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tante-cinqmëme année - Anno VH*.
'^ÜS ■ ■
J T
12 Juillei 1829
N» 28
VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
S
PRIX D’ABONNEMENT!
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deax Amériqnes)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,—
. 24,. 22,—
Peor 6 moi*
6,
12,
■8
On s'abonne: à TorrePelUce, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMENT SE PAYE D’AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jbah CoIssok, professeur,
—- ..... au Bureau du journal, Via Arnaud,
Torre Pellice — pour l’Administration,
N“ SI - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Homéro: 35 ceotimea <«0,
Que toutes lea chose» vraies, honnêtes, justes, pures, aimable«.dignes de louanges, occupent v<» pensées (Phil. IV, 8).
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COMMUNICATION OFFICIELLE
HiiHMHHHiuiiiiiHmimiimiiimimmitiiimiii
1. “ Bourse Campbell Maior.
Bible : Rapports du Royaume de Juda avec
Babjdone et l’Egypte, depuis la prise
de Samarie jusqu’à la chute de Jérusalem, l’an 70 (en langue française).
Italiano : Vittorio Alfieri : La vita. Le tre
J tra.gedie : Saul, Filippo, Bruto II.
Latino : Virgilio, Eneide, libro I, 1-440.
Greco: Omero, Iliade, canto JCXIII, 1-299.
Matematica : Equazioni di 2° grado ad una
incognita e problemi relativi.
NB. Pour les élèves vaudods promus en
2“® lycéale.
II. - Bourse Campbell Minor.
Bible : Les voyages de Saint-Paul (en langue française).
Histoire Vaudoise : Les Vaudois sous la
Restauration. Leur émancipation (18141848).
Latino : Curzio Rufo : Storia di Alessandro Magno, libro III, cap. 1-6.
Italiano : La metrica italiana.
Matematica : Applicazioni metriche dd
problema-di Pitagora alle piramidi e ai
coni.
NB. Pour les élèves vaudois promus à
la gymnasiale.
III. - Bourses Burgess-Kinnaird.
Bible : Saint-Pierre, sa vie, ses écrits, sa
légende (en langue française).
Histoire Vaudoise : L’exil et la glorieuse
rentrée.
Latino : Sallustio, La congiura di Catüina,
cap. 30-61.
Greco : Senofonte Anabasi, hb. II, cap. 1-3.
Mitologia Greca : Le dodici divinità
maggiori.
NB. Ces Bourses sont destinées à des
étudiants appartenant à l’Eglise Vaudoise,
et décidés à se consacrer au ministère
évangélique ; inscrits au Collège depuis un
an au moins, et devant y passer trois autres années.
4c 4: «
IV. - Bourse Gillet-Brez.
Bible : Le prophète Elisée (en langue
française).
Geografia: Le colonie italiane.
Storia: Roma sotto i re.
Latino : Cornelio Nepote. Vite di Epaminonda e Pelopida. Uso del dativo.
Matematica: Problemi di disegno geometrico elementare, entro i limiti del corso
di 3“ ginnasiale.
NB. Pour les élèves vaudois sans distinction de sexe, promus à la 4“® classe du
Gymnase et dont les familles sont établies
à La Tour depuis cinq ans au moins.
Torre Pellice, le 8 juillet 1929.
Le Modérateur : V. Alberto Costabel.
Les personnes qui pensent toujours à
elles-mêmes, qui essayent constamment de
trouver ce qui pourra les rendre heureuses
ou contribuer à la réalisation de leurs désirs égoïstes, sont toujours désappointées.
Le bonheur est né frère jumeau du bonheur d’autrui, et c’est seulement celui qui
cherche le bonheur, le bien-être, la satisfaction d’un autre, qui trouve son propre
bonheur. Marden.
Gloire à Dieu.
Savoir qu’une chose est, sans savoir ce
qu’elle est, fort souvent c’est ne rien savoir. Séparé de son mode, l’existence n’est
qu’un mot. Et selon le mode qu’on lui
assigne, une existence est quelque chose
ou n’est rien. Croire à l’existence de Dieu,
sans se faire des attributs de Dieu aucune idée, ce serait croire au mot de Dieu
plutôt qu’à l’existence de Dieu. Croire à
l’existence de Dieu, et ne pas croire à la
personnalité, à la souveraineté, à la justice
de Dieu, décidément ce n’est pas croire
en Dieu. Croire à l’existence de Dieu, et
hésiter sur ses attributs essentiels, c’est
hésiter sur l’existence même de Dieu.
Enfin croire en Dieu, et se trouver incapable d’en tirer aucune conséquence pratique, c’est, si vous le voulez, croire en
Dieu, mais c’est être sans Dieu. Sur ce
pied, vous serez peut-être obligé de convenir que la croyance en Dieu, une croyance
ferme, énergique, réelle, n’est pas tout à
fait aussi commune qu’on le pense.
Nous croyons à l’existence de Dieu. Nous
y croyons d’une foi réelle, ferme, énergique. Mais qui somm^-nous, nous qui y
croyons de la sorte, sinon des disciples volontaires ou involontaires d:i christianisme ;
* car le christianisme en a des deux espèces.
Quelles étaient, avant le christianisme,
'¡quelles sont encore en dehors du christianisme, les notions communes sur cet important sujet ? Si nous pouvions nousmêmes nous séparer un instant des impressions que nous avons reçues du christianisme, et nous interdire, sur ce sujet,
toutes autres informations que celles de
la nature et de la raison pure, à quoi se
réduiraient nos certitudes, quelle serait la'
fermeté ou la netteté de nos convictions
en matière de rdigion naturelle ? En saurions-nous, sur ces matières, plus que n’en
savaient les philosophes de l’antiquité ?
Et que savaient-ils ?
,,.On ne connaît pas Dieu si on ne le
poϏde. La connaissance de Dieu sans la
possession de Dieu est inutile et stérile.
Qdand vous auriez réussi à me convaincre
que l’homme est capable d’une certaine connaissance de Dieu, j’ajouterais: «Qu’importe? Hors de Jésus-Christ, cette connaissance est illusoire et vaine. Saint-Paul
disait aux Ephésiens, à la vue du temple
de Diane et des statues de mille divinités :
«Vous êtes sans Dieu!». C’est ce qu’il
fdit dire à l’humanité éloignée du Christ,
c’êst ce qu’il faut dire aux sectateurs de
ia religion naturelle ; car aussi leur Dieu
jit’est-qu’une idole. VîiJEa:.
Noire français « affaire de sentiment » ?
Rassurez-vous, chers lecteurs, nous n’allons plus traiter ici, un peu à fond, la
question du français dans nos Vallées,
ni en démontrer la grande utilité pour ne
pas dire la nécessité. Nous l’avons fait à
maintes reprises et avec si peu de succès,
hélas ! dans le courant de ce premier quart
de siècle, qpe vous devez en être au moins
aussi rassasiés, aussi saturés... que nous.
Mais, avec votre permission, nous allons
quand même consacrer quelques lignes au
sujet en nous référant tout particulièrement à ce qu’on en a dit à la dernière
Conférence des Vallées.
Et d’abord, laissez-nous féliciter « le petit Synode » des Vallées d’avoir estimé qu’il
valait encore la peine de s’entretenir du
« problème du français » et d’avoir osé reconnaître que «la situation actuelle est
plus pénible que jamais pour le français »,
ce que nous ne songeons nullement à mettre en doute : les faits sont trop éloquents
pour nous laisser encore des ülusions. Par
contre, je ne saisis pas très bien ce qœ
certains orateurs ont voulu dire en affirmant que « l’Eglise ne doit point sacrifier
sa mission à la conservation d’une langue... ». Voilà de bien grands mots, un son
de cloche qui tinte pour annoncer la mort
de quelque chose et ce quelque chose serait, si nous avons compris, l’abandon pur
et simple du français comme langue du
culte et de l’instruction religieuse aux Vallées. N’est-ce pas là ce. qu’ü faut entendre ? Or, ce son de cloche n’a rien qui
nous surprenne : nous l’avons entendu retentir souventes fois dans la saUe de nos
assemblées synodales, sans nous en alarmer outre mesure. Venant d’une « Conférence des Vallées», la chose est plus
grave et commence à nous preoccuiier.
Nous avons réfuté ici même, et par de
solides arguments, l’opinion de ceux qui
voient dans l’usage du français comme langue du culte, un sérieux empêchement au
point de vue d’une suffisante compréhension, et nous avons démontré surabondamment que nos gens — parents et enfants —
grâce surtout au patois, comprennent encore le français, dans la très grande majorité de nos paroisses, au moins autant
que l’italien. — Mais, passons, puisqu’il
ne s’agit déjà plus de plaider, de plaider
avec chaleur, une cause n’ayant plus guère
de champions qui consentent à la défendre ouvertement... au risque de passer
pour des rétrogrades !
Laissez-moi maintenant contester l’affirmation d’un autre orateur, collaborateur de loin en loin de l’Echo des Vallées,
l’affirmation que « notre peuple tient surtout au français pour des raison de sentiment ». Allons donc ! Du sentiment ! Nos
montagnards qui se laissent guider par le
sentiment ! Ils sont bien trop positifs pour
faire du sentiment, et le jour où le français ne sera plus qu’une affaire de sentiment, il disparaîtra de nos Vallées, vous
pouvez en croire ceux qui se piquent de
connaître un peu la mentalité et le caractère de nos gens. Non, mon cher ami, le
fil du sentiment est, de tous ceux qui nous
relient au franç2iis, le plus fragile et serait bientôt rompu s’il n’y avait la corde
de l'intérêt. Nos bons Vaudois sont assez
intelligents pour comprendre qu’en perdant la moitié de votre capital, vous n’êtes
pas sur la voie de devenir puissamment
riches.
Je dis que nos Vaudois comprennent. Il
paraît cependant qu’on en trouve qui ne
comprennent pas, et si nous ne nous étions
défendu de vouloir faire un article « pour •
le français », ce serait ici le moment de
censurer les parents qui retiennent leurs
enfants à la maison les heures de l’enseignement — facultatif, hélas ! — du fran
çais, ou qui ne les obligent pas à le suivre.
Nos Consistoires font de vrais sacrifices
pour qu’un peu de français soit encore enseigné dans nos écoles, et certains pères
et mères sont assez indifférents pour ne
pas en faire profiter leurs enfants ! Comme
cela est peu. intelligent ! Vous dites probablement qu’il y a des masses de paysans
piémontais ne sachant pas un mot de français et qui ne sont pas plus malheureux
pour ça ; qu’ü y en a, parmi eux, un nombre considérable ne sachant ni lire ni
écrire et qui n’en perdent pas le sommeil !
Mais non, vous ne dites pas ça : vous voudriez simplement savourer l’amande sans
avoir la peine de casser le noyau.
Essayons de conclure cette causerie un
peu décousue sur un ton moins pessimiste
et en nous rangeant à l’avis de celui qui
a dit, avec à propos, à la Conférence de
Saint-Jean, qu’« il nous faut garder ce qui
nous en reste», le garder, encore qu’ü
nous en coûte quelque chose. Le Reporter
de la Conférence, M. e. g., a pu remarquer
« qu’à travers toute la dkcussion on perçoit le désir que notre français ne disparaisse point ». Je le crois sur parole.
Et il faut dire plus; il faut rendre hommage au zèle et à l’acti'vité de la grande
majorité de nos Pasteurs d^ Vallées qui
coîsentent à, s’imf.osafr une lourde tâche,
pour qu’ü en soit ainsi, et sont de plus
chauds partisans du français qu’ils veulent
en avoir l’air ; rendre hommage aux Consistoires qui s’emploient dans le même but.
Si l’on pouvait compter sur une sérieuse
collaboration des familles, la mort du français pourrait être retardée de plusieturs
plusieurs années, malgré toutes les misères
que l’avenir pourrait encore nous réserver. Les obstacles 4® toute sorte et venant
de maints côtés qui semblent s’opposer au
maintien du français seraient, je ne dis
pas renversés, mais aisément franchis, si
les familles vaudoises étaient réellement
intelligentes et consentaient à prendre soin
des intérêts de leurs enfants. Tout est là.
j. c.
Le Rapport Boselli an Sénat.
Le 20 juin le sénateur Paolo Boselli a
présenté au Sénat son Rapport sur « les
cultes admis dans l’Etat » qu’il avait bien
voulu rédiger quoique, en sa qualité de
président de la Commiæion, ü eût pu facilement laisser ce travail à un de ses collègues. Non seulement les Vaudois et ceux
quj se rattachent à l’Ifelise Vaudoise, mais
tous les membres des églises sœurs qui travaillent en Italie doivent être reconnaissants au grand vieillard pour la largeur
d’idées, la hauteur de pensée et la vive
sympathie qui caractérisent ce beau travaü. Nous regrettons cependant que, soit
à la Chambre des Députés à la suite du
Rapport de l’honorable Emilio Vassallo, soit
au Sénat, le projet de loi n’ait pas donné
lieu à un échange d’idées et que parmi un
si grand nombre de Sénateurs et de Députés, pas un seul ne se soit senti poussé à
dire quelques mots pour l’appuyer et pour
remercier le Chef du Gouvernement pour
avoir résolu une question que durant quatre-vingts ans ses nombreux prédécesseurs
n’ont pas eu le courage d’affronter. Les
protestants et les israélites sont en petit
nombre, en Itahe ; nous ne comptons pas
2
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■A . ‘
comme nombre, mais, soit dit sam fausse
modestie, notre chère patrie serait diminuée si nous disparaissions. Nous remercions donc de tout notre cœur le Gouvernement pour la loi qui a été promulguée.
M. le prof. E. Comba, directeur intérimaire de La Luce de Rome, est digne
d’éloge pour avoir reproduit, des « Attî Parlamentari », la « relazione » dont nous allons examiner quelques points, rapport
que nos journaux politiques ont passé sous
silence, à l’exception du Messaggero. Oh
les journaux !
Au ri^pue de répéter ce que nous avons
déjà dit dans un article précédent, nous
notons qu’on a biflfê la parole « tolérés »,
qualificatif que le premier article du Statiito albertin avait affublé aux cultes des
non catholiques. Le ministre des cultes, .
l’honorable Rocco, a dit, il est vrai, qu’au
point de vue juridique, cultes tolérés et
cultes admis signifie la même chose. Nous
ne sommes pas grand clerc en la matière,
mais que l’honorable Ministre nous pardonne : être admis dans une maison est
bien plus agréable que d’y être tolérés.
Au point de vue juridique nous préférons
le point de vue pratique.
On lit entre les lignes du Rapport Boselli que la discussion sur la propagande
religieuse doit avoir été chaude, surtout
si l’on considère que la Commission nommée par le Président du Sénat avait dans
son sein des catholiques à tout crin. On
aurait voulu proposer d’ajouter au projet
de loi un article pour empêcher «un prosélytisme illicite parmi lœ orphelins de
père et mère catholiques ou parmi lœ personnes besogneuses, faibles et sans expérience. Mutatis mutandis, c’est un peu
l’accusation que l’on fait aux protestants
de propager leur doctrine non seulement
avec la prédication du pur Evangile, mais
par des moyens qui ne sont pas corrects.
Nous ne voulons pas discuter et montrer
le mal fondé de cette accusation. Cependant, pour éviter autant que possible tout
soupçon —• laissez-nous émettre cet avis —
ceux qui sont à la direction de nos Hôpitaux, de nos Refuges, de nos Orphelinats,
des Chalets Unionistes, qui se multiplient
à vue d’œil, feront chose excellente (c’est
notre opinion personnelle) s’ils vont être
toujours plus rigoureux lorsqu’il s’agit
d’ouvrir la porte aux catholiques. L’église
de Rome est puissante, elle a ses institutions et elle n’a pas besoin de nous. Réservons nos modestes ressources pour nos frères, soyons moins tendres pour nos...
cousins.'
Le paragraphe 5°, qui a trait à la discussion religieuse, contient quelques maximes de la plus haute valeur. Lecteur,
attention, il en vaut la peine.
« La controverse religieuse convenablement contenue, est souvent le gmde vers
la vérité. La discussion sur les questions
religieuses qui, de nos jours, se fait plus
sérieusement et avec plus de mesure, ne
manque pas de représentants dans que!-;«
ques-uns des cultes admis dans TBltat. On
peut discuter aveç fruit sur des questions,
très élevées. La ^bstance et' la forme de
la discussion doivent être élevéfô et dignes,
■ et n’avoir rien en commun avec la moquerie éhontée, la satire sans vergogne, les
sjtectacles sans respect : en un mot, avec
tout ce qui bouleverse le jugement et pervertit .l’âme du peuple ». Paroles d’or, qui
méritent d’être méditées par les conféren-,^
eiers évangéliques, s’il en existe encore qui
pèchent dans ce sens ; mais elles devraient
surtout être adressées au Père Qldrà et
consorts, au professeur Ugo Mioni et aux
écrivains de son acabit, ainsi qu’à uhe
foule de journalistes qui inventent touteespèce de faussetés, de mensonges et de '
calomnies contre les protestants et contre
les héros de la Réformation.
La loi sur les cultes admis dans l’Etat (articles 7 à 12), qui reconnaît aux Pasteurs approuvés par le Gouvernement la
validité des mariages qu’ils célèbrent comme délégués de l’état civil, a eu l’approbation entière des commissaires, parce que
« ce ne serait pas juste d’obliger ceux qui
n’appartiennent pas au culte catholique à
un double rite religieux et civil et pour
éviter une injuste disparité qui serait trop
évidente si le mariage célébré par le prêtre était valide et celui du pasteur ou du
rabbin ne l’était pas ! ».
Dorénavant nous n’assisterons plus à
une double et quelques fois à une triple
célébration nuptiale devant le Podestat,
devant Ig prêtre et devant le pasteur. Il
faudra prendre une position bien nette, et
si la loi va avoir pour effet de diminuer
le nombre des mariages mixtes, on n’aura
qu’à s’en réjouir.
Vénéré, honoré et honorable Paolo Bo-.
selli ! Dans votre Rapport au Sénat vous
ayez tracé quelques lignes qui ont profondément ému les Vaudois et leurs amis de
l’Italie et de l’étranger, et qui resteront
gravées dans leur cœur. « Les Vaudois doctes et austères, mémorablement constants
dans les épreuves héroïques, sur le chemiri-’^
de l’exil et sur leurs montagmes ensanglantées, tour à tour opprimés et favorisés,
toujours prêts à mourir héroïquement pour
leur foi, leur Prince et leur Patrie, vivaient
en Italie dans une condition instable, meilleure au point de vue pratique qu’au point
de vue du droit... ».
Frères Vaudois, frères évangéhques
éparpillés dans toute la Péninsule et dans
les îles, qui luttez avec nous pour la plus
noble des causes, ceignons nos reins, allumons nos lampes. Nous avons un beau
passé. Par nos connaissances, par notre
travail, surtout par une vie religieuse intense, préparons un glorieux avenir.
Fr. Rostan.
Cercasi BAMBINAIA per due bambine
di circa sei e tre anni. - Scrivere: FRANCO
- Via Roma, 9 - Livorno.
Gonférenee du II“® Distnet
Notre Conférence a eu lieu à Vérone.
Elle a été précédée, dans l’après-midi du
25 juin, d’un Colloque Pastoral, dont nous
gardons un excellent souvenir. Ces rencontres entre collègues sont si bienfaisantes ! Nous voudrions pouvoir les multiplier.
Les ouvriers de l’Eglise doivent former
une seule famille, unie dans l’amour, dans
la lutte, dans l’effort vers l’idéal. Remarquons avec reconnaissance que ces dernières années nous avons fait beaucoup de
progrès dans ce sens. Or, nos Colloques y
ont contribué efficacement. Deux sujets
ont été introduits : « La situation juridique de notre Eglise à la suite du Concordat » (C. Jalla) ; et « Ce qu’implique pour
le conducteur d’Eglise le terme consécration» (G. Bertinatti). Le tout dans une
atmosphère de recueillement et de prière.
Le soir, culte d’ouverture de la Conférence,
avec prédication de M. Corrado Jalla.
Mercredi 26 juin. Conférence proprement dite, dirigée par MM. C. Jalla, président, S. Rocchi, vice-président, et prof.
Laderchi, secrétaire.
Rapport soigné du président de la Commission de District, M. Rinaldo Malan, qui
nous a donné de bons conseils. Lecture des
rapports de trois champs de travail, et
échange d’idées sur plusieurs pointsi très
importantsf Entre autres, l’importance exceptionnelle de l’heure actuelle, nécessité
d’aviser aux meilleurs moyens d’évangélisation, en nous adaptant d’une part
pour ce qui concerne les méthodes — aux
temps nouveaux, et, d’autre part, en retournant à la pure et simple prédication
de l’Evangile, qui fut topjours la force de
notre Eglise. Celle-ci doit se répéter avec
énergie : « Malheur à moi si je ne prêche
pas l’Evangile ! ». Le soussigné présenta
un rapport sur les soins à donner aux
frères disséminés et aux groupements qui
n’ont pas de conducteur résidant auprès
d’eux. Problème important, qui réclame
beaucoup d’attention.
. Ce fut ensuite le tour des élections ;
désignation des délégués de la Conférence
au prochain Synode et nomination de la
Commission de District. On sait que
celle-ci est présidée par le Surintendant.
Ont été élus : le ■ comm. D. Colucci, viceprésident, G. Bertinatti, secrétaire, F. Peyronel, secrétaire-suppléant.
Une journée de bon labeur, animée de
sentiments fraternels, et du souffle de la
présence de Dieu.
Nous avons beaucoup apprécié la présence de notre cher modérateur, M. Costabel, dont les bons conseils étaient pleins
d’à propos, et d’un autre membre de la
Table, M. A. Giampiccoh. Nous avons entouré de reconnaissance et d’affection notre surintendant, M. R. Malan, qui arrive
au terme des sept années réglementai l'es.
Notre reconnaissance aussi à l’Eglise de
Vérone et à son conducteur intérimaire,
M. F. Peyronel. G. Bertinattf.
PEDEBATION VAUDOISE
AUX ÉTATS-UNIS.
Souscriptions pour VEglise-mère 1928-1929,
IIP Liste :
COLONIE DE NEW-YORK,
Groupe Alice Duvoisin:
Adriano et Louise Masi, $ 2 - Henri Ernest Jahier, 1 - M.me Emilia Soloria, 1 Auguste et Marthe Salomon, 2 - Henri et
Pauline Costabel, 2 - Jean et Jeanine Malanot, 2 - M.me Alexandrine Costabel, 1 Armand Costabel (son fils : un an), 1 M.me Auguste Noce, 1 - M.me Jeanne Pons,
1 - M.me Marguerite Menusan, 1 - M. et
M.me Louis Martinat, 2 - M. et M.me Jules
Cardon, 2 - François Grill (44 th. Str.), 1
- Anonyme, 1 - Mme Silvia Giaveno, 1 Aldo Giaveno (son fils), 1 - Henri et Marguerite Pons (Brooklyn), 2- - M.me Jean
Coïsson (Brooklyn), 1 - M.me Catherine
Jourdan, 1 - M.me Delphine Pascal, 1 M.me Jean Rostan, 1 - M.me Pauline Grill,
1 - M.me Emile Vinay, 1 - M.lle Auchericloss, 1 - Une Amie des Vaudois, 2 - Alice
Duvoisin, 3. - Total dollars 37.
En nous envoyant sa liste de Souscripteurs avec le montant de leurs contributions, M.lle Duvoisin s’est exprimée ainsi :
« Avec l’aide de Dieu notre Union Vaudoise se développera, se fortifiera. Pour le
moment, toutes les familles de mon groupe
ont contribué avec plaisir... ».
Nous n’en doutons pas ; n’empêche que
M.Ue Duvoisin n’ait montré du dévouement
à visiter, et plus d’une fois, toutes ces familles. Nous pourrions même ajouter
qu’elle s’est révélée une fine stratégiste
vu qu’avec l’aide de Dieu elle a réussi à
occuper plusieurs positions qui paraissaient
inexpugnables du point de vue de notre
entreprise. P. G.
Le Comité Unioniste du « Gruppo Loinbardo-Veneto » est en train d’organiser
son quatrième Camp alpin. Cette année, il
aura lieu à Forni di Sottp, aux confins du
Cadore et de la Carnia. Localité magnifique, au milieu d’immenses forêts de sapins. Nous avons ,là un beau mouvement
d’évangélisation qu’il s’agit d’encourager.
Notre programme est celui de tous les
Camps Unionistes : culture religieuse, élévation de l’âme, repos, excursions, communion fraternelle. Plusieurs Pasteurs y
participeront avec leur famille : notre
Camp est pour tous. Dépense journalière
pour les repas : L. 9. Les dames et lœ...
moins jeunes pourront avoir un bon lit
pour L. 2 ou 3 par nuit. Du bon foin pour
loger les jeunes gens. Et voici ce qui doit
décider même les plus éloignés : en prenant le billet d’aller et retour, on jouit
de la réduction du 50 pour cent, à la condition de rester dans la région aii moins
dix jours. Or, notre Camp, aura lieu, D.- V.,
du 30 j’uillet au 10 août.
FEUIU.ETON
DERNIÈRES PAROLES
de quelques personnages célèbres
(Suite - Voir numéro précédent).
DA Vit) LIVINGSTONE (I8l3 t 1873),
célèbre missionnaire et voyageur écossais,
explorateur du Zambèze et du haut Congo,
se sentant bien souffrant le soir du 30
avril 1873, appela son fidèle serviteur nègre
Susi, et le pria de lui donner un peu d’eau.
Quand il l’eut prise,-il lui dit avec une voix
faible et basse ; C’est bien, tu peux aller,
maintenant. Ce furent ses dernières paroles. Le lendemain matin Susi entra dans
la hutte du missionnaire. La bougie brûlait
toujours, mais fine lumière plus grande
s’était éteinte. Livingstone était à genoux
devant son lit, le corps penché en avant
et le visage dans ses mains. Il était mort
en priant.
JAMES HANNINGTON, missionnaire
anglais dans l’Ouganda, assailli par une
bande d’indigènes, fut terrassé et battu.'
Croyant sa dernière heure venue, il eut la
force de chanter l’hymne :
Sur toi je me repose,
O Jésus, mon Sauveur.
n fut jeté dans une misérable hutte.
où il endura -des souffrances physiques et
morales indicibles. Il envoya au roi de la
tribu, Nwanga, ce message ; Dites-lid que
je meurs pour les Baganda, et que j’ai
payé avec mon sang le chemin de l’Uganda.
Un coup de fusil, tiré par son bourreau,
lui ôta la vie. C’était le 29 octobre 1885.
PINKERTON, américain, missionnaire
au Zoulouland, adressa à sa femme (qu’il
avait ramenée aux Etats-Unis) ces lignes,
qui furent les dernières : L’avenir apportera avec lui la lumière, le travail et la
joie dont nous avons besoin. Mes pensées
se portent tristement vers toi et les enfants. Tout est bien. Nous allons de l’avant,
en comptant sur Dieu. Quelques jours
après, il mourait tout seul dans une jungle africaine.
MAC CALL, écossais, missionnaire sur
les rives du Congo, frappé dans la force de
l’âge, dit, avant de mourir : Seigneur, je
me suis donné corps, âme, esprit à toi.
J’ai consacré toute ma vie et mon être à
ton service ; et maintenant, si tu juges à
propos de me prendre moi-même au lieu
de l’œuvre que j’aurais faite pour toi, en
quoi cela me regarde-t-il ? Que ta volonté
soit faite!
ARCHINIUS, jeune missionnaire suédois
parmi les GaUas (Abyssinie), dit en mou
rant : Jésus, aide-moi! Jésus, aide-moi!
Amen.
GOLAZ, missionnaire français au Sénégal, mourait, ainsi que sa jeune femme,
avant qu’une année, depuis leur départ
d’Europe, se fut écoulée. Ne soyez pas découragés, disait-il à ceux qui entouraient
son lit de mort ; ne soyez pas découragés
.si lest premiers laboureurs tombent dans le y
champ. Leurs successeurs reconnaîtrœit à
ces tombes le chemin qu’ils doivent suivre,
et üs marcheront à grands pas.
FRANCIS DE SAINT-VIDAL, missionnaire français à Madagascar et en Kabylie, murmurait en mourant ; Qu’est-ce que
c’est ? Est-ce le ciel ? Que c’est beau ! c’est
magnifique !... Comment se peut-il qu’une
telle gloire soit pour moi, misérable pécheur ? Son beau-père, M. le pasteur Charles Babut, lui dit : « Vous voyez presque le
Seigneur Jésus ? ». H répondit d’une voix
vibrante : Mais je suis avec lui ! —
« N’avez-vous point de messages pour votre famille ? ». — Dites-leur qu’ils aiment
le Seigneur. Quelqu’un lui ayant recommandé le courage, il reprit : Du courage !
mais je n’en ai pas besoin; c’est le bonheur ! Je ne croyais pas qu’on _ pouvait
mourir ainsi ! Il ajouta plus tard : Vous
m’avez accompagné jusqu’aux rives de .
l’éternité, -mais le plus grand saint de la
terre ne pouvait venir plus loin. Je ne
puis vous dire ce que je vois; je n’en ai
pas le droit. Nous sommes à la limite des
choses permises.
PRAETORIUS, suisse, surintendant de
la Mission Bâloise, s’était rendu à la Côte
d’Or (Afrique Occidentale), pour y visiter
les missionnaires et les ï^lises. Attaqué
violemment par la fièvre, il dit au médecin qui lui annonçait son départ comme
imminent : Est-il donc vrai que je m’en
vais aujourd’hui dans ma. céleste demeure ?
Le missionnaire JOSENHANS, de la même Société de Bâle, mourut un joiîr de
Noël. La veille de ce jour, un chant retentit du haut du clocher du temple voisin.
Une de ses filles lui dit : « Entends-tu,
père ? On chante : N’ayez point de peur,
car je vous annonce une grande joie». Un
radieux sourire illumina le visage du mourant, qui répondit : Une grande joie ! Une
grande joie! Oh! la belle, la sainte nuit
de Noël ! Il s’écria ensuite plusieurs fois :
Ad Deum ! ad Deum ! (Vers Dieu ! vers
Dieu!). Le matin de Noël, un de ses fils
lui rappela la parole de Jésus : « Ne crains
point, crois seulement». Il répondit d^une
voix faible mais distincte ; Oui, je. crois !
Elt il s’endormit dans les bras de son
Sauveur. (A suivre).
3
f
Quelle magnifique occasion de visiter
'Cette splendide région du Cadore, les superbes Dolomiti, Cortina d’Ampezzo, et —
en passant — Venise !
Les Campistes devront se trouver à la
gare de Calalzo le 30 juillet, à 11 h. 35. Il
est de toute nécessité d’envoyer au plus
tôt au soussigné les adhésions et la promesse d’arriver à l'horaire sus-dit, car il
nous faut fixer à temps les autos nécessaires pour le parcours Calolzo-Forni. Nous
serons heureux, du reste, de fournir des
renseignements à qui nous les demande.
Celui qui viendra ne s’en repentira pas,
et se fera du bien au corps et à l’esprit.
G. Bertinatti, pasteur
Palazzo Cavagnis - Venise.
CHRONIQUE VAUDOISE.
BOBI. Dimanche 7 c., avec un grand
concours de parents et d’amjs, avaient lieu
les obsèques de Mondon Annette née Geymonat, décédée à l’âge de 79 ans. Elle nous
a quittés après une courte maladie, joyeuse
de répondre à l’appel du Maître. EUe laisse
après elle deux fils et deux filles, une sœur
au Villar et une autre à Colonia Valdense
{la bersagliera). A tous les parents notre
vive sympathie.
— Ce même jour nous eûmes le plaisir
d’entendre, au culte du matin, M. le pasteur Jean Tron de l’Eglise Presbytérienne
de Montclair, professeur au Bloomfield Seminary. Dans l’apres-midi, sous les châtaigniers du Laus qui, dans quelques jours,
accueilleront, sous leur ombrage, les troupes du Prince du Piémont, notre frère
nous délivra encore un message senti et
chaleureux. Nous l’en remercions vivement.
LA TOUR. Sous le titre « Torre Pellice »,
la Stanvpa, du 9 c.,. insère un charmant
article de L. C., initiales, si.nous ne faisons
erreur, du nom d’un illustre général, ami
éprouvé de nos Vallées et des Vaudois,
et leur hôte dans la belle saison, depuis
de longues années.
M. L. C. a prouvé par maintes publications, mieux encore que par l’article susmentionné, de connaître à fond notre histoire, nœ mœurs et nos institutions ; il
nous juge avec équité et une sympathie
dont les Vaudois lui sont on ne peut plus
reconnaissants.
— Sous la présidence du Commissario
Prefettizio de Pignerol, eut lieu à Pignerol, le 8 c., une réunion qui devait s’occuper du problème du « tourisme » dans les
Vallées de Pignerol et de Suse. On y
nomma le Comité Central —: qui aura son
siège à Pignerol — en la personne de
. MM. : Ferrari, commissaire de Pignerol,
ring. Poletti, Alessandro Berutti, le prof.
Jean J alla, Cesare VaUoire et Viseto.
11 nous faut applaudir le beau et vaste
programme par lequel ledit Comité se propose de mettre en valeur les beautés naturelles des deux régions et, ce qui vaut
mieu, « d’étudier le problème de la dépopulation des hautœ Vallées et d’y trouver
remède....», si remède efficace il y a.
— Mercredi matin, 10 c., est décédée,
après une bien longue maladie et de pénibles souffrances morales," M.lle Louise
iDiimnd, fille de feu M. Durand, ex-propriétaire de 1’« Hôtel de l’Ours ». Ses funérailles ont lieu aujourd’hui, jeudi, à une
heure où le tirage du journal œt à peu
près achevé.
Nous prions la sœur, M.me veuve Caroline Gay, les neveux et nièces et tous
les parents, de trouver ici l’expression de
notre vive sympathie.
POMARET. Bon nombre d’amis réunis
à l’Hôpital du Pomaret, ont tenu à témoigner, dimanche après-midi, leur affection
à Sœur Ida Bert qui va quitter le Pomaret
après un séjour de trois années au milieu
de nox^. Plusieurs étaient venus dœ hauteurs de la Vallée et des alentours dans ce
but, ce qui prouve que la reconnaissance
est une fleur qui s’épanouit parfois aussi
dans nos Vallées. Quelques morceaux de
musique, quelques chants exécutés par la
jeunesse du Pomaret et quelques paroles
de circonstance prononcées par M. Guido
Comba, pasteur, et par le doct. Coucourde,
ont constitué le programme de notre petite fête intime. Un modeste souvenir fut
offert à Sœur Ida de la part de la population de la Vallée et de la part de la
Commission des Hôpitaux.
Sœur Ida laisse au Pomaret un
souvenir béni. Son zèle» .son dévouement, son énergie ont répandu beaucoup de bien parmi nous. Que Dieu l’accompagne dans sa nouvelle tâche et lui
accorde de se dévouer encore longtemps
aux malheureux qui souffrent. Par la
même occasion nous souhaitons la bienvenue au milieu de nous à Sœur Marguerite
Grill, dans la certitude qu’eUe contribuera
par ses talents à développer toujours plus
notre Hôpital du Pomaret, afin qu’il puisse
toujours mieux répondre aux besoins de
la Vallée. G. C.
PRAMOL. Le dimanche 2 juin, l’assemblée d’église a élu M. David Grill député
au prochain Synode. La Conférence avait
élu M. Henri Reynaud, ex-ancien, comme
deuxième député.
—• M. Genre ayant demandé quelques
jours de congé, qui lui ont été volontiers
accordés, est parti, le 23 juin, pour Pietra
Ligure. Pendant son absence, la chaire a
été occupée, le 30 juin, par M. le prof. Bosio, arrivé depuis quelques jours seulement
de Bordighera, pour passer, comme d’habitude, l’été ici avec ses parents ; et le
7 juillet par M. David Bosio, vice-modérateur, qui nous a donné d’intéressants
détails sur ^œuvre d’évangélisation en
Italie.
Les anciens et l’Eglise remercient sincèrement père et fils pour leurs bons
messages.
— Le 27 juin a eu lieu la bénédiction du
mariage de Eugène Peyronel, des Tournimus, avec Eugénie Peyronel, du même
village ; nos bons vœux les accompagnent.
D. Grïll.
ROME. Faculté Vaudoise de Théologie.
La session d’examen ordinaire eut lieu du
17 au 25 juin sur douze matières d’enseignement et aboutit à des résultats
satisfaisante.
Du 25 au 30 juin on eut les examens
généraux ou de licence, plus nombreux que
de coutume (28 en tout). Ont donné une
partie de leurs examens les candidats
MM. ; Giuseppe Castiglione, Mathieu., Moreschini, Peyronel, Ribet, Ricca et Tron.
MM. Gustave Bertin et Elio Eynard ont
complété leurs examens généraux et obtenu le diplôme de licence théologique. Ils
ont prêché leur dernier sermon de Faculté au temple de Via IV Novembre, le
premier le 23 juin, le second, le 30 du
même mois.
Le prof. E. Comba conclut ces données
que nous empruntons de La Luce — faute
d’informations directes — en ces termes :
« ...professeurs et examinateurs ont constaté une fois de plus que dans la Faculté
Théologique de l’Eglise Vaudoise on fait
des études sérieuses et qu’un bon nombre
de jeunes gens s’y préparent avec foi et
enthousiasme au ministère pastoral... ».
SAINT-JEAN. Le culte dans le temple
du Chabas sera repris régulièrement, D. V.,
dimanche prochain, à 4 h. pom. Nous recommandons chaudement à tous les voisins
de profiter de ce culte qui ne se tiendra
que pendant une série de dimanche. Y.
— Asile des Vieillards. Dons reçus en
juin : Marie Costabel, L. 12,50 - Marie
Ribet, 40 - Joséphine Bradley, 15 - Noélie
Malan, 100 - Davide Pellegrini, en souvenir de M.me Madeleine Ayassot, 100 En souvenir de M.me Amélie Pellegrini :
Emma et ^ariuccia Decker, 50 - Guido et
Elvira Decker, 50 - Mathilde Ribet, 50 Auguste et Clémentine Malanot, en souvenir de M.lle Marianne Malanot, 25 S. B., à l’occasion de l’exaucement d’une
prière, 25 - Colonie Vaudoise de Paris, par
M. A. Pons, 73 - Union Vaudoise de MarseiHé, par M. David Pontet, 37 - Comité
Wallon, 200 - Les Mères de l’Union de
La Tour, 30 - Albertine Pons-Chauvie, 10
- Joseph Long, 20 - Adeline et Ernestine
Parise, 50 - Marie Decker, 10 - Eosine Pavarin, 10 - Robert Revel, 500 - La Diaconie de l’Eglise Vaudoise de 'Turin, 200 Emile'H. Tron, 25 - Liquidation legs M. Elisée Davit, 98 - Union Chrétienne de
Jeunes Gens, Luserne Saint-Jean, 400 - ,
Ecole du dimanche des grands. Id.,
75 - Pons David, VaJIombrosa, 15 Vottero Teresa, 20 - G. MoU Von Charente, 760 - Gay Pierre et fiUe, 100 - Comitato festeggiamenti, S. Giovanni, 105
'Un Amico, 10 - Fantone Julio Quinto, 50
- Geniale Grati, 20 - Giulio Revel, 50 - A
la mémoire de M. Alfred Turin, ses petitsfils Marcella, Ferruccio, Alfredo, Matilde,
15 - David Albo, 50 - Henri Pascal, Rorà,
10 - Henri Rostan, 5 - M.~et M.me B.
Gardiol, 100 - Consistoire d’Angrogne, 25 Lamy Malan, 5 - Henriette Pasquet, Franzoi, Prarustin, 5 - Cairus Marianne veuve
Dalmas, 50 - Puy Elisée, in memoriam, 5 Géom. E. Ayassot, à l’occasion de l’inauguration du nouvel Asile, 50 - Hélène Ayassot, id., 50.
Horrible famine en Chine. Le Peldng
and Tsien-ti Times donne les effrayants
détaüs suivants sur la famine qui sévit
en Chine et a déjà fait des millions de
victimes :
« Une terrible famine règne ici, et la misère des hommes est atroce. (11 s’agit de
la vüle de Sanyan, en Schensi). 45 cas de
mort par la faim ont été annoncés en un
seul jour. Dans un immeuble de prolétaires, on a trouvé 25 cadavres. Deux voyages à travers les villages de trois circonscriptions nous ont révélé une situation
effrayante. A peine 10 0/0 des villageois
ont une nourriture normale, les autres viyent de gousses de maïs, de paille, de feuilles sèches, de chardons, quand ils en trouvent. Beaucoup de gens n’ont plus rien.
J’ai vu des enfants qui ne pouvaient se
lever de leurs lits de briques, faute d’habits. Les meubles sont depuis longtemps
Vendus. Beaucoup ont dévasté leurs mair
sons pour vendre ou brûler les chevrons
des toits, les portes et les fenêtres.
« Dans d’autres habitations, nous avons
trouvé des hommes trop faibles pour se
lever, souhaitant d’être délivrés par la '
mort du tourment de leur faim. 2 0/0 de
la population ont déjà péri d’inanition.
Beaucoup ont vendu leurs femmes. Un
homme cherchait à vendre la sienne, âgée
de 19 ans, pour conserver la vie à sa
vieille mère. On lui en a offert un boisseau de maïs. 15 0/0 au moins des enfants
sont vendus, ou donnés pour rien. 60 0/0
des animaux domestiques ont été vendus
ou tués, ou volés par des bandes de brigrands. Les boulangers ne peuvent plus
se protéger contre .les voleurs de pain.
On dévore des chiens. Il y a des loups
en grand nombre, qui ont abandonné les
cavernes des montagnes. Un enfant de notre paroisse a été dévoré par eux.
« Le pays ressemble à un désert. On ne
voit pas une seule feuille verte. Aucune
semence n’a été semée. On peut traverser
de grands villages sans voir âme qui vive,
tandis qu’ailleurs vagabondent des troupes
d’enfants. Dans la viUe, des hommes exténués gisent au coin des rues. J’ai voulu
offtir à manger à un petit garçon mourant de faim, incapable de se lever. J’ai
été aussitôt entouré d’une foule d’hommes
affamés qui s’accrochaient à mes habits.
« Comment leur venir en aide ? Les marchands de la ville ont ouvert deux ou trois
cuisines, mais se sont fatigués, et les ont
fermées. Nous .sommes débordés d’affamés.
Des milliers attendent devant la salle. Il
est quelquefois impœsible d’ouvrir la porte,
et beaucoup meurent écra.sés par la fo;^e.
Ces désespérés ne connaissent plus ni mison ni crainte ».
Le Comité international de secours de la
province de Chen-Si annonce ce qui suit :
« Depuis 5 mois, les habitants n’ont plus
aucune bonne nourriture. Dans la viUe de
Tsching-Yang Chien (120.000 habitante),
70.000 personnes sont aux portes de"^ la
mort. 30.000 autres ne subsistent quelque
temps encore qu’avec des feuilles et de
l’herbe sèche. Les suicides sé comptent par
cefttaines ».
Des nouvelles analogues parviennent des
provinces Kan^su et Shan-tung. La guerre
civile a de nouveau éclaté dans cette détresse. Le fléau du brigandage sévit plus
que jamais. Les missions américaines et
allemandes organisent partout des secours,
jusqu’ici très insuffisante^ et font apppel
à la charité de leur pays. Un Comité de
secours américain déploie la plus grande
activité pour envoyer des trains complets
de grains et d’aliments, avec le concours
des autorités chinoises. Mais qu’est-ce que
cette aide forcément limitée, en face de
mourants dont le nombre est évalué à plus
de 16.000.000 par les rapports les moins
pessimistes ?
(D’après le Federai Council Bulletin).
***
Hongrie. Liberté religieuse. L’archevêque primat de Hongrie, commente la Semaine Religieuse, a, dans un discours au
Comité des affaires étrangères du Sénat,
revendiqué énergiquement la liberté religieuse, à propos de la persécution des catholiques romains au Mexique. Il a déclaré
que « la nation hongroise a toujours, dans
le passé, pris position en faveur de cette
grande pensée. EUe doit doBC, aujourd’hiû,
prendre la défense des opprimés ». Quae
mutatio mirabilis rerum et temporum !
Quel changement admirable des temps et
des faits ! Un prélat de l’Eglise catholique
romaine combat pour la défense de la liberté religieuse et des libertés humaines !
Combien ç’aût été bon que ses prédécesseurs eussent ainsi pensé et agi ! La conséquence natureUe de son discours n esteUe pas que Rome ne s’irritera plus de
l’activité et des progrès des Egltises évangéhques, qu’on ne bbûlera plus à Rome 1^
Bibles protestantes, qu’on n’emprisonnera
plus en Espagne les fidèles protestants
pour avoir prêché TEvangüe ? Ou bien, ce
sera à M. l’archevêque primat Seredi à
prendre leur défense !
Les hommes que j’ai vus réussir lé
mieux dans la vie, ont toujours été des
hommes joyeux et pleins d’espoir, qui sont
allés de l’avant le sourire aux lèvres et qui
ont pris lœ hauts et les bas de cette vie
mortelle en braves, faisant face avec la
même vaillance aU bonheur et au malheur.
* * »
...Qne tan pied sur le sol laisse une noble em
[^preinte.
Et peut-être, suivant tes'sentiers après toi,
fiuelque esprit agité par le doute et la crainte
Retrouvera l'espoir, le courage et la foi.
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4
m
INDIRIZZI delle priiicipali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
A.NGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBDBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore; Emilio 'D?on.
DIASSELLO - Pastore : Giovanni Miegge.
FERRERÒ - Pastore: Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
FOMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore; Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahler.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
BODORETTO - Cand. teol. Lorenzo Rivoira.
BORA’ - Pastore: Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Pietro Chauvie.
FRA DEL TORNO - Evangelista D. Gaydou.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Corrado J aUa,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa ; Rue Croix de Ville, 3.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangtìista Diodato Rosati, Casa Piorina, Via Mirabella
BORDIGHERA - Chiesa : Plani di Vallecrosia
- Pastore: Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Francesco Peyronél, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
CALTANISSETTA * Chiesa ; Via Maìda, 15 Pastore : G Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa; Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revél, ivi.
IQHIETI - Chiesa Evangelica - Evangelista G.
Scarincl, Largo Vezio, 19. i
COAZZE - Slg. Carlo Lupo, da Torino.
COMO - Chiesa ; Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica; Via Garibaldi Cand. teol. Alfonso Alessio, Via Garibaldi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa EvangeUea - Anzianoevangelista Pietro Varvelli.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore ; V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore E. Meynier,' ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Corrado Jalla, Salita I^anatica,
Casa Benco al Calvaria
FORANO - Chiesa FJvangelica - Evangelista
Antonio Cornelio.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeonl, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista
G. B. AzzareUi.
IVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
Arturo Vlnay, Casa Bavero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa ; Via G. Verdi, 3 - Pastore :
AttiRo Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa ; Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore ; Giovanni Grilli, Viale
Franscinl, 11.
MANTOVA - Chiesa ; Via Bacchio, 5.
MESSINA - ipiiesa : Via Maddalena. 112 - Pastore : Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 112.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni In Conca Pastore : B. Celli, Piazza Missoii, 3 —
Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore : Luigi
Rostagno, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Pasulo, ivi.
NIZZA - Ohiesa : Rue Gioflredo, 60 - Pastore ;
iWt>ertg ivi.
ORSARA pi PUGLIA - Cand. teol. Elio Eynard.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand. teol.
Enrico Geymet.
PALERMO - Chiesa ; Via Spezio, 41 - Pastore : Emilio Corsani, ivi.
PESOOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore; Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDIGAVALLO - Chiesa ; Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore: S. Colucci, da Mes
■ sina — Culto la Domenica alle ore 16.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINjl^ - Chiesa Evangelica - Pastore:
Roberto Jahler.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chlrea
di Piazza Oavour - Pastore : Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 57. ^
SAMPIERDARENA - Chiesa ; Via Giosuè CarduccL 16 - Pastore : Alessio Balmas, ivi.
SANREMO - Chiesa; Via Roma - Pastore:
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa EvangeUca.
SIENA - Cliiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
GigvP'nni Petral, ivi.
SIRACpSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
, alle ore 18. - Cand. teol. Enrico Geymet, da
Pachino.
. SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Ohiesa; Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Vìa Principe Amedeo, 250.
-TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Vìa Principe Tommaso) - Pastore :
Bartolomeo Soulier, Via Pio Quinto, 15. —
Per la Diaspora; Sig. Carlo Lupo, Corso
Vinzaglio, 73.
'TRIESTE - Clùesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Chiesa ; Palazzo Oavagnis (S. M.
Formosa) - Pastoire ; Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Clilesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : F. Peyronei, da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Evangelista
Enrico Oorsani.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Em. Comba, T. Longo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside; Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Pastore Luigf Micol, Ferrerò.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente; E. Meynier, Ernesto Comba, Teodoro Longo, Paolo Bosio.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore P. Grill.
CìONVrrTO maschile - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
CONVITTO femminile - Torre Felice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
ISTITUTO femminile VALDESE - Vallecrosia - Direttore ; Pastore Arnaldo Comba.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre Felice, a Pomaretto, a Torino (Via Bertholet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Luserna
San Giovanni (Torino) - Direttore ; Pastore
Davide Porneron, Torre PeUice.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Vali Valdesi ; Carema, Dovadola, Grotte,
Facilino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sale,
Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
COLONIA VALDENSE (Departameñto de Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore;
Ernesto Tron - Pastore eroerìto D. Armand-Ugoii.
COLONIA COSMOPOLITA E ARTILLEROS
(Departamento de Colonia - Rep. O. del
Uruguay) - Pastore; Enrique Beux - Pastore emerito : Pedro Bounous.
TARARIRAS - RIACHUELO - SAN PEDRO
(Estación Tarariras - Departamento de
Colonia - Bep. O. del Uru-guay) - Pastore ;
Guido Rivoir.
OMBUES DE LAVABLE e COLONIA MIGUELETE (Ombues de Lavale - Departamento de Colonia - Rep. O. del Uruguay)
- Evangelista Daniel Breeze.
SAN SALVADOR (Canada de Nieto - Dolores
- Departamento de Soriano - Rep. O. dd.
Uruguay) - Evangelista ; J. Pedro Gonnet
COLONIA DEL SACRAMENTO (Rep. O. del
Uruguay) - Evangelista : Diego Nimmo.
COLONIA IRIS (Estación Jacinto Arau'z P. C. S. - Pampa Central - Rep. Argentina) - Pastore: Silvio Long.
COLONIA BELGRANO (Estación Wldermuth
- F. C. C. A. - Provincia de Santa Fé - ^p.
Argentina) - Pastore: Levy ’Tron.
COLONIA NIN Y SILVA, COLONIA NUEVA
VALDENSE ed altre Colonie non hanno
Pastore a posto fisso e sono 'visitate periodicamente
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— FERRARI-JAUUA
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L’Eco della Stampa
(C!orso Porta Nuova, 24 - Milsmo 112).
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