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'"^Soixante-huitième année - AnnU'^
l
-^¡a^**^hotâ^Valdese ^ Septembre 1932
-tôbre PBLUCE ..
N“ 38
DE$ VALLEES
PAEAISSANT CHAQUE VENDREDI
-0 (rrr;ï7;:=:rtrrrÆSKi B---
PRIX D'ABONNEMENT:
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róuil U VIE INTÊRIEUBE
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IL FAUT...
« ...le troisième jour j’achève ma vie.
Mais il faut que je marche aujour- e
d’hui, demain et le jour suivant»,
f; Luc XIII, 32, 33.
: L’exemple du divin Maître, étudié sous
tous ses aspects, est pour nous une source
intarissable d’inspiration. Nous le trouvons marchant vers Jérusalem, c’est-à-dire
yers la mort, « parce qu’il ne convient pas
qu’un prophète périsse hors de Jérusalem ».
% Quelques pharisiens, pour un motif que
nous ne .discernons pas clairement, lui
donnent un conseil de prudence et lui disent : « Pars, éloigne-toi d’ici ; car Hérode
veut te faire mourir». Quelle réponse Jé
sus donne-t-il à ce conseil ? Il refuse carrément de le suivre, exprimant son attitude par une de ces paroles qui n’admettent pas de discussion : « Il faut... ».
Et qu’on le note bien, son refus n’est
pas le résultat de l’ignorance de la situation ; il sait ce qui l’attend : « le troiaème jour j’achève ma vie».
La vision de la mort est donc claire devant lui, le Calvaire et la croix se dessi^l'j^ent à ses yeux d’une manière nette et
‘Précise, le temps même est fixé, aucune
illusion n’est possible ; et cependant ü
faut...
C’est l’ordre scdennel d’une conscience
'Supérieure qui ne cède pas, qui ne recule
pas, qui met le devoir au dessus de la vie
même.
* C’est cet exemple qui a inspiré les mar.^Ts chrétiens et qui nous a donné une
'.jta langue et glorieuse liste de confesseurs
‘de la foi.
i Quant aux raisons qui déterminèrent Jésus à prendre cette attitude devant le sacrifice, elles sont simples et claires.
' Tout d’abord il sent que c’est la volonté
de son Père. Dieu l’a envoyé sur la terre
pour y accomplir une grande mission ; la
croix en fait partie et il l’accepte. A ce
moment il a terminé, ou à peu près, son
enseignement ; il a fait maint miracle, il
a communiqué aux hommes le message divin mais l’œuvre n’est pas accomplie entièrement encore, il lui faut le sceau du
sacrifice et Christ va le lui imprimer par
son sang. Dieu le veut ainsi ; c’est une
coupe amère, et il prie que, si possible,
elle soit éloignée de lui ; mais à la fin il
triomphe sur les faiblesses de la chair humaine et il peut exclamer : « que ta volonté soit faite, et non la mienne ». Il faut...
L’autre raison qui explique l'attitude
de Jésus c’est son amour infini pour les
hommes ; il à marché au milieu d’eux, il en
a conn,u les peines et les misères, il en a
’''h les meurtrissures et découvert que la
®8use de tous leurs maux c’était le péché
et que, par conséquent, il fallait les en délivrer. La tâche est si grande et si noble
s’oublie lui-même en pensant aiix
autres, et il va à la mort pour eux, pour
Uous.
" Merveilleux exemple d’un dévouement
eeus bornes et sans mesure, qui devrait
inspirer.
Avons-nous quelque sacrifice à accomplir ? Si nous commençons à raisonner, à
ctablir le pour et le contre, à nous préoccuper des qu’en dira-t-m, nous ne nous
déciderons jamais. Un ordre seul peut nous
déterminer et nous, faire agir : « Il faut... j».
i
S’agit-il de pardonner à ceux qui nous
ont offensés ? Nous le voudrions bien et
par 'moments nous sommes presque décidés à aller vers notre adversaire avec un
rameau d’olivier en signe de paix ; mais
voilà que nous commençons à repenser à
la gravité de l’offense, à notre amour-propre, et nous jetons à terre le rameau.
A la lumière de Christ il n’y a, dans tout
cela, qu'un seule pensée : « Il faut... ».
Faudrait-il renoncer à un vice, à une
mauvaise habitude ? On le voudrait bien,
mais le courage manque ; on réfléchit aux
ccmséquences, on réalise que suivre Christ
c’est la croix, et l’on recule. Il n’y a qu’une
planche de salut, l’abandon complet à Jésus, l’acceptation entière des ordres de la
conscience : « Il faut... ».
La vie nous impose parfois de durs sacrifices et la route du devoir est souvent
rapide et pierreuse; mais nos sacrifices,
quoique grands, ne sont pas à comparer à
celui que Jésus a accompli pour nous.
U est devant la croix qu’il a dit ; « Il
faut». Si nous voulons être ses disciples,
apprenons à dire devant notre propre
croix : « Il faut », Louis de Garnier.
Synode Vandoiy 1932 (5-9 Seytetnbre)
{Suite).
Mercredi 7 septembre.
Les deux séances synodales sont entièrement consacrées à l’examen des ifièglemieints
recueillis en un nouveau corps après y
avoir introduit les modifications nécessaires. Le public et même plusielurs membres
du Synode ne semblent pas tîrop s’y intéresser, quoique certaines discrissions soient
plus intéressantes et utiles qu’elles ne
paraissent. L’on discute le rajeunissiement
de la législation d’une église séculaire qui
se renouvelle. Nous avons l’impression que
le nouveau règlement, revu et corrigé, soit
plus agile et plus conforme aux nouveaux
besoins.
Jendi 8 septembre.
C’est la journée de la commémoration
du Synode die Chanforan (1532). Le matin, le temps semble menaçant, mais le pèlerinage vaudoïs au petit vaflon historique
n’est pas moins nombreux et animé;
Nous n’oublierons jamais cette matinée :
voilà une nombreuse assemblée assise sur
l'herbe comme les foules qui suivaient le
Seigneur, une estrade avec des chaises et
des bancs pour les autorités et les délœ
gués, et là, tout près, le sévère monument qui vient d’être inauguré. Sur la
pente herbeuse, des hommes, des femmes,
des enfants accourus de toutes les régions
de l’Italie; des délégués d’églises et dé
puissantes organisations ecclésiastiques sur
l’estrade : un vrai petit concile œcuménique qui prouve que la foi aucienne unit
les chrétiens d’aujourd’hui.
Le modérateur ¡M. V. A. Cbstabel ouvre
la cérémonie par un culte de quelques minutes seulement, mais qui, dans sa briè!
veté, rappelle la simplicité et la grandéur
de l’histoire que nous commémorons
aujourd’hui. - 1
La parole est ensuite à l’orateur officiel,
le prof. Emesto Gomba, qui commence par,
établir les analogies et les différencies entre le Synode de Chanforan et notre Synode de 1932. Il insiste spécialement sur
cette idée : ¡aujourd’hui, comme alors, l’histoire est pleine die mystère et de mena^
ces, et il faut que le peuple de Dieu sente
la néceisBÎté de l’andenne et étemelle ferw
meté. Aujourd’hui, comme à Chanforan «i
1532, pour traverser les nouvriles épreuves et préparer les nouveaux triomphes, il
fa|ut avoir comme devise : fidélité et unité.
Le discours, suivi avec la plus grande
attention, est salué par de vifs applaudissements.
On donne maintenant la parole aux dé
légués étrangers et il est impossible de reporter leurs messages.
Résumons donc seulement en mettant
en relief les idées dominantes : les coprehgionnaires d’outre-mont et d’outre-mer
vous admirent et vous aiment toujours, ôl
Vaudois; votre mission est grande et digne de la gbire de jadis, allez de l’Iavant,
toujours, avec l’aide d!e Dieu. Il y a dans
|a voix de ces raessagers parlant dés lan*gues diff&ient^ un accent de sincérité et
: d’amour fraternel qui &neut. Une bruine
: qui panait annoncer la pluie nous invite
à desoendre à La Tour, et nous reprenons
le chemin du retour nous sentant pltK riches dans notre esprit, plus décidés à accomplir le œnstant et fidèle travail vaudois.
A une heure et demie, a lieu le dîner
officiel, gai et cordial comme toujours. (Les
coiffes des jeunes vaudoises sont toujours
attrayantes !).
Le modérateur. Mi. V. A. Costabel, rœ
mercie les délégués pour leur message, en
leur exprimant l'affection reconnaissante
dès Vaudois qui n’ouiblient pas, qui n’oublieront jamais, quoiqu’il arrive, leur Dieu
et leurs frères en la foi, tout oommie ils
ne lœ ont pas oubliés par le passé.
Les travaux synodàux, repris dlans
l’après-midi, procèdent avec un rythme intense, jusqu’au soir, et à 20 h. 30 on a
encore une séance du corps ipaistoral.
Vendredi 9 septembre.
La séance du matin est consacrée à la
relation de la Commission d’examen nommée pour examiner la gestion des Instituts de bienfaisance dépendants d© l’U*
glise. Le pasteur Jean Tron, de Eodoret,
lit son rapport, un travail soigné et mé»
dité, et conclut en proposant un ordre du
jour de remerciement à l’adresse de la
Commission chargée de la direction des
Instituts de bienfaisance. L’ordre dtu jour
est approuvé par des applaudissemaits.
A 10 h. 30 a lieu un service de Sainte
Cène, solennel et édifiant, dans le grand
et sévère temple de La Tour.
Le vendrá après-midi, on procède aux
élections.
La nouvelle 'Raíble résulte composée comme siuit :
Modérateur : IM. V. Al Costabel
Vice-Modérateur : M. Louis Miauraudai
Conseiler : M. Rinialdo Makn
» M, Enrice Meynier
» M. Giovanni Bonnet
Membre laïque : Prof. Davdde Jaàier
» M. Pablo 'Margiunti.
Nous formulons pour eux les meüieurs
vœux avec l’assurance que, par leur expérience et leur foi, ils accompiliront dignement la tâche qui leur est confiée.
^ H: HS
Le vendredi soir, les étudiants de la Société Missionnaire « Pra del Tomo » ont
leur réunion annuelle, présidée par le pasteur M. IMbreschini. M?. Laurora, de Bari,
et le pasteur Jean Miegge parlent aussi.
L’auditoire est nombreux, c’est une soirée d’enthousiasme et de profond élan missionnaire, une soirée de vie, digne couronnement d’un Synode vivant qomme l’on
peut d^inir cieluî de 1932. M. ML
[ofliité immational é isiaas.
Le Comité International des Missions
(C. I. M.) tient une plaoe à part parmi les
grands mouvements œcuméniques. Jl' n’est
pas formé, du moins en ce qui concerne
l’ancieniUe chrétienté, par des représentants officiels des Eglises. Ce sont les grandes Sociétés missionniaires groupées en fai^
sceaux nationaux qui y envoient leurs délégués. CeuxiCi n’ont, en conséquence, aucun maUdat de parler ou d’agir au nom
de leurs Eglises; ils en représentent cependant un êlépient dès plus importants,
ayant souvent un contapt beafticoup plus
direct avep les pourants dè la vie religieuse que les aluitorités officielles eciclésiastiques. (? RÉn.).
En ce qui conceme la jeune chrétienté,
ce sont les Comités nationaux chrétiens
qui envoient leurs délégués au C. I. M. t
une preuve que Missions et Eglises y forr
ment une unité complète.
Le Comité jinternaitional des Missions
peut, à juste titre, être considéré cpmme
le plus universel des mouvements œcuméniques. Il représente une unité partieufièrement profonde et effective entre chrétienté de l’Occident et dè l’Orient. Le
C. I. M. a donné essor au mouvement de
Lausanne et au mouvement de Stockholm
(? Réd.). C’est en effet de la grande Conférence missionnaire d’Edimbourg de 1910,
que les chefs de ces grands mouvements
ecclésiastiques ont reçu leur inspàration
décisive.
Il est donc^ iibportant QUe les membres
de nos Eglises suivent avec intérêt le développement dïi travail du C. I. M., même si, comme ce fut le cas cette armée,
il s’est efforcé de travailler sans aucun
éclat, dans la solitude et le calme d’une
très petite ville de la plaine saxonne (à
Herrnhut, du 23 juin atu 3 juillet).
Il est vrai que cette ville, petite en étendue et en nombre compte
parmi les toutes grandes villes de l’his-^
toire des Efe'lises chrétiennes. Herrnhut
est le berceau des Missions évangéliques.
C’est là que fut fondée cette communauté
morave, qui s’est étendue sur tous les continents, et qui a été une bénédiction spirituelle inestimable à nombre d'Eglises
importantes. N’cst-ce pas là, par exemple,
que John Wesley a trouvé la force spirituelle, qui lui a permis de déclancher,
dans l’Eglise anglicane du XVIII® siècle,
le grand mouvement de révdl, et de devenir le fondateur des Eglises méthodistes? C’est de Hermhut également que
sont partis les émissaires du comte Zonzendorf, afin d'établir, en vue de la grande
unité chrétienne universelle qu’ils envisa-
2
geaient, dios contacts avec l^Eglise russe,
le patriarche œeuméniquie de Constantinople et même avec Rome, où l'un d’eux
fut reçu par le pape Clément XIII. Nous
nous trouvâmids, non seulement au berceau du travail missionnaire, mais à celui de rœucuménisme modeflne.
Notre Comité était composé de 57 membres. Le doct. John R. Mott, de New-York,
chef bien connu des grands mouvements
chrétiens internationaux, en est le président depuis 1910. C’est lui et M. J. H.
Oldham, premier secrétaire du Comité,
qui sont l’âme et les inspirateurs du Conseil. Ils en ont assuré avec, foi et prudence
.le développement sûr, organique et .courageux. Nmis .renonçons à énumérer les
autres représentants. Nous renonçons également à énumérer les différentes questions qui nous ont préoccupés. C’est des
impressions géné(rales que nous voudrions
faire part à nos lecteurs.
Le traivail miissionnaire ressent très fortement la crise générale que nous .aivons
tous à traverser. Crise économique, qui se
fait très fortement sentir .dans les budgets missionnaires, à un moment où tous
les champs réclament une nouvelle étendue du travail. Comment faire face à une
situation qui risque de devenir tpagique,
non seulement en Allemagne, mais également en Angleterre et surtout en Amé^
lique ? Indiscutablement, elle exige péremptoirement de placer sur les Eglises
indigènes une responsabilité beaucoup
plus considérable que jusqu’à ce jour. Les
Sociétés missionnaires devront de plus en
plus se conjaeïitrer sur les branches de
leur travail, qui sont pour l’avenir des
Eglises, indigènes .d’une vitalité décisive,
telles que fia prédication de l’Evangile,
rinstruction des pasteurs et évangélistes
indigènes, lai production et propagation
d’une littérature chrétienne et certaines
institutions salaires. Elles devront, en outre, réétudier leurs méthodes et s’inspirer à nouveau des méthodes apostoliques
qui avaient été celles des premiers missionnaires moraves, méthodes bien moins
coûteuses .que certaines méthodes d’aujourd’hui et pourtant combien plus efficaces ! Elles devront également coopérer
beaucoup plus intimement aussi bien sur
le terrain national qu’international et éviter tout parallélisme là où une concentration des forces peut améliorer la qualité
du travail.
Crise intellectuelle et religieuse, qui a
singîuUèrement affaibli les bases missionnaires de la vieille chrétienté. Les convictions religieuses de la jeune génération
universitaire ne sont plus les mêmes, qu’il
y a quarante ou même dix ans, lorsque de
grands (mouvements spirituels parmi les
étudiants ont créé par centaines et par
milliers les vocations missionnaires. Des
idéalismes pacifiques ou sociaux ont pris
la place de l’iacte de foi chrétienne sacrifiant sa vie ipour annoncer la rédemption
par Christ, unique Sauveur. Jje ^ularisme exerce sa profonde influence, non
seulement sur la nouvelle, mais aussi sur
l'ancienne chrétienté. Les Missions, soit en
vue de leurs chamips, soit en vue des Eghses qui les supportent, se voient placées
devant la nécessité et le devoir d’un mouvement d’évangélisation qui, évidemment,
ne peut être organisérrnais qu’eUes doivent demiander à Dieu dâns une attitude
d’humiliation jet de prière. Les grands
inouvements ,d’évangélisa,tion aux Indes,
en Chine, au Japon, 'sont de grandes promesses d’avenir qiui, nous l’espérons, rejaifliront sur l’ancienne chrétienté.
Il faut également que les ¡Missions suivent de très près, en y apportant l’aspect
vraiment universel qu’eUes possèdent, le
grand travail théologique et intellectuel
qui s’efforce à formuler à nouveau l’essence de notre foi, de façon à ce qu’elles
puissent lutter victorieusement contre les
attaques antichrétiennes formidables de nos
jours. C’est im travail qui tient particu, lièrement à -cœur à M. Oldham et qu’il
s’efforce d’accomplir avec une rare compétence en y associant les théologiens les
plus éminents des différentes Eglises et
continents.
Vous me denwiderez ce qu’ont été les
résultats effectifs dés séances de Hermhut,
Je vous répondlrai que, dans les gralnds
développements spirituels, les résultats ne
peuvent être tangibles., Des conférences
rôuniæant des hommes responsables de
toutes les parties du monde ne peuvent
servir qu’’à voir la situation actuelle d’une
manière plus nette et à entrevoir certaines pos&ibihtés à venir, auxquelles on peut
s’efîoiéer die faire face en coordonnant,
autant que possible, les expériences et les
ressources tant matérielles que sprituelles
dont chaqun dispose.
Nous avons eu la conviction très profonde d’entrer dans, une nouvelle période
de coopération plus étroite lencorte, période
dans laquelle, soit sur le domaine national,
soit sur le domaine international, les Sociétés Missionnaires et les jeunes Eglises
devront s’ientenidlre afin de trouver et de
suivre les principes d’actions missionnaires à très longue <vue période également
dans laquelle les Sociétés Missionnaires,
dans un esprit d’abnégation, devront sar
crifler des désirs ét des plans qui leur
étaient chers, afin de mieux pouvoir servir la cause commune, qui n’est autre que
la cause du Ohrist.
C’est bien l’unité de toutes les Eglises
qu’il faut de nos jouüs, un témoignage
unique et unanime dc la chrétienté, qui
est nécessaire pour assurer la victoire d©
l’Elvangile. Le Conseil International des
Missions, par iconséquent, soutiendlra les
différents mouvements œcuméniques, tels
que Stockholm et Lausanne. Il le fera, selon sa responsa,bilité spéciale, en demandant aux Eglises indigènes de trouver entre elles une unité grandiæante, en les
unissant de plus en plus avec les Eglises
de la vieille chrétienté et en enco.urageant,
soit en Europe, 'soit en Amérique, sur le
terrain missionnaire, toute coopération entre membres et organisations des différentes dénominations. Il sera ainsi, comme
par le passé, le pionnier le plus important
de la grande unité chrétienne que nous
entrevoyons par notre foi.
Il y a peu de fieux pour nous donner
une pareille inspiration tels que Herrnhut
qui est, si nous pensons aux Eglises évangéliques, le berceau de l’unité chrétienne,
parce que le Dieu vivant y a uni, dans un
même amour du Chirist, des ressortissants
des Eglises les plus différentes, et qui est
le berceau du travail missionnaire, parce
que la vision de l’unité y était suffisamment large et chrétienne pour ne jamais
en exclure les enfants de Dieu qui
n’avaient pas encotre été atteints par le
message, du Christ.
Alphonse Koechlin.
(Semmtr Vatidüis).
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Torre Pellice (Torino).
Fédération de la Jeunesse Yaudoise.
Pour compléter les (nouvelles qui ont
paru dans ce journal, il y a quinze jours,
au sujet de la Fédération de la Jeunesse
Vaudoise, ajoutons que le Bureau de la
Fédération a été nommé comme suit :
M. Elio Eynard, pasteur, secrétaire général ; M.lle Sehna Longo, caissière ; M. Giovanni Tron, pasteur, chef de groupe pour
les VaUéœ ; M. Enrico Geymet, pasteur,
chef de groupe pour l’Italie septentrionale ; M. Alfredo Giocoli, chef de groupe
pour ritalie citrale ; M. Alberto Ribet,
pasteur, chef de groupe pour l’Itafie méridionale; M. jSeiffredio Coluccfi pasteur,
chef de groupe pour la Sicile et Reggio
Calabtriia ; M. PaOb Bosio, pasteur,« membre
correspondant.
H: H< Ü!
Le chaint a tenu une grande place dans
le Camp-Congrès de la Fédération, et tout
d’abord le ¡chant des cantiques. Si le chant
plus populaire du l®"" Congrès a été, l’année passée, l’Inno alla Fede, de J. G. Walton,
traduit par M. Ed. Tagfialatiela, cette année, au 2« Cbngrès, c’est la Preghîesra dei
Giovani Valdesi, paroles et musique du
pasteur Guido Cbmba, qui, à son tour, a
été appris avec entrain. A. C.
CHRONIQUE VAUDOISE.
COLOSIA VALDENSE, le 19 août 1932.
Chers frères.
L’hiver touche à sa, fin, et il a été excessivement pluvieux cette année. La plupart des cobns n’ont pas pu semer ce
qu’ils pensaient. Plusieurs n’ont presque
rien semé, et maintenant c’est trop tard.
Si cette année est critique, la prochaine
le sera bien plus, de l’avis de tout le monde.
Mais nous pensons à d’autres semailles,
bien plus importantes. «Celui qui sème
pour la chair, de la chair moissonnera la
corruption ». Le trop tard alors n’aura
pas de remède. En agriculture, au fieu du
blé, on séme)r)a du maïs, et on pourra aller
0
de l’avant quand même. Que Dieu nous
aide à semer pour l’esprit et pa'r l’Esprit !;
On dit généralement qu’un malheur ne
vient jamais seul. Nous avons la menace
des sauterelles, qui ont déjà envahi une
grande partie de l’Arg-entine et les départements du nord de notre petite république de l’Uruguay. Elles sont arrivées
déjà aux cobnies de Paysandù, à Piedras
Cobrados et à Guichon, où il y a des familles vaudoises.
A Las Gofrzas (Santa-Fé), les sauterelles ont tout emporté. Le fin, qui est la
principale récolte (le blé ne venant pas à
cause de la chaleur), a été complètement
dévoré. Il ne repousse plus, ce qui est le
cas pour le blé. Dieu nous parle de tant
de manières. Heureux celui qui a des oreilles pour entendre ! Plus nous nous lapprochons de Dieu, et plus nous voyons notre
indignité. Et plus nous le buons d’avoir
eu pitié de nous. La crise financière nous
serre de tout côté. Nous ne pouvons envoyer à l’étranger une somme dépassant
20 pesos et une seule fois par mois. C’est
une entrave pour le comm'erce et pour les
émigrants qui ont leurs famiUes eU Europe. Nous ne pourrons plus envoyer des
collectes un peu fortes, aux Vallées. La
somme que chaque voyageur peut emporter lavcc lui est aussi très limitée. On ne
veut pas que l’argient sorte du pays.
— Nous savions qu’il y avait beaucoup
de Vaudois à Montevideo. On nous dit qu’il
y en a 200 ou 300, professiomnistes, négociants, employés, ouvriers, professeurs,
etc. Comme il n’y a pas d’église vaudoise,
les Méthodistes s’efforcent de s’occuper
d’eux. Dans une campagne qu’ils ont faite,
ils les ont invités tous à assister aux cuites qui ont lieu dans différents endroits
de la viUe. Quelques-uns ont répondu, mais
d’autres n’ont pas donné signe de vie.
— L’église die San Salvador (Dolores) a
étendu de beaucoup ses limites. Elle a décidé de bâtir un temple dans la petite ville
de Dobres, qui en est maintenant lè point
le plus central.
— Un des problèmes qui vous préoccupe ; les mariages mixtes, commence
aussi à se faire sentir ici. Satan dirige
ses attaques contre la îamifie chrétienne
et il essaye d’en SBiper les fondements dès
le début. Il est vrai qu’ils viennent presque tous à notre église. C’est gratis et il
n’y a pas la confession. Mais il y en a
aussi qui vont à l’église (catholique, ce qui
ne se voyait pas avant. Que nous sommes
loin de nos ancêtres et de Jan,aivel qui répondit : « Mille fois la mort, plutôt que la
messe ».
Peut-être aussi n’avons-nous rien fait
pour eux, pas (même ime visite affeo’
tueuse. Mais ce n’est pas manquer de cha«'
rité que de crier : gare au bup ! Ce n’est
pas non plus en cachant le mal qu’on y
portera remède. Je rencontrai un jour, au
Villar, un jeune homme qui allait se raa-’
rier. Il était converti. Nous lui demandât
mes : Votre fiancée eist-ejle aussi convea>
tie ? — Qh ! dit-il, c’est la. première chose'
à laquelle j’ai regardé.
Quand il en est ainsi, tout va bien et
c’est le seul remède efficace. Les vivants pèuvent-ils s’unir aux morts;? QueU© exisÜ''
. tence commiune peuvent-ils avoir ? Il sera .
très rare qu’un chrétien, qui épouse une
personne qui n© l’est pas, ne se voie obligé
d’abandonner, si non Dieu lui-même, du
moins de nombreuses obligatbns de la vie
chrétienne, laomme la prière, l’assistanoa
au culte, la lecture de la Parole. Au point ’
de vue spirituel, il en résulte presque’
toujours l’indifférence.
C’est ,un fa-it indéniable que le protes- ■
tantisme, dans le Sud-Amérique, perd plus '
de gens pair l’indifférence, qu’il n’en gagne par l’évang-élisation.
— Nos départs : Paul Bastie, de 74 ans,
de Saint-Jeajn, à Cobnia Valdense. Lévl
Tourn, de 64 ans, de La Tour, à Las Gar*
zas. Madeleine Mstet, de 66 ans, du Pb-^
maTet, à Rosa'rio Tala. Madeleine Long mo^
fiée Gardidl, de 68 ans, de Pramol, à Rosario Tala. Jacques Bostagnol, de 78 ans,
de Rocheplate, à Rosario Tala.
Notre cher frère David Galrnier, de
S. Gustave, lai été affiigé par le départ de
son plus jeune fils, Auguste, jeune homme
fort et robuste, de 17 ans, que j’avais vu
plusieurs fois chez lui et aussi à Alejandra, où il était en pension pour ses études;
« Ici pleurer et souffrir,
voir ceux qu'on aime mourir.
Au ciel, toujours ensemble,
oh ! qu’on sera content.
Près du, Seigneur Jésus
on ne se quittera plus ».
Agréez mes salutations fraternelles.
L. JOURDAÎT)
Ì!
HOLLANDE. La célébration solennelle
du IV® centenaire du Synode de Ohanforan, que l’Eglise Vaudoise vient de fairel
au cours de la dernière session synodale,
n’est pas piassée inaperçue en Hollande.
Il est intéressant, (pour les protestants^
d’Italie, de savoir que, déjà vers la moitié
d’août dernier, leS deux principaux journaux quotidiens des Pays-Blas, c’est-à-dire
le Handelsblad, de Amsterdam, et le;
Nieuwe Rotterdamsphe Courant, de Rotter
dam, ont dédié aux Vaudois et à Chanforan toute une colonne de leur feuille. Les
articles, qui sont dûs tous les deux à
plume de M.me N. Messemaeckers van de
Graaff-Klett, vaudoise d’origine résidant]
à Bussum, soulignent sympathiquement ^
l’importaince de cette Célébratbn pour noj
1^
m
tre Eglise et font connaître en résumé, de- j
puis bs origines, l’histoire tragique de no-j
tre petit peuple, « écrite dans le sang et^
les larmes I» de ses martyrs.
1
LATOUR. Dimanche dernier, au temple, nous lalvons fait un appel que noi
répétons ici pour iceux qui voudront bien
le lire et venir en aide au Cdnsistoire, quil
a dû faire, cette année, de coûteuses rH
parations, mais indispensalbles, à ses im“Vj
meubles et qui elst obligé de refaire, avant j
l’hiver, le toit du temple des Copiers, qui,|
après tant d’années (il date en effet 4«
1555), n’offre plus de garanties de sûreté, j
Nous sommes persuadés qu’il y en aura,
plusieurs de oeuX qùi peuvent, et ils ne
m,a(nquent pas chez nous, (qui voudron^
bien concourir à la reconstruction du toit-j
de ce temple vénéré. Nous devons fair®]
honneur à ce monument vaudois qui, d®i
puis des siècles, témoigne de la foi iné'j
branlable et de Jl’histoire glorieuse
pères vapdois. , |
Merci aux donateurs qui ont déjà ré*J
pondu à notre appel et à ceux qui ré]X>ndront ; leurs noms paraîtront dans
journal. ‘U
Les dons seront reçus avec reconnaiSri
sance i>ar le pasteur M. Jules Tron.
— La chàire diu: temple sera occupé*^
w
J
3
¿imanche prochain, par M. le palsteur Th.
Bahne.
— Séance exbmrráinaire. Vendredi, 9
septembre, dans une salle dé l’Alsile d'enfance, aimiablement mise à la disposition
de la Fédiéraltion de l’Amie de la Jeune
fille, avait lieu une séance eixtraondinaire
des membres de lal dite Société. La réunion, qui était présidée i)ar notre chère
.présidente nationale, M.lle Noerbel, n’avait
.pas iUn oairaétèrie local, puisqu’aux mem"
îffes des VaUées s’unissaient bon nombre
¿'Amies des différentes viHes d’Italie.
Après avoir rappelé le nom et l’activité
¿e cette âme d’élite que fut M.me Berthe
Turin, entrée dans son ,repos dans le courant de l’année, et donné un résumé de
la Conférence Internationale de Zurich,
dont le rapport a déjà paru idans ces colonnes en temps et lieu, ¡M.lle Noerbel
parle des fêtes du cinquantenaire de
l’Union néerlandaise, auxquelles elle a eu
le privilège die prendre part en juin dierhier. Ce jubilé, dans un pays comme la
Hollande, où l’œuvre est encouriagée et
appuyée par les hauts dignitaires et les
Autorités du pays, a démontré les grauds
progrès et l’importance du travail aocompli depuis sa fondation.
La nécessité d’intensifier |cette œuvre,
afin d’aider toujours plus efficacement les
jeunes filles qui sont obligées de giagner
leur vie loin de la maison paternele, devrait accroître le nombre de ses membres,
surtout chez nous où une collaboration
plus intense de toutes les Amies serait à
aoiuhaiter.
A ce propos nous voulons recommander
aux jeunes filles des Vallées de s’adresser
à nos déléguées des gares, pourvues d’un
hraissard rouge et blanc, qui se tiennent
sur les quais à l’arrivée des trloins, dans
nos diñ'érentes vihæ, et qùi ont déjà rendu
d’inestimables services aux jeunes filles
inexipérimentées.
Jeunes filles, prenez garde, ne soyez pas
¡en proie aux embûches de la rue, mais
mandez les adresses des Homes et les
:eonseils nécessaires afin de gagner honnêtement votre vie ! Une Amie,
§ — Nous (Apprenons que l’ingénieur J.
■Mostain, bien connu dans nos Vallées pour
avoir pourvu, par l’installation de la lumière électrique, au bien-être des habitants d'Angrogne, Pramstin et [EnversPortes, se chargera dorénavant aussi de
œ réseau de La Tour, qui avait dépendù
jusqu’ici die la Société Piémontaise Centrale d’Electricité. Nous nous réjouissons
de ce fait et faisons des vœux pour que
l'ing. Rostiàin fasse pénétrer... sa lumière
jusque dans nos hameaux' les plus éloignés
tie connaissant pias encore ce grand bienfait de notre siècle de progrès,
ê
LIVOURNË, En retournant du Synode,
vers la Sicile, M. le pasteur Arturo Mingairdi, de Vittoria, s’est arrêté parmi nous,
et après avoir visité quelques anris personnels, nous a délivré, dimanche matin,
un affectueux message, dont nous lui somlUes, vivement 'reconnaissants.
MASSEL. Nous avons eu la joie d’entendre, le dimanche 11 courant, la prédîteition ardente du paSteU'r M. Henri GeyIliiet. L’aiprès^miidi, .daj?s une réunion au
îtobers, IM. Geymet nous parla de l’œuVTe qu’il aiccomplit avec, tant d’enthousiasme à Felonica Po et aJentours. Que
Uieu le bêriisae avec les Eglises qu’il dirige si fidèlement. R.
; PERRIER-MANEILLE. Dimanche, 18
Septembre, après le culte habituel, présidé
Psr le pajsteur Robert Jahier, secrétaire
de la Commission de District, l’assemblée
électorale a procédé à la désignation du
nouveau conducteur de la paroisse. M. OrePéyronel, actuellement à Turin, a été
désigné à l’unanimité, et nous lui souhai^
^ns dès maintenant un nfinistère bng et
béni.
— Le dimanche 25 septembre, M. Micol
prendra congé de la congîég'ation qu’il a
desservie pendant dix ans, en présidant
^ culte, soit à ManeiUe soit au Perrier, à
^oure habituelle.
FRALI. Nous remercions ceux qui ont
occupé notre chaire pendant <xs derniers
dimanches : M. Boldrini et les pasteurs
MM. A. Gomba et CoUticd.
— Favorisés par un temps magnifique,
et pendant qu’xui long groupe de parents
et d’amis leur faisaient couronne, samedi
dernier, Grül Humbert d’Etienne (Malzat)
et Gnü Junine de feu Philibert (Pommiers), slunisaaient en mariage dans notre temjple. Nos meilleurs souhaits de bonheur les aiQcompagnent.
— L’Eglise de PraJi, en souvenir des
deux; enfajnts, Amato Rostan et Gtido Richard, morts tragiquement, .donne L. 100
pour l’Orphelinat.
SAINT-JEAN. Dimanche, 11 courant, a
eu lieu l’ensevelissement de Henri Jalla de
Daniel, âgé de quelques mois seulement.
A la famille, déjà .doulofureusement éprouvée, il n’y a pas longbemips, par le départ
d’une autre enfant, l’assurance de notre
sympathie émue.
— Jeudi, 15 courant, a eu lieu dans notre temple la c^ébration du mariage de
M. Eugène Rostan, secrétaire comnirmal,
de la palroisse de La Tour, avec. M.Ue
Jeanne Gay. En renouvelant à ces chers
époux nos .vœux de bonheur, nous demandons à Dieu di^ bénir ce jieune foyer qui
vient de se fonder.
VILLAR. ‘Baptême. Dimanche aprèsmidi, 11 couirant, dans notre temple, M. le
pasteur Calogero .Bonaviiei, de Caitanisetta,
a célébré le baptême d’une charmante petite « villeggiante » génoise, Orietto) Servettaz de Jean et de Marie Antoinette
Gusberti. Que Dieu bénisse ce tendre
agnealu qui vient de s’ajouter à Son troupeau et qu’il accorde surtout aux parents,
parrain et marraine, de maintenir fidèlement les solennels engagements qu’ils ont
pris devant Lui.
— Décès. Encore deux de no,s familles
qui viennent d’être visitées par l’ange de
la mort. Mercredi, 7 courant, c’est notre
frère Jean Pierre Rivoire, des Rouets, qui
nous quittait d’une manière presque subite, à l’âge de 81 atns. Mais la mort ne
Ta pals surpris, car peu ayant de se séparer des siens il leur réi)était sa foi, ferme
et confiante, en récitant les belles paroles
du Psaume : « L’Eternel est mon berger » ;
et lundi, 19 courant, au Teynaud, décédait,
après plusieurs mois de maladie et de pénibles souffrances, mâis avec une inébranlable confiance en son Dieu et en son Sauveur, notre frère Joseph Planchón, (dans
sa 59® lannée. Il laisse derrière lui une
veuve et six orphelins, dont le plus je.une
n’a pas encore un an.
Que Dieu soit le consolateur et la force
de ces familles si éprouvées.
— Visite. Dimanche, 18 courant, notre
Eglise a eu la joie d’entendre, au cuite
du matin, notre presque paroissien, M. le
candidat en thé.ologie Ernest Ayassot, des
Chabriols, que nous remercions vivement
pour son vibrant message. Que Dieu donne
riaociroissement à cette .bonne semence !
— Bazar. Le Bazar en faveur de notre
projetée Salle Unioniste s’,ouvrira. Dieu
permettant, dimanche après-midi, 25 courant, à 15 .heures, <iaus les locaux de l’école
du Centre, et se continuera lundi matin,
3 octobre, de 9 à 12 heures.
Inutile de dire que nous recevrons avec
la plus vive reconnaissance les dons (en
objets, ou en argent, ou en nature), de
nos frères de près et de loin, qui voudront bien nous aidér dans cette œu.vre
qui a pour but de procurer à notre chère
jeunesse un moyen de sie sentir toujours
plus chez soi dans la famille de l’Eglise
et... toujours moins chez soi dans les autres nombreux tfoyers que lui ouvre le
monde. r. j.
VILLESÈCHE. Belle journée pour notre
paroisse, ceUe de dimanche 18 courant,
dans laquele nous avons pu célébrer, dians
l’intimité de notre famille, le cinquantième anniversaire id© la fondation de notre temple des Clos. Déjà .depuis les premières heures du matin, extértteurement
pavoisé, le temple présentait un air de
fête. Pendant le service divin qui eut heu
à 10 heures, sous la présidence du vice
modérateur, M. Louis Marauda, et a l’assistance d'un noihbreux public, plusieurs
orateurs nous déüvTèrént leur, message de
foi et d’affection : M. Guidio Mathieu, pasteur titulaire de la pahoiæe, après avoir
rappdé la circonstance qui nous rassemblait, nous entretint brièvement sur l’utilité des temiples et sur le devoir de les
fréquenter. M. le prof^seur Jean Jalla,
heureux die se retrouver dans son ancienne
paroisse, rappela brièvement, mais avec
la compétence qui lui est connue, l’histoire des temples qui précédèrent celui des
Qos dans le territoire de notre paroisse.
M. Guido Gomba, pasteur de la paroisse
du Pomaret, porta les salutations dé l’Eglise sœur qu’il représentait et celles du
prof. Rostaigno, et termina en exhortant
les frères et les sœurs à fréquenter mieux
le temple avec les sentiments de foi et de
repentance que Dieu' demande de nousi
M Barthélemy Soulier, pasteur émérite, qui
a desservi notre paroisse pendant 12 ans de
ministère fidèle, heureux de se retrouver
au milieu de frères et de sœurs connus
et aimés, exhorta encore son ancien troupeau à la fidélité et à la fréquentation des
cultes. M. Louis, Marauda, vice^modérateur, enfin apporta les salutations de la
Vén. Table et, pair elle, de l’Eglise Vaudoise entière, et exhorta l’assemblée à cultiver toujours plus idans son cœur la
sainte nostalgie du temple. Le vénéré pasteur M. iBairbhélemy Gardiol nous éleva
par une ardente prière, après quoi se termina laj bele célébration, dont le souvenir,
nous l’espérons, ratera en bénédiction
pour notre paroisse.
A 12 h. 30, les invités et bon nombre
de frères, une soixantaine environ, se retrouvaient pour une lagape fraternelle,
suivie encore de quelques discours : entre autres, celui de jM. David Gaydou,
évangéliste en retraite, qui déclare avoir
gairtdé un très 1^ souvenir de notre paroisse, ap:rès les dieux ans qu’il a passé
parmi nous, et souhaite une bonne prospérité à notre Eglise. Celui de M:. Louis
Micol, paSteuir au Perrier, qui porte les
salutations de la paroisse la plus rapprochée à la nôtre. Celui de M. David Forneron, qui insiste sur son exhortation aux
chefs de famille présents de donner une
bonne instruction à leurs enfants et d’en
faire, tant que possible, des pnofessionnistes qui onorent, comme pour le passé, leur
paroisse et l’Eglise Vaudoise entière. Celui de IM. Jacques Maissel, régent émérite,
qui rappelle d’une façon impressive la figure vénérable de celui dont la mémoire
n’a pas été oubliée en ce jour, M. J. P.
Micol, la fatigue et le zèle duquel nous
ont donné ce beau souvenir ; notre temple
des Clos. Au fils, M, Adrien MicoL que
nous pensons dans la lointaine Angleterre,
nous désirons faiire parvenir, par le moyen
de ce journal et à l’occasion de notre fête,
l’expression de la reconnaissance que notre paroisse ga'rdei pour son vénéré pasteur et bienfaiteur.
Un remerciement epeore à tous ceux
qui, venant du dehors, ont bien voulu participer à notre joie.
— Samedi dernier, dans notre temple
des Clos, nous avons 'uni en mariage
M. Gaydou TersîUo, de la paroisse du Pomaret (Faure), et Genre Lina Louise, de
notre paroisse (Bouvil). Aux jeunes époux,
nos meilleurs vœux de bonheur sanctifié
par l’Etemel.
La famiglia), del compianto
PLANCHON GIUSEPPE
'riconoscente e commessa per la grande
dimostrazione di simpatia e di affetto tributata al loro caro marito e padre, ringrazia quanti patrono loro di aiuto e di
conforto néda dolorosa circostanza. Un sentito ringraziamento al paistore sig. Roberto
Jahier ed al sig. Ayassot.
Villar Penice, 21 Settembre 1932.
CERCASI Signorina an pair desiderosa
passare l’inverno a Milano. Aiuto cure
ad un lattante. — Scrivere: Gibert S. Giovanni di Bellagio (Como).
Une synagogue pour Juifs libéraux. On
projette de construire, à Varsovie, une synagogue pour Juifs libéraux qui célèl^nt
le dimanche et aSutorisent les mariaiges
mixtes.
L’associiation des ralbbins proteste et
conteste à ces « coreligionnaires » le droit
de s’appeler juifs.
* **
Armée du Salut. De Landres ou apiprend
la mort, à Tâge de 60 ans, du prenueîr
lieutenant BreginaM Chaman, lauquel on
doit l’institution, à Londres, du premier
office destiné à lutter contre le suieSde.
Chaman ai pu (accomplir une gnaude et
beMe œuvre dans ce domaine.
Chez les Méthodistes. L’Eglise méthodiste du monde entier compte 12 millions
de membres, 30 millions d’adhérents et
100.000 postes de prédicateurs. |La récente Conférence des méthodistee-épiscopaux a limité le ipouvoir des évêques en
fixant à huit ans la diurée de leur mandat.
L’évêque suprême a été nommé en la personne du doct. Nuelsen, de Zurich.
Célibat ou mattiage des missionnaires?
Pour des baisons budgétaires, une propositjbn a été faite à la récente Conférence
wesleyenne : de demander aux candidats
miæionnâîres l’engagement de rester oéliba,tiaires penidlant un certain nombre
d’années. L’assëmlblée n’a /cependant pas
adopté cet't© manière de voir,, consîdénant
l’influence heureuse, exercée par la famille
missiionnaire et le dévouement des femmes idfe missionnlailres. S. p. p.
» « «
Heureme dêcmon. La Société radiophonique de l’Afiemalgne du Nord a déqidé de
transmettre, chaque jour ouvrable, à 7
heures du matîh, une courte méditation
religieuse prononcée à la chapelle de l’Unîversité de Eiiel et encadrée de chorlals. Cet
usage existe depu)i|s longtemps dans les
postes d'émissiion de Scandinavie et d’Angleterre. Il ne serait peut-être pas sui)erflu de suivre cet exemple ailleurs !
E USCITO:
STORIA bEl PAPI
narrata da ENRICO MEYNIER
Volume in ottavo grande, di pagine 350.
Prezzo : L. 14, franco di porto in Italia.
Estero : L. 17, franco di porto.
Presso la Libreria Editrice Claudiana
Torre Penice (Torino).
COMUNICATO.
PREMILITARI. Il Comando deUa 1^ Legione Sabauda della M. V. S. N. comunica,
a variazione di quanto è disposto nel manifesto di chiamata dei premilitajri del
2“ corso, 2” periodo, che tale corso avrà
inizio il 2 ottobre, e cioè da tale data tutti
i giovani delle classi 1914-13-12 ed antecedenti, che non abbiano frequentati i
corsi o solo il 1“, .dovranno essere presenti
alle adunate.
Pertanto i premilitari delle classi precitate dovranno presentarsi lal Comando
della Milizia locale per le iscrizioni preBcritteUfe La Direzkme.
m
CERCASI, da distinta famiglia di Torino,
bonne-cameriera 25-30 anni, che parli
bene il francese. — Rivolgersi al Giornale.
MADEMOISELLE cherche place auprès d’enfants: parle français et anglais.
Meilleures références. — M. MARGARIA
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Mical, Perrero (5) - Pastre Elsa, Pomai'etto Revel Marianne, Id. - Richard PhUippe, Norfolk, Virginia - S. E. Niscon, Sumrèi-y Gates,
U. S. A. - Roetan Soflia, Porosa Argentina Rostan Natale, Pinasca (2) - Rostan Ednrondo,
Id. (2,50) - PevTonel Lonise, Riclax’etto, et 1931
- Viglielmo Jules, Id. (1) - Constantin Maddalena, Id. - Ritet Kerre, Bovile - Odin Jenny,
S. Secondo, Pinerolo (2) - Rinesi Fanny, Luserna S. Giovanni (1) - Gunetti lima Pasclietto,
2“ semastre 1932 - Boueliaid Elvii'a, Genova
(5) - Tedaldi Lina, Torino, 1930 et 1931 et 1“
t
4
semestre 1932 - Long Ernesto, Milano, 2® semestre 1932 - Céline Tron, New-York - Jeanne
Rostan, Id. - H. L. Poët, Id., 2° semestre 1932
et 1® semestre 1933 - A. Costabel, Id., 2® semestre 1932 et 1® semestre 1933 - Zecca L., Nice,
1932 et 1933 - G. iBondaz Bastia, Chàtillon, 2®
semestre 1932 - Rivoire Enrico, Brescia
(5) - William Caffarel, Roma - Sa.ppé Edvi,
PramoUo - Avondetto Paolo, Torino (2) - Rostan
Philippe, New-York (1) - Long Emile feu Barthélemy, PiamoUo - Long Jacques feu Jean,
Id. - Long Henry feu Jacques, Id. - Long
Henry feu Daniel, Id. - Menusan Henry, Id. Sappé Henry feu Jean, Id. - Sappé Henry feu
Jacques, Id. - Sappé J. Daniel feu François,
Id. - Long Ernest, Id. - Sappé Héli, Id. - Bertalot Klett Catherine, Id. - Bertalot Jean, Id. Bertalot Henry, Id. - Peyronel TliéopMle, Id.
- Peyronel J. Jacques, Id. - Comhe-Besson Ca-__
therine, Id. - Long Alexis, Id. - Peyronel Bar-“"
tliélemy, Id. - Peyronel Alexis, Id. - PéyronelRostan Henriette, Id. - Bosio Henry, Id. - Beux
Jean Paul, Id. - Boudrandi Ernest, Id. - Long
Césarine, Id. - Bounous Jules, Id. - Balmas
Silvio, Id. - Bounous Louis, Id. - Reynaud
François, Id. - Plavan Elsa, Id. - Reynaud
Barthélemy, Id. - Plajvmn Nancy, Id. - Bounous
Théophile, Id. - Balmas Héli, Id. - Balmas
Jean, Id. - Plavan J. Jacques, Id. - Long J.
Jacques, Id.* - Bounous Héli, Id. - Ribet J.
Jacques, Id. - Long Suzanne, Id. - Bounous
'Albert, Id. - iBounous Henry, Id. - Long Frédéric, Id. - CoB'tabel Amédée, |Id. - Travers
Henry, Id. - Costabel Louise, Id. - Jahier
Emüe, Id. - Jahier Jean, Id. - Jahier Barthélemy, Id. - Travers Héli, Id. - Beux Daniel,
Id. - Peyronel Jean, Id. - Beux J, Jacques, Id.
- Long Jean, Id. - Ribet Jean de Frédéric, Id.
- Ribet Héli, Id. - Sappé Charles, Id. - GrUl
David, Id. - Jahier Louis, Id. - Jahier Jules,
Id. - Jahier Alexandrine, Id. - Long Edvy, Id.
- Sappé Louise, Id. - Sappé Edvy, Id. - Peyronel Jean, Id. - Reynaud Louis, Id. - Long
Henry feu Jean, fd. - Long Madeleine, Id. Long JosépMne, Id. - Long Alexandrine, Id. Long Albert, Id. - Long EmUe, Id. - Long
Edvy, Id. - Bertalot Madeleine, Id. - Aline Peyrond.-Pascal, Riclaretto - Vigna Giacomo, Torino, 2“ semestre 1932 et 1» semestre 1933 (2)
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Ponte Lemina (fac.) •» 6,27 7,59 ,— 10,52 12,27 14,32 16,48 18,38 20,18 21,42
Abbadia » 6,30 8,02 — 10,55 12,30 14,35 16,51 18,41 20,21 21,45
Riaglietto-Fiugera(/ac)» 6,35 8,05 — 10,58 12,33 14,39 16,55 18,44 20,25 21,48
S. Martino » 6,41 8,08 — 11,01 12,36 14,42 16,57 18,46 20,27 21,52
Porte » 6,44 8,11 — 11,04 12,39 14,45 17,- 18,49 20,30 21,55
Malanaggio (fac.) » — 8,16 — 11,07 12,42 14,49 17,03 — 20,33 21,58
S. Germano » 6,52 8,19 9,10 11,10 12,45 14,52 17,06 18,56 20,36 22,03
Villar Perosa » 7,02 8,26 9,16 11,17 12,52 15,- 17,13 19,03 20,43 22,11
Dubbione » 7,09 8,33 — 11,24 12,59 15,08 17,20 19,10 20,50 22,19
Pinasca » 7,12 8,36 — 11,27 13,02 15,11 17,23 19,13 20,53 22,22
S. Sebastiano » — — 11,34 13,07 15,19 17,28 — 20,58 22,29
Perosa Argentina a. 7,22 8,45 9,30 11,40 13,10 15,25 17,31 19,21 21,01 22,34
(1) Luglio-Agosto — (2) Sabato — (3) Festivo (Maggio-Oiugno-Settembre-Ottobre) — (4) Festivo (Luglio-Agosto):
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugera(/ac)
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo a.
(1) Sabato — (2) Festivo (Luglio-Agosto) — (3) Festiyo.
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERRERO
0) (2) (3) 4
6,01 7,40 8,55 9,50 11,52 13,40 16,20 17,50 20,39 1
6,04 — — — 11,55 13,44 16,23 — — 'a
6,09 7,48 9,02 9,57 12,- 13,50 16,28 18,- 20,46 1
6,12 7,51 9,05 10,- 12,03 13,53 16,31 18,03 20,49 J
6,18 7,57 9,15 10,07 12,10 14,- 16,45 18,10 20,55 i
6,25 8,04 9,22 10,15 12,17 14,07 16,53 18,18 21,01
6,27 8,06 9,25 10,18 12,20 14,15 16,56 — 21,03
6,30 8,10 9,28 10,22 12,26 14,20 17,- 18,25 21,06 •
6,33 8,13 9,31 10,25 12,29 14,23 17,03 18,28 21,09
6,36 — 9,33 10,28 12,32 14,26 17,06 18,31 21,12
6,39 8,19 9,36 10,31 12,35 14,29 17,10 18,34 21,15
6,42 8,22 9,39 10,34 12,38 14,32 17,13 18,37 21,18
6,48 8,29 9,45 10,40 12,44 14,40 17,20 18,44 21,25
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclaretto
Trossieri-Faetto
Perrero
a.
7,40 13,25 19,35 Perrero
7,48 13,33 19,43 Trossieri-Faetto
8,03 13,48 19,58 Chiotti-Riclaretto
8,07 13,52 20,02 Pomaretto
8,10 13,55 20,05 Perosa Argentina
a.
5,20
5,23
5,27
5,42
5,50
7,
7,03
7,07
7,22
7,30
11,10
11,13
11,17
11,32
11,40
17,10
17,13,
17,17
17,32,
17,40