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Soixante-neuvième année - Anno XI*’
21 Avril 1933
N* 16
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PAKAISSANT CHA(ÿrE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENTS
Halle (y compria lea Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
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L. 10,, 24,. 22,
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimable^,.., dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8)
POm U ht HITE8IEM8
LendEmain de pâqiie?.
« Comme Christ est ressuscité dès
morts par la Gloire du Père, noue
aussi nous devons marcher dans une
vie nouvelle ». Romains VI, 4.
Des ]endema,ins, il y en a de toutes les
sortes. Tl y a le lendemain des fêtes
bruyantes et mondaines, que chacun connaît et dont l'ennui et une vague tristesse
sont la iviractéristique. Il y a le lendemain
des jours d’effort et de lutte, que caractérisent la dépression et une pénible lassitude. Il y a le lendemain des jours de
deuil et .d'affliction, triste lendemain qui
laisse au cœur un vide immense et qui
peut durer des mois, si ce n’est des années.
Bien rarement les joies de la terre laissent après elles autre chose que le vide
et l’ennui, et la vraie sagèsse, disait déjà
le sage d’Israël, s’acquiert dans une maison de deuil plutôt que dans une maison
de joie (Ecclésiaste VII, 4).
Combien différent fut pour les apôtres
le lendemain de Pâques ! Hier encore ils
étaient tristes ; maintenant ils sont pleins
de' joie, d’une joie que rien, jusqu’à leur
dernier soupir, ne pourra altérer. Hier
ènéofë' ilS'éîafént abattus î maiptenaiit ils
sont (pleins de force et de courage, d’un
courage qui ne fera que s’affermir dans
la lutte et au milieu des difficultés. Hier
encore ils étaient désespérés ; maintenant
la plus glorieuse des espérances chante
au fond de leur cœur, et, même en face
de la mort, ils entonnent le cantique de
la victoire.
Que tel soit aussi pour nous tous, chers
lecteurs, le lendemain de notre Pâque chrétienne ! Tous nous avons ici-bas nos tristesses et nos peines, mais une joie doit
briller sur notre chemih- — si sombre soit-il
— comme l’étoile qui conduisit autrefois
les mages jusqu’au berceau de Bethléem :
Christ est vivant et il est le grand dispensateur de toutes les consolations et de
toutes les joies.
Tous également nous avons ici-bas nos
luttes, nos déceptions, nos défaites, mais
une force invincible doit nous soutenir au
milieu de tous les combats ; Christ est là,
vivant, puissant pour nous relever et
nous délivrer.
Tous enfin nous avons nos douleurs et
nos deuils, mais une espérance glorieuse
doit nous encourageir et sécher nos larmes:
Christ a vaincu la mort, comme il a vaincu
la souffrance et le péché, et même au milieu de nos larmes nous pouvons nous réjouir, sachant que nos noms sont écrits
dam les deux et que les « adiepx » de la
terre se changeront en « revoir » dans le
Ciel.
Béni soit donc à jamais le Dieu du Père
qui nous a donné, par la glorieuse résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts,
1 espérance vive de posséder l’héritage qui
ne se peut corrompre, ni souiller, ni flétrir, et qui est réservé dans les Cieux
pour nous».
Toutefois, ce n’est pas assez de recueillir
les promesses, les espérances et les consolations que nous donne la résurrection de
notre Sauveur. Notre lendemain de Pâques
doit etre plus et mieux encor© que cela :
il doit être pour chacim de nous le commencement d une vie nouvelle, consacrée
sans partage à Celui qui a tant fait pour
nous et qui attend que nous fassions, nous
aussi, quelque chose pour Lui C’est là ce
que l’apôtre a exprimé: en disent : Comme
Christ est ressusfdté des morts par la gloire
du Père, nous aussi nom devom marcher
dans une vie nouvelle.
Et cette vie nouvelle, doit être une vie
de sainteté dans laquelle on lutte courageusement contre le mal, dans laquelle on
fait taire la voix de ses caprices et de ses
passions pour n’écouter que celle du devoir et de la vertu.
Ce doit être une vie de charité et d’amour
dans laqueEe on s’oublie soi-même pour
faire rayonner autour de soi la bonté, la
miséricorde et la bienveipance.
Ce doit être une vie de ^unifice et de
dévouement dans laquelle on ne sc préoccupe pas uniquement de son intérêt particulier, mais dans laqueUq on a aussi égard
à celui des autres.
Ce doit être une vie d’obéissance et de
fidélité dans laquelle on a un idéal — non
pas celui de la plupart des hommes de
notre génération, qui ne songent qu’à gagner de l’argent, beaucoup d’argent, et à
s’accorder du plaisir, .beaucoup de plaisir
— mais l’idéal que Jésus lui-même nous
a tracé dans ces mots ; « Soyez parfaits,
comme votre Père qui est dans les deux
est parfait ». .
Ce. doit être enfin une vie de piété et
de foi dans laquele Christ règne, dans laquelle il agit, dans laquelle il est vivant,
une vie dans laquelle on ne met pas Dieu
après tout le reste, mais tout le reste
après Dieu.
Que tel soit — c’est mon vœu final —
notre lendemain de Pâques à tous ! Alors
il y a'ura de la joie, du bonheur et de la
bénédiction — beaucoup de joi<e, beaucoup
de bonheur et beaucoup de bénédiction —
dans toutes nos famiUes et dans tous nos
cœurs. Eu. Mownard.
POUR LA VÉRITÉ
K PI uni! vie
(Première Partie).
lee.
La méditation de la Parole de Dieu et
la prière sont les plus puissants secours,
auxquels puisse recourir l’homme sauvé
qui n’entend pas rester éternellement à
son point de départ dans la voie de la
sanctification.
Si nous voulons accueillir l’invitaticBi de
revêtir Jésus-Christ, de suivre son exemple, de lui ouvrir large la porte de notre
cœur, lorsqu'il y frappe et veut faire sa
demeure en nous (Apoc. III, 20), il n'y
a pas de miaiyai plus sûr d’y répondre,
d’pne manière pratique, qu’en retraçant
devant notre esprit les récits qui nous 1©
font connaître dans son activité rédemp^
trice sur la terre et qui nous rappellent
les paroles de vie qu’il y a prononcées.
Il ne s'agit pas d'une lecture d’intérêt
purement intdlectuel ou encore d’un exercice de piété commandé et formaliste à
l’instar d’un curé qui lirait son bréviaire
ou d’un musulman qui redit pne sourate
du Coran. De telles lectures seraient beaucoup plus un exercice mnémonique pour
rappeler à notre esprit, — si’ même on y
prête attention, — des paroles et des faits
déjà connus, mais qui laissent froid et
passif Je lecteur, lequel ne saurait en subir
une influence bienfaisante quelconque.
. Ce n’est donc pas pour se souvenir de
tel ou tel autre épisode de la vie terrestre
du -Christ, de tel ou tel autre axiome, formulé avec perspicacité et sagesse, qu'il
faut lire les Evangiles, ce serait les rabaisser à l’usage d’un manuel quelconque
. de préceptes moraux ou à celui d’un re^bueil des hauts faits d'un homme illustre.
Quelle influence sanctifiante sur la vie
du croyant pourrait avoir une lecture faite
de la sorte ? Aucune ! EUe pourrait même
lui nuire, en tant qu'il se sentirait rassuré d'avoir accompli uu devoir religieux,
de s’être mis en règle avec la piété traditionnelle, tandis qu’il n’en a pas retiré une
ÎRfpiration, un encouragement, une nourîjiture spirituelle.
..iiiLa lecture profitable est celle qui nous
if ait -revivre la vie du Christ, en nous
montrant la distance qui encore nous en
topare et en allum.ant en nous un ardent
désir de toujours plus modeler notre conduite sur la sienne, subissant la douce in„ fluence de son âme sainte sqr notre âme
tend à_se sanctifier.
'Mieux qu’un émouvant film. sonore, de
sflijet religieux, cette lecture doit produire
en "'nous les saintes émotions qui feront
lÈbrer toutes les cordes de notre âme d'un
' ’ ’dent désir ‘de nous âever « à'la mésurei
■ ! ; la stature parfaite de Christ» (îîphéB.
i 7, 13). Ce- n’est pas le cas de fix,er l'extension' de ces lectures, ni le temps pour
’es faire ; chacun y pourvoira ayant égard
sou état d’âme et à ses circonstances
l)articulières, mais pour tous leur continuité et leur régularité s’imposent autant
<îue des repas journaliers sont nécessaires
au renouvellement des forces du corps et
au maintien d’une bonne santé.
L’exemple do ¡Marie de Béthanie (Bue
X, 39, 42), nous enseigne que malgré les
nombreuses occupations que nos devoirs
familiaux et sociaux nous imposent, noqs
devons savoir réserver du temps pour écour
ter la parole de Jésus, car c’est « la chose
nécessaire» à notre Ibien-être spirituel.
La lecture et la méditation de l’Evangile doivent s’accomplir; dans un esprit de
prière. Pour que la Parole de Dieu ne
reste pas une lettr,e morte, il fanit que
le même ïfeprit, qui en a présidé la rédaction, en devienne rinterpïête auprès
de chaque lecteur (Jean XIV, 26).
Personhe ne peut douter d’obtenir l’assistance du Saint-Esprit s’il la demande
à Dieu, à moins de donner le plus formel
démenti à Jésus-Christ, qui en a fait la
solennelle promesse (Luc XI, 13). '
C’est donc plus qu'arbitrairement que
l’Eglise romaine ni© au simple fidèle de
pouvoir jouir, sur sa' directe requête à
Dieu, de la présence en lui du Saint-Eëprit, — qui l'éclaire, le conseille, le guide,
— comme si Jésus ïi'en avait pas fait la
promesse à chactm dè ses disciples et cGmme si Saint-Paul ne s’en était pas appelé
à l’expérience des chrétiens, auxqgiels il
s’adressait, qui deviadent être «les temples du Saint-Esprit» (1 Cor. VI, 19),
« une habitation de Dieu en Esprit »
(Bphés. II, 22). Le même apôtre nous assure que : « l'Esprit vient à notre aide,
car nous ne savons pas ce qu'il convient
de demander dans nos prières» (Romains
VIII, 26).
Cette dénégation d’un inaliénable privilège de tout chrétien, qui se sanctifie, n'a
d’autre motif que de le livrer entre les
mains d’une hiérarchie ecclésiastique qui,
elle seulement, se dit sous l'influence mopoipolisée ,du Saint-Esprit et prétend se
faire son directeur spirituel.
On n’a jamais à craindre de pécher de
présomption en prenant Dieu sur parole
et en donnant à ses promesses la plus ample créance. Dans sa grande compassion
Dieu se déclare prêt à recueillir les cris,
les requêtes, voire même les soupirs de
enfants Id’adoption (Ps. LV, 17-18 ; La,mentations III, 56-57 ; Matth. VII, 7-11 ;
Mare XI, 24 ; Jean XVI, 23 b-24). Aussi le
chrétien dans son j)èlerinage vers la maisoni
du Père céleste sait de pouvoir recourir
à Lui en tout temps et pour tous ses besoins. Saint-Paul écrit aux chrétiens de
Philippes : « En toutes choses faites connaître vos besoins à Dieu, par des prières
et des supplications, avec des .actions de
grâces» (IV, 6a).
La prière, comme s'expriment quelgçues
Pères de l’Eglise, devient la respiration
/
de l’âme du fidèle, puisque sa nouvelle vie
se développe dans une atmosphère morale
purifiée et tonifiée, qu'il respire à pleins
poumons. La prière est pouf lui un doux
,privilège, celui de l’enfant qui s'entretient
avec son père, qui ose tout lui confier et
tout lui demander, sans fausse hoiite ni
craintes non' justifiées. Aussi ce n’est pas
seulement avec simplicité et sincérité que
Fenfant de Dieu. prie, mais avec confiance et ^une persévérante attente de
l'eXaucement.
Al. Vinet, se tournant en prière vers
Dieu, lui dit ; « Donhe-nous ce que nous
te demandons. Que nous n’ayons pas peur
de tes dons au moment où nous les demandons par nos prières ». C’est ce que
Saint-Augustin exprime pratiquement lorsqu’il écrit : « Je demandais la chasteté et
j'avais peur de l’obtenir».
La raison pour laquelle nos prières retombent souvent sur nos têtes n’ayant eu
ni l’élan de l’amour ni les ailes d'une foi
puissante qui les auraient fait monter
jusqu’au ciel, Saint-Jacques nous la donne
lorsqu’il écrit, au sujet de la demande, de
la part du croyant, d© la sagesse — aussi
nécessaire que la boussole pour notre traversée ici-bas : « ...qu'il la demande avec
foi, sans douter, car celui qui doute est
semblable au flot de la mer agité par le
vent et poussé de cô'te et d’autre. Qu’un
tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra
quelque chose du Seigneur» (I, 6-7), et
encore : « Vous demandez et vous ne recevez pas, parce que vous demandez dans
te but de satisfaire vos passions» (IV, 3).
D’autre part. Dieu peut retarder l'exaucement ou ne pas l’accordier du tout, lorsque Lui, qui sait toiute chose, juge qu’il
est utile pour notre plus grand bien spirituel, qu'il en soit ainsi. Le chrétien,
quelles que soient les prières qu'il présente à son Dieu, doit toujours être animé
des dispositions que Jésus a manifestées
au Gethsémané, lorsqu'après sa requête,
il s’est empressé d’ajouter : « Toutefois
que ma volonté ne se fasse pas, mais la
tienne» (Luc XXII, 42). Nous pouvons
insister autant que la veuve auprès du
juge inique (Luc XVIII, 1-5) ou que Tami
importun (Luc XI, 5-8), mais en étant
prêts à accepter, quelle qu’elle soit, la réponse que notre Père céleste, « qui sait
ce dont nous avons besoin » (Matth. VI,
32 b) — voudra nous accorder. ■
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'■Yr
.;ír.
Aucun exaucement retardé ouî^ refusé ,
•rf- '• A»;
ne saurait nous einpêdier de pemvérer*^«
dans la prière (Col. ÏV, 2 ; 1 îîness. V,’
17); au contraire, persuac^fés que notre^,-^
iMaître peut nous accorder^ le véritable '
esprit de prière, demandons-lui, sans cesse:
« Enseigne-nous à prier».
Au disciple (pli le premier lui fit cette
demande, il répondit en enseignant d'Oraison dominicale (Luc XI, 1-4), mais il est
toujours prêt à diriger nos pensées pour ,
toute prière faite en son nom.
Prier au nom de Jésus (Jean XIV, 1314 ; XV, 16) ne signifie pas seulement se
valoir d'un nom talisman, d’une formule
convenue, mais c’est affirmer notre solidarité avec lui, dans sa personne et dans
s;on œuvre; c'est identifier sa cause à la
nôtre; c’est nous confondre avec lui, au
m,ornent de nous présenter à son Père et
à notre Père.
Que personne n’objecte que c'est du pur
mysticisme qui mène à la vie contemplative : pas le moins du monde, c’est au contraire s'assurer l'inspiraition pour une activité sainte, car plus la vie de pfiière s’exprime et plus la vie pratique et bonne se
fortifie et se réalise. (Libre emprunt à
Ch. Bois).
Du reste la prière relie la terre au ciel
et comme m télégraphe sans fil fait monter nos messages au trône de Dieu, si
brefs, si concis soient-ils, sans accompagnements de gestes extérieurs qui trahissent une attitude de piété.
Nous pouvons lancer nos S. O. S., sûrs
qu’ils seront recueillis, de même que, sur
la mer de Galilée en tempête, le cri : « Seigneur, sauve-nous, nous péri^ns» (Mat- thieu VIII, 25), fut aussitôt exaucé.
Au sein du catholicisme la prière individuelle n'est guère encouragée et pratiquée comme un auxiliaire de la sanctification ; elle se restreint dans la plupart
des cas à la demande de grâces tempo' relies, pour solliciter’ lesquelles les dévôts
n’hésitent pas à faire des promesses qui
^ se traduisent en offrandes de différente
nature et valeur (cierges,. ex-voto, tableaux...). C'est au fond contracter,,^ comme on le ferait avec un trafiquant, et
troquer tant pour tant.
Rien ne répugne comme ce marchandage dans la prière qui le plus souvent,
il faut le reconnaître, est surtout pratiqué
avec la Vierge, les anges et les saints.
C'est d'abord une grave déviation des
enseignements évangéliques d'offrir des
prières à d’autres personnes qu'à Dieu et
de le faire à des créatures qui', même si
elles habitent auprès de Lui, ne peuvent
ni nous entendre, ni nous exaucer.
C’est ensuite une non moins déplorable
déviation de croire que répéter machinalement un grand nombre de prières liturgiques, — auxqu^es l'esprit et le cœur
sont absents et qui intéressent uniquement les organes phonicpies, — puisse
avoir ime efficacité quelconque, auprès
d’un Dieu qui n’est pas un Baal distrait
et endormi, qu'ü faille réveiller par un
bruyant verbiage. Et pourtant JésusChrist, dès le début de son ministère,
avait eu soïn d''avertir ses disciples : « En
priant ne multipliez pas de vaines paroles, comme les payens qui s'imaginent
qu'à .force de paroles ils seront exaucés.
Ne leur ressemblez pas» (Matth. VI, 7).
Tout lecteur impartial dira ri la ressemblance avec les payens doit être attribuée
aux chrétiens évangéliques, dans le cas
présent, — et en beaucoup d'autres encore, — ou à ceux qui les excommunient
parce qu'ils veulent se tenir inébranlablement fidèles aux enseignements du Christ.
Commei^ justifier la transformation en
prière dè la salutation angélique à la
Vierge Marie, avec l’ajoute de la salutation de sa cousine Elisabeth et d'une demande d’intercession ? C'est ime pratique
religieuse romaine qui a commencé au
XII® siècle et en a mis quatre pour arriver à la rédactio^n définitive (ïui est en
vigueur depuis le XVI® siècle. — (L’Ave
Maria est la prière plus répétée du répertoire romain avec le Salve Regma).
Une autre incroyable dévîa|iiHi, quant
à fcprière dans lé romanisme, c’est d'en
avoir fait uln acte de pénitence, qui est
infligé par le confesseur à ses pénitente
comme une peine à expier.'« Peut-on imagina lime aberration plus grande, de présenter, en ce cas, la prière comme un châtiment ? N’est-ce pas le doux privilège
d'un enfant de verser son cœur dans celui
d'un tendre père? Y a-t-ü jamais eu sur
la terre ¡un Educateur, jdigne de ce, nom,
qui ait dit à son élève : « Pour te punir
de telle faute, tu iras saluer et embrasser
ton .père, puis tu passeras une derai'-heure
ou une heure de conversation avec lui ! ».
Tous les vrais croyants ont toujours
fait l'expérience que répandre son âme
devant Dieu était ime des plus pures émotions spirituelles et comme leur ¡Maître,
— qui se retirait dans la solitude pour
le faire, — sans ostentation pharisaique,
dans le secret de leur chambre fermée,
ils ont conversé‘saintement avec leur Père
céleste, sans penser qu'il y eût, en ces
heures de communion intime, ni mérite,
ni pénitence.
Ce n’est pas ce qfu’en pensent les auteurs du Manuel 'Lumen vitae ; voici ce
qu'ils écrivent (vol. Il, pag. 154) : « La
prière accomplie dans les conditions requises pour qu’elle soit une œuvre méritoire, obtient et augmente la grâce sanctifiante et elle expie nos fautes, étant un
acte d’humilité, mais surtout elle a ime
valeur d’impétration ».
Les prières qui méritent, les prières
qui expient sont inconnues à Jésus et à
ses apôtres, c’est pourquoi nous ne pouvons les reconnaître comme des prières
chrétiennes. A. M.
(A suivre).
K*
Saint-fKOU dUe et la Bible.
1
n n’y a pæ très longtemps, je lisais
dans l’Echo des Vallées un article oû saint
François était présenté conune le saint le
pltis évangéli(ïue, il est vrai, mais auquieï,
pour le mieux rappfrochier de nous, il aurait manqué une chose essenitieUe: la Biblei’
Ce jugement me parut erroné ou trop
tranchalut Lœ Etudes médites sur S. FraVr
çois d’Assise, de Paul Sabatier, que la librairie Fischbacher vient d’éditer, me confirment dans mon opinion. Qu’il me soit
]>ermis de m'y arrêter. Je pense que ce
ne sera pas là du temps perdu.
Qu’fl me soit permis, .ajusri, de me féliciter avec la maison d’édition Fischbacher
pour ce nouvel ouvrage qui est et (pi deviendra toujours pPîus un précieux dossier
et un guide éclairé dans les études franciscaines futures. .
Mie voici donc à mon sujet ou plutôt à
celui que Paul Sabatier a traité, ou signalé, avec mille autres, dans ses fragments, auxipels je m’en vais tout directement puiser.
On lit à la p. 21 des Etudes inédites de
Sabatier les mots <pe voici : « Le rôle de
la Bible dans la pensée et l’activité de
François». Après quoi, riefn autre sur ce
sujet. En tous cas ces mots, jetés là comme un titre, suffisent pour nous piroiuver
(p'aux yeiux de Baïul Sabatier un tel sujet
méritait une tractation spéciale, la Bibte
ayant réellement joué un rôle dans la vfe
et dans Fceuvre de François d'Assisa
Palul Sabatier n'a pas eu la joie de donner son dernier fini à la seconde Vie de
S. Frcmçoîs qu'il rêvait de faire. En to(us
cas, dès le jour où Ernest Renan le poussait à étudier la vie ,de S. François d’une
façon complète et critique à la fois, il prit
sa tâche tellement à cœur qu’il y pasKti
toute sa vie. Plus de quarante ans siur le
même sujet d’étude, ça ne pouvait donner
que des fruits dépassant de beaucoup la
valeur de cette foule d’ouvrages <pà ont
pullulé sur la vie de l'Assisiate. Et je ne
fais pas seulement allusion aux plus faibles d'entre eux, mais aiussi aux pilius récents et à ceux qui se donnent même pour
quelque chose de définitif à cet égard. La
Vie de S. François, une Vie définiti've, ce
n’est encore ni celle de M. Fortini, ni celle
d© M. AttaJ, Les Etudes inédites diu très
'■regretté Paul Sabatier/ont-Jbeaucoup’à
leur apprendre. Et surtout elles pourront
leur enseigner que ce n'est nullement vrai
que Paul Sabatier, pasteur protestant, ail
voulu faire de S. François un protestant
avant la lettre pas plus dians ce qui a trait
à l’étude de la Bible qu’aillefurs.
Lies protestants sont souvent venus à
Dieu par la Bible ; S. François a trouvé
la Bible à S. Damien Icwsqu'il s'était déjà
donné à Christ à travers les livres liturgiques (ip. 17) et hagiographi(pies (p. 18).
..D’ailleurs la Vulgate, par son latin que
souvent l'on effielure sans le pénétrer, est
faite pour s'adresser plus « à nos facultés affectives» qu’à celles intellectuelle
(p. 19). Elle peut convertir d’ime façon
plus mystique que mûrement vécue, pénétrée, sondée ; d’une façon donc essentîellemient catholique. C'est la voile que S. Pra.uçois suivit en s'approchant des Saintes
Ecritures.
Mais François n’et pas un homme superficiel S’il est vrai qu’il n’a pas cherché
dans la Bible de passages à polémique,
s’il et pareillement avéré que par sa nature'^« il écarte toute question critique »,
il est d’autant plus vrai que c'est dans la
Bible qu’il trouvait son appui. C’efèt aux
« passage sacrés qui ont été la trame de
sa vie intime et qui chantaient dans sa
mémoire, qu’ü dèmandaît la force et la
lumière» (p. 18).
Lui, il était d’aillqurs bien orthodoxe,
^ et s'il lui arrivait de ne point l’être, comme dans son interprétation toute mysti^
que de l’eucharistie, il le faisait en bon
enfant, ni le sachant ni le voiulant. Eût-il
eu l’esprit critique, peut-être l’inquisitiibn
aurait fait de lui ce qu'elle fit bientôt de
ces « très authentiques fils de saint François, dont le seul crime étoait de vouloir
obéir au Testament de leur séraphique
patriarche, déchiré par un .pape qui s'était
donné popr son meilleur ami » (p. 15).
Dans son orthodoxie il ne voyait dans
les livres saints que la parole de Dieu
« dans le sens le plus étroit des mots
et il était persuadé qu'en elle était contenue la réponse à toutes ses c[uestions, à toutes ses angoisses. Il se tournait vers elle avec la foi, l’amour de
l’enfant regardant vers sa mère, de laquelle il attend tout» (p. 19). Tel que
« les chrétiens pieux de tous les temps, il
trouvait dans la Bible des passages faits
spécialeroent pour lui »,^(p. 19). Il ne mettait pas le doigt au hasard sur un verset
qui aurait dû être son amulète, mais il
allait le chercher, ce verset qu’il lui fallait, là où il salvrit bien qu’il l’y aurait
trouvé. C’est que François avait fait « de
la Bible et particulièrement du Nouvea,u
Testament la nourriture qui était devenue
son pain quotidien» (p. 28). «François
a puisé sa force dans la Bible, dans ses
promesses, et a cru à la force illimitée de
l’homme, quand il n'agît qu’en union avec
Dieu » (p. 43). « L’Evangile n’est donc
pas (juelque chose d’extérieur à saint François. Il existe en dehors de lui, mais il se
l’assimile par un effort de tous les instants » (p. 49).
En celai il était bien évangélique ; il aurait pu être un modèle de protestant.
Mais là où il ne l’était pas du 'tout, là
où « il n'y a dans le champ religieux rien
de plus différent du protestantisme que
le mouvement franciseaiîn » (p. 52), c’est
dans la recherche de la Loi.
Tandis (ïue l’âme protestante saura trouver le soulagement et la foi dans la Parole de Dieu, tout en y trouvant et en y
recherchant sans cesse la norme religieuse
la plus exacte, la solution la plus divine,
et partant la plus précise, aux questions
qui hantent l’intellectualisme religifeux,
François ne songe pas le moins du monde
à y trouver des solutions à des problèmes.
C'est que lui-même n’a point été frôlé par
les «problèmes». L'hérésfe? Il semble
presque l’ignorer ou en faire abstraction
au moment même où l’inquisition et la
croisade se déclanchaient contre elle.
Pourtant François « a vécu de la Bible,
en a pris la langue, en a adapté les sen
timents »y- mais- il n’y a tronvé que « des
directionl’^prati(ïues »,_
¿ .La Bfljle était tellement son livre dei
chevet que « la plupart ,des peintures primitives représentent saint François portant l’Evangile ou la Bible» (p. 47).
« A voir le rôle que joue la Bible dan^
la vie de saint François, il arrive qu’on
soit tenté de voir en lui un précurseur
de la Réforme. Il passa sa vie à sonder lai
Bible’et c’est là l’aittitude caractéristique
du protestantisme. Mais si l’on apiproche
pour s’efforcer de comprendre l’usage qu’il
faisait de la Bible », et celui qu’en a fait
parfoig le protestantisme, « on aperçoit'
bientôt des différences et finalement un.
contraste complet» (p. 51).
Il y aurait eu idu danger pour la Réfor- |
me de ne voir dans la Bible qu’un code
intellectuel ou dogmattique, mais il y en a
eu pour les frères franciscains de n’y
trouver qu’un livre de mystique. De là aui
formalisme biblique, de là à le réduire
au rôle d’amulète, ,ü n’y avait qu’un pas.
On le vit bientôt lorsqiue les premiers j
successeurs de saint François portèrent j
« la Bible suspendue au cou : libros conr-â
tinue... a còllo dependentes. On le vit pluBî
tard lorscpie, . piaissant d’une conceptioni ài
l’autre tout à fait opposée, la Bible devintl
l’arme des idisputes théologiques : la pa-|
role du Prince de la Paix devenue une arme|
de guerre !
On le voit encore de nos jours : on aime|
à palrler de Christ et de Dieu, mais on
craint la Parole.
C’est que l’airaer d’un cœur pur, triil
que celui dU Poverello, ce n’est plus bienj
facile, et la pratiquer comme il le faisaiti,y
ça' n’a jamais été bien aisé.
Silvio Pons.
i8i&i88£3«3eE^3r3888S88BE388SE!ü3E{88
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGR06NE. Vendredi Saint a eu lieuj
la confirmation de 12 catéchumènes. Gérés
monie émouvante dans laquelle nous espé
rons que quélcpie bien a ête -reçu.''
Nous devons remercier très cordialemeni|
M.me Bertalot, maîtresse Serre, pov
avoir dirigé un choeur de circonstance^
vendredi, après la réception des catéchu>|
mènes, et un autre le dimanche de Pâque
La collecte pour l’haTmonium a, ji
qu’ici, recueilli 23 contributions, pout
L. 226. R. N.
BOBI. Les fêtes de Pâques sont passëeS|
en laissant dans les cœurs un luminer
souvenir.
La Paroisse a eu le plaisir,, le jour dt
Vendredi Saint, de confirmer 20 nouvelle
recrues, au'tour desquelles se sont réunies^
dans une séance, toute empreinte d’affe
tueuse cordialité, les Mères de famille et
les Jeunes Filles.
Grande affluence, le jour de Pâques, aï
culte et à la Sainte-Cène.
Cultes rehaussés par l’exécution, dç
la part de notre Chorale, de chœui
d’occasion.
Que Dieu, c[ui lit dans les cœurs, veuille
bénit œ qui a été fait conformément à
volonté !
— Décès. Le dimanche des Rameauî
s’éteignait paisiblement, aux Gras, Pai
Artus, de 65 ans.
Avec lui disparaît le dernier habit
de Vüleneuve qui habitât, pendant tout
l’année, cette alpestre bourgade.
A la sœur et aux autres parents, ne
fraternelles condoléances.
— Dimanche prochain, 23 courant, li
chaire de l’Eglise de Bobi sera occupée
D. V., par M. Guido Comba, pasteur aï
Pomaret.
LA TOUR. Samedi dernier, le Pa
a célébré le mariage de M. Traders Emi
avec M.Ue Rostan Rosine.
Nous demandons à Dieu de bénir 1|
foyer qui vient de se fonder.
— Malgré la pluie qui tombait à vers
le culte du soir du jeudi saint a attiî
un grand nombre de fidèles au Temple.
La confirmation de nos catéchumèa«
a eu lieu le Vendredi Saint. Que Dk
veuille <ïue l’enseignement (jui leur a é%
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il
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donné reste gravé dans leurs cœurs et que
les impressions i^ues le jour de leur réception les gardent loin du mal et les ap-*
prochent tcpjours plus de Dieu.
Le dimanche ide Pâques le Temple
était bondé ; un certain nombre de personnes — les retardataires — durent rester debout, faute de places. Que Dieu bénisse le message qui en son nom a été
porté, pour la consolation des cœurs en
fortifiant l’espérance dans la vie et Timmortalité par Jésus-Christ.
Les trois Saintes-Cènes qui ont été célébrées au cours de la semaine sainte, ont
attiré un nombre élevé de fidèles, parmi
lesquels on a remarqué avec plaisir un
considérable concours de jeunes gens et
jeunes filles.
Une bonne collecte a été faite le jour
de Pâques pour l'œuvre d'évangélisation.
— Nous avons sous les yeux le rapport
de la « Société des Demoiselles » qui s’occupe d’aider l’enfance pauvre de la paroisse en leur donnant des secours en
nature et en veillant à ce que ces enfants fréquentent régulièrement l’école du
dimanche.
Les Sociétés : de couture, de « Via
Oliva » et des Copiers — ces deux dernière.s sont des Sociétés missionnaires et
d’évangélisation — ont terminé leur année. d’activité. Nous nous réjouissons vivemént du travail qui a été accompli par un
nombre de sœurs qui veulent servir Dieu
dans leurs semblables besogneux de se- .
cours matériel et spirituel.
— Samedi dernier, à la cure, le Consistoire a donné un thé à M.me et à M. 'Alexandre Rivoir, qui a prig son éméritation :
une réception toute intime, seuls les collègues de M. Rivoir ayant été invités avec
les membres dtu Conseil d’Bglise. Mais la
réunion avait les caractères bienfaisants
des fêtes de famille où tout est spontané,
et où on sent la douceur de l'affection fraternelle qui unit.
Le Pasteur souligna le rôle d,u régent
paroissial et évangélique que M. Rivoir
remplit de la manière que tout le monde
sait, et cela durant 40 ans, en faveur de
plusieurs centaines d'élèves ; ü dit la reconnaissance de la paroisse pour le travail
accompli à La Tour par M. Rivoir, auquel
il associa M.me Rivoir, puisque la compare du régent qui a compris sa tâche est
co-ouvrière avec lui.
M.Ue Pe3Tot, au nom de ses collègues,
remercie M. Rivoir une fois encore — elle
le lui avait déjà manifesté dans une autre
occasion •—• pour ce qu’il a fait, surtout
comme directeur des écoles, et de la manière dont il sut s’acquitter de cette
mission.
m;. Rivoir remercie le Consisto'ire, et
dans des termes qui trahissent son émotion
il rappelle brièvement sa carrière, et comment Dieu l’avait préparé et dirigé vers
l’enseignement. S’il pense avec joie au
travail qu’il a pu accomplir, et il s’est efforcé de le faire en regardant à Dieu de
qui ^nent l’inspiration pqur toute œuvre,
il regrette de ne pas avoir pu faire plus
et mieux — la perfection n’est pas d'ici! il demande au Seigneur de bénir
la semence qu'il al jetée dans l’intelligence,
le cmpr et l’âme de ses élèves, en ayant
en vue, avec leur bien, la gloire de Dieu.
Nous demandons à Dieu de bénir M. et
M.me Rivoir dans leur retraite et de leur
donner le doux,' repos bien mérité après
une longue et pénible journée de labeur.
POMARET. Décès. Le 12 mars décédait,
au Clôt de l’Envers-Pinache, Costabel Barthélemy, âgé de 73 ans.
Il fut pendant plusieurs années ancien
et il laisse parmi ceux qui l’ont connu le
souvenir d’une personne pieuse et profondément chrétienne. Il a souffert pendant
longtemps et dans sa maladie il a encore
donné une preuve de la foi qu’il avait
dans son Père céleste.
Que les consolations d’Bn-Haut soutiennent et fortifient ceux qui le pleurent !
Aster.
PRARUSTIN. Le Vendredi Saint, huit
catéchumènes ont été admis dans l’Eglise •
deux jeunes filles et six jeunes gens. Que
Dieu les soutiwne;¡afin qu’ils sde fiiféles
aux engagements qfu’ils ont pris.
Nous avons eu une magnifique fête de
Pâques, avec le Temple boh,dé comme on
voudrait le . voir tous les dimanches.
— Nos frères M. et M.me Louis Gay,
de la Caneuva, ont eu la douleur de se
séparer, sur cette terré, de leur petit
Mario, un joli enfant de vingt mois : nous
les présentons à Dieu dans nos prières.
. —• Baptêmes; Paschetto Aldo de feu
César et de Louise GriU, des Pagnun ;
Maero Igino d’Aurèlio et de Rachel Combe,
de Pralarossa ; Godino Lilia Bruna dé Paul
et de Din,a Costahtírío, des Gay ; Gay Mar
rio de lijuis et de Céline Rivoir, de la Car
neuva ; Avondet Marco de Michel et de
Madelainè Avondet, de Saret Navarra.
>: Guido îhvoiE.
RIESI. Un décret du Ministère de l’Intérieur, Direction générale des affaires de
culte, en date dû 22 février 1933, approuve
le dépHacement du pasteur M. Th. Balma
de l’église de Niaples à ceEe de Riesi.
SAINT-JEAN, Asüe dm Vieillards. Nous
accusons réceplàoin/ des dons suivâiits, en
remerciant bien , vivement ceux qui nous
les ont adressés :
Marguerite .Revel, en souvenir de sa
cousine S. Peyrot, L 10 - Théophüie
Maraudia-Bert, en souvenir de sa chère
cousine Marguerite Gourd-Bert, de Genève,
25 - Adèle Rosati-Buffa, 20 - D. et S. Bertin, en souvenir d’Arthur Revel, 1,5 - Vém
Comité Wiallon, 100 - Arg^tine Charbonnier, en souvenir ide sa sœur 'Méry Bertin,
20 - Nancy et Paiuline Peyrat, 20 - Eriiestine Parise, New-York,,en souvenir de sa
mère M.me Lydie Parise, 200 - Dalvid Gaydou, évangéliste, 10. ^
^ SUD-AMÉRIQUE. Le Mensajero Valdense nous apporte' les nouvelles de l’iassemblée annuelle des Sociétés de jeunes
gens de nos Colonies et de la Conférence
de District. Ce furent des journées bénies
en tous sens, et plusieurs nuages, qui se
présentaient menaçants à l’horizon, s’évanouîrient, grâice à la bonne volonté et à
la générosité de plusieurs frères.
M. le ipiasteur Ernest Tron fut nommé
président de la nouvelle Commission de
District, et M. le pa'steur Charles Negrin,
président de la Fédération des Sociétés
cb jeunes gens de lîos Colonies, qui, tout
en conservant des liens d'amitié avec toute
Société chrétienne de jeunesse, gardent
leur indépendattice vis-à-vis de toute organisation mondiale. Q. R.
TARANTO. Un petit fait intéressanit,
tiré de la circulaire. Le pasteur M. Bertin
a donné demSèrement une série de conférences polémiques. Parmi les aiuditeurs
in incognzto, im prêtre à la piété fervente,
qui se propose de sauver l'âme du pasteur.
Dans ce but, avec pliusieurs de ses amis,
ü fait « le Carême rigoureux pour obtenir sa conversion à Rome ». « Ses nombreuses lettres assurent que les prières qu’il
adresse à Jésus et à la Sainte Vierge (ad
Jesum per Marùjm) sont, quoique indignes, continuelles et fervente».
S’il est sincère, il suscite en nous une
certaine admiratibn et nous le préférons
de beaucoup à ceux qui, sous un déguis©meuit de mots, font appsl au bras séculier,
prêts à ressusciter le moyen-âge.
— L’école diu dimanche a vu augmiraiter
le nombre des enfants après Noël; c’est
habituellement le contraire qui se vérifie
presque partout:!
— Vers la fin dù mois les églises de la
Pouille attendent la visite du surintendant
M. Bonnet.
VILLESÈCHE, Dernièrement nous avons
eu le plaisir de voir parmi nous, en vioyage
de noces, deux jeunes épioux die Mhirr-^pillA,
originaires ide notre paroisse: M. Poët
Lcms et OÆdrmt Lydie. Nous les remercions pour le don que dans cette occasion
ils ont bien voulu faire à l’Eglise. Nos bons
vœux les accompagnient.
—- Le cuite du Vendredi Saint à été
rendu plus solennel par la confirmation d©
15 catéchumènes, sur lescpels nous invoquons encore les bénédictions de Dieu.
— Le culte de Pâques, qui cette année
a réuni dans notre Temple un nombre
«ttfeptionnd d’auditeurs, a été rehaussé
le chant du cantique 56 dU reoueSl' '
français, exécuté par notre ChoraJe.
'—Les travaux de réparations à la chaRelte de Combegarin sont terminé intérieurement, grâce à l’intérêt des habitants
de Riclaret. Nous profitcms de l’occasion
jpour les remercier, ainsi que ceux qui,
tout en n’appartenant pas à notine Paroisse, ont bien voulu commencer la liste
des donateurs ; M. le prof. JeaU' JaJla, La
^Tour, L. 5 - M. Théophile M!a.tbi<^i, Id., 5.
A. g. n. tu s.
Chiave Bíblica
(cómpilata sulla versione riveduta).‘
L’Evangélisme italien a désormais sa
disposition un bon instrument de travail et
U est à espérer qu'il saura en profiter.
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cés livres dont on puisse donner un comptetendu ; il nous suffit de le présenter et
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Nous la félicitons de cette distinction.
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EYangélisation dn Tessin.
Nous extrayons quelques nouvelles du
rapport du Comité pour rêvangélisatiôn
du Tessin.
Tout d’abord nous signalons qu’on n'a
pas oublié le vénéré pasteur Paolo Cal'vino.
« Le Conseil de fahriqpe de Lugano a pris
à I unanimité la décision ¿'honorer la mémoire de M. Paolo Calvino, en plaçant une
plaque en marbre dans le vestibule du
temple pour rapireler qu’il a été édifié
surtout grâce à l’initiative courageuse et
entraînante de ce serviteur de Dieu».
Nous sommes heureux de ce beau témoignage rendu à un pasteur vaudois, et
nous pouvons ajouter qu'il le mérite stirto(ut parce qu’il a édifié les âmes.
Quant à l’évangélisation du Tessin, elle
donne des résultats encourageants, et un
autre pasteur vaudois, le docteur GriUi,
tout en habitant Lugano, « travaille avec
joyeuse confiance» et visite plusiéurs loc^ités, présidant des cultes réguliers à
Biasca, Bellinzona, Novaggio, Arogno et
Chiasso. « Dans tous ces endroits il trouve
des groupes plus ou moins grands, heu^
reux d’entendre l’Evangile, ü s'occupe des
âmes qui ont été gagnées à la grande
Cause et n’oublie pas le devoir de gagner
des recrues nouvelles. On atteint le plus
facilement les hommes qui ne se trouvent
à leur aise ni dans un milieu catholique
intolérant nil dans les cercles anticléricaux
et libres-penseurs.
La vente de Bibles, de Nouveaux Testa
raents et de publications chrétaènn«s aatorise les plus belles espérances».
Une petite bibliothèque circulante, composée surtout de biog^raphies de grands
hommes, bien écrites, a rendu de twnff
services.
La communauté de Lugano prend un
grand intérêt à cette œuvre et a donné,
l’année passée, la belle somme de frs. 5482
pour son maàntiein.
Nous nous rejouissons avec notre collègue le docteur Grilli pour les fruits obtenus et nous lui souhaitwis de les voir
toujours plus abondants, afin que son pressentiment puisse s’â*^érer. «Il se réjouit
(dit le rapport), dans le doux pressentiment, dans T^poir lumineux d'un bel avenir pour l’Evangile dans le Tessin».
Nos amis suisses n’oubhent pas les Vaudois. « Il y a 400 ans, les églises vaudoises
du Piémont, à leur synode de Chanforan,
décidèrent d’accepter la foï réformée. D^
loirs des liens d'amitié s'établirent entre
eux et la Suisse protestante ; ces liens durent toujours. Nous faisons notre œuvre
en col^boration fratemêHe avec l’Eglise
Vaudoisé contemporaine. Le pasteur Grilli
est Vaudois du Piémont, fils de VaudDis ».
« Puissent les Réformés suisses ne pas
oublier leurs coreligionttaires de langue
italienne ».
Nous sommes sensibles à cette pensée
affectueuse.
HiV« d( la Prisse.
Quantité négligeable?
Des Alpes à la Sicile, la presse cléri*
cale s’occupe de nous. Cela nous étonne
joliment et semble en parfait, contraste
avec la définition de eiqmmtité né^igear
Me »^ qu’on nous a affublée. Nous sommes
continuellement en état d’accusation devant l’opimion publique ; on accumiule contre nous le maximum d'erreurs pour convaincre les esprits en bonne fol, semblables
à la pauvre femme qui portait sa bûche
pour le feu qui allait consummer Jean Huss
et devant laquelle il dût s'écrier; Samta
simplicitas !
L'imagination surchauffée (n’est-elte pas
sou'vent excitée à froiid par simple opportunité ?) se plaît à ferralDler contre ce
terrible ennettni qui n’a, an fond, d’ajutre
tort que de penser avec sa propre tête et
de suivre la voix de sa propre conscience.
Sî nous voulions signaler tous les arihcles qui nous negandent,^ il serait néc«^
saàre de faire un ‘supplément à chaque numéro du journal. Une fois en paissant, void
une flelur qui noius vient jdie la rivière avec
son parfum d’actualité. Un certain' Iginio
Gîordanj, à court de nouvelles intéressato“
tes, attaque, dans le Letimbro de Savone,
le Protestantisme italien, en tajxant ses
aideptes de « anticatàoliques » et rien autre. Quant a'^ Vaudois, ils ne savent rien
du Catholicisme, d’après cet émi|nènt
journaliste.
L’idée n’est pas mal, et nous devons faire
effort pour ne pas rire. Nous pouvons rassurer cet historié moderne que les Vaudois connaissent le Catholicisme depuis
sept siècles environ, et s’ils se tiennent
au ^large, c’est pour cause! Du reste,
si l’Etat n’étaat pas supérieur à l'EgUse,
nous 'n’aurions pas trop à nous louer
de ^ la maniere dont on nous traiterait
alujourd'hui encore, grâce à une intolérance systématique.
En fait de doctrine, si Iginio Giordani
connaît le français, il pourrait lire les
afrticles de notre distingué coililaborateiur,
M. Muston, formant la série: €Pour la
vérité ». n ne tarderait pas à s’apercevoir
que chez nous on n’est pas entièrement
S jeuni de culture caitholique, et que nous
tenons nos positions et nous nous ancrons
dans notre foi, pairee que nous connaissons
plus et mieux (y à-bil une école plus instructive que celle de l’expérience ?) qu'on
ne prétend.
.Institutions Hospitalières Vaudoises,
M. Alfred Long et Madame, résidants à
la Pérouse, et membres de l’Bgli^ du Ponmret, nous ont remiis L. 100.000 en titres,
dont L. 25.000 en faveur du Refuge Roi
Charles-Albert, et L. 75.000 pour les Hôpitaux : le tout à la mémoire de leur fils
Emde Long, capitaine des «bersaglieri»,
tombé à Teniuemi.
Nous leur exprimons notre vive reconnaissance. ^ ^ ^
Pour l'Hôpital :
M.me Rachel Ambanelli-Benech, en souvenir de M.me Cécüe Frache, L. 10.
« « m
Pour l'Orphelidat:
Miarie Aime-Cougn, fleurs en a)uvenir
de M.me'G. Arias, L. 15.
4
-V,
■■
®Pere Tal#s.l ln il«|la;
4NGJÍ0QÍÍA - P^tQire,t Bô^eiito
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
^„QH|
LUSERNA S. GIOV._->Pastore ; Lorenzo Rivolra,
AlÀBaELLó .' PaÉtorè : Alberto Ricca.
PSRREHO <i‘Pa^ore: Giuste Payionél. :: '-'s
PiUi^ftOLG fi Pastore : I^uigi Marauda. toifisr-T
POMAEETTÓ - Pastore: Guido Comlja. ,, ,..
FRALI - Cand. Teol. Lamy Coisson. ^
HJAMGLLO - Cand. Tepl. ErmanSo Rbstan;
PRAHOSTINO ' Pastore : Guido Hivdir. ‘
WCLAREITO - Pastore : Guido Mathieu.
EOpORETTO - Pastore ; Giovanni 'PPRa-'si ùii. '
ROitA’ - Pastore : Enriao Pascal. •‘f '
S. GERM. CHISONE - Pastore EnricoTron, J.'
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio l'ton.
VILLAR PELLICE «■ Parre i R6berto'Jalner.i
PRADELTORNO*- Eraagetesta :.C. A. Arnoulet
ABBAZIA “■* « Càiiesa.idi Cristo». Culto alle ore
' 16 Cand. Teol, Valdo Vinay, da Fiume.
AO$TA r Chiesa :,3, Rue Croix de Ville - Pastore, : Giovanni Afieggè.
BARI 'i ‘ Chiesa - Pastore ; G. Moggia, Piazza
' ■'Garitaaldn 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Florida, Via MlraheUo.
BORÌIIGHÉRA - Chiesa : Plani di VAUecrosia
- Pastore : Davide Pons.
BORRELLO - CSilesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Riivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Pastore : C. Bonaria, ivL
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Via Filippo Mellana, 3.
CASTELVENERE - Chiesa Evangèlica.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore’" Eugenio Revel, ivi - Coadiutore :
'• Cand. TeoLTlmberto Bert.
CERIGNOLA * Pastore : Alfonso Alessio, Via
Tortora, 13.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Pastore emerito : B. CeUl.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan. ; i- r
CORATO - Chi^a Valdese f~Vla Garibaldi v
Pastore Alfonso Alessio. ¡,j
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta,.
CUNEO - Chiesa Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore ;
Enrico Gejymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 ,i3J;:Tastea?e V. Sommanl, ivi. — Chiesa di Via
.;;^Mantoni, 13 - Pastore: E. Meynier, ivi.
piu Ai É - Chiesa; Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Cand. Teol. Valdo Vinay, Via Pa■ éecdl, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica - Pastore : Paolo
: Ccàsaou.
GENOVA - Chiesa; Vìa Assai-otti - Pastore:
Emilio CorsanI, Via Curtatone, 2.
GROTTB - Chiesa ÉvangeMca '- Cand. Teol. Arturo Rostagno.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA- MADDALENA - Chiesa Evangèlica.
LIVORNO - Chiesa : Vìa G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa ; Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pa^“
stare : Seiffredo Cblucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1 - Coadiutore : Pastore Giusejppe Castì^one. — Chiesa di
Via Fabbri, 9 - Pastore: Francesco Peyrpnel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa - Pastore : Mariano Moreschlnl.
NIZZA - Chiesa: Rue Gioffredo, 50 - Pastore:
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Pastore : Alberto Ribet.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : Elio
Eynard.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attailo Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato BiRour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
-PIBDICAVALLO - Chiesa : Vìa Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Dmma, 15 - Pastore : Alberto Fuhrmann, Vìa Derna, 17.
RfiGÌGlO CALABRIA ' - Chiesa ; Piazza San
Meteo, 4 - Pastore ; Antonio Miscia, Casa
di Nave, Via Demetrio TTipcpi.
RlESl - Chiesa Evangelica - Pastore : Teodoro
Salma.
Rio MARINA - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico Oorsani.
.ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna Dio^
nlgi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica t Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi
SANREMO - Chiesa : Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chleea Evangelica.
SIENA -Kt.'hlesa Valdese : Viale S. D^enico, 5.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour (Culto R Martedì alle ore 18) - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Varvelll, ivi.
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe 'Tommaso) - Pastore:
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutore: Cand. Teol. Achille Deodato.
- Per la Diaspora : Pastore emerito Bartolomeo SouUer.
TRIESTE - Cliiesa : Via S. M. Maggiore - Pat store : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 6.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnls (S. M.
Formosa) - Pastore: Giov, Bertlnattì, JVf.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo'Via
Pigna) - Pastora .emerito. Earieo Hjvoire,
Via Valerio "CaÌutìó, 18.
VITTORIA: - Chiesa Evangellcà - Pastore : Ar
■ :if ^wUo 'pìincipale si 'célebra in tutte la
Chiese alle ore Jl pirea della Domenica,
ili -'i ■■
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastoie V.\Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Boston, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (101).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cèssa,
42, Roma (1|Q) - Pro|eèseri : G. Rostagno,
Ernesto Oomha, Davide Bosio.^ “
LICEQ-GINNASÌQ; PA^GGUTO - Tèrre Pel' ' lice - Preside : Prof. D. ìàhier.
CQMAIISSIONE DELLEf' PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
Enrico Meynlfsr, .,Davide Pons,. Antonio
Rcstan. ‘
CONVITTO MASCHILE - Torre Pelliee - Direttore : Pastore Davide Forneron,
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore Pastore Davide Pons,
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias,
ORFANOTROFIO MASCHILE (istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani,
OSPEDALI VALDESI V a Torre PeRice - a
Poraaretto - a Torino, Via BerthoRet, 36.
GASA DELLE DIACONESSE - Sède : Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
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NELL'AMERICA DEL SUD.
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COLONIA VALDENSB (Dep.to de Colonia) Pastore Ernesto Trqn.
colonia COSMOPOLITA-ARTILLEROS (LX=partamento de Colonia) - Pastore Enrli e
Beux —Pastore emerito Pietro Bou nous.
TARARIRAS-RIACHUELO SAN PEDRO (Departamento de Colonia).
OMBUES DE LAVALLE-COLONIa'’ MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Pastore : Carlo
Negrin, Ombues de LavaRe. f ^
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Colonia) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelista
Giovanni Pietro Gönnet. ^
SAN SALVADOR (Dep.to de Soria,ne). Ívj
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to dO
Rio Negro) - Visitée périodiquement. ■
CoioNIA NIN Y SILVA (Dep.tO de Paysandù);
- Visitée périodiquement. i
Argentina.
■TI
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastare Sil.
vio Long, Estacicui Jacinto Arauz, P. C. S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Pastore Levy Tron, Estación Wfldermuth, F. C. C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia de
Santa Fé). íO.Í
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ON RECHERCHE Marcelle Measgr,
née à Nîmes en Septembre 1911/fille
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son père sujet allemand était interné. —
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