1
oouranl avec la Poste
fiï* D'ABONNKMKNT par an
eÌ'® • . . . Fr. S
r}r'‘nS6r ... .6
»eniagne, Autriche-Hongrie,
gelgique^ Brésil, Danemark,
Wpte, Hollande, Suède,
«ujsae, eie., en s'abonnant
^ w poste . , Fr. 3
On s’abonne ;
bureau d'AdministraUon;
MM. les Pasteurs ; et à
^*ïnp. Alpina à Torre Pellice.
-^•Sbonuement part du 1. Janvier
' M paye d’avance
Année XXII N. 43
Numéros séparés demandés avani
le tirage, 10 centimes chacun
Annonces: 20 centimes par Ligne
pour une seule fois — 16 centimes de 2 à & fois et 10 centimes pourO fois et au dessus
S'adresser pour la Bédactlon et
pour r jidminUtratloa à U.
Jean Jalla, prof., Torre Pellic«*
Tout changement d’adresse coûte
15 centijnee, sauf ceux du commencement de Tannée.^_______
TÉMOIN
ÉdlIO WES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
ucie aertix témoins. Aot. 1,8. Suivant la vérité avec la charité. Bpli. JV, 16. Que ton règne vienne, flattb. VI, 10
O m lu a I r e ;
» L'activité chrétienne, source de sanctiflcaJ- i-i tion — Rosario Tala — Chronique
Vaudoise — Union chrétienne de jeunes Allés — Courrier de l’Evangélisation — Missions — Nouvelles Religieuses — Bibliographie — Revue
Politique — Souscription en faveur do
l'Eglise de Grotte — Avis.
r L’ACTIVITÉ CHRÉTIENNE,
.SOURCE DE SANCTIFICATION
■ . 1. L’activité chrétienne n’est pas
'Êbriie^ convulsive; elle est calme
cependant elle brûle d ’ une
"aname intérieure dont rien ne peut
'■«ndre rinlensité. Elle n’est pas non
plus désordonnée, elle ne procède
’'Pas par soubresauts; au contraire
Îi®lle est réglée, suivie, et ce pen^hnl elle envahit toute v notre vie,
®lle cherche à prendre tout notre
i?wps. Il n’est pas loisible au chréde vivre « de ses rentes », c’est
^ dire, dans l'oisiveté. Du matin au
c’est un changement d’occupa
üoir^
ce n’est jamais l’inaction. Et
^‘®st parceque l’aclivilé chrétienne
envahit ainsi et vise à prendre
notre temps, qu’elle est pour
t^pus une source de sanctification,
L'Oisiveté est la mère de tous les
vices, a-t-on dit, et cela est vrai
aussi dans l’église Chrétienne. Les
médisances, les jugements cruels
tant ils sont sévères, la manie de
savoir ce qui se passe chez autrui,
les petits et misérables attachements à de mesquins intérêts terrestres, tout cela vient de chrétiens
qui, au lieu d’offrir loyalement tout
leur temps à Dieu, ont voulu en
conserver beaucoup trop à leur
disposilicn pour ne rien faire. C’est
pourquoi, ami lecteur, veux-tu marcher d’une manière qui soit de tout
point conforme à la volonté de Dieu?
Remplis toutes tes journées, occupe
tous tes instants!
2.LWlivilé chrétienne nous sanctifie
parceqti’elle nous met constamment
en contact avec les conséquences du
péché. Une chambre où tout est
confusion et désordre,..saleté et haillons; un lit où gémit -un infirme
laissé dans l’abandon, un enfant
victime de la scrofule, un jeune
homme dont le langage est grossier
et blasphématoire, une jeune fille
que sa mauvaise conduite entraîne
vers le sépulcre, un vieillard dont
les traits portent le sceau du vice;
la misère physique et morale, en un
mot, dont nous nous approchons,
que nous désirons alléger, tout cela
Ôte la moindre illusion qui pourrait
2
98
nous rester encore sur les attraits
du péché, tout cela nous le fait
détester, haïr; tout cela fait que
nous en ayons peur pour nous mêmes,
et nous pousse à le fuir.
3. L’activité chrétienne nous sanctifie, parce qu’elle est toute constituée d’occupations s’élevant au dessus de notre pauvre terre; ne craignons pas de dire le mot: d’occupations célestes. Et quoi? balayer
et mettre en ordre une chambre
pour une voisine que la maladie
retient au lit, changer les compresses
sur un front que la fièvre brûle,
retourner doucement un infirme sur
sa couche de martyr; et quoi?
enseigner l’a, b, c, à des enfants
aussi insolents que leur ignorance
est crasse, franchir le seuil de ces
maisons où règne la souffrance, la
folie, et de celles où le crime est
puni, ce sont des occupations spirituelles, célestes? Sans doute, et bien
plus élevées que celles de l’artiste
qui vit tout le jour parmi les harmonies des couleurs et des sons et
de l’homme de science qui ne fait
qu’accumuler des masses de connaissances dont une partie minime
sera réellement profitable à son
prochain; bien plus élevées, en tout
cas, que celles de cette femme du
inonde dont toute l’existence peut
se résumer en ces deux mots: «se
montrer et jouir » ! — Car n’est-ce
pas du Seigneur Jésus, qui est au
Ciel, que nous avons reçu ces œuvres; n’est-ce pas à lui que nous
avons demandé la force de les accomplir; n’est-ce pas à lui que nous
rapportons les misères innombrables
dont nous avons été les témoins et
que nous nous sommes efforcés de
secourir? Tout en nous livrant aux
travaux les plus matériels, en réalité
notre cœur ne plane-t il pas entre
la terre et le ciel, et ne tend-il pas
à se rapprocher toujours plus, à se
tenir habituellement toujours plus
près de Jésus 9
4. L’activité chrétienne nous sanctifie parce qu’elle est pour nous
la source d’une satisfaction si réélis’]
et si pleine, de jouissances si saint'
tes et en même temps si vives, quê;
toutes les jouissances entachées de/,
péché, que peut nous offrir le mondes ]
perdent leur attrait. Non seulement'
nous n’avons plus de lutte à enga* ger pour nous en tenir éloignés;
mais nous n’avons plus de goût,
pour elles; nous ne les désirons.;
plus. Je me souviendrai toujour^^
de Georges Müller, le directeur du
grand orphelinat de Bristol, nous
disant, à Venise, dans son langage
si simple et si vrai, qu’il n’allait
pas au théâtre, non pas à cause du
péché qui s’attache 'aux représentations théâtrales, mais parce qu'U
ne s’en souciait plus. D’autres sources de joie bien supérieure s’étaient
ouvertes dans son cœur) Ne voulezvous pas es.sayer, Chrétiens, qui vous
plaignez de la monotonie, de
couleur sombre de votre existence,-;
et qui considérez avec envie les'
distractions mondaines, auxquelles ;
d’autres se livrent sans le moindre J
■el
scrupule, mais auxquelles votre
conscience ne vous permettrait pas f
de prendre pari; ne voulez-vous
pas essayer? Allons! une, plusieurs
journées, qui ne se terminent pas |
sans avoir fait quelque chose pour ^
Dieu et pour vos frères, et vous ;
verrez si votre existence ne s’éclaire 1
pas, s’il n'y résonne pas bientôt des
cantiques, si même elle ne se couvre
pas du manteau de la gloire!
H. M
ROSARIO TALA
(Bépub. Argentine)
M. D. Berton, Vaudois de naissance |
mais évangéliste des groupes métho- k
distes du Rosario Tala, écrit à \’Es- j]
landarie Evangelico un billet duquel ^
nous extrayons ce qui suit :
La Conférence Trimestrielle
décidé de fixer une quote annuelle v
minimum pour tous les membres j
3
99 —
église. Quoique celle conlnbulioii
. trop pelile elle produira une
jolie somme si chacun acceple vo'Onliers de s’y soumettre. Derniéliement, à l’occasion d'une visite du
. Rév. Guelfi, ont eu lieu 12 baptêmes;
* per.sonnes furent reçues dans l’église et 8 autres furent acceptées
sotlo prot>a‘, tous proviennent de
[1 Eglise Romaine. La Conférence a
ensuite distribué les charges de l’Eglise et de la Colonie, 18 desquelles,
‘*sur un total de 32, ont été confiées à
oes membres d'église originaires de
■^os Vallées. Ce sont: Surintendant
l'Ecole du Dimanche, Jules RojStan; Commission de Gnias; Jules
jftostan, Louis Justet, Constance GuiIpu, Daniel Guigou; Economes:
I Jules Rostan, Philippe Pons, Jacques
I Guigou, Paul Forneron, Jules Bariupa, Paul Coïsson; Commission Au
> ^iliaire: Constance Guigou et 4 autre.s
uames ; Administrateurs : Jacques
Go’isson, Philippe Buffa, David Sa|o,nion, Henri Guigou. Les délégués
^ la Conférence sont Philippe Pons,
> j* P. Baridon et D. Berton. Les col'®ctes pour les œuvres d’édification
, Uiit produit 60Ü pesos, mais il en
Î ‘Uudrait 900 pour faire face à tout.
f ' Ces quelques mots suffisent pour
'hpntrer imrvripfonnc» iÏa
g‘ ■‘•vnirer l’importance de l’élément
|. ''Uudois dans celte colonie.
Chronique vaudoise
r: EA tour. — M. le Prof. Meille
■ ’’Ous prie d’annoncer qu’il reprendra
, prédications dans l'ancien temple
I Ciabas, dés Dimanche 29 cour.
; jGimanche des rameaux), à 3 h. —•
sujet traité sera: L’hommage qui
agréable au Seigneur.
Unions Crtiétieies de jeuoes filles
existe, grâces à Dieu, dans
.‘/’^sieurs paroisses de- nos Vallées
i. elles sont faibles, sans rapports
les unes avec les autres, sans rapports non plus avec la fédération
universelle des unions de jeunes
filles. Tout cela a donc besoin d’élre
fortifié, d’être organisé, d’être rab
taché à une fédération qUi lui communique de sa chaleur, de sa force,
de sa vie. C’est pourquoi nous nous
réjouissons de la venue au milieu
de nous au commencement de Mai
de M.lle Reî/no/ds, secrétaire général
de la fédération, qui se propose d’encourager les Unions de jeunes filles
déjà existantes et de concourir à la
formation d’autres petites associations
là où elles n’existent pas encore. Ce
qu’elle se propose aussi et surtout,
c’est de renseigner notre public féminin sur l’étendue de la fédération
des jeunes filles, sur son activité
bénie, sur les nombreuses preuves
que Dieu lui a données de son approbation. Il est donc à peine besoin de dire que, si M.lle Reynolds
aura des entretiens particuliers avec
les membres des unions, elle s'estimera heureuse de pouvoir adresser
la parole à des auditoires de femmes et de jeunes filles plus étendus.
Nous nous réservons d’informer nos
lectrices, qui sans doute considéreront comme un privilège d'assister
à ces réunions, des jours et des heures, lorsqu'ils seront définitivement
fixés.
A l’occasion de la visite de M.lle
Reynolds il se tiendra à la Tour la
conférence de groupe des unions
vaudoises de jeunes filler où les différentes associations enverront leurs
déléguées et où l’on traitera, nous
le supposons, des moyens à employer pour donner au mouvement
unioniste dans les Vallées, mouvement dont nous sommes en droit
d’attendre tant de bien, une nouvelle
et puissante impulsion.
Qu’il nous“soit permis, en terminant, d’adresser à Mademoiselle Reynolds, un cordial welcome au milieu
de nous! ,
H. M.
4
- lùû
COUReiEe DE L’ÉVANGÉLISATION
Isolé comme nous le sommes (lie
d’Elbe) il ne nous est point facile
de nous procurer l’abondance de
nouvelles fraîches que nous voudrions mettre devant les yeux de
nos lecteurs. Voici ce que nous avons
pu glaner.
La Provincia di Manlova nous
parle de Qaingentolé, où M. le pasteur Celli se rend depuis Revere. Il
trouve la salle comble et plusieurs
personnes s’en retournent chez elles
faute de place dans le local. Cette
aftluenCe détermine notre collègue
à rendre ses visites plus fréquentes
là où une porte s*ouvre à la Parole.
Un beau témoignage vient d’être
fendu à l’Evangile dans la ville d’4/eacandrie à l’occasion de la mort
d’un enfant de Lorenzo Maggi originaire de Pietra Marazzi. M. J. Pons
appelé par télégramme est accouru
de Gênes et a pu annoncer l’Evangile à une foule nombreuse, d’abord
au domicile du défunt, puis au
cimetière même. M; Molina ri était
là avec tous ses élèves, condisciples
du petit Maggi, rangés en' bon
ordre.
Quelque chose de semblable s’est
passé le 17 courant à Río Marina
lors de l’enterrement de Philornéne
Regini fille de feu Goslanlino Danés!. Bon nombre de catholiques
romains qui faisaient partie du long
convoi funèbre ont eu occasion eux
aussi d’entendre le message du salut.
Nos écoles de Rio Marina ont atteint le nombre de 180 élèves et de
nombreuses demandes d’admission
restent sans effet, faute de place
dans nos locaux et faute de moyens
pouf ajouter une 5* école aux quatre
que nous avons déjà. Plusieurs élèves de Rio CasteUd bravent les distances et accourent volontiers à Rio
Marina pour y chercher l'instruction
dans les écoles évangéliques. Le
nombre d'audjteurs a quelque peu
augmenté à Portoferraio où les mi
litaires de la garnison ont trouvé
chemin de notre local.
Quelque^
personnes restent dans le vestibule,
pour entendre sans se laisser voir-;
Les Nicodèmes viennent aussi k
Jésus.
Bonnes nouvelles de Milan aussi,où l’Eglise prospère sous la direcV
tion de ses pasteurs. Il s’y est formé
une société chorale qui aide joli':
ment les cultes, en y apportant un;
précieux élément d’édifîcaliori. |
Une nouvelle école a été ouverta
à Taranto par M. Gérard Bergstein,
évangéliste vaudois. Elle a compté
d’emblée 30 élèves, et nous lui en
souhaitcns bien d’autres.
Le Rev. Pauli, représentant de la
Soc. Biblique Britannique et Etran*
gère, est en tournée en Italie. Il 3
eu déjà à Gênes et à Florence de
nombreuses réunions auxquelles ont
pris part les pasteurs des diflérentes
dénominations. A Gênes le ReV.
Pauli a commencé son discours en
présentant au Rév. Donald Miilei’l
qui l’interprétait, un diplômepar le-.
■ ■ ’ " îf
quel cet ami de notre Eglise esf
nommé Membre Honoraire à vie dé
la Soc. Biblique sus nommée. Leé
applaudissements qui accueillirent là
nouvelle de celte nomination diseiif
bien qu’elle est méritée et en quel!#
haute estime M. Miller est tenu.
Le Rev. Pauli continua son dis*
cours en disant qu’il n’a pas fait df;
progrès dans la connaissance de l’Lj
lalien depuis la visite qu’il nous jili
il y a 16 ans. Mais par contre là
Société qu’il repiésente en a beaUi
coup fait, en traduisant en ces 10
dernières années la Parole dp Died
en 123 nouvelles langues ou idia^'
me.s. Cela porte à 332 le nombre
des langues dans lesquelles ta Parôl^;
de Dieu a été traduite par la Soa|
Biblique de Londres depuis sa foU'''
dation (1804). . ;
A Florence le Rev. Pauli fut trà']
duit par M, Aug. Meille et donnà
comme à Gênes des détails sur- If
diffusion des Livres Saints clans qùè^l,;ques contrées du monde. M. Aü0-
5
-4Ô1 _
: ; Vieille ajouta qu’en Italie l’cbUvre de
te; ja Société Biblique avait donné l’anbèe dernière des résultats encore
plus satisfaisants que ceux des an'' nées précédentes. La vente a dépassé de 3.000 exemplaires celle de
1 année 1894, et cela seulement pour
ne qui concerne le Nouveau Teslanienf que le public recherche de
préférence. Les soldats italiens qui
■partaient pour la guerre d’Afrique
Ont reçu au delà de 20,000 exemplaires des Livres Saints, parmi lesquels de 1,200 à 1,500 Bibles entié•’es. M. Meille remercie la Société
Biblique pour ce qu'elle a fait et
pouf ce quelle se propose de faire
encore pour la dilTiision de là Parole
de Dieu en Italie. M. Luzzi recommande une collecte en faveur de
cette grande œuvre qui coûte beaucoup d’argent et qui fait tant de
t bien.
M, J. Rochat continue sa série de
Conférences et le 10 courant il en a
^donné une sur l’Intempérance et ses
-dangers.
E, Bonnet.
MISSIONS
— MM. Lauga et Krüger sont ar^fivés beureusement à Tamatave'le 5
lévrier dernier. Ils ont pu en repartir
dès le lendemain pour Tananarive,
gi'âceà l’obligeance des missionnaires
anglais, qui léuf avaient envoyé des
Porteurs en nombre .suffisant. Tout
arrêt à Tamatave aurait pu leur être
I^Unesle, au point de vue dé la santé.
Les amis des missibns çe réjouiront
de la visible protection accordée par
Bleu à ces .deux délégués du Comité
de Paris. Ils n’ont pas dû mettre
plus de huit jours pour arriver à
Tananarive.
— M. Belle est heureusement arï’ivé au Sénégal.
. — MM. Christol et Jacotlet, missionnaires au Lessouto, vont bientôt
^enir en France pour un congé réglementaire.
Nouvelles Religieuses
La sainte boutique romaine. — À
Cigliano, le 15 courant, une représentation publique en faveur dés
victimes d’un terrible incendie n’a
pas eu le résultat qu’on en attendait pareeque le cmé avait induit
ses fidéle.s à donner plutôt à l’église
l’argent qu’ils destinaient' à ces malheureux; en échange il se chargeait
de prier pour ces familles réduite.s
à l.'i mi.sére !
Le papisme en Italie - l/ltalie
a autant d’évêchés que tous les
autres Etats d’Europe- ensemble,
soit 315,
— Il y a en Italie 190 écoles
du Dimanche avec'564 moUiteui's et
7280 élèves, la moitié desquelaf aux
Vallées avec Pignerol et Turin. '
Espagne. ~ Malgré les nombreuse.s limitations à la liberté religieuse qui sont encore en vigueur
dans ce pays, il compte plus de 100
chapelles évangéliques, des écoles
avec 4 000 élèves, plusieurs Irifirmeries; une littérature réligieusé qui
commence à s’affirmer et 4 'ou ^
Journaux évangéliques.
Les messes dites en Espagne pour
le repos des âmes des naufragés de
la Beina Regente ont valu au clergé
666,000 francs. L’Italie, les autorilé.s
communales en tête, est en train de
faire autant pour les morts d’amba
Alagi. et des batailles subséquentes.
Ainsi les ennemis de la patrie
trouvent le moyen de faire des
affaires même sur les,malheurs publics, grâce à la balourdise ignorante
des populations néo-latines.
Une nouvelle mission évangélique
a été établie à l’Escnrial de Madrid.
Outre les cultes publies elle tient
aussi des écoles diurnes et dominicales. '
Etats -Unis.' — I/église méthodiste
de Boston accomplit une oeuvré admirable’ pâiThi les Italiens qui habi
¡Æ
..4 îé'-i
4
-'fi
6
■V/
- IOS
lent pour ia plupart le quartier
nord de la ville. 120 jeunes Italiens
font déjà partie de la Ligue pour le
bien.
Paris — Madame Alfred André a
remis, en souvenir de M, Alfred,
20.000 fr, à la Société des Missions,
25.000 fr. aux œuvres sÿngdales réformées, et 10,000 fr. pour les bourses
de la Faculté de théologie de Monlauban.
— M. Horace Monoii, pasteur auxiliaire à Hyon, vient d’être nommé
troisième pasteur de l’Eglise de l’Etoile, à Paris.
BIBLIOGRAPHIE
E. Bosio. L’Epistola di S. Paolo
ai Romani. — Commentario esegelico-pratico. Firenze, Claudiana
1896. Lire 2.
Ce volume est destiné à rouvrir
la série de commentaires du N.
Testament dont le regretté I)'' Stewart avait voulu enrichir l’Italie
évangélique, et dont il n’avait pu
publier que les quatre Evangiles.
Celui dont il s’agit aujourd’hui est
dû à la plume de M. Bosio, professeur d’exégèse à la Faculté vaudoise de théologie de Florence, et
la Société des Publications Evangéliques de Florence attend de voir
quel accueil lui sera fait pour donner bientôt le jour à d’autres volumes.
Ce commentaire comprend une
analyse soignée des paroles de l’apôtre, une exposition claire des doctrines qui donnent un<î si grande
importance à cetle épître, des leçons
morales et pratiques à tirer des
enseignemenls de l’Apôtre. Utile à
ceui qui ont charge d’âmes, ce
livre est appelé à s’introduire aussi
entre les mains de nos laïques qui
ont à cœur de s’appliquer à l’élude
des Saintes Lettres. L’allure simple
de l’exposition, la sobriété et la
netteté des pensées sont de nature )
à satisfaire à la fois ceux qui disposent de quelque bagage théologi;'
que et ceux qui ne cherchent qu’à
être guidés dans l’interprétation de
la pensée de S. Paul.
Malgré sa tendance populaire,
l^auteur aborde toutes les questions
suscitées au sujet de cet épître, soit
dans une étude courte mais magistrale sur l’Eglise de Rome, qui sert
d’introduction, soit à chaque point
où les variantes des textes anciens
ou des traductions l'y amenaient.
La version elle-même ne pouvait
donc manquer de subir quelques
modifications au cours d’une étude
aussi serrée. L’A. nous avertit en
effet que, bien qu’il donne en guise
de texte l’italien de Diodaü dans sa
diction la plus usitée, il s’en éloigne
fréquemment en marge. Qu’il nous
soit permis, en terminant ces lignes,
d’exprimer le regret que l'A. (ou la
Société ?) n’ait pas eu le courage de
s’affranchir plus complètement. Puisque le besoin d’une révision de
notre traduction italienne est réel,
commenl pouvait on se sentir plus
autorisé à le faire que dans un
travail de ce genre, où les modifications proposées sont accompagnées
pas à pas de leur justification et
explication ?
Il régnera. 10 tableaux de la
gloire de Jésus-Christ, par Wilfred
Monod, pasteur. Paris, Fiscbbacher
1896.
Ce volume élégant comprend deux
séries de sermons. La première
série, cinq sermons pour Noël, a pour
point de départ l’Etoile des Mages
et marque la différence radicale que
la venue du Christ a apportée dans
l’existence humaine. Dans ce but,
l’A. parle de la Souffrance sans J.
C., en se servant de l’exemple de
Joñas qu’il met en contraste avec
la force que le chrétien de la N.
Alliance peut puiser contre la souffrance dans l’exemple de son chef.
Sur le même plan, suivent Achab
ou la Prospérité sans J. G., Saül ou
La mort sans J. C., Ji)b ou Le spec
i
7
- 103 —
' monde sans J. G , et l’Ec
•^lésiaste ou Les problèmes iriésolus
4 sans J. G.
2® série, cinq sermons pour
*âques, s’intitule: f/étoile du maL’idée qui sert de lien à ces
‘Sbleaux pleins d’une chaude et
i oiiale admiration pour l’ajuvre de
Ootre Père céleste, et riches en ex
:|bortatious vibrantes à la pi’atique
'“ des .... --------------
vertus chrétiennes, celle idée
fil^ops semble être la joie de servir
I humblement celui qui s’est abaissé
■|h)Utnême pour sauver le dernier
a des pécheurs. Les protagonistes sont
j Jean Baptiste ou La.courroie de ses
f bouliers, La pécheresse ou Elle
1 hQouilla ses pieds de larmes, Marie
i Elle oignit ses pieds de parfum;
' ®Uit le contraste entre l’extrême
! abaissement de Jésus et sa résur•'^ction, contraste marqué par ces
paroles; Voyez mes mains et mes
pieds. Le livre se dot dans la gloire
céleste avec I^e Roi ou Le rnarchePfed de ses pieds. Nous espérons
Pouvoir bientôt présenter à nos
'®oteurs quelques passages de ce
; oe| ouvrage.
OpiiiieiiIeH
M. H. Tron, Villar » 10 —
M. E Botinel, R. Marina » 2 —
M. Et, Rostan, S. Jean » 5 —
Total Frs. 67,35
Keviie Politique
1 ^ Le Dimanche chrétien, appel, pai
t ^ A, Porrei. Genève 1896. — Dia
I j^gue entre un ouvrier et son pai 'on. Genève 1895.
t SOUSCRIPTION
FAVEUR DE L'ÉGLISE DE GROTTE
A reporter Frs. 18,15
M.lle M. Perron, Pegl.
^•Ile Melile, Via Uliva
«Lme Niccolini
B. T.
pue amie
"L Rohdé, la Tour
J. P. Micol
Geme Alexandre
U (Bouvil)
^uenusan Pierre
Pc,olo Calvino, past.
B, Goss, ancien
5 4 —
31 —
3 —
3~
2 —
0,20
51 —
La Ghambre des l)é|mlés a voté
le crédit de 140 millions demandé
par le Gouvernement pour faire face
aux dépenses de la guerre d’Afrique.
90 millions ont déjà été dépensés
par le ministère précédent, outre les
20 déjà votés par le Parlement. Il
reste 50 millions, que les ministres
croient suffisants uour arriver à la
tin de l’année courante. Le crédit
est rnairilenanl en discussion au Sénat, qui l’approuvera certainement
aussi.
Les partisans de Grispi ont profité de la première occasion qui s’est
présentée pour livrer bataille au nouveau Ministère, mais la Ghambre ne
s'est pas prononcée en leur faveur.
La votation a eu lieu sur un ordre
du jour présenté par rex-minislre
Sonnino et rei»oussé par le Cabinet. ^
Cet ordre du jour a été rejeté par
219 voix contre 119 et 72 abstentions. Il est permis d’espéreri (|Ue
Rudini et ses collègues pourront
gouverner sans recourir aux élections générales, ce qu’ils feraient
certainement s’ils n’étaient pas, soutenus par une bonne majorité de la
Ghambre.
La Ghambre a pris ses vacances
de Pâques et s’esl ajournée au 28
Avril.
Les aüaires d’Afrique ne paraissent pas avoir avancé depuis la semaine passée. Les négociations de
paix continuent, mais le gouverne-^
ment ne se prononce pas sur leur'"
plus ou moins grande probabilité de
réussite. Les adversaires, du Gabiiie
n’ont pas manqué d’iusimier que Ru
diiii était disposé à conclure une pai
ignominieuse, insinuation que le
ministres ont repous.sée avec un no
ble dédain. Les dépêches qui vien
nent de l'Erythrée affirment que le
' .J. -
8
t:,
— 104
conditions de la défense sont déjà
beaucoup meil le Lires, et que l’énergie
et la prudence de Baldissera ont
ramené la confiance chez les soldats
et la crainte cliez les erinemis. Ceuxci ont Irasporté leur camp à Adaga
Amus, à 15 K.ra, d’Adigrat, mais
n’ont pas encore marché à l’altaque
du fort, que l’on dit bien défendu
et pourvu de vivres pour tout le
mois d’Avril et d’eau en abondance.
Espérons que la paix sera signée
avant qu’il ne soit réduit à la dernière extrémité.
Kassala est aussi abondamment
pourvue de vrivres grâce à une caravane qui a pu y arriver tout dernièrement. Ce n’est pas que les
derviclies n’aient pas fait tous leurs
elTorls pour l’en empêcher. Le 18
courant ils ont attar|ué par quatre
fois le poste de Sabderat, défendu
par une poignée d’hommes. Mais ils
ont été t'epoussés et les communications ont été maintenues.
L'empereur et l’impératrice d’Allemagne, avec leurs deux fils aînés
et une suite de 60 personnes, sont
arrivés par la voie du Gothard à
Gênes et se sont embarqués pouf
Naple.<, d’où ils repartiront le 31
pour la Sicile, visiteront Paierme,
Girgenti, Syracuse, Taormina et retourneront en Allemagne par Venise
et Vienne.
DIVERS.
-Madagascar. — Le vapeur Iraouaddy, venant de Tamatava, est arrivé à Marseille amenant le prince
Rainilaiarivoiiy, ci-devant premier
ministre de la reine de Madagascar.
11 est accompagné de son petitfils Ratili Fera, de plusieurs domestiques et de son interprète Razanamakiry dont il se Tsert parcequ’il
ne veut pas se servir du français,
bieij qu’il connaisse cette langue.
'Le prince va être amené en Algérie où il est l’elégué par le gouvernement français. Il porte avec lui
1 125 000 francs. ' !
INFORMATIONS.
Le consul de Marseille avertit qu'iL]
y a dans son district un grand nombr’e d’ouvriers italiens qui, man- |
quant de moyens et ne trouvant;
pas de travail, s’adressent à lui i'oui’'
pouvoir /entrer en Italie. Les ou-îI
vriers italiens sont donc avertis de
ne pas se rendre à Marseille, ces temps
ci, sans moyens de subsistance ou«
sans avoir quelqu’occupation assurée-«
Abonnements payés :
Pour 1895: M. P. Metile, Turin.
» 1896: M. Isaac Ghigo, Pral;D. Fra
che, Turin; M.me'Moreno, Gênes.
x s
La Société « Pradeltorno » invite
chaudement ses Membres Honoraire?,
et tous ceux qui s’intéressent à
l'œuvre des Missions à bien vouloir
intervenir à sa séance anniversaire^
qui aura lieu D. V. Dimanche 29^
c. à 8 heures pom. au Collège. ;
UNION FRANCO-RUSSE
Rapports directs entre le Produc-|
teur et le Consommateur.
Un des meilleurs horlogers dé'j
Besançon et ami chrétien offre
reclement à nos lecteurs des
Ires de tous modèles, soit mélaUsoit argent ou or, à ciel ou à remontoir, à des prix réels de bou
marché, et avec toutes garantie?
possibles, sur factures. Nous con-'
sellions à ceux de nos lecteurs qU'
auraient quelques achats à eirectuefde ne les faire qu’après avoir de*|
mandé et consulté le Catalogue dé''|
taillé que leur enverra franco MAV^i
EMEBT fabricant d’Horlogerie,
BESANÇON (Doubs) France.
J. P. Malan, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie