1
■courant avec la Poste.
d’abonnement par an
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? un ex.
ïa même
Al] “"‘“»se, chacun Fr.
"h^gne, A ulriche-Hoiigrie.
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Suigique, Brésil, Banemark,
- - , par « f* onne ni eut
selon V Accoi'd de
On s’abonne
An ï '
nC.bureau il'AilminisI,ration ;
mm. les Pasteurs; et s
i=ÍS§;_Bea8on à Torre Pelliee.
Année XXXY. N. 25.
21 .Juin 1900
[j'abonaement se paye d^avanoe,
Ainumcm; 20 eeiiUmes par espace
do ligne pour 1 fois — i5 oen*
tiiiies de 2 à a fois et ÎO een*
Urnes pour B fois ob au dessus.
S'adresser iionv la Kédactîon à M.
N. Tonrn, prof., Torre TtìUiot at
pour Widministration à M. Jean
Jalla, prof., Torre PelHce.
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux do com__moncement rie l'amiéè.
L’EOHO
*Uila
DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Weserer, témoins. Act. 1,3, Suivant la vérité aveo la oharité. Eph. IV, 15. Que ton règne vienne- Malt. VI 10.
Sommaire :
®®uiucatious officielles — Echos de la
semaine — Correspondance — Ligne Internationale de la Paix et de la liberté
; ^ Chronique — Bibliographie — Revue
t Politique — Souscriptions — Annonces.
ji^^ssieurs les Présidents des Con^ '^ires sont priés de faire parvenir
fable, aviint le 17 Juillet pro
pour le ig Juillet prochain, à 9 h.
du matin, dans la chapelle Vaudoise
de Pignerol.
Le but principal de cette réunion
est de s’ entendre sur la réimpresaton
de nos divers recueils de Chants
(Ps, .et..C., Choix^etc.)
18 Juin 1900.
Pour la Table :
J.-P. Pons, Modérateur.
**1« les rapports annuels sur la
de leurs églises.
jj^^ous rappelons aux Consistoires
(Iç compte, dans la répartition
.’^rs dons, et contributions, des
d» baisses de Hetraite, des Iwaix
■Adt)
i!Q^ j[>^inietration, de l’InstrucUoii Se
j aire et du Liceo de Colonia Val%‘ie.
î*
Pas P- Eglises qui n’ ont
djjj ®Mcore versé leurs dons en faveur
hi^xdois du Wurtemhery (Jubilé
haw^^''®’^aire ) sont invitées à le.s
tçj^V’^ettre à la Table qui doit être
I DQp
de f ^Mrsée de plusieurs centaines
Les examens à l’Ecole Latine de
Pomaret auront lieu, D. V., du 25
au 28 cour, de 7 heures à midi.
I.’ examen d’introduction est fixé
pour le 29 à sept heures.
Les promotions auront lieu le 29
à 11 h. et tous le.s amis qui s’intéressent à ■ r in.struction y .sont cordialement invités.
La DircA'üoii,
..k
les Pasteurs et les Ins^1^3 paroissiaux sont convoques
L’examen d’admission à la première année du Collège et à la
première année de l’Ecole supérieure
aura lieu le mardi 10 juiltcf, à 8 heures.
Les examens de promotion ou
d’admi.ssion aux autres classes dosdits établis-somcnts commenceront le
lundi V' juillet à 7 heures.
La Direction,
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— 194 —
Echos de la semaine
Nous avons reçu le texte — imprimé — de la sentence-de la Cour
d’Appel de Rome dans le procès
Tucci Savo-Soulier, dont on a fait
tant de bruit avant et pendant la '
période électorale et dont les adversaires de M. Soulier se sont servis,
aux Vallées surtout, comme de l’arme
la plus puissante pour combattre sa
réélection. Comme on sait, le Tribunal de première instance avait
conclu, le 28 mars, par une ordonnance de non lieu per imsistenza di
reato. Les plaignants ne se sont pas
tenus pour battus et ont recouru en
appel. La Sezione d'Accusa de la Cour
d’Appel rejette le recours et condamne les plaignants, Tucci Savo et
sa fille Giuseppina, aux frais du
procès.
La sentence, datée du 26 mai, est
fortement motivée, et les arguments
dos deux parties sont pesés avec une
impartialité que ne pourront pas nier
même nos champions de la moralité
— à la façon de Barzilai, Pantano
e compapni — qui, pour nous démontrer que nous devions voter pour
leur modèle de ' candidat, ne craignaient pas de jeter le discrédit sur
toute la magistrature italienne, prétendant qu’elle ne méritait aucune
confiance.
La place nous manque pour entrer
dans aucun détail. Du reste, nous
tenons la sentence à la disposition
de quiconque voudrait en prendre
connaissance.
Mais nous tenons à manifester nettement notre impression: c’est que,
s’il nous était resté le moindre doute
sur la parfaite loyauté et bonne foi
de notre député dans le contrat qui
a donné lieu au procès, il ne nous
en resterait plus l’ombre après - la
lecture des considérants de cette sentence. Le mot vrai est bien celui par
lequel un des députés les plus influents du Piémont caractérisait les a
gissements des accusateurs de
Soulier: manovre e ricatti.
Nous sommes toujours plus
reux que le bon sens de la
grande majorité des électeurs vaud® ^
ait encore déjoué les manœuvres
torales qui ont si bien su prol
.fitet
de ces manoore là-bas, et par
quelles quelques Vaudois respectai
se sont laissé trop facilement io®
encer. ^
Mais pour que nous soyons
jours prêts à toutes les éventualu '
et qu’ aucune manœuvre ne n® /,
prenne au dépourvu, il faut,
nous le disions la semaine pass®"
que nous nous organisions u
manière stable. Il nous faut un
mité politico-électoral permanent, v®
en prendra l’initiative ?
N. T'
(D'uue lettre particulière de Rio
_ _ „m
...Tu es à même de te faire -.
idée des difficultés inhérentes à *
glise de Rio Marina ; mais il y ^
a de plus sérieu.ses que ce
penses. Cependant, plus qu’ aill®’^ ^
je sens toujours mieux, qu’ il_ Xu
ici, malgré la grande stiperfici^Vj^
qu’ on SC plaît à attribuer au
quelque chose que rien ne remp^“^
et qui se nomme la vie. Tu en
eu une preuve frappante, si tu
été avec nous le jour de PenteC^ _
une quarantaine de personnes se P‘
saient autour de la Table saintt^fj^
les hommes auraient été bien
nombreux, si les circonstances *
■ . T , ■
valent permis. L assistance au c“ ^
a laquelle s’étaient unis
étrangers, était d’un recueilfo^
de bon augure.
Il y a de nouveau dans le vU*™
une certaine agitation religieuse, t® .
au profit de l’évangile. Elle est
par la décision qu’ a prise un ho®’ .
sur la force de l’âge d’affirm®®
bliquement sa foi. Sa femme
3
— 19o
étaient membres de l’église
Plus des années; il fréquentait les
avec une régularité exemplaire
avait une conduite honnête et
* Il a trouvé que ce n’ était pas
que son devoir était, comme
uit, (Je brûler ses vaisseaux. J’ai
^ 9-Ussi la joie de voir au culte et
Table Sainte, suffoquée par les
^^*hes une jeune femme, qui depuis
iie^ ^’^iiées à cause d’une brouille
■ chemin de
î ^ v^e temple. Tous les catéchumènes
du P^’"'® 1’-^® coutume pénétrés
,, Sérieux de 1’ acte qu’ ils accom™®saient. L’église se présente unie
V (v^P^P^cte ' à la population, qui a
5o P^sur nous. Les sujets religieux
'• a r ordre du jour et débattus
part et d’autre avec une vivacité
pj^^^ttante. Une lettre de M. exdAt l6s sentiments dont son cœur
à sa mère, enfin reçue
jg. ® l’église, m’a procuré la plus
sg^^^le surprise; elle trahissait des
nJ^^'^iGnces chrétiennes et une conthn il® la Bible, rare même
^Ur*' personnes cultivées. Tu
été doucement ému en enten
après la cérémonie d’admission
Pqjj ^^®eur, qui était une surprise
tojj’' ^piit le monde, exécuté sur un
SUj, Pianissimo, qui en disait long
l’jj ^.émotion de l’assemblée, vu
^'®U invétérée ici de crier au
^>^_de chanter. Nous fûmes heureux
^prendre que c’ était à la Société
%es chrétienne dès jeunes
tt ^ 'Ip® nous devions ce plaisir
du espérons-le, cette réforme
Am
leu ! Pense à nous.
lîillâTM'fîÜi
et de la Liberté
■ Ï<’A
générale de la Ligue
de la Paix et de la
ïlé,
sid^^ ®’ est tenue à Berne, sous la
®Qce de M. Emile Arnaud.
M. le président a présenté le rapport
du comité central qui rappelle tout
d’abord les efforts incessants faits parles amis de la paix auprès des délégués à la conférence de La Haye
dans le but d’obtenir de cette dernière
des décisions d’une réelle importance,
des votes concluants, des conventions
susceptibles d’exention.
Cette action énergique et quotidienne
n’a pas été sans influence sur le cours
des délibérations ainsi que plusieurs
délégués l’ont proclamé, récemment
encore. “Nous pouvons bien avouer
aujourd’ hui dit le rapport, que les
résultats ont dépassé nos espérances
et q'u’aussitüt les ratifications échangées
les membres de la Cour arbitrale désignés, un progrès forniidiiblc aura été
accompli par -rapport au néant antérieur. „ Le rapport expose ensuite
toutes les démarches qui ont été faites
dans le monde entier par les amis do
la paix en vue d’abord de faire accepter
un arbitrage puis de mettre fin à la
guerre entre l’Angietcrre et le Transvaal. Ce rapport, mis aux voix, est
adopté à l’unanimité.
L’Assemblée exprime ses reraercieinents unanimes à son président M.
Emile Arnaud, pour son remarquable
ouvrage U Organisation de la Paix.
Le Comité central élu pour l’année
1900 est ainsi constitué : Président :
M. Emile Arnaud, Directeur des EtatsUnis d'Europe, à Luzarcho (Seinc-etOise); Yice président: M. Elie Ducommun, à Berne; Secrétaire trésorier: M.
F. Mullhaupt ; Secrétaire-rédacteur des
Etats-Unis d’Europe, M. Q-. Bovet. —
Plus sept membres du Bureau, et 16
membres effectifs et 38 membres correspondants du Comité central.
La date de la prochaine Assemblée
générale de la Ligue, est fixée au 30
septembre 1900, à 9 h. '/a du matin,
à Paris, rue Favart, 6, au Siège du
Bureau Français de la Paix.
Le comité a donné tous pouvoirs à
son président pour négocier au nom
de la Ligue la solution par voie d’arbitrage d’un différent qui s’est élevé
entre le gouvernement mexicain et M,
4
löß
de Montluc, fils de runeieii Consul
général du Mexique à Paris.
Le eomité félicite le gouvernement,
des Pays-Bas d’avoir acquis et aménagé un bol immeuble à la Haye
pour r installation de la Cour internationale d’arbitrage. Il prie en même
temps ses membres de faire dans leurs
pays respectifs tous leur efforts pour
que cette Cour soit bientôt constituée.
(Comiimniqué).
Unions clirétieniMiS. La Conférence annoncée a eu lien au Villar
Dimanche. Les Unions du dehors
n’étaient malheureusement pas aussi
largement représentées qu’on l’aurait
désiré. Nous avons cependant vu un
certain nombre de jeunes gens (au
sens large où ce mot est employé à
l’Union chrétienne) venus de Bobi,
de la Tour, de Saint Jean, d’Angrogne et de Saint Second. Turin était
représenté par le zélé chef de groupe, M. l’ingénieur Emile Eynard.
La journée commence par un
culte présidé par M. le pasteur Bonnet, qui prêche sur Eccl. XII, 3,
montrant combien il est important
de consacrer à Dieu les meilleures
années de notre vie, « avant que les
jours mauvais viennent, et que les
ans arrivent desquels tu diras: je n’y
prends point de plaisir. s> Une belle
assemblée assiste à ce culte, et la
courte réunion de prière dont il est
suivi est encore très nombreuse.
Après un dîner « de famille »,
servi dans l’école, auquel prennent
part une vingtaine de personnes, on
se rend au lieu choisi pour la réunion
de l’après midi, un bel endroit sous
les châtaigniers, derrière l’école du
Teynaud. C’est encore M. Bonnet
qui préside et ouvre la séance par
la lecture de I Thess. IV. Après le
chant d’un cantique et la prière
prononcée par l’ancien Gaydou, M.
Bonnet donne la porole successive
ment à M. le professeur Tourn, àM;
r ing. Eynard et à M. le professent
Coïsson, dont les deux premiers lisent
des travaux expressément prépare®
pour la circonstance .sur le sujet'
l’Education par ks Unions chrétienne^'
et le troisième expose sur le mêm®
sujet, une série d’idées pratique®
formant les ligues générales d’ UU
vrai programme d'activité éducatit^®
pour les Unions des Vallées.
M. Tourn développe cette
que l’Union chrétienne de jeuO®®
gens doit être un milieu éducahrPour cela il faut que le local lut"
même et la manière dont il est teitU
soit propre à inspirer aux sociétaif^
le goût et l’amour de l’ordre — qu >
y ait de l'ordre et de la discipli”®
dans les séances, de la régularité'
le respect des règles établies et d®
tous les devoirs inhérents au titre d
membre — qu’il y ait un esprit d
liberté, de cordiale franchise et d®
spontanéité, accompagné d’estime fé'
ciproque et de respect pour la coU'
science les uns des autres — qu’il J ^
un esprit de sincère fraternité — <1"®
l’on donne la place d’honneur daU*
les entretiens, dans les travaux, daU®
les etudes spéciales, a tout ce qui,
pour but d’exciter l’énergie indiri"
duelle, de développer l’esprit d’inib®'
tive et de former le caractère
enfin que 1' éducation physique
aussi sa place dans le prograrnh*®
partout où c’est possible, que, w"
au moins, l’attention des sociétait®
soit attirée sur les liaisons intiïUé*
entre les facultés physiques et
facultés spirituelles et sur les coé ,
séquences terribles auxquelles' p®** ’
conduire tout abus de son propr
corps.
1
M. Eynard développe plus ampj,<
ment quelques-unes des idées
exprimées par M. Tourn, en partie^ ,
lier la néce,ssité de l’ordre et de _ .
discipline ; puis il attire 1’ attenb®.^ ,
de l’assistance sur l’action que
vent exercer les Unions chrétieib’ ^
en dehors du cercle étroit de - i
membres et en dehors du donia* ,
J
5
197 —
trictement religieux, une action soinspirée et pénétrée de l’esprit
christianisme. Mais il veut que
ctude biblique ait toujours sa place,
^ place centrale, dans les séances
'^î'dinaires.
Coïsson complète fort hcureu®®ttient les deux orateurs précédents
indiquant une série de moyens
Pratiques par lesquels les Unions
Pourraient faire œuvre éducative. Il
Ofoit que l’Union devrait se proposer
compléter l’œuvre de l’école par
de
<les
travaux, et mcnic de simples
‘ pouyersations, par exemple sur les
^fitutions qui nous régissent — les
*'oits et devoirs des citoyens — - les
Wejug^g divers — l'économie doI ostique — des sujets se rapportant
‘Agriculture et à l’élève du bétail
A l’émigration : ' ses avantages el»: ^ inconvénients — d’autres sujets
; délicats: questions morales que
I , _Pasteur ne peut pas facilement
L Alter en chaire, comme les tenta'■ç^Os.de la jeunesse — exercices de
^^ut — devoirs envers la famille
: relations entre yoisins etc. etc.
I J,.Plusieurs prennent encore la parole,
pour remercier les auteurs de
® travaux, soit pour exprimer enle ^ ’autres idées en rapport avec
jt rueme sujet. Il est convenu que
1^.’’ continuera cette étude et qu’on
tjg *ora une place dans le programme
lie ^ réunion de groupe qui aura
oet automne à St. Germain.
grand établissement indus
& ”1. Nous voulons parler de la
Ijq ttde fabrique de chocolat et bom®. que la nouvelle société Gay
[ et Comp. a élevée aux Ayrals
^^serne St Jean). Elle a été inaujeudi passé par un banquet
“'lhel
^Pties
ont pris part plus de 8o per
venues de toutes les parties
Vallée, de Pignerol et de Turin,
parlons pas du banquet
qui a été magnifique, ni
W '^‘scours nombreux et variés par
on a souhaité un avenir prosA Cette courageuse entreprise.
Mais nous ne pouvons nous cm¡^êcher d’exprimer notre vive satisfaction de voir un établissement si
important s'élever dans nos Vallées,
par l’initiative de Vaudois et avec
des capitaux fournis presque entièrement par des Vaudois,
La maison a été fondée il y a 35
ans, à Turin, sous le nom de Prochet
Gay et Comp. Quelques années plus
tard, en 1870 sauf erreur, par la
sortie de deux des associés, elle prit
le nom de Gay et Revel, qu’ elle a
gardé à travers les divenscs modifications qu’ elle a subies depuis lors
et dont la dernière est une véritable
transfoi'mation.
C'est maintenant (depuis un mois
à peine) une société en commandite,
dont font partie, outre le chef et directeur, M, Ch. Voila, qui en a seul
toute la responsabilité, une quinzaine
d’associés ou commanditaires. Belle
preuve de confiance de la part de
ces derniers, et’qui les honore autant
qu’ elle honore le principal.
Outre le nouveau grand établLssement, qui, quand il sera complètement aménagé, emploira, à ce qu’on
nous assure, environ 200 ouvriers,
la (iuta garde l’ancienne fabrique
de Turin, qui continue à travailler.
C’ e.st une entreprise tout-à-fait en
g-rand, qui ne . travaille pas seulement pour r intéi'ieur, mais exporte
largement ses pi'oduits en Orient, dans
r Amérique du Sud, en France etc.
Nos souhaits .sincères pour la prospérité de la .société Gay Revel et
Compagnie.
Exanieus de licence. Le Ministère a chargé M .le professeur Emilio Bertana, libro docente de littérature italienne à l’Université de Turin,
d'assister, en qualité de Commissaire,
aux examens de licences lycéale et
gymnasiale au Collège. M. Bertana
sera au milieu de nous dès le 29
courant pour assiter au scrutinio
finak qui doit décider s’il y. a des
élèv'es qui puissent être en tout ou
en partie, exemptés des examens.
6
— 198
Coiifércuce du Poinaret. Nous
n’avons pas reçu le compte-rendu
que nous attendions, comme de juste,
de la Conférence libre des Eg'lises de
Val Pérouse, qui s’est réunie le 12
au Fomaret. Ce sera s«.»« doute pour
la semaine prochaine.
ViLFRED Monod. L’Evangile du
Royaume. Paris, Fischbacher 1900.
La nouvelle série de méditations
que le pasteur de 1’ Eglise réformée
de Rouen a publiée il y a peu de semaines, a reçu un bon accueil de la
part du public protestant de langue
française. Nombre de périodiques
ont consacré plus d’une colonne à
des fragments de ces discours écrits
avec un réel accent de conviction
et une chaleur communicative. A
cause de l’importance même de la
question qu’ il traite : le Royaume,
c’ est-à-dire le rayonnement social
de la vivante personnalité de Christ
ou la pénétration progressive de
l’humanité par 1’Esprit de Christ et
les résultats éternels qui en découlent,'
CG livre mérite d’être largement répandu. Pasteurs et laïques devraient
le lire et le faire circuler.
Dans les ouvrages précédents M.
Monod était plus dogmatique, par
conséquent moins à la portée de
tous. ,S’ il est maintenant essentiellement pratique, ce n’ est pas qu’ il
soit infidèle à son premier amour.
C’ est toujours avec la même ferveur
qu’ il chante 1’ Ami suprême : Il est
bien toujours 1’ Illuminateur souverain de son âme, l’alpha et 1’ oméga
de sa pensée. Presque à chaque page
r auteur affirme la nécessité de la
régénération, presque à chaque page
il proclame 1’ expiation, le salut par
la foj, et la sanctification comme la
doctrine fondamentale de la religion
chrétienne. Aussi ne pouvons-nous
pas, ce qui précède étant si fermement établi dans le livre dont nous
parlons, et malgré quelques réserves
de détail, dirons-nous, souscrire
lut.
des critiques comme celle qui
on,t été faites d’élaborer une relo
nouvelle ! Si M. Monod insiste avec
force sur l’absolue obligation pout
l’Eglise — pour chacun de ses mei^'
bres donc — de hâter par son attv
tude et son activité, la venue d**,
Royaume, du temps où 1’ amour frâ’
ternel et la justice régneront sur 1^
terre, c’ est parce qu’ il est convaincu
que jusqu’ ici les chrétiens n’ ont pu®
été assez cohérents avec leurs croya-U'
ces, qu’ ils ne les ont pas vécues. D®
ont fait par là, sans s’en doutef.
plusieurs, un mal incalculable, à euX'
mêmes d’abord, à la cause du R^i
ensuite. Et n’est-ce pas invoqu®'"
l’Esprit de Celui qui allait de
en 'lieu en faisant le bien et en pr®'
chant la bonne nouvelle du Royautn®^
Qui ne sait que notre siècle a ete>
par excellence, le siècle des missions
et de la bienfaisance, mais il faudrul^ ■
à tout cela ajouter l’ œuvre individu^^
qui ne consiste, pour personne, ®
sortir de la position où il se trouVfii
mais à y vivre en témoin, en t®'
présentant de son Roi qui aime
foule, parce qu’il aime chacun d®
ceux qui la composent et qui ®®
ému de compassion pour leurs
de toute nature. Cette prédicati®’'
ferait faire aux vérités salutaires
progrès gigantesques dans peu d
temps, tandis que la prédication
r Evangélisation officielles seules
nent de si pauvres résultats. L’esp®®
nous manque pour rien ajouter, ’
Voici les titres de quelques-U«® ^
de ces douze méditations qui..^.jq
forment pas un système, mais
y a bien progression et unité : L’h^^ |
actuelle, la Foule, le Christ, le
moignage biblique, l’Extraordinu’'^ yi
le deuxième commandement, la n®’*
velle naissance, la Croix.
N. N.
7
199
Paris. Nous recevons :
Pendant la durée de l’Exposition, le
®Ulte réformé sera célébré sous les
^'ήpiees de la Société Centrale d’éyanSeliaation, tous les dimanches, à 4 h.
, 59 avenue de La Bourdonnais,
i 1 Cette salle est située près do
i Porte Eapp.
; culte sera inauguré le dimanche
( ' juin sous la présidence de IT. le
i '^’^8'- Cmit, président du Cou
c'LParis, et sera rôgiilièremeut
clebré par des pasteurs do Paris et
® la province.
Los personnes qui s’intéressent à
,® culte sont priées d’adresser leurs
à M. ■ Pfender, agent général,
J, ïue La Bruyère, ou à M. Eugène
i^iiclie, 155 Boulevard Ilaussmaun,
fB" - '
f^arie.
L’agence de la Société Coltrale.
lleviie Politique
®®uaine politique a été plutôt mon4’ jr^atée. Nous avons eu d’abord la séaiiee
Jjj^^'^guration (le la 21.e législature avec le
Hiiéf ‘1" Trône ; vieiiuent ensuite la preÎtésia '’^*'“lle pour r élection du nouveau
4e 1®' Cliainbre, l’élection du bureau
les jionrparlera entre la majol’Extrême Gauche, touchant le Eéglo’
«énjp ^ l''‘ démission du Ministère et, par contoJt "b la prorogation de la Chambre. Et
îa en deux séances seulement !
J, “*sconrs de S. M. a été d’une concision
Jtjl “de clarté qui n’ont fait qu’ajouter il
l'iijf *“®ycité. La concorde entre les partis,
S*l>ldté du statut, 1' exhortation de
retard des nombreux projets
*«s 'lui attendent une prompte solution,
" tion * rapports de l’Italie avec le,s autres
Voilà les pointa principaux de l’nl
lie i ilt
Meun , royale, dont la base est l'engagement
‘"«titi®: de défendre coûte que coûte les
qui nous gouvernent. M. Gallo,
Voi uiinistère est élu président par
l**® ,®'^utro 214 données à M. Bi.aucheri.
ministérielle donc, quoique vaill*i 'disputée par les oppositions. Dans
iSqun autres membres du Bureau,
Nie^r ^'Uus les candidats do M. Pelloux
tS!*’diretriomphé, on ne peut pourtant
^ ® que ce déniier ait été battu. Ihmr'if rendre a.vanfc que de combattre y
k* éle„r“ “’'■‘dr .majorité, à (juoi bon
8i générales pour garder le pon
®U vont se retirer brusquement lorsque
L..
la fortune semble vous sourire? C’est que la
victoire du Minî,s.tère n’ était qu’ apparente et
qu’il a bien compris que l’Opposition no lui
aurait accordé ni trêve ni repos, qu’il n'eût
abdiqué dans la question du Règiement. (Juelqnes-mis de ses membres auraient peut-être
ftîii par céder; d'autres, MM. A''enosta, Carmine et Bonnsi, ont préféré s’ en aller. De
là la démission en niasse. Ou dit que M.
Saracoo sera chargé de la formation du nouveau cabinet.
im situation en Chine est des plus ailarinnntes, la vie des ministres et des étranger.s
y e.st en grand (langer. Des centaines de
chrétiens indigènes et étrangers continuent à
être massacrés. Le.s étabiissenients des missions, les églises, les légations sont incendiés.
Des détacliements d’Européens s’ avancent
sur Pékin, sept mille Eusses avec des raitraillenses et du canon viennent de partir du
Tien-Tsin ; mais une forte armée chinoise
est prête à S’ opposer à 1' entrée des troupes
étrangères à Pékin. L’attitude du Gouveruemeiit et de ia Reine prouve toujours mieux
que les massacres sont voulus et que les
Boxers ont tout l’appui des autorités. Il serait
vivement à désirer (pie les puissanées euruliéennes pussent agir eu faveur des chrétiens
avec uu peu , plus d’entente que lors des
massacres d’Arménie. L’empereur Guillaume
doit le vouloir aus.si.
Los Anglais .s’ avauceiit petit à petit vers
le nord du Transvaal. Heidelberg va être
oeeupê et les communications entre l’Orange
et le Transvaal seront interrompues.
Le roi de Suède Oscar II vient de visiter
1’ Exposition de Paris. Ce premier hôte couronné a été reçu avec les marques de la plus
haute estime de ia part du Président et des
autorités, et ie peuple de Paris lui a fait un
accueil vraiment enthousiaste.
j, C.
Avis très-important
Mc,ssieurs les Pasteiir.s sont priés
d’avertir leurs ressortissants qui ont
été admis à l’asile de Finalmarina
que la squadra, des garçons partira
la première de Turin Mardi 3
Juillet à 9 heures du matin
pour revenir le 23 du même
mois à 5 h. du soir.
Celle des filles partira de Turin
le Mercredi 25 Juillet pour
revenir le 14- Aoûtj et cela aux
mêmes heures.
Les enfants des deux squadre devront donc quitter la Tour et t'i
gnerol de manière à arriver à Turin
8
•ü
— 200 —
par le premier train. Ils devront avoir du linge suffisant pour
un séjour de trois semaiines, i costume de bains et 6 francs pour
payer le billet d’aller et retour de
Turin à Finalmarina. Il va de soi
que les parents doivent aussi pourvoir au voyage des Vallées à Turin
et de Turin aux Vallées pour lequel
il n’ y a point de réduction.
N. B. — Cet avis ne sera pas
répété.
Société Vaudoi.se
d’Utilité Publique
Appartements et Villas
à louer pour la saison d’été.
S’adresser au Bureau de Renseignements, chez Mona. LOUIS
JOURDAN, droguiste.
Torre Pelli ce.
•V'30D(NrXD13B.D©
Maison Jahier, Torre Pedice.
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