1
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anwée XXXIII. N. 37.
15 Septembre 1898
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L’ECHO
DES VALLÉES YAUDOÎSES
Paraissant chaque Jeudi
Vous me serei Léinoins. Act. 1, 3. Suiviml, le véi-ilé avec la charité. Epli.IV.IS. Que toa règne vienne. Muilli. VI, 10
K O ■■■ III a i ■' (1 :
Comniuiiieations ofîîcicllos — 1.0,3 Députations étrangères au Synode — La
XXV« (’onlérerice pédagogique _ Mis, .sioirs — Clironique vaudoi,so - Bibliographie — Revue politique - Avis.
COftIlViUNICATIONS OFFICIELLES
A la suite de la démissioii de M.
ldi.-Albert Tioii, le jiosle de [lasleiir
de la paroisse de S.t Germain est
déclai'ô vacatit.
A letieur de l’Ail. 16° di.i Gliap
1 ‘ de.s lléglerneiu.s Ürgaiii(|ues, l’élecliou du nouveau pasLeiii' ne pourra
pas avoir lieu avanl; le 10 üclobre
prodiaiii.
Torra PelUoe, le 14 Septembre ÎS98.
Pour la Table ;
•I.-P, Pons, Mod.'^
LES DÉPUTES ÉTRANGERS
AU SYNODE
1,6 jubilé de nptie émaiicipalion
a amené au yynoile une dépulatioii
plus nombreuse (|uo d’babilride. Pa
Table avait invité ebaleureusemeiil
les Églises et Sociélés sœurs à se
faire représenter, et plusieurs de
celle.s-ci ont tenu à nous démontrer
encore une fois leur sympalhie en
envoyant un ou plusieurs délégués
à l’Assemblée synodale.
Le nombre et la longueur des
discours que nous avons entendus
ne nous permettent pas d’en donner
un long r ésumé comme nous avions
riiabitude de le faire. Ce qui les
résume tous, du reste, ce que tous
ces représentants de tant d’églises
et de sociétés diiï'érentes sont venus
nous dire, c’est ceci: Nous vous
aimons, nous apprécions les efforts
que vous faites pour faire briller le
flambeau de la vérilé au milieu des
ténèbres qui couvrent votre pay.s,
nous sympathisons avec vos dilficuUés et nous venons vous tendre
la main pour vous dire: Courage!
poursuive?- avec confiance l’œuvre
que Dieu a mise devant voua. — Et
si quelques-uns nous l’ont dit plus
longuement qu’il n’aurait fallu, vu
la bi iévelé du temps, nous sentions
bien que c’était de l’abondance du
cœur que la bouche parlait.
La Grande Bretagne avait envoyé
quatre représentants: le Rév. Wood
Hiviwn (Florence) pour ['Eglise libre
d’Ecosse, le Rév. Buchanan (Dundee)
pour [’Eglise présbylérienne unie,
2
- 290
le Rév. W. Walson pour YErjUse
présbyiérienne d’Angleterre, et M,
RoxI)ur”i) |)oui' \'à Société auxiliaire
de la Mhüion vaudoise. \,e Rév. Weir,
qui aui'ait dû lepré.senler VEglise
établie d’Ecosse n’a pas ])u venir,
Quatie délégués venaient de la Suisse: MM. le missionnaire Junod pour
YEglise évangélique de Neuchâtel
indépendante de l’Etal, Ed. IJetzog
pour YEglise libre du Canton de
Vaud, A. Rarnaud pour YEglise libre
de Genève et H. Appia [)o'ur la Société évangélique de Genève. M E.
Senft représentait I Eglise des I^rères
moraves et M. A. Mærkt les Eglises
Va.udoisrs du Wurtemberg. J,à Société des Missions de Paris élait
oliiciellement représentée par M. G.
Appia. M. Goillard n’a voulu nous
parler que comme représentant de
nos mi.ssionnaires en Arri([ue. Enfin
nous ayons entendu M. David liert,
délégué du Conseil presbyléral de
'Joulon, M. Filippini qui nous a parlé
au nom de YEglise Wesleyeune d’Ilalie et M. Ugo Janni au nom de
I Eglise catholique réformée.
Rappelons (juelijucs unes des paroles (|u’ils nous ont dites.
M. Wood Rrown trouve beaucoup
<le poinis de contact e/ilre l’histoire
de I Ecosse et la nôtre. Mêmes cfloits pour la liberté, mêmes sonlIrances sous le ¡oug de l’absolutisme
et grâce à Dieu, même délivi'ance.
II iious annonce (jiie l’union de l’Eglise libre avec IEglis6) |)resbytéfienne^unie est un lait accompli et
que I Eglise libre d’Ecosse sera probablement représentée [)our la derrtiére lois au[)rés de la nôtre sous
son anciemte dénominatiorr. «A l’unité formelle et factice de l’Egli,se
romaine nous ojjposons l’uniotr et
la fi'alernité ».
M. Roxburgb repré.sente la Société
auxiliaire vaudoise. Cette Société a
un but; informer nos amis
d’Eco.sse des nouvelles de notre
mission et organiser les collectes. Il
exprime le r'egret rpie M®Ford n’ait
pas pu vertir au Synode. Il souhaite
que la pelile Eglise des Vallées devietttre la gramie Eglise évangélique
d’Italie.
De Rév. Walsorr r-appelle que l’Egli.se irresljylér’icmre d’Angleleri'e a
toujour's pris un très grattd intérêt
à la riôtr'e. Lui-mênie est écossais
de rtaissaiice, et s’il n’avait pas le
bonheur d’être écossais il voudrai!
avoir celui d’être vaudois. « Reaitcoup (les rrôtres désir'etrt enli'er en
r'elatiorr avec vous à cause de votre
per’sévér'ance dans la foi. — Reaucoup des vôti'e.s sont tros amis,
surtout M. Procliel, le joyeux rnettdianl».
Le Rev. Ruchattan est heureux
du soitt (|ue met troLre église à avoir
un ministère hiers pré|iai'é, Get âge
critique demande que les ministres
de l’Evartgile soierrt au courant de
tous les grands problénres <pji agitent
I humanité et capables de répondi'e
arrx besoins îles tem[)s. I.a ijuestion
importante ((jusqu’à (piel point la
Rible est-elle la Dai'ole de Dieu?» est
maintenant librement discutée par
les amis et les ennemis de l’Evangie,
et ceux qui par Icui's études peuvent y-apirorter quelques lunaiéres
renilront toujours un très grand
service.
^^M. Junod rafipelle l’origine de
l’Eglise^indépendante de Neuchâtel,
qui célébi’e cette année le 25® anniversaire (le sa fondation. Le libéralisme cberdiait à saper les bases
de_ l’Evangile; les |U’ofesseui's de
théologie devaient êti’e iiommés par
l’état. « Nos pères ont eu peur et
ils ont fondé, avec l’aveuglement de
la foi, une église indépendante ».
Gela a été un grand bienfait [tour
le [)ays. Maintenant l’Evangile est
pr'êché au long et au large, et il y
a eu de gi'ands progrès. Au Locle
on donnait à peine quelques centaines de francs, maintenant le budjet
de l’Eglise est de 20.000 fr.
M. Jlei'zog nous apporte les salnlalions les plus cordiales de l’Eglise
lib're du Canton île Vaud. Il n’y s
qu’un an que cette Eglise a célébré
3
- m
! sot) cinr|nanteh!iire. Elle fut fondée
en lSi'7 à la suite d’uiie ot'ise poI liLico ecdésiasLique, On a dit ipie
î dans les févoluüons (|ui ont eu lieu
dans le Eanlon de Vaud il s’est toujours versé plus de vin ipie de sang
Gepen tant tout a été fait pourétouffer
et anéantir la jeune église. Elle a
tenu lerme, et aujourd’hui elle compte
églises, 5000 membres et instruit
ünnueilement 5 à 600 catéchumènes.
Elle a été utile à l’église officielle,
dans laquelle rEvangile est aujourd’hui généralement prêché. Elle a
fondé la niiision vandoise, devenue
la mission romande. Elle a donné
un exem[)le d’esprit libéral en aceordant aux femmes le droit de vote.
Elle a une grande alTection pour
nous, et elle est lière de conserver
le petit monument de Prangins que
nous lui avons confié,
M. Senft est profondément ému
en pensant au pa.ssé de notre église
et de celle des Frères moraves,
foutes deux anlérionres à la Réforuialion. Que ^nous n’ayons point de
l'epoH que I Evangile ne couvre la
Lene. « l,a main dans la main, comhallons le bon combat, et (|ue la
force de Chi’ist s’accomplisse dans
notre faiblesse ».
M. Barnauil représente l’Eglise
lilii’e de Genève,, « la plus pelite de
celles «¡ni sont représentées ici, mais
dans la famille ce sot>L les plus petits que l’on aime le plus ». L’Eglise
libre a une grande tâche ilans la
ville de Genève où la popiilaliori
catholique augmente rapidement et
où il y a un courant rationaliste
fort grand. Elle a fondé des société
rraclivité chrétienne, dont elle attend
beaucoup de bien ; elle a aussi une
commission d’évangélisation et de
missions. I/Eglise libre n’est, pas seule
nu travail dans la ville; il y a la
Société évangélique, l’œuvre d’évangélisalion, la tempérance, qui travaille beaucoup, « ,fe crois», dit M.
Jfariiaud en parlant de notre évangélisation, « que Dieu veut vous
meltt'e a la liauteur des temps et
faire de vous des ouvriers d’élite
dams l'œuvre du Seigneur».
M. Maetkt est pasteur à Pinache
eti Wurtemberg. Les colonies vaudoises du Wurtemberg célèbi'eront
l’année prochaine leur bicentenaire.
Elles seront heureuses si les Vallées
y sont largement représentées. Nos
frères, (pioique bien pauvi’es, ont
voulu faire une collecte pour nous
montrer leur affection. Ils ont collecté iOO marks, auxquels le brave
Gilles, que nous avons vu au bicentenaire, a voulu en ajouter 50.
M, H, Appia est délégué de la Soeiéié évangélique de Genève. Cette
Sociélé a [)our.suivi son œuvre ordinaire au milieu de difliculLés extraoi'ditiaires. En France (]uicom|ue
entreprend une œuvre évangélique
passe pour un ennemi de la [)atrie;
qui dit i)i'otestant dit anglais ou
prussien. Les colporteuis y sont bien
accueillis par les étrangers, en particulier par les ouvriers italiens. La
liberté est en danger sur [)lus d’un
poinL On a été jus(|u’à proposer
d’ôter aux Juifs le droit de citoyen.
Tiens ferme ce (pie tu as afin que
personne ne te ravisse la couronne,
il faut [)orter à l’Italie toujours plus
et dans une union toujours plus
étroiles ces deux choses; Evangile
et liberté.
M. G. Appia rappelle par (juelles
immenses dilficnltés la Société des
Missions a été appelée à passer ces
derniers temps, (pielle lâche énorme
lui a été impo.sée et quelle responsabilité elle a dû s’adosser. Le Comilé
poursuit son œuvre avec confiance,
il comprend que nous sommes dans
un temps unicjue G’est l’heure de la
coni|uête du monde pour Christ,
M. Goillard est venu nous faire
ses adieux et nous demander notre
bénédiction. U représente ce petit
groupe de laboureurs qui travaillent
au Zambèze, l.es diliicultés sont
énormes. G’est un pays (¡ui dévore
ses habitants. Au milieu des besoins
les plus pressants on est couclié
sur un lit de soull'rance parla fièvre.
4
S92
On souffre de la solitude. I.a population est désespérément corrompue;
on éprouve d’araeés désappointements, et l’on se sent seul h les
supporter. Il y a cependant qnel(|ues
fruits, f(ui sont comme les prémices
de la ^ moisson. M. Coillai'd a été
chargé de trouver en rpielipies jours
15Ü.ÜÜ0 Irancs pour les besoins de
cette œuvre immense, il sent le
poids de ce fardeau, mais, comme
Georges Muller le disait de lui-même,
il tire sur une banque qui ne faillit
jamais.
_M. 1). Bert nous (ioime quelques
détails intére.ssauts sur l’Eglise protestante de Toulon, où il y a beaucoup de Vaudois, et MM. Filippini
et Janni nous parlent de leui' alt'ec"
tion personnelle pour les Vaudois
et de la vive sympathie de leur églises pour la nôtre.
La llf Coniéreiice pédaioiwe
Le 31 du mois dernier se réunit à la Tour, dans mie salle du
Collège la XXV“
conférence péda
gogique. On constate avec plaisir la
présence de M" G. Appia, du modérateur J.-P. Pons, de plusieurs pasteurs et professeurs, i(iii seraient
même plus iiombreu.x que les maîtres des écoles élémentaires, si la
conférence n’avail le [trivilége d’avoir
aussi 1)011 nom tire de maîtresse.
M"^ le prof. ,1. J. Maîan, pré.siderit
de la Comrai.ision, lit le Ps. 103;
on chante : Scendi Tu nel nostro
petto, sanlo Spirto (Creator (N. 00),
après quoi M“' El:. Bonnet ailresse
au Seigneur une fervente prière pour
demander lui sa béuéliclion sur
les travaux do la cenféreuce qui vont
commencer; sur la proposition de
M‘‘ Malan la conférence vote par acclamation, M"" Et. Bonnet, pasteur
d’Angrogne, comme président, qui
s adjoint comme secrétaire monsieur
J--P. Peyi'üt, insl.'" à St Jean.
M.'^ A. Berlalot, inst.'" à Angrogne,
lit le procès-verbal de la XXIV®
conférence, (pii .s’est tenue aussi à
La Tour, le ‘20 Août fie raniiéc dernière ; ce procès-verlial est assez
bien fait, et, dans sés détails, il reproduit d’une manière exacle les
travaux de la conférence de 1897.
M.’’ J.-P. Peyi'ot lit ensuite un ra|)port sur les origines et l’histoire des
conférences pédagogiques ainsi que
de la Société pédagogique pendant
les 24 |)remiéres aimées (le son existence. Se basant sur le Resoconto
delle conferenze pedagogiche, hirenze 1874 et sur le Resoconto del
secondo Congresso Pedagogico evangelico, Pinerolo 1875, ain.si que sur
VEducalore evangelico, journal mensuel que la Société pédago«iiqne a
publié en 1876, 1877 et 1878, le rapporteur donne beaucou[) de dclails
sur les nombreux travaux (pii ont
été présentés aux conférences depuis
1874 jusqu’en 1878. Depuis 1870
jii.squ’en 1897, ipioiipi’on ait (ui
des conférences pédagogiipies pres(pie loutes les années, taiilôl dans le
Val Pélis, tantôt dans le Val Gliison,
le ra[>porleur n’a pu faire un travail
compiei, faute de documents; aus.si
la conférence a-t-elle volé l’ordre du
jour .suivant f|ue je transcris textiiellemeiit; « La conferenza esprime
il desiderio che il nuovo Comilaío
presenti alla prossima conferenza
una succinla relazione su quanto
fece rAssaciazione nei So anni della
sua esistenza raccoglienio tutti >■
docmnenli che si riferiscono alla
Societéi, e presentando altresì uno
specckielto delle sue condizioni finanziarie.
M/ D.Bertinat du Pra-du-Toui’IP
aussi son travail tré.s intéressant su''
I Ecole et la famille, dévelotipaiO
sncces.sivement les deux points suivants :
1“ Quali furono in addietro If
relazioni tra famiglia e scuola e quali
benefizi 'iie ritrasse la prima.
2“ Quali sono le relazioni pi'^'
5
895 —
senii e cosa se ne passa ragionevoîrnente aspellare.
Le riip[)orleiu' décriL avec évidence
par le raisonnemenl, el en cilant à
l’appui de nombreux faits éloquents
qui nous montrent que pcnda»./! cfn,quanie ans, nos écoles dans les Vallées ont été une source de bénédictions pour la jeunesse qui en a
certainement fait son prolit. Il est
vrai que, en cherchant fortune à
Paris, à Mai'seille ou ailleurs, notre
jeunesse, ne sachant résister à la
Iternicieuse influence de la mondanité et du scepticisme, à côté du
gain (]ui sourit à bien des emurs,
a trouvé, beaucoup de maux |)hysi(|ues et moraux; mais il est toiit
aussi vrai (¡ue ce sont nos écoles
qui ont mis nos enfants à môme de
lairo leur chemin.
Pour les temps actuels le rapporteui' reconnaît (pie la position du
maître est beaucoup plus diliieile,
parce que, non seulement le progi'atnme des écoles a sensiblement
augmenté, mais l’intérêt de i)eaueoup
de parents pour l’écolo a diminué,
et il y en a même un certain nombre (|ui ne font qu’entraver ce que
fait l’instituteur pour le bien de ses
élèves.'
A la lecture du rap[)ort succède
une lionne discussion, où l’on enIcnd surtout MM. le modérateur,
G. A|)[)ia, N. Tourn, J. J. Malan,
J. Long I). Ricca, P. Trou, ,L Forneron et F. Ghigo, qui, à l’unanimité
reconnaissent la lionlé du travail,
(pii a dévoilé les plaies qui se trouvent dans beaucoup d’écoles; et si,
peut être, le l'apporteur a été un
peu loin dans ses aflirmations, il
n’en est pas moins vrai que l’autorité des pareilIs est en baisse, ainsi
<pie l'intérêt pour l’éducation de leurs
onlants, et qu’ils s’agit d’y remédier
en faisant rédiication des parents
pai' le moyen de l’école.
Quant aux moyens profires à
obtenir ces bons résultats la Conférence indirjue :
Des réunions dans les écoles
de quartier, auxquelles les parenls
seraient invités et où ils seraient
instruits sur leurs devoirs vi.s-à vis
de leurs enfanls,
2“ De fré([uentes visites aux
parents de là part de rinslitnleur.
3“ Un bulletin mensuePou hébdomadaire que chaque élève devrait
avoir, où le maîire indiquerait la
régularité, la conduite et le profit
de l’élève dans le.s écoles.
La discussion sur ce sujet a été
close par l’ordre du jour suivant,
(pie la Conférence a voté à l’iimamanité, et que je tran.scris aussi
t(ixluetleraenl ; « La conferenza, sentila Vollima relazione presentata dal
Siq. I). Bertinal, ringrazia il relatoì e
per il lavoro ponderato, ottimamente
esposto, e, dopo lunga, inleressanle
e proficua discussione.
1“ fa voli perché le relazioni
fra genitori ed msegnanti sieno
vieppiù frequenti ed eflicaci ;
2*' Delibera di rivolgere preghiera alle aulorilà comunali, affinchè provvedano i singoli alunni
delle scuole dì bollettini mensili, in
cui verranno registrali la regolai Uà,
la condona e il profitto degli alunni,
cui i genitori dovranno apporre la
firma b,
M. J. Long, v. ¡1. et trésorier de
la Société (lonne le compte-rendu
financier de l'année, d’où il résuile
que l'entrée a été de L. 24,40, Ics
dépenses de L, 17,55 et un fonds
de caisse de L. 6,85, outre le livret
postai de L. 170,55.
^ M, J, ,1. Malan propose à la Conférence :
1° Que les maîtres des écoles
élémentaires làclient de se munir
au |)lu8 vile du brevet supérieur,
ainsi que du litre de direltore didattico.
2“ Que si possible toutes les
écoles des Vallées aient les mêmes
rnamiels pour les difl'érenles leçons.
En outre la conférence rappelle le
souvenir des nombreux membres
(je^ la Société ¡lédagogique qui ont
été enlevés, en grande partie dans
la fleur de l'âge, à l’église, à l’école,
6
â§4
à la Société, et décide d’écrire utie
lettre de sympathie à la veuve madame Amélie Foritana-Malaii, ainsi
qu’à madame [lenri Meille.
Enfin on vote par acclamation la
nouvelle Commission qui est confirmée dans les personnes de MM.
.f, J. Malan prof, à Gênes présîdml,
J. Gong, inst. à S.l Jean, V. président
et f). Wiglielm, inst. à ViHesèche,
trésorier, et S.t Germain est indiqué
comme localité où se tiendra la
prochaine conférence, a[)iés (juoi la
séance est close par la prière (pie
prononce le modérateur, et par le
chant du Te Deiim.
A l’issue de la séance, 22 membres de la Conférence, parmi Ics(piels une demi douzaine de dames
et demoiselles .se réunissent chez
monsieur Pasquet aubergiste, à un
dîner fraternel, marqué par la plus
parfaite cordialité. On a continué
à s’occuper des moyens d’intéresser
les parents des élèves aux écoles,
ou-a exprimé le regret que heaucou|) de maîtres et maîtresses d’école
du Val Péliset surtout du Val Cluson
et du Val S.t Martin ne profitent pas
du privilège que nous oirrent les
conférences péilagogicjues, auxquelles
tout le monde devrait a.ssister ; on
a fait remarquer l’barmonie et la
douceur qui règne dans nos discussions, tandis que dans bien d’autres
conférences pédagogiques il n’en est
pas ain.si ; finalement on a lait des
vœux afin que l’accord parfait cpii
régne actuellement entre pasteurs,
professeurs et instituteurs s’acc.entue
toujours [dus à l’avenir pour le
bien des écoles et de notre population en général.
Poelry.
MISSIONS
Ce Journal des Missions de septembre offre un intérêt exceptionnel.
I.e Comité de Paris y expo.se ses
préoccupations en voyant l’œuvre
s’étendre de tous côtes, sans que le.s
dons des chrétiens s’accroissent en
proportion. Ils sont au contraire en
diminution sur plus d’un point, ce
qui empêche de répondre comme il
le faudrait aux dcmandes'’de secours
(pii viennent de tous les champs de
travail.
La livrai.son s’ouvre par un appel
en faveur du Zambèze, où M. Cuillard annonce sa décision de partir
bientôt. À son arrivée en Europe il
d e m a n (1 ai t 15 m issio n na i l es, d e m a n d e
i^ui avait suscité de nombreux doutes
Eh bien! il s’est trouvé plus de
quinre personnes prêles à paitir;
mais, vu l’état de fonds, le Comité
croit devoir limiter à sept le nombre
des hommes, mariés ou célibataires,
qui accompagneront M. Coillard. Et
encore faudrait-il trouver tout de
suite une forte somme pour le.s frais
de l’expédition, la cais.se du Zambèze ayant été épuisée par les expéditions précédentes. Cette somme
M. Coillard croit (ju’elie peut se
trouver et nou-s le croyons aussi si
les amis de- l’œuvre du Zambèze se
décident à faire un elTort spécial
pour ce besoin spécial.
M. Coillard vient de passer une
dizaine de jours aux Vallées. Outre
le Synode, il s’est fait entendre dans
plus d’une occasion à la Tour et au
Pomaret. Il y a reçu quelques petits
encouragements qui sont loin cependant d’êli'e proportionnés aux
besoins de l’œuvre.
H compte s’embarijner le 3 décembre à Londres ¡)0ur assister à
la conférence du Lessouto.
Ses compagnons de route sont
MM, les missionnaires Théophile Burnier, Juste Boucher, Daniel Couve
(qui a visité la Tour il y aquel(pies
années), Paul Ramseyer et René
Ellenberger, fils du missionnaire du
Lessouto; en outre M. Tb. Verdier,
artisan cévenol. L’autre artisan, qui
devait partir, se trouve arrêté f»ar
(les raisons de famille.
Une édilion populaire du livre monurnenlal de M. Coillard est .sous
7
295
presse. La première édilioii est [ires*
que épuisée.
— Le 4 Août avait lieu à Etoile
(Drôme), la coiiséeration de deiux
frères; un pasteur et un missionnaire, MM. Samuel et Paul-Elie
Vernier, membres d’une famille originaires du pays de Montbéliard, et
qui a fourni de nombreux ouvriers
à l’église évang'éliijue,
f-e père des deux candidats, l’infatigablo Elie Vet'nier, après avoir
pris une part active à la cérémonie
par laquelle doux de ses fiLs se
vüuaietil au service du Maître, avait
repris ses pérégrinations malgré l’élal précaire de sa santé, lonsque la
mort vint le surprendre la semaine
dernière au milieu de son aciivité.
Cet ouvi'ier du Seigneur, bien connu
dans nos Vallées où il a visité plus
d une paroisse, est mort sur la bréelle comme un vaillant soldat de
(ilirisl. Il était l’un des principaux
collaborateurs de la Chambre haute,
organe des clirétietis métliodistes
oe rlance.
Le Comité explique le relard de
1 expédition Goïssoii jiar la lenteur
de.s 13oer.s qui la conduisent et qui
chassent tout le long de la rmute.
Madagascar, la grande nouvelle cest la restitution conndéte
de tous les temples du district d’Ambositra, môme de ceux que les jésuites avaient ropiares ou acbevés
depuis l'usurpalioii. l>our qui sait
attendre il y a donc encore des
juges... à Paris.
Le dernier chapitre du joonial,
destiné à tenii- le lecteur au courant de CO que font les autres Sociétés de missions, raconte la terrible
insurrection de Sierra - f.eone au
cours de laquelle des mis.sionnaires
liommes et femmes, ont élé ignominiousernent mutilés et massacré.s.
^ lirions et agissons pour concourir
a abatti'e ^ les obstacles de toutes
soi'les qui s’opposent à l’extension
du Koyaurne de Dieu !
chuoniquij: vaüdoise
1 IjA l(JUl{. - M.Coillard nous adonné
sa .soirée d’adieu dimanche soir, sous
I loi me d’une série de projoclions luI mineuses par lesquelles il a fait
; passer devant nos yeux un grand nom! bro de vues du Zambèze, qu’il illus
j trait à mesure par sa parole claire et
lacile, et quelquefois [lar .sa voix
forte et mélodieuse, car il a aussi
voulu nous faire enlcudre de la
musique^ alricaiue. La nombreuse
a.ssemblée a été vivement intéressée
et nous avons pu admirer les transformations que l’Evangile a déjà opérées chez ce.s po[)ulations si [irofondémenl corromjmes.
PDARUSTIN. — Nous avons reçu
une lettre par laquelle une vaüdoise
se plaignait que le pasteur n’eût pas
voulu quitter le synode pour aller
à Prarustin bénir un mariage, ni
se faire remplacer par un autre
s’il ne pouvait aller lui-même. Nous
ne douions pas que le pasteur ne
soit tout dispo.sé à donner à l’auteur
de la lettre les explications que
nous n'aurions pu lui donner nousmêmes, et nous e.spérons qu’elle en
sera entièrement satisfait et ne gardera de cet incident aucun sentiment
[lénible dans son cœur.
bibuographie
—~
d’iiisloire vandoise
1c48’1898 Données clji'onologi<|ues
recueillies par A. Jabier, pasteur,
lorre Pellice, lmp. Be.ssoii, Î898.
Prix 50 cent.
Le petit livre de 132 pages nous
donne un tafileau de Ions les faits
de quelijue importance qui se sont
passés au milieu de nous depuis
Emaiicipatiou. Le sous-titre lépoiiil
mieux au caractère de l’ouvrao-e
que le litre principal. Ce n'est pas
lin récit historique; c’est un recueil
de laits et de dates enregistrés sim-
8
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plemenL année par année sans autre
lien que l’ordre chronologique. G’esL
un précieux aide-mémoire et un
agréable compagnon de route, à
¡’aide duquel chaque vaudois peut
ralFraîchir ses .souvenirs et relaire
])ar ia pensée le chemin [)arcouru
par noire peuple pendant ces 50
ans. Aussi nous ne douions pas (jue
l’édition n’en soit vile épuisée.
Pendant que l’auteur en préparera une autre, qu’il nou.s permette
un conseil : c’est qu’il y ajoute une
table des matières qui permette de
trouver aussitôt un (ail ou une date
quelconque. Elle pourrait être mise
sous plusieurs ruijrique.s, telles que:
Consécralions — installation de pasleurs — Modérateurs, etc. etc. En
ajoutant quelques pages (adjonciion
qui pourrait être compensée sans
inconvénient par la suppression de
bien des détails par trop peu historiques) il rendi'a le livre deux fois
[dus utiles, et les lecteurs lui en
seront deux fois plus reconnaissanl.s.
Keviie Poliliqiie
Un grand crime vient d’allrister l’Europe. Siunedi, vers 2 li. de l'après-midi,
rimpératrice lilisaljet.h d’Autriche, sœur
du pauvre Maximilien fusilié à Queretaro
en 1867, fut assassinée d’un coup de poignard, à Genève, prés du quai, tandis
qu’elle se rendait à bord d’un bateau, accompagnée par la comtesse .Sztaray. L’assassin est un nommé Lucelieni, mi anarchiste italien malheureu.semerit, ayant servi
sons nos drapeaux, quoique né à l’aris. La
pauvre impératrice, qui s’ctait rendue en
.Suisse pour cause de santé et qui voyageait incognito, a expiré à l’hôtel BeauRivage des suite.s do rhémorrhagie intérieure qui s’est aussitôt déclarée, vu que
le cœur «t un poumon ont été Lran.spercés de part en part.
léimpression de tristesse et d'horreur
qui s’est produite à Genève et ilaiis le
monde entier à l’ouie du crime consommé
sur une malheureuse vieille femme, malade et déjà éprouvée par tant de malheurs,
ne saurait être décrite. Mais le pins à
plaindre c’.est encore notre pauvre peujde
italien^ qui semble avoir le triste monopole
des célèbres assassins internationaux et
des anarchistes militants. Ce sont, hélas!
nos malhetmeux ouvriers à l’étr'aiiger qui
ressentiront le contre-coup de -ce crime
■Stupidement lâche. Les démonstrations hostiles ont commencé en Autriche et nous
avons tout à redouter qu’elles ne trouvent
lin écho en Suisse aussi, en Fi'arico et
ailleurs. Que Dieu ait pitié do notre pati'ie !
L' L.-spagne a adressé tout' réeemnieiit
une note aux Etats-Uni.s, dans laquelle elle
proteste contre la capitulation de Manila
qui a eu lieu après la signature du protocole de paix. Elle demande en outre que
les enti'ées des douanes soient affectées
à l'amortissement de l’emprunt des l’iiilippir.es de 1897.
Les massacres de Candie ont profondément ému le monde politique. Le nombre
certilié des morts est de 500 environ et
les blessés se chiffrent par oentaines aussi.
Le Gouvernement grec ayant ofliciellement.
déclaré de ne pas vouloir intervenir dams
les affaires de la Crète, les amiraux ont
demandé aux puissances qu’ils représentent
de provoquer le reti'ait absolu et déliiiitil
des troupes turques, en ayant l'ecours,
s’il le faut, à des mesures coercitives.
L’Italie a déjà envoyé un bataillon de
renfort.
LE GUIDE DES VALLÉES VAUDOISES
est en bonne voie de |nibbliealion.
On rappelle aux pei'.sonne.s qui désirent s’en servir comme moyen de
réclame pour faire connaîli'e lems
produiLs ou leurs élablissemeiits,
(jue rien ne seia publié à cet égard
qui n’ait été payé |iar anticipation.
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