT
Le directeur de l’Echo des Vallées
devant s’absenter pour plusieurs semaines, on est prié d’adresser tout ce
qui concerne la rédaction simplement
ainsi :
A la rédaction de l’“Echo des Vallées,,
Torre Pellice (Italie).
Prédicateurs de la haine
La grève dont ce tranquille coin de
terre est affligé cette année laissera de
bien tristes souvenirs, quelle qu’en soit
l’issue finale. Sans parler de la misère
dans laquelle elle plonge des centaines
de familles d’ouvriers, ni de la ruine,
au moins temporaire, d’une industrie
florissante, le petit commerce local en
est en grande partie paralysé, et les
pertes que subissent les fournisseurs
de tout genre sont énormes.
Mais la conséquence la plus douloureuse, parce que la plus durable, sera
la traînée de rancunes et de haines
qu’elle laissera derrière elle. La grève,
c’est la guerre ; et la guerre, qui est
f l’œuvre de la haine, est aussi une
source de haines nouvelles pour l’avenir. On se récriera contre cette comparaison, mais à tort ; car, si nous
croyons possible que toute une population ouvrière quitte le travail pour
soutenir ce qu’elle regarde comme son
droit, sans nourrir dans son cœur d’autres sentiments que le noble orgueil de
s’imposer volontairement des sacrifices
pour le triomphe d’une bonne et juste
cause, il est facile de voir qu’il n en a
pas été ainsi dans le cas qui nous occupe, qu’il n’en est pas ainsi dans la
très grande majorité des grèves qui
affligent notre pays.
Il en irait ‘àutrement et, dans beaucoup de cas, les choses s’arrangeraient
plus facilement, si les ouvriers se dirigeaient eux-mêmes, au lieu d’invoquer .— ou simplement de subir — la
direction des meneurs de profession qui
les poussent aux partis extrêmes et
excitent les plus mauvaises passions
de la nature humaine.
Nous avons la ferme conviction que
si nos ouvriers n’a'^aient accepté comme
orateurs, à leurs meetings, que des ouvriers, d’entre eux, la grève n’aurait
pas duré une semaine ; les conseils de
la modération auraient vite prévalu, le
travail aurait vite recommencé et de
notables améliorations auraient été introduites dans les établissements, selon
la promesse formelle des propriétaires.
Ils ont préféré écouter ceux qui leur
parlaient le langage de la violence et
de la haine ; et la haine a été semée
à pleines mains.
Haine des patrons. Patron, propriétaire, capitaliste sont, pour ces orateurslà, tout ce qu’il y a au monde de plus
abominable ; toute perte qui leur est
infligée doit être considérée comme un
gain pour les travailleurs ; il n’est pas
de mots assez forts ni assez méprisants
pour qualifier ces monstres qu’on appelle les patrons.
Haine des ouvriers qui veulent continuer à travailler. Le « kroumir » est
un être abject, voué à toutes les malédictions et à tous les mépris.
Haine des institutions. Non seulement
de la monarchie constitutionnelle, la
forme de gouvernement qui est encore librement acceptée par la très
grande majorité du peuple italien, mais
de tout ce qui est fait pour garantir
l’ordre et la liberté des citoyens et empêcher la violence de se donner carrière. L’armée est abhorrée, non parce
qu’elle est l’instrument de la guerre,
mais parce qu’elle est actuellement le
seul moyen efficace d’empêcher la démagogie de s’impo.ser par la violence.
I.e gouvernement, c’est le soutien intéressé de la « bourgeoisie » — autre
objet de haine irréconciliable — et les
lois ne sont que les chaînes par lesquelles on opprime «le peuple».
Haine de tout ce qui s’appelle religion. Parmi les recommandations que
nous avons entendu faire avec le plus
de zèle il y avait toujours celle-ci :
N’écoutez pas ce que vous disent les
prêtres ; et l’on mettait une complaisance toute particulière et jeter sur eux
le ridicule et le mépris. Quant aux pasteurs, on a bien voulu leur faire l’honneur de les ignorer, ce dont ils ne se
plaindront pas ; mais l’esprit d’hostilité
envers tout ce qui a trait à la religion
ne faisait pas de distinction ; et l’absence à peu près complète de l’élément
ouvrier aux cultes, depuis le commencement de l’agitation, montre bien que
la leçon a été comprise et a produit ses
fruits. ,
Tout cela est infiniment douloureux,
d’autant plus douloureux qu’on ne peut
s’empêcher de penser que tout cela
pouvait être évité, et l’aurait été, au
moins en grande partie sans l’action
délétère d’éléments qui n’ont ni les
besoins ni les responsabilités des ouvriers, mais que ceux-ci, aveuglément,
ont cru devoir prendre pour guides.
Nous faisons des vœux pour que les
dures expériences qu’ils font en ce moment les éclairent et que, ramenés à
une plus juste appréciation des choses,
ils rejettent les sentiments de haine
qu’on s’est efforcé d’exciter en eux et
prêtent l’oreille à la voix d’amour qui
parle encore au fond de leur cœur.
Nous souhaitons en même temps que
les industriels s’attachent de plus en
plus à gagner la confiance, l’affection
et la reconnaissance de leurs ouvriers
en faisant tout ce qui est possible pour
améliorer leur sort. Il serait injuste de
dire qu’ils n’ont rien fait dans ce sens,
mai.s il re.ste sans doute beaucoup à
faire, même avec les lois actuelles et
les conditions générales du commerce.
EPHtlIilDES ÏAIIDOISËS
I Juillet.
Deux décrets odieux.
Il s’agit de Victor Amédée II qui
dans son règne de 50 ans comme dernier duc de Savoie d’abord, et puis
comme premier roi de Sardaigne, fit
aux Vaudois plus de bien, mais aussi
plus de mal que tous ses prédécesseurs.
Le i.er Juillet rappelle deux édits,
des plus mauvais, qu’il publia contre
eux dans l’espace de 12 ans, de 1686
à 1698.
En 1686, à peine la masse des Vaudois, trompés par de fausses promesses,
eurent été jetés en prison, tandis que
les 80 seuls restés libres résistaient
héroïquement encore, le duc fit afficher
aux Vallées cette proclamation :
« A chacun soit manifeste que par
la notoire rébellion des religionnaires
des Vallées, tous les biens qu’ils y
possédaient sont de plein droit dévolus
au domaine royal. En conséquence,
ceux qui voudraient en acquérir sont
prévenus que lesdits biens, avec les
fruits pendants aux arbres, et les récoltes avenantes dans les champs, seront
mis en vente du 15 au 24 du mois
courant, à Luserne devant le procureur
de S. A. R. qui recevra toutes les
propositions d’achat par masses ou parties brisées, collectivement ou individuellement, aux fins de repeupler au
plus tôt les dites Vallées et le tout au
plus grand avantage de S. A. R.».
Y eut-il jamais édit de spoliation
plus inique que celui-ci-qui volait aux
Vaudois les biens qu’ils avaient toujours
possédés de père en fils avant même
que les ducs de Savoie eussent ce titre
et eussent mis le pied en Piémont !
Douze ans plus tard, jour pour jour,
le i.er Juillet 1698 le même duc ordonnait aux protestants nés hors des
Vallées de sortir de celles-ci sous peine
de mort. C’est que depuis 8 ans les
Vaudois exilés étaient rentrés dans
leurs foyers et depuis 4 ans le même
duc qui les en avait chassés les y avait
formellement réintégrés par Tédit du
23 Mai 1694 qui leur rendait les biens
volés en 1686.
Pas mal de pasteurs et de protestants
français, appelés et encouragés par le
duc alors en guerre avec Louis XIV,
s’étaient unis à eux. Mais maintenant
le duc avait fait Ja paix avec la France,
et ceux qui devaient en payer les
frais c’étaient les protestants français
qui avaient aidé le duc contre ses ennemis. Arnaud (né en France) dut
partir avec six pasteurs et des centaines de frères, et c’est alors qu’il
fonda avec eux les colonies Vaudoises
du Wurtemberg que l’expulsion des
Vaudois du Pragela ne tarda pas à
grossir et qui durent encore aujourd’hui.
Teofilo Gay.
Actions douteuses
Le chrétien doit éviter, non seulement les péchés volontaires, mais aussi
les actions au sujet desquelles il a des
doutes si elles sont bonnes ou mauvaises.
« Toutes choses me sont permises, dit
S. Paul, mais toutes choses ne sont
pas utiles. I Cor. VI. Tout m’est permis,
mais je ne me laisserai dominer par
quoi que ce soit». En présence d’une
action douteuse nous faisons trop facilement peser la balance vers notre
satisfaction égoïste, au lieu de nous en
abstenir pour plaire au Seigneur, ce
qui émousse immancablement notre sensibilité spirituelle et notre capacité de
jouir de la présence de Dieu.
Voici quelques règles que nous ferons
bien de suivre, dans de tels cas de
conscience.
1. Evite toute action et tout plaisir
qui nuirait à ta santé, puisque « ton
corps est le temple du S.t Esprit ».
2. Evite tout ce qui t’empêche de
jouir de la communion avec Dieu.
3. Evite toute parole et toute action qui peut scandaliser ton frère ou
ta sœur, et l’entraîner au mal.
4. Evite toute dépense non nécessaire, pour pouvoir donner plus largement en faveur des bonnes œuvres.
5. Evite tout ce qui t’enlève une
trop grande partie du temps que tu
dois consacrer aux devoirs de ta vocation.
6. Evite toute habitude qui, quoiqu’innocente, prend trop d’empire sur
toi et te rend esclave.
7. Evite tout ce qui est contraire
à ta conscience, ou qui la trouble, ne
fût-ce que pour peu de temps. Et dans
le doute, fais toujours ce qui te coûte
un plus grand sacrifice.
2
wv;i ,'
2
Quelqu’un répondra : Une telle vie
est trop sérieuse pour que nous puissions jouir de quelques joies et de
quelques divertissements. — En effet
la vie du chrétien doit être sérieuse,
puisqu’il doit plaire à Dieu, et non à
soi-même. Nous devons dire comme
David: «Plusieurs disent: Qui nous
fera voir le bonheur ! Fais lever sur
nous la lumière de ta face, ô Eternel !
tu mets dans mon cœur plus de joie
qu’ils n’en ont quand abondent leur
froment et leur moût. Je me couche et
m’endors en paix ; car toi seul , ô
Eternel, tu me donnes la sécurité dans
ma demeure ».
Rappelons-nous que «tout individu,
toute famille, toute nation dont la pen.sée
principale est de jouir de la vie, est
tout près de la ruine». D. T.
Echos de la presse
Memor consacre sa «lettre de Paris»
dans le dernier N® de l'Eglise Libre au
volume de M. Henri Bois sur le lîéveil
au Pays de Galles. Il cite en particulier
cette page que nous reproduisons à
notre tour.
A un « laïque pieux et intelligent »
qui lui objectait, à lajin d’une réunion
où il avait parlé du pays de Galles,
que tout cela pourrait s’expliquer par
la suggestion, M. Bois répondit :
«Vous avez ()arfailement raison, vous
parlez en psychologue, tandis que je
viens de parler en chrétien. Et voici
à mon sens la conciliation : Il y a dans
le monde de l’esprit des lois, des lois
aussi fixe et aussi certaines que dans
le ¡monde naturel. Et de même que,
pour produire des miracles physiques.
Dieu ne viole pas, mais emploie, applique et combine les lois de la nature,
de même, pour produire des miracles
moraux et spirituels, Dieu ne viole pas,
mais emploie, applique et combine les
lois de l’esprit. Etre capable, en présence de l’activité miraculeuse de Dieu,
physique ou spirituelle, de nommer les
lois dont Dieu s’est servi, n’équivaut
pas à supprimer cette activité miraculeu.se elle-même. Oui, il y a de la suggestion — de l’auto-suggestion et de
l’hétéro - suggestion — dans tout ce
vaste ensemble de prières, dans ces
coïncidences étranges, dans cette contagion et cette harmonie mystérieuse.
Et la science psychologique peut et
doit s’arrêter là. Elle ne doit pas empêcher le croyant d’aller plus loin et
d’affirmer, quant à lui, sa persuasion
que Dieu est au fond de tout cela ».
De VAvant-Garde :
L’Union des Croyants.
Pourquoi les croyants ne sont-ils pas
unis ? Essayons de nous en rendre
compte.
Il y a à cette union deux grands
obstacles : l’intellectualisme et le cléricalisme. Parlons aujourd’hui du premier.
Jésus rappelle aux Juifs que, selon
la déclaration des prophètes, ses disciples seront tous enseignés de Dieu.
Et avant de mourir, il affirme à ses
apôtres et à l’Eglise que lorsque le
Con.solateur sera venu, l’Esprit de vérité, il les conduira dans toute la vérité.
Ces promesses se sont-elles réalisées ?
A la vue des divisions de l’Eglise, on
serait tenté de répondre non...........
Ne serait-ce pas parce que les chrétiens ont donné à la croyance la place
d’honneur que l’Amour seul devrait occuper ?
Il vaut la peine d’approfondir cette
question ; elle a une importance capitale.
Quand Jésus parle de la vérité, qu’entend-il par ce mot ? S’agit-il avant tout
de la croyance, de la vérité intellectuelle ? Certes pas. La preuve, c’est
que des millions de créatures humaines
croient à l'inspiration des Ecritures,
aux doctrines de la chute, de l’expiation, de la rédemption, sans être nées
à la vie de l’Esprit, et tout en conservant un cœur mondain. On peut avoir
la connaissance intellectuelle de la vérité, être très orthodoxe, très attaché
à la saine doctrine sans que le cœur
ait jamais été éclairé d’une étincelle du
Saint-Esprit. Or il nous est dit que
c’est au cœur que Dieu regarde, et non
au cerveau. « Ce qui est né de la chair
est chair», chair orthodoxe tanc que
vous voudrez, mais sans communion
avec Dieu ni avec l’Eglise de Dieu.
Reconnaître cette vérité, c’est, non pas
nier la valeur de la vérité intellectuelle,
mais la chasser du trône qu’elle a usurpé
et la remplacer par l’amour.
Il est donc clair que si l’Esprit de
vérité nous conduit dans toute la vérité,
ce n’est pas en nous donnant exactement les mêmes croyances intellectuelles,
mais les mêmes convictions spirituelles.
Sans doute, l’Esprit éclaire l’intelligence, mais il éclaire surtout le cœur,
c’est même par celui-ci qu’il commence.
Sa mission est de nous révéler ce que
nous sommes et ce qu’est Dieu afin
de nous humilier et de nous relever.
Or tous ceux qui ont été à l’école du
Saint-Esprit ont fait les mêmes expériences et ont été conduits dans la
même vérité. Quelque nom qu’ils portent, quel que soit le pays qu’ils habitent ou l’époque à laquelle ils ont
vécu, qu’ils soient jeunes ou vieux,
savants ou ignorants, qu’il s’agisse d’un
pauvre nègre ou d’un génie comme
Pascal, tous auront à vous raconter à
à peu près la même histoire...............
Tous n’ont-ils pas appris qu’être
.sauvé, c’est avoir reçu l’Esprit qui met
dans nos cœurs l’amour du Père et
l’amour pour tous les frères ? Et puisque tous les vrais croyants ont reçu
le même pardon, qu’ils ont le même
Sauveur et la même vie, il y a donc
entre eux une unité réelle, et cette
unité, ils doivent la manife.ster aux yeux
du monde et exaucer la prière du Sauveur mourant. Ce sera le signal d’une
effusion de l’Esprit sur toute créature.
La question de l’Evangélisation ne peut
être résolue autrement.
—• Et quoi ! s’écriera-t-on, vous nous
demandez le sacrifice de nos convictions !
— Non, nous ne vous demandons le
sacrifice d’aucune conviction, mais l’abandon de vos préjugés et le respect
des convictions d’autrui. Au nom du
Christ et au nom du monde que Dieu
a tant aimé, nous vous supplions de
ne rien sacrifier des droits sacrés de
l’amour chrétien et de l’unité spirituelle
et visible en ne donnant pas plus longtemps au monde le spectacle de nos
divisions et en cessant de causer la
perte du frère pour lequel le Christ est
mort. Se séparer de nos frères parce
qu’ils ne pensent pas exactement comme
nous, n’est-ce pas les considérer comme
des infidèles ? Toi, pourquoi juges-tu
ton frère ? dit l’apôtre..................
Il serait temps de comprendre que
l’hérésie, c’est l’absence d’amour, que
la foi qui n’est pas agissante par la
charité n’est qu’une caricature de la
vraie foi, qu’il n’y a pas de vérité là
où il n’y a pas d’amour.
Je sais à quels dogmes particuliers
on reconnaît les réformés, les babtistes.
les quakers, les darbystes, mais je sais
aussi que ce n’est pas à ces marqueslà qu’on reconnaît les croyants. «C’est
à ce signe que tous connaîtront que
vous êtes mes disciples : si vous avez
de l’amour les uns pour les autres».
A mesuré que l’amour de Dieu sera
répandu plus abondamment dans nos
cœurs, l’esprit sectaire disparaîtra, chacun pourra avoir telle ou telle conviction particulière. Cette conviction n’aurà
plus le triste pouvoir de le séparer de
ses frères qui respecteront ses idées
comme lui respectera les leurs.
Quand je m’édifie dans la communion
de Catherine de Sienne, de François
d’Assise, de Valdo, de Calvin, de Georges Fox, de Pascal, est-ce que je m’inquiète de leurs erreurs. J’oublie ce qui
nous divise pour songer à ce qui nous
unit et me laisser subjuguer par l’Esprit qui les remplissait.
Et qu’on ne vienne pas nous accuser d’affaiblir l’importance de la vérité.
Nous voulons au contraire détruire l’erreur, qui est toujours un poison, et
donner à la vérité la place souveraine.
Mais il faut s’entendte. Vous pouvez
connaître la formule chimique de l’eau,
mais cela ne vous désaltère pas si vous
avez soif. Vous avez la formule de l’eau,
vous n’avez pas l’eau. On se figure
souvent que la vérité, c’est la formule
de la vérité, c’est la connaissance intellectuelle de la vérité. C’est là une
erreur. La vérité, c’est la sainteté, c’est
la charité. Pratiquons le commandement
nouveau que Jésus-Chist nous a laissé,
qu’il soit notre drapeau, tenons-le haut
élevé, serrons-nous sous ses plis et nous
verrons de nouvelles Pentecôtes. Nos
divisions contristent le Saint-Esprit ;
notre union intérieure visible le comblera de joie. Sous son souffle vivifiant,
l’Eglise marchera de conquête en conquête, le monde étonné subira son influence : il verra quels liens d’amour
unissent les croyants. Et parce qu’il
verra, il connaîtra et il croira.
S. Delattre.
Nouvelles missionnaires
— M. A. Jalla écrit des Mafoulo
(résidence du roi en temps d’inondation,
en date du 14 mai.
« Ce matin, cinq de nos grands garçons, tous professants, troublés par la
prédication d’hier, sont venus me dire
qu’ils sentent que leur zèle s’esf refroidi,
qu’ils ont délaissé leurs prières en
commun, et que souvent ils ont de
petites chicanes entre eux. La semaine
passée, l’un d’eux était venu me confesser que, pendant les vacances il
s’était laissé emport'er par la colère et
avait cruellement battu un jeune garçon
avec une verge, il attend de revoir sa
victime pour lui dire son remords. Oh !
que l’esprit poursuive son œuvre ! J’étais ému en les entendant parler si
sérieusement.
Hier, les auditeurs au culte ont aussi
été particulièrement sérieux.
Dans une visite à l^oatilé, je trouvai
M.me Voila encore étendue sur le dos,
bien que moins souffrante.
L’école avait 57 élèves ce matin,
c.^st le maximun jusqu’ici ».
M. et M.me L. Jalla ont quitté la
station des Chutes pour Sesheke. Ils
avaient rencontré M. Lageard , bien
affaibli par une fièvre paludéenne qui
lui a particulièrement affecté les yeux.
Madame et les enfants étaient assez
bien, quoique l’aîné eût aussi mal aux
yeux. Ils ont pris le chemin de fer le
26 mai. Ils se sont embarqués au
le 7 Juin, sur le Tintagel Castle et doi-"'
vent être actuellement arrivés au Po.'maret.
La conférence du Zambèze devait S
s’ouvrir le 3 juin à Maboumbou.
Au 25 juin, le déficit de la Société”
de Paris était de 57.619 francs.
— A Masérou (Lessouto) a été posée^
la première pierre d’une école indus-“
trielle, pour laquelle les Bassouto ont
collecté entre eux 125.000 francs.
— M. Ramseyer, le vétéran de l’œu- -.V
vre parmi les Achantis, qui vient de
perdre sa femme, repartira en septembre'
pour Coumassie où il se mettra, comme
auxiliaire, à la disposition de ses jeunes
collègues.
Panorama de la bataille'de Turin en 1706
Si vous ne l’avez pas encore vu, allez’
le voir, au parc du Valentino. A part
le grondement du canon (dont vous ne'
verrez que la fumée) et les cris de joie'
des vainqueurs, vous aurez l’illusion
complète d’assister à la dernière partie
de cette mémorable journée du 7 septembre 1706, qui mit fin au long siège
de Turin et ramena Victor Amédée
dans sa capitale.
On voit la ville telle qu’elle étaitalors (un cinquième peut-être de son
étendue actuelle) ; la double ligne d’ouvrages de défense construits par les
assiégeants, contre les sorties des assiégés et contre les attaques du dehors;
les fermes éparses ça et là dans la campagne, et dans l’une desquelles on voit
un groupe de français qui continuent
à se defendre ; plus loin, le château de
Lucento, où la bataille est encore acharnée et un corps de troupes en marche
pour déloger les français de leurs derniers retranchements. En se tournant
du côté opposé, ou assiste à la scène
émouvante de la rencontre du Duc
avec le prince Eugène, suivis des généraux et des princes alliés.
Tout est admirablement réussi dans
cette remarquable œuvre d’art, et en
regardant autour de soi, on a de la
peine à distinguer la ligne où finit le
talus sur lequel on se trouve et où
commence l’œuvre du peintre, tant celui-ci a su habilement imiter la nature.
Inutile de dire que tout vous apparaît
de grandeur naturelle, depuis les morts
et blessés qui gisent près de vous, ces
derniers secourus par les moines de la
Madonna di Campagna, jusqu’au cercle
des Alpes qui limite au loin l’horizon
et à la colline de Superga, que ne couronne pas encore la basilique.
Il vaut vraiment la peine de le voir,
ce beau panorama.
C if fl O I Q IJ fl
Collège. Le «scrutin final» pour les
élèves de la 3.me année du lycée et
de la 5.me du gymnase a eu lieu lundi
matin, en présence du Commissaire, M.
le professeur Giuseppe Ricchieri, de
Milan. Les trois candidats à la licence
lycéale, MM. Ernest Bertalot, Emile
Long et Jules Tron, ont tous été déclarés licenciés sans examem : résultat
dont se réjouiront sincèrement tous ceux
qui s’intéressent au Collège.
Des six eleves de la 5.me du gymnase, trois ont également obtenu leur
licence sans examen, savoir MM. Umberto Eynard, Théophile Giraud et
Fernand Voila. Les trois autres doivent
subir l’examen, un sur une seule bran-
3
- 3
fer^a|â|:
Pr. • -*TO-.v
Che, les autres sur trois. Les examens
par écrit ont commencé mercredi maet termineront samedi, les oraux se
‘feront lundi.
La crise ouvrière en est au même
point que la semaine passée. Les syndics, de la Tour et de St-Jean, accom'l'agnés chacun d’un assesseur, ont fait
samedi une dernière tentative auprès
de MM. Mazzonis pour la réouverture
des établissements. Les propriétaires, si
nous sommes bien* renseignés, auraient
consenti, bien qu’ à contre-cœur (vu
le résultat négatif des essais précédents)
à ouvrir les fabriques, aux conditions
d’auparavant. Mais quand la députation
a convoqué les ouvriers pour leur communiquer le résultat de sa mission, la
’ majorité (composée surtout de filles)
éxcitée comme d’habitude, par les meneurs socialistes, s’est encore prononcée
contre la reprise du travail. Il paraît
¿donc certain que les fabriques reste** ront fermées jusqu’à l’automne ; ce sera
la ruine de beaucoup de familles ou■ vrières et un immense dommage pour
le pays. C’est la « victoire définitive »
qu’on prophétisait avec tant d’assurance
dans ces meetings des premiers jours,
dont on a dit qu’ils seraient « historiques ».
Prai'ustiii. De la Sentinella : Notre
collègue D. Gay se trouve a Ala di
Stura, et espère reprendre son travail
' vers la fin du mois. M. Gay a reçu
pendant sa maladie de telles preuves
d’affection, qu’il se sentira plus fort
que jamais pour se remettre au travail
qui l’attend. M. J. J. R. Iron, qui la
remplacé pendant ces derniers mois,
en retournant à Suse, laisse un bon
souvenir de son séjour.
Turin. L’excursion annuelle de la
jeunesse, dite « promenade du printemps», a eu lieu vendredi dernier,
aux lacs d’Avigliana. Une quarantaine
de «jeunes gens de tout âge» y ont
pris part et — quoiqu’un moment dérangés par un violent orage ont
joui comme savent le faire ceux qui,
après une longue série de jours de
travail, peuvent s’accorder un jour de
repos.
Nouvelles et faits divers
Lausanne. Plusieurs Vaudois résidant dans cette ville ont représente, il
y a quelques jours le drame de Govean
«I Valdesi».
Malgré la chaleur qui a fait partir
pour la campagne bon nombre de familles, la salle était bondée et les applaudissements n’ont pas manque aux
jeunes interprètes du drame, qui, tous
descendants des héros qu’ils représentaient, ont su se faire apprécier par
l’auditoire en montrant ce qu étaient
Tes persécutions subies par nos peres.
— Le nouveau conseil presbyteral,
dans sa première séance a confirme a
l’unanimité l’ex-pasteur de Guillestre
que l'ancien conseil avait appelé provisoirement, après la mort du vénéré
M. Liotard.'k. Jules Seguin-Gay devient donc le titulaire de l’eglise de
Freissinière. Il prêche, le premier dimanche du mois, le matin à Dormillouse, l’après-midi aux "Violins ; le deuxième à Briançon et à Pallons ; le
le troisième, aux Violins et à Guillestre ; le quatrième, à Pallons et à Embrun. M. Léonard, pasteur à Pierregrosse
prêche à Vars le matin et à Guillestre
l’après-midi de cliaque premier dimanche du mois.
Prof. N. Tourn. I Valdesi in America. Unione tipogr. éditrice di Torino.
L. 1,50.
C’est une monographie de 130 p. in
octavo, ornée de deux cartes géographiques et d’une cinquantaine de magnifiques illustrations, que le comité
«Les Vaudois à l'étranger »,j vient de
publier en vue de l’exposition de Milan.
La plupart de nos lecteurs ignoraient
jusqu’ici, tout comme nous, l’origine et
le développement de nos nombreuses
colonies du Nouveau-Monde, malgré les
correspondances d’Amérique, plus ou
moins espacées, que VEcho publie depuis nombre d’années, malgré telles
autres publications du même genre, et
dont nous ne citerons que celle_ du
doct. Lantaret parue, sauf erreur, en
1870.
« L’ouvrage du prof. Tourn vient donc
combler une lacune, puisqu’il nous offre une vue d’ensemble de toutes nos
colonies d’Amérique, depuis Colonia
Valdensü jusqu’à Valdese, depuis le départ de nos premirrs colons en 1857,
jusqu’à la visite de Mayor des Planches
en 1905. Nous voyons la petite colonie,
fondée par les soins de M. Pendleton,
d’abord aux prises avec de très graves
difficultés, se développer petit à petit
et atteindre le degré de prospérité matérielle, intellectuelle et morale qui la
caractérise actuellement. Nous la voyons
essaimer à Artilleros et a Tarariras, a
Riachuelo, à Lavalle, à Nieto. Plus
tard, d’autres groupes de colons n’hésitent pas à quitter le territoire hospitalier de l’Uruguay et à fonder dans
l’Argentine les minuscules mais prospères colonies d’Alejandra, de Las Garzas, de Belgrano, d’iris, de S. Carlos,
etc. La petite colonie de Monett dans
le Missouri, et de Provo City dans
l’Utath ne sont pas oubliées non plus,
et une douzaine de pages sont consacrées à la plus récente de nos colonies
des Etats-Unis, c’est-à-dire à Valdese.
Les tableaux statistiques intercalés
dans l’ouvrage, nous montrent clairement que la plupart de nos compatriotes établis dans ces lointains parages
n’ont plus à lutter avec la misère, que
plusieurs d’entre eux jouissent même
d’une honnête aisance. Nous nous réjouissons sincèrement de constater que
nos 7.000 Vaudois d’Amérique sont
peut-être dix fois plus riches que leurs
20.000 frères des Vallées.
Le meilleur éloge qu’on puisse faire
du livre clair et substantiel de M.
Tourn, c’est que, dès qu’on a commencé
à le lire, il faut aller jusqu’au bout.
Aussi nous n’hésitons pas à le recommander chaudement à tous nos lecteurs.
Cette histoire des Vaudois de nos jours
est aussi digne de fixer notre attention
que celle de nos glorieux ancêtres.
__________________ c
Revue Politique
Voilà bon nombre d’années que la
question de la conversion de la rente
est agitée dans notre pays. A force
d’entendre répéter qu’elle était imminente,
que les dernières difficultés allaient etre
surmontées; et en voyant, d’autre part,
que le grave problème était toujours a
résoudre, on avait fini par croire à un
ajournement sine die. Eh bien ! on se
trompait ! la conversion de la rente 5 °/o
au taux de 3,75 nets jusqu’en 1912, et
de 3,50, également nets, de 1912 à 1920
est, depuis le 30 juin un fait accompli.
Afin d’éviter les spéculations de bourse,
le Gouvernement a su garder le secret,
nous le croyons du moins, jusqu’au moment de déposer le projet au Parlement.
Et les deux Chambres en ont voté les
10 articles avec enthousiasme, et a la
presque unanimité, séance tenante. L intérêt de nos 8 milliards de dette consolidée 5 ®/o brut, est donc réduit de un
seizième à partir du l.er juillet 1907,
et de U ! huitième depuis le l.er juillet
1912. L’Eiat a de ce chef, un bénéfice
net de 20 millions pour les 5 premières
années, et de 40 pour les successives.
11 va de soi que les porteurs de rente
qui ne voudraient pas de la conversion
seront remboursés au total du capital
nominal, c’est à dire à 100 ®/q.
La presse nationale et étrangère a
fait un accueil enthousiaste à la grandiose opération financière — dont M.
Luzzatti est le principal auteur — prouvant le bon état de nos finances et la
solidité de notre budget. Si nous avons
la possibilité de réduire l’interet de la
dette nationale, cela veut dire que nos
créanciers ont confiance en nous et que
le capital abonde en Italie aussi. Mais
il y a, hélas ! une ombre au tableau ;
les œuvres pies et toutes les autres
administrations, dont les capitaux étaient
convertis en rente sur l’Etat, voient par
là diminuer sensiblement leurs revenus
et auront désormais de la peine à faire
face à leurs engagements. Si au moins
les économies résultant de la conversion
étaient affectées à l’allégement de quelque taxe, sur une des denrées de première nécessité, sel, sucre ou pétrole!
lia Chambre continue à siéger, malgré
les fortes chaleurs, et à voter lois sur
lois. Non moins de 12 projets ont été
approuvés à l’une des dernières séances,
et dont nous ne mentionnerons que celui
qui a trait à la fondation d’une école
polytechnique à Turin. Les mesures en
faveur des provinces du midi ont pareillement été votées à une très grande
majorité. L’assemblée discute depuis plusieurs jours l’enquête sur la Marine et
l’on vient d’en examiner la conclusion.
Les orateurs qui se sont prononces sur
cette question brûlante, ont naturellement
émis des avis parfois diamétralement
opposés sur l’état de notre marine de
guerre ; et, chose singulière, nous avons
trouvé beaucoup plus d’optimistes qu’on
ne s’ y serait attendu, beaucoup plus
de censeurs de la commission d’enquête, dont toutes les décisions avaient
été prises à l’unanimité, que de critiques
sévères de l’Administration. M. Bettolo
et tels autres de ses collègues ont voulu
défendre les procédés de la Terni et des
autres fournisseurs. Mais cette joute oratoire de quatre jours n’a pas pu convaincre le pays que tout va pour le mieux
dans les affaires de la Marine ; elle a
tout au plus servi à nous redonner un
peu de confiance et à nous persuader
de la nécessité d’introduire de sérieuses
réformes dans cet organisme si complique.
Contrairement à toute attente, le Gouvernement vient de reprendre les pourparlers avec la « Société des chemins de
fer du Midi » pour en fixer une bonne
fois le chiffre du rachat. La question
sera apparemment abordée aujourd’hui
même à la Chambre; mais, selon toute
probabilité, le projet préparé par la commission du rachat ne sera pas encore
discuté, et le Cabinet demandera les pleins
pouvoirs pour continuer les négociations
dans le courant de l’été et dans les limites fixées par le projet Sonnino.
Aux élections partielles administratives
de dimanche dernier à Milan, les partis
populaires ont été battus sur toute la
ligne, par les libéraux et les conservateurs.
— La Douma russe vient d’approuver
à l’unanimité, après une seance des plus
tumultueuses, le projet de loi pour 1 abolition de la peine de mort. Reste à savoir,
si le Gouvernement est disposé a entrer
dans les vues libérales des représentants
d’un pays où les assassinats et les attentats nihilistes et anarchistes ont lieu
beaucoup plus fréquemment qu’on ne
voudrait. Quelle punition reserve-t-on
aux massacreurs de profession ? N’y a-t-il
pas lieu de craindre qu’une fois la peine
de mort abolie, les crimes politiques et
autres ne se multiplient ainsi que cela
est arrivé ailleurs où l’éducation des
masses était et est à peu près ce qu’elle
est en Russie î Et à ce propos, le bruit
court que les terroristes sont en train
d’organiser le massacre général de la
police de Yarsovie. Voyez comme cela
se trouve ! Il arrive d’autre part, une
bonne nouvelle de S. Pétersbourg. D’ordre
de l’empereur, le Gouvernement déposera
à la Douma un projet pour l’amélioration
et l’augmentation de la propriété foncière
des paysans. Tous les biens de la Couronne, susceptibles d’être cultivés, seront
abandonnés aux paysans à des conditions
avantageuses.
j. c.
TOllE PILLICI
Esami di maturità.
Gli esami di maturità cioè per gli
alunni della 4.a Classe elementare e pei
candidati provenienti da Scuole private
0 paterne che abbiano compiuto i 10
anni o li compiono entro l’anno in corso
e vogliano proseguire gli studi nelle
scuole medie 0 secondarie, principieranno
mercoledi 11 corrente nella scuola di
Via Oliva.
Per esservi ammessi i candidati provenienti da Scuola privata 0 paterna,
dovranno presentare al Sindaco domanda
su carta bollata da L. 0,60 corredata
della fede di nascita e della quietanza
della tassa di L. 15. (art. 141 Regolamento 13 Ottobre 1904 N» 598).
Ad esaminatori, per delegazione del
R. Provveditore agli Studi, dal Sindaco
vennero , designati i Professori signori
Mario Falchi per le Scienze e Giovanni
dalla per le lettere.
Esami di licenza.
Lunedi 9 andante avranno luogo gli
esami di licenza dalla 6.a elementare,
sotto la presidenza del maestro sig. Pefron
di Pinerolo.
Pour le chanffaée du Collège
Nous avons parlé en temps et lieu
de la formation d’un Comité chargé de
trouver les fonds pour doter le Collège d’un meilleur système de chauffage
et aussi pour la transformation de l’ancienne salle de gymnastique en «Aula
magna», rendue nécessaire par l’augmentation du nombre des élèves.
Voici une première liste de souscriptions que le Comité a reçues en réponse
à l’appel qu’il a adresse aux anciens
élèves et amis du Collège, et qui seront suivies, nous n’en doutons pas, de
beaucoup d’autres.
M. Carlo Comba, prof., Bologne 10
» Emile Tron, Bari 10
» Pierre Chauvie, Vérone 10
» Charles Decker, Turin 50
» Edouard Arnoulet, la Tour 5°
» O. Golia-Maure, Genève 5
«Un ami », par Dr Gibson 50
M. Charles Bonnet, sous-lieut. carab. 5
M.me Fissore ®
Total frs. 198
Ab. payés et non quittancé,s.
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su carta da bollo da L. 0,60 dovranno
esibirsi all’ ufficio comunale non più
tardi del 31 Luglio p. v. corredate dai
documenti indicati ai n.*^ q dell’art. I2q
del R. Decreto 12 Giug'no 1904.
lorre Fe.llice, addì 15 Maggio 1906.
Il Sindaco : Boér.
N. 304.
Nulla osta
Pinei-olo, 31 Maggio 1906.
Il R. Ispettore
POCHERO
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Società Anonima Capitale emesso L. 30.000.000 — A’’ersato L. 27.(307.750
i^ooiAiviSi JVIIIvALVO
Sedi: Torino e Genova — Agenzie: Alessandria, Cuneo e Pinerolo
La Società Bancaria Italiana, AGENZIA DI PINEROLO
RICEVE Denaro ad interesse in conto corrente ed a scadenza fissa;
1' Depositi di titoli e valori in custodia semplice e amministrati ;
RILASCIA Assegni (chèques) pagabili in Italia e all’estero, Lettere-circolari di credito per
tutti i paesi ;
ACQUISTA Valute metalliche, divise, Biglietti Banca esteri ;
S’INCARICA della compra e della vendita di Titoli di Stato, Fondiari, di Enti provinciali
comunali, ecc. di Società Ferroviarie, Industriali, ecc. sia del Regno, sia
dell’ estero ; ’
» deH’e.sazione di Cedole, Titoli estratti, al portatore o nominativi, eftetti cam
biari, ecc., pagabili in Italia e all’Fstero ;
* del servizio di Cassa per conto di Industriali, Commercianti, Società indu
striali, Enti diversi, ecc.;
» della trasmissione di fondi per posta o telegrafo ;
SCONTA Effetti cambiari pagabili in Italia e all’Estero. eWarrants;
apre Crediti in conto corrente e accreditamenti all’interno e all’estero per importazioni;
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Si concedono inire iildionamenti trimestrali e semestrali. — Agli utenti c.assette eliiusc vengono juire pagati
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