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Vii née ^ieplièirie.
8 Juillet 1881
N. 27
L E
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES,
Paraissant ciiaque Vendredi
Vtius me eerez idwot'iis, Aotks 1, S. S,(n-sn! la vsi'ilé avec la charité. I£p. 1,15.
PRIX D'ahbonnemekt Par an llialio . . L. 3 fous les pa.V« fit* l’Unüin de pi»ate ... .fi .Ainériqiie ... » P Oci s'uUiMitiH : Polir \'JiUévieny ohoR “M?!!. lew fiâsV.Riîrs et les libraires (te Tun-e PeKlb«. Poüf Bnremi d Ad minist 1 Htitm. Un ou plusieurs numéros èépa- rés, denisndés avant le ti- rage 10 eent chacun. Annonces: 25 centinies par ligne. Les envois d'argenl se (ont par let/ffi yeroip'maniie0 ou par tnandafs sur le Bureau de /'«- Arpenlina.
l’iMir la RÉDACTION uiliéssar ainsi : A la Diron'if.i. du Témoin, Pomaretlo ,Piii6rnlo) Ilalie. Puiir 1'administration adresser ainsi A V .^diiiiniEtra'itm fin Tftnn«), Pontirplti’ PincriiloJ Italie
r^oin ma ii'o.
8 Jnilli-l. — Kii Enissi'. — Cormpondancfi. — Î’iimnique rniiàüihe. — fieriie
piilitiqire
S Juillet
“ les pi'^lexles.
Quunil on n’ose pas avouer le
inolif réel d’une aclion, on en donne
un apparent plus ou moins plausible,
accueilli également avec un assenlimeiil plus ou moins sincère. On
lie s’csl pas souvenu de l’exliorlal'ion de l’Apôlrc; Parlez en vérité
chacun avec son prochain, car vous
êtes les membres les uns (les autres
Eph, IV, 25. Ou professe peul-èlre
riiorreur du mensonge, et l’on
trompe le prochain en lui laissanl,
ou eu lui iaisant croire ce rpii ii’esl
pas la véli té.
Pourquoi ii’avons nous pas le
courage de nous laisser voir tels
que nous sommes? Notre dissimulation fait du mai aux autres autant qu’à nous-mêmes.
Et si nous n’avons nuHemenl
l’obligation de révéler au premier
vènu nos pensées les plus intimes,
et de satisfaire sa curiosilé indiscrèle, ne t’induisons pas du moins
eu erreur en voilant volontairement
la vérité que nous avons lé devoir
de manifester. En cachant avec un
soin jaloux nos défauts ou nos misèrés spirituelles, noua ôtons à notre
proeliain l’occasion de nous venir
en aide par ses conseils et ses encouragements.
Ces motifs apparents que l’on
allègue pour .se dispenser de faire
connaître le vrai, sont un voile sons
lequel ou ne réussit jamais à se
cacher aussi cornplèlemcnt qu’on
le voudrait, et l’oii s’expose à perdre dans l’opinion des autres l’estime et le respect auxquels on tient
beaucoup. On admire penl-êire les
hommes très-habiles à se peindre
eux-mêmes sous-des couleurs qui
ne sont pas naturelles: on né 1cs
honore pas et surfont on ne les
aime pas. Même ceux qui pratiquent
le mensonge aiment la vérité: à
plus forte raison ceux qui sont devenus libres par elle.
On entend dire, en ce moment
que quelques uns de ceux qui ont
volontairement souscrit pour con-
2
.214-^
courir à former le fonds-pasteurs,
c’esl-à dire pour assurer à l’Eglise
"Vaudoise la conlinualion du ministère évangélique, se refusent à faire
honneur à leur engagement, et cela
sous divers prétextes destinés évidemment à cacher des motifs qu’ils
n’osent pas avouer. Nous nous hâtons d’ajouter que le nombre de
ces rénilenls est très petit et qu’il
n’est pas du tout sûr qu’ils persistent dans leur refus. 11 faudrait
pouf" cela, de deux choses l’une :
ou qu’étant ennemis de l’Evangile
ils le fussent aussi du ministère ;
mais dans ce cas, pourquoi auraientils souscrit, puisque rien ne les y
.obligeait? Ou bien qu’ils soient dominés par le démon de l’avarice ;
mais comme il s’agit de souscriptions considérables, ils se seraient
bien gardés de se montrer si généreux. Car nous ne voulons pas
leur faire l’injure de supposer qu’ils
se sont engagés en se promettant
bien de ne pas donner.
Voilà pourquoi nous sommes jusqu’à preuve du contraire, persuadé
que nul ne manquera, sous quelque
prétexte que ce soit (si ce n’est
pour cause d’impossibilité, survenue
depuis la souscription ), à l’engagement volontaire qu’il a contracté.
Aussi renonçons-nous, pour aujourd’hui, à énumérer et à peser les
motifs apparents et très divers que
l’on a entendu alléguer pour justifier un refus. — Malgré ces très
rares exceptions dont l’influence ne
s’est pas étendue un peu loin, l’on
peut affirmer avec reconnaissance
que l’appel adressé aux vaudois en
faveur de leurs pasteurs a été très
bien accueilli, comme le sercT, sans
doute, celui qu’ils recevront, tôt
ou tard, en faveur des maîtres et
maîtresses de écoles paroissiales.
Eli Eco.sse
En Ecosse il arrive bien des choses
qui n’arriveraient pas partout. Ainsi,
nous avons sous les yeux un numéro
d’un "grand journal politique d’Edimbourg, — que tout le monde ne parcourt pas en 24' heures de lecture,
— et qui est entièrement consacré à
l’Assemblée générale de l’Eglise Libre
d’Ecosse. Ce fait seul montre quel
vif intérêt excitent les questions d’ordre purement religieux et ecclésiastique dans ce pays privilégié. Chez nous, ■
c’est à peine si les journaux effleurent quelque fois les questions que
l’on appelle politico-religieuses.
Autre merveille: d’après le journal
en question, la grande salle de l’Assemblée, pouvant contenir 3,000 personnes s’est trouvée plus d’une fois
assiégéei, dès six heures de matin,
par le public anxieux de s’assurer
une place dans les galeries pour
assister aux séances qui ne devaient
commencer qu’à onze heures. Nous
ne faisons de tort à personne en affirmant que pareille chose n’arriverait MS chez nous, — non pas môme
à La Tour où se tiennent nos Synodes.
11 faut avouer que nos assemblées
sont peu de choses en comparaison
de celle dont nous parlons et qui
comptait cette année non moins de
736 membres délégués par les presbytères de l’Eglise Libre. Il est vrai
aussi que l’intérêt n’est pas toujours
aussi vif chez le public écossais ; et
que c’est surtout à l’occasion des débats plus importants que de pareils
faits se vérifient. Toujours est-il que
nos frères d’Ecosse ne se meuvent pas
dans la pesante atmosphère de l’indifférence ou de l’apathie religieuse.
Cette année la question qui préoccupait le plus les esprits était celle
du professeur Robertson Smith du
collège théologique d’Aberdeen. Depuis quelques années ce professeur
avait exprimé et publié, au sujet de
quelques livres de l’Ancien Testament,
certaines opinions qu’il n’était pas
facile, aux yeux du plus grand nombre , d’accorder avec la foi dans la
vérité historique de la Bible et avec
3
-215-^
la doctrine de l’inspiration des Ecritures. L'assemblée de 1880 avait donné
au prof. Smith un avertissement, l’exhortant à être plus prudent dans l’expression publique de ses idées, et le
professeur avait accepté l’admonition.
Mais voilà qu’après l’Assemblée parut
dans une revue anglaise, un article
de M. Smith , écrit précédemment, où
les mesmes vues étaient exprimées
d’une manière encore plus tranchée.
La question fut alors reprise et examinee par la Commission ( corre^ondant en quelque mesure à la Table
unie au Corps des Pasteurs) et l’on
arriva dans une nombreuse assemblée
tenue en octobre dernier, à la conclusion qu’il fallait inviter le prof.
Smith , en attendant le jugement de
la prochaine assemblée, — à suspendre ses leçons. Dernièrement paraissait un nouveau volume du même
auteur où ses vues étaient plus amplement exposées.
C’est dans ces conditions que cette
question arrivait à l’assemblée générale, où la discussion a eu trois phases distinctes, qui ont rempli les
séances pendant trois jours.
Il s’agissait d’abord d’une question de constitution. La Commission
n’avait-elle pas outrepassé ses pouvoirs , en agissant comme elle avait
agi ? La réponse fut ; non, !par 439
voix contre 218.
Il s’agissait ensuite d’apprécier la
manière d’agir ainsi que la tendance
des opinions critiques émises par le
prof. Smith et d’aviser à la marche
a suivre en vue du bien de l’Eglise.
Deux propositions se trouvaient en
présence; l’une présentée par le doct.
Rainy et l’autre par le doct. Whyte.
Cette dernière renvoyait la chose à
un Comité, tandis que la première désapprouvant la conduite du prof.
Smith et trouvant que ses opinions
étaient de nature à causer du scandale et à jeter de graves doutes sur
la vérité historique, et la divine inspiration de plusieurs livres de l’Ecriture , concluait de la manière suivante; « L’Assemblée Générale, ayant
le devoir de surveiller l’enseignement
des Collèges de Théologie, tout en
sentant l’importance qu’il y a à sauvegarder la due liberté des professeurs et à encourager les recherches
savantes et consciencieuses, se sent
forcée de déclarer qu’elle ne peut
considérer plus longtemps comme sûr
ou avantageux pour l’Eglise, que le
prof. Smith continue à enseigner dans
un de ses collèges ». Cette proposition
fut, après un long débat, adoptée
par 4'23 voix contre 245.
Dans la 3® phase de la discussion,
il ne s’agissait plus que d’appliquer
cette délibération en déclarant que
dès le 31 mai M“' R. Smith cesserait
d’être professeur du collège d’Aberdeen , son salaire- lui serait cependant continué en attendant les délibérations des futures assemblées , et
l’on pourvoirait à la chaire vacante
comme d’habitude. — Cette décision
fut approuvée par 394 voix contre
231. — Ainsi s’est clos un débat qui
se renouvelait depuis quelques années
au sein des Assemblées de l’Eglise
Libre et qui avait agité l’opinion publique.
ríos lecteurs apprendront avec plaisir que l’Eglise Vaudoise a été officiellement représentée a l’Assemblée
de l’Eglise Libre d’Ecosse comme aux
Assemblées de l'Eglise Unie Presb.
et de l’Eglise Etablie, par le président
de notre Comité d’Èvangélisation,
M. Prochet, dont nous lisons qu’il a
donné un récit intéressant de l’œuvre
de l’Eglise Vaudoise.
(iï^orrcspoiibiince
.......juin 1881.
Mon cJièr Monsieur,
J’ai bien reçu le billet par lequel
en m’annonçant votre départ et votre
absence d’environ une semaine, vous
m’invitez à préparer une petite lettre,
ou même une grande, pour votre
retour; vous savez combien c’est pour
moi une chose agréable de vous don-,
ner, selon ma capacité, un bien modeste coup de main. Mais vous savez
aussi que, dans la belle saison surtout, mon temps est pris par de tout
4
^--216^.
autres occupations, dont je ne puis
pas encore me décharger entièrement
sur mes chers garçons. Quel dommage que je n’aie pas appris plus
tôt à imiter la fourmi, mais en interverlissanl l’ordre des saisons! Elle
fait sa provision pendant l’été et elle
s’en nourrit pendant l’hiver.’Moi je
devrais mieux employer mes longs
jours d’hiver pour beaucoup lire (ce
que je ne fais pas assez), surtout
en prenant des notes, et même pour
préparer quelque lettre oq article
dont vous pourrez tirer quelque parti.
Hélas, je puis bien dire, comme il
a été dit de la pauvre cigale, je crois,
que je n’ai pas,, en ce moment le
moindre petit morceau de quoique ce
soit qu’on puisse faire lire.
Pourtant, je voudrais vous faire
trouver quelque chose do nioi à votre
retour, et je n’ai d’autre ressource
que de me jeter dans l’agriculture
qui m’est beaucoup plus familière
que tout autre chose, quoique je ne
sois pas capable d’en parler aussi
bien que (sans vanité) je puis la pratiquer, ne l’ayant jamais apprise par
les livres, ni d’aucun maître, si ce
n’est de mon père et d’un ou deux
autres campagnards comme lui.
El tout a'abord je veux dire que,
on général, l’agricullure est encore,
dans plusieurs de nos communes,
dans un état très-voisin de l’enfance.
J’ai vn beaucoup de champs, de prés,
de vignes, hautes et basses, les premières dans le val Luserne (on dit
maintenant le val Pélis) les secondes,
surtout, au val Saint Martin, et les
deux espèces entremêlés dans la vallée
de Pérouse.
Quelquefois il m’est arrivé de m’arrêter avec un plaisir mêlé d’admiration devant une propriété, petite ou
grande, bien tenue, bien travaillée,
propre et éléganle, et je me disais
alors, que, si tous nos ten’ains étaient
travaillés avec le même soin, nous
serions un riche petit peuple et qu’il
n’y aurait de pauvres parmi nous
que les fainéans et les ivrognes incorrigibles — Mais à côté de ces
cultures irréprochables, que de cultures pitoyablement négligées, fruit
de beauconp de travail peut-être,
mais d’un travail fait sans intelligence.
Le reproche principal que je fais
aux habitants de nos vallees est celui
d’avoir des yeux et de ne rien voir,
ou bien encoi'e de voir beaucoup dé
choses et de ne prendre garde à
rien. Tenez, par exemple, il y a,
pas bien loin d’ici, un homme dont
le champ touche à celui d’un voisin,
comme cela arrive d’ordinaire parmi
nous, et qui voit chaque année le
champ du voisin produire une récolte
double de celle qu’il obtient lui-même.
Il est assez rBécontent, même quelque peu envieux. Mais il attribne
celle notable différence uniquement
à la nature du terrain. Quant à moi
qui en sais plus long qu’eux, puisque
je suis plus âgé, je suis parlaileracnt
persuade que si aujourd’hui ces deux
voisins faisaient un échange, daqs
deux O.U trois ans, le mauvais champ
deviendrait le meilleur. Je sais par
expérience que, au moins ici, et à
une certaine distance, autour de moi,
i! n’y a pas la moindre petite pièce
de tei’vain qui ne puisse récompenser
le travail intelligent et persévérant
de ragriculleur.
Un autre défaut capilal des paysans
de nos vallées consiste en çcçi, c’est
qu’ils s’imaginent s’enriebir en acquérant plus de terres. Vous avez beau
leur dire qu’ils se trompent, ils n’en
démordent pfis, et s’ils trouvaient à
acheter, même à crédit, la moitié de
leur Commune, ils n’hésiteraient pas.
J’en ai connu et j’ep connais encore
plusieurs^ pauvres gens, que petle
so,if de terre a réduits à la misère.
Quand j’allais à l’école, on m’a fait
apprendre un bon nombre de proverbes, (non pas ceux de la Bible) que
j'ai
a peu-pres tous
es, mais
parmi les quelques-uns dont je me
souviens encore, il y en a un que
j’ai souvent reconnu être la vérité
même et c’est le suivant ; Celui qui
achète le superflu, vendra le nécessaire ! — Comme cela s’est vu chez le
pauvre Antoine! Il avait un joli bien
qu’il cultivait mal et qui ne r-ipportait
pas assez pour l’entretien de sa famille, et une occasion s’est offerte;
5
..,217-.
il a acquis quelque pièce de terre
qu’ii n’à pas mieux fait valoir que
son héritage paternel. — Au lieu
d’augmenter, ses récoltes ont diminué; rnais en revanche les impôts se
sont accrus, il y a eu des intérêts à
payer; dés la première année, les
dettes se sont accrues aussi; elles
p’ont fqit que s’accroître chaque année ; il bouchait, comme l’on dit, une
fenêtre, mai,s en ouvrant une porte.
Il a fallu commencer à vendre et
alors il n’y a plus eu moyen de
s’arrêter.
Puisq.u.e j’ai adressé deux reproches n mes çollègue.s en agriculture,
je me pei'tBçtS de leur donner aussi
deux conseils. Comme il y a, Dieu
merci, dans chacune de nos Communes au moins quelques hommes,
qui savent tirer le meilleur parti
qe leurs terres, ne craignez pas de
les interroger, de voqs informer ou
même, s’ils sont un pou loin, d’aller
voir sur place, deux ou lèois fois,
gu moment des travaux les'plus importants, comment il les exécutent.
Bien loin que ce soit du temps perdu;
vous ne sauriez l’employer d’une
manière plus profitable. C’est une
grande stupidité d.e dire qu’il faut
suivre en tout l’exemple de nos pères
ui en savaient plus long que nous.
ar si on avait dit à nos ¡pères ou
à nos grands-pères, il y a 40 ans,
que pour boire du vin il faudrait
bientôt couvrir nos vignes de souffre, ils auraient ri au nez du prophète
de malheur.
Mon autre conseil est celui-ci: avant
de céder à la tentation d’acheter de
nouveaux terrains, fiiites produire, à
ceux que vpus avez déjà, tout ce
qu’ils sont capables de produire. J’ai
peut-être tort, mais il me semble qu’il
est permis d’appliquer ici reüe parole
du Sauveur: Il sera donné à cebii qui a
(et fait valoir) et il aura encore d'avanlaqe. — J’y ai mis la semaine —
Mais ma lettre est longue; tant pis!
Coupez-la en deux ou trois.
Foire dévoué
Jacques.
ü
diroiïiquc ®íiuáoiee
imii:«!® VAUíKsK
Concorso alla Borsa Campbell
per gli allievi proniossi all’anno quinto
PROGRAMMA.
1“ Bibbia. — Le donne nominate
nel N. T. Cenni e giudizi.
2° Lingua Greca. — Anabasi, Libro
IV, traduzione dei primi tre capitoli,
Più declinazione dei nomi.
3” Lingua Latina. —■ De bello Gallico, lib.'VII, i primi,25 capitoli. Più
un tema da prendersi nel libro
delle Favole di Fedro.
4° Geografia. — Configurazione
dell’Italia (Nomi moderni),.
5“ Aritmetica. — Le regole del ire.
\. Sono ammessi a questo concorso
gli allievi valdesi dell’anno quinto, e
quelli degli anni precedenti.
2. L’esame si farà per scritto parte
in lingua italiana, parte in lingua
francese.
Pei* ordine
del PresitfeìU»- aí>’¡ Tfuíiteit?« ,
il ii» Poli. H. Stt'WHi't,
La Ton'c U 0 luglio IHHl.
Il Uoderalore
P. Lantaret.
Concorso alla Borsa Camphell
per gli studenti dell' oììììo settimo
PROGRAMMA
1“ Storia e Bibbia, —^^Gerusalemme.
2“ Lingua Greca. — Iliade, Canto 1,
i trecento primi versi. Più coniugazione dei verbi lìquidi ( verba liquida).
S“ Lingua Lalim. -r- Eneide, canto
I, i 264 ultimi versi. Più un tema da
prendersi nel primo terzo del De Senectuie.
4'* Archeologia. — Acque e j;nonti
mitologici.
5“ Matematica. ~ Algebra: le
quattro regole, addizione, sottrazione,
moltiplicazione, divisione. Più le equazioni di primo grado.
6
„218..
ì. Sono ammessi a questo concorso
gli studenti deli’ anno settimo e precedenti.
2. 1 lavori si faranno per iscritto,
parte in lingua italiana, parte in
lingua francese.
3. L’esame di concorso alle due
borse Campbell non si darà prima
del prossimo Sinodo, I! giorno sarà
notificato ulteriormente.
Per ordine ecc. ecc.
Il Moderatore
P. Cantare T.
Concorso alle tre borse anonime
dette Burgess e Kinnaird.
PROGRAMMA
1® Bibbia. — Il fiume Giordano,
suoi laghi ed affluenti. Fatti avvenuti
sopra 0 lungo quelle acque.
2“ Lingua Greca. — Iliade, canto
I, i primi 250 versi. Più coniugazione
dei verbi contratti {àld, èld, òld).
3° Lingua Latina. — De Senèctute
di Cic., seconda metà. Più un tema
da prendersi nell’ultimo terzo di quel
libro.
4“ Geografia moderna. — Monti e
acque dell’Italia.
5° Storia. — Il duca Emanuele
Filiberto.
6 Aritmetica. — Radice quadrata
e radice cubica, esatte o prossimative.
1. Sono ammessi a questo concorso
gli studenti Valdesi dell’ anno sesto
e precedenii.
2. Gli esami si daranno parte in
lingua italiana, parte in lingua francese, ma tutti per iscritto.
3 II giorno dell’esame sarà portato a notizia degli interessati, non
prima della 2^ metà di settembre.
La Torre, li G luglio IMHl.
Il Moderatore
P. Lantaret.
La Tour. — Promotions. — Le 30
juin ont eu lieu dans la salle du bâtiment de la gymnastique les promotions des trois établissements d’instruction secondaire de la Tour. Tous
les élèves, même ceux qui n’étaient
pas promus, ou presque tous y étaient,
le public nombreux, la salle comble
de sorte que l’on a pu y prendre
gratis un bain de vapeur. M. le pasteur Pons, qui présidait la cérémonie
au nom de la Table, a ouvert la
séance par la lecture d’une portion
de la Parole de Dieu , précédée d’un
chant et par la prière ; il a ensuite
donné la parole a l’étudiant H. Rivoire qui a lu un bref discours sur
les jouissances que l’on éprouve dans
la lecture des ouvrages littéraires; il
se prononce pour les modernes, et
pour les romantiques plutôt que pour
les classiques. « Nous admirons les
classiques, mais nous aimons les romantiques ». Ces derniers répondent
mieux à nos aspirations, à nos besoins. — Nous ne voulons pas examiner ici la thèse de l’orateur, ni la
manière dont il l’a développée. Qu’il
nous suffise de dire que son discours
bien écrit, dans le style fleuri qui
convient au genre et que le sujet
comporte, et bien prononcé, a été
reçu par les applaudissements de l’assemblée. M. le professeur Charbonnier
a ensuite, comme directeur de l’Ecole
Normale, donné sur cet établissement
les détails que nous résumons comme
suit :
Nombre des élèves inscrits dans le
courant de l’année .... 29
Ont fait les examens .... 22
Avec succès ( dont 2 avec distinction ) .15
Ont des examens à refaire . . 5
Ont manqué à plus de deux bran- ’
ches d’examen ..... 2
M'' J. P. Pons,tinspecteur du Pensionnat, a fait la promotion des jeunes
filles de l’Ecole supérieure.
Elèves in.scrites..................65
Présentes aux examens ... 52
Promues............................52
dont 13 avec distinction.
Le professeur E. Malan a donné
sur le Collège les détails suivants.
Elèves inscrits....................79
Ont dû laisser le Collège pour entrer,
comme conscrits dans l’armée 5
7
-219,
Sont entrés dans le commerce, l’industrie ou la carrière de l’enseignement ..........................5
Mort.................................1
Ont quitté l’établissement pour des
motifs inconnus...................4
Se sont présentés aux examens . 54
Ont été promus 46, dont 6 avec dis' tinction.
Ont des examens à refaire 8 élèves.
Le président ayant offert aux professeurs de prendre la parole, le
professeur Malan a rendu compte en
peu de mots de la marche du Collège
au point de vue des études en général, de l’application et de la conduite
des élèves, et le professeur Tron a
invité les jeunes gens au respect
envers les petits, envers leurs supérieurs, envers le Collège et surtout
envers eux-mêmes.
Des chants, préparés pou? la circonstance par les élèves dés trois
établissements sous la direction de
monsieur le professeur Tourn, ont
donné de la variété à la fête qui
s’est continuée le lendemain par une
promenade au fond de la vallee, dans
un bosquet ombragé et frais à quelque distance de Bobi.
PottiwreC — Les examens annuels
de l’école latine ont eu lieu du 27
juin au premier juillet; celui d’introduction a occupé la matinée de ce
dernier jour. Vingtcinq élèves se sont
présentés pour subir l’épreuve; 22
ont été promus, savoir 9 de 3® en 4®,
9 de 2® en 3® et 4 de 1® en 2®; trois
ont des examens à refaire, sur les 22
élèves promus dès maintenant, il y
en a 14 qui l'ont été avec des chiffres allant de 81 à 91 centièmes.
L’école latine de Pomaret espère
envoyer cette année un bon contingent
au Collège de la Tour. Le vide produit
par ce départ est déjà en grande
partie comblé par l’admission de 9
nouveaux élèves auxquels s’en ajouteront quelques autres à la rentrée.
Les paroisses de Ville-Sèche et Pomaret ont été seules à fournir les nouvelles recrues; celles du haut de la
vallée aussi bien que S. Germain et
Pramol en préparent, sans doute,
pour les prochaines introductions.
car elles tiendront à honneur de
continuer les bonnes tradictions des
20 ou 30 dernières années.
A ce propos, il a été remarqué,
aux promotions, que les deux cinquièmes environ des pasteurs, professeurs ou évangélistes vaudois en service actif dans nôtre église, c’està-dire 23 sur 60, ont passé par
cette école latine de Pomaret et comme
celui qui écrit ces lignes n’est pas
de ce nombre, il peut bien dire que
la qualité n’est pas inférieure à la
quantité.
Cette année encore et grâce à la
libéralité chrétienne de nombreux amis
dont les chers Rév. Robert Lundee
de Liverpool et D. Stewart de Livourne
ont été les intermédiaires dévoués,
les élèves de l’école, à l’exception
de trois, ont eu régulièrement trois
bons repas par semaine , et l’on est
en droit d’attribuer en grande partie
à cette bonne fortune la santé excellente dont tous ont joui, presque
sans interruption. Le travail s’en est
également ressenti, quoique chez un
petit nombre il ait laissé ancore à
désirer, et que chez quelques autres
il soit à souhaiter qu’il devienne
toujours plus un travail de l’intelligence, plutôt qu’un exercice de mémoire.
Si messieurs les professeurs qui
donnent leurs soins à celte école ont
rendu aux élèves en général un bon
témoignage, et à quelques uns d’entre
eux un témoignage excellent, ceux-ci
de leur côté ont, par le résultat
de leurs examens, fourni la preuve
du Iravail consciencieux et intelligent
accompli par leurs professeurs.
L'HisloIre (les Eglises Vaudoises par P. Gilles!, paraîtra au
plus tard dans la première moitié
du mois d’août. Comme cette réimpression n’est pas une spéculation
d’imprimeur ou d’éditeur, mais qu’elle
a été entreprise dans le seul but de
populariser, surtout au sein de l’Eglise
vaudoise, ce monument le plus ancien
et le plus authentique de son histoire,
le prix de faveur de quatre francs
8
220...
pour les deux voliimes est maintenu
pour les souscripteurs qui feront
Sarvenir leur demande avant la fin
U rtiois de juillet à l’une des adresses précédemment indiquées. On rappelle il ceux qui pourraient l’avoir
oublié, que les frais de poste sont à
la charge des souscripteurs et qu’ils
seront prochainement informés du
montant exact du' prix d’affranchissement.
î&Ci) IK plil‘lC|UC
ttniie. — La Chambre des députés, après avoir adopte l’ensemble
de la réforme électorale par 204 voix
contre 110, ¿a entrepris de voter au
pas ’de course les nudgets définitifs
et quelques autres projets moins importants, entr’autres celui du chemin
de fer entre Pignerol et la Tour, celui
du tramway entre Pignerol et Pérouse.
Les rangs de la Chambre s’éclaircis.sent de jour en jour; les plus zélés
sont forcés de fuir les chaleurs excessives de la capitale.
France. — Une révolution a éclaté
an midi de l’Algérie. Sfax est aux
mains des insurgés. Plusieurs officiers
et soldats français ont été (nés. La
tranquillité ne règne pas en 'runisie.
AUemnfpne. — Grande lutte électorale. Bismark s’appuie sur les paysans et sur li's ouvriers.
L’impératrice Atignsla est tombée
gravement malade Les dernières dépêches annoncent .sa mort.
AvÊtét'i^ftêe. — Le président des
Etats-Unis, Garfield, a été l’objet
d’un odieux attentat à Washington ,
au moment où il se disposait à parlir
par le chemin de fer pour renlrer
dans sa famille. Il a été frappé par
deux halles dont l'une ht,i a fracassé
le bras droit, l’aiilre a péflélré dans
les reins. L’asgâssin a été urrêté. —i
Les données les plus contradictoires
sont publiées sur les suites des blessures de l’honorable président. Nous
faisons les vœux les plus ardents
pour le prompt et complet rétablissement d’un SI digne magistrat.
A niîorico
A Louer a Bobbio-Pellice, polirla
saison, un appartement meuble, composé de quatre pièces (cuisine, salon,
2 chambres à coucher) avec 'petit jardin. S’adresser au propriétaire Paul
Meyron.
On demande dans une famille de
Lusérna S. Gioanni, une domestique
comme cuisinière et ménagère.
S’adresser à l’Imprimerie Chiantore
et Mascare!li.
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