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Soixante-deuxième année.
12 Mars 1926
N» 11
L Er^O DES VALLEES
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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.es) et Colonies
Vallées Vaudoi.
Italie (en dehors
Etranger . .
Plusieurs abonnen.ents à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique....................
On a'nbonne i à Torre Pellice, au Bureau d’Administratlon de Y Écho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
Ear aa Eanr * mais
5,.... » 10,— 6,. ... » 20,— 11.s a a ■ * iQj“"
^ doll.
L'ABONNEMENT SE PAVE D’AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Adminiatration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonce! s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte fQ centimea, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Nméro; S5 eentimea vw
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, ÿ) .
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RÉUNIONS DE M. FRANK THOMAS.
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Tout en donnant la bienvenue, au nom de nos Paroisses, à M. le pasteur Frank
Thomas, qui a bien voulu répondre à notre invitation et va nous donner une série de
prédications aux Vallées et à Turin, nous présentons ci-dessous le programme complet
des réunions qui auront lieu, D. V. :
à 16 heures, Réunions pour mères et jeunes filles.
Conférence dans le Temple neuf.
Service pour enfants et Jeunesse.
Culte dans le Temple neuf.
Culte dans 1e Temple de St-Laurent.
Samedi 13 Mars,
» » »
Dimanche 14 Mars,
La Tour,
» à 20
» à 9
» à 10.30
Angrogne, à 14.30
Saint-Jean, à 20.30
La Tour, à 11
Saint-Jean,
La Tour,
au Villar,
» » » à St-Second,
Mercredi 17 Mars, à Turin,
» » » à
à »
Lundi 15 Mars,
Mardi 16 Mars,
15 »
20
14 »
20
15
20.30 »
Jeudi 18 Mars,
à 20.30
Conférence dans le Temple des Blonats.
Culte dans la Salle du Synode.
Réunion dans le Temple des Blonats.
Conférence dans le Temple neuf.
Culte dans le Temple.
Conférence dans la Grande Ecole.
Réunion pour Sociétés Chrétiennes.
Conférence Temple de Via Pio V, 15.
Culte » » » » »
Le public de toutes les Paroisses est cordialement invité.
Pour la Commission de District:
L. Marauda, président.
La
■« Je laisserai tomber ma main sur
loi ; JC refondrai tes scories comme
avec de la potasse et ‘je-*e-rendrai
pure de tout alliage». Esüïel, 25.
« Kn effet, si vous vivez selon la
chair vous devez moiii‘ir ; mais si
par rKsprit vous faites mourir les
œuvres de la chair,, vous vivrez ».
Romains VIII, 13.
L’adhésion mentale aux vérités religieuses et même l’adhésion du cœur ne sont
point suffisantes ; ce qu’il faut, surtout,
pour être chrétien, c’est le don complet
de notre vie.
Il se peut que nous passions des années, même des dizaines d’années dans le
vestibule du Lieu Très-Saint, c’est-à-dire
tout près du Sauveur, sans toutefois être
avec lui.
Pour être à Jésus, il faut d’abord mourir avec lui et renaître ensuite avec lui.
Cette parole est dure pour des oreilles peu habituées au langage des Evangiles. Nicodème ne la comprit pas lorsque
le divin Maître lui déclara ouvertement :
« En vérité, je te le dis, si un homme ne
naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu ! ».
Et nous-mêmes, nous qui sommes chrétiens depuis notre jeunesse, sommes-nous
réellement morts à la chair pour renaître à l’Esprit ? Savons-nous ce que c’est
que de mourir avec Christ ?
. Mourir ! Oh ! qu’il est pénible de mourir à soi-même ! Abandonner tout ce qui
faisait notre richesse, notre gloire et notre joie... tout quitter... dire un adieu sans
retour à ce que notre cœur chérissait
davantage...
Mais, voilà, il le faut !
Une déchirure profonde se produit. C’est
la main de Dieu qui nous jette dans la
poussière. Tout s’obscurcit devant nous.
Ijes affres de la mort nous envahissent.
11 nous semble qu’une vague de douleur
monte, monte pour nous étouffer... nous
enfonçons... c’est fini... c’est la mort!
A ce moment nous cherchons instinctivement autour de nous une main à laquelle nous cramponner, un cœur d’homuie qui veuille partager notre souffrance.
En vain ! Tout le monde nous abandonne
à l’heure de l’agonie morale : les parents,
les enfants, les amis.
Personne ne sait ce qui se passe en
notre âme et, d’ailleurs, à qui pourrionsnous nous ouvrir ?■ Qui pourrait nous comprendre ? Au moins s’il nous était permis
de nous soulager en pleurant ! Mais non,
tant que la lumière du jour est là, toute
faiblesse nous est défendue, car personne
autour de nous ne doit être dérangé par
notre drame intime.
Ce ne sera que plus tard, pendant les
heures de la nuit, peut-être, qu’il nous
sera permis de pleurer : alors, au milieu
du silence, tout le dégoût de la vie, tout
le mépris de nous-mêmes nous montera
du cœur et remplira notre bouche d’une
amertume insupportable.
— « Eternel — c’est le cri qui s’échappera de nos lèvres — oui. Tu as raison
de m’humilier ainsi. Oui, en effet, je ne
suis que fange et souillure. Ma vie tout
entière n’est que pourriture ! Et pourtant, ô mon Dieu, je t’en supplie, aie
pitié de moi, car je suis triste à mourir...
Puisque tu as donné ton Fils unique pour
sauver ceux qui étaient perdus, ne suisje pas, moi aussi, parmi les plus grands
pécheurs ? Tes promesses ne me regardent-elles pas ? Et, si le brigand sur la
croix a été pardonné, ne le serai-^je pas
moi-même ? O Eternel, pardonne-moi, ari’ache>-moi à la mort ! ».
La réiK)nse ne se fait pas attendre ;
elle est immédiate. Dans le silence solennel qui nous environne, une douce voix
intérieure se fait entendre ; — « Mon
fils, ma fiUe, oui, j’ai pitié de toi, une
grande pitié. J’ai éprouvé moi-même, lorsque j’étais sur la terre, des abîmes de
souffrance, je suis mort sous le poids des
péchés qui n’étaient pas les miens... Aussi
ta misère ne m’est-elle pas inconnue ! Je
viens te soulager. Ton passé est effacé à
jamais. Tu n’es pas mort, tu vivras...
oui, tu vivras, car je t’aime. Si personne
ne te comprend. Moi je te comprends ;
si personne n’a pitié de toi, si personne
ne t’aime. Moi je t’aime ! ».
Nous écoutons avidement ces paroles
bénies et d’autres encore," puis, de notre
âme libérée, jaillit un cri de triomiffie.
Nos larmes sont désormais des pleurs
d’allégresse. Tout est changé. Nous sommes passés de la mort à la vie.
Notre mort volontaire et consciente suivie d’un appel irrésistible vers le Maître
de la vie, nous a rendus capables de recevoir dans notre âme l’Espiît de Vie, c’està-dire Jésus lui-même, son pardon, son
amour, sa force rédemptrice.
C’est pourquoi Saint-iPaul avait bien raison lorsqu’il disait que nous ne sommes
sauvés que par grâce ; mais Saint-Jacques n’avait* pas tort lorsqu’il écrivait
que les œuvres sont nécessaires pour notre
salut. Oui, une grande œuvre est nécessaire de notre part : c’est le libre consentement à mourir à nous-mêmes, à tout
quitter, à renoncer à tout, pour parvenir,
dans un élan suprême d’amour et de foi,
à greffer notre vie spirituelle sur la vie
même du Sauveur.
Jésus n’a-t-Il pas dit : « Je suis le cep,
vous êtes les sarments ? ». Quelles seront
lés conséquences pratiques du drame qui
s'ëst déroulé dans notre for intéiiçur,
inaperçu de tous ?
Le Saint-Esprit, demeurant en nous, accomplira son œuvre qui est celle de nous
amener pas à pas vers la sanctification.
Notre vie deviendra une vie de reconnaissance et d’amour envers Dieu, de pitié
et de miséricorde à l’égard de nos frères ;
une vie de patience et de joyeuse activité.
Les richesses périssables auxquelles nous
avons renoncé seront remplacées par des
richesses incorruptibles d’un ordre infiniment supérieur.
Dès à présent nous avons la Vie
Eternelle. Z.
PIERRE TARDE ENCORE!
La ponctualité, qu’on a appelée la politesse des rois, n’est pas le fait de tout
le monde. Il y a beaucoup de personnes
qui arrivent toujours en retard : c’est
surtout le péché mignon de certains auditeurs qui vont au temple lorsque le
culte est déjà commencé, malgré les rappels réitérés des pasteurs. Mais mon article ne parie pas d’une congrégation,
mais d’un individu qui retarde.
Le Pierre dont nous allons nous occu,per, n’est pas Simon Pierre, le lecteur l'a
déjà compris. En effet, s’il' y avait quelqu'un parmi les apôtres qui fût toujours
à sa place, c’est bien lui. Quand Jésus
l’appelle à le suivre, près du rivage du
lac de Tibériade, il abandonne immédiatement sa barque et le suit. Quand le Sauveur demande à ses disciples, près de la
source du Jourdain : « Et vous, qui ditesvous que je suis ? », Pierre n’hésite pas
un instant à répondre : « Tu es le Christ,
le fils du Dieu vivant ». Plus tard, quand
le vide se fait autour de la personne et
de l’œuvre du Maître, et qu’il demande
à ceux qui ne l’ont pas abandonné ; « Et
vous, ne voulez-vous pas vous en aller ? »,
c’est Pierre qui répond pour tous : « A
qui nous en irions-nous ? Tu as les par
rôles de la vie éterneUe ». C’est Pierre qui,
au milieu de la tempête qui s’est déchaînée sur le lac de Génésareth, se jette à
l’eau pour rejoindre Jésus. C’est encore
Pierre qui, le jour de la Pentecôte, défend ses coUègues que l’on accuse d’être
pris de vin et est l’instrument béni pour
la conversion de 3000 personnes.
Oh, pour siûr ! les évangiles, dans leurs
pages immortelles, ne nous dépeignent pas
un Pierre retardataire, mais plutôt un
homme prompt à parler et à agir même
lorsqu’il aurait mieux fait de se tenir
tranquille.
Alors de quel personnage voulez-vous
parler ? Expliquez-vous !
Pour répondre à cette question, transportons-nous par la pensée dans la ville
universitaire d’Upsal, en Suède. La. chaire
de la cathédrale est occupée par l’archevêque Sœderblôm, qui présida avec beaucoup de distinction la Conférence de Stockholm, à laquellf l’église de Rome avait été
chaleureusement invitée, mais qui refusa
net, comme d’ailleurs on pouvait s’y attendre. L’archevêque parle de ce refus et
continue son discours en disant : « Pierre,
le porte-parole de ses frères, tarde encore ! ». Cette allusion au pape, nous dit
un correspondant de Büychnis qui était
présent, suscita dans l’assemblée un serrement de cœur !
Un autre orateur exprima aussi son regret de cp que Rome ne s’était pas mise
à la tête des églises chrétiennes qui s’attendaient à ce ciu’eUe prit la direction de
la Conférence.
Le lecteur sait maintenant à quoi s’en
tenir. Il ne s’agit pas de Simon Pierre,
mais bien de sa sainteté Pie XI, qu’il ne
faut pas confondre avec le grand apôtre.
Frères Suédois, oh, vous qui avez donné
au Protestantisme l’héroïque GustaveAdolphe qui sauva la Réforme, écoutez la
voix d’un frère d’Italie !
« L’archevêque Sœderblôm est bon comme le pàin de froment, et il soupire après
l’union des églises qu’il ne faut pas confondre avec la fusion ; mais que Sa Grandeur me pardonne ! il est un i>eu ingénu
comme le sont en général les protestants
qui vivent dans les pays où Rome a peu
d’adeptes. Il croit que si le Pierre qui
siège dans la capitale d’Italie n’est pas
arrivé à temps à Stockholm, c’est -parce
qu’il a manqué le rapide à la gare de Termini ou bien tel train spécial que la nar
tion italienne aurait été heureuse de mettre à sa disposition. Frères Suédois ! détrompez-vous ; séchez vos larmes, si vous
en avez répandu dans votre belle cathédrale, parce que le successeur de Simon
Pierre n’a pas été présent à une Confœ
rence composée de 600 délégués appartenant à 31 confessions et à 37 nationalités,
c’est à dire les deux tiers de la chrétienté
tout entière. Pie XI n’est pas parti, il ne
partira pas ; il ne peut pas partir ! Je
transcris, pour votre information, quelques lignes de l’aUocution qu’il a prononcée dans le Consistoire du 14 décembre
dernier. Après avoir loué les prévenances
du Gouvernement du président Mussolini
envers l’église catholique, et en constatant l’ordre matériel qui a régné à Rome
durant l’année sainte, il a tenu à renouveler la protestation toujours vivante du
Saint-Siège. Pour aller jusqu’à lui, les pèlerins ont dû passer « des portes que lui.même ne peut et ne doit franchir tant
que persistera l’état actuel des choses».
Les fidèles de toutes les parties du monde
ont pu constater « que la situation faite
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au chef de l’église catholique n’est pas .de
celles qui conviennent à la suprême autorité dont il est revêtu ».
*■ «N’allez pas croire, à la lecture de ces
lignes que j’ai citées textuellement, que
ritalie officielle fasse grise mine au pape.
, Au contraire, elle accorde au catholicisme
à peu près tout ce qu’il désire. Elle a rou-.
vert aux pompes religieuses le Colysée,
elle a rétabli la croix sur le Capitole, elle
a mis l’instruction religieuse dans les écoles, augmenté le traitement des ecclésiastiques à plusieurs reprises, aboli l’exequatur des évêques, régularisé la condition juridique des or4res réfigieux. Des
députés ont fait l’éloge des Jésuites en
plein Parlement, on a fait sentir aux minorités protestantes qu’elles avaient tout
au plus droit de cité, etc., etc. Et cependant, jamais comme ces derniers temps,
le pape n’a protesté contre l’occupation
de Rome faite en 1870 par le libéralisme
dont on dit tant de mal.
« Frères Suédois ! vous attendiez les délégués du pape à Stoc'kholm ; vous les attendrez en vain; au contraire, c’est le
pape qui vous attend à Rome. Lui aussi
soupire après l’union des églises, mais
c’est une union sui generis ! Il l’a dit aux
aniglo-catholiques, il l’a répété à Lord Hailifax leur chef de file, il l'a dit et redit
à satiété et malgré cette attitude si claire,
malgré cette intransigeance irréductible
qui finit par être sympathique, parce
qu’elle part de quelqu’un qui sait ce qu’il
veut, il y a dans le vaste monde une foule
d’individus qyi continuent à faire leur
cour à la papauté ; nous en avons même
en Italie, oui, en Italie, qui sont aux anges lorsqu’ils croient avoir trouvé quelque
point de contact entre Rome et les églises
évangéliques, et qui vous assurent qu’il
ne faut pas confondre la papauté avec le
catholicisme, etc.
« Frères de Suède ! Ces différentes attitudes affaiblissent notre protestantisme ;
elles sont surtout nuisibles aux minorités
évangéliques en terre catholique ; elles
contribuent à fortifier'* l’idée si erionée,
mais malheureusement si répandue, que
le protestantisme est aux abois, qu’il se
meurt, et que Rome n’a qu’à ouvrir les
bras pour qu’il s’y précipite !
« L’été dernier on voyait à Rome, dans
un nombreux cortège, mêlés aux manifestants catholiques, 40 pasteurs luthériens. I^a Revue des deux mondes, qui
nous raconte ce fait dans son fascicule de
décembre 1925, ajoute : « Lors même qu’ils
n’eussent déféré qu’à un mouvement de
curiosité, avouons que Luther eût trouvé
fort blâmable une curiosité qui tournait
en hommage à celui qu’il appelait l’Antéchrist. On peut se demander, à Rome, si
parmi ces pasteurs il n’en était pas quelques-uns qui, fatigués des amputations
infligées à la personne du Chi-ist, par les
écoles théologiques allemandes, scandalisés
des atteintes portées à sa gloire, commençaient à penser, tout bas, que seul cet
« Antéchrist » pouvait leur rendre le
Christ — leur Christ et le sien, protégé,
à l'ombre de la tiare, par l’immutabilité
du dépôt de la foi.
« Il .semble bien que cette fugitive apparition, que ce voyage inquiet de quelques âmes —■ elles-mêmes conductrices
d’âmes — qui venaient voir, qui voulaient
avoir vu, qui derrière un spectacle guettaient une lumière, soit susceptible d’avoir
xin lendemain... ».
« Frères Suédois ! Pierre ne tarde pas,
mais il vous attend. Etes-vous prêts à
vous rendre dans la Ville Eternele pour
recevoir son accolade ? ». Fr. Ro.stan.
KOTTI Cri IMiLL\ aRTl
Via Arnaud, 31 - TORRE PELLICE.
Œuvres de Frank Thomas - Editions
Jeheber et Fiscbacher.
Souvenirs de Confirmation.
Cartes bibliques polir Pâques.
JEAN VINCENT GOSIO
Voir Abonnements payés en 4™^ page.
le grand-père maternel d’Henri Arnaud.
•La vallée de la Maira, comme celle de
la Stura, avait connu la doctrine des Vaudois dès le XIILme siècle, par les fuyards
réchappés de la croisade contre les Albigeois. Il en resta des traces pendant tout
le Moyen Age, si bien que, quand éclata
la Réformation, des Communes entières,
comme Acceglio, ou en majorité comme
Dronero, embrassèrent ces croyances. Un
des chefs de la florissante église de Dronero, au XVI.me siècle, fut Jean Vincent
PoUoto, qui était en même temps à la
tête des affaires civiles de sa patrie, dans
ces temps difficiles. Sa fille épousa 'Gerónimo Gosio, autre concitoyen influent et riche. De ces éix)ux naquirent, entre autres,
Jean Vincent et Jean Baptiste Gosio, qui
reçurent une solide, éducation chrétienne
et firent l’un et l’autre de Ifoi'tes études
dans des universités célèbres ; c’est ainsi
qu’ils devinrent l’un médecin, l’autre docteur en droit, in utroque iure. Lorsque le
duc Charles Emmanuel I eut obtenu, par
la paix de Lyon (1601),, que la France renonçât à ses prétentions sur le Marquisat de Saluces, oubliant les promesses qu’il
avait faites de respecter les libertés de ses
nouveaux sujets, il défendit de professer
la religion évangélique, ce qui provoqua
l’exil de milliers de personnes. Ceux qui
restèrent au Marquisat se laissèrent induire à fréquenter la messe, jusqu’à ce
que^ en 1615, se produisit un. réveil de ces
consciences timorées. A la tête de la congrégation renaissante de Dronero les deux
frères Gosio se firent bientôt remarquer.
Aussi furent-ils parmi les cinq que S.
A., pressée par les adversaires de l’Evangile, obligea à se transférer à La Tour. On
les appela Goz, quoique leur famille n’eût,
rien de commun avec'les Gosso ou Goss,
établis à S. Jean dep'uis des siècles.
Possédant une fortune assez considérable, ils prirent pied dans la vallée de Luserne et acquirent maintes propriétés,
tant à La Tour qu’à Lusenre S. Jean et au
Villar. Leur piété leur valut aussi des
charges honorables dans l’Eglise et des
missions de confiance de la part des Vaudois. Jean Vincent est ia,ppelé avec honneur dans la Biblioteca medica du Piémont,
à cause de ses publications scientifiques. Sa
renommée était telle que l’on venait de
loin le consulter. Ce fut surtout le cas
pendant la terrible épidémie de peste de
1630, alors que, nous dit l’historien Gilles,
pasteur de cette Paîoisse, grand nombre
de familles de Pignerol et plusieurs officiers supérieur de l’armée française, qui
occupait le Piémont, se retirèrent de préférence à La Tour pour s'assurer les soins
du médecin Gosio. Tandis que d’autres se
cachaient pour échapper au fléau, Jean
Vincent demeura courageusement sur la
brèche, prodiguant ses soins dans toute
la vallée et même plus loin, partout où il
était appelé, sans distinction de religion
ni de condition sociale. Malgré cette belle
et noble conduite, l’animosité de ceux qui
l’avaient déjà fait expulser de sa ville natale, ne désarma, pas. Le danger pa^, en
1633, les moines missionnaires obtinrent
que le nouveau duc, Victor Amédée, mandât Jean Vincent auprès de lui, pour eàsayer de le vairfere, par des promesses ou
des menaces. S. A. lui offrit, pour lui et
pour son frère, des situations honorables
et lucr.ative.s .«^ils voulaient s’établir à
Turin ou dans telle autre ville, à la condition de renoncer à leurs croyances. Gosio réirondit que, tant lui que son frère
étant résolus de vivre et mourir dans la
religion réformée, ils ne sauraient habiter
en aucun lieu où ils n’auraient pas cette
liberté. Le Duc dit alors qu’il n’entendait i>as les contraindre à changer de religion ; mais, puisque leur demeure à ha
Tour n’était pas agréable à quelques-uns,
ils lui feraient plaisir en changeant de
résidence pour quelque temps.
Deux fois exil&, les frères Gosio partirent
munis de témoignages honorables des sei
gneurs de la vallée, des fonctionnaires de
la justice et de nombreux autres personnages influents des deux religions, .qui les
voyaient, avec un regret sincère, s’éloigner de leqrs parages.
Ils s’établirent au Dublon, alors possession française, et acquirent bientôt
dans la vallée de Pérouse la même influence
et considération dont ils avaient joui dans
celle de Luseme. On ne tarda pas à les
rapi>der à La Tour ; mais ils n’en voulurent rien entendre. Au reste, l’obscurantisme ne les perdait pas de vue. Jean Vincent ayant demandé au collège des médecins de Turin, auquel il avait appartenu,
un témoignage relatif au temps où il
avait été avec eux, l'inquisition défendit
de le lui accorder, sous peine d’excommunication.
«
Jean Baptiste épousa Catherine Pastre
de Mentoulles, chez .laquelle il s’établit.
Jean Vincent mourut au Dublon, vers
1650. Sa femme, Lucrèce, l’avait précédé
dans la tombe. Trois filles leur survécurent. Marguerite, épouse, vers 1640, de
François Arnaud, d’Embrun, fut la mère
d’Henri Arnaud, qui put encore connaître
son noble aïeul. Adrienne, épousa en 1644
François Laurent, de Ristolas, Docteur ès
loi A la même date, sa sœur Anne devenait l’épouse de Joseph Einaudo, dont le
père s’était réfugié à Luserne, de S. Michel en Val Maira. Restée veuve, elle se
remaria en 1655 avec Pierre Rostain, de
Vans, établi à La. Tour ; c’est d’eux que
sont descendus les pasteurs Rostan ou Rostaing, dont la mémoire est encore vivante
à Bobi, àVillesèche, àPrarustin et aiffeurs.
En venant à La Tour pour leurs premières études, Henri Arnaud et son frère
Daniel y trouvaient donc de nombreux
parents ; ils possédaient même, de par
leur mère, des maisons et des terres dans
plus d’une des communes de la vaUée. Ils
y trouvaient aussi le souvenir béni de leur
aïeul et l’exemple qu’il avait donné, à plus
d’une reprise, de savoir faire le sacrifice
de sa patrie de naissance comme de celle
d’adoption, pour garder sa foi, exemple
que les frères Arnaud furent appelés à
imiter en double mesure. On sait qu’ils le
firent, eux aussi, sans faiblir.
Puissent de tels caractères nous stimuler
à retremper les nôtres, en puisant comme eux notre force dans la foi en Christ
Sauveur. J. J.
William Kemme Landels.
'Nous ne pouvons pas passer sous silence
le départ de ce vétéran de l’Evangélisation, demeuré sur la, brèche durant plus
d’un demi-siècle et qui vient de décéder
à Rome, son dernier champ d’activité.
M. Landels a été tout particulièrement
évangéliste par vocation. Venu très jeune
en Sicile en qualité d’ingénieur des mines,
il ne tarda pas à quitter son emploi, en
renonçant à un brillant avenir, pour entreprendre les études théologiques en Angleterre, sa patrie, dans le but de se consacrer à l’évangélisation de l’Italie. Prédicateur zélé et convaincu, à la foi ardente
et sincère qui savait trouver le chemin des
cœurs et des consciences, M. Landels eut
la joie de fonder successivement les florissantes congrégations baptistes de Naples
et de Turin. On lui confia plus tard la
desserte de l’église baptiste de Piazza in
Lucina, à Rome, et, durant ces dernières
années, la direction de l'orphelinat baptiste de Monte Mario. Et partout il laisse
des traces bénies de son passage.
M. Landels, qui a évangélisé aussi par
le moyen de la presse, est l’auteur de
toute une série d’opuscules et de traités
religieux ainsi que de quelques fort bons
livres pour la jeunesse, tels que II Castdlo dei Fini, et U signor RovelM.
Ses funérailles, présidées par M. P. Chiminelli, qui eurent lieu à Rome le 20 février, ont été, dit le Testimonio, « rme imposante manifestation d’estime et d’affection », non seulement de la part de ses
frères, baptistes, mais de toutes les églises
évangéliques de Rome qui y étaient aussi
représentées officiellement, entre autres
par notre Modérateur pour l’Eglise
Vaudoise.
L’Echo des Vallées exprime les plus vives
condoléances à M.me Landels, à son fils et'
à l’Eglise Baptiste d’Italie, en leur disant
toute sa sympathie.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROG'NE. Soirée récréative. Samedi
20 courant, à 8 h. du soir, aura lieu, D.
V., dans la grande école de Saint-Laurent,
la soirée traditionnelle de bienfaisance organisée par la, Chorale d’Angrcgne.
On y jouera, entre autres, les comédies
suivantes : Par un jour de pluie, La stori
di un soldo. Le pendu des pendus se repelli, Acqua e Carbone, La classe degli
asini. iDes monologues et des chœurs compléteront le programme.
Le public est cordialement invité.
Notre frère Jean Daniel Coïsson, des
Ricca, n’est plus. Porté à l’hôpital de La
Tour dimanche matin, hier, 5 courant, il *
rendait son âme à iDieu.
Le service funèbre est présidé par M. :
Ph. Grill, de La Tour, et M. Pons, d’Angrogne, qui adressent à l’assemblée de'
chaleureux appels à la préparation pour
la vie future. Le long convoi est formé
par de nombreux représentants de la Société Ouvrière de laquelle le défimt était
membre honoraire et des représentants
des Combattants (les deux Sociétés avec
drapeaux), des représentants du Conseil
municipal duquel il était assesseur depuis
nombre d’années, ainsi que des représentants du Consistoire dont il a aussi fait
part pendant quelque temps ; et par un
grand nombre de parents, voisins, amis et
connaissances.
Chers amis, parents affligés, soyez assurés de la profonde sympatlrie de la Comêf'
mune et* de la Paroisse pour la perte de'
votre mari, père et grand-père. A. d. M.
GENEVE. Ix's Vaudois de Genève n’ont
pas oublié le 17 février. I.,a Colonie a eu
d’abord un banquet très réussi, avec uneV
quarantaine de Vaudois. Menu excellent,*!
servi par * une compatriote. M.me Kunz- ;
Jalla. Beaucoup d’entrain, chants, ir.ono- .
logues, discours de circonstance, et, pour^'
clore, la Marcia Reale écoutée debout.
Le dimanche suivant eut lieu une matinée réciéative, avec .le concours des orphelins de Pinchat. La salle de l’Union ;
Chrétienne de la Rue Général Dufour, í
était comble. On exécute un chant d’en^
semble, des récitations variées, des clranio,.,
du violon, puis une petite comédie. Distribution de la brochure du 17.
Enfin, le 17 fut fêté et ?appelé comme
chaque année. e. b.
LA TOUR. Les unionistes du Val Pélis
ont eu l’agréable visite de M. K. Frics,
secrétaire de l’Alliance Universelle des
Unions Chrétiennes, en voyage ix)ur la
Palestine. Dimanche dernier, dans l’aprèsmidi, l’élite de notre unionisme participait,
à l’Aula Magna du Collège, à une réunion
où cet éminent unioniste nous entretint,
en une causerie très intéressante, de choses d’utilité pratique. Après cette réunion,
le Comité de Groupe du Piémont offrit à
M. Karl Fries un thé à la Pension Malan,
pendant lequel on put encore échanger
quelques impressions, en une remarquable
communion d’idées.
La coniférence publique du même ora-^
leur a encore lieu à l’Aula Magna, à 8 h,
du soir, et a pour sujet : La crise mondiah et les Unions Chrétiennes. Une Ixjnne
causerie, toute simple, par laquelle M. K.
Fries nous démontre que les transformations et les bouleversements de toute sorte
amenés par la guerre mondiale, devaient
nécessairement avoir aussi leur répercussion sur- les Unions de Jeunes Gens,
semblaient menacées dans leur existencí
même. Mais la crise fut de courte duré*
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et elles ne tardèrent pas à rej^rendre leur
activité ou plutôt à inaugurer de nouvelles activités, durant les dernières années
de la 'grande tourmente et dans l’aprèsguerre ^immédiat : 'les foyers pour soldats
et prisonniers créés par milliers, au profit
de tous les belligérants, sur l’initiative et
avec l’appui financier dœ Anglais et des
Américains, et les bibliothèques circulantes. Ces œuvres excellentes plutôt sociales
et humanitaires à leur origine,' vont accentuer,^ doivent accentuer dorénavant toujoum plus„la note religieuse et chrétienne.
Une autre activité, et des plus promettantes de l’après-guerre, est celle de l’institution des Sections Cadettes qui a eu
déjà des. résultats merveilleux. L’orateur
termine en rappelant la prochaine Conférence mondiale de flelsingfors, où l’on va
« se mettre en face des réalités », et au
succès de laquelle les chrétiens du monde
entier doivent s’intéresser.
Armée, du Salut. Le colonel Jeanmonod, noble vétéran de la guerre salutiste,
présidera trois conférences spéciales :
Mercredi, le 17 mars, à 8 h., dans la salle
des Fassiotti —Jeudi, le 18, à Saint-Jean,
dans la salle d’école — 'Vendredi, le 19,
à Torre iPellice, dans la salle de Via "Vittorio Emanuele III, 10. . X.
PUAMOL. Un très long cort^e accompagnait, vendredi dernier, 5 courant, au
cimetière de Saint-Germain, la dépouille
mortelle de notre sœur M.me Catherine
Long {Magna Netta), décédée l’avant-veille
aux Bernards, à l’âge de 76 ans, après 53
ans de mariage avec M. Daniel Long, exancien de la Ruà de Pramol.
Aux paroles de foi et de vie en Christ
qui ont été prononcées en cette doulouieuse circonstance par les pasteurs MM.
doct. C. A. Tron et ,P. Chauvie, nous ajoutons l’expression de nos profondes condoléances pour la famille afiligée, et surtout
l>our les parents qui n’ont pas même pu
arriver à temps pour les funérailles. Nous
les recommandons tous à notre divin
Consolateur. p. c.
SAINT-JE AN. Nous avons eu le privilèg-e de célébrer, le 7 courant, le dimanche du
chant, avec I9 participation de deux mem^
lu'c", de la Commission du Chant Sacré.
M. F. Monney s’est adressé d’abord aux
ei'hmts de l’école du dimanche, M. le prof.
A. Tron, président, a parlé au culte principal, et enfin, le soir, conférence de M.
Monney à la Maisoii Vaudoise.
Nous avons entendu comment le chant,
qui est une manifestation naturelle, source
de vie religieuse qui est à la base de tous
les mouvements, trouve le chemin du cœur
et apixirte confort, aide et foi dans les
heuies son^bres et joyeuses de la vie.
L’orateur a illustré par des faite la puissance du chant à travers les siècles;'et la,
Chorale a exécuté rien moins que six
chants de nos deux recueils français et
italien, sous la direction de M. le prolf. A.
Tron, à la grande satisfaction du public.
'N^ous voulons espérer que cette journée,
consacrée uniquement à la beauté et à l’utilité du chant dans les églises, marquera
i;.n. sensible progrès chez nous, d’autant
plus que la Chorale, vieille d’un demi-siècle, va célébrer ti'ès prcchainement le cinquantenaire de sa fondation. Nous saisissons l’occasion pour inviter encore toutes
personnes ayant Me la voix et de la
l>onne volonté, de s’unir aux chanteure
dé,jà inscrite, pou!’ fêter ensemble ce
jo.veux anniversaire.
Nous désirons faire parvenir à ces messieurs nos vifs remerciementes pour leurs
discours intéressants et édifiante, pour
leurs paroles d’encouragement et leurs
Iwns conseils. Y.
A VENDRE; Maison sur la colline de
Saint-Jean, avec huit pièces. S’adresser
au prof. S. Tron - Via S. Pietro, 4 Pinerolo.
Vedere in
4* pagina il
della Libreria «LA LUCE».
Moid Mie PiiititiQâid
NOIJVELLP POLlTiaVES.
Le sénateur Vdpi a été accueilli à Venise, sa ville natale, avec enthousiasme
et des cérémonies grandioses ont eu lieu
en son honneur. Durant un banquet, auquel prirent part 700 personnes, le Ministre des finances, à la grande satisfaction
des locataires de toute l’Italie,, a prononcé
cette phrase ; « Que dirait le propriétaire
qui licencie un locataire s’il recevait immédiatement la visite du fisc ? Et il la
recevra, s’il ne sait pas se modérer ». Cela
à propos de la liberté d’action qu’une récente loi a accordée aux propriétaires de
maisons vis-à-vis de leurs locataires.
L’hon. Delcroix, grand mutilé de guerre,
aveugle et sans bras, à l’occasion de sa
venue à Turin pour le congrès des mutilés
piémontais, a ijrononcé, dimanche 28 février, un de ses discours fascinateurs si
pleins de patriotisme et exalté le Piémont
et- ses habitants. A Beaüsoleil, près de
Montecarlo, M. Delcroix a inauguré le fanion des mutilés de la section locale, ce
qui a donné lieu à une imposante manifestation d’italianité.
L’hon. Mussolhii a reçu, jeudi passé, la
visite des ministres grecs des affaires
étrangères et des' comrfiunications, MM.
Rufos et Tavularis, avec lesquels il a eu
quelques entretiens pour examiner les
questiqns principales qui intéressent l'Italie et la Grêçe relativement à la situation
générale européenne. .Dans le dernier de
ces entretiens, qui eut lieu le 5 courant,
le premier Ministre et M. Rufos, en constatant l’amélioration sensible des rapports
entre les deux pays, ont précisé la manière de les rendre plus efficaces et plus
cordiaux.
' Le procès de la « Sconto » s’est clos avec
l’acquittement général des treize accusés,
ce qui a provoqué natureiiement un vif
ressentiment de la part des anciens créanciers de la banque défunte. La presse officieuse aussi en est indignée ; VImpero,
par exemple, s’est exprimé en ces termes:
« Le régime fasciste a le devoir de procéder contre les coupables d’un délit si
épouvantable ! Comment ? Par une loi
ayant un effet rétroactif ».
—■ Frame. Après quelques mois de bataille parlementaire passés entre les crises
de groupes et les votations à surprise,
dans une suite de projets et contre-prbjets sous lesquels déjà plusieurs ministres
des finances avaient succom,feé, M. Briand
était preque arrivé à obtenir réquilibre
financier au moyen du bloc des projets
de M. Dounier ; quand, soudain, l’édifice
qui avait coûté tant d’efforts a croulé. Le
Ministère Briand est tombé à la Chambre
à la fin d’une séance nocturne passée à
discuter l’impôt sur le timbre — sur l’acceptation duquel M. Briand avait mis la
question de confiance — pa,r 274 voix contre 221. Le Cabinet battu a donné sa démission immédiate au Président de la République qui Ta acceptée. Cette crise, à
laquelle on s’attendait fort peu, a eu comme contrecoup la descente du franc qui, à
Londres, est côté à 135. La situation est
grave et la solution de cette crise semble devoir être plutôt laborieuse. M.
Briand s’est rendu ensuite à Genève, où
ü a assisté aux réunions préliminaires des
représentants des puissances qui ont signé
l’accord de Locarno, mais il est reparti
tout de suite pour Paris, sans participer
aux travaux du Conseil de l’Assemblée de
la Société des Nations, se trouvant, après
avoir été battu à la Chambre, dans l’impossibilité de prendre des engagements au
nom du Gouvernement français.
— Hdhande. La reinei, après maintes
tentatives pour former un Ministère parlementaire, a chargé M. De Geer, ministre des finances du Cabinet précédent, de
constituer un Ministère en dehors du Parlement. Après quelques jours de pourparlers, M, De Geer a constitué le nouveau
Cabinet, qui se compose de 2 chrétiens
historiques, 2 anti-révolutionnaires, 1 catholique et 3 libéraux.
— Quarante-huit nations sont actuellement réunies à Genève, en vue de l’entrée
de l’Allemagne da.ns la Société des Nations. L’accord préliminaire durant le premier colloque des .signataires de Ix)camo
ayant manqué, tout débat concernant
l’élargissement du Conseil a été renvoyé
en attendant le retour de M. Briand. L’Assemblée générale extraordinaire a procédé,
dans Tentretemps, à la nomination de son
président, qui a été élu en la personne du
délégué portugais, M. iDa Costa. t.
t
Noüïelles religieases et faits divers.
Amérique. A propos du trois centième
anniversaire de la fondation de New-York,
on a rappelé que la capitale des EtatsUnis est la viUe du monde qui compte aujourd’hui le plus de juifs, exactement
1.643.012, sur 7.476.168, soit un juif par
quatre habitants. L’accroissement prodigieux de la population juive de New-York
est récent ; ü remonte au dernier quart du
XlX.me siècle et aux premières années du
nôtre. En 1900 la Cité seule comptait
300.000 juifs. Mais on trouve des juifs
dans la Npuvelle Amsterdam dès le milieu du XVII.me siècle, et dans une trentaine d’années le judaïsme pourrait célébrer le troisième centenaire de son établissement dans cette ville. Le premier colon
juif dont le nom soit parvenu jusqu’à
nous est Jacob Earsimon, qui débarqua le
9 novembre 1654. Il fut suivi, dans la mê'me année, par vin^t-trois autres juifs venus,du Brésil, de Cuba ou de la Jamaïque.
On refusa aux juifs le droit de construire
une synagogue ; mais ils purent avoir un
cimetière dès 1656. Ce fut seulement en
1682, sous la domination anglaise (conquise
en 1664, la Nouvelle Amsterdam prit le
nom de New-York), que les juifs louèrent
une maison pour y célébrer leur culte.
(iDe l’Univers Israélite).
Eglise Catholique Apostolique Mexicaine.
Voici le jour dans lequel le IVIexique va
avoir son Eglise Catholique Nationale, sans
relation aucune avec le pape. Les prêtres
seront mariés, afin que, respectant leurs
foyers, ils sachent respecter le foyer d’autrui. Ce mouvement est dirigé par un illustre évêque, le doct. Joaquim Pérez, appuyé par le prêtre ManueLLouis-Monja.
Le patriarche Pérez déclare que, pour
adorer Dieu, il n’est pas nécessaire d’être
catholique-romain ni de se soumettre non
plus à l’autorité d’un Italien. Il déclare
qu’il est antipatriotique de recueillir des
fonds dans les congrégations mexicaines
pour les envoyer au Vatican, et qu’il est
également antipatriotique de soumettre
les destinées du Mexique au gouvernement
de la papauté.
Voici quelques-uns des points cardinaux
de l’Eglise Nationale Mexicaine :
« Notre Eglise ne constitue pas une
secte ; eUe est une Eglise basée sur la véritable religion fondée par le Divin Maître et Rédempteur Jésus-Christ.
« Les Saintes-Ecritures de l’Ancien et
du Nouveau Testament sont la pierré fondamentale de notre Eglise. L’autorité qui
va diriger et gouverner l’Eglise catholiqueapostolique mexicaine réside dans son
primat, ou patriarche, indépendant de
Rome et du pape, ou de quelque autorité
du Vatican. Le prêtre de l’Eglise mexicaine doit être un citoyen utile à la société, obéissant aux lois et aux institutions
de notre patrie, sans dépendance étrangère. Le célibat des .prêtres est aboli,
parce qu’il est immoral et contraire aux
lois de la nature ; le prêtre doit avoir son
foyer pour pouvoir respecter le foyer
d’autrui.
« Les Saints Sacrements doivent être administrés gratuitement, afin d’éviter la
simonie.
« Le culte public sera fait en langue
espagnole ».
(D’après O Expositor Christâo, du Brésil, cité par L'Aurore).
POUR LA SOBRIÉTÉ des ENFANTS.
Le Secrétariat National contre l’alcoolisme vient de publier des cartes murales
(diinentions 28 X 36 cent.) ayant trait à
la 1 écente loi sur la protection de l’enfance,
art. 23.
Un beau dessin du peintre Sorgatto, de
Modène, répresente un enfant qui refuse
un verre de vin que ¡ui offre son père, déclarant de préférer les fruits frais qu’il
prend avec sa main droite.
Cette représentation, dans sa simplicité
et sa sobriété, ne saurait mieux réijondre
au but : aussi nos régents et maîtresses
auraient-ils tout avantage à placer une de
ces cartes dans leur école.
Au bas du dessin, ces mots : Il vino
è un veleno per i bambini. Ncm versarlo,
no, per me, papa. Preferisco le frutta.
On pourra recueillir, sur des espaces
blancs, les noms des enfante abstinents, de
Técole, et former ainsi un tableau d’honneur à côté du pupitre.
Le prix minime est abordable à tous:
Lire une (L. 1) sur papier bristol, franco,
l’exemplaire ; Lire deux (L. 2) sur carton,
franco aussi. S’adresser, pour toute commande, au Secrétariat National contre Talcoolisme — PeUestrina (Venise) — ou bien
à M. David Pons, pasteur, Angrogne.
Nous souhaitons que la belle intiative
qui a commencé par les écoles de Modène
et de Pordenone, et qui va être utilisée
aussi à Fiume et à Venise, trouve un bon
accueil dans les écoles élémentaires des
Vallées.
Jean Coî««»n« directeiir>re8poa8abie
T«rre Pelilo« - Imprimerie Alpine
La famille de
Jean Daniel Golsson
vivement touchée par les nombreux témoignages d’affection envers son bien-aimé ;
remercie toutes les perscnvnes qui se sont
prêtées durant la douloureuse maladie, et
celles qui ont voulu l’accompagner à sa
dernière demeure.
EUe. est particulièrement reconnaissante
envers le docteur Quattrini, sœur Jenny,
les pasteurs MM. iGrül et Pons ; la Société
Ouvrière d’Angrogne et ceUe des Combattants qui ont pris part au très nombreux
cortège avec leurs drapeaux respectifs.
Angrogne, le 8 Mars 1S26.
Mardi 9 Mars 1926 'était rappelé par
son Seigneur, à l’âge de 80 ans,
Barlhélemy Gay
Ancien honoraire du Consistoire de St-Jean.
La veuve Madame Marie Morglia,
la fille Madame Onorine Gay avec son
mari Isidore Odik et leur fille Elide
Qdin,
le frère Monsieur Erançois Gay avec sa
femme Ursule-Juon et fonniMe,
les beaux-frères Morglia et Costa Bioletti,
les nombreux neveux et petits-neveux,
participent la triste nouvelle aux amis
éloigités et remercient de cœur toutes les
personnes qui ont 2>ns part à leur deuil
en accompagnant à sa dernière demeure
terrestre leur cher défunt.
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i. (PROVINCIA DI TORINO)
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INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Yaldesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore ; Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : EmUio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato tool.
PERRERO - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Sig. Roberto Jaliier, studente teol.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore ; Augusto Jahier.
RICLARETi’O - Sig. D. Gaydoii, evangelista.
KODOREITO - Sig. Guido Miegge, cand. teol.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore: Bari. SouRer.
PRADELTORNO - Sig. E. Coissoi:, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Piume.
AOSTA - Chiesa : 3, Bue Croix de Ville
• Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teoL T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang., Casa Boglietti, BleUa-Pìazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
Billour, evangelista.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarvelLi, evang., ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Pasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. Pasqualoni, evang., Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. GiistavT) Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Cliiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Cliiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa EvangeRca - Sig. Benedetto Guidici, evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore/. E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Eonavia, evangelista.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCGA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Pranscini, 11.
¡MANTOVA - Chiesa,: Via Bacchio, 4 Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pa store : Emilio Corsaui.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Att.Uio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Corsani, evangelista (Diaspora).
NIZZA - Chiesa : Rue Gìoffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGI.IA - Sig. G. B. AzzareRi,
evangelista.
PACHINO - Chiesa EvangeRca - Pastore : S.
Colli ccL
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa EvangeRca.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: P. A.
BUlour, AsRo Evangelico.
PREDICA VALLO - Chiesa : Via Carlo Allierto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa EvangeRca - Pastore : Arturo
iMingardi.
RIO MARINA - Chiesa EvangeRca - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro’Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore: G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - ClResa: Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa EvangeRca.
SIENA - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Giovanni 'J’etrai. ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì
aUe ore 18 - Pastore : S. Colli eci. ’
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14
stavo Bert, evangelista, ivi.
TiiRANTO - Chiesa : Via Di Pahna, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori:
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. —«Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Cliiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. De] Pesco, Via Scorcola, 535.
I VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - l’astore : Giov. Bcrtinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso R Duomo) - Pastore: B. CclR, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa EvangeRca - Sig. V. Trobla,
Sig. Gu
II culto 'principale sì celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolom^ Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comha, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PelRce,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig. V. Perazzi.
SCUOLA LATINA - Ponmretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre PelRce - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto Direttrice : Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PelRce - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PelRce - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE VALDESE - Torre PelRce - Direttrice : S uor J. Cngny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice: Suor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Luserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre PelRce - Direttrice : Signa Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoRet, 36 - Direttrice : Suor Lidia Pasquet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano elusone.
ORFANOTROFIO xMASCHILE' (Istituto Goiild)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaRecrosia - Direttore : Pastore P. A. BrRour.
ASILO PEI VECCHI - Lusenia S. Giovanni.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Diretione:. Luserna S. Giovanni (Tot ino) Direttore: Pastore A. Comba, ingrogna
(Torino).
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valu Valdesi : Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo. Riesì,
Rio Marina, Balle, Sanremo, Vallecrosia,
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Pietro Griglio, Cleveland (12).
1926 : Villante Henriette, New Eochelk
- Long Emile d’Henri, Clôt, iPramollo (2)
- Peyronel J. Jacques, Piene, Id. (2) Long Emile feu Michel, Id. (2) - Long Daniel, Id. (2) - Peyronel Théophile, Id. (2)
- Long iHenri feu Jaques, -Id. (2) - Sappé
Jacques, Id. (1) - Long Jacques feu Jean,
Id. - Eeynaud Louis, Clot, Id. (4) - I^ong
Michel Henri, Id. (2) - Bertalot Madeleine, Id. (2) - Beux Henri, Beux, Id. (3)
- Bounous Jules, Peumian, Id. (2) - Plavan Nancy, Id. (2) - 'Balmas Héli, Id. (2)
- Eeynaud François, Id. (2) - Long Jacques, Id. (2) - Bounous Louis, Id. (2) Eeynaud Louise, Id. (2) - 'Long Suzanne,
Id. - Peyronel Barthélemy, Tournini, Id.
(2) - Long Alexis, Id. (2) - Long Frédéric, Eibet, Id. (2) - Jahier J. Héli, Euà,
Iti (2) - Long Albert, Id. - Beux J. Jacques, Id. - Long Jean, Id. - Peyronel Hènriette, Eiclaretto (1,50) - Forneron Su-|
sanna, S. Secondo (4) - Lecureux, Arogno
- 'Grill Etienne, New-York - Gruppo Giovanile Valdese, Firenze - Armandi-Ugon J
Daniele, Colonia Vaidense - Pbns Anna, |
Eoma (5) - Ghigo Juliette, Valdese.
(A suivre).
L'ECO DELLA STAMPA
Corso Poi-ta Nuova, 24 - MMàrto (12)
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