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Quarante-quatrième année
V. VT
19 Févrieríl909.
N. 8.
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l ÉCHO DES YULÉËS
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an;
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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Pasteurs.
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commencement de l’annee. d« 15 cent.
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ne seront pas pris en consideration.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensees
. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE:
Pour nos frères sinistrés — Ephémérides vaudoises — La vie religieuse est-elle en
progrès dans nos Eglises — Adolphe
Stoecker — Chronique — Nouvelles et
faits divers — Livres et journaux —
Nouvelles politiques — Souscriptions.
POUR NOS FRERES SINISTRES
Les Vaudois des Vallées n’ont répondu jusqu’ici qu’en une faible mesure à l’appel adressé à nos églises
par le Comité d’évangélisation et, ici
même, par la Table, en faveur des
familles évangéliques qui ont souffert
du tremblement de terre.
Maintenant que les souscriptions
générales, auxquelles chacun de nous
s’est fait un devoir de contribuer selon ses moyens, ont donné à peu près
ce qu’elles pouvaient donner, il nous
semble que le temps est venu de faire
un effort supplémentaire en faveur de
ceux qui nous tiennent de plus près
parce qu’ils sont membres du corps
dont nous faisons nous-même partie.
Aussi nous permettons-nous d’insister, discrètement, auprès de nos lecteurs en les priant de ne pas oublier
l’appel qui leur a été adressé. Des collectes ont sans doute été faites ci et
là à l’occasion du 17 Février, mais
nous ne pensons pas que les Vallées
aient encore contribué dans la mesure
de leur pouvoir pour secourir nos frères
sinistrés, dont personne ne relèvera
les ruines si nous ne le faisons nous,
leurs frères en la foi. Il n’est pas inutile de rappeler que la Table veut
bien se charger de transmettre les
dons au Comité d’Evangélisation et
que chacun peut être assuré que les
offrandes arriveront à destination sans
frais et seront employées de la manière la plus sage et la plus profitable pour ceux qui sont dans le besoin.
UEcho sera heureux si on le met
en mesure de publier prochainement
une longue liste de souscriptions.
EPHEMERIDES VAUDOISES
16 Février.
L’ambassadeur Hedges.
Junius, Morland, Hirzel, Weiss, De
Murait, Waldbourg Truchsess, sont des
noms qui nous sont familiers et nous
rappellent des ambassadeurs qui ont
beaucoup fait pour nos pères.
La date du 16 Février nous en rappelle un autre moins connu, celui de
l’envoyé Anglais Hedges à la Cour de
Turin en 1727 qui ce jour-là reçut
Tordre de son gouvernement d’intercéder auprès du roi Victor Amédée II
en faveur des Vaudois opprimés.
Nous le connaissons grâce à la publication officielle de sa correspondance avec le gouvernement Anglais,
faite en 1832 par ordre du Parlement
de Londres.
Hedges avait été envoyé à la Cour
de Turin pour traiter des questions
de commerce; mais le 16 Février le
ministre Anglais, duc de Newcastle,
lui écrit que le roi a reçu des lettres
des Cantons Suisses le priant d’intercéder pour les Vaudois du Pragela
qui sont pei'sécutés, et que le roi le
charge d’obtenir de Victor Amédée
qu’il traite ses sujets Vaudois comme
il avait promis de le faire dans son
traité avec la reine Anne.
Il s’ensuivit entre le ministre Anglais et son ambassadeur une active
correspondance jusqu’au P''Novembre,
veille du départ de Hedges de Turin.
Dès le 11 Mars Hedges écrit qu’il
a parlé en faveur des Vaudois au ministre Del Borgo qui lui a promis d’en
parler au roi et de lui donner- sa réponse. Mais cette réponse ne venant
pas malgré toutes les prièi’es renou
velées à Del Borgo, Hedges, après trois
mois d’attente se décide à parler luimême au roi de Sardaigne, le 10 Juin.
H raconte que Victor Amédée eut un
sourire quand il l’entendit se plaindre
de la lenteur de Del Borgo et lui dit:
* Vous avez dû vous apercevoir que
Del Borgo était plutôt fait pour être
prêtre ; mais mettez la chose entre les
mains du ministre Di San Tommaso,
et il vous arrangera ça.
Hedges court donc chez le marquis
de San Tommaso qui lui fait une assez
bonne impression et promet de s’occuper de l’affaire. Mais le temps passe,
et le marquis dit toujours qu’il est
en train de vérifier les faits... et en
attendant par trois fois les Vaudois
du Pragela viennent raconter àHedges
des vexations qui vont en empirant.
H présente alors au ministre un Mémoire écrit, et attend en vain une réponse. Sur ce, le 30 Août on l’informe
que le pasteur Cyprien Appia de StJean est mis sous procès pour avoir
baptisé, à Saint-Jean, un enfant né à
Saint-Jean, dont le père est un Vaudois du Pragela. H court chez le ministre et proteste. Le ministre promet
de s’occuper de la chose... Septembre
et Octobre passent. Qn lui dit que le
roi ne veut pas entendre parler de
ces questions, et qu’il n’y à rien à
faire, que ce pasteur sera banni et on
confisquera ses biens.
Enfin, le 1'”' Novembre le marquis
de San Tommaso vient lui dire que
le roi lui fait savoir que « par pur
égard pour l’intercesseur » il pardonne
pour cette fois la faute commise par
Cyprien Appia. C’est que Hedges ve
nait de présenter ses lettres de rappel et on ne voulait pas le laisser
partir 'en colère,
Qua^t au Pragela, on lui donna une
réponse tout autre que satisfaisante.
Aussi la dernière ligne de sa dernière
lettre est: «Je ne crois pas que je
resterai* encore 24 heures ici ». Ce
n’est pas un métier toujours agréable
que celui des ambassadeurs, et plus
d’un d'entre eux a eu pas mal à souffrir pour rendre service à nos pères.
Î Teofilo Gay.
LA VIE RELIGIEUSE
ÊsHlIe en pronrés dans nos Èfllises
Un Evêque Anglican qui depuis plus
de 40 àniiées a été reçu comme ministre de la Parole, a le courage de
déclarêr publiquement que pendant
ces 40Années, s’il s'est fait beaucoup
de bien spirituelleinent etmoralèment
en Angleterre, le mal a fait aussi
beaucoup de progrès.
H cite des exemples de dissipation
du denier public et de l’argent que
des particuliers ont Confié à des hommes d’affaires pour eh recevoir un intérêt annuel. L’ivrognerie, non seulement chez les hommes, mais surtout
chez les femmes, fait chaque année
des ravages effrayants. H y a trop de
cas de relâchement des liens qui doivent unir les membres de la famille.
Les époux donnent un mauvais exemple aux enfants, qui suivent naturellement la voie de leurs parents. Tout
cela peut déjà nous servir d’avertissement. Mais le mal qui se manifeste
dans la vie religieuse nous regarde
tout spécialement, tout aussi bien que
les Eglises de TAngleteri’e.
Anciennement il y avait plus de
piété dans les familles. L’on pratiquait généralement le culte chaque
jour tous ensemble. L’on fréquentait
le culte public. H est vrai que cette
fréquentation des cultes sans repentance et sans foi de cœur, ne peut
sauver les âmes. Cependant écouter
la Parole de Dieu lue et prêchée,
avec accompagnement de prières et
de chants de louanges est au moins
le moyen de sentir le souffle de l’Esprit de Dieu. Mais négliger le culte
public, c’est briser volontairement le
canal par lequel Dieu nous propose
la participation à la vie éternelle.
— L’abaissement de la vie religieuse
se montre surtout dans la violation
du jour du Seigneur. — C’est le jour
que plusieurs choisissent pour parler
de quelque affaire, tandis que la plupart des membres de la famille devraient être heureux du privilège de
pouvoir adorer le Dieu Sauveur^ en
compagnie des autres familles de là
Paroisse, et s’encourager réciproquement par l’exemple et par de saintes
conversations à la fidélité à son service, on se tient éloigné, on laisse
les enfants faire ce qu’ils veulent, on
ne fait rien pour les instruire et leur
donner une saine éducation religieuse.
Si du moins on savait profiter d une
heure de la soirée pour lire les Ecritures, chanter des cantiques et prier
ensemble, comme cela se faisait anciennement. Mais non! on oublie que
ce jour appartient à Dieu, qui se plaît
à bénir ceux qui observent la sanctification du S. jour du Dimanche !
Comment s’étonner que la piété se
refroidisse, et cesse bientôt d’exister?
La plupart des vieux pasteurs encore
en vie, peuvent témoigner, que les
premières impressions religieuses furent éprouvées sur les genoux de leur
mère qui, quoique lisant avec difficulté, comprenait ce qu’elle lisait, et
l’expliquait à son enfant, et souvent
à tous ses enfants réunis le Dimanche soir. Pourquoi y a-t-il aujourd’hui
si peu de jeunes gens qui se vouent
au Saint-Ministère? Ne serait-ce pas
en grande partie la faute des parents,
qui trouvent que les pasteurs sont
trop mal rétribués, tandis qu’on peut
se gagner une fortune dans le commerce? Oh que Dieu veuille éclairer
les parents sur leur vrai intérêt, et
sur celui de leurs enfant ! Que Dieu
veuille répandre sur les parents et
sur les enfants son Esprit de sagesse,
d’amour, et d’obéissence à tous ses
commandements ! D. T.
ADOLPHE STOECKER
Ad. Stoecker qui vient de mourif
à Gries près de Bolzano, Tyrol italien>
à l’âge de 74 ans, était natif de Halberstadt où son père était simple soüs
officier prussien. Ayant fait de fortes
études eir théologie et en sciences (il
avait aussi le titre de professeur, Oberlehrer) il fut d’abord pasteur militaire
où il se fit remarquer par son courage,
par son éloquence et par un dévouement à toute épreuve. Le vieil empereur Guillaume I le voulut prédicateur de la cour à Berlin et fut
toujours son ami quoique Bismarck ne
Taimât guère à cause de ses sympathies pour le socialisme. A Berlin
Stoecker déploya une activité étonnante en fondant et en dirigeant la^
mission urbaine pour ramener à TËvangile tant de familles, surtout de la
classe ouvrière, qui ne mettaient plus
les pieds à l’église, comme aussi par
la fondation du parti ouvrier chrétien
social. Stoecker était un esprit trop
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îMépendant pour plaire à l’empereur
a'^tiiel, ils se séparèrent. Stoecker en
c^^nt d’être prédicateur de cour ne
ces^i pas de prêcher tous les Dimancwé et souvent dans la semaine, et
loi'Siju’il fut élu membre du Parlement
c’est alors qu’il fit entendre dans cette
haute assemblée la note évangélique
efc démocratique en même temps.
_ I1 eut de nombreux adversaires et
aussi des ennemis, mais tous devaient
s’incliner devant son talent supérieur.
Çomme il était lui-même d’une générosité sans bornes il sut aussi inspirer
les mêmes sentiments à ses nombreux
amis dans toutes les classes de la société. Des millions passèrent entre ses
mains pour les œuvres qu’il avait fontfêës.''Il fut 'aussi un fidèle ami de
l’Italie et surtout de l’œuvre d’Evan- ■
gélisation de l’Eglise vaudoise dont le
collecteur était sûr d’être reçu par
M. -et M.me Stoecker à bras ouverts.
Ils n’avaient pas d’enfants. Que sa dighè veuve reçoive l’expression de notre vive sympathie et de notre respectueuse affection.
■ Paolo Calvino.
CHRONIQUE
La fête de l’Emancipation a été
célébrée à la Tour, comme d’habitude,
par la réunion de tous les enfants des
écôles dans le temple, à 10 heures.
M. le pasteur Jahier, qui l’a présidée,
i a "commencé par la lecture de quelques passages bibliques, suivie d’une
allocution où il a rappelé quelquesuns des innombrables enlèvements
' d’enfants vaudois, par ceux qui accusent aujourd’hui l’église vaudoise de
faire des razzias d’orphelins calabrais
et siciliens pour les ai-racher à la i-eligion de leurs parents et les élever
dans l’hérésie vaudoise. .
Après cette première partie, viennent les nombreuses récitations de
poésies et de dialogues, par des élèves
des diverses écoles, en commençant
par l’asile, récemment ouvert. Les récitations sont alternées de chants, exécutés avec une sûreté et un ensemble
remarquables par tous les enfants, sous
la direction de M. A. Rivoir. M. le pasteur Tron prononce la prière finale. Le
programme achevé, chacun des enfants
reçoit, avec le traditionnel morceau
de pain, la brochure « Calvin hienfaiteuv des Vaudois » rédigée par M.
Teofllo Gay et imprimée par les soins
du, bureau de la Société d’Histoire
vaudoise.
A midi plus de cent personnes étaient
réunies dans une vaste salle récemment construite dans la cour du Café
Roma (une heureuse transformation
du pavillon qui abritait le congrès de
^^l’Armée du Salut l’été dernieV) pour
le banquet fraternel. Ont parlé M.
C. A. Tron — portant la santé de
S. M. le Roi — ; le député Soulier, qui
rappelle les deux grandes dates de
1689 et de 1848; le professeur Ribet,
qui boit à l’union de la famille vaudoise, mais aussi à l’union de toute
la famille italienne; le pasteur émérite Romano et le professeur D. Jahier
qui portent la santé de M. A. Vinay et
de M.me Trossarelli, président et viceprésidente du Comité local de la CroixRouge, et M. Vinay leur répond en
recommandant cette institution. Parlent encore MM. Emile Eynard, assesseur, et A. Pasquet, conseiller.
Une collecte en faveur, des évangéliques victimes du tremblement de
terre^ a produit L. 53,60.
La fanfare de la Tour a eu l’aimable idée de participer à la fête en
jouant (sur l’estrade connue de ceux
qui ont assisté aux réunions salutistes)
divers morceaux. On aurait préféré
cependant l’entendre d’un peu plus
loin. Nous aurions aussi — et beaucoup d’autres avec nous, surtout des
dames qui assistaient en grand nombre au banquet — su gré aux fumeurs
de s’abstenir de fumer dans la salle
— Mais ils nous auraient sans doute
répondu qu’on ne peut contenter tout
le monde et... soi-même.
A 8 heures du soir un bel auditoire remplissait VAula magna pour
entendre la conférence de M. Falchi,
annoncée dans notre dernier numéro et
que nous ne pouvons songer k résumer, nous bornant à dire que les yeux
ouverts sur le ciel dont il nous a parlé
■ sont: 1° l’organe de laA’ue, avec lequel
chacun de nous peut admirer les
merveilles de la voûte céleste, et les
anciens astronomes, dépourvus d’instruments, ont pu faire des études et
arriver à des résultats qui nous étonnent; 2° le télescope; S” l’analyse mathématique qui, par le calcul, a devancé plus d’une fois les découvertes
les plus importantes; 4“ le spectro
scope qui a dévoilé la structure et la
composition des corps célestes, et enfin
5° la photographie. Mais un œil d’une
autre nature n’a pas été oublié, celui
de la foi, par lequel nous pouvons
pénétrer au-delà de toutes les choses
visibles et contempler les invisibles
qui sont éternelles. Avant et après la
conférence les membres des Unions
chrétiennes de jeunes gens et déjeunes filles ont chanté les cantiques 245
et 177 du recueil italien. Une collecte
a été faite à la sortie pour les besoins
des Unions.
Dimanche soir, à S.te-Marguerite,
M. le pasteur Tron a parlé d’Abraham
Lincoln, un des nombreux personnages
célèbres qui sont nés en 1809. On avait
annoncé qu’on parlerait aussi de Darwin, né, si nous ne faisons erreur, le
même jour (12 février), mais c’eût été
trop pour une seule conférence.
Le bureau de la Société d’Utilité
publique convoque pour dimanclie prochain, 21 c., à 2 heures, une l'éunion
publique, dans l’école de S.te-Marguerite dans le but de constituer une
section de VAssociazione Nazionale
délia Alutualità Scolastica, dont nous
avons parlé il y a quelque temps, à
propos de la conférence donnée sur
le sujet par le professeur Casalini,
président de cette Association.
Dimanche, 21 c., à 4 heures, à S.te
Marguerite, M. le pasteur A. Jahier
fera une causerie sur son Voyage en
Calabre.
A l’occasion de la Manifestation du
22 février, la Société ae la Paix
tiendra lundi soir sa séance annuelle
à 8 heures dans l’école de S.te-Marguerite,
Kodurcl, Mardi, 9 cour., M. le pasteur David Peyrot a bien voulu, malgré les mauvais chemins, monter jusqu’ici et tenir une réunion avec projections lumineuses. Le temple était
bondé d’auditeurs Vaudois et Catholiques, peut-être plus de ces derniers
que des premiers; et deux heures se
sont écoulées sans que l’on s’en aperçût.
On vit successivement passer sur
la toile les scènes de la vie de l’enfant prodigue, illustrée par l’histoire
i d’une petite orpheline qui reconduit
au Seigneur trois de ces malheureux;
ensuite, dans une seconde partie, les
magnifiques vues de Messine et Reggio
avant et après le désastre du 28 Décembre dernier.
Le jour suivant, M. Peyrot se rendait au Crouzet pour y répéter la
séance. Et là, on peut dire que la population s’y trouvait au complet: les
petits assis par terre, les grands assis
et debout sur les bancs et sur les tables. « C’est la première fois, nous dit
une femme, qu’on est venu jusqu’ici
nous faire voir ces choses^.
Nous souhaitons que, comme les
choses vues et entendues ont vivement
frappés tous les présents, elles puissent aussi porter en tous des fruits de
convei’sion à salut.
A M. Peyrojt un mei'ci de cœur.
iîîHiïiî
Nouvelles et faits divers
—'A/WW
— Nous avons sous les yeux le dernier Rapport de l’œuvre de l’Amie de
la Jeune Fille à Mila‘ dont nous extrayons les données suivantes:
Le Bureau de Placement (Viale Venezia, 14) a continué à progresser
sous la direction de M.lle Ungerer,
aidée de M.lle Campari. On peut juger
de la somme de travail accompli par
l’étendue de la correspondance: 1697
lettres et 1155 caries postales reçues;
1330 lettres et 1591 cartes éc;rites.
580 jeunes filles ont pu être placées,
107 de plus que l’année précédente.
Le bureau n’a pu satisfaire à toutes
les demandes de personnes de service,
surtout de cuisinières, par conti’e, dans
la catégorie des bonnes, l’offre dépasse la demande.
V’Oeuvre de la Gare aussi est constamment en progrès. Après le mariage
de M.lle Scholl, la dévouée et fidèle
déléguée depuis les débuts de l’œuvre,
celle-ci a été confiée à une jeune
Suissesse, M.lle Hegi, qui s’y est consacrée avec autant de zèle que de tact.
Les services de l’œuvi'e sont appréciés
du personnel des chemins de fer qui
fait son possible poui- faciliter la tâche à la déléguée. Plusieurs parmi
les jeunes filles qui reçoivent ses soins
lui donnent d’encoui-ageants témoignages'de reconnaissance. Les personnes assistées ont été au nombre
de 957. C’est le chiffre le plus élevé
qui ait été atteint, si l’on excepte
l’année de l’exposition. Le Rapport
signale en particulier le cas de deux
jeunes Suissesses qui s’étaient sauvées
de la maison paternelle. Conduites au
Home par la déléguée, elles se sauvèrent de là aussi et furent reti'ouvées après trois jours au jardin public
n’ayant plus que 15 centimes. Réclamées par leurs lamilles, elles furent
accompagnées en Suisse par Mlle
Hegi elle-même, qui ne voulut pas
laisser ce soin à tl'autres.
Le budget de l’œuvre de placement
est de L. 3301,36, celui de l’œuvre de
la gare, de 2301,95.
— M. le missionnaire Alphonse
Argento, de Girgenti, se l'essent encore si fortement du coup qu’il a reçu
à la tête en 1900, lors de la révolution des Boxers en Chine, qu’il souffre
de terribles maux de tête, et que son
oeil gauche est demeuré paralysé,
ainsi que le bras, la jambe et le pied
droits; la fièvre ne le quitte guère.
Plusieurs spécialistes de la paralysie
et des maladies du cerveau, ont dit
que cela vient d’un os qui comprime
le cerveau, mais aucun, ni en Chine
ni à Londres, n’a osé entreprendre
l’opération qu’ils avaient eux mêmes
indiquée, vu qu’ils ne promettaient pas
que cela pût apporter un grand soulagement. M. Argento et sa femme
sont maintenant en Europe, où ce cher
frère s’abstient de lire, d’écrire et de
parler, mais sans ressentir encore aucune amélioration de sou état. Il espère cependant encore que Dieu lui
accordera la guérison et lui permet
tra de retourner à Kuangcho annoncer la Bonne Nouvelle à ses bourreaux.
—- M. Henri Durand, de Chabrand
(Envers-Portes), pasteur à St. Aubin
(canton de Neuchâtel) a donné sa démission.
— M. le baron Turckeim dirige depuis longtemps la lutte contre
les mauvaises lectui'es par le colportage, la diffusion des livres, bi'ochures,
journaux. Ag'é de 98 ans il vient de
se résoudi'e à remettre son œuvre entre des mains plus jeunes. Son successeur pour la partie allemande est
M. B. Pfenninger-Bodmer, de Zurich,
et pour la partie française, M. le past.
Daniel Deluz, rue Tabazan 7, Genève.
— Un ex-prêtW, M. Louis Verheggen, autrefois vicaire près de Namui-, en Belgique, vient d’obtenir de
baccalauréat en théologie de l’Eglfeè'
indépendante de Neuchâtel.
— Jusqu’au P' février, le Comité
des Missions de Paris^ avait reçu
299.365 fr., et il devait encore en recevoir 680,000 avant le 31 mars, jour
de la clôture des comptes.
Par contre, grâce à un don généreux d’un anonyme, le déficit de la
Mission romande, qui était d(î
20.000 fr., a été couvert. Le budget
de 1909 est de 268.000 fr.
— M. Albert Ghampod, d’Yverdon, après des études industrielles et
missionnaires à Glay et à Bâle, était
parti comme infirmier pour le Zambèze et y avait passé 5 ans. Lors de
son congé réglementaire, sur le conseil de M. Boegner, il reprit les études
à Bille. Il vient de les achever et,
après sa consécration, qui doit avoir
lieu le 14 février à Yverdon, il pense
s’embarquer le 9 mai'S' pour l’œuvre
que la Société de Bâle accomplit dans
la colonie allemande du Caméroun au
fond du golfe de Guinée. M. Champod
a 29 ans; il est marié et a un enfant.
-J M. Rinaldo Malan, que notre Comité a prêté pour une œuvre d’évangélisation parmi les Italiens en Egypte, écrit à la Luce :
« L’œuvre progresse. Deux stations
ont été fondées, au Caire et à Alexandrie. Les adhérents sont pleins de
zèle et la vente des Saintes Ecritures
est bien acheminée».
Les missionnaii'es du Lessouto
se sont trouvés dans un grave embarras, n’ayant que deux nouveaux
missionnaires pour ti'ois stations vacantes. M. Georges Dieteiden a été
placé à Sébapala, que M. Pascal avait
dû quittei- à regret pour descendre à
Massitissi, M. Auguste Jaques va à
Qalo, vacant depuis la moi’t prématuiée de M. Lori'iaux. Mais Cana, que
M. Kohler, un des vétérans de l’œuvre, quitte pour prendre sa retraite,
n’a pu être occupée qu’en y plaçant
M Jeanmairet, dont la station Bérée,
quoique importante va demeurer sans
missionnaii'e. Jusques à quand? Aux
chrétiens d’Europe de fournir la réponse.
-— La Société de Londres pour l’Êvan gélisation des Juifs célèbre
son centenaire ce mois-ci.
hi. J. R. Mott, Secrétaire du Comité Iiiteniational des étudiants chrétiens, est arrivé en Angleterre pour
une totii née auprès des étudiants
d’Europe. Au cours de cette année, il
pense disposer du mois d’avril en faveur de la Ilongi'ie, de l’Allemagne
et de l’Italie, d’où il passera en mai
dans la presqu'île ibérique.
— Une lettre de Carreira en Galicie (Espagne) au Cristiano signale
une série de persécutions mesquines
exercées par la population de ce bourg,
ameutée par des fanatiques, contre lé
pasteur qui s’y est installé et contre
les quelques protestants du pays. Un
de ces derniers a été condamné à
l’amende et à la prison pour n’avoir
pas salué le viatique.
— On compte en Bosnie et Herzégovine quatre florissantes églises
évangéliques, outre plusieurs annexes.
— A l’occasion du projet de loi regieuse étudié par la Douma de
Russie^ le Saint Synode a proposé
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que toutes les personnes désirant abandonner la religion orthodoxe soient
astreintes, pendant 40 jours,’'â une
admonestation journalière par un
prêtre ! ^• Ä V ï"'
— Ils sont nombreux les personnages
célèbres, nés en 1809, et dont le cen
tenaire ne manqoepa* pas ,d’êtf^*|c|nmémoré an cours de cette jinn’ée.
Ainsi, dans les pays de langue anglaise, Lincoln, Tennyson, Darwin,
Gladstone, Poe, Holmes, Elizabeth,
Barrett Browning; ailleurs, Mendelssohn, le père Chiniqu5^ Dans les pays
de langue française, le quatrième centenaire de la naissance de Jean Calvin.
Aux Vallées, Amédée Bert.
— Dans toutes les écoles de la
Chine, le dimanche a été proclamé
jour de congé. Dans plusieurs d’entre
elles, le Nouveau Testament est le
manuel d’enseignement moral.
Quatre mille missionnaires protestants des deux sexes travaillent aujourd’hui en Chine; mais la population de ce vaste pays étant de 400
millions, cela l'eprésente un missionnaire pour 100.000 dînes. La moisson
est grande, mais il y a peu d’ouvriers.
LIVRES ET JOURNAUX
Justin Mc. Carthy - Storia dell’Inghilterra nel secolo XIX-Torino,
Fratelli Bocca - 1908.
Le but et la signiflcàtion de cet ouvrage
remarquable nous sont clairement indiqués par
l’auteur dans les quelques phi'ases généreuses,
remplies d’un optimisme robuste et sain, qui
lui servent de conclusion: « L’histoire de l’Angleterre pendant le XIX siècle, telle que nous
avons essajé de la tracer marque un développement et un ptogrès continus. Les réformes ont suceéilé aux réformes, beaucoup d'anomalies et d’injustices dans la législation ont
été abolies-.. C’est l’liistoire d'une lutte et d'un
effort vers la lumière, lutte entravée par mille
difflcultés, interrompue pai'des dé.sastres inouïs,
accompagnée parfois de désordres et obscurcie
par des réactions passagères, mais toujours et
encore une lutte vers la lumière ».
Nous y trouvons en effet l’histoire ilu développement politique et social de l’Angleteire
après 1830, et l’exposition des importantes
réformes introduites dans la législation intérieure. Citons à ce point de vue le premier
chapitre où il est question de la déportation
des forçais dans les colonies, el les chapitres
concernant la question irlandaise, l'abolition
des dîners ecclésiastiques, le mouvementChartiste, relations entre les grandes colonies et
la mère-patrie Nous pouvons aussi l’appeler
une histoire parlementaire. Les grandes luttes
entre les deux partis qui se disputaient le
pouvoir, le rôle politique joué par le.s grands
ministres, les Palmerston, les Ped, les Disraeli
et les Sladstone, et leurs nombreux cèlfaborateurs, tout est tracé par un homme du métier- L’auteur en effet est membre lui-même
du Parlement britannique, ce qui fait qu’il peut
nous donner sur beaucoup de pei'snnnage.s des.
impressions directes, des souvenirs per.souUeJs
et des informalious puisées aux sources les
plus autorisées.
C’est un livre qui a tontes les qualités du
peuple anglais; l’exposition e.st claire, précise
et nette, un peu sèdie parfois, mais exempte
de rhétorique et d'affectation. La fantaisie et
l’imagination ont une part très limité î L’au-*
teur est aussi très sobre d’appréciations peisonnelles: il expose les faits, il les rapproche
et les grohpe, mais il juge rarement. Cela
donne à sa manière de raconter l’iiistoire iin
caractère d’objectivité pre.sque absolue qui
inspire la plus grande confiance.
Au point de vue typographique l'édition esy
irréprochable. C’est un beau volume de la
collection « Piccola Biblioteca dì Scienze Moderne » qui n’a pas besoin d’être recommandée
au lecteur cultivé. De nombreuses planches
hors texte, la plupart des portraits très réussis d’apfès des pliotographies, des tableaux ou
des statues, et quelques vues de paysages,
donnent au volume un attrait particulier.
, , li. L.
17 Février 1909. — Jean Calvin,
réformateur de Genève et bienfaiteur
desVaudois. Quatreceutième anniversaire de sa naissance. Publié par la
Société d’Histoire Vaüdoîse pour.les
enfants des Vallées. 16 pages. Torre
Pellice, Impr. Alpine.
Wilfred Monod. Il Dovere Sociale
delia Chiesa, Trad. L. Paschetto.
Editrice « l’Avanguardia » dei Cristiani Sociali d’Italia. Firenze, 1909.
(Pagg. 19).
Santa Cecilia.
Rivista -Mensuale di Mpsica Sacra
e Liturgia - Torino.
Sommario di Febbraio.
I vescovi e la musica sacra - L’ufficio di
organista liturgico - Notizie - Cronaca - Recensioni - Necrologio: Franeeseo Angirsto Gevaert - H.aller. Trattato della composizione
sacra - Musica: Hayda. Le sette parole del
Redentore. Fase. 2".
Nouvelles poblicatioiìs de l’Editeor Hoepli.
Dott. Luigi Medri - Analisi chimiche per gli Ingegneri, con 29
Tabelle, 80 figure nel testo, 1 voi. di
pag. XIV-315, (L. 3,50) Ulrico Hoepli
editore, Milano.
Ing. Viappiani Antonio - Manuale
di idraulica fluviale. - Il buon
governo dei Fiumi e Torrenti,
di pagine XII 260, con 92 incisioni Milano, Ulrico Hoepli editore - L. 3,60.
, Il Giappone vittorioso ovvero
la Roma dell’estremo Oriente - La
rapida evoluzione dello spirito giapponese - Sue cause storiche e sue conseguenze politiche c sociali - Un volume in-8“ di pagine XIl-407 - L. 5,50
- Ulrico Hoepli editore, Milano - 1909.
I pesci del mare e delle acque
interne con notizie sulla pesca e
sulla piscicoltura in Italia del Dott.
Luigi Scotti, con 27 tavole a colori e
tavole nere, e 230 figure intercalate iii-4“ - di pag. XII-447, elegantemente
legato, L. 20 - Milano, U. Hoepli, edi
tore, Milano.
Adolfo Venturi - Storia dell’Arte
Italiana - volume VI - La scul
tura del quattrocento, iu-4° - di
pag. XLVHl-1140, con 781 illustrazioni
- 1908 - Milano, Ulrico Hoepli editore
- L. 30.
Dott. Spartaco Bassi - Gli infortu li sul lavoro Agricolo - Il problema in generale - Le legislazioni
straniere - Il problema in Italia - Volume della collezione studi giuridici
e politici, in 16”, di 414 pag. - Ulrico
Hoepli editore, Milano - 1909 - L. 6.
Nouvelles politiques
Par l’abolition de «l’état de siège»,
proclamé au lendemain de la catastrophe du 28 décembre. Messine et
lieggio viennent de rentrer dans la
légalité, et vont, comme par le passé,
être gouvernées par leurs préfets.
C’est dire que la loi martiale est suspendue el, que les généraux Mazza et
Mazzitelli ont pris congé de leurs
administrés pour retourner à leurs
corps d’armée respectifs. On i-emarquë
à ce propos que, vu la désorganisation inévitable dans laquelle se tfouvent encore les deux malheureuses
provinces, il aurait mieux valu ajourner de quelques semaines la suppression de la dictature militaire qui
aurait pu rendre encore de grands
services.
'■— Il ne serait guère prudent d’émettre une opinion quelconque à l’en^drpit fie la lutte électorale, engagée
d’une extrémité à l’autre de l’Italie
depuis huit jours. Impossible de faire
de pronostics à la distance de trois
semaines du grand jour, car on ne
sait trop quels revirements d’opinion
peuvent se produire d’ici au 7 mars.
Pour l’instant, on ne songe qu’à fourbir
les armes et à garder les poudres au
sec, Vous me fcl’oirigz ^ans peine si
j’ajoutais qu’il va y avoir surabondane^'fie ,-candidats :plusieurs centaiuel deHibéraâioc àe toutes nuances;
des centaines de socialistes et quelques dizkines fie' catholiques du type
de Cornaggia, Santini et consorts, sans
compter Don Romolo Murri, le démocrate-chrétien bien connu. Mais laissons tout ce monde se trémousser,
souhaitons aux candidats de dire le
raoins^’p^sible de mensonges, et attendons les évènements.
Uaè crise ministérielle passe à peu
près inaperçue dans les pays où le
régime constitutionnel est en vigueur
depuis de longues années. Mais la
Turquie vient à peine d’inaugurer
l’ère de la liberté, après des siècles
de dur esclavage ; aussi la chute d’un
ou de plusieurs ministres ne va-t-elle
pas sans produire des troubles dans
le pays. Le Ministère présidé par
Kiamil Pacha ayant été renversé
souS'l’influence des « jeunes turcs »,
par un vote de la Chambre, une
grande effervescence s’est aussitôt manifestée à Constantinople et dans quelques autres grandes villes, et on a pu
redouter un moment de très graves
manifestations auxquelles se prépal'aiçnt k,prendre part l’armée et la
marine. Le vénérable Kiamil ayant à
deux reprises refusé le mandat de reconstituer le Ministère, cette charge
vieifijfi’être assumée par Hilmi Pacha,
un protégé des « Jeunes Turcs », et
en quelques heures le nouveau Cabinet se trouvait prêt à fonctionner.
L’ordre est maintenant rétabli.
- Quitte à la voir démentie encore, enregistrons la bonne nouvelle
de l’accord turco-bulgare, conclu samedi dernier sur la base de la proposition russe de laquelle nos lecteurs
ont été amplement informés.
■— Nous souhaiterions par contre,
pour l’honneur du protestantisme anglais, que la nouvelle des fiançailles
du très jeunes et très catholique roi
du Portugal avec la fille du duc d’Edimbourg et petite-fille ou nièce d’Edouard VII pût être catégoriquement
démentie.
— A Téhéran (Perse) un mouvement insurrectionnel provoqué, comme
toujours, par les nationalistes a été
aussitôt réprimé par un“gi'and déploiement de forces militaires. H n’en est
pas moins vrai que le feu couve toujours sous la cendre; et Tordre ne régnera en Perse que le jour où lé shah
s’inspirera, sans restriction, des libertés constitutionnelles.
— Dans le discours qu’il vient de
prononcer à l’occasion de la réouverture du parlement anglais, Edouard
VII a manifesté sa haute satisfaction
pour le chaleureux accueil qui lui a
été fait la semaine dernière en Allemagne ; d’où il conclut que la cordialité des rapports entre les deux
nations n’a pu qu’y gagner. « L’Angleterre, ajoute-t-il se trouve dans les
termes les plus amicaux avec toutes
les nations». Vu l’état d’anarchie
existant actuellement en Perse, lequel
paralyse toute initiative commerciale
dans ce pays, les gouvernements anglais et russe, plus directement intéressés à ce que l’ordre soit promptement rétabli, vont initier une échange
de vues à ce sujet, affinne-t-il en outre dans son discours. j. c.
Pignerol 25, S. Second 26, S. Jean 2
mars, la Tour 4, Pérouse 11, Perrier 12.
L’enrôlement ; Briquéras^ 8 avril,
Bubiane, Campillon, Fenil 15, Luserne
S. Jean et Lusernette 20, Angrogue
et Rora 21, la Tour 23, Bobi et VUlàr
27, S. Second, Prarustin et Rocheplate
28, S. Germain, Pramol et Envers
Portes 30, Pignerol 14-19 mai. Abbaye
et Portes 21, Pérouse, Pomaret et Envers Pinache 24, Pinache 25, Val S.
Martin 26.
Secours pour la Sicile et la Calabre
INFORMATIONS
— -Le tirage au sort des conscrits de
1889 §e fera aux dates suivantes:
Mandements de Briquéras 20 février^
Residuo sottoscrizioni 1905 . L. 50,—
Alcuni Amici • • • »1 IMO
Long Elba, maestra » 3,Obolo della Pro Bobbio e Pro Bobbiesi » 55,25
E. Geymonat, ex cons. com. Villarpellice 5,(3® oblazione) .... »
Olivero Lorenzo .... 1,Sig.na Romano Marta, Olanda » 3,50
Totale L. 130,05
Liste precedenti » 2859,35
Totale a tutt’oggi L. 2989,40,
DONI IN NATURA. ,
(Continuazione). ———
La sig.ra Trossarelli, vice-presidente della
Croce Rossa Val Pellice, ha ricevuto inoltre,
e, per deliberaz. del Comitato gen. di soccorso,
non ha più spedito a Napoli, da : Sig.ra ved. Goss,
6 camicie uomo, 2 farsetti, 1 panciotto, 1 paio
calzoni — Sig.ra Goss notaio, 4 panciotti, 5 giacche, 20 capi vestiario e biancheria e scarpe —
Sig.ra Coisson, 2 vesti da donna, 5 sottane, 2
vesti da ragazze, 2 sottane, 7 paia mutande donna,
5 copri busto, 5 corpetti uomo, 8 «borpo ë gamFe »
bambini, 1 « blusa », 2 fazzoletti lana, 2 mantelli bambini, 2 berretti, 3 maglie ÌSna), 5 paia
calze, 1 vestina lana, 1 copertina culla, i lenzuolo — Sig.ra Mûris ved. Bertin, l scampolo
tela, confezionato quindi in 7 federe — Sig. Macario Ant., stoffa per abiti — Sig. P. Margiunti,
2 vestiti stoffa nera, 1 « redingote », 1 giacca
cheviot, 4 panciotti vari, 2 pantaloni, 2 camicette donna, J, gonna lana nera, l giacca nera
per signora, 1 giucca nera per uomo, 1 grande
coperta lana — Sig.na Maria Bosc (S.ta Margherita), 3 camicie nuove a L. 2,15, e 1 marinara
a L. 1,10 — Sig.ra Jourdan, 11 capi vestiario -Sig.na Maria Melile, 4 lenzuola, 4 federe, 6 asciugamani, 1 coperta lana, 1 di cotone (blu) —
Sig. Gustavo Cordino, 1 tovaglia, 2 asciugamanfi
1 federa, 4 lenzuola, 1 coperta lana — Sig.e Selli,
1 camicia uomo, 1 federa, 3 paia calze - Sig.na
Beckwith, 12 asciugamani, 1 lenzuolo, 9 federe,
6 camicie, 7 corpetti da notte, 2 coperte lana. —
Portatole dal D.r Cotta, 1 maglia, 1 gonnellina
lana, 1 « camisin », 1 giubbettina lana, 3 paia
scarpette lana, 3 vestitini, 3 paia mezze calzej
3 camicie donna, 4 camicie uomo, 2 completi
uomo, 2 pantaloni, 1 giacoFetta panciotto tela,
1 giacca panciotto — Sig.no Elio Eynard, 1 maglia intera per bambino — Sig. Costabel Elisedj
1 soprabito, 1 giacchetta per Signora, 1 veste da
camera, 1 camicetta donna, 1 paio scarpe-«obsoì
1 coltroncino — Sig.ra Bertin, 1 coltroncino, l
lenzuolo — Sig.ra Galli-Carazzani, 1 « ulster » —
Sig.re Simondi, 1 figaro, 1 paio calze donna, 2
paia mutande, 2 camicie uomo — Sig.ra Ribet
prof., 1 paio stivaletti, 1 gonnella — Sig. Tros's
sarelli, 1 paio mutande uomo — Sig.ra Brovelli,
1 cesta vimini — Sig.ra 'ved. Coisson, 1 pacco
abiti — Sig.na Chauvie (Appiotti), 1 sacco biancheria e vestiario — Sig.ra Coisson prof., 1 manteau, 1 paquet vêtements usagés pour enfant,
1 giacchetta — Sig. Mario Cignoni, 1 grande
maglia, 1 paio pantaloni, 1 paio scarpe — Sig;ra
L. Vinay, 10 asciugamani, 5 federe, 1 id. cotone
colore — Società valdese di cucito, 1 corredino
per bambino.
Può darsi che nel numero qualche nome di
donatore sia sfuggito.
*
1^ 4e
La sig.ra vedova E. Meille, Luserna S. Giovanni, quale vice-presidente della sezione femminile dello stesso Sotto-Comitato Val Pellicè
della Croce Rossa Italiana ha pure ricevuto
da diversi di Luserna S. Giovanni e spedito dalla
stazione degli Airali alDelegato della Croce Rossa
a Napoli (stazione) tre involti contenenti indumenti e biancheria del peso complessivo di 190
Kilogr. Per volontà dei donatori non si pubblicano i loro nomi.
Ab. payés el non quillancés* .
1909: S.ra Burattini, Bologne -M. Chanforan, .j,.
id. - Schaick, Turin - Dapples, Gòneste 6*
Ribet (Faure), Pomaret - Barthélemy Vinçon, v..,,
St-Gerraain.
A. Rivoir, gérant.
fìcS&i
4
w.‘ '-^^2>'
--r -A ,3r
f"
‘3'.,^M~
assÈ^
AVOCATS PROCIJREUltS
BERTET <& PEYRO
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CHAQUE VENDREDI À PEROSA ARGENTINA.
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