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Compie-t;uui‘anl ;ìvm‘C U ^üie
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i'jti'ani'er . • *
■Vlliunugna, AiUriiîhe-Hongne,
Bwlgiqu», lîi-iLsil, Danemark,
Ügypte , Î-lol):iTule , Sninie .
Suisse, par abonnetntint
UosUil. selon V Acco7‘d de
Vienne» *'•
tjii s’abonne ;
'U bureau cl AUminiiitTatjün;
'-bez MM. b's Pastfuus: et k
Timp. Alpina :\ Ton’« PolHce,
^'’iitmmierneni part Un 1. .'aûvter
et se paye d'avancfl
AN^ÉE
ÜAi»fA«ihrA
Numéros aépRtÊKtïetÉ tiiulès aVtttl
|ô tiraga, 10 continue» tbacut-,
.4nno»Ke«; sSD conlimeis par Llgu«
pour une seule Toia — 15 centimes de 2 à 5 foie et 10 ceu
linies pour 6 lûie ot au d&eauii
S'adreaeer pour Ift KàâftCtloc et
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Jean Jalla. prof.,rorre Pelliae.,
Tout changement d'adresse coûle
15 centimep, sauf ceux du corn*
mnni'ismRiit ilo l'atinée
VALLÉES VAUÎÎOÎSES
Paraissant chaque Jeudi
vu, „„ „cru,, luiuuluo. M. 1. «. aiMVWit U Vurilù avec la diarilé. Kph. IV, Ib. Ijiittc,. i-eB-ie v»°»'u°.
nan ti. VI, IV
» III ili ili re I
liviingélisatioii — Un süjüt d'étuilt! pour le
ciiuiiiiuitwiuiii'ü de l’énifmcipçilioM —Clu'oniiim! Vaiidoisc — CliarUé — J. T.
Morton Ksq. — Une éeolc de serviintcs
— Ilevne l’olitiquo — litablissoirients
d’instnicüon üoeondaire — Sou-soription
pour nos frères d’Amérique — Avis.
ÉVANGÉLISATION
En allomiant, les cominuniealions
ilirecles de nos liéi'es eL de nos
snent's i|ui li'availleid, dans le chainp
de l’Evangélisalion et qui peuvent
ndeu.'; (|ue nous ird,éi’esser les leclenrs et rendre leur œuvre po[)Ulaire, nous conlmnons, faute de mieux,
à glaner jiar ci par là les nouvelles
qui ¡'ont connaître cette œuvre.
Glanons anjourd’lini dans le rapjiort annuel du Comilé queli|ues
nouvelles qui n’ont pas encore paru
dans les colonnes de VEchodes Vallées.
I,a régularilé et l’attention aux
cultes, ainsi que la piété vivante des
iiiemlires de l’Eglise, réjouissent le
cœur du conducteur de la coiigrégalion de (k>azze, P. Forueron,
qui évangélise en temps et hors de
temps, même dans les écuries, qui
réunissent bon nombre d’auditeurs.
E. vi.sile aussi les malades caIboliques l’omains, et run de ces
derniers (|ui s’en allait mourir dit
à l’évangélisle: «Je vous remercie
pour vos bonnes paroles et pour vos
belles prières » _
üii autre, (lue le Seigneur a fait
guérir, fréquente nos cultes et un
3° se convertit à la il® heure, après
avoir vécu dans la mondanité. Il
désirait les visites de l’évangélisle
(jui alla le voir tons les jours et
lui armoiicer le pardon en Glirist.
«Je suis coûtent de mourir, dit« il à l’occasion de l’une des derniè« res visites, et je remercie Dieu
« de m’avoir fait tomber malade,
« car sans cela je ne me serais pas
« converti o. Ses luuéraüles lournirent à un grand nombre de personnes l’occasion d’enlendi’e la l*arole de vie.
Le culte est régulièr'ement fréquenté à Suse, bierr que Ü.I Gay
Iravailie au milieu de graves difi ficullés. I^e cléricali.sme relève la
J tête et les bajrtistes invitent les ii61 très à leur culte et olïVent de les
baptiser; et ces rivalités enrayent
■ la marche de l’œuvre.
; A Borgone les auditeui's occa‘ sionnels sont devenus réguber's et
un vieillard fait plusieurs kiloméires
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pour veyiir participer à la S.te Cène.
Quand le pasteur lui donne le pain
et le vin dô la communion, ce vieillard répond à haute voix ou verset
qui lui est ré[)élé: « L’Eternel est
mon berger, je n’aurai point de disette ».
IVr G. J3et'l évangéliste re néon Ire
des difficultés à La Salle, d’où il
a été chassé à lu lettre, mais où il
a (ionlinué son œuvre au profit de
plusieurs l'amiUes. 11 s’est alors étaidi à Courmayeur, qui a aussi joui
de son activité. Des jerrnes geits
l’ayant assailli à Morgex, M” B.'leur
a généreusement pardonné, ce (|ui
a produit utte bonne impre.ssiott,
même ‘sur le préteur-. Nos frér-es
de La Salle sot.t[)ir-eril après le jouroù ils verront sur-gir titt petit lern(>ie
pour rendre l’œuvre [rlus [Hospéie
et plus stable.
L'œuvre a fait un ¡ras en avant à
Aoste, où M.r II. Jahier cortstate
que rEvangile est apprécié par les
Iréres, qui prennerrt sa dél'errse corrire
le.s adversaires. Les cultes sorrt fréquenlés à Aoste par tous les membres de l’Eglise (voilà ijui esldiffiie
d’iroilalion partout) el la .sj^rapallrie
chrétienne s’esl manifestée envers
ceux qui soulireirt, s|)écialemeirt envers les Arménietts, ett faveirr de.s(}uels les élèves orrt retrorrcé à leur
cher arbre de Noël.
M.r J. P. Rivoire écrit que les
frères de Verrès et d’Issogne sont
réguliers aux cultes et ils y conduisent leurs pai'etrl.s et leurs amis.
Aussi 7 calliéchurnènes ont derrrandé
des instrucüons l'eligieuses et l’école
conqrte 2o élèves dont 10 catholiques
rornaitjs. A Verrès les élèves de
l’Ecole du Dimnitcbe sotrl très réguliers et apprennent jusqu’à ùO
ver-sets par semaine.
Un ser-pent dorrl la (êle rrror-dr-ait
la queue rnoirtre que les extrêmes
se touchent; les cléricaitx el les socialistes agissent aussi de concer-t à
Ivrée coitlr-e l’œuvre de Ghrisl. Cela
n’erapêclre. pas M.r le ¡lasleitr D.l
Revel d’écr-ire <jue les rnemhi'es de
l’Eglise sont restés fidrdes et d'"'’
de nouvelles conquêtes Ctrl été faitef^'
M.r R. croit au système des oon'
versations privéos ei il ne laissa’
pas passer de ¡our- .sans avoir- ‘iri’
troncé l’Evangile à quelipre âme hfl'
mortelle, El tousréconienl voloiih*’'''', ;
L’Eglise a ále réjouie par le reh’"*
de quelipies personnes dorrt hs pi‘®'
mier amour s’était peu à peu _ '
ft-oidi. I.e jour du repos est
ralemertl observé, aussi le SeigneU',
accorde ses héttédiclioiis à cenxd^’j
le servent. L’Evangile annoncé
les cimetières de 'Burolo, Lesso .
Porosa et Moniestrulio a déterfD'"^
bon nombre de personttes à se raiifi®'!
de rtolre côlé. I.e doyen des l'i'ér<’‘
a été raïquilé jjar le Seigtrenr
quel il s’était donrté il y'a 30
Il a élevé sa farnilie datrs la
de Dieu, il a été utt modèle do
gularilé, iaismit ¡rlirsiems kilomèl(®^;
pour venir au culle. Sa vie a
utr vi-ai témoignage par sa. pui'e^^
el sur le tïtur île .su maison d*'*
borde le chomin les passants
vent' lire encore ce beau verset d'®'
à tous les clirétieris; Dieu a 1**’
aimé le momie, etc.
L’œuvi-e du Seigtieur à
ii’a pas donné les résullals ipt’eH*
avait fait espérer dans les comttre'’'
cements. Une dénomirration sœur
ou cousine - est venue planîe.r
tentes dan.s ce même village el ifl!
membre de la réunion des
slretli reçut l’exti-ême onction et 1^
enseveli par le prêtre, après avoîf
lait le docteur sur la place publiqu®
l.es réuttions ont cependant cr'i''
litrué à Riirok) maîo-rès la ennCid''
litrué à Rurok) maigres la conC'
reiice qui a nui au progrès de l’œuv)'*^'
Dans la Val di Brossa le pi’éb'^
lotttre coirlre les évangéliques
particuliéremerrt corrtre l’école; rn<ii‘‘’
tout le mal rre vient pas pour niiirè'
[ntisijiie notre école rrG iarnais
tant d’élèves cotritrje celle année ''
rannée.dii loijtierre.
l.es [laslenr.s d’I'in'ée el de
(MM. Revel et B. Rosio) ont allt’'"'
iiitlivement visité Af/ltè orj se I r(U'
3
F
•¿99
44 proleslanls de naissance el i
''®UX ramilles qui eut, eml)i'assés l’E- |
Uno (lame allemando a ülleri, |
'lilns son appaiiement une sail(3 pour ;
réunions.
IjU pnBse.sfilou d’uu uonvcum local i
i’inlroilucaiou du chant, ce puissanl.
'''Oyen tródilicaUon, ont produis à
^Marfiné (¡ueltpni) itrogrés dans la |
*'ô(|uentation du culte, l-es cultes
''Ol aussi éti'ï réguliers à Ponl où la
Nuilalion se distingue par sou libéralisme,
chef de gare de Caalellamonle,
"dgiriaire d’Angrogne, étant mort,
I'''os(ju(,' loule la population acr.uiifut
cimetière pour témoigner de son
^‘‘*tinie poui' le déiunt et elle eut
Occasion d’y et>tendre 1<! messager
,''a salut.
, M.r le pasteur iloaio qui travaille
b Cuorgné, Pont et Agiiè, donne
büssi ses soins pastoraux à Verrun
les Iréres ont la honne hahiludi.i
l'aire le culte de tamille et à
^'orro.zza où la chapelle se remplit
i'Oiir le culte, l)ien que plusieurs
''ieimeiit d’assez loin.
M.r le pasteur Maurin (jiii exerce
aelivité h Bielle et dans lesr3iil'.'roDf; écrit que la régulai'ité et la
i'l'éralité se manifestent dans la maî'"ité des membres de l’Eglise. Lors
'^0 la Ijénédiction d’un mariage la
^ilie de culte regorgeait d’auditeurs
®¡hus et salisl'aits de celte l’onction
''*digieuse.
A Candolo l’œuvre rencontre quel']''o dilíicullé par le fait que le loind
pO Politeama a été reiasé et que
advei'saires essayent d’intimider
h'O' des tapages l’éitérés les auditeurs
tl,üi entrent dans le nouveau local.
actes d’hostilité ont fait au con|'''ii)’e de la réclame eu notre faveur,
carabiniers sont intervonu.s, les
'"'Ates sont fréquentés par 30 à 40
personnes, (juelípaes adhérents ont
demandé l’instruction religieuse, sauçant (jue la persécution les attend.
Pes fetrimes se distinguent à Pie^^^(ivallo^ leur vie religieuse est in'®>ise, et elles président le cuite
chez elles et au sein des familles
catholi(|ues affligées. Un vieillard
craignant que sa dernière vwlonté
ne fût pas respectée par ses héritiers
laissa par testament 300 fr, à l'église
jjroie.Biante dans le cas où ses héril,i(3r.s l’auraient fait ensevelir ' par
le prêtre. Tous nos élèves ont^sulri
aven succès rexamen de prosmtjlimento et un membre de l’Eglise
(]ui est; en A.rnérique a envoyé 90
tr. (tour l’œuvre.
E. R.
UN SUJET D’ÉTUDE
pour le ciiKiuaiiteim de l’ti
Un des plus grands dangers aux(juels soit exposé un peuple (jui a
une histoire glorieuse, c'est de regarder plus en arrière qu’en avant.
Regarder au passé afin d’en tirer
d’utiles leçons pour le présent et
pour l’aveidr, rien de plus louable.
Mais rnalhecir au peuple qui, eu
rappelant les gloires du passé, oublie
les luttes du présent et les menaces
de l’avenir. Les députés étrangers
qui assistent à nos synodes nous
donnent' quelip.ies fois de petite averlissement-s, peut-être pas llatteurs,
mais cerlaincïnent plus utiles, si
nous savons en profiter, que les
complirnerds qu’ils nous prodiguent
avec tant de générosité. On se souvient du conseil que nous donnait
l’un d'eux, sous une forrno pittoresque, il y a quelques années :« Ne
j soyez [las comme les pommes de
' terre, dont la meilleure partie est
sous terre ».
Vous vous récriez? Oui, je devine
votre pensée; l’Eglise Vaudoise ne
saurait être accusée de s’absorber
dans les souvenirs du passé; si cela
était elle n’aurait jamais ^ entrepris
toutes ces belles œuvres qu’elle poursuit dans les Vallées et hors des
Vallées, Ce n’est pas pour nous que
ce danger est à craindre,
4
300
Non, Hi vous no regardez qu’à
l’appai'ence. Mais no vqus arrôlez
jias à ce qui frajijje au premier
al)ord, à ia [)arlie que nous iij)pollerions ofiicielle de noire hisloire
conlempoT'aine. l’énéirez pins en
avant. Il arrive souvent qu’une nation a de Ironnes institutions à l’intérieur et de vaillantes armées qui
fout des conquêtes au dclioi's, tandis
qu’il y a tout près d’elle, si ce n’est
dans son sein, des eimemis qu’elle
néglige et qui la désorganis.îtil peu à.
peu et pi’éparciit lentement, mais
sûrement sa luine.
C’est une maxime devenue lianalc
(|u’un [>euple qui n’avance pas recule.
Le peuple vaudoi.s progrcsse-t-il?
Progresse l-il assez pour n’avoir rien
à craindre de ses ennemis du deilans
et du dehors? Car il ne l'aut pas
se faire illusion: il en a au moins
autant qu’auti'efois, quand on cherchait à la détruire par la violence
Ils emploient maintenant d'autres
armes, et c’est avec d'autres armes
(pi’ilqloit se déferi'lre, mais malheur
à lui s’il lie hiKe pas, s’il se lai.sse
tromper |)ar une lausse sécurilé.
Et pour ne prendre qu’un côié
de la cpiestion, est-il vrai, oui ou
non, que nos Vallées sont envahies
de tous côlés, et que l’élément envahisseur, ne ¡muvaiiL rien conire
les institutions oiPicielles de l’Eglise,
s’attaque à tout ce ipii a trait à la
prospérité ma'érieile du peuple, pénètre partout, exfiloite à son profit
loiites nos lesiourr.es, .s’empai'e du
commerce, de l’industrie, des métiers
le.s plus lucratif.-i, des meilleurs ern
plois, (les professions les plus irnporlaiiles el les plusrémunéi atrices?
Si cela est vrai, el il serait diiïici'e
de le mettre en doute, c’est notre
cxislence même comme peujde qui
est menacée. « I Valdesi furoiio »
écrivait, il y a déjà bien des années
un journal qui ne nous aime guèi'e,
dans un article qui n’était cependant
pas ins|)iré parla malveillance. Nous
aurions grand lorl de nous indigner
lor.'-'qu’on nous jiarle ce langage;
nous aurions heaucouii pins loi idc
recevoir ces avei'li.ssemcniH avec in_(üiTéi'ence et avec dcdaiii. Plût a
Dieu ()ue nous pussions dire: Loi!'
! n’est pas vrai. Si nous ne le jioii'
! vous pas, si le (langer est réel, no
! (lelonrnons |ias les yeux pour ne'
j ]tas lo voir; n'gardons-lc on face;
i cherchons à hian comiaîlre l’ennemi
i pour savoir comment nous devons
¡ le combattre.
Voilà un sujet d’élude (|ue je recommande à la Soeiélé Vaiidoise
(fUitililé lûihliquo cl cil ])articulier au
ci-devant(lomilé d(3 l’exposiliou. Une
chose ne saurait être mise en doute;
e’esl que la proportion des non Vaudois a considérahlemeiit augmenté
dans toutes ou |>res(pio Ionios lc\
communes des Vallées. .Si les clioses
vont do ce [las, dans cimpianlo aiilres
années l’élément vamiojs sera en
ininorilt! presque parloul, saiil ]'eiilêlro dans (|uelques communes de
la moiilagnc, Si nous ne sommes
jias une généraliun loiil à-lait égo'isie el imprévoyanle ipii ne pense
qu’i'i ellemême el au lern[is préseid,
])(quvons nous constater un paieü
état de choses sans en être alarmés?
liCs caiLses peuvent ôire en parli(3
hors de nous, mais les plus graves
sont en nous, et e’e.sl là surloul
qu’il faut les cliercher, Nous essayeronsd’cii indiquer piochaiiiernenl
quelques-unes.
Valdesiu.s.
CHIIONIQUE VAIIDOISE
LA TOUR, — lai'l'aille a nommé
M. le prol’esscur Toui'ii direclcur du
Collège et inspecteur de l’Ecole supérieure (le Jeunes Filles, [lour l’année scolaire '1897 08.
MASS1ÍL. — Une soirée debiriifaisïiiîce. Une iellre signée J. J.'rron
(Rroue la Combe) nous parle avec
aulanl d’enlhousiasme (pie de reconnaissance (l’uno soirée réci éal i ve
5
:iOi
’^oiiiiéo psir dos ¡oimes ^ons de Ahts*^d, pile iid losquois les (ils du [uisleur.
^i'ftuidi 18 Cüufiml, au pndil. trimo
®C((le lie quiU'Ije.i' à cuiisiruire |ioui'
villa^u's lin Porimilie (d do Ut'cniR
Combe. Nos jeuiios arlislos, dil
*'oLie i'oiTes]ioiKÍ;ui(, ont jimé aveu
"iio désiiivolliire admirable i|uelipies
l''•bles seène.s itiédiles, à la lois
dfnples, gracieuse'^, pla¡saules, ]iol’iiiairts (d oi’igiiiyles, en ilalien, en
’^buiçais, el. même en bon [»alois
l'biHselin, inlei'cnlées de jolis diaiils
'li'lions assez bien exécutés. Il lejnot'oio Ic.s acieurs cl loul. purlieu !
^'Èremonl Ai. Girivanninn '!’i on, [iro.'’inleur cl dirocleur de la nqiré^fiiilalion, ainsi r|ue le pnlilir:, an
''Orn des deux villages inléresses.
SAlN'r GERMAIN.
La (cle île l’inaugmalion de l’Infiiiuerie do l'Asile des Vieillards a
[>ai r.iüement réussi, aussi nous lotions à l'omoroier siiirèromeiit, d’illiord M.rs les pasleurs, |iiisleiitb-Evi'.iigélislns e( |ii'olessours (]iii déimssiuent In viiiuiaitm; M l's les lion.
Députés Soulier, Fada od. Marsengo,
M-!-s les S.vndics.- de S.l. Germain,
Envers Ibirle-^, Dramol, Dignerol,
Vilbir l^éronse. Drarusliii, Angrogne
et Faët, M.r.s J. P. iMalaii el Rivoir
qui ont dirigé admirablemeiil les
chœurs, M.r l'avucai Poël, les Darnes
de S.l Germain et Ions les amis (lui
ont leiiu à tnanilé.sler leur syrnpalliio'pmif colle œuvre de liionlaisance. Nous dnnnons gloire à Dieu
el imus imploi'ons sur celle œuvre
iiniivtdle ses ¡dus précieuses liénédiclions.
S.t Gennain, le 15 7-bre 1S97.
G. A Tron, .p/iftlrur.
CHARITÉ
(p )ur rinang'uration de l’Infirmerie)
■L'hivcr lies ans et thiper dc la ncitje
(■'ouronnent nos ricdlards d axwecdcs daiyen!:
dMat's iis soiiffrcnl hchis! 31 fanl (¡uon. Ivs proteijc,
13. Cjiiils soient rcebauffes var un amour ardent.
par
II.
r.Âeeom plissez en '¡.Dieu t œuvre de la nature,
¡Domu'Zt donnez toujours pour les pauvres souj'jra.n.ts,
IMcmc aux petits oiseaux ¡Dieu donne la pâture:
¡Donnez, pour les vieillards redevenus enjants!
III.
"(7/j e.harité vierge sainte et Icnic,
dh prcclamcr ta lot, jmre ca tout lieu,
lit que ta voix puissante, oh douceur inl'imc!
D'dous dise encor: '(Qui donne au pauvre, prête à ¡Dieu s.
PaOI.O l.ONGO
6
m
Till! Los
i;Li[ieiil lie
Un i^tanii fleuii vient de ri'a[)per
l'Eglise Vniidoise. L’ami de nntre
œuvre d evaneéii'^alion et de notre
Asile des vieillards do S.t Germain
n’est [tins; d’ii[irés le (iln istian Woi’ld,
il a été enlevé à r.'dTeelion des siens
durant la semaine. Çes (lerniéres
années, années de crise, notre œuvre
do la mission, giâce à la générosité
de CO hienCailenr a pu voir s’élevei'
plusieurs de ses temitles entre autres
ceux de Grolle, de Rocca Impériale,
do l'ioilieavalln, de Riesi elo,; par le
moyen de cet ami de notre Eglise
cl de noire patrie, la parole de Dieu
a [tu être distrihnée à des cenluines
et à dos rniliiers de nos compatriotes
par les ell'ciis d’un grand nombre
de colttorkuirs. Vingt de nos vieillards étaient considérés comme ses
petisioiinaires et il tenait'à les connaîLie ¡tir leurs noms et à [trier pour
eux. i,.a grande cause du sahbal,
de la sancSificatioii du 'Dimanche,
ainsi que la mission en Chine perdent en M. Morton leur princi|ial
aftpiii. Il ne nous resie (ju’à coni'her
la léle et dire: «O Dieu! ijue ta.
volonté soit laite. Tu sais pourquoi »
Nous prions pour lal'amillede notie
frère, et nous demandons à Dieu
([lie la géiiérosilé du [tère soit laissée
comme héritage à ses (ils. Que Dieu
suscite de.s Immrnes comme M.''
Morton !
G. A. ÏBON
[toscnl en venant, comme elles le
l'ont .si sr.nivenl, sans aucnné com
naissinces de. la vie, sans ;u.icune
idée des dcvoïi's qui les allendeid,
mais désirant des gages aussi loris
qm; pO'sihIc, s’ex[josant ainsi à entrer dans des maisons où elles aiJl'onl Iteauconp trop à faire pom'
leur jtremier essai et n'a[q>rçinlronf
rien, si ce n’est quelquefois à mal
faire,
C’est ainsi que .s’exprime Madame
Sclialck, [irésiderte de l’Union Chrétienne de -leunes Filles à Turin,
dans une leitre qu’elle nous éc.rd.
à propos d’un projet doid. plii.sieurs
lecteurs de l’Echo ont .sans doute
entendu parler et qu'elle a elle-même
ex[tüsé dans une réunion de dames
et demmsellés tenue à La Tour la
semaine du Synode,,
11 s’agirait de fonder à Turin mm
,Kco1(5 de servantes ayant pour Iml
de préparer, sous une inniiencc
chrétienne, les jeunes (üles proieslante,s qui désirent se vouer au service dans les (ainilles. Il y aiirnil.
pour cela un cmirs de ti'ois mois
ou., de six mois, pétulant lesfjueis
chaque élèves [tajmraienl 20 iraiics '
¡tar moi. L’enseignement com[)rendi'ait: cuisine, service des chambres,
lavage, repassage, coulure el raccommodage, développement s[)iritnel
et moral lies élèves.
« l.es etiLourer d’une influence
clirélienne et heureuse, le.s former
ou peu pour le service (|iii les at
tends, leur aider après à Irouver
des [ilaces selon leurs capacilés, les
suivre autani que [lossihle de notre
allectueux inlérèl pour les conseiller
et t’ortifun' en elles ridée de la fidélité, du dévouement et de l’atta
chetnenl aux familles, les soigner
UNE ECOLE DE SERVANTES
les [tersonnes qui s’ocnos jeunes proleslanles
en service savenf à combien de
de déboires, elles s’ex
dangers ef
O
(juaiid elles sont malades, leui' être
utile en lout lumps son.s faire ¡.teser
sur elles une surveillance qui les
ell'rayerait au lieu de les at lit er,
voilà notre simple iml.
« Pour celii nous voudrions commencer avec im toiit petit nombre
de jeunes filles, et à côté y joindre
7
303
une pelile pension de ilannis ( I,
demoiselles, (|ui Îuiiinirail le rhiirpi'
d’nelivité à nos servanles el rcpondrail aussi à un In-soin loni^demps
senli à Tui'in
«Pour subvenir aux l.iesnins do
pot.re Ecole, loules nos Unions chréUennes de Jeunes. Filles d !l:die
(dont elle dépendrait) donneiaient,
stjlon leurs moyens, une somme ariiiuelle sous forme de bourse ou
demi-bourse; el, la pensii)n de dames
iiidanl, nous croyons que l’œuvre,
'ime foii^ établie, ne sei'aif à cbar’y;e
à personne. A Zurich, à llenie, a
l’ei'lin, où de semblables œuvres
exisUml, aiirès de fiés humbles commencemeufs, sans aucun tonds garanti, elles ouf rendu de Irès grands
servico's, pris un grand développemcnl, et n’ont eu in tielles ni
entraves.
«Ici en Italie, les ' difficultés sont
Iden plus grondes, nous le savons,
mai.s elles ne doivent assurément
pas nous arrêter si nous st)rnmts
convaincus (pie l’œuvre lép'Ond à
un véritab'e besoin ».
Nous n’ajoulons rien à ces cila' lions dont la clarté ne laisse rien à
désirer. L’ouivre dont Madame
Schaick s’est faite promotrice nous
. paraît en elïet répondre à un yérilable besoin, et nous ne |)Ouvons
i|ue rencourager de toutes nos forces. Certes la réalisation de ce projet rencontrera des dd'ficuUés séi'ieuscs, mais nous avons confiance
■ ip.ie l’énei’gie de nos vaillantes sœurs
(les Unions chrétiennes saura les
surrnonlei'.
N. T.
iyoVîiP
l.a crise partielle du ministère
causée par la mort du sénateur
Costa mini.strc de grâcii et justice,
a été heureusement résolue, Us’
ministre de rinslructiüu luildii-pu',
Giantui-co, a ¡tassé au (té|mrlemeiit
de grâce (d, justice, et Codromdii,
ip.ii,' après avoir eu peiidant une
anué(i le gouvernement de ta Sicile,
continuait à faire partie du cabinet
eu (|nalilé de minisli-e sans porleli-mille a pris la place deOianturco.
Il ne reste plus (¡u’à r'(Mïi[)!acer les
deux soussecrétaire.s, (¡ui ont tous
deux donné leurs démissions, l,es
amis du ministère Uadiiii se téjouisserd. de (îetle solutiou. I.a cidsc
cormmmçait à les impiiéler, et ^ te
manque d’un lilulain.^ au rninislcri;
de grâce el justice était vivcmmi!
déploré à ce moment où les Iribunanx de Ions les degrés ont tant
de besogne.
Les préliminaires de paix ontl'c la
Grèce el. la Tnr(|uie ont eidin été
signés. La Grèce payera une iiidennilé de guerre de cpiatre mülious
de livies tunpues (euvirnn t)l millions de iranc.s), (p,i’e!le se [trucurcrii,
an moyen d’nn erniinml, gaianli
par certaines omtréis à délermiiicr.
Ses finances seront, soumises au
contrôle des puissances, 11 y aura
un redressemeid, de Iroutiére eu
Thessalie pour lacililer la délense
du lenitoire turc. La Thessalie sera
évacuée par les armées turtpu^s dès
que la Grèce aura fait son em|)rmil
(d, établi les revenus qui devront
garantir le payement de l’indemnité?
Les Grecs ipii liabitenl sur terl'itoiré lurc continuei’ont à y jouir
des mêmes privilèges (p.i’avaut la
guerre.
' 15joursaprèsla ralilicaliou des pi'elimiiiaires le gouvernement grec
enverra des piéidpotentiaires àCunslanlinople pour ciinclure avec les
plénipotmdiaires turcs la paix définitive et régler les détails concorujuit.
l’éclrange des [u isoiuders, l amnistie,
l’iiiilermiité ponr les dommages causés par la guer're etc. Les diltéreiids
(|ui pourréieid. surgir entre-la Grèce
(d la Tiiiapiie pendani la période
des négiudalinns sei'out soumis a
uii arbitrage des représentants des
8
:?0-i
IMiissriiices, donl ii's ■ lédsions stü'oiit
sntis
L:i jinix lUlssi iivoil' élé
liiile ciilt'i; k-! V(‘i'neiti':'iil. (kî l’Ucî leK iiism',L;és, rnujeiiiiaiil,
kueli|ues bonnes concessions l'ailes
à c(,‘H (¡erniei's.
Eiahlissénieiiis d’iiistryctioii secondaire
SOUSCRIPTION
l)om- nos frères de l’Amérique.
I.).'' Pan[ (.¡eyrnonal, |)|■ol'. ‘25 —
Mailainc Cramer 10 Paolü Lun”(;
5 — lieiu’i Lnii” (l’iynerol) 20 —
Les examens d’admission cl de
pi'umolicn c.immeiicerotik pour lou
les les classes dn (lollége et .le
l’Ecole snpérienre de Jeunes Filles,
vendíeili 8 oclobre à 8 heures du
matin.
Pour se préseiiler à l’examen
d'admission à une des class( s du
Gymnase il faul en Faire, la demande
sur pafiier Ombré, aconm|iagnéc de
l’extrait île naissance, aussi sur
papiei‘ timbré, et dn certificat de
vaccination (sur papier simple) La
!i.ixe à payej- punr l’exarnen est de
10 francs.
L’examen d’adrnissinn à la |)remiére année dn Gymnase comprend:
ai une oompositioa ilalieniie; b!
un examen jiar écrit el un examen
oral il’aritliméljipie; cj un examen
oral d ilalien (lecture et grammaire)
dj un examen par écril et un examen oral (lacullaOFs) de Français
l.es élèves munis de la licence
de la 5® classe éierncnlaire sont
inlroduil.s sans examen, en payant
la taxe d’admission.
Un avis ultérieur Fera comiaîlie
les dis[K)sitioiis conceniant l’examen
de licence “■ymiiasiale.
La DirecHon.
•I P. Revel, pioF. 5 — Reynaii'l
(Abkadia) 10 —• David Gayilon.aïc
cicli ‘2 — Ginv. Pmis (Gènes) lO^
iMassid, répeiit 8 — G ¡ns(!|ipe Quai'
trini 5 -'i).*’ Matleo ik'ociiel ‘25 R
1)'’ Teofüü Gay 2 — Ek Roiinel.
'l’ofal T liste 127
» T'® » 7d3
Tülal
Allemagne.
— l.Gs [laniisses immenses exisl®*^'* )
toujours à Rerün. Sainte-Croix
Enimaüs’ ont plus de dOO.OOO âmes!
SaiiiL-Jenn, 70 000; neui autres P®'
roisses ont plus de 40.000 àine“)
ipiinzo en ont plus de 20.000.
En 1806, les acte.s pastoraux pLiuF
la ville de Berlin se sont élevé.s
86000 ba[)lèmes, 10.845 mariag<^5
Tl 651 eiiten ernenls el 22 872 cüH’
lirrnatioiis.
l/AtilkXCE SCOLAMI^
dirigée par Madame Leesoii (Paf'
liarnent Terrice, Harrogate, Angb*',
terre) ioiiniU et place dos lnslitiiieui''‘'i '
des Inslituli'ices et des ik'éce[)Lcin’''.,
Elle reenrnmande des écoles
présente des élèves.
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