1
■S
.-'.iOÍS*'
''M'
■St':
«¡■f
S--'
pfe
i“^;, i'
Qnarante>troisiéme année.
36 Juin 196S.
îA- »•
N. 26.
L ÉCHO nés VIUÉEÉ
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnemeiit par an;
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
Etranger...........................................» 5
Plus d’un exemplaire à la même adresse, chacun . » 4
Allemagjie, Autriche-Hongrie,Belgique,Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon Accord de Vienne......................» 3,00
On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
Pour toutes les annonces, s’adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire. ______________
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Tourn, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à M. J. CoîssoN, prof., Torre Pelhce.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année. _ * . .
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8)
m
SOMMAIRE:
Ephéraérides vaudoises — Conférence du district de la Sicile — Ce que nous voulons
et ce que nous ne voulons pas — Chronique
— Nouvelles et faits divers — Livres et
journaux — Revue politique — Souscription pour l’Orphelinat — Opera Balnearia
G. P. Meille.
éphëmErides vaudoises
Juin.
Deux lettres.
Nous comptons au nombre des documents les plus intéressants de notre
histoire les lettres assez nombreuses
de nos amis et de nos ennemis que
les persécuteurs de nos pères n’ont
pas réussi à faire disparaître entièrement.
La date du 23 Juin qui ne fut pas
signalée par quelque évènement remarquable, nous rappelle par contre
deux de ces lettres, dont l’une est d’un
ami et l’autre d’un ennemi des Vaudois.
Léger nous a conservé dans son
Histoire (II 240 et 296) le texte complet de la première et la substance
de la seconde.
La première, datée de Stockholm,
23 Juin 1655, fut écrite par le roi de
Suède Charles Gustave à Cromwell,
en réponse à celle que ce personnage
lui avait adressée pour l’inviter à
prendre part k une intervention générale des puissances protestantes de
l’Europe, auprès du duc de Savoie
Charles Emmanuel II, en faveur des
Vaudois, après le massacre des Pâques
Piémontaises.
En voici le commencement et la fin:
« Ce que nous avons appris du massacre et de la désolation des protestans sujets du duc de Savoye, tant par
vos lettres que par la renommée publique, nous a très sensiblement touchés. Car outre que c’est de l’humanité d’avoir compassion de l’injustice
faite à des pauvres innocens, la cause
des Protestans, qui aussi bien que leur
nom nous doit être commùne, et la
haine que les adversaires portent également tant aux uns qu’aux autres,
doivent rendre nos joies et nos tristesses communes...
« C’est pourquoi nous sommes prêts
de prendre conjointement avec V. A.
de tels expédions et conseils qui puissent réussir à l’adoucissement de tous
ces maux, et à soutenir d’une même
épaule la cause des évangéliques ».
Léger raconte que tôt après cette
lettre, le roi de Suède en écrivit une
autre « très énergique au duc de Savoie pour lui témoigner naïvement le
grand ressentiment qu’il avait des
cruautés exercées contre les pauvres
Vaudois ».
Il est intéressant de rappeler que
en 1638 ce roi, alors jeune prince, se
trouvant à Genève, avait failli se noyer
dans le lac et avait été sauvé par
Léger alors étudiant dans cette ville.
Ea seconde lettre que nous rappelle
la date du 23 Juin fut écrite de Turin
en 1662, par un avocat catholique du
nom de Bastia, aux Vallées pour annoncer que le marquis de Pianezza
refusait absolument de répondre à leur
requête, s’ils n’en ôtaient pas tout ce
qui se rapportait à la liberté de religion et de commerce.
Quelle amère déception cette lettre
apportait aux Vaudois! Le même avocat leur avait écrit le 7 Juin jurant
que s’ils lui envoyaient une promesse
de renoncer à tenir leur catéchisme
à St-Jean, comme acte de soumission
au duc, il leur obtiendrait sûrement
et immédiatement de la faveur du
Souverain tout ce qu’ils demanderaient.
Les Vaudois croyant à sa parole lui
avaient expédié l’acte de soumission
et de requête et attendaient anxieusement... quand voici venir sa lettre
du 23 qui dit que le ministre Pianezza a bien reçu Pacte de soumission mais refuse la z’equête parce
qu’elle parle de religion et de commerce.
Nos pères avaient été joués par cet
avocat; aussi lui dirent-ils ce qu’il
méritait et continuèrent-ils leurs exercices de religion à St-Jean... jusqu’à
ce que le duc, voyant inutile la fourberie de son avocat, envoya le comte
de Bagnolo et une armée entreprendre la terrible guerre de 1663.
Teofilo Gay.
CONFÉRENCE DU DISTRICT
SICILIA
La Conférence s’est ouverte le matin du 16 à Caltanissetta. M. Easulo,
de Catane, nous a édifiés avec un bon
discours sur Jean XV, 5 : « Hors de
moi, vous ne pouvez rien faire », s’adressant aux croyants et aux non
croyants et leur démontrant avec abpndance de bons arguments qu’en
Christ seulement nous pouvons faire
quelque chose pour notre salüt et pour
celui des autres. Les membres de la
Conférence étaient au nombi’e de
quinze, tous avec voix délibérative :
huit pasteurs ou évangélistes et sept
délégués. Le pasteur de Syracuse ne
put venir à cause de sa santé, celui
de Trapani était parti pour la Maddajena. Le Bureau fut formé de MM.
J. Easulo Président, E. Navarria VicePrésident, H. Corsani Secrétaire.
On envoya par télégramme les salutations fraternelles à la Conférence
du District Piémont-Ligurie qui était
réunie à Sampierdarena, et le lendemain on reçut un télégramme de remerciements et de souhaits. H est bon
de se sentir toujours unis pour le
même travail.
De la relation de la Commission
Exécutive nous extrayons ce qui suit;
Messine. Les communiants ont augmenté. Il y a dans l’Eglise des âmes
remplies d’un esprit d’activité chrétienne. L’évangélisation est très étendue, et le pasteur l’accomplit par des
conférences, par la distribution de
traités, par des discussions dans les
cercles, dans les pharmacies, etc. Le
catéchisme et l’Ecole du Dimanche
ont donné de la satisfaction à l’ouvrier.
Les contributions ont augmenté grâce
à des dons extraordinaires.
A Catane, le milieu où notre ouvrier travaille est favorable à l’Evangile, et on prévoit un bel avenir. Nous
aurions cependant besoin d’un local
central. Les membres de l’Eglise et
les contributions ont augmenté. La
Société de couture et de bienfaisance
a donné 500 frs. aux pauvres, en majorité catholiques. L’Evangile a été
semé abondamment. Le pasteur a
donné des conférences à la Caméra
del Lavoro, présenté avec de belles
paroles par le député De Eelice; sur
les journaux il a fait une campagne
apologétique, et pendant le carême
il a donné dans le temple des conférences spéciales. Le résultat de ce
travail a été l’inscription de bon nombre de catéchumènes, surtout de la
classe des civili.
De Siracuse nous avons aussi de
bonnes nouvellés. La congrégation a
fait des dépenses pour améliorer le
local, et a décidé d’en payer elle-même
le loyer. On a acheté des Bibles et
des traités pour aider à la propagande.
H y a une petite Ecole du Dimanche
et on sent le besoin d’une école élémentaire.
A Pachino l’œuvre n’est pas contrariée. Les cultes sont bien fréquentés.
Deux sœurs sont retournées à l’Eglise
Romaine, une l’a fait parce qu’il fallait contribuer pour les besoins de
l’Eglise. Parmi les nouveaux admis
il y a une maîtresse communale et
un conseiller communal président
d’une Lega di miglioramento. Les écoles ouvertes cette année ont donné de
bons résultats. L’Evangéliste a été
nommé economo du Patronato scolastico. La Société d’Activité Chrétienne est bien utile.
A Vittoria on pourrait appliquer
les paroles adressées à l’Ange de l’Eglise d’Ephèse ; Tu as abandonné ta
première charité (Apoc. II, 4). Plusieurs membres ont tout à fait oublié
leur devoir et le Conseil d’église se
demande s’il ne faudrait pas prendre
des mesures disciplinaires. Le nombre
des membres a légèrement augmenté.
Les contributions, au contraire, ont
diminué à cause de la crise du vin;
il y a beaucoup de frères qui n’ont
pas encore vendu une brente de vin.
Espérons que cette crise soit bientôt
résolue, mais malheureusement l’avenir est bien noir Les écoles vont
bien et sont appréciées par les autorités Municipales qui leur ont donné
gratuitement l’eau. Cette année elles
auront les examens de com'pimento
sous la présidence du Directeur Municipal. L’Ecole du Dimanche est
nombreuse et plusieurs élèves des
écoles publiques la fréquentent.
A Riesî l’œuvre est toujours prospère. Les cultes sont bien fréquentés.
M. Bertinat qui y travaillait avec
enthousiasme a dû s’éloigner de son
église pour cause de santé. Les contributions sont en augmentation.
A Sommatino à l’occasion des funérailles d’un de nos frères il y a eu
un mouvement en faveur de l’Evangile, et nous espérons que quelque
chose pourra se faire dans ce petit
pays. Les écoles, malgré la taxe mise
pour la première fois cette année,
vont toujours bien, quoique, outre les
écoles publiques, il y ait aussi celles
des nonnes qui attirent bon nombre
d’enfants, surtout des civili.
A Grotte les choses continuent à
bien aller. Pendant l’absence du pasteur qui a dû aller en Angleterre et
y est resté pendant quatre mois, l’Eglise a été desservie par le pasteur
de Caltanissetta qui y allait chaque
samedi, et les cultes ont toujours été
bien fréquentés. Dans la semaine lés
frères se réunissaient entr’ eux, et
faisaient leur culte. L’émigration a
fait bien des vides dans l’église, mais
tous ces émigrés sont en relation avec
le pasteur et lui envoient, leur contribution. Les écoles sont remplies,
et les élèves de la 4“ communale viennent chez nous pour faire leurs examens de maturité.
A Caltanissetta la ville cléricale
par excellence, il y a une bonne congrégation qui est ferme et active.
Malheureusement l’emplacement du
local est tel qu’il n’attire guère les
auditeurs, surtout en hiver. H faudrait absolument en avoir un central,
autrement, bien qu’il y ait trente
ans que l’Evangile y est prêché, on
ne pourra faire des progrès. Les
visites faites à Serradifalco ont donné
de bons résultats et 7 nouveaux convertis de cette localité sont venus à
Caltanissetta pour être admis à la
S. Cène.
m-
2
'■¿5!
A Paierme, s’il y a des ombres, il
y a aussi des rayons lumineux qui
réjouissent. Les conférences ont attiré beaucoup d’auditeurs qui ont
commencé à fréquenter aussi les cultes
du matin. L’Evangile a aussi été répandu hors de l’Eglise et les frères
sont très actifs dans l’œuvre de propagande. Malgré l’absence du pasteur,
qui a dû aller en Suisse pour les
besoins de l’œuvre, l’église a continué
à faire son devoir sous la direction
de l’Evangéliste. Il y a une bonne
école du Dimanche, et l’Institut International a continué son œuvre. Les
contributions n’ont pas diminué.
A Trapani les choses sont toujours
au statu quo. La question Nasi empêche de penser à d’autres choses.
L’Evangéliste a été transféré à la
Maddalena et il est parti ces jours-ci.
Un prêtre a pris notre défense de la
chaire, en disant que nous étions aussi
des chrétiens, mais ajoutant que c’était mieux rester catholiques.
Toutes ces nouvelles réjouissent l’Assemblée, qui en remercie Dieu.
(A suivre).
Ce que nous voulons
et ee que nous ne voulons pas
Notre cher professeur de philosophie M. Tourn nous a fait l’honneur
de s’occuper de nos pauvres idées avec
une affection et une sympathie qui
nous ont véritablement émus. Comme
nous serions heureux non pas d’être
approuvés sans réserves, mais de voir
discuter les principes que nous lançons en plein champ avec beaucoup
de hardiesse peut-être, en tout cas
avec beaucoup d’amour!
M. le Directeur de VEcho touche
plusieurs questions. Pour être clairs
nous nous arrêterons à la principale.
«// faut distinguer^, dit notre contradicteur aimable. « Autre chose est
de nous dire : intéressez-vous aux questions sociales, étudiez-les, rendez justice aux socialistes dans les efforts
qu’ils font pour faire disparaître les
injustices sociales, donnez votre appui
à toute proposition de réforme qui
vous paraît juste et pratique — et
autre chose de vouloir nous enrégimenter dans le parti socialiste et nous
en faire adopter senz’altro la doctrine
et la méthode ».
Eh bien! Nous tenons à l’affirmer
hautement a scanso di equivoci. Nous
ne sommes pas membres d’un
parti socialiste quelconque et
nous n’ avons jamais exhorté
personne à y entrer !
Les lecteurs de l’Avanguardia (i)
auront certainement remarqué dans
le dernier N“ une parole explicite à
ce propos. Notre collaborateur écrivait: «On ne comprend pas qu’on
puisse sympathiser avec les socialistes
et ne pas se déclarer avec eux », et
le Rédacteur plaçait à ce point la
note suivante :
Collùdiamo nell’intelligenza dei lettori per
comprendere che cessare d’esser neutrali prendendo partito pel socialismo, non signiflca far
della politica militando nei partiti socialisti.
Sottoscriviamo a questo proposito l’articolo
di K.Gounelle nell’ultimo N° AeWAvant-Garde,
(N" 52).
A quel article faisions-nous allusion?
(1) h’Avanguardia n’a pas de tarif d’abonnement. Elle est envoyée gratis à qui la désire. Elle vit exclusivement des dons volontaires de ses amis. — Rédaction : 25 Piazzetta
Tagliavia, Naples.
Voici: MM. Raoul Biville et Paul
Passy ont fondé dernièrement en
France une Union des Socialistes chréUens. Le premier article des Statuts
déclare: « L’Union Socialiste-chrétienne groupe en association les personnes que préoccupe le côté social
du christianisme et qui voient dans
les principes socialistes la traduction
la plus pratique du programme évangélique en termes économiques ».
MM. Biville et Passy expliquaient
ledit article comme suit: «Pour définir les principes socialistes, nous
rappelons le programme adopté par
les divers Congrès Nationaux et Internationaux etc. etc. ».
M. Gounelle critiquait franchement
cette attitude et écrivait, entr’autres
choses :
« Beaucoup - dont je suis - croient être
socialistes chrétiens depuis des années, mais
à leur façon, naturellement, laquelle est libre!
L’autorité extérieure des organisations politiques du socialisme ne leur sourit pas plus
que celle des organisations politiciennes des
églises ».
« Même méconnaissance de la vraie liberté
individuelle, des droits absolus de la vérité,
même défiance à l’égard des initiatives personnelles, même esprit de domination chez des
oligarchies qui agissent en fait comme si hors
d’elles il n’y avait pas de salut; même dogmatisme sans psychologie souple, et même
danger formaliste dans les formules ne varietur
des programmes; mêmes difficultés de reviser
les constitutions ou professions de foi des
églises rouges, blanches, noires ou autres ».
Voilà ce qu’écrivait M. Gounelle et
que nous souscrivons pleinement, comme nous souscrivons pleinement à la
lettre de M. W. Monod publiée dans
le N° 51 de VAvant-Oarde.
Donc?
Donc. Encore une fois! Il ne s’agit
pas de faire de la politique en militant dans l’un ou dans l’autre des
partis socialistes qui — comme le dit
très bien M. Tourn — « s’excommunient mutuellement». Nous ne pouvons pas et nous ne voulons pas nous
enrégimenter dans les partis socialistes parce que nous avons connu la
Vérité et la Vérité nous a rendus libres (Ev. selon S. Jean VIII, 32). L’esprit qui guide notre foi sociale n’est
pas l’esprit actuel des partis socialistes ; nous sommes chrétiens, et par
ce fait nous croyons être plus pleinement et plus réellement hommes qu’en
étant membres d’un parti socialiste
quelconque.
Mais précisément parce que nous
sommes chrétiens, dans le sens intégral du mot il ne nous suffit pas de
nous intéresser en dilettanti plus ou
moins sérieux aux questions sociales,
il ne nous suffit pas dè les étudier, il
ne nous suffit pas de sympathiser...
très platoniquement avec le socialisme
en criant bien fort de droite et de
gauche: Neutralité. Neutralité. UAvanguardia continue à être l’organe
du christianisme social qui a été défini très bien par H. Appia: «Une
tendance, la préoccupation d’appliquer
le christianisme aux questions sociales pour les éclairer de la véritable
lumière ». Mais, nous ne craignons
pas de l’avouer, nous sommes plusieurs
qui avons dépassé ce stade. Parce que
chrétiens nous acceptons l’idéal socialiste tel qu’il a été formulé par
exemple par M. Renard: «Régir les
choses pour affranchir les hommes»,
ou encore, moins brièvement: «Le
socialisme a pour fin d’assurer à tout
être humain la possibilité d’un développement intégral en instituant une
répartition convenable des travaux et
des biens dans une société rationnellement organisée ».
Le développement intégral de l’être
humain comprend le droit à la dignité
de l’existence, le droit au salut, le
droit à la vie éternelle.
Voilà pourquoi, sans nous embrigader dans les partis nous prenons
parti pour le socialisme. Voilà pourquoi — sans que cela implique de
notre part l’adhésion stricte à telle
ou telle théorie économique —■ nous
sortons des terrains neutres, et nous
admettons les deux principes fondamentaux qui éclairent les chemins de
l’avenir: association des personnes,
socialisation des choses.
Nous croyons nous être suffisamment expliqués. Nous espérons répondre prochainement à plusieurs autres
questions soulevées par l’article : Il
faut distinguer.
En attendant, le débat est ouvert.
Adolphe Chauvie.
Jean H. Meille.
En attendant les réponses annoncées, nous nous bornons à faire observer qu’il reste justement à prouver
que le système de la « socialisation
des choses», préconisé par nos amis
et entendu à la façon du socialisme,
aurait, s’il était mis en pratique, des
conséquences plus bienfaisantes pour
T humanité dans son ensemble que
celui sur lequel repose la société actuelle. N. T.
CHRONIQUE
Collège. Les leçons ont cessé dans
toutes les classes avec le 23 courant,
et le scrutin de fin d’année a eu lieu
mercredi 24. Dix élèves sur 11 au lycée,
et 51 sur 77 au gymnase ont obtenu la
promotion sans examen. Les autres
auront une ou plusieurs branches à
faire en automne. Dans ces chiffres
ne sont comprises ni la 3® année du
lycée ni la 5° du gymnase, le scrutin
devant avoir lieu, pour ces deux
classes, en présence du Commissaire,
qui ne sera ici que la semaine prochaine. C’est M. le professeur Guarnerio,
de l’Université de Pavie, qui assistera
cette année aux examens de licence
en qualité de Commissaire. Ces examens commenceront le P juillet pour
le lycée et le 2 pour le gymnase.
Vallée de Nainl-Mai'iiii. Les
pluies diluviennes de la semaine passée ont fait relativement peu de mal
dans le Val Pélis, sauf dans les endroits qui ont été frappés par la grêle.
Mais au Val Saint-Martin ç’a été un
vrai désastre comme il n’y en avait
pas eu de mémoire d’homme. Pendant
la nuit de vendredi à samedi, vers le
matin, une trombe d’eau s’est abattue
sur le vallon de Gunivert avec une
telle violence que la Germanasque, si
inoffensive d’ordinaire dans son lit
encaissé, a fait de véritables ravages.
A la Balsille même, quatre maisons
ont été emportées et il y a eu malheureusement deux victimes humaines, la vieille Catherine Tron et sa
petite fille Marie Louise Pons, âgée
de 10 ans. Le corps de la pauvre
grand-mère a été trouvé le lendemain
près du Pomaret, serré entre les blocs
du torrent. La Germanasque de Massel a emporté tous les ponts, y compris le dernier, le pont Rabious, près
du Perrier, sur la route de Pral, où
le torrent, après avoir arraché et
transporté à la distance de 20 mètres
un bloc de 100 mètres cubes qui sou
tenait le pont, a rompu à travers les
prés, se creusant un nouveau lit qu’on
ne pourra peut-être plus lui faire
abandonner. Il va sans dire qu’à cet
endroit la route a été détruite sur
une longueur considérable. De même
le canal de l’usine électrique du Perrier a été entièrement comblé, et il
faudra du temps avant que l’éclairage
puisse être rétabli. Au-dessous du Perrier tous les ponts ont également été
détruits excepté les deux de la route
provinciale (Raut et Baterel) et, nous
dit-on, celui qui des Clos inférieurs
conduit à Riclaret. Celui du Massel
même, près du Pomaret, si élevé audessus du lit du torrent, n’a pas été
épargné, non plus que celui du Cluson à la Pérouse sur la route de StGermain. Le grand pont des Portes
à plusieurs arches, a eu le même sort.
Plusieurs moulins ont été emportés
dans toute la vallée et les propriétés
ont subi, en maints endroits, des dommages Considérables. Beaucoup de bétail a été perdu. Un seul berger, à
ce qu’on nous assure, a perdu une
quarantaine de bêtes. L’autorité militaire s’est empressée d’envoyer une
centaine de soldats au secours des
pauvres habitants de la vallée. Nous
exprimons toute notre sympathie aux
familles éprouvées et surtout à celle
des deux sœurs qui ont trouvé la mort
dans le désastre.
Nouvelles et faits divers
Turin. On nous écrit:
■ï",
.J®
m
La semaine dernière, le Synode de
l’Eglise Méthodiste s’est réuni à Turin,
sous la direction de l’Evêque Américain Rev. Burt. Une affluence assez
considérable de pasteurs a rendu les
séances animées, quoique les discussions — tempérées peut-être par l’élément anglo-saxon calme et raisonnable — aient conservé un ton de
familiarité, de cordialité, d’indulgence... qui pourrait, à l’occasion, nous
servir de bienfaisant exemple.
Dans le courant de la matinée du
Samedi, les différents pasteurs de Turin non-méthodistes ayant été aimablement priés d’adresser la parole à
l’assemblée, MM. Longo, Giampiccoli,
Brochet et Landels ont tour à tour
abordé, sous différents aspects, la question toujours délicate, sinon épineuse,
de la vraie union interdénominationnelle.
L’attention bienveillante du public
s ’ accentue visiblement lorsque M.
Giampiccoli dans son bref « speech »,
démontre entre autres choses, comme
quoi l’existence des différentes dénominations n’est pas un signe de fai
blesse au sein de la réforme, mais
au contraire doit être considérée comme une gloire du protestantisme. =—
(Cette dernière affirmation nous semble malgré tout un peu hardie : non
pas en théorie, vu que les divisions
sectaires sont une conséquence inévitable du principe essentiellement protestant de la liberté de conscience,
mais sur le terrain pratique des faits).
L’orateur, inspiré par un mouvement d’éloquence aussi simple que
vraie puisqu’elle touche tout droit au
cœur des auditeurs, s’écrie ensuite,
en parlant à fond des rapports qui
doivent unir les différents partis évangéliques, que même nos plus consciencieuses tentatives de réforme dans
les méthodes d’évangélisation n’équivaudront pas en efficacité, à un esprit
d’entente pleinement chrétienne, d’amour vraiment fraternel, de coopération toujours sympathisante entre les
différentes dénominations à l’œuvre
en Italie.
i0
1
« Nous ne serons pas bénis dans
« notre œuvre tant que nous n’aurons
« pas invoqué, en même temps que
« sur la nôtre, une égale bénédiction
3
p#
K
Ä
Wr
'
W^:
¥
« sur chacune des formes de protes« tantisme travaillant comme nous à
« l’avènement du règne de Dieu. Et
« cet amour large, étranger absolu« ment aux jalousies, aux envies, aux
« médisances de clocher », doit se ré< percuter aussi dans nos rapports les
« plus banals avec nos frères, tels que
« la cordialité dans les conversations,
« dans les écrits, etc. ».
Le Rév. Burt, répondant affectueusement aux députés « étrangers »,
donne libre cours à son « humour »
d’outre-mer en comparant les différentes dénominations aux divers corps
d’une même armée, ayant chacun sa
raison d’être et son but déterminé:
à son avis, l’Eglise Vaudoise correspondrait à l’artillerie... un peu pesante (!!), l’Eglise Méthodiste à la cavalerie,... et ainsi de suite... ; l’énumération provoque un franc accès de
gaîté dans l’assemblée.
La séance se clôt par un discours
du pasteur méthodiste de Turin, M.
Pons, lequel se félicite chaudement,
appuyé par l’approbation de chacun
de ses collègues turinais, de l’influence
bien positive et encourageante exercée sur les diverses Eglises évangéliques par les Réunions de réveil de
novembre et de janvier.
Il fait bon de s’associer à toutes
les manifestations évangéliques du
courant de franche cordialité interdénominationnelle ; cela fait du bien
au cœur que d’entendre parler de
ponts de sympathie à placer stablement entre nos diverses œuvres organisées d’Evangélisation ; on aime
sentir se resserrer les liens unissant
indissolublement les membres de l’Eglise invisible du même Christ.
— La Conférence du district
Lombardie-Vénétie-Emilie doit
s’ouvrir à Mantoue le 7 juillet.
— L’Alliance Evangélique de Rome
a discuté, sur l’invitation de la Société Giordano Bruno, la question de
l’enseignement religieux. Elle a
adopté l’ordrè du jour suivant: «L’A. E.
de Rome se déclare convaincue que
l’école d’Etat doit être non-confessionnelle, et informe l’association G. B.
que les évangéliques, conséquents à
ce principe, ont pourvu toujours et
partout à l’enseignement religieux de
leurs enfants par le moyeu de leurs
florissantes écoles du dimanche ».
— Un accident d’automobile, aux
Gascine de Florence, a coûté la vie
à Sebastiano Gecchi, associé de la
Banque Haskard & C.ie, caissier de
l’Eglise Ecossaise et de l’Eglise Libre.
Agé de 50 ans, M. Gecchi était un
chaud ami de toutes les églises évangéliques italiennes.
— Le 6 avril, mourait à Edimbourg,
M” Elizabeth Gleghorn, à l’âge de 82
ans. Fille de Lord Gockburn, elle épousa
en 1848 le Sheriff Gleghorn, dont elle
demeura veuve en 1874. Membre enthousiaste, d’abord de l’Eglise Libre,
puis de l’Eglise Libre Unie d’Ecosse,
elle prenait un vif intérêt aux œuvres
religieuses, tant de sa patrie que de
l’étranger; parmi ces dernières, elle
mettait à la place d’honneur les missions, et les œuvres de l’Eglise Vaudoise, qui perd en elle une amie et
une bienfaitrice fidèle et dévouée.
— Ludovic Halévy, auteur dramatique et membre de l’Académie française, qui vient de mourir, avait demandé, quoique juif, que ses funérailles
fussent présidées par M. le pasteur Gh.
Wagner. Les deux fils du défunt. Elle
et Daniel Halévy, ont reçu une instruction religieuse protestante.
— Ginq mille papistes sont parvenus
à la foi évangélique, par le moyen du
mouvement Los von Rom, au cours
de l’année 1906-1907.
— En 1872, en Angleterre, le catholicisme comptait 6.000.000 d’adhérents, sur une population de 34.440.419
âmes. Aujourd’hui, la population totale
s’est élevée à 42.940.600 et le chiffre
des catholiques est descendu à5.625.000.
Ge qui n’empêche pas les journaux catholiques de célébrer la conversion de
l’Angleterre au romanisme.
— L’Eglise française de Londres (Bayswater), que dirige depuis 40
ans M. le pasteur Du Pontet de la Harpe,
vient d’être inaugurée de nouveau,
après une restaurationquiacoûté20.000
francs.
LIVRES ET JOURNAUX
Ami de la Jeunesse.
Sommaire du N. de juin.
La nature et ses secrets — Pour les catéchumènes, et pour les autres — Récifs flot tants
— Le sacrifice d’Henri — Invoque-moi au jour
de ta détresse — A propos de lapins — La
faune américaine est-elle de plus grande taille
que celle d’Europe? — Instruction et intelligence — Un héros à quatre pattes — Miette
(nouvelle) — Quelques anecdotes sur Napoléon
— Jeux pour convalescent — La Pointe aux
Rats — Promesses de catéchumènes — Une
pêche malheureuse — Le vieux John est mort,
je suis le nouveau John. ,
Gonferenze e Prolusioni"
Sommario del N. 13
L'eloquenza •politica. Conferenza letta all’Associazione della Stampa e ripetuta alla
Società di Cultura in Torino e in Pisa dall’on.
Alfredo Baccelli, deputato — Imperialismo
e Giustizia. Discorso inaugurale dell’anno accademico tenuto nell’Università di Siena dal
prof. 6Ì110 Bnllari — L'educazione come dovere nazionale. Conferenza tenuta in Bombay
da Annie Besant.
Minerva.
Sommario del Numero 28.
Una questione vitale per la Francia : La Popolazione — La medicina e i medici — L’Afganistan: Lo Stato-cuscinetto - Un Museo educativo per fanciulli — Teatri di Berlino — Note
scientifiche — Il tradimento di Bazaine. —
Questióni del giorno: Il problema delle case:
San Francisco e Roma — Spigolature — Recensioni — Notizie bibliografiche — Varietà:
Tedeschi e Inglesi nello Zanzibar (Vico Mantegazza) — Rassegna Settimanale della Stampa
— Rassegna finanziaria.
Revue Politique
Malgré les efforts de l’Ex. Gauche
— de MM. Turati, Golaianni, Treves et
Fradeletto en particulier - la loi sur
« l’état juridique des employés
a été approuvée, sans la plus petite
modification, par 249 voix contre 29,
Les 29 opposants ne représentent que
le tiers des partis extrêmes, ce qui
revient à dire que pour ceux-ci la
partie était perdue avant qu’ils eussent livré le dernier combat. La loi
n’est certes pas parfaite, et on en corrigera les défauts à mesure que l’expérience les signalera ; mais telle
qu’elle a été votée, elle va empêcher
bien des abus et nous soustraire à la
tyrannie des employés de l’Etat.
— Le conflit agraire de Parme
a malheureusement dégénéré en grève
générale de tous les travailleurs de
la province, et a failli nous amener
la grève générale de toute l’Italie. Ge
n’est certes pas de la faute des syndicalistes si cette dernière insanité a
pu être évitée: nous le devons plutôt
au nouveau directeur de VAvanti ! M.
Morgari, et au bon sens des personnalités plus en vue du parti socialiste,
qui ont partout dissuadé les ouvriers
de faire cette manifestation collective
de solidarité avec les grévistes du
Parmesan. On a cependant fait par-ci
par-là à Rome, Bologne, Spezia etc.,
des tentatives aboutissant à une journée de congé extra ; mais nous le répétons la grande masse, n’a pas marché. La province de Parme, par contre
est sens dessus dessous, les esprits y
sont toujours plus surexcités et des
désordres fort graves s’y produisent
journellement avec les inévitables conflits sanglants entre la force armée
et les grévistes. Jusqu’ici il n’y a pas
de morts, et les blessés sont tous du
côté des soldats et des gendarmes.
Mais ces derniers sont à bout de patience, et nous souhaitons de grand
cœur que, pour défendre leur vie, ils
ne soient pas mis en demeure de se
servir de leurs armes contre les provocateurs.
— A Gênes l’intransigeance des
syndicalistes a coûté la vie à un pauvre garçon de bureau de la Ghambre
du Travail qu’on a pris pour un des
rédacteurs du journal socialiste réformiste « il Lavoro ». La feuille socialiste s’étant prononcée contre la
grève générale dont nous parlions plus
haut, ses bureaux ont été envahis le
soir du 21 c. par une bande d’anarchistes et de syndicalistes résolus à
s’imposer coûte que coûte. La discussion violente a aussitôt dégénéré en
une lutte sanglante ayant eu comme
triste épilogue la mort du pauvre employé de la Ghambre du Travail qui
se trouvait là par hasard.
— M. Di Rudini va légèrement
mieux, mais les médecins ne le considèrent pas encore comme étant hors
de danger, tant s’en faut.
— Si ce n’était pas lui faire trop
d’honneur je vous dirais que l’insupportable Santini a une fois de plus,
troublé les séances de la Ghambre par
une de ces incartades dont il est coutumier. Au cours d’une discussion,
ayant gratifié les journalistes, qui faisaient mine de désapprouver ce qu’il
disait, du titre peu flatteur de « tas
de vilains », la tribune de la presse
s’est insurgée et les reporters parlementaires se sont refusés de reprendre leur place jusqu’à ce qu’on ne
leur eût accordé une réparation d’honneur. Grâce au bon vouloir du président et de quelques parlementaires
influents, la grève singulière a été de
courte durée; mais M. Santini n’en
est pas quitte pour cela. H a dû se
battre avec le représentant de l’Association de la Presse. Un premier
duel ayant été interrompu, sur la demande des seconds de M. Santini, il
sera dans peu de jours suivi d’une
deuxième rencontre. Et à ce dernier
propos, je ne vous dirai pas ce que
je souhaiterais. Devinez.
*
* H!
L’entrevue de Reval, aboutissant
à une prochaine entente anglo-russe,
préoccupe la Turquie non moins que
l’Allemagne. Jusqu’ici les rivalités
des deux grandes puissances faisaient
le jeu du gouvernement turc; si elles
vont s’entendre, la Turquie n’aura
qu’à se bien tenir. G’est pourquoi il
ne faudra pas trop s’étonner si la
Porte cherche un appui auprès de
l’Allemagne, ni si cette dernière semble toute disposée à le lui accorder,
ainsi que le voyage récent du général
allemand Von der Goltz à Constantinople le laisserait croire.
— La famille royale de Madrid
a été réjouie tout dernièrement par
la naissance d’un second enfant de
sexe masculin, qui portera le nom
d’Alexandre.
— Une nouvelle révolte est signalée à Téhéran Le Parlement s’étant
refusé de livrer au shah tels de ses
membres dont il avait ordonné l’arrestation, le palais des séances a été
entouré par les cosaques et un détachement persan. Les députés ont tiré
sur les troupes, et celles-ci ont naturellement répondu par des coups de
feu aussi, voire même par des coups
de canon. On ignore, à l’heure où
nous écrivons, quelle a été l’issue de
cette étrange insurrection. j. c.
Listes précédentes L
M.lle E. Pasquet, Siena . . »
Paroisse de Roderei . . . »
Colonia Vaidense . . . »
M. Gilles, Colonia Vaidense . »
M.me Mondon, Colonia Vaidense *
M. J. D. Hugon, Novaggio . . »
M.me Boldrini-Gay . . . »
Miss Dods, Edimburgh . • *
Famille Coisson, Appiots . . s
M.lle Amélie Hugon, New-York *
M-lle Emma Hugon, Id. . »
M.lle Henriette Bounous Id. . *
Paroisse de Villar Pélis (2® liste):
M. et M.me H. Geymonat L. 5,—
Etienne Berton, diacre . »
Auguste Jalla ...»
M.me Célestine Alilo . »
M.me Albertine Buffa . »
Marg. Cons. Es. Cairus f. Dan. » 15,45
Etienne Allio, ancien . > I,—
G. P. Fraschia, ancien . » 1,—
M.me Annette Mondon-Gonnet»
M.me Madeleine Long-Gonnet »
Paul Pontet ...»
Jean Cairus feu Louis . »
Marie Bonjour de Jean Jacq. »
Pierre Barolin, diacre . »
M. Ernest Robert, Pignerol
M.rs Wood Brown, Florence
M.lle C. Beckwith
Un Vaudois d’Amérique
Pons Joseph, tailleur .
J. Romano, pasteur
1636,50
5,
5,—
2:32,45
3,—
8,
15,—
10,—
5,—
5,—
5,—
5,—
5,—
5,
10,
3,
2
I,—
1-.
0,50
0,50
3,—
2 —)
50,45
5,—
20,—
50,—
5,
10,—
Total L. 2081,40
Opera Balnearia G. P. MEILLE
I giorni di partenza e di arrivo per
le squadre di ragazzi e ragazze ammessi alla cura marina di Finalpia,
sono fissati come segue:
D squadra (ragazzi di tutte le Parrocchie). Partenza da Torino : Mercoledì 1” Luglio alle 10,40. — Ritorno a
Torino : Mercoledì 22 Luglio alle 14,20.
2“ squadra (ragazze di tutte le Parrocchie ad eccezione di Torre Pellice,
Orfanotrofio compreso, Angrogna e
San Germano). Partenza da Torino :
Venerdì 24 Luglio alle 10,40. — Ritorno a Torino : Venerdì 14 Agosto
alle 14,20.
3^ squadra (ragazze di Torre Pellice,
Orfanatrofio compreso, Angrogna e
San Germano). Partenza da Torino :
Lunedi 17 Agosto alle 10,40. — Ritorno a Torino : Lunedi 7 Settembre
alle 14,20. ______
II Direttore della P squadra e le
Direttrici della 2’’ e 3®" scenderanno a
Torino da Torre Pellice nei giorni su
indicati per la partenza, col treno accelerato in partenza da Torre Pellice
alle 7.47, da S. Giovanni alle 7,53, da
Pinerolo alle 8,40 e raccoglieranno
alle dette stazioni i componenti le tre
squadre.
I fanciulli dovranno esser muniti
del loro corredo e di lire dieci da consegnarsi al Direttore o alla Direttrice.
Il Presidente
Ernesto Giampiccoli.
Ab. payés cl non 4|iiiilancés.
1908: Pietro Grill, Pomaret.
A. Rivoir, gèrant.
La famille Benech du Saret et M”"®
veuve Bastie remercient toutes les
personnes qui à l’occasion de la maladie et des funérailles de leur bienaimée
MATHILDE
leur ont donné de si nombreuses et
si précieuses preuves de leur sympathie et de leur affection chrétienne.
Luserne St.-Jean, Juin 1908.
4
La riproduzione di un’acqua
minerale sarà medicalmente opportuna tutte le volte che potrassi farcente di aver come fondamento deir imitazione nostra
un’ accurata analisi dell’ acqua
che si vuol riprodurre.
OROSI.
FABBRICA DI ACQUE GAZOSE E MINERALI
^ o I 'K*
PIETRO PHILIPON - Torre Pellice
ACiÿUE MII«KRAL.I ARTIFICIAL.!
coil Acqua di sorg^ente Barma Ciabrira (ilfonAe Aandalino)
sterilizzata coll’apparecchio Siemens.
Le acque minerali artificiali
offrono il vantaggio che si può
ad esse garantire una composizione costante quale non sì è
sempre sicuri che posseggano
quelle naturali suscettibili per
tante cause ad inquinarsi, arrecando danno col loro uso anzi
che benefizi.
GUARESCHI.
D.“ D. MVOm
MÉDECIN DENTISTE
REÇOIT TOUS UES JOURS
dans l’après midi d’une heure à quatre
DENTS ET RATELIERS ARTIFICIELS.
AVOCATS PROClIREiRS
BERTET & PEYROT
PINEKOLO — U Piazza S. Donato 11 — PINEROLO
CHAQUE MERCREDI À TORRE PELLICE
CHAQUE VENDREDI À PEROSA ARGENTINA.
Demoiselle irançalse
diplômée, connaissant musique, allemand, anglais, donnerait volontiers
des leçons dans l’une ou l’autre de ces
branches. — Adresse : M.lle COUSIN,
Pension du Fort - Torre Pellice.
ELIXIR MONVISO
íottiquc-óigcisíiüc
Préparation spéciale de G. GOURDIN, épicier
TORRE PELLICE.
Laboratorio di Mormi e Pietre
D’QGNI GENERE
DI
MORGLiA VINCENZO
TORINO - Via Pio Quinto, 15 e 17 - TORINO
Il caldo è giunto, perciò?
ed alla bella altezza di 942 metri
dal livello del mare
I coniugi SAUVARAl^'l avvertono la Spettabile Clientela che il loro Albergo BfiUtoraiite del Risorginieiilo trovasi già pronto
per ricevere ì Sigg. Vìlleirgianti. Gli stessi
coniugi ritengono superfluo di tratteggiare le
magnificenze della posizione topografica di
Rorà (Val Luserna), poiché coloro che la visitarono ne sono rimasti entusiasmati, cosi
pure della bontà dell’aria, giacché di essa ne
parlarono e non cesseranno di parlarne quei
Villeggianti che malaticci ebbero a vagare in
diversi luoghi e che solo a Rorà poterono
ricuperare la primitiva loro salute.
Intanto i proprietari suddetti, vedendosi ogni
anno onorati da numerosa e altrettanto rispettabile clientela, si propongono di impegnare tutta la loro attività per la loro casa,
onde nulla manchi agli albergati, e di mantenersi modicissimi nei prezzi.
Avvertono altresì che essi sono sempre
pronti ad ogni preavviso di recarsi alla Stazione di Luserna S. Giovanni, con vettura di
loro proprietà.
AMERICAN DENTIST
Mr. JOH.l BIAVA, 2 Quintino Sella, Milano.
Diplomato in Italia, Svizzera e New YorkDenti jicnza placche. Otturazioni. Corone
in oro. Dentiere. Estrazione senza dolore.
Per buon
COGNAC e LIQUORI
Rivolgersi al CAFFÈ ItOAIA.
SOFISMI 8 8 0 8 3
0 8 0 8 MONDANI
DI
SCIPIONE LENTOLO
Restano in vendita solo 200 copie
a L. 0,50
Rivolgersi alla Tipografia Alpina
Sconto ai rivenditori.
O
s
9 ts'
©
O 6 .«
© « «
9 £ ©
-i £ «
« « lA
l| J
e Z
r*
0
1
fa ®
o
c
h
o
0)
o '
fa :
fit
«
X! Ctf
è
. 1
I
pa
^ I T3
<
cà
0
o
(X. ~
‘1.1
Ê
« « .
s Ü
s _
S Q
« S.£;
g
C
o
■ o .
'
o I g
I ctí
,.5 XI CO
OC
g “
bc <S> I
fa .
^ o 55 !
co
«
'e: — m
Û
o = _
^ »5 ?
Ol
rs
OD
(30
« i'.i
^ I §
*S
fi
se y
Z
C »4
0
Ü
z
•fi
« CQ ,
« '5 *
Ü o
03 +*
Ps V
'Ñ o
ce =:
hJ <3>
N
<
D
h
(ñ
o
su ■
O
O
» Í-V
X Q
<
m
«è
«I
s
«
00
> o 00 c* co
) co ^ co
lO
co
O C7Q
O (Ni
O Oi
o ì6
o co
O T}<
ò
co IO —f
co — 05
GQ (^í
05 05 CO
r-» iO —«
co O co
IO co OÎ
—• bO CO O -«Si
co o —' co 00
—' O O 00
IO O — 00 05
05 CQ 05 05 oo
00 ^ GQ 00
o
c5
05
o
co
o
w
Ü
m
5 CO
9
•2cq
OQ
— CO
05
; T3
GQ O
1.0 o
00 o
C» Ô
co '«t
(N co
05 o
—
• c
q;) cS
O
orti
f- fa
• ® ®
H "
-2 £ 1-3
o ^
o > .
c «*-•
O J
Wè
fa fa
O O ^
« P ^
s • ^
N
Società Bancaria Italiana
Û0
m
il
o i=i
m
M
O ^
u Ur
0» o
0.05
CL—
Sa s- Pi
® DO
1.9
.2 03
<35 t> —^
.2 ®
O '57
O T
CO
— ^ c
^ -t-* —
<s3 “ a?
CL.„ £
03 -UJ 0)
•r S >
^ o
.PtO
Û. s
ce o
Ofa
c c
c o
OÜ
. c
O S-.
P. o
o 'E; no
p* ts <D
® O s
OOÜ
C-i
83 2 ®
s Ü s=
■g s- o
i g-s
§
O ^ s®
—• c
o
<D O
o
E-*
E-i
W
iz;
É
Società Anonima col Capitale Sociale L. 40.000.000
8edc Sociale: AIII.AAO
Genova, Torino, Como, Pinerolo, Alessandria, Cuneo, Chieri, Nizza Monferrato
Novi Ligure, S. Remo e Venezia
i
«
ìs ce
g;g
»
fa
•A S
bjD c
P
<
W
o
p
la AGEIVZIA DI PIIVEROLO
Rapfresentante della Banca d'Italia, del Banco di Napoli e
H O
|§
<cd
eS o
i:
H ri
Ui M
del Banco di Sicilia
^ con Servizio di Tesoreria Militare
- ^ Riceve Denaro ad interesse in conto corrente ed a scadenza fissa ;
» Depositi di titoli e valori in custodia semplice e amministrati ;
Rilascia Assegni (chèques) pagabili in Italia e all’estero. Lettere-circolari di credito
per tutti i paesi ;
Ae<|uisia Valute metalliche, divise. Biglietti Banca esteri ;
8’ineariea della compra e della vendita di Titoli di Stato, Fondiari, di Enti provinciali,
comunali, ecc. di Società Ferroviarie, Industriali, ecc. sia del Regno sia
m
m
Éì
M
dell’Estero
Tt05 —
•"•lOiOfNOS'^OOCQ
eoo—<«C0(M05C0
C0iìD05<O-a
c’00'^0005—‘00
~
CÓCOfacÒCQlfàt^ìÒ
GSi (M —, —
H
<«
W
■i
m
4
m
» dell’esazione, di Cedole, Titoli estratti, al portatore o nominativi, effetti
cambiari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
» del servizio di Cassa per conto di Industriali, Commercianti, Società indu
striali, Enti diversi, ecc. ;
» della trasmissione di fondi per posta o telegrafo ;
Peonia Effetti cambiari pagabili in Italia e all’Estero, e Warrants ;
Apre Crediti in conto corrente e accreditamenti aH’interno e all’estero per importazioni;
Fa Sovvenzioni e riporti su Titoli di Stato o Valori pubblici e merci ;
SI occupa in generale di qualsiasi operazione di Banca.
ü
m
m
y
i
w
Si mette a conoscenza del pubblico che l’Agenzia di Pinerolo ha provveduto recentemente ad un nuovo iiiipinnio di cassette ehiiisc di sicurezza in locale appositamente
costruito ; dette cassette vengono cedute in abbuonamento al prezzo annuo di :
L. 20 per Cassette piccole (altezza cm. 12 X 25 di larghezza, profondità cm. 50).
L. 30 per Cassette grandi (altezza cm. 26 X 25 di larghezza, profondità cm. 50).
A¥ VERTENZE:
Si concedono pure abbonamenti trimestrali e semestrali. — Agli utenti cassette chiuse vengono pagati
gratuitamente i «coupons» e titoli estratti, esigibili a Torino.
L’impianto può essere visitato in tutti i giorni feriali dalle 9 alle 12 e dalle 14 alle 17.
A loiicr vaste locai pour dépôt. S’a^i-esser à Vimprimerie Alpine
Torre Pellice.
TORRE PELLICE — IMP. ALPINE.
1
"I
's|