1
Compte-couranl avec la Poste
PRIX D’ABONNEMENT PAR AN
Italic ....... L. S
Tous lus pays de rUntoti
de poBto............» 6
AmériqijG du Sud .... ï* 9
On s’ahonne i
Au bureau d'AdminislraUofl ;
Choz MM. les Pasteurs ;
Choz M. Ernest Robert (Pjgnerol)
Gt à rimprìmevìe Alpina à
Torre Pelliec.
l/abonnernent part du ì. Janvier
et se paie d'avance.
Année XVII.
N. 23.
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun.
Annoncer: 30 centimes par ligne
pour une seule Tois — 15 centimes de 2 à 5 fois et 10 *entimes pourd fois et au dcssu.s
S'adresser pour la UndacMcu à M.
lePasL.H. Meille, Torré PeHice
ol. pour l'AiImlnlKiraticii à M
Elisée Costabel, TorrePetUce.
4 Juin 1891
Tout chaníícment d’adresse est
payé 0,25 centimes.
LE TEMOIN
ECHO HES VALLEES VAUDOÏSES
Paraissant chaque Jeudi
Voua me aoi'Cî léinoiua. Aot..l,8. Siiiïiint lu viirilc avec la charité. Epi.. IV,15. Qua Ion règne vienne. M»ttli, VI,10
IS » III III 11 i I- c :
Correspondiince — ÎYécautioii.s à prendra
— Chronique Vaudoise — Evangélisation — Nouvelles Religieuses —
IX.e Bulletin do la Société d’Histoire
Vaud. — Revue Politique — Annonces
CORRESPONDANCE
Ecosse, Mai 182t.
Le synode de l’église Unie jiresbytérieiirie a clos ses séances qui
ont dui’é liuit joui's. il se comppsait
de 963 membres dont 506 ministi-es
et 457 aneiems. Le Rev, D’' Henderson, Paisley, fut nommé modérateur
et présida avec beaucoup de dignité
et de grâce. On discuta sur de tiombreux sujets ayant trait à la prospérité (Je l’église. Lq Rev. D*' Orr
lut nommé professeur d'histûire ecclésiaslique. Ou renvoya à l’année
prochaine l’élection du professeur
de théologie pratique tandis que
l’on confia au IV G. Robsoit d’liiverness la rédaction du Missionary
Record, et la direclion de la Bibliothèque à M. J. Muiré.
JjCs statistiques marquent un progrès.U y a 570 congrégation.s avec 184
raille membres ce qui fait une augrnenlation pendant 10 années, de
10,000 membres, et dé 19 con,grégations. On collecta pendant le dernier exercice pour différents objets
la somme de fr. 9,525,000.
Les Missions parmi les payeris
ont toujours été cordialement soutenues par cette église. Comme nous
l'avons dit déjà, une soirée leur est
spécialement consacrée. Cette année
la vaste salle était remplie par une
assemblée nombreuse et entliousiasle à laquelle s’adressèrent des
missionnaires venus des Indes, île
la Cal'rerie de la Jamaïque, de la
Chine, tandis que les besoins de la
Mission intérieure furent validement
représentés par M. Mouro Gihson de
Londres. 11 y eut aussi des assemblées très mombreuses de dames en
rapport avec la Zenana Mission (Missions dans les harems) cù r,on entendit des missionnaires femmes qui
annoncent l’évangile à leurs soeurs
d’Orient.
L’Eglise a acluellement 57 missionnaires consacrés, 20 pasteurs indigènes consacrés, 10 missionnaires
médecins et 25 missionnaires femmes. On a collecté cette année pour
les mission.s seulement 1.330,000 fri
L’Eglise Unie Presbytérienne aide
aussi d’aufre.s églises dans les colo
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nies anglaises et en Europe. Comme
les années passées elle a voté avec
empi'essemcnt IV. 3.750 pour l’église
vaudoi.se. M. le Dr. Prochet et tl’autres députés de France et de Genève ont été entendus dans une séance du matin. 11 a pré.senté les salutations de votre église et a parlé
de ses progrès continus au milieu
de beaucoup de difficullé.s'. Ses paroles ont été très l'avorablemeiit: accueillies, ce qui témoigne du vif intérêt que l’on continue à prendre ici
'à l’énergique Eglise des Vaudois.
La question d’état et d’église en
Ecosse devient bi'ûlante. Les hommes politiques s’en occupent et quelques uns pensent qu’à l’avenir les
églises devraient la laisser de côté.
La séparation de l’un d’avec l’autre
a été depuis longtemps la position
prise et défendue par l'église Unie
Presbylérienne. Année après année
elle renouvelle ses déclaiations à
ce sujet. Elle désire voir s’effectuer [’union entre les trois corps
pre.sljylériens écossais ; mais aussi
longtemps que la bai-ri^ire de l’argent
de l’Etat subsiste dans l’église établie, cela lui paraît impos,si'ble. Cette
question a été chaudement débattue
dans ce synode, et le résullat a été
que le principe du diseslablishment
et du disendowmenl fc’est à dire que
l’église ce.sse d’être unie à l’état et
.salariée ptir lui) a été confirmé par
une grande majorité.
' Des comités représentant les causes de la tempérance et de la moralité publique, des soins à donner
à la jeunesse, le chant d’église, l'observation du Dimanche ont présenté
leurs rapports qui ont donné lieu à
d’utiles et intéressants débats. Au
moment de cloi'e les séances du
Synode, le président examina brièverrjent son travail et parla d’un
ton encourageant de l’avenir de l’Eglise, tout eu insistant sur la nécessité de retenir sous ■ rinlluence de
l’église cette jeunesse qui fait son
espqir.
Le D” Prochet est actuellement
en Ecosse occupé à pérorer la cause i
de l’Elglise Vaudoise devant les cours’
■suprêmes des églises écossaises. Aui
meeting mensuel de prières pour l’é-'*
vangélisation de l’Italie, il a parlé '
du Congrès de l’Alliance Evangé-;
liqiie à Florence. J’ai vivement re-.'
grellé de n’avoir pas, pu y assister,
mais j’ai été heureux d’apprendre
que son récit avait créé un intérêt
véritable pour ce que l’Alliance avait
'l'ait et pour l’elîet que cela aurait
probablement sur la vie religieuse
en Italie.
Les assemblées de l’église établie,
et de l'église libre ont commencé ;
leuivs séances. Je m’efforcerai de
vous envoyer un cour rapport sur
leurs actes.
Votre dévoué
R. M.
PRÉCAUTIONS A PRENDRE
{Voir N." S.8)
Comme exemples de maladies qui
se propagent surtout par le contact
et par l’air, mais aussi accldentellorneut par l’eau, nous pouvons citer
la scarlatine et la rougeole. ÎJous
rappelons à ce propos la manière
dont ces deux maladies se répandirent parmi nous il y a deux ans.
scarlatine ayant éclaté, par une
cause quelconque (peut-être par
l’arrivée d’une lettre écrite dans la
chambre d’un scarlatineux), sur un
des points les plus élevés d’Angrogne, sur les hauteurs de Serre Mal'an,
se propagea aux maisons de VAdrecc
qui se trouvent, qu’on le ré marque
bien, non sous le vent de Serre
Malan, mais tout droit au dessous
de l’étang où on lavait le linge des
malades. Maintenant à cause des
fermentations qui se produisent dans
l’eau sale d’un étang même en hi
ver, il put s’y maintenir une tem
pérature assez élevée pour conserver
3
- 179
en vie les germes de la maladie qui
lurent conduits dans la fontaine des
Adrecc située plus bas. De là ils
passèrent dans l’Angrogne et la mavladie éclata aux Appiots précisément
dans une maison où on ne se sert
que de l’eau du torrent pour boire
et pour laver. Un membre de cette
famille qui avait des rapports avec
les écoles protestantes dut propager
le mal par contact puisque l’on observa, pendant i[uelque temps, que
■seulement les enfants protestants
étaient frappés, landisqiie les catholiques demeurcint dans les mômes
maisons échappaient à la contagion.
Cela était dû simplement au fait que
les rapports entie catholiques et
protestants étaient moins fréquents
qu’entre protestants et pi'Otestants,
bien que l’étrangeté apparente de ce
phénomène ait fait dire à un ma^gistrat bien connu pour ses idées
liliérales, que les barbets seulement
étaient frappés. Mais bientôt, à cause
de la propagation par l’air, les catholiques eux aussi furent atteints,
et l’on eut en tout une huitantaine
de morts (une mortalité presque le
double de celle causée par le typhus en 1875) divisés en parties é
I
gales entre les deux confessions re
ligieuses. Si.nous rétléchissons, toutelois, au fait que la population catholique à Torre Pellico est plus
nombreuse, en général plus pauvre,
et que par conséquent elle put donner moins de soins à ses malades,nous
devrons nous demandér j)Ourquoi elle
a eu une mortalité inférieure. La réponse, c’est que les protestants remfermaient leurs malade.s dans les
écuries, tandisqiie les ckttiojiques
pauvres, obligés à vivre entassés les
uns avec les autres, mais au moins
pas avec le bétail, devaient bien,
même par force, laisser leurs malades bénéficier de d'air qui entrait
par les fentes des portes et des fenêtres, Quelle influence pernicieuse
puissent avoir les écurie.s, fJobi l’a
bien montré. Dans cette petite commune' ne vit-on pas, en effet, cinq
fosses s’ ouvrir en un jour pour
recevoir des enfants morts de ma^ladies contagieuses? Tandis qu’à An*grogne où j’obtins, le mieux, de faire
enlever les enfanis malades des étables, il y eut la mortalité la Jplus
petite. Aujourd’hui encore, de notre
groupe de communes, Angrogne est
la seule dont le Conseil Communal
n’ait opposé aucune résistance aux
dispositions léglementaires conceiv
nant l’éloignement des fumiers des
maisons; de soi'te que une fois encore,dans notre bisloii'e,«Arigrogne))
mérite d’être pris comme mot d’ord re.
Mais pour en revenir à l’épid&mie
de scarlatine, l’eau du Pélis, dans
laquelle les écoulements des fabriques suffisent à tuer le poisson mais
non, à détruire les germes de maladies , propageait le mal vers le
bas de la vallée parmi les habitants
des deux rives, où le ma! éclatait
beaucoup plus tôt que dans lesivillages placés sur les hauteurs où cependant elle fut portée par contact.
En attendant savez-vous ce'qu’approximativement , cette épidémie a
pu coûter à Torre Pellice? Je n’ai
pu tenir compte que de 89 cas où
les enfants reçurent un traitement
un peu suivi. Il y eut parmi eux 4
morts. En supposant que pour les
soigner,
les parents aient dépensé
20 fr. pour chacun, (chiffi'e inférieui' à la réalité) et que chacun
des 4 morts qui étaient déjà
d’un
certain âge, ait coûté jusqu’alors 1000
Ir., nous aurions pour eux seulement
une dépense de 5780 fr. (c’est-à-dire
plus de six fois ce que la commune
dépense annuellement pour le corps
sanitaire tout entier.) De plus, admettant!. que içs80 morts repi’ésentent environ 500 malades, (chiffre
comme le précédent inférieur à la
réalité), 2. une dépense moyenne de
10 fr. par malade,et 3. un capital dépensé pour l’élevage des etilanls qui
ont succombé calculé à 500 fr. par
tête, nous aurions une perte d'au
moins fr. 45.000,
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4
180
OlmHiiqiie VaiMÎoisc;
COKFÉRENCES DES UNIONS CHRÉ
TIENNES DU Groupe Piemonte — i^a
séance s’on-vre à 10.20 pai- un culle
présidé par M. Gardioi; il développe ia
pensée qu’une Union pour être prospère doit: posséder les qualités dont
étaient ornés les jeunes gens auxquels Jean écrit «Us étaient forts; la
parole de Dieu demeurait en eux;
ils avaient vaincu le malin. — Après
le culte M le Prés. Ing. E.. Eynard
lit des lettresde M’ Geymonat pi'ésident du Comilé National, de M
Topliel Prés, du Comité iiiternaliouaî et de M. Dario past, représentant
des Unions d’Italie auprès du Comité
intei'uational. If lit ensuite son Uapport comme capo Gruppo. II y a eu du
progrès; de nouvelles Unions se Sotit
fondées; dans nom lire de paroisses
le désir d’une Union se fait sentir.
On a donné très convenablement
pour défrayer les dépenses du Comité national. Il est à désirer que
le Capo-gruppo visite toutes les
Unions dans le courant de l’année
mais qu’il soit accompagné par
quelque membre d’une Union voisine
et par quelque membre de la paroisse où il se rend. Il faudrait aussi
que les Uifions aient leur petit recueil de chants de circonstaiico.—
suivent les rapports des difféi'entes
Unions dont nous reproduisons un
abrégé en style télégraphique.
Angrogne (Serre) — Nombreux
public a suivi les séances — abondance de travaux de vive-voix —
on aiipreud beaucoup de passages
de la Bible — bonne impulsion donnée au chant -~ 43 membres effectifs, et 2 honoraires — beaucoup
d’affection entre membres — la bibliothèque a-100 numéros.
Bobi — 40 membres eff. et 2 bon.
— 7 nouvelles admissions ont rempli les vides causés par les départs
■— 20 séances régulières pendant
l’hiver, quelques unes extraordinaires — non moins de 104 travaux
présentés — aucun membre n’est
resié inactif — la première pierre
de la bibliothèque a été placée.
Massel — 23 membres — une
centaine de travaux — peu de régularité de la part de quelquesuns — La société tient ses séatice.s
à tour dans les 4 locaux d’école —
le pasteur et S membres bon. ont
aidé — l’Union de Bobi ne sera
bientôt plus la seule de la montagne; une autre va naitre à Praly.
S.T Jean — Le nombre des membres diminue — plusieurs s’en vont
sans alléguer de motif — d’autres
par contre, le président e« tête, ont
fait tout ce qu’ils pouvaient pour
rappeler les déserteurs et encourager de nouvelles admissions — il y
a eu dans chaque séance une variété
de travaux.
Turin — On est retourné à l’indüTérence d|6.s temps jadis: sur 30
membres il n’.V en avait aux séances ordinaires que 12 ou 14 — On
a essayé dé tout, gymastique, escrime, soirées musicales, mais 'sans
grand résultat (1)
La Tour — 44 membres effecUfs
— jamais tous pi-esents excepté
pour les solennités — y aurait-il
toujours 30 malades le soir du lundi?
— on a fait des visites aux malades
— on a ouvert à la Tour une salle
de lecture — grand besoin d’un
réveil, œuvre du S. Esprit.
ViLLAR — 58 membres unis, par
une véritable affection fraternelle—
les deux Unions Chi’étiennes d'hommes et de femmes ont une leçon de
chant en commun —; beaucoup de
travaux — chi la falla e clii falla
impara — régularité satisfaisante —
la bibliothèque est commencée.
(1) Que les quelquéa membres qui yeulenl la vie
dp l'Uoion, se réunissent entre eux uniquement pour
le demander à Dieu.
Red.
5
ViLLESÈCHE — L’élément vraiment
jeune fait défaut — on projette des
annexes dans les quartiers — c’est
l’Union Chrétienne qui devra nous
donner des caractères forts.
20 membres malgré
Taillaret •
les dissidenis qui ont abandonné
l’Union sous pretexte qu'elle ne
comptait pas tie convertis — en moyenne 5 travaux par soirée.
Envers — 22 membres — un soir
un fils pour tirer d’embarras son
))ére, a présenté une récitation à sa
place — on sent le besoin de plus
d’amour.
re
les
Rosseings — 20 membres —
gularité — cherchons à attirer
jeunes gens qui nous entourent.
Chabriols — Après un sommeil
de quelques années, celte union a
repris une nouvelle vie — beaucoup
de travaux — la lubliothèque compte 100 numéros
S.T Laurent — Les séances ont
été suivies par un public qui rem-,
plissait jeudi après jeudi l’école.
Dans l’aprés midi, la conférence
a entendu trois travaux : le 1.®''
de M. Th. Revel sur l’organisation
intérieure des Unions; le 2® de M.
le past. Bal mas sur les difficultés
spéciales que rencontrent les Unions
en pays catholique^ le 3® de M. le
past Bonnet sur ce qui s’est dit au
congrès de l’Alliauce Evangélique de
Florence touchant les Unions Chrétiennes. Un l’ésumé de ces dilïéi’ents
travaux que le public a écouté avec
intérêt et dont il a remercié vivement les auteurs sera publié dans
le BoUeitino des unions. '
La séance se dot à 4 Va par une
prière de M. Gardiol.
La prochaine conférence se tiendra à Angrogne. . ^
X
Ecole de Théologie. Les examens
annuels auront lieu le 49 et le 20
courant. A partir du 22, commenceront les examens généi-eux.
X
L’accident arrivé à M, Calvino.
« .J’ai vu la main de Dieu en ceci»,
écrit-il à M. B, Pons, «qu’ayant
déjà pris une place dans le wagon
Cologne-Milan, je fus pris, environ
une minute avant le départ, d’une
telle aversion pour lui, que je dus
en choisir un autre, Le premier, qui
était resté vide, fut complètement
brisé parla violence du choc; l’autre
ou plutôt les autres furent projetés
et renversé.s à quelques mètres hors
de la voie, mais non au bas d’un
talus comme on l’a dit. Par ta grâce
de Dieu il n’y eut pas de morts, i^a
personne la plus gravement blessée
eut la poitrine comprimée mais elle
peut guérir. Une autre eut la clavicule cassée, etc, »
EVANGELISATION
Conférence DE District PiemonteIhguria. Cette conférence .se réunii'a
D. V. le 10 coui'. à 40 h. à Coazze.
Elle s’ouvrira par uu culte présidé
par M. Cardon.
X ■■ " '
Conférence générale des églises de
LA Mission. Il esl fort probalile queelle se l'éuiiisse à Turin le 3 Sépt.
prochain. Nous nous réjouissons à la
pensée, d’aller à la rencontre de nos
frère.s d’ilalie, et de le.s accompagner
ensuite dans nos Vallées car, pour
sûr, un bon nombre parmi eux tiendrotit à assister au Synode qui s’ouvrira à la Tour le 7 Septembre.
Nouvelles Religieuses
Une nouvelle université. — La
transformation de l’ancienne Acadé
'm
m
■m
6
l#fiÆ
raie de Lausanne eu Université a
donné lieu à des fêtes qui ont duré
du 18 au 20 Mai, et auxquelles ont
participé de norahreux étudiants et
professeurs venus de la Suisse et de
¡’Etranger. Elles ont été précédées
d’un service religieux dans la Catliédrale de Lausanne où l’ori vit
réunies les bannières de tous les
corps universitaires représentés. —
Après l’exécution magistrale d’un
chœur de circonstance, M. le Past.
H. Secretan prononça une prière
dans laquelle il remercia Dieu d’avoir
fait resplendir sur le pays la lumière
de l’évangile de J. G. et demanda
que les professeurs cîe la nouvelle
université se souviennent toujours
que « la crainlè de l’Elernel est le
commencement de la sagesse ». —
Après le chant d’une'hymne pafrioli
que, M H. Pasehoud,.professeur de
théologie pratique dans la'faculté de
l’Etat monta en chaire et prêcha,
sur I Cor. XIll, 1, 2. — L’éloquent
discours terminé,le chœur de Luther
s’éleva sou.s ces grandes voûtes où
avait résonné, 350 ans auparavant,
la voix de, ces grands âpoti'es de la
vérité, Théodore de Bè?-e et de
Pierre Viret.
{It. Evang.)
X
au Seigneur il y a quelques années
en Angleterre, a sacrifié ses droits cà
la couronne de Suède par son mariage avec une personne qui n’avait
aucun titre de noblesse, mais dont
la piété vivante répondait à la sienne.
X
Mission bénie. — La Mission de
l’Eglise Libre d’Ecosse à Livingstonia,
prés du lac Nyassa, est abondamment bénie. Après quinze ans de
travaux, il y a maintenaiit plus de
3,000 enfants qui fréquentent les
écoles, cinq stations missionnaires,
cinquante-deux membres communiants, et des centaines d’adhérents.
D.'' Laws, le directeur, a traduit lé
Nouveau Teslament, en Nyanja, et
il y a aussi des grammajre.s, des
dictionnaires, des canliques, des catéchismes, etc., traduits dans les six
langues patlées à Livingstonia.
(Signal).
VJII." BULLETIN,
.. PE CA
SOCIÉTÉ D’HISTOIRE VAUDOISE
TJii Prince ¿¡hrétien. — Le prince
Oscar Bernaifotte, lisons-nous dans
V Evangéliste, l’ un des fils de Sa
Majesté le roi de Suède et de Norwège, pendant que le navire de
guerre qu’ il commanjle mouillait
dans la rade de Cherbourg, a assisté
régulièrement à toutes nos réunions
d’évangélisation françaises et anglaises, et, â deux reprises, a rendu témoignage de sa foi avec une humilité
et une conviction qui ont vivement
touché l’assistence. Son Altesse royale,
en partant, m’a exprimé sa satisfaction d’avoir pu suivre nos réunions
et m’a déclaré en termes émus que
elles lui avaient d'ait beaucoup de
bien.
On sait que ee= prince, converti
C’est avec un vif intérêt que nous .
avons parcouru d’abord, et lu ensuite attentivement, le N. 8. de ce
Bulletin, qui vient de paraître. Par
ses dimensions et par les articles
qu’il contient, il est une preuve incontestable de l’importance croissante que prend la Société d’Histoire
Vaudoi.se. En effet, si l’on en excepte
le numéro extraordinaire publié à,
l’époque des fêtes du Bicentenaire,“
c’est de beaucoup le plus volumineux des l.>ullelins qüi otit paru
jusqu’ici.
Il est presque superflu de dire
que c’est à l’intelligente activité de
son président que la Société doit
surtout d’avoir vu s’accroîti'e son
iraporlance et s’élargir sa sphère
d’activité.
!.. , V
7
I.e IniHetin que nous avons sous
les yeux cofitienl, d’ahoi'd, la première parlie d’une élude consciencieuse de la Mission du sénateur
Barberi auoc Vallées^de I6S5 à 16S7,
travail dû à la plume de M/le prof.
I’. Rivüire. Dan.s cet intéressant
épisode, dont l’auteur a pu compléter le récit grâce aux documents
inédits trouvés dans les archives
privées des Comtes de Luserrie,
nous trouvons un exemple de ce
fait si fréquent dans l’histoire des
persécutions contre les hérétiques,
c’est que les honeurs et les cruautés
qu’on y commettait étaient dues à
la rapacité des agents subalternes ou
des inquisiteurs plus encore qu’à la
haine religieuse ou à la volonté
expresse du souverain.
C’est aussi quelque chose d’analogue, bien que beaucoup plus grave,
que nous raconte M.'’ Arnaud de
Crest, (Drôme), dans son Histoire
des premières persécutions des Fattdois du Çpmtat Venaissin et de la
Provence au siècle. Ici c’est
.lean de Rorna, là c’est Giuiio Cesare
Barberi, ailleurs ce sera Torquemada,
ou Ménier d’Oppèd,o, Ou, Rorengo,
ou Conrad de Marbonrg; ils seront
plus ou moins fanatiques, plus ou
moins cruels, mais ils se ressemblent généralement par leur rapacité.
M.’’ H. Meille a traduit pour, le
bulletin les ,qneli|ues pages que Mh
N, Kist consacre, dans la préface à
son histoire de la Glorieuse Rentrée,
à l’intéressante Relation du Cap.
Robert.. De ce doCurnenl précieux et
intéressant au plus haut degré, le
Bulletin du Bicentenaire contenait
déjà la partie qui se lappoi'ie au
.siège de Balsille; maintenant nous
pouvons lire le voyage et les combats livrés dans les Vallées, et pour
le procbain numéro, on nous promet le reste, c’est-à dire tout ce qui
regarde la part prise par Les Vaudois,
devenus soldats de Victor Amédée
II, à la guerre eontie les Français,
Les autres articles contenus dans
le N.° 8 du Bulletin sont les suivants :
Le cimetière Durand-Canton (J,
l). -A. Ougon).
Les Vaudois A llemands dxi. Mopeii
Age (résumé des recberches faites
ces derniers lenqis à ce sujet, et
trad, de l’Ail., de H. Haupt par M.
A, Vinay).
Un Martyr inconnu, à Turin (N.
Weiss).
Un enlèvement à S.t Germain (.1.
D. Charbonnier).
Le Compte-rendu des deux dernières séances de la Société (17
Juin et 1"’ Septembre 1890),et enfin
deux analyses d’ouvrages réçent.s,
(W. Preyer: De la Constitution des
ancien Vaudois et J. Dœllinger : Coutribuüons à l’histoire des sectes du
moyen âge), analyses dues à M. A.
Vinay, et qui donnent bien envie
de lire les ouvrages mêmes, surtout
le premier.
Pendant l’armée 1890-91 le bu reau,
de notre Société a pu établir l’écbange des publications avec six
autres associations nouvelles, et M.
A. V. nous donne d’intéressants
détails sur les deux plus récentes;
la Sociôlé huguenote d’Allemagne
et la Sociélé hislorique J, A. Cornénius.
Nous ne croyons pas devoir nous
étendl'e davantage sur le contenu
du. Bulletin, et nous ne douions pas
que la seple lecture du sommaire
aulTise pour engager tous ceux (jui
s’intéressent à l’histoire des Vaudois,
à se le procurer. Il est mis.en vente
au prix de Fr, 1,50.
0. R
BIBLIOTHÈQUE dite OU COLLÈGE
Rl.r le past. Doct. th. Tliéopli.
Kollcii> auteur du gigantesque ouvrage « Les Catacombes de Rome )>,
vient de nous destiner son récent
is ' wl
■-vi®
M
8
í‘-V, '.-.i! .'í'ír "
í«íx;.
fe:-.
-. 184
écrit « Le tour d’Orient ■(>, Impressions de voyage en Egypte, Teri'e
Sainte, Syrie et à Constantinople.
16 grav., 8“ Lans. 91 (300.
I^e D."^ prof. Foerster (de Bonn)
nous envoie une dissei'lation fort
importante pour nous du D.'' H,
iNer loii, sur le dialecte des mystères du üauphinois 8” Bonn 91
(63. On sait pue les « raystére.s de
S. Poncz, S. Eustache, S. Antoine,
S. Pierre et Paul, S. André sont
écrits en un dialecte qui a bien des
points de contact avec 1’idiôrne
vaudois.
Nous renouvelons ici nos vifs remercîments â chai|ue donateur.
Torre Pellice, le 27 Mai 1891.
Keviie rolhiqiic
Prof. Alex. Vinay,
bibliothécaire.
Italie. — Il paraît que Ras Aloula
aurait désiré , s’aboucher avec la
Commission d’enquête à Massaua,
mais rentre vue déconseillée par le
Général Gandolfi n’a pas eu lieu.
L’anniversaire de la mort de Garibaldi (2 Juin) a été célébré partout
en Italie. Le Roi a fait déposer une
couronne suj.' la tombe du héros, à
Gaprera.
A la suite de l’arrestation de deux
frères nommés Ferri qui avaient
commis des désordres dans une
brasserie, les agents de la qu,esture
etd.rèrent en collision avec une
foule qui fini par les assiéger dans
leur caserne. Il y eut un certain
nrnnbre de morts et de blessés surtout du côté ilU peuple.
Au cours de la discussion sur le
bilan de l’Instruction Publique le
min. Villari s’est déclaré complètement contraire à la fusion des gymnases avec les écoles techniques.
La somme allouée à l’Instruc. pub.
est de. L. 40.965,273,29.
.<%ng;letei*re. — Il y a eu un
combat sur le fleuve Pungué (Mozambique) entre Anglais et Portugais. On espère qu’ une prochaine
délimitation déliniti''e des régions
appartenant aux deux natioips, aura
pour résultat de mettre un terme à
ces conflits.
Turquie. — Un train de chemin
de fer a été arrêté par des brigands
à Ischci'kesskœi et les voyageuj's
(la plupart des Allemands) ont été
emmenés prisonniers. Les bi'igands
ne les relâcheront qu’ai)rés avoir
perçu fr. 200,000.
Indes Orienialef4. — L’ordre
est rétabli à Manipour, Les principaux coupables du rnassacte des
Anglais n’échapperont pa« à la mort.
PETITE GAZETTE
— Le 3, la rente italienne a été quotée
L. 93,97.
MAISON A LOUER
Aux Albarins /d’Angrogne à 10
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meublées — air salubre — eau potable — pi'ix modérés — S’adresser
à M. Paul Revel aux Albarins d’An
grogne (Torre Pellice)
SOUS PRESSE
Le Ministre Villari vient d’abolir
la licence gymnasiale inlérieure.Nous
sommes on ne peut plus heureux
que la barriéie qui s’était élevée
entre le Collège et l’Ecole Latine
ait ainsi disparu.
Ernest Robert, Gérant.
Torre Pellice - Imprimerie Alpina