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>:Murant avec la Poste.
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«lia abonnement poi- on ;
Ith,, • . . . Pi'. a
I On ex. à la méiné
'leaae, eliacuii li'r. ft
“Snfi,\at,i'iehe-TIüiigrio.
■ eno, Bi-ebil, Danemark,
jg-'O. Hollaiiile, Snèile,
ils?».’ Oa-r u■^■o¡inemeHÍ
'''>»»/ selon 1i/e
I bn,. a'aliomie
d’Admiiiistration |
yt, les Pasluiusi et- à
à Tomî PoLliee.
m
Année XXXY. X. 39.
[j’aboiiuemeiif.fíu payo d’avance,
27 8ei)tembre li)00
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do ligne pour 1 t’oia — 15 centimes de 2 à 0 fois et 10 centimes pour <j fois et an deasua.
S’adresser poui' la Rédaclîoïi à M.
N. Tourn, prof., Torre Tdlice et
pour l’Administration à M. Jean
Jalla, prof., Torre J’dlioe,
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du coin*
menoement de rannfte.
T)KS VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
»»nw (Amoiiib. Ao(. I, It. SiiiVHtit la vfirri/! ara« la «liariW. lîi'li IV, 15. Que ton i'6-,'iie vienne. Matt. VI- H).
Sommaire:
uiùiies-tu tem cliariüt V — A propos
nliiu-gos — Lottres d’un bieufaitem~~ Clirouiqne — Nouvelles et faits divers
E.evue Politique — Ouvrages reçus —
. ^ L’Eternel regarda le camp de.s Eg.vP"
tiens,... II ôta les roues de leurs eliat'ots, et lit qu’on les menait bien pesaur
lue-ut
Ex. XIV, 2d, 2.5.
-,
-ils °ti-'-quoi les Egyptiens mciiaientijç Pesamment Icur-s chariots selon
l'^P^-ssage ci-dessus ? Parce que
les avait reg,ardês et en
ôté les roues. Et quel était le
de ce regard destructeur dans
^ toute puissance ? C’ est que les
iens étaient sur une route
i^^-fement. Leur place était en
Î^Lpte et non point dans la mer
poursuite d’Israël. Et si au lieu
, torcer leurs chariots à aller en
I’
L. nialgré les roues qui tomdé tous côtés ils avaient reti avec une humble anxiété dans
l’]j^®ionne de feu, la lumière de
■®’'ne], produi.sant dans leur cœur
une repentance salutaire, les aurait
repoussés sains et saufs en arrière
vers leurs foyer;;. Qu'est-ce qui sauva
Pierre lorsque Jésus le regarda dans
la cour du prétoire ? C’est que Pierre
ne se raidit point sous ce regard
m;üs le laissa pénétrer en lui comme
un dard qui provoqua les larmes
amères qui rendirent possible sa
réhabilitation.
I.orsque Dieu regarde, lorsqu’il
descend vers les fil-s des hommes
pour voir ce qu’ils font (Cfen. XVIII,
20, 2i), quel moment solennel! Et
quand sous ce regard les roues tombent, l’orage s’amoncelle, n’est-ce
point l’heure de courber le front
dans la poussière et de dire ; « Seigneur, pourquoi ?... • Seigneur,... oui,
je le sais, ta lumière me révèle ma
plaie, oui, je cède, j’obéis, je recule.
Un malai.se secret me disait que- je
suivais Une mauvaise voie, mais j’ai
cherché à l’étouffer et à forcer le
passage. J’ai péché, pardonne et
nettoie-moi entièrement de mon iniquité».
Puis, dans la mesure du possible
ou défait ce que l’on a fait, l’on
rentre dans le chemin^ droit et le
chariot ne. tarde pas à courir par
la voie des commandements de l’Eternel.
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306 —
Qu’cst-ce qui fait la beauté du
char de Jéhovah dont Ezéchiel nous
donne la description dans le i.r
chap. de son livre ? C’est l’ordre et
le merveilleux, ensemble avec lesquels fonctionnent toutes ses parties.
L’esprit qui l’enveloppe pousse les
animaux, et les animaux dociles vont
où l'esprit les pousse ; l'esprit des
animaux est dans les roues, et partout où les animaux vont, là vont
aussi les roués, c’est-à-dire, en résumé, que Vesprit seul fait mouvoir
à son gré tout cet étincelant assemblage sans effort, sans secousse, sans
hésitation.
Idesprit de Dieu dirigeant tout,
pénétrant tout, animant tout, voilà
le secret d’une marche aboutissant
au succès.
Comment mènes-tu ton chariot,
mon frère ? Y a-t-il ordre, harmonie,
facilité ? ou bien le traînes-tu fort
pesamment ? Quand tu considères la
santé de ton esprit, de ton âme, de
ton corps, le train de ta famille, de
■ tes affaires terrestres ou de ton service pour Dieu, peux-tu dire: «Je
courir... en avant vers le prix... » ou
dois-tu t’écrier ; Cela ne va pas, je
ne sais pas ce qu’il y a, mais cela
ne marche pas !» Oh ! si tel est le
cas, arrête, arrête, entre dans le
sanctuaire, regarde dans la colonne
de feu, laisse la lumière de l’Eternel
te révéler la vérité, car la déroute
vient peut-être do ce qu’il a regardé
parce que quelque chose Lui a déplu.
Prosterne-toi, adore et écoute, et
Lui-même t’enseignera ce que tu
dois faire pour qu’il puisse ramener
sur toi les rayons'du soleil de Justice
qui consolent, réjouissent, guéris.sent,
réparent les brèches et, les effacent.
N’attends pas pour t’arrêter que
la confusion soit complète, qu’une
entière destruction ait fondu sur ta'
tente. Aie égard au premier symptôme de malaise et tu éviteras bien
des regrets. Et pour parer à de nouvelles erreurs, laisse l’Esprit de Dieu
diriger, pénétrer, animer jusqu’aux
plus menus détails c}e tes moindres
entreprises, et ton chariot cou
surmontant tout obstacle
sang de l’agmeau et tu cha-ût
le chant du triomphe royal. ,,
A. L'J'
A propos de charges
%
ieSj
Les discussions provoquées pt
récentes votations synodales ren
opportunes quelques observation®
nérales sur la manière dont les
administratives de 1’Eglise^ d
être envisagées par leâ ohrétietì^l^^
la ligne de conduite que dol
observer à leur égard, soit
sont appelés (ou peuvent
les occuper, soit ceux qui, ^ ^
représentants officiels de 1
ont la mission de nommer ceuX
doivent l’administrer.
Le sentiment qui devrait tôt
dominer chez les uns comme
les autres, c’ est celui de la r(
hilité. Si tous étaient -suffis^iù’® pj
cela
' A X i’ I
firait pour exclure, d’un cote
pénétrés de ce sentiment,
bition personnelle, la recherche |
de ces charges et toas les
humains (dans le sens le i
du mot) que 1’ on est trop
conduit à employer pour les o ^
— et de l’autre une certaine
fcrence, ou bien 1’ esprit de ¿eS :
fait que l'on est plus préoccUp
■personnes que des œuvres en "VW® ^
quelles on est appelé à voter«
Cela est vrai dans todsA®® pf'
maines. Pourquoi les institution-^*gjj|
lementaires sont-elles presque
tombées en discrédit, si ee^_,^e
parce que le plus grand not
ceux qui se présentent pour sO
les souffrages du peuple sentei^
d’obtenir un titre que la
bilité qui s’attache au
coup plus profondément gps»«
i
et parce que le corps éleetOt^^j.jie
ambitionnent avec tant d’aiy. j-esi
gjrai
en partie indifférent et 0“
trop fctcile à se laisser
3
— ao7
I** corisidcratioris autres que celle
^ intérêts vitaux de la nation,
charges de l’Eglise ne doivent
^ais être un objet d’ambition perinelle. C’est là me vérité qu’ on
J® dispensera de démontrer. Il ne
pas non plus les considérer comI Une récompense à donner à des
^Oiiirues à qui l’Eglise doit de la
^nnaissance. On entend quclqueprononcer le mot d’ingratitude
k\ Eglise n’a pas nommé
Ou tel homme à une charge
^’l'inistrative (à laquelle il n’était
pas appelé par ses aptitudes)
«change des services qu’ il lui a
dans d’autres champs d’accomprendre ce qu’est
U ® charge de l’Eglise. Ce n’est ni
don qu’ elle fait à un de ses
^Uibres, ni un piix qu’elle lui
^^rne, ni avant tout un honneur
élle lui accorde: c’est une charge
met sur ses épaules, un devoir.
11
■ç|j ®lle lui impose. En le faisant,
donne une preuve de condont il doit, sans doute, se
honoré; mais tout homme séet pour qui l’humilité chrén’ est pas un vain mot, loin
jj rechercher avidement cet hongj r, ne le recevra qu’en tremblant
sq se demandant avec anxiété
répondre dignement à la
. ?hance de l’Eglise.
sentiment de la responsabilité
^ doit cependant pas nous porter
(jjr®/Mser une charge quand l’assemdes représentants de l’Eglise
y appelle par un vote spontané
^ moins que des raisons puissantes
K nous y obligent. Ambitionner
^.'^iirieur d’occuper une charge, c’est
Pi'cri'’® de présomption et de
. derche de soi-même ; la refuser
ûy ® de bonnes raisons, c’est mansuivant les cas, de bonne voSjjA?’ de dévouement, d’esprit de
jjr'fice, d’activité ou de courage.
5,®®t'ce pas aussi manquer de coneu Dieu ? Car autant il serait
d’invoquer comme un appel
plutôt une multitude , de. devoirs
de Dieu une électio'n que 1’ on aurait
soi-même provoquée par des procédés
ambitieux et intrigants, autant le
chrétien doit, en règle générale,
considérer comme l’expression de
la volonté de Dieu un appel qui lui
est adressé spontanément par une
assemblée où tout se fait avec sérieux
et dans' un esprit de prière. Si nous
ne sommes pas bons juges pour
nous déclarer nous-mêmes capables
et dignes d’occuper telle place à
laquelle nous pourrions être appelés,
nous ne le sommes pas non plus toujours du contraire. J’ai toujours admiré la conduite de ce grand homme
de l’antiquité dont un historien dit
que « jamais il ne recherchait une diarge
publique ; jamais il ne la refusait quand
il g était appelé ». Telle est, ce me
.semble, la ligne de conduite que
tout chrétien devrait suivre. Je veux
bien admettre que la seconde partie
de la règle souffre des exceptions ;
mais quant à la première je crois
qu’elle devrait être suivie d’une manière absolue.
N. T.
LETTRES D'QN BIENFIITEUR
T.es lecteurs de VJdcho n’ont peutêtre pas oublié un passage cl’ une
lettre de notre correspondant M. le
prof. Jourdan, de Colonia ATildensc,
publiée il y a plusieurs mois déjà
(N. du 31 mai), ainsi conçu:
<s T.es personnes qui ont lu le bulletin du 50''« et «50 ans de liberté »
ont été surprises de l’accusation faite
à M. Pendleton, surtout de cette
phrase... on a vu plus tard que ce
n’était qu'un spéculateur.... Comme ou
doute que cela soit, il, serait bon de
publier ou du moins d’indiquer les
documents qui le prouveraient. Comme l’offense (s’il y a) a été publique,
rien de plus juste que le point soit
éclairci publiquement».
Comme auteur de l’article sur
« r Emancipation et 1’ Emigration »
4
—
dans le Bultdin du üiuqimntvïiatre, j’ài
le devoii' de répondre p<nir ma part,
laissant à T auteur de 1’ écrit publié
sur le meme sujet dans “ Ciuqnaiüfi
ans de Liberté ^ de le faire pour la
sienne, s’il le juge à propos. Je demande pardon à M. Jourdan et aux
lecteurs de ne pas l’avoir fait plus
tôt. Les évènements qui se sont .succédé ont amené une abondance de
matières qui n’aurait pas permis de
traiter le sujet avec î’ ampleur nécessaire.
Je ferai d’abord observer que le
mot d ’ acensatiou, et surtout celui
d'offense, ne me paraissent pas bien
choisis. Quand on parle de choses
qui sont du domaine de V histoire,
comme c’est maintenant le cas de
tout ce qui se rapporte à M. Pendleton, mort depuis un quart de
siècle, on peut commettre des erreurs
de fait ou de jugement : on ne prononce pas d’accusation, et l’on n’offense pas.
Je fais observer en second lieu que
dans tout ce que j’ ai écrit an sujet
de M. Pendleton, il n’ y avait rien
d’|inédit. Tout avait déjà été dit, soit
dans le Journal du voyage de M.
Lantaret, soit dans VÈeho des BaKées
ou plus tard dans le Ténioiti — sauf
peut-être cette plirase :.. « et quand
ils furent partis (i), personne aux
Vallées n’ entendit plus parler do
lui » — détail, d'ailleurs inexact, car
il résulte de documents qui ne m’étaient pas connus alors que M.
Pendleton revint encore plus tard
aux Vallées.
I.a phrase citée par M. Jourdan
comme ayant surtout frappé nos amis
dWmérique ne m’appartient pa.s. Je
n’ai pas dit que M. Pendleton n’était
qu'un spéculateur, et telle n’était pas
ma pensée. Voici exactement ce que
j’ ai écrit ; « On lui reprochait d'être
.entré en négociations avec le Directoire de la Société et d’en avoir
reçu une forte somme —500 livres ster
(1) Les émigrants gui se rcudaieut à la
Colonie Alexandra,
lings, aSiurait-on —^ pour lui
de nouveaux émît;Tn,nts. Le bieiii
tour était devenu un spéculateur /J
^ - iU8f
En parlant tiinsi, je.- ne ^^.isais Q , J
citer en la résumant — en. la 1
et en
nuant sur certains points — une
du Jonviud de M, Lantaret,
voici le texte exact :
Mais le motif le plus grave
défiance pour le bienfaiteur d’un
bofl
nombre de Vaudois m’ a paru
l’accusation portée contre M
clleton, et qui n'a pas été jusqu ^
iC!
réfutée, d’être entré en négociah^|
avec le Directoire et d’avoir
de lui une somme assez considera^
500 livres sterling m’a-t-on
pour lui amener de nouveaux
grants. Au moment même o'i
voyageait aux frais . des amis
de*
îfli
Vaudois pour recueillir de 1’ arg®
dans divers pays, et dans les VaU
même pour y réveiller le zèl®
l’émigration, il aurait demand®., '
reçu du Directoire de la
de colonisation une grosse, so:
comme prix de 2000 colons qu
■serait engagé à expédier en
que. .Si le fait est réel, et d’
il pai'
ce que j’ai entendu et lu, 1.bien qu’il l’est, il est facile de s
Yjliquer comment les sentiments 4^'.
n®
l’on avait voués au bienfaiteur
se reportaient pas volontiers suT
spéculateur....»
Comme on le voit, il n’ y •
. ¿lìt i
nen dans ce que j’ai écrit qui
« surprendre » qui que ce soit,
que tout avait été écrit et pubhe J
vivant.de M. Pendleton et qn®. jj{
frères de la Colonie connaissft^j.
aussi bien que moi ces publicati®;^^
comme M. Pendleton lui-meui®Ai
avait connues. J’ ajoute que j® ® .à
eu jusqu' ici connaissance d’
document qui prouve que les
rapportés par M. Lantaret aicU^,^^
mais été démentis : ce qui ne
pas d’être significatif.
Mais le but de ces- lignés
pas de justifier ce que j’ai écrit ® .„-u:
le BulkUn, beaucoup moins
eu^
5
í
li
— 8Ü9 —
•íci diminuer en quoi que c(í soit la
reconnaissance que nos colmis de
lUrugiuiy et les Vaudois (:u général
doivent à la mémoire de M. Pendleton. M. I,antaret concluait le passage de son Jouniul, dont j’ai cité
rtne partie par ces mots : « Le temps
'tiendra où, ne se souvenant que de
homme qui a dépensé son temps
qui a même exposé sa vie pour
secourir les émigrants audois et
cubliant ce qui s’est ]mssc ensuite,
h Eglise Vaudoise, et surtout cette
partie qui s’en est détachée pour aller
s’établir d;ins TUruguay, béniront sa
•némoire et ne prononceront son nom
dti’avec respect», C’est ce que nous
de vons faire, en ajoutant à ce cpi’il
convient d’oublier bien des évènements qui SC sont passés après que
Lantaret eut publié son Journal.
Mciis rhistoire est l’histoire, et il
Serait extrêmement intéressant d’arriver à démêler ce qu’ il me paraît
y avoir de contradictoire dans la
Conduite de cet homme remarquable
^ tant d’ég'ards. C’est ce que je n’ai
pas même osé essayer dans l’article
, riité par M. Jourdan. J e ne serais
pas davantage en mesure de le faire
mijourd’hui. Mais je puis offrir aux
iceteurs de i’ Kcho un extrait de la
^correspondance de M. Pendleton avec
pelui des colons qui a été hî plus
rntimément lie avec lui, M. J. P.
^aridon. Les nombreuses lettres de
^enclleton à Baridon, conservées par
oeliii-ci avec le soin minutieux qu’il
mettait à tout cc qu’ il fai.sait, ont
®té rapportées d’Atnérique après sa
mort, par M. H. Tron, pour être
déposées aux archives de la Table. .Si
^lles ne nous apporteront pas beau'^Oup de lumière sur les points obs*^Urs du caractère de leur auteur, du
moins serviront-elles à en faire mieux
Connaître d’autres, et je suis sûr qu’el‘Os seront lues avec intérêt.
{A suivir).
N. Toitrn.
Ecole Latine du Pomaret;
P) Les examens de réparation
commenceront D. lo 2 Octobre
prochain à 8 heures.
2'*) Les cours s’ouvriront régnlièreinont le 4 à 8 h.
3'>) Les examens d’Introduction
eu l.re année auront aussi Hou le 2
Octobre à 8 li.
Nous espérons voir iirrivor un nombreux contingent pour peupler les
spacieuses salles de notre Etablissement qui a été remis à neuf et qui
présente un aspect engageant et semble crier aux jeunes gens: «A^’enez
ici vous instruire, accourez en grand
nombre vu qu’il y a de la place et
que les professeurs de leur côté désirent travailler, ne iiégligoz pas les
avantages que l’Ecole Latine vous
offre». Nous prions encore MM. les
pasteurs et instituteurs do la A’’alléo
de S. Martin de plaider chaleureusement la cause de l’iiistruction secondaire en encourageant les parents et
les enfants, et eu nous envoyant beaucoup d’élèves le 2 Octobre prochain.
P. la Direction
H. Forneron prof.
les Pasteürs, régents etc.
Ixi réouverture des écoles est le
moment où l’on recherche plus qu’à
rordinairc les Saintes Ecritures. Plusieurs colporteurs vont se mettre en
route pour en offrir aux pasteurs,
aux régents etc. Je crois devoir à
cette occasion rappeler à tout le
monde qu’une règle absolue de la
Société Biblique Britannique et Etrangère est la
Vente à pr'ïx fixe
sans rabais ni escompte, si ce n’est
le 10 pour cent sur les achats de
dix francs et au dessins. Je prie donc
les acheteurs de se rappeler de cette
6
310
fègle, justifiéo par le bas prix de
vente de nos éditions, et de no pas
induire nos colporteurs à transgresser
les règles que la Société a cru devoir' leur imposser.
A. Meille.
Nouvelles et faits divers
Italio. Ce n’est pas par oubli que
noua n’ avons pas parlé plus tôt du
départ de Ffliss K. E. Emery, cotte
clircticnne au cœur si chaud et si
généreux qui était bien connue aussi
aux Vallées. Sentant le besoin do
repos et d’un cliaugomont d’air, elle
avait quitté Florence au coniinenccmünt
de Juillet et s’ était rendue à Gavlnana. C’est là qu’elle a été rappelée
à Dieu le 17 août. Le service funèbre
présidé par M. Luzzi et auquel assistaient une dizaine de pasteurs de
différentes dénominations, a été dos
plus émouvants. Nous citons de Vltalia
EvangeUca quelques-unes des paroles
par lesquelles le D.r Comandi a caractérisé la vie de la défunte.... « Très
riche, elle vivait comme une pauvre
ouvrière pour pouvoir aider les matheureux. Elle négligeait sa propre
personne : point de robes de luxe, ni
de mets recherchés, ni de voitures,
ni de villas ; mais la pauvreté volontaire, pourvu qu’ elle pût aider les
autres. Elle ne s’ occupait pas seulement dos conditions financières dos
souffrants, mais de leur état pliysiquo ;
elle visitait ello-rnôme les pauvres et
les malades et les secourait ; et en
meune temps elle s’ occupait principalement de leur âme, se jugeant vraiment heureuse si elle pouvait gagner
une âme au Seigneur. Dans ee but
elle payait plusieurs colporteurs, lectrices de la Bible, évangélistes, et elle
faisait publier et répandre, surtout
parmi les enfants un nombre infini de
traités et de brochures ; et elle-même
allait souvent de maison en maison
et de boutique en boutique en évangélisant...*>
L’ Eglise de Rio Marina, qui a
été si durement éprouvée il y a quelques mois, vient d’être frappée d’un
autre coup terrible. Une j:;inquantaine
de personnes appartenant aux familD®
de ses membres se trouvaient dans
cette imUheurouse ville de Galvcston
(Texas) qui vient d’être complèterocnf
détruite par un cyclone.
Cou.grè.s de la Paix. C’est dimanche dO courant que s’ouvrira à Paris»,
sous la présidence de M. Frédéric
Fassy, le IX.e Congrès universel d®
la Faix, h/os principaux sujets »i. l’ordre
du jour sont les suivants : Conférence
internatioimlü de la Haye (étude d®
ses décisions et do leurs conséquences)
— Droit international. — Conseils de
Conciliation et Agence de la Paix.
Protection des indigènes. ^ Sanction '
dos sentences arbitrales. — Probabilité
des résultats politiques et économlquee
d’une guerre future.
Le Congrès siégera jusqu’ au vendredi 5 Octobre.
Quissac. Il y a deux ans, la cloche de l’Eglise catholique de ce village du Gard fut brisée. Une quête
à domiciio fut organisée, et les colleo- ■
teurs trouvèrent bon accueil chez le®
protestants tout comme chez les catholiques do Quissac. Cette aimée,
cloche du temple se brise à son tourOu ne fait pas de collecte à domicile»
mais le 29 Juillet dernier, simultanément dans le Temple et dans TEglie®’
le pasteur et le cuvé annonçaient qn®
les dons pour le remplacement de 1®.
dite cloche seraient reçus avec roeonnaissance. Deux jours après, un rich®et fervent catholique envoie au pasteuï,^
une belle souscription avec ces lignes' ■
<'Je vous reineroio de l’occasion ,
vous me-donnez de répéter avec vous
et monsieur le curé : aidons-nous 1®® '
uns les autres». — Ce n’est pas_vQuissac, ainsi que l’écrit au CArfsiii*'
nisme M.- Berton, que les cloches sonneront désormais le tocsin maudit.d®®.
haines religieuses. -
7
311 —
llevîie Politique
La fête dn 20 Septeviibre a été célébrée
“ans toute l’Italie avec un redoublement
a enthousiasme et de solennité. 8. IL n'a cependant pas jugé à propos de se trouver à
pour la circonstance ainsi iiiie pluaieuirs
patriotes et bomiues politûjnes l’auraient vivement désiré. 11 s’est borné à l'instar de son
pere, à envoyer un télégramme au .Syndic
la capitale.
Dans le but de récompenser le convsige et
m mérite scientifitiue. du duo des Abruzzcs
du capitaine Cagni, S. M. les a proposés,
pour la décoration de l'ordre du Mérite civil
oe Savoie.
11 semble fine la (luestion sempiternelle de.s
, ^'Onfins de l'Erytlirée va être eiilin ré.solue.
La ligne de frontière passerait par le Mareb
Lelesa-Muua, de sorte tiue le Seraè et !0®alé-Cusai, les meilleures régions de la Oomnie qu’on nous contestait j\isqu’iei, nous
®6raieiit déiliiitivement acquis.
Les ouvertures des négociations entre la
Lbino et les paissances sont encore renvoyées
Parce qu’on ii'a pas encore trouvé le moyen
ae se mettre d’accord. Les cercles diploraaMnea bien informés croient'qu’en attendant
|a Chine se prépare il déclarer la guerre à
lEiirope, quoiqu’elle feigne, pour la, forme,
de demander la tête de.s ciiefs Boxers. Les
Jtljets russes ont reçu de leur gouvernement
|ordre d’évacuer rékin, et le per-sonuel do
l’Ambassade est déjà parti pour Taku, .
Au grand banquet, offert par la llépubliiiiie
“ 22.000 maires, M. Loubet a prononcé un
.discours remarquable où il afiinno liauteiiieiit
1 intaugibilité des priucipe.s républicains, ainsi
dtte riutentiüu d'accomplir sans faiblesse le
•uanddt dont il est chargé. 11 dit en outre
îüe l’iinposante réunion n’est pas une œuvre
-de parti et qu’il n’a de haine ni de rancune
poutre personne. L’inévitable Jlax-Régis, maire
d Alger a bien essayé de troubler la fête,
ou a trouvé des argnineiits assez ]mis®ants pour le faire taire et l’obliger à quitter
1^ salle du banquet.
Les Boers se défendent encore; ils coin?>tttroiit, peut-être ji;squ'au ilcrnier honnue,
J'ISqu’à la dernière goutte, de sang, surtout
la frontière. Lu général do Wel. vient de ,se
j'éneontrer avei; quelques boinmea à Potscliefsl'''ooni au 8. O. de Pré tori a.... mais il n'est
P>is moins vrai qu’il ii'y a plus d’illusions
Possibles et (pie les Boera sont bleu désormais
“ la merci des Angliiia. D’aucuns espèrent
®'icore en une intervention des jmissaueea m.iis
® départ du vieux Kruger montre aasi'z qu'il
pas une grande eunlìimce dans le eou'’txirs lie la (liploniatie.
Les comices électoraux sont eonvoqné.s en
■^iiglctcrre et on dit que c’est M. Lliamberlaiii
a indirectement 11x6 l’benre de la dissolution de la Chambre ainsi que celle des
élections. Selon toute vraiacmlilane,e les élee-,
teurs vont oublier que la guerre de M. Chanberlaiu a coûté riü.üüü b. et des milliards
à l'Angleterre et ils lui préparent un triomphe. Si les élections étaient retardées jusqu'aux réglomoiit de comptes de la compagne,
il est fort iirobable que les résultats en seniieut sensiblement moditiés au profit des
adversaires du ministre des Colonies.
j. C.
E R R A T U M
Une grosse erreur de cbifl're s’ est glissée
dans le compte-rendu du iliscoiir.s de M. DonaldMiller publié dans le N" derviier, 2® page,
2® colonne. Les contribnthms de l’Eglise I,ibre
d’Eco.sse se sont élevées non pas à .sej/t miih'oHS, mais à vitij/t-sepi nrilHoiis de livres stertini/s.
OUVRAGES REÇUS
Catalogue (le
Expo,sitioii de
la Paix, organisée par le Bureau
international permanent do la Paix,
dans le Palais des Congrès et de
r Economie sociale (section suisse) à
Paris, Berne, laip. Buckler & Co., 1900.
Ij’AiuI (le la Jeunesse,
Sommaire du du 15 Septembre :
A r Exposition: Promeuade.s et lintretiens,
VI, Un vieux Fari sien du Marais 'illdstré). — Le
Miracle, LTiam. — Histoire de deux jeunes
Filles et d’une Ti u:'t.erelle (suite) H. La Tour
(illustré). — .luit's et Antisémites sous Charles
V le sa"e, M.me W.m Monod. — En Sicile
(suite), F. JMornw (illustré). — Réponses
aux questions des N.os XXI à XXX.
Bene Sociale.
Süininaire dit X'-’ de Septembre .
La voce dei inediei. — L’Alcoolisnm in
Svezia. — Una statistica necessaria,
dii d'oro. Notizie estere,
più grande delle voragini.
Chic- Incubo. ,— La
Aboiiut'tueuts payés.
MM. Bonnet, Appiots; B. Coucüurde, Eu
rs-Phuiülie; Pb. Grill, . Frai ; Giretti, Bri
quéras (1900 et 19ül) ; Mylius, Timii; Eyiiard
Turin
Poires (lu m(»is (P octobre
Le 1 Villar Pélis, Giiivcmo ; fi Orussnl ;
8 Bübi; 9 Pragela; 11 IFerrior ; ‘21 Vigon ;
22 Bubiaiie ; 2.5 Pérouse.
8
312 —
Fonds du Cinquantenaire
pour la Dotation rtu llcfugo
(Lit D.r Vola)
3.me liste
Eeport L. 5884,55
P. Maramla (Nice) L. it. 5
Union chrétienne cle Bobi par M. MaR.sel 40
Paroisse d’Angrogne parM. Et, Boiraet(l) 69,50
„ de Prarustin par M. D. Gny (1) 28,20
Union chrétienne de ,j. f. doMassol
Union Cadette de Massel
Paroisse du Viilar par M. H. Trou
Garnier Jean PieiTO 1; Bonjonr Jean
Jacques 3 ; Allio Jean Daniel (de
la place) et famille 15 ; Marie Gönnet, veuve (Bessé) 3 ; Annette Albarée 0,40; N. N. 0,50; H. Tron et
famille 37,10
D.l Bertinat (Las Garsas, S.ta Pè)
Vaudois de Genève par M. H. Gay
M,me Jeanne Lantaret (Pmnaret)
M.me V.ve Comhe-Matty (Turin)
Mess, et M.lle Geymojmt (Bobi) en
de leur mère
M. et M.me Ed. Lungo-Bert. à l’occasion
souvenir de leur mariage
K. N. (B.t Jean)
J. et L. Weitzecfeer (Poroaret)
.T. P. Grill, ancien .
Barth. Guigou
par M. J. T). Hug'on past. (Borà)
par M.me A. Pons-Bert : Société de
coûture du Péri er
David et Silvio Pons (id.)
10
5
(1.)
60,00
5
33.50
5
30
20
25
ÏO
5
6
18
2
________ Total L. it. 6260,75
(1) Sauf pour le Viilar qui en a fait demande motivée, le détail des listes des paroisses ne paraîtra que dans le Rapport annuel du E.efuge.
ON CHERCHE
un homme seul, ou un couple sans
enfants, connaissant la culture de la
vigne et des arbres et le jardinage.
S’ adresser à l’administration du
Journal. 2)
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Coïsson aux Appiots (Torre Pellice).
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simo recalo a coloro che prenderanno 1 abbonami
per un’intera annata. „ , ttuthaTA
Dà loro in dono una elegante GDIDA
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panilo appositamente per gli abbonati della ,;,^de
rtei ropolo. Cotosta OUIDA. sarà di f. „»¡o ,
ntilità a tutti quelli che vorranno fare un viage
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Inoltre la Gazzetta del Papnlo si è assicurata Sj
1900 la pubblicazione di romanzi originali di.
(Mnlio Barrili, di.Edoardo Calandra,,dt Viti“
Bfirseziu, di Oe G.astyne e di altri accia«
*''ìr*sÈBVIZIO T.ELEGRAFICO della
Pópalo verrà pai i9l)0 ancora ampliato, .e, S* .feall’acqiiisto di una quarta macchina ^
zionata, detto giornale sarà in grado di ^
tutto le pagine tagliate, ingommate e
pubblicare al mattino le ultimissime notici©
notte. _ .
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del ropùJo direttamente al suo ud
d'amministrazione in Torino, o con vaglia
eartfllina-va^liat hanno dilettoj .p^meni©^’'
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mente aU’Amministrazione della
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AgricolaAe Estrazioni Einanziavle e la '.„tàt '
del Popolo della Domenica (letteraria-iUUsn^j^g
L’abbonamento per le qmittro pubblicazioni i i ¿q •
costa L- 1,00 al mesó, L. 4,80 per tre mesi, ■
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La Tour — Imprimerie 'Beasoq-