1
Soixante-onzième année
8 Novembre 1935-XIV
H
N* 44
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT I
Italie et Colonies italiennes .
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année.
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ént de l’a
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Im oaméto: SO eartimM
’ Que toutes les choses vraies, honnêtes, just^, pures, aimables..., dignay de louange^, occupent vos pensées * (Philipp. IV, 8).
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''PODI U ni nmiioBB
Epitre aux EpMsienis VI, 11.
Résiste, car la diable, lorsqu'il tend ses
pièg«, est le plus rusé dœ argumentateurs. Il parle à peu près ainsi :
« Tu déclares ne pas vouloir de mes conseils ; c’est bon. Mais ne crois pas, pour
cela, en savoir plus long que lies autres,
ou d’être medlleur qu’eux. Les autres
m’écoutent. Le feraient-ils, croiils-tu, si je
leur donnais dé mauvais conseils Eh
quoi ? Tous auraiient tort et toi seul aurais
raison ? Le monde a toujours mairché plus
ou moins selon mon gré, et tu voudrais
lui faire changer s^ habitudes ! Cède au
moins une fois. Tu pourras ensuite reprendre le chemiin de la vertu s’il te semblera t’en être éloigné. Et puis, si )tu étais
,B^ait, je ccttupr^drais ; mais tu es loin
d’être parfait. Donc, un péché de plus ou
de moins... Et d’affleurs, qui te di(t que
ce que jie te propœe soit un péché ? Sicela ne fait de mai à personne, si, au contraire, cela peut être utile à ton prochain
et à toi-même et si tes bien-aimés y trouvent leur avantage,, peux-tu affirmer que
ce soit un péché ? Appellerais-tu péché ce
mensonge qui, sans nuire aux autres, te
rend service et sauve une situation embarrassée et compromis© ? Appdleraiisdiu
péché cette opération financière que tu
juges peu honorable, mais qui ne ruine
personne et te permet de disposer, pour
tes libéralités, de sommœ inespérées ? Serait-ce donc un péché, cette heure, cette
journée, cette semaine dédiée au pllaîsir,
si elle te procure l’oubli de tes souffrances
et de tes soucis, ou ce soulagement et
cette distraction sans lesquels la vie finirait par devenir im fardeau ? ».
’ C’est ainsi que parle insidieusement le
Tentateur.
Résistes, Et pour résister, ne comptez
pas sur vos propres forcea (Le piège favori de Satan est de vous faire croire que
vous êtes forts). Mais iwêtez-vous de
toute l’armure de Dieu, c'est^àndire de
toutes les armes spirituelles, que Dieu luimême fournit à l’athlète chrétiien.
Epître u%x Epkésiens VI, 10-20.
(G. Rostagno : Più pressa aTe, Signor !...).
(Traduction d’Eva Lecomte).
' PERFECTION.
Le grand artiste et sculpteur Michel
Ange était en train de faire les dernières
retouches à une statue. Comme ce travail semblait ne pas vouloir prendre fin,
un ami à qui cette œuvre d’art semblait
parachevée et parfaite, demanda à l’artiste pourquoi il se donnait encore tant
de peine pour la retoucher.
Celui-ci répondît :
— C’est que je dois encore, par ci par
ïà, arrondir un angle, aplanir une surface
ou redre^r tme ligne.
— Mais ce ne sont que des vétüles —
dit Kami.
— Tu as raison — répondit Michel Ange
ce ne, sont que des vétilles, mais ce
sont justement ces petites choæs qui font
la perfection, et la perfection n’est pas
«ne petite affaire. .
L’Historien Vaudois.
C’est avec l’émotion la plus vive, la plus
intense, que nous annonçons, que notre historien, le profeæeur Jean Jalla, n’est,
plus. Le mardi 22 octobre, dans la matinée,
il donna encore ses l^ons au Collège, mais
il était déjà ‘malade et demanda au Directeur de bien vouloir le faire remplacer
l’après-midi. On ne devait pilus le revoir.
Rentré chez lui, il travailla encore à une
œuvre qu’il était en tr^ de publier, mais
une grave maladie ne tarda pas à se manifester, et elle l’a amené au tombeau
après une Jiongue lutte entre la vie ôt
la mort. L’organisme, fort et sain, offrit
une merveiilefuse résistance ; mais à la fin
il dut céder, et dimanche matin, 3 novembre, nous apprenions, consterné, que
ce cœur bon et généreux avait cessé de
battre.
C’est avec une profonde tristesse que
nous écrivons ces lignes : nous avons perdu
un ancien professeur, un collègue, un
aide, im ami ; l’Eglise se voit privée d’un
ouvrier fidèle et consciencieux, de son historien distingué.
Le prof. Jean Jalla était né en 1863, à
Villesèch^ où æn père_ êtîdt payeur.
il sfuivit les cours de la jPacuIté de Théologie et fut consacré pasteur ; mais s’étant
diplômé aussi en belles Itettries, il entra
dans la carrière de l’enseignement et passa
phis de 40 ans à notre Collège, où ü fut
professeur, non seulement au Gymnase,
mais aussi au Lycée pour l’histoire.
Son érudition littéraire et surtout historique était remarquable: mais ce qui
lè caractérisait comme profe^ur, c’était
son amour pour les élèves, qu’ü suivait
de près et qu’ü invitait souvent, surtout
pour des courses dans nos montagnes qu’ñ
connaissait si bien et qu’Ü'illustrait avec
compétence.
Il ne négligea pas non plus l’œuvre pastorale ; mais sa renommée est assurée surtout par son œuvre historique, ^ant publié plusieurs ouvrages, entre autres YHistoire popnâaàre des VauMs des Mpes, la
Storia délia Riforma in Piemonte, la principale de ses œuvres, dont il soignait en
ce moment la publication du second volume, les Légendes des Vallées Vaudôises.
Et comment oublierons-nous ses nombreux opuscules du XVII février, destinés
à rendre toujours plus populaiine. notre
glorieuse histoire ?
L’historien, le savant, était doublé d’un
homme à 1^ foi profonde, à la piété sincère, vaudois au cent pour cent : rhistoire,
pour lui, n’était pas seulemrat la recherche froide, quoique précise, du pa^ ; elle
avait un but bilrai défini, et' devait servir
à raviver la foi); l’exemple de nos ancêtriœ devait rester comme une source, d’inspiration continuelle.
En tant qu’historien, M. JaUa était bien
connu même à d’étranger, et certaipes
maisons d’éditions publiaient quelquesunes de ses œuvres : Pierre Valdo fut puIJïé par les Editions Labor.
Sa compétence en matière historique et
archéologique avait été reconnu^ en Italie, par notre GouvemCToent, qui l’avait
nornmé âispecteur, pour notre zone, des
antiquités.
IJ avait fondé et dirigé, à La Tour, une
branche des Eclaireurs.
Avec k prof. Jean JaHa di^arait dmc
une personnailîte que ki grande humilité
portait plutôt à s’effacer qu’à s’étaler.
Personnelilar^t j’ai ^envers lui une
gï^de dette de reconnaissance : c’était,
et depuis bien longtemps, un colaborateur
ïégulier de l’Echo, qui ne refusait jamais
de fourniir l’article qu’on lui demandait.
Tout dernièrement, à ma demande, il avait
écrit l’article sur le Comité Wallon, celui
sur la Révbcaition de l’Edit de Nantes, et
il m’avait promis de préparer une étude
ÇOUr la fête de la Réformation... ’
Là maladie, puis la mort, ont arrêté
sa main : il a été appelé à servir le Maître dans un monde qui, pour nous, r^te
invisible.
Les funérailles.
fi ElJœ ont eu lieu lundi après-midi, par
une journée sombre, morne, pluvieuse.
La levée du corps est faite un peu avant
15 h. 30, et le service funèbre a lieu dans
le temple de La Tour, rempli d’une foule
tefcueillie et émue. Le cercueil est couvert
et entouré de magnifiques couronnes ou
de gierbes de fleurs, dernier hommage
d’affection et d’admiration pour le cher
disparu.
M. Jules Tron, pasteur local', préside la
cérémonie. Après la lecture de quelques
■fi pa^a®es bibliquee appropriés, il reî^ au
défunt l’hommage reconnaissant de fe paroisse : M. JaUa était membre du Consistoire (vice-président), et ses conseils, dit-il,
étaient txmjours écoutés avec profit. Il a
exercé aussi le ministère pastoral par la
prédicatioô, par les conférences, et surtout comme directeur de l’école du dimanche de Sainte-Marguerite, pendant près
de 40 ans. L’Eglise n’oublie pas les grands
services qu’il hà a rendus et prend une
part bien vive à la douleur de sa famille.
Le pasteur M. A. Fuhrmann élève à
Dieu uns fervente prière.
M. L. Marauda, vice-modérateurî au
nom du Modérateur et de la Table, apporte liexpreEBâon du regret qu’éprouve
l’Eglise dans son ensemble pour cette
perte. Il rend hommage à l’historien qui
fut un-téînoin de la foi vaudoise, car,
dit-il, dans 'te professeur Jaia se conjugaient admirablement la science, la compétence historique et la foi.
Le prof. E. Loogo, directeur du Collège,
parle au nom des collèguieâ et deS élèves,
retevant que trois grandes affections se
partageai^t la cœur du cher disparu :
l’école, la science, la famille. Son enseignement était docte, mais ce qui le caractérisait comme professeur c’était sa bonté.
L’étudiant R. Malan exprime le regret
des élèves de V' Gymnase (celle où enseignait cette aimée le prof. JaUa) qui a
perdu, dît-ü, plus qu’im profœseur, un
père.
M. David Jahier, professeur en retraite,
président de la Société d’Etud^ Vaudôises,
parie du ccwnpétent histemien que fut te
prof. JaUa. (Nous espérons qu’ü écrira
pour l’Ecfeo un article à cet %ard, aussi
ne résumerond-nous pas son discours).
M. Tavccat E. Peyrot rappelle l’activité
sociale du prof. J. JaUa, qui fut pendant quelques arinées président de la Ckanmission des Institutiôns Hospitalières
Vaudatees
Après la bénédiction, un long cortège
se forme sous la pluie, pour accompagner
au cimetière la dépouille mortelle : te cer
cusil ^ déposé dans te caveau de famiUe,
mais notre pensée chrétienne vole plus
loin, plus haut.
« * «
Nous exprimons à sa dévouée compagne,
à Ses enfants (dont l’un commande te batailten «Saluzzo» en A. O.), à ses frères,
à tous ses parents notre sympathie émue.
nDaaaDanDaaDDDaDnnanna
L« « Convegno » du Villar.
L’appel adressé par le Comité de Groupe
- aux Unions Chrétiennes Vaudôises pour
le Co«uegw traditionnel du 1®*' novembre,
réunit au Villar, vendredi passé, un bon'
1* t *
nombre d’Unionistes de toute la vallée du
Pélis et quelque représentants des Unions
de Pignerol et de Turin. Les membres du ,
Comité National des A. C. D. G., MM. Fal'chi, ing. Eynard, Scorsonelli et Bossi ; les
membres du Comité dès U. C. de J. F.,
M.lles Meynier, Gay, Coïsson, M.mes Tron
et Jahier, par leur cordiale présence, portèrent à la réunion une adhésiexn très efficace. Un accueil particulièrement affectueux fut fait aux deux repr&entants des
Unions de France, M. Meyer, pasteur à
Arviéu, et son collègue M. Preâss, cfui le
jour précédent avaient passé le Col! de la
( Croix, tout blanc de neige, pour aifiriner
par leur présence leur solidarité chié
- tienne avec les Unionistes Vaudois. Les
Présidents des Unions de Pralii, de Manepe, de Turin,' de Venise, envoyèrent
au Convegno leur cordiale adhésion.
A 9 h. 30, le vaste temple du Villar réunît la nombreuse assemblée unioniste •—
bien plus d’une centaine de personnes —
et te Convegno commença par im culte
présidé par M. te pasteur Robert Jahier,
qui, en nous présentant en Jésus-Christ
te type du vrai enfant de Dieu, introduisit d’une façon très efficace le sujet.
générai porté à l’ordre du jour. Ce sujet,
que tes différents orateurs, MM. Meyer,
Mario Falchi, Guido Rivoir, M.]Je Lydia
Gay, M. Preiss, développèrent sous ses
nombreux aspects, dans un profond
sentiment d’unité et de collaboration spirituelle, peut se résumer dans l’appel
pressant à l’adoration, à la consécration,
au don complet de soi-même à Dieu, comme fondement de la vie imioniste, comme
conditiicn essentielle pour une activité sé- •
rieuse et utile. M. Meyer porta particulièrement l’accent sur la valeur de l’œuvre
de rédemption de Jésus pour dbacim de
nous ; M.l.e Gay indiqua l’adoration comme le moyen d’ime plus intenge transformation spirituelle ; M. Falchi parla, avec
une éloquence très impressive, de la consécration de la vie personneUe à Dieu,
comme base nécessaire de toute activité
unioniste, et comme source de joie et de
force pour chaque Unioniste. M. Guido
Rivoir, lisant quelques passées des rapports pr^ntés au Cœigrfes National des
Unions de France, à Mulhouse, rappela
les œuvres les plus importantes que toute
Union doit mettre dans son pregramme,
let surtout l’étude de la Parole de Dieu,
l’éducation spiriltudle de la conscience et
du cœur. Et c’est avec une atttíition vive
et soutenue que tes Unionistes présents
suirirent ce graduel développement du
&
2
L Echo des Valléès - Vendredi 8 Novembre 1935-XTV
Un groupe de pariiclpanfs au « Convegno ».
s^et, constituant la’ medHeure introduction à Î activité iqpn va commencer. ^
- ■ Dans l’apr^midi, M. Attiüo Jalk, au
nom du Oanité de Groupe, présenta le
programime uniamste imur Tannée 193536i rappeiîanit avant tout la Semaine de
prière, fixée du 10 au 17 . novembre ; proix^t ensuite, comme sujiéits d'étude bir
Mique, quelques chapitres du beau livre
de M. Gi Luzzi : Farde dhe nm paissano
per Vora che passa; et, comme siujet d’histoîne vaudoieie, l’intéressant volume du vénéré^ prof, Jean JaUa : Les Temples des
voues VaiuMses. Citant rapidement les
diffé^tes .activités ctiltiurailes, récréatives, sportives, qm complètent utilement
le pix^ramme, il insista particulièrement
sur i^is points, oui traînent un© action
pratique libur Tœuvre- de Dieu : Tétude
' des Evangi^ avec invitation à tout UnidnKrte de Bre chaque jour, oommie culte
personne, quel<gies versets de l’Evangile
qui sera étudié à ’TUnim ; d’étude du de
Voir de contribuer généreusement pour
l’Eglise, comme préparation à unie collaboration sérieuse pour la collecte armuelle ;
dt Téltude de Thistoime de la Mission du
Zamheze qui célèbre le 50® anniversaire
de ^ fondation, comme acheminement à
un intérêt toujours plus grand pour Tœuvne missionnaire.
A leixposé de M. Jala, suivit un échange
'd’idée très intéressant, dans lequeOt différents orateurs, MM. Jules 'Tron, Guido
Rivoir, Lo^, Dalmas, Pascal, etc., insistèrent sur quelques points plus partücu
SEMAINE DE PRIÈRE DES D. C. J. 6.
Les Unions Chrétiennes sont vivement
priées d’organiser, d’accord avec MM. les
P^teurs, les réunions de la Semaine de
prière, dij, 10 au 16 courant, consacrant
ainsi leur activité de cette nouvelle année
-à Dieu et aux frères, dans un sentiment
de dévouement et de solidarité. Le sujet
général de méditation est : Ambassadeurs
•du Christ, considérant cette mission sous
ses différents aspœts : ambassadeurs de
joie (lundi), de vie (mardi), de liberté
(mercredi), de lumière (jeudi), d^e libération (vendredi).
Priere est faite d’organiser des collectes
au bénéfice de l’œuvre universelle des
Unions Chrétiennes.
Hi « «
M. A. Davis, secrétaire du Comité Universel de Genève, visitera à cette occasion les Unions Vaudoises, et parlera à
quatre reprises: le dimanche, 10, à La
Tour; le 11, au Vilar; fe 12, à SaintJean ; le 13, à Saint-Seoond. Ces réunions
sont fixées à 20 hmres.
Tous les Unionistes de ces paroisses et
de celles avoisinantes sont cordialement inviltés à prendire part à ces réunioas.
A. J.
COMUNE DI TORRE PELLÍCE.
STATO CITILE dal 28 Ottobre al 3 ioïem. 1936-XIV.
Nascite N» 0 — Decessi N« 1
CER0N1QÜE VAUDOISE
DONS REÇUS
Pour 1 Institut Féminin de VaJlecrosia, à
Toccasiion du cinquième anniversaire de
la mort de Barthélemy Toum:
M.me veuve Barthélemy Toum L. 25,—
M. Albert Tourn et famille » 25^—
M. Henri Tourn et famille » 25,—
M. Petrus Lhenri et famiUe » 25^-■
Pd Coilili^io Valdese, fiori in memorià
del compianto prof. Giovanni JcHla: “
Sigg. Cléanthe e Emanuele Ri
. L. 300,
Prof. Dora Ìxmgo » ¿5 —
Prof. Renato Longo » 25,__
* » »
Pour TOrphelmat de La Tour, en aouve*nir du très regretté prof. Jem JaÙa:
et P. L_ 25,—
Line Tamiietti, Torre PeBice » 50,—
Cécile Moré, Id. ^
CeciKa Ferrari Bravo, di Cesana,
e famigBa Misturino » 50;—
Cav. Mario Bottero e famiglia » 200,—
• **
Ricordando i suoi cari : Giosuè Tran, pariere, e prof. Aàde Tron, la famigfià,
per :
Ospedale Valdese, Torre Pellice L. 25,—
Orfanotrofio ^ 25__
Rifugio.Re Carlo Alberto » 25,—
Pariori emeriti » 25,_
9ft «
lièrement importants du programme, et
surtout sur la lecture personnelle de la
Bible, et sur la néoœsité de te conversion
pour Taccomplissranent de toute œuvre
bonne.
Un chant. vivement enlevé quelques
^prières co^urent cet entretien, inspiré
par un intense désir de consécration
spirituelle.
M. Jalte rappela aussi trois tournées
de conférences que le Comité de Groupe
est en train d’organiser pour les Unions : ■
deux en novembre-décembre, et une en
janvier sur l’œuvre d’évangélisation.
Pendant la réunion, la pensée des présents fut dirigée avec une affection dévotuée vers deux, amis frappés par d©
graves maladies : le vénéré prof. Jean
Jalte et le pasteur H. Tron ; et une prière
silencieuse fut élevée à Dieu pour eux,
dans un moment de profond recueillement.
Une vive expression de reconnaissance
fut adressée par fe président de Tassemblôe, M. l’ingénieur ' E. Eynard, aux
Unions du Villar, à 'leura. Préridasts,.,
à leur paisteuT M. Robert Jahier, poo^^''
Texcdlente préparation du dîner en com“|
mun, pour le généreux thé d’adieu, et
pour l’accueil fraternel avec lequel fe
Unibnistes furent reçus. ^
Le Comegm du Villar, par Tordre et ■
le sérieux de son dévetoppement, par te
haute inspiration chrétienne qui en fut
le fondement, a été te meilleure et plus
efficace inauguration de l’activité (fe
Unions Chrétiennes Vaudoises. A.j'*”
ANCnOQNE. Samedi 2 courant, d«ng jg
temple de Saint-Laurent, a, été célébré le
mariage de Odin Aldo d’Atexandre avec
Bertm Valdésme feu Chairües. ,.Nous formons pour fe époux nos meffleurs vœux
d'une vie longue iet bénie.
★ Le culte au Serre aura lieu, dorénavant, à 14 h. 30.
'A' L Union des Mères est (xxnvoquée
pour dinmnche prochain, rè 15 heures.
^ Ceux qui désirent etre inscrits dans
te liste des membres électeurs sont pries
de signer la fiche déposée à* l’entrée dti
temple de Saint-Laurent. Nous rappelons
. que pour être membres lecteurs il faut
avoir 21 ans, fréquenter fe cultes réguIfeement et contribuer pour l’église.
■A" Une campagne pour la fréquentation
dæ cultes a été commencée dans notre
paroisse. Nous espérons qu’elle portera
les fruite attendusi, et pour cela nous
adræsons un pressant appel à te collaboration de. tous fe paroissiens.
★ La fête patriotique du IV novembre
a été célébrée, cette année, avec une particiuJière solennité. La cérémonie a commencé par un culte pour lequel nous avons
eu te joie de voir le temple rempli d’auditeurs. Ensuite la population s’est rendue devant le monument des soldats tombés pour 1a patrie, et deux membres du
Consistoire ont déposé — entre autres —
une magnifique couronne de te part de
notre église. Enfin, on s’est rendu en cortège pour hmugurer le « Viale delia Rimembranza», dû à Tiniltiative de notre
infatigable podestat, M. le maréchal Jean
Bonjour, qui a prononcé im vibrant et
patriotique discours-r ' R. N.
BOBI. Inauguration de l’Hôtel de Ville.
Dimanche 3 novembre, par une m^ifique journée d’automne, a été inauguré
Î’Hôtel de ViUe. La cérémonie s’est déroulée d’une façon solennelle : l’assistance
était très nombreuse. Le Préfet était présent avec beaucoup d’autres autorités ei
notabilités.
Le podestat, M. Gay, prend d’abord te
parole pour remercier S. E. le Préfet, présent, let le Secrétaire fédéral qui, retenu
ailieurs, sfest fait représenter par M. A.
Berutti, p(xlestat de PigneroL
Il ¡exprime aussi sa reconnaissance à
l’archiltecte L. Buffa, qui a gratuitement
fait le plian de te bâtisse et dirigé tous
les travux.
L’oraJteur officiel, le prof. Attilio Jalte,
prononce ensuite un discours très élevé,
où vibre la note du patriotisme et de te
foi. Il rappelle rapidement ce qu’a été
Bobi dans le passé et en conclut que cette
population,, forte et fidèle, salira surmonter touties fe difficultés par une résistance rndomptablle. L’écusson de la vijle
— ce n’est pas un détail sans importance
qu’il relève — a au centre le monument
de Sibaud entouré de branches de lauriers dont on orne fe vainqueurs.
Le Préfet prend lui aussi te parole pour
remercier l’assistance du chaleureux accubij qu’on lui a fait et formule les meilleure vœux pour te population, dont, dit-i,
il connaît fe vertusi
La Sociéjté Chorale de Saint-Jean chante
Il Giuro dî Sibaud et la cérémonie est
terminée.
La foute visite le beau palais, ses bdles
salles pour fe bureaux de te mairie, et
pour les différentes œuvres du fascisme.
Une tour haute de 20 mètres a une grande
horloge et te cloche, si je ne fais erreur,
portera fe noms des soldats de Bobii morts
pendant te grande guerre.
La pdtite ville de frontière a désormais
pour ses bureaux un palais que d’autres
communes doivent lui envier.
LA TOÜR. La mort de M. te prof. Jean
Jalla est une très grave perte pour notre
paroisse, ausisi la douteur que ce départ
a causée est-elte générale. Il occupait depuis (ptôlques années te charge d'« ancien »
d’un des quartiers de Vile, ce <ïui lui donnait Toccasion de visiter souvent fe famïlçs où il étalte toujours accueilB cemme
un fimi et un conseiller écouté. Dans te
Consistoire, dont il était vice-président.
*
son avis sur les différentes questions con-, Î
cernant Téglise était ,toujoure équilibré et I
pris en due considération. Souvent ü oc- i
cupa te chaire des Copfers, faisant vibrer;
sans cœse dans son message la note fon- I
cièrement évangélique. Chaque hiver il
était dans te liste des « conférenciers » (te '
Sainte-Marguerite, où si soüvent te publi(ï i
se pressait à écouter ses causeries histo- ;
riiïuea dites d’une façon si simple et si i
captivante. H devait donner, durant te
prochain hiver, une série de conférences.
Et c’est l’école du dimanche de SainteMarguerite qu’il aimait par dessus tout,
La preuve ¡est îju’il tenait cette école depuis près de 40 ans.
Il laisse donc, au sein de te famille paroissiale, un grand vide, mais aussi un
souvenir béni. Durant le cours de sa ma-^
tedie, on ne saurait compter fe âmes qui 1
priaient pour sa guérison ; et la foule qui 1
remplissait le temple à l’heure du service ^
funèbre a voulu dire à la famille en deuil .]
sa^ vivante sympathie, et témoigner à te j
mémoire du cher disparu son affectueuse ]
reconnaissance. |
Nous demandons à Dieu de soutenir
M.me Jalla et sla famille dans leur douloureuse épreuve.
★ Le 7F novembre a été commémoré,
dans noftre temple, par une touchante cérémonie, présidée par le pasteur M. A.
Fuhrmann, ancien chapetein de guerre.
★ Le «saggio» de notre Asile d’enfance aura lieu ce dimanche prochain,
7 courant, à 15 heures, à TAula Magna.
On fera une (xnUecte en faveur de l’Asile.
★ Samedi, 6 courant, à 20 h., à TAula
Magna, nous aurons notre première séance
de la « Jeunesse ». Tous fe jeunes de te
paroisse y sont convoqués.
★ Dimanche, 7 courant,, à 20 h., à TAula
Magna, la réunion sera présidée par M. D.
Davis, un des leaders du mouvement unibniste, qui fait une tournée en Italie. Ce
sera une réunion d’appel à laquele tout
le publie — non pas seutement les jeunes
— est (sordialemeut invité.
^ La CônfereiKse des Unions Chaètiennes de Jeunes Filles a eu lieu dans Tëcoiê''
des Appiots, le samedi 2 novembre, sous
1:. présidence de M.lte Marguerite Turin.
Journée bienfaisante de communion fraternelle et d’encouragement mutuel, inspirée par les paroles d’exhortation du pasteur M. Jules Tron aju culte d’ouverture.
Un bon nombre de membres de nos
Unions purent prendre part à te séance
du matin, consacrée plus spécialement à
Tétude du programme du travail à accomplir pendant cette nouvelte année. L’aprèsmidi, salle comble pour entendre la bdlle
et intéressante causerie de M.lle L. Gay,
sur Félix Neff.
Une fois encore nous avons eu Vocca.sion de constater qu’aujourd’hui, plus que
jamais, nous devons vivre en veillant et
en priant ; et nous souliailtons ardemment
que chaque Unioniste devienne réellement
un témoin constant et fidèle de la cause
que nous voulons servir. Edith Coïsson.
LYON. Dimanche, 20 octobre, le groupé
vaudois « Pierre Valdo » se réum'ssait pour
te deuxième fois cette année. C’est dans
la salle de qualrtier de M. le, pasteur Rivet,
située presque au centre de Lyon, que la
réunion eut lieu, à 3 heures de l’aprèsmidi. Le premier fâit réjouissant que nous
tenons à signaler, c’est le bon nombre de
Vaudois «ccouruig à cette réunion. Mlle
Bert, qui présidait, parte sur Josué Ja>navel et exhorta fe présents à imiter la
foi, le courage et l’esprit d’abnégation de
ce grand héros vaudois- Après le mesaagA
de M.](le Bep-t, un de nos enfants vaudois
récita une poésie inspirée par le doulouneux exji de 1686. Cette récitation fut
Suivie par h chant d’un cantique d’un
autre enfant vaudois.
Ensuite, quélques décisions importantes
furent prises. M. Bonnet fut élu vioe-présidi^t de notre groupe et M.me Aline Vindon accepta la piroposition qui Im fut faite
d’aider M.IUe Bert à visiter nos Vaudois
de Lyon et des environs. Il fut en outre
décidé de fêter le 17 février prochain et
de préparer dains ce but la représentation. d’une pièce vatidoise. On procéda tout
de suite au choix des personnages parmi
fe Vaudois présents;
M.lle Bert annonça le programme de
3
L*Echo des Vallées - Vendredi 8 Novembre 1935-XT/
notre prochaine réunion, qui aura lieu le
troisième dimanche de décembre. Puis,
l’on se réunit autour d’^lne grrande table
où im bon thé fut servi, et qui contribua
sans doute au succès de notre réunim.
Avant de nous séparer, nos voix et nos
cœurs de Vaudois s’unirent dans le-chant
d’un beau cantíque
hassel. Le dimanche 29 septembre
M. Ricca, appelé par la Table à occuper
ruie place de professeur à La Tour, a pris
congé de notre paroisse. Nous n’oubliierons
pas le bien que nous avais reçu de
M. Ricca et de sa compagne pendant leur
ministère béni paimi nous, et nous demandons à Dileu de les bénir dans leur
nouvelle résidence.
★ Dimanche, 6 octobre, la chaire a été
occupée par M. Genre, candidat en théologie. Nous le remercions pour son message chrétien.
★ Dimanche, 13 octobre, le culte a été
présidé par M. Marauda, vice-modérateur
de notre Eglise, qui a présenté à l’assemblée 'le nouveau conducteur de la paroisse, M. A. Ribet.
★ Deux deuils ont frappé notre paroisse ces derniers jours : Madeleine Tron,
des Aiai^es, et Catherine Micol, de ChamplasaJse, ont été appelées par le Père céleste. Que Dieu veuiOle consoler les fami'Ues affligées. .
★ Deux enfants ont été baptisés : Hilde
Pesran ét Louis Rostan. Que Dieu aide
les parents à être fidèles à leurs promesses!.
POMABET. Mardi, 22 octobre, ont eu
lieu les obsèques de notre frère Matthé
François, décédé aux Aymars à l'âge de
62 ans. Un mal pénible l’a retenu pendant quelques semaines sur un lit de souffrance, où il a attendu avec patience l'ap
pel suprême. A tous ceux que ce départ
laisse dans le deuil, nous renouvelons notre sympatbite chrétienne.
SAINT-GEBMAIN, Nous sommes heureux de féliciter les époux M. Stalle Oreste,
de I^rserne Saint-Jean, et M.llle Constantin
Emma, de la Marquise, qui ont donandé
au Seigneur de bénir leur union.
SAINT-JEAN. Jeudi) matin, 31 octobre,
a été célébré dans notre temple le mariage
de Zoppi GivUo et Fasolino Caterina. Nos
bons vœux ajuivent ces époux.
★ Le même jour, dans l’après-midi, un
grand nombre de parents et d'amis rendait
les dqrniiers devoirs à la dépoùille mortelle de notre frère M. Etienne DavM
Allia, décédé après de pénibles souffrances, à l’âge de 72 ans, aux Marauda.
Le service funèbre a été célébré par le
Pasteur de la paroisse, avec le concours
de M. Robert Jahier.
Nous recommandons au Dieu des consolations les enfants qui pleurent le départ de leur père bien-aimé et tous les
parents, en leur renouvelant ^expression
de notre profonde sympathie.
★ AsUe des Vieillards. Nous accifâons
réception, avec gratitude, des dons suivants ; Coniugi Inuriovili, L. 25 - M.me
Cléanthe Coçito, 50 - M.me Sophie Sérvettaz, 100 - M. E. Ayassot, podestat, et
famille, fleurs en souvenir de M. Etienne
David AiÜlio, 25 r M. Henri Peyrot-Eynard
et familUe, fleurs en souvenir de M. le
prof. Jean Jalla, 100.
«^VILLAB. Notre bienvenue la plus
chaude à la nouvelle institutrice de l’école
gouvememientale du Bessé, M.]Je Hélène
Mathieu, de Torre Pellice, à laqueie nous
souhaitons une carrière bénie parmi nous.
★ Visite. Le 12 octobre dernier notre
égKse a eu la joie de recevoir la visite
d’un cher vieil ami de notre jeunesse, le
pasteur J. Meyer, d’Arvileux, l’âme
thousiaste de nos inoubliables réunions au
Col de la Croix.
Notre ami, qui était accompagné de sa/femme et de ses deux charmants gosses,
présida le culte du dimanche matin au
temple, où il nous adressa ime énMUvante
prédication sur liœ versets par lequids débute te Psaume de Luther (Ps. XLVI) :
« Dieu est notre .refuge dans la détresse ».
A la sortie du tonple» quélie ne fut
pas notre surprise quand nous aperçûmes^
au mifieu de l’assemblée, un autre jeune
couple pastoral d’outne-Alpes, M. Mme
P. Gothié, de Mens.
Le même soir nous étions de nouveau
réunis en grand nombre dans k Maison
de Dieu pour ecouter la parole
d enthouEaaane et de foi de nos amis, q[ui
noua ont vivement intéressés à la vie et
aux difficultés actueDes'de deux anciami^
paroisses de Félix Neff.
★ Le. XVIF anniversaire de la victoire
a été célébré par toxibe la pc^ulati'oii de
notre x^etite ville avec dignité et dans un
réjouissant e^rit de solidarité, au dessus
de toute bamère sociale ou conféssionnelte.
Le souvenir de nos morts pour 1^ patrie
a'été commémoré par une simple et touchante cérémonie au temple, en prfeience
des autorités.
Dans ce mône jour a été inauguré,
en présence du représentant de l’Association Nationale des Combattants, M. l’avocat Milone, de Turin, te nouveau « Viate
défia Rümembranza », une des nombreuses
améliorations que notre actif" podestat,
M. te comm. Margaría, se propose d’apporter à notre cher Villar.
La patriotique cérémonie s’est clôturée
par un «ramo» offert par rAsæociatidn
des Combattéints aux autorités civites, politiques et religieuses.
La pensée de nos chm^ soldats, partis
pour l’Afrique, a été dominante dfUis tous
les discours et dans tous les cœurs, g.
BtOCK-NOTES
4. Tenttbrae faciaa sunl.
La sitrène vient de jeter son effroyable
cri d’alerte. En un clin d’œil toute h. vile
plonge dans la nuit : les réverbères s’éteignent, les devantures des magasins s’obscissent précipitamment, tes fenêtres mêmes des maisons, dont la lifôur se détachait tantôt dans l’obscurité, disparaissent, tout à coup englouties par les
ténèbres. ,
Tenebrae fcKtae sunt. Qui n’a pas assisté, ces derniers temps, à des exercices
pratiques d’occultation antiaérienne ?
Et voici, je n’ai pu m’empêcher de réfléchir : cet olbscucig^ment soudain, que
mes yeux ne réussissaient pas à percer,
enveloppanit toutes choses ainsi qu’un
épais velours, où l’imagination, en quête
d’une Itueiur quelconque, ne fût-ce que te
lointain rayon d’une étoile, finiæait par
s’égarer — cet obscurcissement n’était pas
plus épouvantable que tes ténèbres, bien
autrement dangereuses — du péché — et
de son salaire : la mort...
Là aussi, en. dehors d’un salut plusieurs
fois repoussé, point de lueur, point d’éelaircie, pas même la clarté d'uûe étoile...
Mais l’attitude des habitants de ces deux
especes de ténèbres est encore plus épouvantable queV nuit elle-même. Car, s’ils
s’étonnent des ténèbres physiques et les
craignent et tes estiment, non comme quelque chose d’extraordinaire, comme un prélude nécessaire à une défense, mais comme
im symptôme de Yanormal — les ténèbres
du mondé moral et spirituel leur semblent
au bleu l’expressdon ordinaire de ce qui
est naturel et normal.
Ainsi, dans un monde où ce qui est
anormal est devenu normal, la vie de l’esprit ést-elte pervertie : et l'honane du
vingtième siècle, qui a appris à se plaioidre chaque fois qu’une lampe deini-watt
s’éteint, ou qu’une interruption soudaine
du courant électrique te repoiœse en arrière de quelques siècles, ne sait maintenant plus même verser une seule larme,
chaque fois qu’une lumière célesîte s’éteint
en lui.
. •
5. Dernier sort de Renée.
La chapelle où Renée de France, duchesse de Ferrare, priait son Dieu, a été
dé nouveau, consacrée au cuite cathoHque.
L’auteL sur tequél Jean Calvin célébra
peut-être la Sainte-Cène^ est paré d’un
crucifix en bronze et de quatre chandie
Itere : l’archevêque du diocèse y célèbre la
Peu ûnporte. Ce n’est pas là, dans cette
cluqiefie eatièronent revêtue de marbres;
afin qu’on.ne pût point y clouer des imagés, que, se déroule te dernier sort de
Retea Et peu nnporterait si, un jour,
tes jouniaux nous restaient que, dan.<; un
accès de furie antiprotestante, tes marbres avaient été enlevés, tes pans des murs
râc^ les^PN^is grattées. De tefles victoires sur la matière ne nous troublait
point. Cte n’e^ pas une chapelte un monument ou un symbole, plus ou moins abîmés par. tes siècles, qui comptent; ¡mais
ceét la réahté de l’esprit, qui trionphe
^ tous les ohseurantisanes.
Le courageux soutien, l’amitié,dévouée'
que Renée esarça envers tes Réformés itar
li^k, .sa foi qui fut la leur, app2irtiennent
à oette réalité. Et pM- trop simptes sont
ceux qui chiient, avec leur plâtre, de la
cacher ou d’en effacer le souvenir.
C»'Ddcadenc« du Nombru.
Le Nombre, c’est la majorité. La raison, dit-il, est de mon côté, car je suis
te plus fort ; je l’emporte, parc© que tout
te monde pense et agit comme moi-mône.
La majorité ne peut se tromper.
Le Nombre, c'eSt la statistique. Chiffres
à la main, dit-il, je renferme da.ng mes
moyennes la décadence et te progrès, les
variations du commerce et de l’état civil
l’avancement du Royaume de Dieu.
Le Nombre, c’est la puissanca Oh, la
cràinte d’être seuls, isolés, de devoir lutter
sans attendre un impossible secours, tandis
que te Nombre, comme un roi de la terre,
s'àffidnue dans les cœurs et proclame : la
vérité, c'est moi...
Et pourtant, 1e Nombre aura bientôt
fini de triompher. La parabole de cet astre
est déjà bien loin de son zénith. Le moment n’est pas loin que l’Ecrit déclanchera contre lui sa dernière et vidtorieuse
bataille. '
La majorité ? qu’est-ce que la majorité,
'' sinon un rapport entre un plus et un
moins ? entre un mieux et un pis ? Mais
i’.Ssprit qui est, Lui, te bien, te bien su. prême et unique,, suppr'ime' ce rapport
et introduit un Absolu spirituel, Dieu.
Et la majorité redevient ce qu’eUfe était
; avant d’usurper la place de l’Esprit : c’est
it dire tel masse, l’état amorphe des moutons; de Panurge.
La statfetdqûie ? que de choses ne paæet aile pas sous silence! 2 et 10 ont la
même moyenne que 7 et 5 : mais quelle
uifférenoe entre ces extrêmes que la
moyenne — six — ne relève pas... Et les
impondérables ?'' De deux croyants, également arrivés à vaincre le péché, l’un n’aura-t-il pas réussi en chantant, là où l’autre
réunissait en souffrant et en renonçant ?
Mais l’Esprit* qui est, Lid, la vérité, ne
tait rien. Les victoires comme tes défaites,
les miractes de la foi comme ses faiblnses, l’angoisse de celui qui se sent perdu
comme la joie de Tâme qui se sent retrou-'
vée — l’Esprit de Dieu les connaît, et
parce qu’ü tes connaît, il les aime.
La puissance ? soit, hs» force d’évidence
du Nombre ne siurait être contestée : tes
peureux ont toujours peuplé la terre.
hteds voici qu’à l’instant même où il
paraît être irrésistible, te Nanbre dévoüe
son irrémédâabte décadence : en tant que
critérium d’appréciation matérielle, commerciate, il n’est pas à même de saisir
que la vérittfflte puissance n’est pas dans
la matière — elle est aiïleurs. Corps sans
âme, ü peut bioi écraser de son poids
ce qu’il n’apercoît pas, comme l’univers
qui écrase l’hanme avec sa grandeur —
mais c'est de œtte catastrophe apparente
que jaillira triomphant, tel que Pégase
ailé, l’Esprit Kbne et souvèraàn.
^ Théod. Balma.
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sa 47® camée, après une Icmgm maladie
[lËHIi Ril ipiiæ ifll
née à Rocheplate et mariée à Samt-Laur
rent (Angrogne). ►
De la part de David Büfpa, son mari;
de CuÉEiNEAu Büffa, Itaxia et Jeajî RoOHAT et leur ids Jean-Marc, ses enfants
et petits-enfants; de M.me Romans, sa
mère, et de toute la famMe.
« L’Eternel est mon. barger, je
ne manquerai de rien ».
Psaume XXIII, 1.
Lunaire par Moncrabeau (Lot-et-Garonne),
25 octobre 1935.
Les familles MARTIN AT, de Manmtte,
et MICOL, de OhaJbram (Fcmreng), tour
chées par les nombreuses preuves de sympathie (pd leur ont été données à l’occor
don du départ de leur bien-aimé
HENRI H&RTINAT
remercient vivement toutes les personnes
qid ont assiste à ses ^funérailles oU gwi,
de qpcdque façon, ont pris part à leur
grande douleur: en particulier MM. les
pasteurs Peyronel, Ribet, Mathieu, CoïsHon et Genre.
Maneille, la 29-X-35-XIV:
Les enfants du regretté
DAVID RLLIO
émus T^r le grand témoignage de sympor
thie reçu à l’occasion du départ de leur
bien-aimé père, remercient tous ceux qui
ont pris part à leur grande douleur.
Lusema S. Giovanni, le 31 octobre 1935.
Dim ayant appelé à Lzd,*le 3 novembre
courant, après une courte et violente mor
latMe, dans sa 67® armée, la noble âme de
H. le M. JEAN JALLA
sa famMe désolée annonce aux nombreux
parents et amis des Vallées et de Vétranger oe départ inaSttendu.
Elle remercie tentes les personnes qpd
Vont soutenue dans cette circonstance si
dcnüoureuse, et spécialement Sœur Eva
Gay, M. et M.me Jutes ThxMi, pasteur, la
Vénérable Table Vaudoise, le «Présidé»
du Collège et les Etudiants, et surtout
ceux de la. F® Gymnasiale, la Présidence
de la Société d’Histoire Vaudotee et de la
Commission Hospitalière ainsi que les Sociétés Pradri.tomo et Balsülle, et l’Ecde du
dimanche de Saànte-Mafgaerite. •;
La mémoire du, juste est en bénédiction !
«
Glanure.
A propos du «retoumage» des vêtements, pratique devenue d’actualité dana
les temps où nous vivais, mais qui ne date
pas d’aujourd'hui, Le Temps rapporte un
mot de Victor Hugo.
« Alors qu’il melttait, pour te première
4
L*Echo des Vallées > Vendredi 8 Novembre 1935-XTV
•V
• 4. V
fois, le paletot que venait de « netoumer »
et rensettre à neuf Ann Moœraiit —
c’était dans les dernières années de son
exil — quelqu’un deànanda, non gans maJioft Victor Hugo :
^ Poinrquoi usez-vous vos vieux vêtemieaits et ne les donnez-vous pas aux
pauvres? •
« — Parce que j’aimé mieux donner aux
pauvres l’argent de mes habits neufs ! —répliqua avec 'humour le poète ».
^ Nous ^rapprochons de ce mot qu^ques
feues du paisteur Ch. Wagner (dans le
livre posthume : Devtmt le témoin mvisible, p. 143), où oehii-ci, avec son originalité çoutunü'èrei, décl^ ^’îl iui répu■gpe fe jd^iniér ses vieux habitst^our les
pauvres. « Un vieil ha% est im ami de
4x)hgue da^ Il y a de,,1a trahison et de
' l’ingratitude à s’èn séparer froidement... »."Et 1’« Ami » invisiblle répond au' pastseur :
« B T s. vim tooyen de concilier, ici te sïympathte archaïques et t<Hi devoir de frère.
Garde tes vieilleries et donne du neuf aux
pauvres.' Tout le monde'sera satisfait ».
sl>‘ ' ■ 'r-i" ' ■.
Faite ef Nèavelles.
w'Cí'íi;.'.
U )'
‘ '-V-'
AÎEtEMâGiiE. Nomdles Fomltés de Théo, "togm-fEn Afemagne l’Eglise dite « confes^nneUe »' va ouvrir, en novembre, à
ses frais, deux écoles de théologie, à BÎer' _ lin et^ à Elbea-feid. L’Etat ayant pour ainsi
.Idiïie rendu impossible tout engeignemfâit
théok^ique digne de ,ce nom, l’Eglise confi^ioimdllè a cr^ de. sa propre initilative
• :^«émq séminaires aüx'quidis s’ajoutent maintenant ces deux Faculté de Théologie. Il
ressort du programme des cours que l'en, l^gnement comprendra toutes les- disci, ' p®^ théotogique®, et sera donné par des
i J professeurs et pasteurs dé la jeune généràtion. On se 'demande quelle sera Tattif - tude de l’Etat à l’égard de ces institutiôns.
S.p.p.
* * *
Baptêmes dæ Juifs. Le récent Synode
de Prusse a décidé que des Juifs pou^.yalent, sur . leur demande, être baptisés '
coniHie ci-devant dans l’Egldise protestante
allemande. Cette résolution est d’autant
plus significative que plusieurs Conseils
.d'Eghæ ehrétiens-aliemands ont interdit
te baptêmes de Juifs et que l’évêque
d’empire a déclaré publiquement : « C’est
une foOSé de 'prétendre qu’un Juif soit
..reçu dans la commiunauté de l’Eglise pro■ testante allemande. Les JWfs baptisés
ri’ont qu’à ,former des communautés séparées de judéo-chrétiens >>. ‘ S. p. p.
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PELUCE (I) (2) (3>
11,50 16,10 17,35
11,55 16,15 17,40
12,01 12,08 16,21 17,46
16,28 17,53
12,15 16,35 18,12,20 16,40 18,05
ORARIO ferrovia ELETTRICA PI NEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p. 6,45
Ponte Lemina (Jac.) » 6,53
Abbadia > 6,56
Riaglietto-Fiugera(/ac)» 7,—
S. Martino » 7,03
Porte > 7,06
Malanaggio (fac.) » —
S. Germano » 7,14
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Dubbione » 7,32
Pinasca » 7,35
S. Sebastiano » '7,41
Perosa Argentina a. 7,45
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8,55
8,58
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9,04
9,08
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9,19
9,26
9,29
Perosa Argentina p
S. Sebastiano . »
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S. Germano »
Malanaggio (fac.) .
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RiagIietto-Fiugerar/flc>
Abbadia >
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo a.
6,43
6,46
6,52
6,55
7,02
7,14
7J6
7,70
7,23
7,26
7,30
7,33
7,40
7,55
7,57
8,03
8,06
8,13
8,20
8,23
8,27
8,30
8,33
8,36
8j39
8,45
9,35
(2)
8,55
(2)
10,45
10,52
10,55
10,58
11,01
11,04
11,07
11,10
11,17
11,24
11,27
11,34
11,40
12,45
12,52
12,55
12,58
13,01
13,04
13,08
13,12
13,21
13,26
13,29
13,36
13,39
14.35
14,42
14,45
14,49
14,52
14,55
14,59
15,02
15,10
15,18
15,21
*5,29
15.35
16,40
16,48
16,51
16,55
16,57
17
17,03
17,06
17,13
17,20
17,23
17,28
17,31
18,25
18,32
18,35
18,38
18,41
18,44
18,51
18,58
19,05
19,08
19,16
(0
9,45 12,05 13,55
9,48 12,08 13,59
9,02 9,52 12,13 14 05
9,05 9,55 12,16 14 08
9,15 10,02 12,23 14 15
9,22 10,10 12,30 14,22
9,25 10,13 12,33 14 40
9,28 10,17 12,39 14,43
9,31 10,20 12,42 14 46
9,33 10,23 12,45 14 49
9,36 10,26 12,48 14 52
9,39 10,29 12,51 14 55
9,45 10,35 12,58 15,—
(1) Festivo dai 14 Luglio ai !• Settembre - (2) Sabato (Mercato a Pinerolo)
(3) Festivo fino al 13 Luglio e dal 2 Settembre in poi
16,20
16,23
16,28
16,31
16,45
16,53
16,56
17,
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
17,56
18,06
18,09
18,16
18,24
18,31
18,34
18,37
18,40
18,43
18,50
'(3)
19.52
19,59
20,02
20,05
20,08
20,11
20.14
20,17
20.24
20,31
20,34
20,39
20.42
' • ^-1
(3)
19.25
19,28
19,33
19,36
19.43
19,50
19.53
19,58
20,01
20,04
20,07
20,10
20.15
(i>
21.15
21,22
21,25
21,28
21,31
21,34
21,37
21,40
21.47
21,55
21,58
22,02
22,05
(I)
20,39
20,42
20.47
20,51
20,57
21,04
21,07
21,10
21,13
21.16
21,19
21,22
21,29
ORARIO AUTOMOBILE
Perosa Argentina p,
Pomaretto »
Chiotti-Riclaretto »
Trossieri-Faetto »
Perrero
Chiabrano-Maniglia »
Pomeifrè »
Crosetto-Gardiola »
Rodoretto >
Praly (Villa)
Praly (Ghigo) 0.
9,
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
9,59
10,07
10.16
10,20
13,50
13.58
14,13
14,17
14,
14,25
14,33
14,37
14,49
14.59
15,06
16,10
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
20,05’»
20,14*
20,19*
20,32*
20,41«
20,50*
20,55*
PBHOSA-PBRREBO-PRALY.
Praly (Ghigo) p.
Praly (Villa)
Rodoretto »
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
Chiabrano-Maniglia
Perrero ■
Trossieri-Faetto
, Chiotti-Riclarétto
Pomaretto,
Perosa Argentina
a.
P.
Il serviiio fra Ferrerò e Praly si effettua nei giorni 16 e 30 Giugno e dal 1»
(*) Dal 14 Luglio al t' Settembre.
5,05*
5,10*
5,19*
5,28*
5,41*
5,45*
5,55*
6,
6,03
6,07
6,22
6,30
10,35
10,39
10.47
10.55
11,07
11,11
11,20
11,25
11,28
11,32
11.47
11.55
16.15
16,20
16,29
16,38
16,51
16,55
17,05
17.15
17,18
17,22
17,37
17,45
Luglio al 16 Settembre.