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Soixante-cmqmeme année - Anno VIP.
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N» 12
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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MÉDITATIONS POUR LA SEMAINE DE LA PASSION
LA PUISSANCE DE LA CROIX.
Jean XII, 32 ; 1 Cor. I, 18.
La croix qui s’élève à l’horizion de l’histoire du monde, au dessus des ténèbres
du GoJgotha, cet instrument de torture et
d’ignominie, est une « folie » pour ceux
qui périssent ; mais elle est, pour ceux qui
sont sauvés, une puissance de Dieu ».
« Dans la croix est ton salut, s’écrie l’auteur de « l’Imitation du Christ » ; dans la
croix est ta protection ; dans la croix est
la force de ton esprit; dans la croix est
l’allégresse de ton âme..,».
Ne nous scandalisons pas de la croix, !
Sachons plutôt mesurer toute son importance, non seulement à la place qu’elle occupe dans l’Eglise, dans les armoiries du
¡peuple, dans l’hymnologie et dans l’art chrétiens, mais surtout dans les effets qu’elle
produit sur l’âme humaine. La croix n’est
pas seulement un symbole comme l’était
l'agneau pascal ; c’est la réalité qui touche
au vif la conscience et qui donne pleine
satisfaction aux besoins les plus profonds
et les plus mystérieux de l’âme. C’est la
croix qui fait les chrétiens.
On connaît l’expérience des Moraves ;
aussi longtemps qu’ils se bornent à prêcher le monothéisme spirituel, pas de résultat dans leur œuvre ; mais au récit de
la mort du Sauveur les consciences se
troublent, les conversions s’opèrent. C’est
la même expérience que font nos missionnaires. Il en a été ainsi du doct. Chamberlain, dans les Indes, un jour qu’on voulait le lapider : « Déjà, écrit-il, je voyais
les gens ramasser des pavés pour me lapider... A la fin j’obtins la permission de
leur raconter une histoire... Aussitôt ils
m'entourèrent, sans lâcher toutefois les
pierres qu’ils tenaient dans leurs mains.
Aloi-s je leur parlai de l’amour du Père...
Je leur fis le récit de la Passion et leur
peignis en paroles émues le Sauveur en
croix, repoussé des hommes et abandonné
de Dieu. Tandis que je parlais, je voyais
les pierres tomber l’une après l’autre de
leurs mains, et sur les joues de l’homme
qui tout à l’heure était le plus acharné à
réclamer ma mort, roulaient maintenant
de grosses larmes ». Voilà la puissance de
la croix.
Cette puissance s'explique tout d’abord
par le fait que la croix est la manifestation la plus évidente du péché du monde
qu’elle attaque à racine, en le mettant
au grand jour de l’histoire dans toute sa
hideur, dans ses conséquences les plus terribles. La croix révèle la dureté et la dépravation du cœur humain allant jusqu’à
crucifier le Fils de Dieu et le crucifiant
non pas malgré sa sainteté, mais à cause
de sa sainteté, cette sainteté qui gêne
l’homme et qui l’importune.
La croix est une puissance de Dieu « qui
pousse l’âme à mesurer Tabîme de la perversité du cœur humain ; en présence des
souffrances du Christ, l’âme même la plus
endurcie frémit d’horreur ; son premier
mouvement serait de maudire les bourreaux ; ce qui l’arrêté c’est là voix qui descend de la croix ; « Père, pardonne-leur,
car ils ne savent ce qu’ils font». Alors,
•muette, Tâihe rentre en elle-même, elle s’étudie, elle voit sa misère ; elle sent la dis’tance qui sépare ses sentiments d’avec ceux
.du Crucifié ; elle sent sa laideur en présence
de sa beauté... E31e allait dire : « Je te
rends grâce, ô Dieu, de ce que je ne suis
pas comme les autres hommes » ; elle doit
se reprendre et dire : « Ne sont-ce pas les
pharisiens qui parlent ainsi, et moi je suis
comme eux ! ». Voilà comment la croix,
en manifestant le péché, attire le pécheur
en lui inspirant le dégoût du mal, et en
faisant naître en lui le désir de la
sanctification.
Mais le mystère de la puissance de la
croix dépasse toute sagœse humaine.
Après avoir été l’instrument qui juge et
qui condamne, la croix pardonne et absout ; après nous avoir crucifiés, elle nous
guérit. Que d’exemples de pécheurs que
tourmentait la crainte de paraître devant
le Juge et qui n’ont trouvé d’autre soulagement que dans des mots comme ceuxci : « Jésus a porté nos péchés sur le bois ».
Un docteur visitait un moribond ; celui-ci
avait peur de mourir ; il craignait la
justice de Dieu. Le docteur l’encourageait :
« Dieu est bon ; d’ailleurs vous avez eu
une bonne induite vous n’avez jamais
négligé de faire le bien...», Eien n’y fah
sait. Un chrétien vivant rencontre le docteur : « Pourquoi, lui dit-il, ne pas parler
à ce malade du Christ mort sur la croix ? ».
Le docteur parla de la croix et le malade
mourut en paix. Voilà un exemple de ce
qui se passe continuellement.
Les pécheurs ne peuvent trouver la
paix que dans le sacrifice de la croix. Après
avoir amené l’homme à se reconnaître
coupable, le Maître des âmes parle, par
le moyen de la croix, à la conscience qui
s’incline apaisée et satisfaite ; le Père céleste donne ainsi libre cours à sa grâce
souveraine et inonde l’âme de la joie du
salut. Après avoir condamné, la croix blanchit et efface. Telle est, depuis les apôtres,.
l’expérience spécifique, réalisée à des degrés divers, par les vrais chrétiens. Tel est
le message que nous apporte la semaine
de la Passion, D. P. *
,ÎÜ?1
Le Vendredi’Saint.
Jean XIX, 30.
Ce jour qui jadis était considéré comme
un des plus solennels, et qui poussait des
foules à se rendre en masse dans la maison de Dieu, a, paraît-il, perdu de sa valeur. Le jeûne est un souvenir du lointain
passé, les deux prédications qui se succédaient après un court intervalle, la douleur qui se lisait sur les visages des auditeurs, tout cela a disparu, et n’était la réception des catéchumènes qui a lieu dans
plusieurs églises, combien de personnes oublieraient totalement ce jour et que de
bancs resteraient vides !
D’où vient ce revirement ? Nous ne pouvons que l’attribuer à l’indifférence dans
laquelle on est tombé graduellement. Et
cependant, que nous rappelle ce jour ? La
crucifixion de Christ, le crime le plus abominable qui ait été commis par rhtimanité.
La crucifixion, comme on le sait, était
réservée par les , Romains aux plus grands
criminels ; les souffrances endurées par ces
malheureux étaient inimaginables,' et c’œt
pendant des heures, parfois des • jours.
qu’ils attendaient la mort comme une déïïvrance. Tel est l’atroce supplice qui a été
.réservé à Jésus-Christ, il y a bientôt deux
’'miUe ans ; mais, hâtons-nous de le dire, ce
supplice il Ta accepté volontairement, il Ta
souffert parce qu’il était venu pour cela.
La grande signification du sacrifice de
, ^ Christ se réduit donc à ceci ; Le péché est
'■ la'cause de la crucifixion de Christ sur la
croix, et la croix est l’assurance de l’amour
de Dieu qui pardonne le pécheur et efface
lé péché.
Pour savoir ce qu'est le péché, pour le
découvrir, nous n’avons qu’à rentrer en
nous-mêmes, procéder à un examen consciencieux, et nous sentirons toute notre
misère, toutes nos fautes, les unes très gravés, d’autres plus légères, mais qui toutes
nous humilient profondément et nous font
..souffrir. Ah ! ces lâchetés, ces faiblesses,
‘eès compromissions, ces découragements,
ces reniements, ces ruines qui nous rendent si misérables à nos propres yeux, oui,
c’est tout cela qui fait notre malheur, nous
ôtant la paix, la joie, notre tranquillité.
Le péché, nous le découvrons en nous
. plaçant devant la loi divine. C’est là que
nous devons trembler, car elle a été trans- gressée dans tous ses articles. Ce que le
■’ monde pourrait encore approuver, la loi
divine le condamne. ^
Le péché, nous le trouvons ®ous ses formes les plus hideuses dans le mowde. Que
de crimes, que de délits, quelle corruption,
quel orgueil, quel égoïsme ! Ah ! fermons
les yeux, voilons-nous la face, car le péché,
c’est à dire la révolte contre Dieu et sa
loi, a accompli toute son œuvre néfaste.
® » 3!
Tout est-il donc perdu ? Les portes du
ciel seront-elles à toujours fermées ?
Non, car la croix nous apporte unè révélation nouvelle et éclatante. C’est la
pleine lumière. A cause du péché, Dieu a
envoyé son Füs Unique. A cause du péché
Jésus a accepté de quitter le ciel pour la
terre. A cause du péché II a souffert tout
ce qu’on peut souffrir dans un corps mortel. A cause du péché II a expiré sur la
croix. En face de la croix nous devons tous
nous écrier : Nous sommes pécheurs, nous
sommes coupables.
Mais, d’un autre côté, la croix proclame
la délivrance, la certitude du sedut. Dieu
Ta préparé dès avant la fondation du
monde, à travers les siècles, et Christ Ta
accompli, entièrement accompli. Les hommes n’auraient rien pu faire pour ce salut, tous étant sous le poids de la condamnation ; mais le Saint et le Juste Ta pu,
grâce à son sacrifice. Cé sont des centaines
de milliers de créatures humaines qui jouissent de cette grâce inappréciable. Cette
grâce ^t offerte à tous, indistinctement :
aux petits comme aux grands, au dernier
pécheur comme à celui qui se croit juste
et ne Test pas. Voüà Ce que nous dit le
Vendredi-Saint.
Pourrions-nous, après cela, nous, montrer
indifférents en face de xe^grand jour ? Pécheurs, accourez au pied de la erpix. Rachetés, glorifiez le Saint Nom du Christ, le
Sauveur du monde, votre Sauveur. Pécheurs et rachetés, ne craignons pas de
sacrifier une heure le jour du Vendredi
Saint pour adorer Dieu dans sa maison,
en exaltant son amour infini, et en nous
donnant à Celui qui s’est donné pour nous.
C, A. Teon,
r^:
“Pas de flouvelles, bonnes nouvelles,,?
Tournons, aujourd'hui, nos pensées et
nos regards vers ceux qui ont quitté le
foyer ; non pas vers ceux qui Tont abandonné pour toujours, qui ont rompu définitivement avec leur famille et sur lesquels
il y aurait des choses trop pénibles, trop
tristes à dire.
Non, nous songeons, tout simplement, à
ces nombreux jeunes gens et jeunes filles qui, poussés par les nécessités de la
vie, ont dû, un jour, dire adieu à papa et
maman, aux petits frères, au hameau qui
les a vus naître, et sont partis le cœur
gros, la larme à Tœil, en promettant solennellement, dans les dernières effusions
de tendresse et en toute sincérité, de
« penser beaucoup à la maison », de donner fréquemment de leurs nouvelles à
ceux qui restent et réalisent toute l’amertume, tout le déchirement de la séparation.
Et les voilà, loin du foyer qui les a réchauffés jusqu’ici, les voilà lancés dans le
vaste monde, encore tout imprégnés de
cette douce atmosphère de la famille qu’ils
ne vont plus retrouver nulle part ailleurs.
Aussi, même les plus insouciants, soudainement arrachés des lieux où s’est écoulée leur enfance et transportés dans un
milieu totalement différent de celui où ils
ont vécu jusqu’alors, assujettis à des occupations absolument nouvelles, se trouventils un peu dépaysés, isolés, étrangers aU
milieu de gens qui ne les comprennent pas
et qu’ils comprennent moins encore. Et
leurs pensées volent "vers le foyer qu’ils
ont quitté et dont ils réalisent maintenant
tout le charme, toute la douceur. Et les
voilà, la plume à la main, dès les premiers
jours de séparation, épanchant leur cœur
dans le sein des parents, en une lettre
débordante d’affection et qui va les attendrir, les toucher de joie, les toucher jusqu’aux larmes. Cette première lettre qui
apporte un peu de réconfort à la famille
de l’absent est bientôt suiAÛe d’une
deuxième, d’une troisième, à de brefs intervalles, car le jeune homme ou la jeune
file « se languissent » et désirent vivement
qu’on les informe, par retour du courrier,
de tout ce qui se passe à la maison ; ils désirent, non moins vivement, qu'on leur répète ce dônt ils n’ont jamais douté ; qu’ils
sont aimés, qu’on les regrette, qu’on pensé
toujours à eux.
Mais, petit à petit, on commence 'à sefaire aux nouvelles occupations, au nouveau milieu ; on tourne un peu moins souvent les regards et les pensées vers la maison paternelle et les lettres s’œpacent
d’abord : on n’écrit plus que toutes les
deux ou les trois semaines, puis tous les
mois, tous les deux mois et moins souvent
encore, si tant est qu’on n’en trouve, exceptionnellement, hâtons-nous de le dire,
qui ne donnent absolument plus de leurs
nouvelles !
Nous ne prenons à partie, dans ces modestes remarques, que ces « correspondants » très irréguliers qui, ne se rendant
nullement compte du chagrin," des soucis,
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ÌS.K
des appréhensions que leur aíence prolongé cause à leur famille, Sont fort avares
de nouveles qiu’üs ne Bè décident à donner qu’à-la dernière extrémité ièt kfirsqu’iis
commencent â avoir honte de leur conduite. Eœayons, chers amis, de trouver
ensemble quelques causes — il y en a beaucoup — de votre manière d’agir. Les plus
superficiels d’entre vous diront que leurs
absorbantes occupations les empêchent
d’écrire avec un peu de régularité. Et c’est
■faux. Comment, vous oseriez affirmer que,
de tout un mois, vous n’àrrivez pas à trouver un quart d’heure ou une demi-heure
à consacrer à ceux qui ne vivent que pour
vous ? Pas un seul instant pour vous retremper, par la pensée et par le cœur,
dans l’atmosphère de la famille que vous
oubhez peu à peu, mais qui ne vous oublie
pas, elle ? Je me souviens à ce propos des
paroles si touchantes, dans leur banalité
apparente, qu’un bon vieillard faisait
écrire jadis â son fils émigré en Amérique : « Dis-lui », expliquait-il dans un français des plus pittoresques, « que quand on
est près on se «ruse», et quand on est
loin on se «stante». Souriez pourtant,
mais veuillez réfléchir au contenu de ces
paroles venant d’un cœur de père rigide
et un peu bourru comme l’était le « barba »
auquel je fais allusion.
Un autre n’écrit pas par insouciance,
par pure négligence, avoue-t-il candidement si on l’interroge. « D’ailleurs, ajoute-t-il aussitôt, il y a si longtemps que je
manque du pays, que j’ai quitté ma famille ; les choses et les gens de chez nous
ne m’intéressent plus; je ne vois pas,
d'autre part, ce que je pourrais dire aux
miens qui soit susceptible de les intéresser ; nous sommes désormais si différents
les uns des, autres ! ». Et ü ne s’agit pas
toujours de mauvais fils ou de mauvaises
filles ; nous sommœ ici en présence d’un
de ces détachements progressifs si pénibles
à supporter par les vieux parents, par tous
les vieux parents, même par ceux qui vous
semblent, à l’apparence, fort peu accessibles aux affections de famüle.
Mais il y a des causes bien autrement
graves et sur lesqudles nous aflons nous
arrêter encore quelques instants. Trop
souvent, hélas ! on n’écrit pas parce qu’on
n’a rien de bien réjouissant à annoncer.
On a fait des sottises, on a commis des
fautes graves, souvent irréparables ; entraîné par les mauvaises compagnies, on a
roulé parfois au fond l’abîme... et l’on n’a
plus le courage de s’ouvrir librement avec
ceux qui, même de loin, pourraient vous
tendre une main secourable, vous soutenir
de leur précieuse sympathie qui Vous aiderait à remonter la pente. Ét le coupaWe
ou la coupable s’isole dans sa douleur ; un
reste d’orgueil, de faux orgueil, le souci,
louable à certains égards, de ne pas causer de chagrins aux siens, les engage à se
taire. Aussi ils n’écrivent plus que de loin
en loin de courtes et froides lettres où l’on
deAÛne aisément que quelque chose de
grave s’est passé ou va se passer. Et les
parents se morfondent dans une attente
anxieuse, rongés de souds et pressentant
vaguement un malheur. Ah! ce n’est pas
dans ces moments-là qu’on essaye de se
redonner du courage par le banal : « Pas
de nouvelles, bonnes nouvdles ;! ». Oh non !
«Pas de nouvelles, mauvaises nouvelles,
tristes nouvejte ! ».
Oui, chers jeunes gens et jeunes filles
appelés à vivre loin du foyer et auxquels
ces lignes sont tout particulièrement dédiées, n’est-ce pas qu’il est utile, qu’il est
indispensable pour vous tous de vous tenir en communion intime avec les vôtres,
de vous retremper périodiquement par la
pensée, et aussi souvent ique faire se peut,
dans l’atmosphère de la famille? Gardez,
même s'il peut vous en coûter quelque
chose, ce contact bienfaisant pour vous et
pour ceux qui frémirent d’inquiétude lorsque vous les laissez trop tongtemps sans
nouvelles, parce qu’üs savent que le mal
vous guette. Si vous vous conduisez de façon
à n’avoir jamais rien à leur cacher, vous
n’aurez jamais lieu d’espacer et moins encore d’interrompre votre correspondance
avec eux. N'est-oe pas, chers amis, que
c’est mettre, là le doigt sur la plaie ? Il
n’est pas un d’entre vous qui ne soit prêt
à le reconnaître loyalement. Que Dieu éloigne de vous les embûches et les tentations !
j. c.
“ Retoars impossibles
Nous ne pouvons, vu l’abondance de matière, donner dans ce numéro une place
aux Nouvelles de la Semaine. Mais on va
faire mieux que ça : nous allons transcrire
textuellement certaines déclarations que le
chef même du Gouvernement, M. Mussolini, a faites dans son magnifique rapport
accompagnant le traité entre l’Italie et le
Vatican, déclarations qui nous touchent de
très près, qui ne laissent plus le moindre
doute quant à leur interprétation. Vous
allez voir que ces déclarations n’auraient
pu être ni plus claires, ni plus explicites,
ni plus rassurante.
« ...Personne n’a demandé de ressusciter
les choses vieiUes désormais disparues, de
faire revivre des institutions de temps révolus, incompatibles aveç l’esprit de la civilisation moderne que l’Eglise Catholique
même a d’ailleurs démontré d’avoir su, dans
son millénaire admirable esprit d’adaptation, comprendre pleinement. Dans le Concordat, on garantit à l’Eglise Catholique
le libre exercice de son pouvoir spirituel,
et on lui confère pareillement une position
de prestige spécial en rapport au fait que
la religion catholique est la religion officielle de l’Etat. Mais la pleine liberté
d’exercice des autres cultes admis dans
l’Etat et l’égalité des citoyens en face de
la loi, quelle que soit la religion qu’ils professent, n’était pas et ne pouvait être aucunement touchée.
« Pour écarter tout équivoque à ce sujet, par un projet de loi spécial, nous nous
proposerons de discipliner cette manière
par des règles (norme) précises qui, en unifiant et coordonnant les dispositions répandues dans les différentes lois, garantissent
de façon tangible le libre exercice de tout
culte, alors qu’il n’est pas contraire à l’ordre public ou au bon citoyen et reconfirme
l’insuffisance (irrilevanza) de la confession
religieuse pour la jouissance des droits ci_yils et politiques du royaume. On établit,
il est vrai, dans le Concordat, qu’en considération du caractère sacré de la Ville
Eternelle, siège épiscopal du Souverain
Pontife, centre du monde catholique et but
de pèlerinage, le Gouvernement italien
aura soin d’empêcher dans Rome tout ce
'' qui pourrait être en contraste avec ledit
caractère. (Art. 1®*' alinéa). Mais cela ne
signifie pas que Rome doit rester fermée
aux courants des nouvelles idées et aux
conquêtes de la pensée moderne, elle qui
a toujours été et devra être encore mère
et pionnière (antesignana) de civilisation.
On ne veut — et cela était nécessaire —
qu’en défendre le caractère recueilli et sacré, allant des Catacombes à ses 400 Eglises, contre ces affirmations et manifestations qui n’ont ni la bonne tenue sereine
de la i>ensée, ni la respectueuse compréhension de la solennité du lieu. Les ecclésiastiques et les religieux sont considérés comme étant investis d’une mission qui, par
son caractère même, intéresse l’Etat, et
partant considérés avec une déférence particulière. Mais le Concordat ne leur reconnaît aucun privilège qui serve à les différencier des autres citoyens paiement revêtus de fonctions d’intérêt public...»,
A propos du mariage religieux qui, à la
suite du Concordat va être reconnu valable aux'effets civils, nous avions compris
qu'il ne pouvait être question que de mariages célébrés devant un prêtre. Le rapport Mussolini met les choses au point par
ces mots textuels : « Cette construction de
l’institut du mariage permet non seulement aux catholiques, mais aussi aux ressortissants des autres cultes admis dans
l’Etat, de célé^er, s’ils le veulent, leur
mariage devant les ministres de leur culte
respectif, après avoir obœrvé les garanties
établies par les lois de l’Eltat. Quant à celui
qui ne croit pas de devoir célébrer le mariage par un rite religieux, il peut toujours le célébrer par le rite civile.
PROGRÈS O).
Eh l’an de grâce 1494, Charles VIII descendait eh Italie. On dit qu’en ces jours-là
l’art de la guerre avait fait « un grand
progrès » : on avait inventé les armes à
feu, qui eurent un bon succès à Fornone
le 6 juillet 1495. En réalité, le jour où les
armes à feu sont entrées dans l’usage courant, l’humanité a énormément reculé ;
eUe a commis une faute dont elle ne réussira jamais — au point de vue humain —
à se racheter. C’est pourquoi dans le titre
de mon article j’ai eu soin de placer ùn
point d’interrogation, entre parenthèses.
Cela dit, il n’est guère difficile de comprendre qu’il va en dériver une conception hors de l’ordinaire au sujet de la grandeur des hommes fameux. Je n’hésite
nullement à déclarer que je considère Stephenson infiniment plus digne de reconnaissance et de gloire qu’Alexandre le
Grand ou Napoléon. Et voici un lieu commun : si un homme en a tué un autre, on le
condamne à vie ; un autre les a fait tuer
par millions (Napoléon en est un), et on
fait son apothéose. Ne méconnaissons pas
les mérites de Napoléon, mais reconnaissons aussi que des millions d’hommes sont
restés sur le terrain pour son ambition !
Il y a bien des gens qui raisonnent
comme suit : « Il y a des pays peu peuplés et riches ; d’autres plus pauvres et
trop peuplés : les guerres tendent à rétablir réquihbre ». Ce qui équivaut à dire :
« Je suis pauvre et tu es riche : si je me
rends chez toi, je te tue et je m’installe
dans tà maison, m’emparant de tes biens,
je ne le fais que pour rétablir l’équilibre ».
La justice humaine a aussi fait de
grands progrès ; celui qui vole un pain
parce qu’il est affamé, ou parce que ses
enfants sont affamés, est condamné très
sévèrement; celui qui a gagné (?) des
millions, peu honnêtement peut-être, mais
d’une manière élégante, est tenu en une
très haute considération, c’est un aristocrate, c’est une personne respectable, et,
lorsqu’il meurt, ses funérailles sont des
plus somptueuses, et les journaux lui consacrent de grands panégyriques. Qui ne
connaît ça ? Il en était déjà ainsi, lors
de . la république romaine, et Caton le Censeur le disait, il y a plus de vingt siècles.
Depuis lors, plus de 2.000 ans se sont
écoulés, et la situation demeure ce qu’elle
était ; j’oserais dire qu'elle a empiré.
Revenons à nos armes modernes. Une
fois, on combattait corps à corps ; aujourd’hui, la guerre est plus lâche, car on combat de loin, cachés, de sorte que même
au point de vue de la loyauté on y a perdu.
(Entendons-nous, et qu’on ne croie pas,
par ces mots, que j’admette la guerre à
l’ancienne mode, préférablement à la
moderne).
Et tandis qu’on ratifie le Pacte Kellogg
et que les diplomates lèvent le verre à
l’amitié internationale et à la paix, tous
les Etats continuent à lancer des vaisseaux
de guerre, et étudient sans cesse le « progrès » de la nouvelle science des gaz
asphyxiants.
Pourtant, comme l’invention des armes
servait aux hommes à se défendre des bêtes féroces, ainsi l’invention de la poudre
sert aussi à creuser des mines et à ouvrir
des tunnels qui contribuent à élever les
peuples en les unissant. C’est la méchanceté et la férocité incoercible des hommes
qui ont fait dégénérer ces inventions, qui
ont fait servir d’instrument de recul ce
qui devait servir au progrès de l’humanité.
emm. t.
L’iracato STEFiNO PEYROT
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de la gare. — S’^adresser à J. MEYRAT.
le 0m\ Jmil Gli
est décédé à Salerne le 15 c. Voilà la triste
et laconique nouvelle qui nous a été communiquée par un membre de la famille,
et personne n’a pu nous renseigner sur
les tout derniers jours qui ont précédé le
grand départ du cher homme qui va être
sincèrement et profondément regretté de
ses très nombreux amis des Vallées et
d’ailleurs.
Jean Gardiol, né à la Massera de Pra
rustin en janvier 1860, fit de brillante
études au Collège de La Tour qu’il acheva
à 17 ans à peine. De l7 à 20 ans, il fit sa
théologie à Florence, séjourna ensuite
quelque temps en Allemagne, si nous ne
faisons erreur, et durant trois ou quatre
ans aux Etats-Unis, où notre Eglise lui
avait confié une mission. A son retour,
c’est à dire en 1887, le voilà professeur au
Collège et au Pensionnat, de plusieurs
branches : littérature des deux langues,
*
mathématiques, philosophie, etc. A la rtiort
de M. Rollier, on lui confie l’enseignement
total des mathématiques dans les deux établissements, enseignement qu’il garda jusqu’en octobre 1896.
Nous le trouvons ensuite durant de longues années à la tête des « ArtigianeHi »
de Turin, et enfin professeur d’anglais
d’abord, de français ensuite dans les écoles
commerciales de l’Etat ; et voillà une bonne
douzaine d’années qu’il était établi à Salerne, attendant la « limite d’âge ».
J’ose affirmer que peu de personnes ont
possédé une culture aussi vaste et aussi
variée que cefle de Jean Gardiol : les enseignements des matières si disparates qui lui
furent confiés en sont une preuve évidente.
Sa conversation, parfois un pêu paradoxale, mais jamais banale, toujours pleine
d’imprévu et assaisonnée d’humour, était
un charme. Et bon, avec ça, sans aigreur,
sans rancunes, fidèle dans ses amitiés, un
cœur d’or.
Il a cependant eu un défaut ; une modestie excessive, une timidité inexplicable
vu les proportions presque gigantesques
de son corps. Il en est qui font rendre leur
savoir en raison de dix pour un ; Jean Gardiol a toujours ignoré l’art de se faire valoir ; aussi n’a-t-il pas pu donner toute sa
mesure et ses amis en souffraient pour lui.
Nous le pleurons avec ceux qui le pleurent et nous garderons de lui le souvenir
le plus doux. Que Madame Gardiol, notre
colègue du Pomaret M.lle Frida et ses
deux sœurs, le beau-père le vénéré M. J.
J. Jourdan, la belle-sœur, les beaux-frères
et tous les parents veuillent trouver ici
l’expression de notre cordiale et profonde
sympathie. j. c.
Voici le « manifeste » du Preside du Regio Istituto e Scuola Commerciale de Salerne qui dit en quelle haute estime notre ami était tenu :
« Oggi, a ore 9.30, ha chiuso il nobile
apostolato della Sua vita, austeramente dedicata alla Scuola che Egli amava come la
famiglia, interrompendo improvvisamente
l’adempimento d’un dovere da Lui compiuto con la serena gioia d’un animo cristianamente buono, il
Prof. GIOVANNI GARDIOL.
Il Direttore ed i Professori del Regio
Istituto e Scuola Commerciale, che hanno
perduto in Lui non un compagno di lavoro,
ma un quotidiano esempio di abnegazione ;
gli alunni, che perdono in Lui un paterno
affettuoso amico, stimolatore delle luminose
virtù dell’animo giovanile, partecipano il
loro lutto ed invitano quanti vogliono onorare la memoria dell’Estinto a seguirne il
feretro ».
Inttitations Hospitalières Vaadoises.
Lidia et Frédéric Bounous (Borgone),
L. 10 pour l'Orphelinat et L. 10 pour le
Refuge.
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Torre Pellice près Hôtel Villa Olanda, 8
pièces, cave, jardinet, lumière énergie,
eau potable, entrée indépendante.
3
y/'
J
ÿ CHRONIQUE VAUDOISE.
Apprendiamo con piacere che il nostro
Tfioderatore, sig. V. Alberto Costabd, è
stato ricevuto in udienza da S. E. U Minil^^ stro della Giustizia e de^i Affari di Culto,
ì, che gli è stato largo di cortesie e di bene^vole espressioni verso la nostra Chiesa, e
gli ha confermati ed illustrati i propositi
r' del Governo Nazionale verso i culti ammessi
Anello Stato, già espressi da S. E. il Capo
. : del Governo nelle sue note dichiarazioni
à riportate dai giornali.
ÌH *
Souscription pour les Collèges.
L.
r Prof. A. Graziadei
f Prof. doct. H. Bosio (2® don) »
'■ Arnaldo Comba, pasteur (2= id.) »
fî Alma et Malvfna Rivoir (à la mémoire de Manfredo Gay) »
150,
100,
50,
25,—
4: Hi 4:
Pour le lit à la mémoire de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital da Pomaret.
Listes précédentes L. 13.505,66
De Massel, L. 124, savoir :
Tron Palmari, Reynaud
tTron Henri feu Pierre, Robers »
Micol Louis, Champda-Salse
Pons Jean, Balsille
Tron César, Robers
Tron Pierre, Aiasses
Micol Barth., Grangedidier
-J Breuze Auguste, Salse
Micol Ernest, Chabers
Miegge Jean, pasteur
Du Pomaret ;
Souvenir d’une humble paroissienne
Prof. H. Forneron
Pastre Henry, Rey
Mères de famille du Pomaret
'(Chacune des suivantes verse
L. 5: Balmas Joséphine, Forneron Irma, Ribet Madeleine, Long Marie, Ribet Marie, Lageard Catherine, Bleynat Marguerite, Micol Emma, Rostan Césarine, Rostan
Marguerite, Pascal Jannie Balme Aline, L, 10).
Grill Antoine, Ribba, Frali
J. A. Peyrot, Marseille
Lydie et Frédéric Bounous,
Borgon^
Marguer, Tron-Rostan, Champdu-Glot, en souvenir de son
mari
J. Baîme, ancien, Rodoret
30,—
12,
10,—
2,
5,—
10,~
10,
15,
5,—
25,—
200,
10,
10,
65,
5,
15,
10,
10,~
10,—
Total L. 13.964,66
« ÿ ^
BOBI. (Retardée). Le temps était splendide à Bobi, samedi. Le soleil brillait d’un
éclat sans pareil et faisait scintiller la
neige qui couvre encore nos montagnes, la
température avait consenti enfin à se modérer un peu, on sentait l’approche du
printemps... bref, tout parlait de paix, de
3oie, d’amour. Et parmi tous ceux qui l’ont
compris, il en est deux, deux jeunes gens
qui 1 ont senti bien mieux encore: Jean Geymonat, des Courtils, et Suzanne Bonjour
de Jean Daniel, dont on célébrait samedi
le mariage. Nous n’avons nullement l’intention de décrire cette cérémonie qui doit
laisser dans le cœur des intéressés un doux
souvenir. Nous tenons simplement à exprimer ici aux jeunes époux nos vœux les
plus sincères d’un bonheur sans mélange,
demandant à Dieu de faire descendre Sa bénédiction sur les promesses qu’ils viennent
d’échanger. j_ p_
GENEVE. L’Eghse italienne de Genève
vient de faire une grave perte en la personne de M.me Antoine Gouy née Decker.
M.me Mélanie Gouy, en quittant Turin,
sa ville natale, pour Gienève, sa ville d’adoption, 'se mit aussitôt en relation avec la
Colonie Vaudoise et la Congrégation italienne de la cité de Calvin. Son activité
Wenfaisante, à laquelle elle avait su associer son mari et ses enfants, lui ont valu
le beau nom de mère des Italiens.
Notre ^mmission Hospitalière perd en
elle la zélée présidente du Comité Genevois
en faveur du Refuge, dans lequel eUe avait
pris la place de M.Ue M. Barde. Nous adressons nos sincères condoléances à ses enfants, M. Leon Gouy et M.me Thérèse
Hoff-Gouy, à sa sœur M.me Emnia Crocetti et aux nombreux autres parents.
LA TOUR. Ainsi que oela avait été annoncé, un grand comice de préparation aux
élections plébiscitaires de dimanche prochain eut lieu mardi, 19 c., au Théâtre
Trente, bondé pour la circonstance. Toutes les Autorités : du R^me, politique,
administratives, religieuses de la Vallée y
étaient largement repr&entées, ainsi que
les différentes classes de la population.
Après quelques mots d’introduction du
Commissaire « prefettizio » de La Tour,
l’orateur désigné, le baron Basile, le secrétaire fédéral bien connu, tient son discours, très éloquent et d’une grande clarté
où, après avoir présenté les candidats que
nous allons mentionner, il illustre sobrement l’œuvre du Régime, explique la signification du plébiscite ainsi que les critères qui ont présidé à la formation de la
liste des 400, et exhorte vivement les électeurs à faire leur devoir, dimanche prochain. Il tient en outre à rassurer les Vaudois quant à la liberté de culte et de conscience « que le Gouvernement ne songera
jamais à leur enlever ». Le superbe discours est très chaleureusement applaudi,
ainsi que les allocutions successives des
candidats Parea, Olivetti et Bagnasco qui
sont venus nous délivrer leur message et
ont réitéré les plus pressantes exhortations
pour que l’élection de dimanche soit réellement plébiscitaire. Le secrétaire politique local, doct. Paltrinieri, termine en remerciant les différents orateurs auxquels ü
donne l’assurance que la Vallée du Pélis
saura faire tout son devoir dimanche
prochain.
MARSEILLE. (Retardée). Malgré la distance qui les sépare de leurs chères Vallées, les Vaudois de Marseille se souviennent du « rocher d'où ils ont été taillés», et la fête du 17 reste, même
dans la grande cité phocéenne, la vraie,
grande fête de l’Union Vaudoise. Le
17 février, dans les grands Salons Longchamp, avait lieu le dîner traditionnel auquel prenaient part près de 80 personnes.
Parmi les-convives, nous avons noté avec
joie la présence de M. le pasteur MartinFavenc, président du Conseil Presbytéral
de l’Eglise Réformée Evangélique de Marseille, M. le chev. Luigi Natali, vice-consul,
représentant le Gonsul général d’Italie, qu’un deuil récent retenait loin de
nous, M. le chev. Leoni.., et la liste serait
trop longue si l’on voulait énumérer tous
ceux qui assistaient au banquet. Nous nous
limiterons donc à dire que le repas fut
très animé et que l’on aurait dit que sur
les convives flottait un peu de cet air vivifiant de nos chères montagnes qui remplit nos cœurs d’une nostalgique tendresse.
Le repas terminé, les discours commencèrent. M. Baral, président de la fête, remercie tous ceux qui ont répondu à notre
invitation et donne la parole à M. le pasteur Martin-Favenc, << le pasteur des Vaudois », comme il s’appelle lui-même. C’est
ensuite le tour de M. David Pontet, président de la Société, qui, après avoir remercié les convives, donne lecture de plusieurs lettres reçues à l’occasion de notre
fête, parmi lesquelles nous citerons celle
de M. le député Tasso et celle de M. Prunier, président de la Société Protestante.
Le Président nous donne ensuite des
nouvelles de notre frère Henri Bouchard,
malade aux Vallées, en voie de guérison,
et du trésorier de la Société, M. Guigou,
convalescent. L’assemblée fait des vœux
pour qu’ils soient bientôt complètement
rétablis, et demande à Dieu de les bénir
dans leur épreuve.
Vers 15 h., bon nombre de nos frères
qui n’avaient pu prendre part au dîner
vinrent se joindre â nous, et après une
journée où la gaîté, l’entrain et la joie
furent à l’honneur, où l’on avait « parlé
patois », la fête prenait fin fort tard dans
la soirée, mais beaucoup trop tôt, de l’avis
de tous : « Au revoir, cher ami, au revoir,
chère amie, à l’année prochaine ! ».
D. P.
PARIS. Colonie Vaudoise. Les Vaudois,
qui avaient été convoqués lors de la rencontre du XVII, se sont réunis le dernier
dimanche de février pour l’élection d’un
nouveau Comité. Cette élection était devenue nécessaire par suite de la démission,
datant de quelques mois déjà, du secrétaire M. Féry, du départ en Suisse de
M.Ue Appia avec un neveu malade et du
peu de temps qu’un ministère très rempli
laissait à M. L. Appia pour s’occuper de
la Colonie.
La réunion a été présidée par M. Ch.
Armand-Pilon. H a traduit notre sentiment
à tous en parlant tout d'abord de la reconnaissance que nous avons envers M. et
M.me et surtout envers Mlle C. Appia et
en formant ensuite le vœu que leur aide
et leurs conseils nous soient toujours
conservés.
Le Comité a été ainsi formé : Président :
M. Arnaldo Pons - Trésorier: M. Anatole
Grange - Secrétaire M.lie Bounous - Mem
bres: M.me Papin, MM. René Jourdan,
Negrin et Bernardino. En outre, M., Mme
et M.Ue Appia forment notre Comité
d’honneur.
Le nouveau Comité se propose d’avoir
des réunions plus fréquentes, plus variées,
et de grouper le plus de Vaudois possible.
Il a été prévu pour le 28 avril prochain,
après-midi, une fête (24, Rue Pierre Nicole - Paris 5), dans le but de reconstituer
les fonds de la Colonie. Il y aura deux comédies, chants, etc...
En mai nous comptons sur la visite de
M, le pasteur D. Pons, d’Angrogne, et espérons en faire l’objet de deux ou trois
rencontres.
Nous prions donc les Vaudois de Paris,
que nous supposons tous abonnés à YEcho,
de faire autour d’etzx une active propagande pour que ces réunions groupent en
grand nombre les nôtres et nos amis.
'^ Pour tous renseignements, écrire à M. L.
Appia - 24, Rue Pierre Nicole - Paris, ou
à M. A. Pons - 59, Rue d’Avron - Paris (20).
A. E. Pons.
;PRALI. Encore un deuil. Samedi dernier
notre sœur Jeanne Perron veuve Menusan, des Adroits, nous quittait pour la patrie céleste, à l’âge de 75 ans, succombant
à uhe attaque d’influence. Figure inoubliable et chère à notre cœur ! C'était une des
plus vieilles et assidues lectrices de la Bible et de l’Echo, lœ deux compagnons inséparables de ses heures solitaires. Cette
bonne Vaudoise de la « vieille roche » nous
a laissé un exemple fort édifiant de piété
et de joie chrétiennes. Son départ est un
deuil pour notre Eglise, mais une fête pour
le ciel.
Nous exprimons à la famille affligée notre profonde sympathie chrétienne.
% SAINT-GERMAIN. Deux jeunes filles de
CostabeUe, M.lles Hélène Soulier et Jenny
Bouvier, en dœcendant, dimanche 3 c., au
culte, ont trouvé, le long de la route, une
enveloppe contenant quelques centaines de
francs et se sont empressées de la remettre
à la Municipalité. L’enveloppe appartenait
à une maîtresse d’école du Pragela, qui a
pu ainsi apprécier l’honnêteté de nos
Vaudois.
— La doyenne de notre paroisse, M.me
Forrester, une dame anglaise qui vivait à
l’Asile des Vieillards, vient de nous quitter
pour la Patrie célœte, à l’âge de 96 ans.
On ne peut certainement pas dire de cette
aimable personne qu’eUe fût rassasiée de
jours; au contraire, elle aimait la vie et
la compagnie, et espérait de vivre encore
pendant plusieurs années. Rep.
SAINT-SECOND. Lundi, 16 c., un long
cortège accompagnait au champ du repos
la dépouille mortelle de Jacques Bleynat,
âgé de 75 ans. Homme de forte trempe, et
travailleur infatigable, il dépensa toute
ses forces et ses énergies pour le bien de
sa famille et de son prochain, s’attachant
à tout ce qui était juste et bon ; mais sa
vie ne fut ,ix)int épargnée par l’épreuve
et la douleur. La grande guerre le priva
de l’aîné de ses fils et quelque temps après
l’autre fils fut aussi fait prisonnier. Qui
pourra décrire les anxiétés du pauvre
père ! Enfin la guerre est terminée et il
a l’immense plaisir d’embrasser son fils ;
mais sur ces entrefaites, sa femme qui souffrait de maladie de cœur, ébranlée par les
émotions, s’envola auprès du Seigneur. Et
un autre coup l’attendait encore ; il y a
juste deux ans, une terrible maladie, en
partie contractée en Autriche, lui emporta
son deuxième fils, qui laissait une veuve
et deux jeunes orphelins. Le coup fut
terrible, mais son courage eut le dessus et
mMgré son âge il sentit qu’il avait besoin
de vivre encore pour ses petits-fils qu’il
aimait tendrement, comme ils en auraient
eu besoin encore. Mais Dieu, dans ses voies
mystérieuses, le rappela subitement.
Que Dieu veuille consoler les familles si
durement éprouvées et leur donner la
force de supporter avec foi la nouvelle
épreuve qui vient de les frapper. æ.
J«M CciiMii, dii;«oMti*-rMlMniabU
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BIBUOGRAP;^.
Le Bulletin de la Commission de l’histoire des églises vxdlonnes (4“® série,
livraison, 1928), que nous venons de recevoir, contient une étude, très intéressante,
de M. Th. Boeree, major d’artillerie, sur
les officiers huguenots réfugiés en Hollande, lors de la Révocation de l’Edit de
Nantes.
Non pas qu’il y ait parmi eux aucun
Vaudois, mais bon nombre de ces centaines
d’officiers, accueillis généreusement par
Guillaume d’Orange, vinrent en Piémont
avec les régiments que ce prince envoya
en 1690 au secours du Duc de Savoie. Ces
régiments combattirent à côté des Vaudois, contre Catinat, dans les Vallées, à
Staffarda, à la Marsaille, en Dauphiné et
en mainte autre occasion. Zélés pour leur
religion, pour laquelle il avaient tout
quitté, ils avaient leurs chapelains et ils
s’étaient organisés en églises, aVec anciens
et diacres. Ils tinrent même un Synode à
Chieri.
Quand ils le pouvaient, ils fréquentaient
aux Vallées, où ils nouèrent des relations
d’amitié avec plusieurs familles, qui les
nommèrent parrains de leurs enfants.
Quelques-uns s’établirent en Piémont et
leurs enfants nacquirent et furent baptisés dans telle de nos paroisses. Nommons
en passant les Blosset et les Lucadon, le
pasteur-chapelain Darassus et plus particulièrement les De Loches. De nombreux
Vaudois s’enrôlèrent dans leur régiment,
qui eut une part glorieuse aux faits d’armes mentionnés ci-dessus, et les marquis
Jean et Pierre de Belcastel, grâce à la
munificence et aux encouragements desquels les Vaudois du Villar purent rebâtir
leur temple.
L’article est orné de beaux portraits et
de splendides fac-similé des listes de ces
officiers. J. J.
M.me Rosa Gardiol née Giordano, avec
ses filles Frida, Erica, Ada et tous les
parents, ont la douleur d’annoncer le dé
part de leur bien-airdé
Prof. JEAN GARDIOL.
«...il n’y aura plus de nuit')
Apoc. XXII, 5.
Salerno, le 15 mars 1929.
La famiglia PONS (Inverso Bruni), commessa della grande dimostrazione di simpatia tributata in occasione della dipartenza per l’Aldilà del suo diletto padre, suocero, nonno e zio
FONS GIOVANNI
d’anni 86
nell’impossibilità di ringraziare personalmente i parenti e gli amici che da vicino
e da lontano parteciparono al suo grande
lutto, desidera esprimere a tutti, da queste colonne, la sua profonda riconoscenza;
in particolare al dott. Rivoir, al pastore
Giulio Tron, alla famiglia Eynard-Jourdan,
ai mani, alla fedéle Catterina per le
cure assidue prodigategli durante la sua
malattia.
Torre PeUice, 18 Marzo 1929.
Orologeria
T0MÂSINI
TORRE PELLICE
(Appio tti)
Croix Hngnetotes
In UID taÉis
1011 PEiu »HEii imiiu snuiiiin E nusiu
2* Lista - Febbraio tpiPi
Riparto 1® Lista, L. 3051,05 - Collette Inglesi,
9623,(B — EmìW, : A. Pons, 10 - A. Selli, 10 A. Rossi, 10 - E. de iBxstrara, 100 - K. de
Bistram,, 100 - Dott. E. Poms, 50 - R. Gasparottq, 20 - J. Jolinsien, 20 - V. Marroni, 20 Chiesa Battista (S, Lorenzo in Lucina), 50 A. Guigou, 30 - Collcttato da A. Oonti, 73 —
Chiavari : Famiglia 'Pesenti, 11,80 - Famiglia
Deñlla, 19,50 — Livorno : G. Baoci, 50 — Torino: E. Pascal, 20 — Milano: E. e F. Mazzini, 25,10 — Scicli : Chiesa Metodista Episcopale, 20 - G. durato, 10 — ífíortiei : Chiesa Metodista Episa^ale (2» versameutò), 71 — Pra-
4
V
■' ' V -t^: - ‘
ÍÍS$%
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S-.
Tostino : Chiesa V^ese, 40,15 - « Madri di
famiglia »„ 19,85 - Altra sómme, 35,50 — Torre
Penice : B. Chauvle, IO - ' G. dalla* 2|0 — Vintelbio : Chiesa Wesleyana,j,20 — B/oocà'j^lro :
Chiesa Wesleyana, 20 —» Reggio Calabrià: D.
Salerno, 10— Parma : N. Sergiacomi, 10 —
Fermo : S^ .,Marziali, 10 — Amgrogna ; L. Ri■voira, 15 -^ Arezzo: Famiglia Peruggia, 10 Chiesa dei PrateUi, 97 — Latiano : G. Settembrini, 50 — Firenze: CoHettato dalla sig.ra
C. Duhs : L. D. F., IO - Silo, 10 - Altre somme,
24 - Chiesa Wesleyana, 50 - Adunanza Italiana,
205 — MontU Beccaria : Adunanza Cristiana,
15 — Camerlata: E. Pascal, 15 — Venosa :
Sette Fratelli, la — Nervi : N. Zumino, IO —
Costino d’Alba : Adunanza Qi'lsliana, 40 - F. Ferrino, 10 — Canetti : G. L. Serra e PeUerlno,
20 — Pavia : Chiesa dei Fratelli, 32,50 — Omegna : Cliiesa Wesleyana, 20 — Luserna S. Giovanni : A. Turin-Jalla, i20 — S. Germano Chisone : Diverse somme, 45,20.
« RICORDANDO »jTorre Pellice : Sig.ra Besson, ricordando Giuseppe Besson, L. 500 —
Sc-icli: S. Jurato, in memoria di R. Jurato
Benedetto, 5. — « PONDO IN ONORE ». R<mu :
Prof. Ed. Ta^ialatela, in onore di Florence
TagUalatela,. 116,30, con interessi. — Totale
generale L. 14985,15.
Preghiera di mandare i doni e le offerte al
'dott. Enrico Pons - 25, Foro Italico - Roma.
Abonneinents payés et Dons.
(Le «don» est entre parenthèses).
1929 : Pasteur Martin-Favenc, Marseille
(1) - Long Jacques, Id, (1) - Bounous
Louis, Id. (1) Long Frédéric, Id. (1) iVeuve GriU Madeleine, Id. (1) - Barai Jacques, Serveil, Rodoretto - Genre David,
Fontaines, Id. - Barrai Stefano, Serrevec- i
chic, Id. - Pascal. J. Pierre, Fontaines, Id.
(2) V Pons Louis, Id., Id. - Pascal Edmond,
Id., Id. - Tron J. Pierre, Campo Clot Tron Benjamin, Id. - Tron Adeline, Id. Talmon Henriette, Id. (2) - Tron J. Pierre,
Id, (2) - Genre Pierre, Gardiola, Rodoretto
- Pons Henry, Id. - Pons Henry feu Antoine, Id., et 1928 - Pons Jacques, Fontaines - Pascal Charles, Id. - Pascal Jules, Id.
- Pascal Ida, Id. - Breuza Irma, (2) Breuza Luigi, Id. - Pascal J, Jacques, Id. Genre Frédéric, Serveil - Tron J. Pierre,
Rodoretto - Rivoire Renzo, Id. - GrìH J.
Etienne, Praly - Reynaud François, Pramollo - Plavan Elsa, Id. - Forneron Joséphine, Prarostino - Forneron Laurent, Id.
- Avondet Lydie, Id. - Gaudin Pauline, Id.
- Gardiol-Rivoire C., Id. - Pasquet David,
S. Secondo (2) - Griglio Maria, Id. - Benech Laurent, Rocheplate - Gaudin Charles, Inverso Porte - Comhe AJbertine, Id. J. A. Peyrot, Marseille, et 1930 (11) - Vinay Ermanno, Carmagnola (5> - Rostan
Susanne, Chicago (manque L. 4) - Soulier ■
Ida, Pramolto - Guido Rivoire, Tarariras Pablo Salomon, Id. - Francisco Rostan, Id.
- Vinda Felipe Gardiol, Id. - Pablo Coïsson,
Id. - Esteban Rostagnol, Id. - David Mûris,
Id. - David Rostagnol, Id. - Vinda Mondon,
S. Pedro - Enrique Gönnet, Est. Estenzuela
- Julio Griot, Id. - Juan Pedro Benecb, Id.
- Pablo Berger, Conchillas - Salomon David, Miguelete - Ernesto AUio, Riachuelo Frache Rosine, Torre Pellice - Balmas Alessio, Sampietdarena - Peyronel Marguerite,
RicJaretto - Guigou Henry, Piani di Faetto
- Coucourde Barthélemy, Inverso Pinasca Rostan Edmondo, Pinasca - Bert Nancy,
Torre PeUice (5) - Del Fabro Enrichetta,
Firenze - Rodio Caterina, Brinzio (5) Mingardi Arturo, Riesi - Pons Maddalena,
Torre Pellice (1) - Tron Josué, New-York
(2), et 1928 - Long James (8) - L. W.,
Torre Pellice (5) - Pascal^ Henry, ConneUy
Spring (13) - Davit-Lunati E., Torino (6)
- Gönnet Marie, Odin, ViUar Pellice (2) Massel Jacques, Faetto (2). A suivre.
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PROSSIME PARTENZE
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L’Eco della Stampa.
il ben noto UiRcio di ritagli da giornali é|
riviste, fondato nel 1901, non ha in ItalùA
nè corrispondenti nè succursali, ed ha sedei
esclusiva-mente in Milano (12) - Corsof
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Per NEW-YORK.
Roma: 26 Marzo da Genova, 29 da Gibilterra.
Aagnstns: 12 Aprile da Genova, 13 da Napoli.
Per il SUD AMERICA.
Dnilio: 4 Aprile da Genova e Villafranca
Colombo: 11 Aprile da Genova, 12 da Napoli,
Per il CENTRO AMERICA c PACIFICO.
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Per informazioni e biglietti rivolgersi agli Uffici,
alle Agenzie e ai Rappresentanti in tutta Italia.
isijpjiì
UCdUfl
PURCrfriVA
ITALIANA
LIBERA' IL CpHPO
E ALLIETA LO>
SPIRITO
FELIÈÈ BILLERI 90.
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Eniùoo Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore ; Emilio Tron.
MASSELLO - Pastore : Giovanni Miegge.
FERRERÒ - Pastore ; Luigi Micci.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore: Alberto Puhrmann.
PRAMOLLO - Pastore ; Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Mieggé.
RODOREITO - Cand. teol. Lorenzo Rivoira.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron. '
VILLAR PELLICE - Pastore : Pietro Cliaùvie.
PRA DEL TORNO - Evangelista D. Gaydou.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore: Corrado JaUa,
da Piume.
AOSTA - Chiesa : Rue Croix de VUle, 3.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Itosati, Casa Fiorina* Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di Vallecrosia
- Pastore : Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiRe, 4 - Pastore ;
Francesco Peyronel, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via (iongregazione. Casa
Zaccaro - Pastore ; G. D. Màurin, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa ; Via Maida, 15 Pastore : 0. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio ReveI, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - E^'angelista G.
Scarinci, Largo Vezio, 19.
COAZZE - Sig. Carlb Lupo, da Torino.
COMO - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Cand. teol. Alfonso Alessio, Via Garibaldi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
FELONIGA PO - Chiesa Evangelica - Anzianoevangelista Pietro Varvèlli.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommanl, ivi. — Cliiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Corrado JaUa, Salita Flanatica,
Casa Benco al Calvario.
FORANO - Chiesa Evangelica - Evangelista
Antonio Oomelio.
GENOVA - Cliiesa ; Via Assarotti - Pastore :
A. Simeonì, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Cliiesa Evangelica - Evangelista
G. B. AzzarelU.
IVREA - Chiesa; Corso Botta, 5 - Pastore;
Arturo Vinay, Casa Bavero, Piazza d’Armi.
LA (MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa ; Via GaUì Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni GriU!, 'Viale
Franscinl, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seìffredo Colucci.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni In Conca Pastore : B. Celli, Piazza Missori, 3 —
Chiesa dì Via Fabbri, 9 - Pastore : Luigi
Rostagno, Via Stradivari, l.
NAPOLI - Chiesa; Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, SO - Pastore :
Alberto Prochet, M.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. teol. Elio Eynard.
PA.CHINO - Chiesa Evangelica - Cand. teol.
Enrico Geymet.
PALERMO - Chiesa ; Via Spezio, 41 - Pastore : Emilio Corsani, ivi.
PESCOLANOIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato BiUour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - CMesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Dema, 15 - Pastore ; Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
(Marco, 4 - Pastore : S. Cducci, da Messina — Culto la Domenica aUe ore 16.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARIN.A, - Chiesa Evangelica - Pastore ;
Roberto Jahier.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore ; Giovanni Bonnet, ivi- — Chiesa i
di Piazza Cavour - Pastore : Paolo Bosìo,
Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIEKDARENA • Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore ; Alessio Balraas, ivi.
SANREMO - aùesa: Via Roma - Pastore
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa; Viale Curtatone, 5 - Pastore
Giovanni Petrai, ivi. j
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martediif
alle ore 18. - Cand. teol. Enrico Geymet, difesi
Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evang©--S
lista Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pa4
store : Antonio Miscia, Via Principe Araé-I
deo, 250.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II;
(angolo Via Principe Tommaso)^ - Pastore ^
Bartolomeo Soulier, Via Pio Quinto, 15.
Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corsoi
Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pa-j
' store : G. Del Pesco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Clùesa ; Palazzo Oavagnis (S.
Formosa) - Pastore: Giov. Bertinatti, ivi,;ij
VERONA - Chiesa; Vìa Duomo (angolo Via>4
Pigna) - Pastore ; F. Peyronel, da Brescia, -i
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Evangelista
Enrico Corsani. j
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA;!
VALDESE - Pastore F. Alberto Costabelf;
moderatore - Pastore Antonio Rostan, se-3
gretario-cassiere - Via Quattro Novembre^;
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,: ì
42, Roma (26) - Professori: G. Rostagno,:^
Ern. Comba, T. Longo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pel-jj
lice - Preside: Prof. D. Jahier. ;
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore p:
Pastore Luifli Micol, Ferrerò.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI
Davide Bosio, presidente; E. Meynier, Er-iS
nesto Comba, Teodoro Longo, Paolo Bosio.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Di-i
rettore ; Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Diret-|
trìce; Sig.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Felice - Dì-|
rettrice : Sig.na A. Viwìon.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valie'crosia - Direttore : Pastore Arnaldo Comba,J
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Tori’e Pel-I
lice - Direttrice : Sig.na Adele Arias. j
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore
Pastore F. Sommani. • -i
OSPEDALI VALDESI - A Torre Felice, a Po-|
maretto, a Torino (Via BertlioUet, 36). !
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Luserna
San Giovanni (Torino) - Direttore : Pastore^
Davide Forneron, Torre Pellice.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLOf
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte, !
Paziliino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria,
Í
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
COLONIA VALDENSE (Departamento de Colonia - R^. 0. del Uruguay) - Pastore :
Ernesto Tron - Pastore emerito : D. Armand-Ugon.
COLONIA COSMOPOLITA (Departamento de
Colonia - Rep. 0. del Uruguay) - Pastore V’
Enrico Beux - Pastore emerito : Pietro
Bounous.
COLONIA ARTILLEROS - Pastore: Emico
Beux.
TARARIRAS (Departamento de Colonia - Rep.J
0. del IFruguay) - Pastore : Guido Rlve4r,-j
COLONIE RIACHUELO-S. PEDRO - Pastore r,;?
Guido Rivoir. .»
OMBUBS DE LAVARLE (Departamento de.;;
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Evange-.
Usta Daniel Breeze.
QOLONIA MIGUELETE - Evangelista Daniw'
Br©Giz^»
SAN SALVADOR (Cafiada de Nieto - Dolores
- Rep. O. del Uruguay) - Evangelista^G. E. Gönnet. . ;
COLONIA IRIS (Jacinto Arauz - Pampa pe“'^
trai - Rep. Argentina) - Pastores Silvio-j
Long.
COLONIA BELGHANO (Est, Wildermuth,
O. C. A. - Piw. S. Fé - Rep. Argentina) Pastore ; Levi Tron.
Colonia del Sacramento, Colonia De Nin Y Sü7*|)
Colonia Nuova Vaidense e altre Colonie
hanno un Pastore a posto fisso e sono
tate periodicamente.