1
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viiez JIM. les Past-eurs; et à
¿blip. BeasüJi àTorre. PeÎHcu.
Année XXXV. N. 52.
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27 Décembre 1900
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K. Tonrn, prof., l'orre. }‘elUce et
pour V’Aduiiiilstrfttion à M. Jean
Jalla, prof., Torv^ reUice.
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15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année._______
ÜKS VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
uieaiiieK t.Aiiu>iuM. Aüt. T,îÏ. 3ni vaut Iîi viiL’itft avec la uharité. ISi'li. IV, 15. Qtie ton l'èyne vienna. Malt. VI, 10.
Sommaipe :
®oniie fin et lion ooiiiinencement — I.e jubilé
de M. Geymonat — Lettres d’im bienfaiteur — Corresiiondance — Ouvrages
reçu.s — Nouvelle.3 et faits divers —
Eevue Politiiiue — Auuouce.s.
Nous voici au dernier numéro de
l’année — et du siècle. Avant tout,
'^ous sentons le besoin de remercier
liü fond du cœur toutes les personnes
^ui nous ont aidés dans notre tâche,
*tiodesto mais pas si facile qu’elle
Peut le paraître de loin et à ceux
9ui n’ont jamais essayé. On raconte
ilu’un jour, comme Socrate se faisait
bâtir une toute petite maisonnette,
^in passant lui dit: Quelle petite
'Haison pour un si grand homme. —
élût à Dieu répondit Socrate, que
Je pusse la voir remplie de vrais
^mis! — l.'Echo est un bien petit
Journal, mais plût à Dieu qu’on pût
''^oir chacun de ses numéros rempli
bons articles, à' la fois substantiels
intéressants, variés, actuels et pratiques. A nos lecteurs de dire jusqu’à quel point il en a été ^tnsi
pendant l’année écoulée — mais à
nous do remercier chaleureusement
nos collaborateurs, réguliers ou occasionnels, sans lesquels nous aurions
été par trop au-dessous de la tâche.
Plusieurs de nos lecteurs ont sans
doute été déçus en voyant que la
-collaborailon qui. nous avait été si
obligeamment offerte par quelques
pasteurs à la fin de l’année dernière
a été si tôt interrompue. Nous esjDérons qu’elle sera reprise et que de
nouveaux collaborateurs viendront
s’ajouter aux anciens, pour rendre
notre journal de plus en plus instructif et intéressant et lui permettre
de s’occuper d'une manière utile de
tout ce qui a trait à la vie religieuse,
morale, intellectuelle et économique
de notre peuple: car nous ne voulons
pas qu’il soit exclusif, mais qu’il
s’intéresse à tout ce qui e.st bon. De
notre côté, nous ferons tout ce qui
dépend de nous pour qu’il ne reste
pas trop au-dessous de la légitimé
attente des lecteurs. Surtout, nous
nous efforcerons, comme par le-passé,
d’être scrupuleusement fidèles à la
vérité. Cela non plus n’est pas toujours
facile, car, racontent les ancietme.s
fables, depuis que les hommes ont
chassé la Vérité de la. terre parce
qu’elle leur montrait comme dans
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410
un miroir toute la laideur de leurs
vices, elle ne nous apparaît plus que
couverte d’un voile plus ou moins
épais qui la rend diflficile à reconnaître... I\'Iais au moins nous effor
cerons-nous toujours de ne dire que
ce qui nous paraît être la vérité,
cpielles que soient les idées dominantes ; et parmi les nombreux reproches que l’on pourra faire à la
Rédaction de l.'Eitho, il n’y aura
jamais celui de rechercher la popuhirité et de lui sacrifier en aucune
mesure la vérité.
Que nos lecteurs veuillent bien
se souvenir eiussi que nous ne pouvons consacrer à VEclio que la plus
petite partie de notre temps, celle
qui n’est pas réclamée par nos devoirs immédiats. Cela ne doit-il pas
les disposer à quelque indulgence ?
Mais surtout cela ne devrait-il pas
pousser ceux qui le peuvent, à nous
aider en nous envoyant, soit des
nouvelles locales propres à intéresser
les lecteurs, soit de brefs et substantiels articles sur les sujets qui leur
sont plus particulièrement connus
et qu’ils peuvent traiter avec com¡jétcncc ? Nous n’avons garde de
nous plaindre, nous avons été puissamment aidés, — mais il reste encore beaucoup de progrès à faire.
Il n’en reste pas moins sous un
autre rapport. U Echo des Vallées devrait avoir beaucoup plus d’abonnés.
Il est vrai que, si nous regardons
à un quart de siècle en arrière, nous
avons lieu d’être satisfaits, car notre
journal a aujourd’hui un tirage à
peu près triple de celui des premières^ années du Témoin. Il n’est
piis très loin de faire entièrement
ses frais. Nous espérons qu’il y arrivera, bien entendu à condition que
tout le travail de rédaction et d’administration continue, comme jusqu’ici,
à être absolument gratuit. Il n’en
C'st pas moins vrai qu’il pourrait
très facilement avoir deux, trois fois
plus de lecteurs, soit aux Vallées,
soit au dehors. Le progrès, très lent,
mais constant, des années passées
nous permet d’espérer qu’il les
un jour.
A nos amis hors de.s Vallées no.
voudrions recommander un moyp*
de collaboration facile et à la
de tous : c’ est de nous adresS
— comme le font déjà quelques-ii
— les numéros de journaux ou
remarquent quelque 3irticle dont no
pouvons tirer profit pour nos lecteü ■
Vu le caractère large et nulleiu®.
exclusif que nous nous efforçons
donner à notre feuille, il
souvent qu’un article d’un j
quotidien ou autre, traitant un s^b^^
d’actualité, pourra nous servir u .
rendre plus riche et plus
C’est un très petit dérangement, ^
pour nous, c’est souvent un
servdce. . • ' fie
Nous n’avons jarqais sollicite
dons en argent, comme le font 0
des journaux plus répandus
nôtre ; nous ne voulons pas le
Mais si quelqu’un de ceux
des richesses... littéraires avait 11 .
de nous en faire part — à nous
ne sommes guère plus riches
ces biens-là que des autres ^ ¿q
forme de quelque bonne revue,
quelque bon ouvrage, nous
l’assurer que nous tâcherions u
faii-e un bon usage, pour nous
pour nos lecteurs. Il est
souhaiter d’être riche, quand c
pour donner. 'g
Et maintenant chers lecteurs,
cette bonne et franche causerie
"i.
ternelle, nous vous disons de c'
et n
oU®
au vernir au siècle prochain, - jg,
allons commencer avec confiance •
nouvelle année, comptant sur
et la sympathie de tous nos
et aussi — hélas ! — sur l’i
indulg®'!^^
de nos lecteurs pour toutes A
curies qu’ils trouveront encore,
gré notre bonne volonté et que ^
______ 1__ ______1
serons les premiers à reconna
Et remerciant encore une et
les personnes qui nous ont
encouragés de quelque maniéré
ce .soit, nous vous souhaitons a
une heureuse fin de siècle et
3
— m
^onne nouvelle année, bonne sous
les rapports, pour vous, pour
familles, pour notre peuple, pour
ce que vous vous proposez de
‘^>re de bon et de juste devant Dieu
devant les hommes.
La Tiédadion.
LE JUBILE
de M. GEYMONAT
Le ig décembre igoo marquera
coitune une date mémorable dans
annales de l'Eglise do VOratorlo
^ Florence. C’ était le cinquantième
^îiniversaire de la consécration au
Ministèro de M. le professeur
^,®ymonat, et cette Eglise a voulu
Ch-1 ___ - _____ __ ____t_______i‘_._____
pélébrer par une commémoration so
^'tnelle le jubilé de celui qui a été
pasteur fidèle et dévoué pendant
quarantaine d’années. Nous emPbintons â l’Italia Emngelka le comp®'rendu de cette belle fête.
« Dès avant huit heures, le grapetit temple est bondé de
Vi
et
®res et sœurs des deux églises de
oni et de Via dei Serragli,
; églises évangéliques de
■orence. M. le chev. doct. Th. Gag
I"’éside. Il élève à Dieu une pnere
suivie d’un chœur expressément préparé. Il préside, dit-il, parce qu' il
du Villar comme le Dr. Geymonat;
P^fee qu’ il est pasteur à St. Jean
le Dr. Geymonat fut consacré,
parce qu’ il est chef du district
M. Geymonat est pasteur. Il ob^tve qu’une fête comme celle qui
ttous réunit ne se célébrera plus dans
.^Eglise vaudoise, ou l’on ne peut
consacré avant 23 ans, ni exerle ministère actif après 70, Le
Ge3ononat, avec .ses 50 ans de
J^tnistère non interrompu, incarne
^ histoire de l’évangélisation italienne
a fourni à l’Italie deux généralons d’ouvriers dans le champ du
^®igneur. Que Dieu veuille le conseryer longtemps encore à 1’ Eglise
à l’œuvre.
« Le Dr. Em. Comba-, représentant
de l’Ecole de théologie, dont i\L
Geymonat fut l’un des deux premiers professeurs, développe largement cette pensée, que cette commémoration est opportune en tant
qu’elle a pour but de démontrer ciu
Pasteur la profonde et très-vive s^’in
pathie de son troupeau, .sympathie
qui est aus.si un dcooir et qui est
recommandée dans Héb. XIII, 7-8.......
« M. O. Caldini présente en.suito
au Dr. Geymonat, en souvenir do
la fête, un album contenant environ
500 cartes postales illustrées, e.x primant de diverses manières un même
sentiment d’affection et de reconnaissance — et il en lit une, celle de
M.llo Beckwith, très caractéristique.
C’est la copie d’une lettre du Général son père, qui décrit en quelques traits l’activité de 1\I. Geymonat
à Gênes en 1852.- — M. G. Fulorni
donne • lecture de télcgramme.s et
adresses, et deux petites filles do
r école du dimanche récitent une
poésie, très applaudie, et offrent un
bouquet de fleurs.
€ J.a parole est donnée à M, Croisier, qui lit une adresse écrite sur
parchemin, qu’ il présente à M. Gej'monat, au nom de l’Egdi.se réformée
de Florence, et signée de tous les
membres du Consistoire. Le pasteur
de cette Eglise, ,M, André, rappelle
avec émotion que M, Geymonat fut
l’installateur de son père, et ensuite
de lui-même, dans la charge de pasteur de l’Eglise réformée, à laqurdle
il a toujours témoigné un vif intérêt.
Ce fut dans cette Eglise qu’ il initia
la prédication de l’ Evangile à Florence. M. André déclare ensuite qu'il
doit s’ acquitter d’un mandat honorable. Officiellement délégué à représenter r Université de Genève à
cette solennité, il pré.sente, au nom
de ladite,Université, à M. Geymomit
le diplôme de DocteîU* OU théologie
honoris causa. Cette, nouvelle est accueillie par de vifs applaudissements...
« On donne ensuite lecture des
participations suivantes :
4
— 412 —
« T>ettre de l’Uuiversité de Genève,
signée du Recteur, Doct. Ern. Martin,
accompagnée d’une autre lettre du
Conseiller d'Etat chargé du département de l’Instruction publique, et
d’un extrait des registres du Conseil
d’Etat du Canton de Genève, conférant à M. Geymonat le titre de
Docteur en théologie. Suivent des lettres : de rEg'lise nationale protestante
de Genève (Compagnie des pasteurs
et Consistoire) ; — de l’Ecole de théologie de la Société évangélique de
Genève ; — de l’Eglise nationale et
de l’Eglise évangélique libre du Canton de Vaud ; — de l’Eglise nationale
et de l’Eglise évangélique libre de
Neuchâtel ; — des Eglises réformées
de France, par l’organe de sa Commission permanente, et de la Société
d’Histoire du protestantisme français,
par son secrétaire.
«.. D’autres orateurs sont invités
à parler : M. Silva, pasteur à Lucques,
au nom de tous les pasteurs du district ; — M. A. AJeille, au nom de
l’Eglise «jumelle» du Salviati, et
des anciens étudiants de théologie,
dont il est le plus ancien ; — M.
Tollls, au nom de l’Eglise méthodiste épiscopale, et de son école
de théologie, lisant un télégramme
du Dr. AV. Clark. Il observe que la
spontanéité si universelle de cette
fête ne peut s’expliquer que par l’amour dont le Dr, Geymonat a su
aimer tous indistinctement et dont
il est aimé de tous en retour. —
M. Ad. J alla porte les salutations des
missioiinaires du Zambèze et souhaite au cher professeur que ses
forces durent autant que ses jours ;
enfin M. Rochat offre les salutations
de c^uelques absents.
« Le Dr, Geymonat, monté en
chaire, est accueilli par de longs
applaudissements. Il se reporte au
19 décembre 1850 «journée belle,
sereine, lumineuse », et il raconte en
quelques traits sa carrière qu’il commença à Florence comme il espère
l’y terminer. « Cinquante ans pour
faire si peu de chose ! » s’ écrie-t-il.
La démonstration qu’on a voulu
faire, il l’accepte comme un encott'
ragement et une marque d’aiFectioî*
dont il sent plus que jamais le b®'' ■ ,
soin maintenant que, privé de
compagne bien-aimée, qui a tant
pour r Eglise, il devra travaiU®fL':
seul..
« Le Dr. Geymonat exprime s»,
reconnaissance à tous ceux qui y®
quelque manière, de près ou de loio«. ,
ont voulu prendre part à cette fe*-®’
leur souhaitant à tous de se retrou^®’”
un jour dans la joie céleste.
« Après le chant du « Gloria »1^
prof. Bosio éleva à Dieu une prier®
de louanges et d’actions de grâces
mit fin à cette commémoration, m’*
belle et fort bien réussie, qui
sera un doux souvenir dans le cce^^
de tous ceux qui y ont assisté »■
Par une aimable et délicate penseei
les organisateurs de cette fête 0’^
adressé un télégramme aux deUi^
vénérés collègues de M. Geymonat.
MM. J. D. Turino, et J. D. Rivo«">
consacrés le même jour que lui, 1®associant à la fête.
Nous unissons de cœur nos veen*
à tous ceux qui ont été exprimes
à
l’adresse de notre cher et veii'
professeur.
été
LETTRES D'[JN BIENFHITEOK
suite
La lettre datée de Londres le -i4 décembre 1875, citée à la
l’article précédent, est la derni®L
de la collection. J’ignore combi®^
de temps Pendleton vécut ^
après cette époque. Je serais P '
reconnaissant à ceux qui serai® ^
dans le cas de me renseigner a ■
sujet. Certes si son fidèle corresp® ^
dant avait encore reçu d’autres 1®
très de lui, il les aurait conserv®
avec le même soin que les
dentes. Malgré le découragei^® j
que devait lui avoir causé la
5
413 —
réussite d'une entreprise sur
'“^quelle il avait fondé de si grandes
®®pérences, Pendleton n’avait rien
^ perdu de son énergie. « Prenez coumon bon ami», dit-il dans la
ettre mentionnée ci-dessus....«placez
l^yotre confiance en Dieu, et moi de
^ côté je ne cesserai, Dieu aidant,
■ travailler pour vous faire sortir
piège infernal où vous vous trou
en ce moment......» Il parle de
^hoses qu’il fera «plus tard ici en
■^figleterre ainsi qu’en Italie». Cependant, comme s’il pressentait que
' lettre dût être la dernière, il la
, avec une solennité exception[. ^®Ue : « Que Dieu vmus protège vous
f Votre ine.stimable famille. Amen».
i' . Comme les lecteurs qui m’ont suivi
i ipSqu’ici ont pu le voir, il n’y a rien
■ ces lettre c[ui prouve le bien
' *®ndé de l’opinion cpie Pendleton
' fût pas personnellement désin
^ |®ressé dans l’entreprise de la Co
Alexandra. Les lettres qui
'®Pivent la chute de l’entreprise, en
. Ps^rticulier, prouvent plutôt en faveur
l’opinion contraire.. Il y a cepen; ^ant, abstraction faite de son insisÎ^Uce à faire projet sur projet, un
Jjjdice qu’il n’était pas étranger à
, Idée de faire, si pos.siblc, son proP’’® intérêt, en faisant, bien entendu,
, ^^®lui des colons. On se souvient du
; Phasage « confidentiel » de la lettre du
j avril 1873, où il projetait «de
|. Prendre sur le compte de moi
■ *heme et de plusieurs de mes amis
Atie centaine de chacras......, de pla
^®r sur ces chacra.s une centaine de
*®-iïiilles des Vallées.. de faire des
^ontrats avec ces familles à notre
mutuel » (c’est moi qui sou- . *g'ne)'. Ces paroles ne laissent pas
'Irie de donner à penser.
Mais je n’ai pas à tirer ici la conclusion de toutes les citations qui
Précèdent. Je ne ^uis pas plus en
P^esure de le faire c|ue n’importe
lequel des lecteurs qui ont bien
'’^Uülu les suivre avec attention. ■
: J'eus moi-même, il y a un peu
plus de deux ans, une correspondance avec J. P. Baridon, quelques
mois avant sa mort. J’ai de très longues lettres de lui où il fait toute l’histoire de rémigration vaudoise en
Amérique, depuis son propre départ
en 1856. Il raconte longuement les
événements de la colonie Alexandra
sans faire allu.sion aux jugements
sévères que l’on portait alors aux
Vallées, surtout par 1’ organe de
VEcho, sur le compte de M. Pendleton.
Mais voici une petite note qu’il
ajoute à sa dernière lettre {31 octobre
1898). Elle est caractéristique par
. le ton, qui a l’air de vouloir être
ironique et finit par être lugubi'ement
sérieux.
«Je viens de finir Thistoire de la
Colonie Alexandra. Et, hîen à propos'
je reçois VEcho n® 38 qui fait mention de cette colonie........
« Cet art. c’est tout juste ce qui
manquait à cette histoire. M. Pendleton fondateur et spéculateur, et
moi l’auxiliaire, plus les colons mont
califiés pour être l’auteur des désordres. Celà est arrivé à propos
pour être le complément de l’iiistoire
de cette Colonie, Tons indistinctement ceux qui ont pris part à cette
entreprise sont tombés victimes, hor
du Gouvernement de .S.ta Fé qui
par ce moyen a peuplé toute sa
vaste et grande Province, la Banque
Thomson Bonnar et C.ie les grands
fondateurs, la dite entreprise leur a
donné 36 lieues de terrain, d’autres
m’ont dit 25.... Cette colonie char
nelle. dans son commencement s’est
élevée comme un vent impétueux,
mais une pluie de désordres l’ont
faite tomber dans l’abime. Il y a
encore M. F. teneur de livres qui
tomba victime aussi, puisque l’on
la renvoyé comme voleur. Mais il
emporta une fortune. »
(j1 suîwe).
6
iU
:ESPQiiBllCE
Turin le 21 jiuivier 11)00.
Cher Monsieui-,
Dans votre dernier numéro, vous
demandez, à propo.s du « Compterendu » du vSynodo: — «Ne serait-il
pas plus que temps qu’on le fît
paraître ? s
Ayant dû rédiger ce « Compterendu » pre-sque de la première à la
dernière ligne, je suppose que c’est
de moi que vous attendez une réponse à votre question plus que
légitime. Et la seule réponse que
je pui.sse vous donner la voici; c’est
que le retard vraiment extraordinaire,
et que personne ne regrette plus
que moi, apporté cette année à la
publication du Compte-rendu, est dû
à des circonstances exceptionnelles,
entièrement indépendantes de ma volonté. Au surplus, mon travail est
fini depuis plusieurs semaines, et il
ne reste qu’à souhaiter avec vous
que le «Compte-rendu» puisse paraître au plus tôt... au moins avant
la fin du siècle.
Croyez-moi votre dévoué
Ern. Gîampiccoli.
NouYelies et faits divers
Dans le jounialisuie. La Vie
Noitoelle armoiioe pour la nouvelle
année des modifications importantes.
Un grand nombre de collaborateurs
nouveaux se sont ajoutés aux anciens.
Elle aura des nouvelles anglaises,
américaines et espagnoles, uu collaborateur spécial pour les nouvelles
d'Italie, un autre pour les nouvelles
à.'AUemagney uu autre) pour les nouvelles des pags slaves. Deux nouveaux
collaborateurs étudieront do prè.s le
développement des œuvres morales et
sociales ; un autre renseignera très
exactement sur les œuvres de mission
en pays païen. Elle espère publier de
temps on temps des suppléments, el- 1
agrandir si le nombre des abonnes
s’accroît suinsammeiit. Nous lui souliaitüiis bon succès.
Le Courrier du Dimanche, journal
du protestantisme algérien et tuniBicn,
qui sc publiait jusqu’ici tous les qnin^® ;
jours, paraîtra dorénavant chaque sçinaino, sans augmentation do pD*
(2 fr. 50 pour Algérie, Tunisie si
France, .3 fr. pour l’Union postale)
Le Littoral IJvuiigélique, par coiit)’®)
annonce qu’il cessera de paraître, ne
])oiivant faire ses frais et ôtant oblig®
de clore l’annco avec une dette di*
250 francs.
Nous avons déjà annoncé que 1
collento UevHe du Christianisme Soctcd
deviendra mensuelle. Prix de l’abonnemeiit pour Franco et Union postale
6 fr. par an.
Le linguenol et VËglise Chrétienne
publient chacun un numéro spécia
pour Noël. Le dernier surtout, inagfli'
fiquement illustré, est fort beau.
Paolo Miraglia. Nous lisons dans
le Chrétien Français que le célèbre
évêque' consacré par Mgr Vilatte a
été de passage à Paris, se reiidan
en Angleterre, et qu’à sou prochain
retour à Paris, il donnera une con'
féreuco publique.
OUVRAGES REÇUS
Legscteini ! Almanacco illustrate
por tutti,' 1901. A cura del Comita e
Internazionale per la Pace « Union
Lombarda». Anno XII. cent. 30.
C’est r Almanach que nous con
S’il
nai.ssons dep\iis bien des années,
change pour la seconde fois de_ne.j
(nous 110 saurions dire pourquoi)) ‘
a toujours le môme but, la propagan
en faveur des idées pacifiques.
La Société do Ta Paix de ToU®
Pellice, en fait don à ses membre^
(s’adresser à M. Em. Eynard, nége
ciant, il la Tour),
À
7
415
Le Christ au Vatican, poésie
satirique, avec préface de l’ex Abbé
Courrier. Chez raiitoiir du Itictioniiaire Poétique, M. Sainiiel Porclière,
L Place ttoyet à Saint-Etienne (Loire).
Prix : 0,30 ceiiÜmes.
île vue
jiqiie
Le ministre du Trésor, M. Rubiiii, est déaiissiomiaire, et ni les itistmiees de M. Sarncco
celles de plusieurs hommes politiques inn’ont valu à le faire revenir sur sa
'decision. L’intérim du Tré.sor a été confié au
®>nistre des Fin,anees M. Cliirairri. Il y a un
plus d’un mois, M. Iliibiiii avait déjà nia•diesté le désir de se retirer, mais il s’était
^>(dn alors aux prière.s du président du Cabinet,
■^tóntenant il s’en va pour de bon pareé que
jLiis sa der.iière . séaùee, la Cliambre, ouï
■avis de la Commission dos 15, a suspendu
discussion du projet relatif à la (drcnlation
^onétaire. Il paraît que les antres projets
d^aticiers du Gouvernement no rencontreront
davantage l’approbation de ladite com’''dasion. Voici, du reste, l'ordre du jour qu’elle
foté an cours d'une rénnion tenue après
démission du ministre : La commission,
t*®rstiadé6 qu’ou ne peut d'aucune manière
Waiblir la situation financière, décide do faire
J'ttc étude spéciale sur les diminution.s éven. '■telles à proposer à î’ég.ivd des droits d'octroi
^tr les denrées de première nécessité, à corn^«ncer par les farines. La légère augmenta'Ion d’impôt .sur la rente au porteur est
ttmbattue par la commission, ainsi que le
Ptojet touchant le remaniement de la loi sur
successions.
Une grève fovmidablé provoquée par la
''•s.Sülutiou peut-être intempestive do la “ üa’>^cra del lavoro s’était décliirée à Gênes
Parmi les ouvriers du port avec menace de
t étendre à tons les ouvriers de la ville.
Cette grève politique qui aurait pu avoir des
toiiaéquences désastreuses pour la pins comtierçante de nos villes, a lienreusenient jiris
le Gouveniemeiit ayant en quelque .sorte
tesayoué l’imprudence du préfet Garruni et
Pat'ïiis ia reconstitution immédiate do la
Gainera del Lavoro „.
La reine Marguerite, de retour à la capitale,
® ‘¿4 c., a été reçue avec les marque.s de la
Pms touebante sympathie et du plus profond
^Ptachemeiit par la Ruine poliLiquo et ]iopuffie- La Home cléricale et iutrau.sigeantc
J était donné rendez-smis dans les priiicipale.s
¡Jiisiliqnes où avait beu le même jour la
clôture de l’année sainte,,.
La note diplomatique destinée à la Cliino
" enfin été signée par tous le.s ministres uans
^eeption, et elle sera proc.baiiiement coinPfiiuiquée au gouvernement impérial. On a
lieu de croire qu'elle sera acceptée sans de
trop sensibles modifications.
Lord Kitclieiier téJégrapbie de l’réturia que
le mouvement des Boers dans la Colonie du
Cap a été enrayé et que ces derniers n'ont
pas été secondés par les colons dont une
partie se serait unie aux troupes anglaises.
Le colonel Colville vient de. battre les Boers
près de Bloemfontein ; le général French a
fait plusieurs pri.sonuiers aux commandos boers
des généraux Meyer et lïelarey.
j. C.
Fonds du Cinquantenaire
pour la Dotation du Refuge
(Lit D.r Vola) ,
4.mc li.ste
lieport L. 6270,75
Par la V. Table ; Paroisse de Praly 20,50
M.me R. Poiis-Karrer 10
Jacq. Oliarboiinier iniagazinier) l,a Tour 2
Commune d’.Angrogiie, par M. Margaria 25
M.lle G. M. (Prarnstiii) par M. J. Jalla 10
M.me Micol p.asteur (Villesècliel 5
M. J-. J. Parauder pasteur ta,-. .leaii) 5
J, et Lina Deiuichelis iFrencb R. A.) 1.0
Union Ohrét. de .leunes Filles tSerre) ,5
La poule de Massel O
Enfants Pascal (Pigiierol) 4
Marguerite Malan (Nazerots) 1
M. et M.me Gardiol past. {Bobyl 20
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Società Anonima per azioni Capitale versato 1.250.000 Fondata e
stabilita in Torino neiranno 1833
A7ia Maria Vittoria 18, Palazzo della
compagnia. Capitali assicurati un miliardo e 500 milioni. Premi in portafoglio L. U milioni. Sinistri pagati
dalla fondazione 41 milioni. Ag-ente
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Henry Elflonnei
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8
- áI6
LA FAMILLE
Paraissant deux fois par Ttiois et
formant à la fin de raimée un volume
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LE DOCTEUR BELLIA
DENTISTE
eleve de l’Ecole dentaire de Genève,
reçoit à TORRE PE LUCE (Maison
Rouge): le Vendredi;.à PIGNEROL:
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Agli abbonati anmiaU del 1901 Va
Popolo di Torino dà un regalo, importante
lisaimo, che servirà egregiamonte a ogiii
w*- egregiamonte a ogni persone. Questo regalo è 1’A
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e nitidibsima pubblicazione cartografica deli»
lebve casa Vevthes di uiotiia- .
Tale ATTX.^AJVa''li; è jl vero ed
eabìle mdt-iifecun> geogralicojl dizionaiio più jjp
per bene compremleie qualsiasi lettura di
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Questo AU-'IL^Alsr^n^ è offerto iu
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imballagifio. iiilA’
Intani0 diamo ai lettori la lieta notizia cu“
lustre scrittore aNTON iiiiiLIO liAUfUU
per la Oitz^''ìh( <ld mi. commovoiii-e
Hi PONTK Dihii PAKADhSO. a cui iaranno •
racconti originali di noti roiiiaii/.ieri Italiani'
ha iinizetiu del J'opoio ha (^iirtì acquistato là .,Ag'
prietà di romanzi di fÌLi .MO.NTGJJÌUG ® *}’Vssfl
fiU l'O.fiT-JEST, che obliero in Francia
cliimoroso e di altri, che annuiiziei'emo a
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^ Coloro che prenderanno
(Iella Guzze-tia dei ropolo, dircliaùi
airAmmiiiistrazìone in Torino,
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tuitamenic :
L. La Uaz/.etta del Popolo della Doni®
actlimaiiale illiiKtiatii : _ _
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Mercati Italiani ed Ketevi ;
;t. il Bollettino Ufiiéiale delle Estrazuuu j, ,
iiaiiziai'ie, colla TabrUu himm>^ih dei corsi “.y „.jp*.
e titoli cjiiottui Itile Borse più importanti d E^ ■
L’ iil)i)oiiameut() jicr le quattro P
bUcazioni riuuita costa:
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Per ini mese Ij. 1,60 Per sei mesi L.
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