1
Cinquante et unième ânnée.
WÊÊÊÊm
9 Avril 1916
N. 15.
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PARAISSANT C H A Q U E V E N D R E d ^
Prix d’abonnement par an;
Vallées Vaudoises . . Pr. 2,50 — Italie ... . Pr, 3.00
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Pasteurs.
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et pour l’Administration à M. J. CoîssoN, prof.. Torre Pellict.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, saut ceux du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées.
(Phil. TV, 8).
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SOMMAIRE; Vaudois des Vallées, soyons
indépendants I — Les Bâtisses Scolaires
— Mission Romande aux Spêlonken —
La Guerre aux portes de l’Italie —
ChroniqueVaudoise — Nouvelles et faits
» divers — Bibliographie — Nouvelles
politiques., '.<•/ —
Vaudois des Vallées
soyons indépendants!
À l’égard de la collecte faites
comme je l’ai ordonné... chaque
premier jour de la semaine, chacun
de vous mette à part chez soi, et
rassemble ce qu’il pourra, selon
ses moyens, afin qu’on n’attende
Îias que je sois arrivé pour faire
es collectes, i Cor. XVI, 1-2.
Vaudois des Vallées !
Ces derniers mois, délégués par le Synode, nous vous avons visité, en présentant à chacun de vous la question très
grave, qui à cause de la güerre, s’est imposée à tout Vaudois, c’est à dire l’indépendance financière de notre Eglise- des
Vallées.
À présent que nous avotis terminé notre tâche, nous désirons vous adresser
encore une parole sincère et affectueuse
de remerciement pour l’élan avec lequel
vous avez répondu à l’appel que nous
vous adressions au nom de l’Eglise et
pour l’accueil aimable et sympathique
dont nous avons été l’objet de votre part.
ACTE D’HONNÊTETÉ. Votre enthousiasme et votre libéralité marqueront un moment glorieux dans l’histbire
de not|*e Eglise. En effet, traduits en paroles ¿amples, ils disent: « Il n’est pas ni
dign# ni honnête de demander à d’autres âes sommes que nous pouvons fournir
noim-Tnê-mes. C’est un devoir pour nous
eLTom" nos familles de contribuer annuelr
uni d'une manière régulière et dans la
mesure de nos moyens, pour les oeuvres de
l’Eglise d laquelle nous appartenons et
dont nous profitons de tant de manières ».
DETTE D’HONNEUR. Considérez la
contribution promise comme une dette
d’honneur dont on s’acquitte, sans jamais chercher les faciles prétextes pour
s’en dispenser.
L’Eglise met à votre disposition des
Asiles pour vos malades ou vieillards,
des orphelinats et des écoles pour vos enfants, des temples pour vos cultes, des
régents et des pasteurs pour votre développement moral et religieux, pour l’édification mutuelle de chacun, pour la prédication de la parole de Dieu; elle offre
d’efficaces consolations au jour du malheur, elle encourage, elle reprend et
guide l’âme faible et incertaine accomplissant ainsi d’une manière fidèle fa mission que Dieu lui a confiée.
Désirez-vous profiter de cette activité
bénie ? Il faut alors que l’Eglise puisse,
de son côté, compter suV vôs prières, votre sympathie et vos offrandes.
ENORME RESPONSABILITÉ. Nos
autorités religieuses ont accepté une
énorme responsabilité en conservant
pour vous, malgré le déficit ordinaire,
tout le poids de l’œuvre. Par votre indiU
férence ou votre manque d’intérêt, ne les
obligez pas à réduire le nombre de nos
paroisses ou celui de nos œuvres de bienfaisance et d’instruction. Cette éventualité douloureuse dépend de chacun de
vous, puisque si l’avenir de l’Eglise est
entre les mains de Dieu, il est aussi entre,
vos mains. Refuser de porter votre offrande ou vos sacrifices sur l’autel de la
foi, c’est travailler, quelles que soient les
causes que vous invoquez, à détruire et
paralyser l’activité de votre Eglise; c’est
assumer devant Dieu et devant vos enfants une bien grave responsabilité.
AUX ABSENTS. Quant à ceux que
nous n’avons pas pu visiter soit à cause
des distances, soit à cause du peu de
temps dont nous disposions, comme à
ceux que nous atons trouvé indécis, nous
ftdus permefSdns de leUf^ilressèr Une affectueuse recommandation en leur disant: « Si vous n’avez pas encore indiqué
ce que consciencieusement et dans les lir
m|j;es de vos forces vous êtes disposés à
consacrer régulièrement pour Pœuvre de
l’Eglise qui met tout ce qu’elle possède à
votre disposition, hâtez-vous de le faire.
Vous aurez ainsi la satisfaction et la joie
d’avoir co^itribué à assurer l’existence de
l’Eglise qui vous est chère et nous pourrons dire avec l’apôtre: Tous, nous l’attestons, ont donné volontairement, selon
leurs forces, et même au delà de leurs
moyens ». - ,
UN CONSEIL NÉCESSAIRE. Portez
spontanément et régulièrement au collecteur les sommes souscrites pour les œuvres de l’Eglise. — Si vous n’attendez
pas qu’il vienne vous les demander, vous
faciliterez sa tâche et vous la lui rendrez
agréable.
Surtout il est à désirer que le pasteur
ne soit pas obligé de recueillir lui-même
les sommes offertes, comme cela arrive
maintenant dans quelques paroisses,
avec de nombreux inconvénients qu’il
est avantageux d’éviter pour ne pas
nuire à la mission spirituelle du conducteur de l’Eglise.
UN BEL IDÉAL. Avons-nous besoin
de répéter ce que nous avons dit partout?
Que nous n’avons pas initié une collecte
spéciale, faites une fois pour toujours ?
Ce serait‘faire tort à nos auditeurs et à
nos lecteurs ! Chacun incompris, que chaque année, si nous aimons notre Eglise
et si nous désirons profiter des bienfaits
qu’elje nous offre, nous serons tenus de
faire le même effort.
■ Manger le pain gagné par d’autres,
avoir une réligion qui ne coûte rien, qui
ne demande aucun sacrifice, est un idéal
digfie de parasites, mais ce n’est pas le
nôti^i Chacun de nous répète et répétera
toujours au fond de son cœur avec le roi
prophète: « Je n’offrirai point à l’Eternel
mon Dieu des sacrifices qui ne me coûtent 'rien ».
La Commission :
Dr. Henri Pons, président >.
Dr. Attilio Jalla, prof., secrétaire
LotJfs Rostagno, instituteur
Ch. Pons, ex emplpyé Ch. de fer de l’Etat
Hei^ri Bellion, commerçant.
Lfs Bâtisses Seolaires.
Cette question est à l’ordre du jour.
Depuis que le Gouvernement, très généreusement, a mis à la disposition des
Comifiunes l’argent nécessaire pour construire de nouveaux locaux scolaires, il
est njatutel qu’on en profite et qu’on fasse
le pôssible pour bien caser Cette nouvelle
génération qui est appelée à vivre un peu
plus? commodément «que les générations
' du fassé.' B est tout naturèi qu’on ne se
coSntente plus de ces vieuX'édifices inadaptés aux exigences de l’hygiène modeine. Ils ont été très utiles dans le passé,
ils ont rendu de grands services, ils ont
pour nous un souvenir agréable que nous
ne voulons pas oublier, mais avec les
temps nouveaux des moyens nouveaux.
Reste la question de la propriété ou, si
l’on veut, de la liquidation, Comme dans
leîipassé, c’est presque absolument l’Eglise qui s’était chargée de pourvoir, et
qu’elle l’a fait comme un privilège et un
devoir, les Communes se limitant .à se^
conder ces nobles efforts; il en est résulté
une propriété commune, chacun ayant
ses droits : l’Eglise pour avoir la propriété
en son nom, les instruments en règle; et
la; Commune pour avoir sübsidié, là où
elle a été sollicitée de le faire oulmême
spontanément. Ces dernières années l’instruction étant passée exclusivement entre les mains de la Commune d’abord et
du Gouvernement ensuite, on a vu surgir, par-ci, par-là, les édifices scolaires
communaux, ce qui a été une généreuse
initiative presque obligatoire. Dans ces
cas tout est clair, et rien de mieux. Dans
d’autres cas, les édifices actuels répondent encore assez bien aux exigences modernes, mais qui en sera le propriétaire
légitime ? Dans d’autres cas, enfin, il faut
se débarrasser coûte que coûte de ces
écoles, qui ont fait leur temps ; mais comment liquider le patrimoine. commun
entre l’Eglise et la Commune ?
Quand on a vécu pendant des siècles
en bonne harmonie avec l’esprit de la famille ; quand on a travaillé dans l’intérêt
commun; quand la mère, appelons-Ià
ainsi, sent qu’elle a accompli sa tâche, et
que les enfants sont forts et robustes, enthousiastes et désireux de s’émanciper,
on se képare en frères, à l’amiable.
Il va de soi que le propriétaire légiti- '
me restera toujours le propriétaire jusqu’au moment où par un acte ou par un
compromis il se débarrassera de son immeuble. Sur ce point, il n’y a pas à transiger: chi ten ten ou, comme disent les piémontais: carta canta.
* Reste le fait que, tout en étant propriétaire légitime, on a accepté des subsides, même assez considérables, pour assurer une belle bâtisse. Qu’à cela ne
tienne. Qu’on produise la note de la somme offerte et qu’on L’acquitte loyalement.
Mais... et les réparations, et les loyers, autant de dépenses coûteuses, qui remboursera tout cela ? II faut qu’en ceci on
suive la règle établie entre mari et femme.
Les intérêts sont dépensés pour les besoins de la famille et n’en parlons plus.
Les édifices scolaires, propriétés de
l’Eglise, resteront à l’Eglise, à moins
qu’elle veuille les céder au prix à convenir ; dans le cas qu’elle ne veuille pas les
céder, parfaitement libre, mais qu’elle
acquitte la note, en remboursant les subsides reçus. Cette liquidation à Tamiable
n’ôtera en rien le mérite qu’a eu l’Eglise
de travailler pour l’instruction dans l’intérêt du peuple, et les autorités du jour
seront méritoires de continuer en mieux
ce qui a été fait jusqu’ici. 0. 0. n.
MISSION ROMANDE AUX SPELONKEN
Autrefois. ;
Au début de presque toutes les entreprises niissionnaires, il y a, d’une part,
^la ferme résolution d’hommes animés de
l’Esprit de Dieu d’accomplir une œuvre
dans un champ d’activité qu’ils, ont choisi
dans leurs cœurs, et, d’autre part, les secrets desseins, du Tout-Puissant qui
oblige ses serviteurs fidèles à se détourner de leur but primitif, et à poursuivre
leur tâche autrement et ailleurs. C’est
ainsi que StrPaul, qui rêvait d’amener à
l’Evangile toute TAsie Mineure, fut appelé par le cri du Macédonien et contraint
de passer en Europe. C’est ainsi que les
missionnaires français qui voulaient s’établir à Motito furent amenés au Lessouto par la rencontre d’un chef venu à
la côte pour échanger quelques centaines
de têtes de bétail contre un missionnaire.
C’est ainsi qeu, longtemps après, M. Coillard fut amené à fonder la mission du
Zambèze à la suite de l’échec visible d’une
expédition parmi les Banyaïs. C’est ainsi
également, qu’en 1873, le mauvais vouloir du chef Bapédi Sékoukouni conduisit
MM. Mabile et Çerthoud à explorer plus
au nord les Spelonken : ce fut l’origine de
ce qu’on appelle aujourd’hui la Mission
romande.
Les évangélistes Bassoutos Eliakim et
Aser furent laissés par les missionnairesexplorateurs sur remplacement de la
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ferme la plus septentrionale du pays ; on
dressa un acte de promessi d%vente avec
un marchand écossais qui du était lè propriétaire. •:
« Les Spelonken, écrivait alors M. Paul
Berthoud, sont très bien situées pour servir de centre à une mission et lui permettre de s’étendre dans l’avenir ». Sans
doute il ne pensait pas si bien dire, car il.
se trouva dans la suite que l’évangélisation commencée et maintenue sur un pied
très* modeste pendant plusieurs années
auprès de six mille Magouambas des Spe-,
lonken put s’étendre auprès des multitudes de Thongas de la contrée de Lourenço
Marquès et de ceux qui émigrèrent dans
les villes rapidement grandissantes de
Prétoria et Johannesburg. Ainsi les Spelonken, berçeau de la Mission romande,
n’en sont plus aujourd’hui- le centre incontesté, et nous ne croyons pas faire
tort à l’oeuvre qui s’y poursuit avec un
grand dévouement en disant que les prot
grès sont plus rapides dans les autres régions du Transwaal central et de la baie
de Delagoa.
Le nom de Spelonken a été donné à
cette région par les Boers et signifie cavernes, à cause des modestes ravins qui
coupent les pentes des collines...
Les deux évangélistes dont nous parlions plus haut envoyèrent des nouvelles
encourageantes au:^. missionnaires rentrés au Lessouto. Aser écrivait à M. Berthoud: «Nous avons la, confiance que
Dieu permettra que tu viennes; on peut
croire rjue la mission sera grande et qu’il
manquera de moissonneurs. Hier un
Gouamba venait demander du sei: « Je
n’en ai pas ; il appartient à Ëliakim. » —
«Voles-en pour moi». — «Non, Dieu
nous voit ». — Ces mots le firent sauter
èn l’air. « Dieu ne peut pas voir dans
la maison ». —• « Oui, Dieu voit même ce
qui est dans le cœur d’un homme». —
Là-dessus il se mit à rire et dit : « Les bagatelles ne sont pas des péchés. Un homme pèche quand il vole des choses de valeur; mais si un homme vole pour donner
à son ami, ce n’est pas un péché. Un homme peut-il vivre sans voler ?». —■ « Oui,
un homme peut vivre sans voler ; il faut
craindre même les plus petites fautes».
— « Je n’en ferai rien », répondit le Gouamba en s’en allant».
Aser revînt au Lessouto, laissant Eliakim seul aux Spelonken.
Le 28 avril 1874, dans un synode réuni
à Yverdon^ l’Eglise libre vaudoise déci-_
dait de fonder une mission. Une année
plus tard, en avril 1875, MM. Creux et
Berthoud quittaient le Lessouto pour se
rendre dans les Spelonken qui furent
choisies définitivement comme champ de
travail. En mai, ils passèrent à Prétoria
où le général Joubert leur dit: >
— Quand vous serez arrivés aux Spelonken, donnez, dans la première quinzaine, vos noms au Veldcornet (gouverneur de district) le plus rapproché et vous
serez citoyens du Transvaal.
— Aurons-nous alors le droit d’évangélisation selon notre désir ? demandèrent les n^issionnaires.
— Opi,( certainement, répondit sans
hésiter le magistrat.
Le 9 juillet 1875, date mémorable dans
l’histoire de la mission, les wagons furent
dételés à la ferme de Klipfontein. Eliakim était venu à plusieurs jours de marche au-devant des missionnaires et de sa
propre famille dont il avait été longtemps
séparé.
On donna à la station le nom de Valdézia en souvenir de l’origine vaudoise de
l’œuvre. Les maisons étaient situées sur
une terrasse naturelle, bordée à l’ouest
par un petit ravin où l’on allait puiser de
Teau dans un ruisseau limpide. Au nord,
ÿ quelques pas '^vant les maisons,
prairie en pentf-rapide et buissonneu^^
I descendit au Lebvoubgi, jolie rivideÌ
qui formait- dans les rochers basaltiques*
de grands bassins tranquilles que reliaient
des cascades et des rapides.
Le magasin acheté à l’Ecossais (voir
plus haut) devint la deifieure de la fa„ mille Creux, tandis que M. Berthoud dut-^»
se mettre lui-même à la construction nécessairement longue et difficile d’une
maison missionnaire ; en attendant, il yavait le wagon et les tentes.
* Impossible même de résumer ici This- i
toire de cette station dont nous avons
rappelé l’origine : en 1876, le Gouvernement boer fit arbitrairement emprisonner pendant cinq semaines les deux mis-^
sionnaires à Marabastad; et pendant ce
temps des chefs nègres guerroyaient tout
autour de la station que les deux dames
*i
missionnaires ne voulurent pas abandonner. L’année suivante, trois cloches d’acier, de 75 kilos chacune, furent envoyées
de Natal par erreur; il eut été trop coûteux de les retourner; on les acheta. Celle
qui donnait (e mi fut installée à Valdézia;
celle qui vibrait au fa devint la propriété
de M. Coillard, de passage lors de son^xpédition chez les Ba Nyaïo; celle qui faisait entendre le ré réveilla dès lors les
échos des forêts proches de l’une des stations de la Mission de Berlin^ « On dit
: 1
que les cloches ont un langage, écrivait
alors M. Berthoud ; quel ne sera pas celui
de ces trois cloches sorties d’un même
berceau, différentes par le son de la voix,
annonçant une seule et même bonne nouvelle chez des peuples très différents les
uns des autres et redisant la gloire d’nn
même Sauveur dans des idiomes si divers ? Remplissant l’air et les deux >-de
leurs mélodies harmonieuses, puissentelles être l’image de nos missions ?fàudoise, française et berlinoise qui, sons des
noms divers poursuivent un même but*
sous le regard d’un seul Maître 1 ».
Il est précieux à notre foi et à notre esr
pérance chrétiennes de relire ces paroles
aujourd’hui. t
Au commencement de 1879, on comptait déjà à Valdézia 80 néophytes. M.
Creux sé préparait à fonder, à 18 kilomètres au sud-ouest de Valdézia, la seconde station missionnaire Elim (appelée ainsi, sans doute, d’après Exode
XV, 27), quand le deuil vînt fondre sur les
dfeux familles missionnaires. Madame
Berthoud, puis deux enfanta de M, Creux
et les trois enfants^de M. Berthoud moururent de la fièvre,
M. P. Berthoud retourna .en Europe,
d’où il revint plus tard comme pionnier
de l’œuvre au littoral portugais. M. Henri
Bprthoud, son frère, vint à Vàldézia, où
il travailla pendant un quart de siècle,
jusqu’à sa mort survenue en 1904.
Ed. De Perrot.
J
' (L’Education Chrétienne, janvier 1915).
La Ijaewe aiD[ poïte^ de F Italie!
Consultez toutes les légendes, tous les
monuments, tous les livres historiques,
jamais ils ne sauront vous parler d’une
guerre aussi formidable que l’actuelle
anglo-allemande. Les guerriers qui y
prennent part appartiennent à tous les
climats, à toutes les religions, à toutes les
races et ils sont au nombre d’environ
15.000.p00-. Les instruments de guerre
sont les plus variés et meurtriers que la
science moderne ait su produire. Les intérêts en jeu sont si vastes, les passions
si violentes, les haines si féroces que des
projets iniques et des actes de cruauté
inouïe ne nous surprennent plus. Le
vaincu d’aujourd’hui lance des cris de
’doi|pur, Ji’horreur et de ^ rêprûj^ation
contre le^vairiqueur, mais il rendtait à;
son énnenaî le mal au centuple si janrais
l’occasion se présentait.
D’un moment à Tautre l’Italie peut se
’’'croire obligée d’entrer dans cette guerre
qu’elle rendrait plus fanatique et plus
atroce encore par son intervention peutêtre décisive. , t
.V ^ -J «
• Ne pourrons-nous rien faire contre
cette folie destructrice qui s’est abattue
sur l’Europe, contre cette âme collective
et plus barbare qui s’acharne sur son
propre corps, qui ronge et consume la
moelle de ses peuples ?
- Malheur à l’Eglise qui’ oublierait sa
mission de paix et. d’amour, qui cesserait
ne fût-cè que pour un moment, de consoler et de relever ceux auprès desquels
elle peut avoir accès 1 Elle n’aurait plus
le droit de parler aux générations futures.
Cela signifie en tout cas que chaque
évangélique capable doit être prêt à se
trouver au milieu des blessés et des prisonniers pour soigner leurs corps, pour
relever leurs âmes, pour donner de leurs
nouvelles aux parents qui vivent en Italie, que sais-je, peut-être en France, en
Ecosse ou en Poméranie...
C’est là une nouvelle consécration que
l’Italie doit accorder à notre Eglise, c’est
là un nouveau titre d’italianité que notre
Eglise doit s& gagner..., si la guerre sera
déclarée.
Il nous est doux de finir avec des paroles trempées dans l’amour et la puissance chrétienne et qui renferment tout
un programme d’action ; avec les paroles
que Calvin, le cœur ému et la main ferme,
écrivait aux martyrs de Lyon : « Comme
au milieu de la vie nous sommes entourés
par la mort, ainsi, soyez-en sûrs, au milieu de la mort vous êtes entourés par la
vie». Ces paroles, si l’Italie passe ses
frontières politiques, nous saurons les
pratique^, nous les vivants et les libres,
en faveur des mourants, des blessés et des
prisonniers. G. G.
t
CHRONIQUE VAUDOISE
AMÉRIQUE DU SUD. L’Eglise de
Cosmopolita a pu inaugurer son temple,
à Touvèrture de la Conférence.
— Madame Bounous est toujours en
très mauvais état de santé.
—• Le pasteur Beux est arrivé en retard à la Conférence, à cause des fortes
pluies qui ont inondé la province de
Santa Fè,
—- La Conférence a décidé de faire une
collecte parmi tous les Vaudois du Sud
Amérique pour venir en aide à l’œuvre
d’évangélisation de notre Eglise en Italie.
— La Conférence a voté que M. Ernest
Tron aille au plus tôt prendre la charge
de l’Eglise d’iris, sans pasteur depuis un
an et demi.
— La Commission Exécutive a été
nommée dans les personnes de MM. P.
Bounous, président; L. Jourdan, viceprésident; Ernest Klett, secrétaire. —
Elle devra s’occuper de chercheT un pasteur itinérant pour visiter les familles disséminées. L’Américain.
— Cosmopolita. La Conférence qui
s’est réunie dans cette localité, lors de
la dédicace, du nouveau temple, a désigné comme ses députés au prochain
Synode MM. : N. Tourn et A. Rivoir.
ANGROGNE. Les cultes de la se-maine sainte ont attiré dans notre temple de St-Laurent un public particulièrement nombreux. Le Vendredi Saint, 27
catéchumènes ont été ajoutés à l’Eglise
et le jour de Pâques 140 communiants se
sont approchés de la Table du Seigneur.
Notre Chorale a gentiment contribué à
repdre ces cultes pins solennels et édifiéhts pai le chant de deux beaux chcqurs
d’occasion. |
’— L’après-midi de Pâques l’Unidn
Chrétienne de Çacet-Rivoire ouvrait la
porte de son local à une foule impatiente
d’assister à la séance publique, célébrant
le 25.me anniversaire de la fondation de
cette Union. Disons de suite que la fête
a eu un caractère sympathique et a réussi
à merveille. Il faut dire que nos Unionistes, aidés par les jeunes filles du quartier,
n’avaient rien négligé dans la préparation de leur long programme, comprenant une quarantaine de numéros, èiitre
le culte présidé par le pesteur, lés poésies,
^ les dialogues et les chants ! Cçs derniers
ont été chantés avec entrain par la jeune
Chorale locale, dirigée par le régent, M,
Pierre Rivoire.
Le programme terminé, M. David
Jalla, régent au Pra du Tour, a encore
égayé le public en récitant une poésie:
Les deux perdrix; après quoi, un bon nombre de présents font honneur à la terza
parte, où nous entendons.quelques mots
des représentants des deux Sociétés invitées, l’Union du ■ Serre et la Chorale.
Nous remercions encore l’Union de
. Cacet-Rivoire pour cette belle fête, en
lui disant : À l’année prochaine !
— Samedi soir, 10 cour., à 8 h., dans
l’école, de St-Laurent, aura lien une soirée récréative offerte par la Chorale, en
faveur du Refuge Roi Charles-Albert.
Les prix d’entrée sont fixés à 20 et 50
centimes.
BRESCIA. Nous apprenons que dimanche prochain, 11 avril, aura lieu à
Brescia la dédicace du temple qui vient
d’être achevé. Nous espérons pouvoir
donner quelques plus amples détails dans
notre prochain numéro.
LA TOUR. Jeudi dernier la société des
Coppiers pour les Missions et l’Evangélisation a clos ses séances, 22 membres se
trouvant présents. Mme Charbonnier des
Ramels, la trésorière de la Société, a eu
l’heureuse idée de faire une très agréable
surprise finale en offrant du thé et des
biscuits. L’année a été bonne puisque nos
soeurs ont pu mettre de côté pour les œuvres du Seigneur la somme de 112 frs.
Un merci cordial.
f- —- Le 31 mars ont eu lieu les obâèques
de Mme Catherine Bertalot veuve Mkca,
décédée à l’âge de, 74 ans. Elle a montré
dans sa vie ce que l’on pouvait obtenir
par l’activité, la fidélité et la foi. \
Nous enregistrons aussi la mort dé.
Etienne Gönnet, des Rounfets, décédé à
r âge de 75 ans. Nous adressons à la
veuve et à la famille nos sincères condoléances.
— Le jour du Vendredi Saint, devant
un auditoire nombreux, a eu lieu la réception des catéchumènes. Le Chœur, très
bien exécuté, sous la direction de M. A.
Rivoir, a ajouté un cachet spécial à la
solennité de la cérémonie.
Dans l’après-midi ces mêmes catéchumènes se sont retrouvés pour un petit
entretien en famille.
—■ Pâques a été pour nous un sujet de
joie. Nous avons vu avec plaisir et reconnaissance Une assemblée .solennelle et un
bon nombre dç communiants. Nos catéchumènes se sont presque tous approchés
pour la première fois, de la Table du Seigneur; puissent-ils le faire pendant toute
leur vie. Le Chœur nous a ménagé une
surprise agréable ; et nous exprimons notre vive reconnaissance à M. A. Rivoir,
ainsi qu’à tous ces membres qui ont été
fidèles dans l’exercice du chant.
3
P’S”
is
Lundi dernier ubuS ^p, Enterrentenis: Beux Albert de Henri
piers une-très agréable swrpx^e.^m^»n, de Averfdet Léontine'(Beux), âgé de 16
Chrétienne, sofe. la • pr^dfent^;dtWre|?r Hélène de Michel et de
M. J. X R?«lan, i^itprépafé-u^soitée^,:'LongXilestine,'âgée de deux mois enavec un ^ riéhe programme, ausei Té-’ "Viron^iXlliers).
cole ét#’plus qué' bondé'e d’auditeurs.,;,^ PRARySTlN. Le^Indi de Pâaues a
accourflte pour jouir de tous ces travaux ¿té nn vmi d 4.- *
, , . ^ eçe, un .vrai de^uil pour Prarustm a cause
débités avec entrain. Nos Îècteurs oeù**?' rio i’n;îri,.;'^rx • • » ■ '
. ' ■ „ 4d7 ■ î .,.“®l.“0™r'?cnmecommis parHenriRo
vent en ]uger:T*Zus ffue oainoneur, chant* *^heri QMQccîr,o„+V * i
assassinant brutalement l’ex-syndic
— Allocution pan le. pastettr Acda- - •. . .
irions le beau jour, chant — Le passagé'du •
pont de Salbertrand - Jeâh Rbstiah
Pierre Bonin pour quelques misérables
/ , questions d’intérêt sur une: propriété et
^uner boriie coatestée. Ce fait inouï et tout
Bible, récitation - Henri »crt„<!jiaiate Í’ J à p exceptionnel,dans „« paisibles
•> .
F#';''
récitation - Henri Rostan ^ bon Samaritain, récitation - Jean Rostan
nissons Dieu, chant — Le SMp^o^ du rppn- ...
dian/, récitation - JosepBRòsÒ-^Lh! Con-*“*
séquence de la négligence, dialô^ë - H. ' ’
Stallê, Jean Rostan — L’origi'rié dej^^rir
valléès nous humilie profondément? et
^aous ouvre les yeux sur les dangers qui
imejiaeentênotre’peuple.
ROÎ\|E. Nous apprenons^quede pastear de. ^ome, M. David Bôsio, a été
Gèiies et’Guida Gag dû pasteur D. Gay,
Viennent d’être p^timus sous-licutenants,
après un brillant examen. Félicitations.
, ’ T, ,■ J I T> 4 ‘ ît ; ’ ®0ùs les drapehux, en
colore Italiano - J. J. Rostan,. président :( s: v ' ” ' - ^ •
4 A • U ■srs-- pous-lieutenant de. complément.
— Æ^/Zc esi Za, poésie - Hectoï^ne î A - t \
■— La Sainte Âlliance des peuples - Henri 7 " SAINT-GERMAIN. Oti nous ap|rend
Rostan —La connais-tu? chant chndidaL Paiil Bosio, fils de
fin du monde, poésie - Henri Bétt —flotte ex-profèsseur en théologie, ainsi
dites pas « Fontaine, je ne boiratpâs Je^on^tl H^f^ÿ.QFstave Comha, fils du pasteur de
^ ^ r»Mi'ac of-vr..;c/r. /7c... J,-, „'„„4._^
eau», monologue - Joseph Bosc — L^gns
la jorêt, chant —■ Les lilétiers, poésie - Err'
nest Rostan ^— Jean qui pleure, Jean qui
rit - Henri Gay — Le çerisvbr,-monologue»
- Eléonore Cougn - Cerco moglie, mono
logue - David Stallé ^— La Bosa alpina,
chant. " l"
Il était 10 heures quand le p»rogramme
a été épuisé, et après quelqueii paroles de'^
remerciement adressées par M. le pasteur]
Tron au président M. J. J« Rostan, au
chœur dirigé par M. J. D. Charbonnier
con maestria, aux acteurs, et la Jlriérei, on
se sépara au son de la marché rdÿalè. —Somihe toute: excellente’ soirée, qui a
fait' du bien à tous. * ?» i
PRALY. M. le pasteur. Henri Pascal,
descendu à Pignerol pour l’appei aux armes, a dû se résigner à rentrer dans l’armée, désigné au service sanitaire. Il S'été
remplacé à Praly, le jour de, Pâques* pqr
M. le missionnaire Lageards mais la réception des catéchumènes a dû être renvoyée.
PRAMOL. Dans sa dernière visite au
milieu de nous, M. le missionnaire A. Lageard a ténu, outre les » services du dinianchè, plusieurs réunions sur l’oeuvre
des missions, dont deux avec projections
lumineuses, aidé par M. A. Comba de
St-Germaib. En remerciant nôS frères
pour leu/s bonnes paroles, nous invoquons Ijp bénédiction de Dieûîèàr leur
travail,/sur leur personne et sur-leur famille.
t’examen des catéchumènes a eu
f
^eJ|^^^e dimanche des Rameaux et, bien
qu’à des degrés différents, il a été jugé
satisfaisant; 9 jeunes filles et 7 jeunes
gens ont été ainsi ajoutés le Vendredi
Saint à l’Eglise. — Veuille le Seigneur
ratifier cette admission et fortifier pés
nouveaux membres afin qu’ils puissent
garder fidèlement les engagements si solennels qu’ils viennent de prendre.?
— Lès fêtes de Pâques ont, cette année aussi été célébrées avec un iiîtérêt
croissant. Si le Vendredi Saint nous
étions de nouveau à la neige, à Pâques,
par contre, le temps était beau, de sorte
que nous avons eu une imposante assemblée et de nombreux communiants se
sont approchés de la Table du Seigneur.
Que Dieu mette le sceau de sa grâce sur
tout ce qui a été fait en son nom, ici et
aiUeurs.’.'Jïour l’édification de l’Eglise pt
pour la gloire de notre divin ^uveur..
Actes liturgiques de février et
mars. Baptêmes: Long Alma Eveline de
Héli et de Menusan Marie (Ruà).
Mariage: Bounous Jean Barthélemy
et Plavan Jenny (tous deux de Peumian).
BIBLIOGRAPHIE.
Nous'recevons de Naples, au nom de
rAssociation de% étudiants pour la cul,,ture' religieuse, une brochure due à la
plume dp prof. Falchi, ayant pour titre
ces mots: Il tuo regno venga. Il s’agit de
la conférence., dqnnéè, par le président de
l’Association dans quelques centres du
rnidi dé l’Italie. L’auteur s’arrête à dA
montrer dans là première partie -que le
progrès si exalté est un grand danger au
point de vüé de l’économie poîitiïjue, intellectuel, moral et spirituel: La seconde
partie est consâètée aû-^ fehèuVeau du dp
ÿaii|,^âys& luaipf^tew parmi |q|||)eü|
.,|les, en littérature, eu instructiqp, en pd(
iitique, e.n, moralité et en religion. Cette
conférence riche en pensées et prononcée
avec force a dû produire une impression ^
favorable. ; : , ,
4 Nouvelles et * faits divers. ■
CANADA. On lit dans le compte rendu
que l’Aurore, journal évangélique du Canadài â’Aonné du Congrès presbytérien
tenu à Toronto du l.r au 4 juin:
« Dans l’assemblée générale qui a suivi
le Congrès, nous avons eu le plaisir de*
voir dix.-neuf jeunes prêtres ruthènes, jadis soumis à l’autorité du pape,-se sêpa- ■
rer.à la fois de l’Eglise dans laquelle ils
sont nés pour se rattacher, avec leurs
troupeaux, à l’Eglise presbytérienne et
être admis comme ministres de l’Evangile.
Quand l’Eglise de Rome réussit à incorporer dans son sein un protestant, peu
importe qu’il soif très humble au point»
de vue de l’influence qu’il sera appelé à
exercer, elle répand la iiouvelle par le
mónde entier. Nous ne suivons.pas son
exemple, mais une fois n’est pas coutume».
L’EGLISE LIBRE DU CANTON DE
VAUD EN 1914. Dans les Eglises, on se
préoccupa de nos jeunes hommes retenus à l’armée ef des dangers moraux
qu’ils y couraient. Ici et là, les groupes
de jeunesse maintinrent le contact entre
les absents et l’Eglise par des correspondances plus-ïO-u moins régulières. La Commission de; la Jeunesse leur consacra un numéro spécial du Lie/i, imprimé avec
luxe, qui lui valut maints témoignages
de reconnaissance, et même les félicitations du général Wille.
Puis vinrent les fêtes de fin d’année,
tristes pour les cœurs oppressés par le
jpoids de toutes les horrei’ps et de toutes
les iniquités déchaînées sur le monde. Les
membres qui portent sur leur cœur leur
Eglise étaient préoccupés, aussi, de sa situation financière, se demandant comment ^’exercice allait s’achever. Et voilà
que, des Ws premiers jours de Tannée pou%V?
velie, le bruit se répandait que la Caisse
centrale unifiée avait reçu non seulement, ,
ce c^i-M nécessaire au quatrième Te télégrapitr àflfllibe'la
rembourser tout;ce qui n’avait paf^été bateaux.dans les;eaux anglais
payé aux pasteurs à la fin de septembre?} plupart' des cas TéquF
Et les i^mptes que la Commission des ^ pÂige et'les passagers ont le temj)S de éè
> sauver. Mais cette action de la marine
allemande n'a pas même ralenti le grand
mouvement commercial des ports de
l’Angleterre. Lès statistiques le prouvent
et le blocus allemand’n’obtient iapcun
des effets espérés, . n-,
Dans les Dardanelles il n’ÿ-à plus eu
de grandes attaques. Quelqués coiips de
canon échangés de temps en temps, les
forts ont de nouveau été bombardés par
dessus la péninsule de Gallipoli. Les Turcs
travaillent activement à la réparation
des dégâts subis îpar les forts et ont envoyé une nouvelle armée de terre sur Gallipoli sous le commandement du général
allemand Liman vori Sànders. Ils con, centrent aussi de nombreuses troupes a
Smÿrne afin de s’opposer au. débarquement des troupes alliées. Une nouvelle
attaque contre l’Egypte, près de Suezj
a été facilement repoussée par l’armée
anglaise. La flotte russe de. la Mér Noire
s’est approchée du Bosphore et a commencé un bombardement à grande dis- »
tance, sans aucun résultat? à ce que disent les Turcs. '■
L’action des Français en Alsace a continué lente et tenace pendant tout Thîver. Après une longue série de combats
ils ont pu s’emparer d’nn sommet important du massif vosgien, le Hartmannsweilerkopf, qui domine, - la plaine du
Rhin et la ligne de chemin de fer Mulhouse-Strasbourg sur une distance dé
plusieurs kilomètres. Les Français
avaient déjà conguiS cette position au
mois de janvier, et perdüe quelques jours
plus tard. Maifltëiiant iis -y ont ¡daCé de Tartillêrie et ils espèrent la garderl’ayant
chèrement jmyée.î ?r U - ‘ si i
Lès cóMbtik lâi jlitó âchàfnés contfi
-flu^^afll'!ei®-rpâthésr Lés-iR'ïisSé|s^t ^ ■
obligé Tëeèïtïê'astfa-ânè®^ r-^fTêV
plier sous la présâion formidable des adl
versairé^. iSûr les ailesÀés forces se font
équilibre:’on vante des succès des deux:
côtés ét chaque;* jour on annonce un
grand nombre-ide prisonniers et un riche
butin de guerre.
À la frontière serbo-bulgare il y eu,
l’autre jour, un véritable combat entre
des bandes plus ou moins régulières des
deux pays. Les Bulgares ont fait une incursion sut le tèrritòire serbe et iis ont
été repoussés. Plusieurs morts sont restés
finances ;yient de communiquer au Lien
annoncent même que la Caisse centrale
,s’est trouvée, après bouclement des
comptes;- devant un solde en caisse de
8388 fr^i 18! Quelle merveilleuse délivrance JS;
Il fairi remonter de quatorze ans en
arrière, |usqu’à 1900, pour trouver une
situation.financière parfaitement nette
au l.r janvier 1 Et dire qu’il a fallu la
guerre iHpfldiale qui ébranle l’humanité
jusqu’en*^sès fondements, une crise économique* sans précédents, pour délivrer
enfin nôtre Eglise dû déficit de fin d’année qui depuis plus d’une décade pesait
si lourdement sur son activité !
Dans Tes premiers jours de janvier,
égale m^, arrivait la nouvelle que les
recettes'dé la Mission Romande étaient
suffisantes pour couvrir le budget des dépenses, budget sensiblement réduit, il est
vrai, ejf'cours d’exercice, à cause de la
guerre.?^/
Tous comprendront sans doute Télo;,
quencè'fè tels faits et sauront tirer d’eux
une confiance inébranlable en la fidélité
de Dieu et en l’avenir de notre Eglise
tant qu’eMè marchera par la foi. »
Quelles qu’aient été les difficultés et les
angoisses de Tannée terrible qui vient de
s’achevef, nos défaillances durant ces 365
jours, a|ijne peut s’empêcher, devant une
aussi ©(^fondante victoire, de proclamer
année d| grâce pour notre petite Eglise la
date historique et sanglante de 1914.
Puisse |ettë délivrance nous fortifier en
prévisicÿfi des difficultés qui nous attendent enè{)re, et nous armer pour que notre
Eglise sôit en état d’accomplir, dans les
temps sérieux que nous traversons, fouie
la tâchfcque Dieu lui confie ! G. R. '
(^Extrait du Lien).
Oh ! Theureùse Eglise ! Nous lui souhaitons,un grand nombre de sœurs qui
puissenfeimiter son exemple. ‘
iVl:
Ï4 .
i-.
l^ouvelleiS Politiques»
'"Ln première'sèniâîne d’avril vient Je’“'
sJécouler et la paix n’a pas encore été
troublée chez nous. Le Président du Cdn*
seil a passé les fêtês,de.j Pâques, à »Naples
avec sa famille, mais il est déjà rentré à
Rome. Les polémiques surriâ neutralité ,
ou l’intervention de l’Italie continuent
leur train, mais on a ohàque jour davantage le sentiment que Ton approché de
quelque chose de décisif. '
Deux bâteaux à vapeur italiens, provenant Tun fie l’Amérique du Nord, Tautrè 'dé’ Cardiff en Angleterre,- doivent être
perdus puisqu’on est sans nouvelles. Le i
bruit a couru qu’ils auraient été silures
par des sous-marins allemands, mais la
chose est presque impossible pour le pre, mief? et au moins douteuse pour le second
D’autres causes peuvent avoir occasionné
la perte des deux navires, et l’opinion
publique a bien fait de ne pas trop s’é-mouvoir avant d’avoir une certitude.
b^otre Gouvernement a repoussé un
grand nombre de demandes de naturalisation provenant de sujets austro-allemands établis en Italie. Pour rendre la
mespte générale, il est décidé qu’aucun
sujçt des puissances belligérantes ne
pourra.demander la nationalité italienne.
IF ^ .
tjii épisode particulièrement cTuel du
blofctfs des sous-marins allemands a été
la destruction du paquebot anglais Falaba. Sans laisser aux marins et aux passagets le temps de s’embarquer sur les
chaloupes, une torpille a brisé la coque
du navire et plus de 100 personnes ont
péri dans les flots. Parmi les passagers il
y avait plusieurs dames. Les marins allemands n’ont rien fait pour sauver les i
malheureux qui se noyaieflt, .»mais , heureusement un bâteau de pêchV esifamvé
et. a sauvé encorq ,137 personnes. Chaque
sur le térrain. Le Gouvernement a désavoué cette' action de guerre dont les
détails rte sont î pas même très clairs.
Dans les Balkans aussi la situation devient chaque jour plus obscüre et menaçante. , ; ?'
Toute l’Allemagne a célébré le l.er
avril le- centertaïre de la naissance s de
Bismarck. Autour du monument national élevé à Berlin devant le bâtiment du
Reichstag qfl a>-déposé des couronrtes,
chanté des hymnes patriotiques, prononcé des discours. Des cérémonies àrialogues ont eu lieu dans toutes les villes
en honneur du grand homme d’Etat, le
créateur du grand èLpire alÎemaiÎtt! La
glorification de Bismarck est en même
temps uqe glorification de l’Allemagne
moderne, i': » E. L.
Ab. payés et non quittancés. *
4-*
1914-1^: E. Pavarin, Rosario, Santa Fè
(plus fr. 50 pour cinquantenaire; - notre
profonde reconnaissance). ^ i
1915’ J P- Genre, Envers Pinache —^
Ane. Pasquet (Baravaiera) Prarustin
Jean Vinçon, St-Germain. v, >„>£. t 4
C.-A, Tron, Directeur-responsable.
4
I.
CASSA Dl RISPARMIO Dl TORINO
‘ SEDE CENTRALE: Via Alfieri, N. 7.
Capitale depositato L. 193.000.000 su 230.000 libretti - Fondi patrimoniali L. 26.700.000.
SEDI SUCCURSALI FUORI DI TORINO: /le?«» - Agliè - Almese - Alpignano
. Aosta ’ Avigliana - Balzala - Barge - BeneVagienna- Bricherasio - Busca - Bussohno
- Caluso - Cartelli - Carignano - Carmagnola - Casale Monferrato - Caselle Torinese CasteUamonte - Castelnuovo d’Asti - Cavallermaggiore - Cavour - Chàtillon - Cherasco Ckièri - Chivasso - Cigliano - Ciriè - Coazze - Cocconato - Corio • Crescentino - Cumiana Cuorgni - Dogliani - Dronero - Gassino - Gattinara - Ghemme -Giaveno - Ivrea - La Morra
- Lanzo torinese - Leynì - Livorno Piemonte - Locana - Mede - Mirabella Monferrato Mombercelli - Moncalieri - Montechiaro d’AsU - Montiglio ■ Morano Po - Moretta Morgex - Narzole - Nizza Monferratò - Orbassano - Oulx - Ovada - Paesana - Perosa
Argentina - Piossasco- Poirino - Pont Canavese -Pont Saint-Martin - Racconigi - Revello
• Rivarolo Canavese - Rivoli , Romagnano Sesia -,Saluggia - S. Giorgio Canavese S Secondo di Pinerolo - Santhid - Settimo Torinese - Sommariva Bosco - Strambino Susa - TORRE PELLICE - Trino - Valperga - Venaria Reale - Venasca - Verris Ver suolo - Vignale - Vigone - Villafranca Piemonte - V illanova d’Asti-V inovo - V olpiano.
Sede Succursale di TORRE PELLICE, Piazza Cavour, N. 7 - Casa Arnoletto.
L’Ufficio è aperto nei giorni di Mercoledì - Venerdì - Sabato - Domenica.
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
Apertura di libretti nominativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
I, 10.000, e col disponibile giornaliero di L. 500. snì quali è corrisposto l’interesse del 3.25 % netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di prelievo e di tasso sono pure emessi libretti di Risparmio Ordinario con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui guali il rappresentante può eseguire
senza speciali formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
o^rai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di L. 2000, e col disponibile giornaliero
di L. 100, sui quali viene corrisposto l’interesse del 3,50 netto da imposta.
». Apertura <Ìi libretti nominativi, pagabili al portatore, col massimo credito fruttifero di L. 25.000, e con un disponibile giornaliero di L. 2500, sui quali è
corrisposto l’interesse del 3 °/o netto da imposta.
1. Apertura di libretti nominativi, con depositi non inferiori alle L- 5000, vincolati
^r sei mesi, tasso 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
da imposta — per un anno ed oltre, sino a ,.due anni e sei mesi, tasso 4 %
netto da imposta.
5. Depositò di titoli in amministrazione: La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
si incarica di esigere per conto loro le cedole maturate dei titoli, inscrivendone
Vimporto sui relativi libretti. — Questo servizio i fatto GRATUITAMENTE AI
TI’TOLARI DI LIBRETTI DI PICCOLO RISPARMIO sino alla concorrente
di titoli del valore nominale di L. 3000. ■ ................
O. Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
pim acquistare, facendone eseguire su richiesta il trapasso in certificati nominativi. • .. .
T Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sia in Tormo che fuori di Tonno, nlasciano
' a richiesta in vece del denaro, degli chèques GIRABILI, PAGABILI PRESSO
QUALUNQUE SEDE DELL’ISTITUTO e presso qualsiasi sede delle Casse di
Risparmio di Bologna, Ferrara, Firenze, Genova, Lucca, Padova, Palermo,
Parma, Venezia, Verona, e pagano gli assegni da queste emessi, come risulta
da relativo elenco pubblicato in ogni Sede.
». Servizio di CASSETTE DI RISPARMIO A DOMICILIO. Tali cassette vengono distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un libretto
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