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.Soixante-sixième année - Anno VIIP.
12 Septenabre 1930
N" 34
L ECHO DES VILLÉEE
BAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
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Par aa
L. 10,. 24.—
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Pour 6 mois
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administralion de i’Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes )es Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, à M. le Pasteur ¡ins Ti(yv - '1 orrc Pellice
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- Torre Pela ce.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du ji urnal.
j Tout changement d’adresse coûte ço centimes, sauf ceux du commencement
; de l’année.
Le numéro: lilr centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., di^es de )ouanr'’S. occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
àmi» ü VIE imtEbieure
Faire la Yolonté de Dieu.
Hébreux X, 7.
Ces mots sont la réponso à toutes leS.
auestionis de la conscience, à tous les troues ide rindécision' et marquent à tout
Irrétien, comme à toute église militante,
’une façon claire et précise le chemin
lans lequel il faut marcher. En d’autres
lermes, la volointé divine est le prcgriaimme,
le devoir dé tout croyant vivant.
Précisons ¡notre pensée. Qu’ést-ce quie la
gvolonté de Dieu ? Que veut-il ? C’œt StPaul qui nous l’apprend. Il parle à l’iindividu, il dit : « La voltAxté de Dieu c’eSt
notre isanctification ». Pense-t-ü à la collectivité, au monde ? Il s'exprime ainsi :
« Dieu veut que tous les hommes soient
sauvés ». Deux termes qui soulignent le
I même unique fait : la volonté de Dieu
c’est le salut de tous les hommes par le
.’’'moyen idle la sanctification personnelle.
Ai-je besoin de relever la nécessité pour
le monde que le message icontenu dJainS
.mon texte soit fortement et hautement
^proclamé ? La terre cointinue d’être iaouillée, théâtre de tant de crimes, efïroiyiable
champ de bataille où se diêchaînent tant
d’ambitions imimreis, tapt dé Eaines féroces, tant de passions impies parce que
c’est la volonté de Satab qui est faite.
Au milieu' d’un monde qui se perd et se
meurt faisons^nous', chrétiens, les héralults
de la bonne nouvelle : Dieu veut que tous
les hommes soient sauvés pour la vie
éternelle.
^ ^ ®
Mais nous ne nous bornons pas à être
des messagers ¡de bonnes nouvelles. Quelque belle que 'soit cette mission elle est
à elle seule incomplète. Il faut agir pour
que la volonté de Dieu soit faite sur la
terre comme au ciel, lorsqu’elle est loin
de l’être, constatation profondément triste
1 et qui renferme pour les chrétiens un
douloureux reproche.
Et cette tristesse s’accroît si l’on songe
que la volonté de Dieu ne rencontre qu’un
obstacle : la volonté dé l’homme. Souvenons-nous qiue notre texte dit : je viens
pour faire, ô Dieu, ta volonté.
Enfants de Dieu, disciples de Christ,
nous à qui Dieu a accoudé le privilège
d'entrer dans sOs deæeins, refuserionsnous de collaborer avec eux à la plus sublime de ses œuvres, à la plus miséricordieuse, la rédemption pour laquelle il a
offert Sa vie en holocauste ?
J'aime à croire que la prière par laquelle nous Souhaitons que la volonté de
Dieu soit faite est l’expreSsion d’un sentiment profond! et vrai. Mais disaus-nous
bien que cela dépend de.nous qiu’eUe soit
faite, que nous pouvons exaucer nousmême notre prière. Et cet exaucement eSt
fait d’action soutenue par la foi, inspirée
Par la conscience chrétienne, action qui a
S'a source dans la prière, l’action par le
bien, par dévouement, par esprit de sacrifice comme celle de Christ.
&
* * *
Et l’action s’exercera d'abord sur nous.
C’est à la rénovation de notre cœur que
bous tendrons avant tout. C’œt par un
travail lent et caché mais poursuivi sans
trêve, par l’action constante dé l’esprit de
Christ, notre allié dans la lutte, par un
progrès insensible que la volonté de Dieu
transforme la nôtre, la pénétrant, la gagnant : et c’est le triomphe. Le vieil homme
est vaincu.
Notre sanctification,, si elle est un but,
elle est aussi un moyen pour atteindre un
idéal plus élevé, auquel doit tendre tout
disciple de Christ : se sanctifier pour sauver lés autres. C’œt bien le Maître qui a
dit : Pour les autres je me sa'notifie.
D’aucuns demanderont comment cela est
possible. Je réponds : Par le fait que les
hommes ne sont pas des membres épars,
isolés, vivant chacun aa ,vie. Ils forment
au contraire un tout,, un organisme par
lequel un membre peut être source' d’infection de mort ou bien de vie.
Chrétiens qui vivez d!ans le monde^ que
tout homme qui vous rencontre au hasard:
OU vit côte à côte avec vou's sente que
l’atmosphère morale qu’on respire autour
de vous est fortement sanctifiante : vous
serez ce que nous' devons être, le 'sel de
la terre.
* * *
Pour êtrejçn état de faire la volonté de
Dieu en nous, au milieu et en faveur des
hommes, quelques conditions sont requises :
1“ En premier lieu « l’illumination 'de
la pensée». Savoir est un bœoin, et Dieu
ne veut pals l’ignorance. Notre volonté ne
sera prête à se ranger sous la maîtrise
de la volonté du Maître que le jour où
notre âme aura reconnu l’excelleuee die
cette volonté.
2° En second lieu le « complet acquiescement à la volonté souveraine ».
N’y a-t-il pas trop 'souvent en nous conflits qiïtre notre volonté et la volonté de
Dieu, résistance, révolte même ? L’histoire
des grands serviteurs de Dieu est là pour
nous prouver combien il est difficile de
faire taire toujours le moi, enchaîné peutêtre, mais toujours vivant et as débattant
Sans cesæ contre une volonté, même si
acceptée parce que divine.
Et puis il y a tentation de substituer
à la volonté de Dieu la volonté des hommes, peut-être d’un homme, ou d’une
église, de nos amis, et, ce qui est pire, de
ceux au milieu desquels nous vivons, et
dans lequel nous devons faire la volonté
de Dieu,
Le danger est grand. La fidélité constante à la volonté dé Dieu cause si souvent des ennemis, crée des adversaires,
rend impopulaire. Mai'S malgré tout nous
résisterons si nous poussons notre consécration jusqu’à , pouvoir dire : me voici
pour faire, ô Dieu, ta volonté.
3° Que faudra-t-il encore? La volonté
ne se détermine complètement joyeusement que dans « l’exaltation de la sensibilité ». Que ne fait-on pas pour ceux qu’on
aime ? Notre volonté ne se mettra résolument au service de notre maître que si
l'ardente lumière pénétrant dans nos
cœurs l’enflamme de reconnai'sBance et
d’amour. C’est alors que l’âme se consacre
sans réserve à son Dieu, à Son miséricordieux Bienfaiteur. La mission deviendra
passion. Celui-là seul qui a la passion des
âmes est vrai apôtre.
4“ Enfin il faut la « confiance ».
Il n’est pas jdanné à tous dé saisir la
volonté de Dieu immédiatement. Il en eSt
qui, à un ordre précis, regimbent, cherchent des excuses, renvoient la réponse
qui peut même être en définive négative,
hésitent longtemps,' voulant réfléchir, mesurer leur force. Je les comprends. Mais
une fois la décision prise, le devoir com
pris et accepté, il n’est plus permis de
douter de l’assistance de Dieu.
Dans le développemënt de la vie intérieure du croyant, tout comme dans la
question d’utili^tion de ses forces au service (d® Dieu, la façon dont sa volonté réar
git, tout dépend d’une attitude essentielle :
la confiance.
Si c’etet sa volonté que nous voulons
faire, lui qui nous a apples comment pourrait-il nous abandonner ?
S’il nous a appelés ne Sait-il pas que
nous pouvons répondre à son appel ? Jamais il ne donne un devoir sans donner
en même temps' les moyens adéquates
pour l’accomplir.
Heureux le chrétien qui, -aux heures solennelles de ses décisions, au seuil de chacune de ses journées, entend la voix encourageante du Père qui lui dît : Va avec
la force que tu as.
! Heureux est-il lorsque au milieu ide la
, mer des contrariétés quotidiennes, des incompréhensions réciproques, des déceptions, des blessures reçues au cours de
l’action, plaies d’autant plus nombreuses
et profondes que le désir de la réalisation
I de la volointé de Dieu aura été plus ardent,
et plus fidèle, à l’heure ides lassitudes, des
défaillances secrètes, heurerix est-il s’il entend la voix d’un Père qui lui redît la
' promesse : Ne crains rien, je suis avec toi,
Savoir que Dieu est là, partout avec son
infinie 'bonté, sa sagesse, sa lumière, sa
I force ! Acte de foi d’où découle une vie de
! joyeuse et courageuse consêcrati'on, d’hu; milité et d’obéiSsaince devant l’ordre de
I Dieu, de ferveur dans l’accomplissement
I du divin vouloir, de tranquillité et de
I ferme assurance quant à l’avenir... j. t.
M** «V «aV <¡^ ««V
i»i^ Çfeî. '•i*’.- M»)
LE SYNODE
SÉANCE DE MERCREDI.
Le « Corps des Pasteurs » dûment conv.oqmê â eu une séance, de huit à dix heures, pour la désignation dn successeur au
profe®eur M. Théodore Longo, à la Faculté
de Théologie à Rome. Le choix du Corps
Pastoral a été fait en la personne du pasteur M. David Bosio qui sera indiqué à
l’assemblée synodal© à laquelle, d’aprfe nos
règlements, appartient le droit d’élection.
A peine connu le résultat dh désir des
Pasteurs réunis, MM. les professeurs Rostagno et Coraba tinrent à asSurer dès
ce moment le futur collègue de l’accueil
fraternel dont il sera l’objet de leur part,
car ils croient que la volonté de Dieu se
manifeste aussi par un vote de seS enfants.
A 10 heures le Synode reprend sa séance.
Le contre-rapport de la Commission
d’examen de la gestion du Comité directeur de la Faculté de Théologie est lu par
le rapporteur.
Le prof. Comba propose que le Synode
envoie à M,me veuve Théodore Longo une
lettre de sympathie pour le départ de ce
mOnide de son compagnon de route.
Répondant à quelques questions soulevées par. le rapporteur, il donne l’assurance que les admissions à la Faculté sont
et seront considérées attentivement cas
par cas. (^uant à fixer un terme au-delà
duquel un candidat ne pourra plus donner
ses examens généraux, il dit que cela ne
peut pas se faire actuellement, qu’il faudrait pour cela une modification au règlement. Au désir exprimé de nouveau
d’avoir notre Revue de théologie, il annonce que le projet n’est pas enseveli, que
d'ans un avenir pas trop éloigné elle pourrait bien paraître.
Il remercie la Commission de son travail et lastsure que le Conseil de la Faculté
tiendra compte des conseils qui ont été
donnés,
M. Miool voudrait faire donner aux étudiants des leçons de miïsique, de comptabilité. Un pasteur doit avoir qudques connaissances musicales, et se trouve souvent
dans le cas de devoir diriger le chant aux
cultes et l'enseigner à son troupeau, car il
n’y a pas partout l’organiste ou le maître
(SUITE).
chantre. Et pour tenir en ordre les livres
dès comptes, il faut que les jeunes candidats sortent ¡de la Faculté en ayant les directions sur la manière de tenir les livres.
M- Roœhî: On sait que parmi les documents dont un étudiant doit être fourni
pour être admis à la Faculté est un certificat d’un médecin qui déclare que le jeune
homme jouit d'une bonne santé. Il propose
qu’une deuxième visite médicale pour chaque élève se fasse à la seconde année de
son admission à la Faculté. •
iM. Pmd Bosio, à propos du certificat
d’études nécœSaire, invi’te le Conseil à étudier cas par cas les demandes des étudiants
qui ne seraient pas fournis du certificat
d’examens d’Etat, puisqu’il serait regrettable de fermer les portes de la Faculté de
Théologie à des jeunes gens qui seraient
recommandés par les professeurs, par
exemple, de notre Collège, soit au point
de vue moral, soit au point de vue de la
culture, puisque on 'Sait que les examens
ne sont pas la preuve infaillible de la
science d’un élève.
, M. l’avocat Piacentini développe l’affirmatien qu’il faut garder à notre Fa/culté
dfe Théologie le caractère d’école supérieure.
M. Berlin croit que le programme de
notre Faculté est trop limité. Il le compare ¡avec celui des Facultés protestantes
de l’étranger pour relever ce qui manque
et qui serait néces^re d’avoir. Il voudrait
qu’il y ait des « chargés de cours » sur les
matières qui sont indispensables aujourd’hui à des jeunes gens qui se préparent
pour le pastorat; et il croit qu’il serait
possible de les trouver à Rome même
cas personnes qui donneraient cet enseignement.
M. Paul Bosio croit qu’un grand profit
tireraient les étudiants dés discussions
faites entre élèves et professeurs sur des
sujets et des problèmes qui se présentent
chaque jour à quiconque étudie 'avec intelligence et sérieux. Il serait nécessaire pour
cela donner à oes discussions la forme de
causeries fréquentes, ce qui donnerait, en
plus, un plus fort caractère de famille à
notre Faculté, et les jeunes gens ont besoin de Se sentir en famille.
M. H. Tron junior sait très bien qu’on
ne peut pas tout apprendre, dans trois ans,
2
ce qu’il faut savoir ; pluis que surcharger
le programme, il voudrait que les étudiants
apprennent, avec l’aide des professeurs, la
méthode pour dtei fortes étiMes. Le nombre
des professeuiis étant limité, et puisqu’il?
île peuvent pas se charger de nouveaux
cours, il Serait désirable que lœ élèves fussent encouragés à suivre à l’Université ces
cours que la Faculté ne peut pas donner.
M. Bonavia reconnaît toute l’importainice
de la culture pour les futurs pasteurS, et
ce ne sera pas lui qui voudrait la comprimer dans de plus étroites limites ; mais il
ne faut pas oublier, dit-il, que notre Faculté de Théologie doit être uns école où
l’on forme des évangélistes et des apôtres ;
c’est donc l’esprit de l’apostolat qu’il faut
cultiver, le réchauffer, le développer, le
rendre ardent, vivant, agressif, audacieux.
Les professeurs Rostagno et Comba, réponldant aux désirs exprimés par ceux qui
ont parlé, aux critiques qui ont été faites,
assurent d’abord le Synode qu’ils s’efforcent d’accomplir leur mission de la meilleure manière possible ; ils ne les ignorent
pas les choses qui manqpent, mieux que
tout ¡autre ils les voient ; mais vouloir n’est
pas toujours pouvoir. Ils se houirteint souvent contre l’impossibilité absolue. On doit
cepenidlant reconnaître que telle qu’elle est,
notre Faculté a 'Son importance ; ils citent
les paroles Idie plus d’un étudiant qui, après
avoir vu d’autres Facultés, écrivent des ^
paroles de louange à l’adresse de la nôtre,
ns citent entre autre ce beau témoignage
d!’un jeune étudiant étranger qui avait
fréquenté de célèbres Facultés suisses et
allemandes, et qui écrit au doyen de notre
école de Rome : « J’ai retrouvé chez vous
ma vocation pastorale ».
Les professeurs font tous ce qu’ils peuvent pour enrichir l’intellect des élèves,
auxquels ils conseillent de fréquenter tel
ou tel autre cours à l’Université, qui sont
un ¡aide pour leur préparation thêologique.
Ce qu’ils veulent et s’efforcent de faire,
c’est que les étudiants de notre Faculté
profitent de toutes manières et le plus possible de leur séjour à Rome, et de leur
Êftage à la Faculté, qui doit être une période K^études intense et sur une vaste
échelle, pour une toujours plus complète
et forte préparation.
La discussion animée et longue sur notre
Faculté prouve tout l’intérêt dont elle est
l’objet, ce qui est un signe encourageant
pour ceux qui, d’une manière plus directe,
en ont la responsabilité.
La discussion terminée, le Président annonce que, selon le règlement, le Synodle
doit nommer à ce moment le professeur à
la chaire laissée vacante par la mort de
M. LOngo.
M. le Modératmr communique à l’assemblée que la personne désignée par le Corps
des Pasteurs pour occuper cette charge ®t
le pasteur M. David Bdsio. C’est en effet
M. Bosio qui est nommé.
Le nouveau Profess&ur remercie le Synode qui a exaucé un de ses profonds désirs, car, dit-il, il a toujou're aimé les études et la vie calme, tout en devant être
uine grande activité pour l’esprit, dti travail intellectuel. Il cite une phrase du professeur Berthouid, lors de sa nomination à
profœSeur de thoélogie, qui affirmait qu’en
fait de science, son bagage était insuffisant,
il en savait à peine pour voir ce qu’il lui
manquait à apprendre. Mais, ajoutait-il,
la première condition est la foi, et il ne
pourrait pas être théologien s’il ne pouvait pas dire : Je sais en qui j’ai cru.
M. Bosio déclare de se trouver dans cette
même condition. La science a sa très haute
imiportance, mais il faut avant tout une
grande foi. Il suivra les traces du regretté
professeur Théodore Longo, homme d’une
vaste culture et d’une grande foi.
* * #
M. Micol, pasteur, lit le contre-rapport
de la gestion des Institutions Hospitalières.
ML Jean Jalla remercie et, répondant aux
conseils du rapporteur pour des réparations, dies remplacements de mobilier à
faire, assure que les desiderata qui ont
été exprimés sont ceux de la Commission,
qui les réalise petit à petit, dans la mesure où lœ finances le permettent.
Il recommande ^ne scrupuleuse exactitude dians la transmission des dons, afin
qu’il in’y ait pas d’omissions, toujours
regrettables.
M. le Modérateur remercie le rapporteur
de ce qu’il a dit de la Mai'Son des Diacor
messes. Il faut que cette œuvre soit mieux
connue dans notre public vaudois et appréciée à sa juste valeur ; il faut que les
vocations se produisent afin d'a'SSurer, avec
nos propres moyens, le personnel nécessaire à nos Institutions ¡de bienfaisance.
Le Synode vote les oanclusions du contrerapport en remerciant la Commission des
Institutions pour Son travail, les Directrices et tout le personnel pour leur dévouement éclairé et constant, les ¡donateurs
pour leur collaboration.
» » «
M. le pasteur A. Simeoni lit son rapport
sur les « mariages mixtes ». Excellent travail, que le public a écouté avec une attention soutenue. On a proposé de le publier et on espère qu’il pourra être ainsi
répandu largement au sein de notre peuple
pour que les parents et les jeunes puisisent se renseigner sûrement sur cette importante question, qui s’impose de nos
jours surtout.
Quelques membres du Synode ajoutent
aux nombreux faits contenus dans le rapport qui sont propres à mettre en garde
nos jeunes contre des unions mixtes, tou>jours une imprudence, souvent une infidélité à notre foi évangélique, des exemples qui disent à toute personne qui veut
entendre, le danger qu’il y a à se laisser
entnaîner par l’amour inconsidéré, aveugle, sans penser à la différence de religion.
Il faut créer une opinion publique, il faut
former des convictions religieuses fortes
pour que la foi triomphe sur la paission du
cœur. A côté de douloureuses défections,
il est juste de rappeler, comme on le fait,
des exemples de fermeté de caractère, de
volonté inébranlable, de persévérance dans
la fidélité à la foi de jetunes évangéliques
que le mariage a transportés dans un milieu étranger et contraire à leur foi.'
4: «
SÉANCE DE lEUDI.
M. Malan, pasteur, lit le rapport de la
Commission chargée 'd’un projet de révision des Règlements. Dans la discussion
qui Suit, M. P. Bosio, tout en constatant
le .bon rapport qui a été lu, qui témoigne
du grand travail qui a été accompli, pense
que la Commission ne S’est pas tenue
dans les limites qui lui avaient été assignées par le Synode dernier. Car, puisque
dans la vieille Constitution bien des choses étaiont restées en dehors, le travail
précis de la Commission était .de les harmoniser avec les règlements ; libre étant
de suggérer, là où elle le croirait, ces modifications à apporter.
Se référant au « projet » de règlements
que la Commission a préparé, on est d’avis
à reconnaître qu’il n’est pas question de
penser à l’examen en entier dans la session présente synodale ; le temps manque
et aussi une préparation des membres du
Synode pour pouvoir le faire avec intelligence, le projet en question ayant été distribué trop taud. Ce qu’on peut faire, prœ
pose M. Muston, appuyé par plusieurs,
c’est de s’arrêter à examiner quelques
points parmi les plus importante contemplés idians le rapport. C’est ce qu'on fit
dans une discussion animée et intéressante et dont les conclusions se liront plus
loin.
Relevons ici que la proposition de la
Commission, que la nomination des professeurs eu théologie soit faite dorénavant par le « Corps des Pasteurs » et non
plus par le Synode comme on l’a fait jusqu’ici, a été repoussée.
La question de l’éligibilité de la f^nme
aux Conseils d’église a fait l’objet d’une
longue discussion.
On est d’accord à reconnaître l’importance dtu rôle sans oeSse grandîssaut de
la femme dans le champ de l’église.
Il y a des femmes qui sont plus qualifiées que les hommes pour être membre
du Conseil d’église, soutient M. Micol.
Dans certaines congrégations les hommes
qualifiés manquent, tandis qu’il y a des
femmes qui peuvent avantageusement
prendre leur place, déclare M. Bosio; la
femme est une valeur dans nos églises.
Il n’est pas question ici d’un article de
règlement seulement, mais d’un principe :
l’égalité des devoirs et des droits de la
femme vis-à-vis de l’homme. C’est ques'tion die justice, affirme l’avocat ^Piacentini. Ce qu’il faut approuver c’est le principe du droit de la femme à être membre dés Conseils d’église, quitte à établir
dans queüe mesure.
On comprend que dans une question
comme celle-ci les opinions ne furent pas
unanimes. Voici quelqu’un qui ne croit
pas que nos églises soient préparées pour
une telle innovation. Un autre i>ense que
dans certains milieux la chose pçut être
faisable et bonne, dans d’autres au contraire elle serait dangereuse et nuisible à
l’église. M. Mustm voudrait qu’on marche
par étapes, ce que conseille la prudence
pour ne pas risquer de s’aventurer trop
hâtivement sur un terrain qu’il faut aller
préparant petit à petit. Aussi, panSe-t-il
qu’il serait plus sage d'admettre pour le
moment les femmes aux fonctions qu’ont
les diacres ; plus tard on pourra leur confier la charge qu’ont les anciens.
Nous donnons plus loin la conclusion
votée par le Synode sur cette question qui
intéresse vivement et touche de près la
vie .de nos églises.
A 10 heures, dans le temple, a eu lieu
la réception des délégués des Eglises étrangères. Le public était nombreux. Nous
donnons dans les lignes suivantes les notes
des discours prononcés par nos amis, qui,
une fois de plus, nous ont fait sentir
toute leur sympathie et l’irftérêt qu’ont
leurs églises pour l’œuvre de l’Eglise
Vaudoise.
Mrs. Schauffler, .déléguée par la A. W.
A. S. des Etats-Unis, rappelle en des termes
émus le (départ de ce monde de Mrs. Kem,nedy, cette femme d’élite qui avait à
cœur tout ce qui concerne le royaume de
Dieu. Elle soffiigne l’intérêt vivant qu’eUe
prenait aux missions dans différentes parties du monde, et son attachement à
l’Eglise Vaudoise dont elle donna maintes
preuves.
Mrs. Schauffler tient à dire l’excellonte
impression qu'eUe avait reçue en visitant,
lors de S|a dernière visite, nos églises de
l’évangélisation, et le récit que de son
voyage elle 'avait fait en Amérique, ce qui
contribua beaucoup à suæiter un plus
grand intérêt pour notre œuvre chez ses
coreligionnaires. Cette année elle a fait
une 'bonne tournée dans nos Vallées et elle
sera heureuse de raconter dans son pays
les belles choses qu’elle a vues et
entendues.
Le doct. Robertson, modérateur de
l’Eglise Presbytérienne d’Angleterre, présente un volume de six vieux poèmes vaur
dois découvert dans l’a Bibliothèque d!e
Cambridge et tout récemment découverts,
traduits et commentés. Il donne des nouvelles iintéresisantes de la Conférence des
évêqueg anglicans, réunis à Lambeth, et
fait le meilleur vœu pour une union internationale des Eglises toujours plus solide et bieufaiaante.
M. Arnal, modérateur de l’Eglise WallonWe (de Hollande, rappelle et Eouligne
les liens qui unissent son Eglise à l'Eglise
Vaudoise. Il se réjouit de l’œuvre que
l’Eglise Vaudoise accomplit en Italie. Que
l’Eglise et que toute communauté se souvienne toujours de la parole du Maître ;
«Vous êtes la lumière du monde».
Le dloct. Macdonald Webster de l’Eglise
d’Ecosse remercie l’Eglise Vaudoise et ses
autorités de leur exquise courtoisie. Il sait
la belle mission que Dieu a confiée aux
iVaïudois en Italie, il a vu et entendu des
choses qui lui ont fait du bien. Il parle
de la campagne qu’on mène en Ecosse
pour y 'susciter un toujours plus' grand intérêt envers les missions étrangères et dît
les efforts qui ont été faits déjà pour y
parvenir. L’Eglise Vaudoise occupe une
grandie place dans le cœur de l’Eglise
d’Ecotee.
Le rév. Smith, pasteur de la communauté presbytérienne anglaise à Floren.
êst heureux d’être venu à La Tour ; c’est^
la deuxième visite qu’il fait à la capitale'
des Vallée. Il se réjouit de l’harmonie'j
qui règne entre les pasteurs des. différentes congrégations à Florence, et fait des
vœux pour que cette bonne entente pur
s’étendre partout.
Le ,d)ofct. Irving, de la Société des traité^
religieux de Londres, parle de l’intérêi
que depuis plus d’un siècle la Société d<
traités porte à la bonne cause en Italie^
d’une manière particulière à la « Librairi^
Claudiana», à L’Amico dei Fandulli,
L’Amido di Casa. Tout ce qui est possîbl
sera fait tioujours pour l’avancement di
royaume de Dieu en Italie par les meye
dont dispose la Société.
M. Relier apporte les salutations de li
Fédération des Eglises Protestantes del
Suisse et aussi de la communauté puissede Milan. IL rapi^elle l’intérêt sympathi^
que et constant que les Eglises suiSsi
ont eu pour l’Eglise Vaudoise dians le passé|
et qu’eUes .continuent à avoir.
Le doct. Bradfort, surintendant de^
l’Eglise Wesléyenne en Italie, se dit heureux d'avoir pu venir au Synode
La Tour avant de rentrer en Angletern
où il est appelé désormais à travailler. li
reconnaît le rôle confié à l’Eglise Vaudoi
dans l’éviaingélisaticn de l’Italie. Les Wes
léyens sont heureux de pouvoir collaborer’
avec les Vandbis à l’œuvre de Dieu, ce
qu’on veut faire dans un esprit d’entente
fraternelle.
Le doct. Théophile Malan, .de l’Eglise
Française de Philadelphie, parle de la condition du protestantisme aux Etats-Unis,
m'ettant en évidence l’esprit (de tolérauce
des protestants, qui sont la majorité, envers les catholiques, qui sdnt la minorité.
Il souhaite qu’u'n esprit Semblable en Italie 'anime les catholiques envers les
protestante.
M. L. Jourdan nous vient de nos colonies
suid-américaines. Il tient à affirmer que,
même si fort élioignés les uns des; autres,
et ne parlant pas la même langue, les Vaudois des deux côtés de l'océan se æntent
« Un ». Il aninionce l’arrivée prochaine
d’un étudiant en théologie qui fréquentera notre Faculté à Rome et se consa- ^
crera au ministère parmi les Vaudois dans
nos colonies. Il espère que la Vén. Table
envoie un délégué pour visiter les Eglises
Vaudoises dù Rio de la Plata et les intéresser plus directement à l’œuvre del’évangélisation de l’Italie.
M;. la commandant Lombarde salue l’Eglise Vaudoise au nom de l’Armée .du'?
Salut qui ■veut travailler à côté et en collaboration fraternelle avec les Eîglises.
Le doct. Pons remercie l’Eglise Vaudoise — remerciement qui s’étend à tou-;,
tes les Eglises évangéliques — de la sympathie avec laquelle elle suit l’œuvre qu’accomplit la Société Biblique dams son but
et ses efforts pour répandre la Parole de
Dieu. Il parle des symptômes réjouissante
du réveil du sentiment religieux dans ¡notre patrie.
M. Buffa, de l’Eglise Baptiste, constate,
et s’en réjouit, que les Eglises travail-'^
lent dans un bon esprit de fraternelle collaboration ; l’œuvre ne peut qu’en profiter grandement et Dieu bénit l’œuvre
commune.
Le président du Synode, M. le prof, 4
Coinba, en priant tous les délégués de
transmettre à leurs Eglises respectives les
salutattens fraternelles et les remercier
mente de l’Eglise Vaudoise, a souligné dians
sa répdnSe à chacun des orateurs la pensée centrale qu'ils avaient exprimée.
SÉANCE DE VENDREDI.
1
La «Commission des propositions"» n’a,:g
pas ooeuipé longuement le Synode, Nous
ne dimns rien ici des quelques proposi-,
tidns qui ont été présentées n’ayant paiS?
d’importance particulière.
Par contre, nous ddtìnons le texte des
actes suivants qui ont été votés et qui--^
sont la conclusion des discussions qui eurent lieu sur des questions importantes.
« Il Sinpdô approva l’art IV del Teste
Unico dello Statuto dell’Ente Morale « Tsr
3
ïî’
vola Valídese » emeodato come segue : « La
Tavola Valdese tiene il ruolo di tutti i sfiioi
dipendenti e sovraintende al buon andamento «Mie Chiese particolari, della Facoltà Teologica Valdese con sede in Roma
e degli Istituti di istruzione e di beneficenza che da essa dipendono».
«La Tavola Valdese nomina i Ministri
di culto delle Chiese particolari ; provvede
inoltre di personale gli Istituti di istruzione e di beneficenza, a norma dei loro
speciali regolamenti».
« Il Sinodo approva l'aggiunta al Testo
Unico dello Statuto dell'Ente Morale « Tavola VaMfese » del seguente articolo : « Il
presente « Testo Unico » non potrà essere
modificato che su proposta della Tavola,
ovvero su proposta di almeno 20 membri
del Sinodo. Per l'approvazione è necessario
il voto favorevole dei tìlue terzi dei membri
del Sinodo».
« Il Sinodo approva il principio della
eleggibilità della dormía a membro del Consiglio di Chiesa. Il principio anzidetto sarà
attuato quando sarà approvato il relativo
articolo del regolamento».
«Il Sinodo, considerata la gran.Varietà
della forma in cui venne in passato e viene
tuttora raffigurato lo stemma della Ohie^
Valdese, dà mandato alla Tavola di fissare
con autorità la figura, con termini convenzionali araldici, e a esigere l’asservanza
nelle riproduzioni ufficiali ». '
Nous ne voulons pas oublier le culte bienfaisant de Sainte-Cène qui eut lieu au
Temple, présidé par le Président du Synode, aidé dans la distribution des icoiupes
par M. le Modérateur et le Pasteur dé La
Tour.
Plus de 200 personnes s’approchèrent de
la Table du Seigneur.
Elections :
T(ü)le : MM. V. A. Costabel, modérateur ;
Luigi Marauda, vice-modérateur ; Enriooi
Meynier, Emilio Corsami, Giuseppe Fasulo,
Rinaldo Malan, pasteurs ; Paolo Margiunti,
Davide Jahier, Adolfo Giampiccoli, membresl laïques.
Faaulté de Théologie : MM. Jetan Bonnet,
Nicolò Introna.
Istüutians Hospitalières : M. Guido
Comba.
Le Bureiau nomme M. V. Sommani prédicateur pour l'ouverture du prochain Synode ; suppléant M. D. Pans.
» « »
Télégramme de Sa Maj^té le Roi :
S^^a Maestà il Re risponde con vivi ringraziamenti al gentile saluto dèi Sinodo
Valdese. Firmato : Mattioli.
Ce télégramme est la réponse aut télégramme que le Président du Synode avait
envoyé à Sa Majesté et dont le texte était
le suivant ;
Il Sinodo Valdese, riunito nella ma annuale sessione, mentre riafferma i principi
della fede cristiana come base della vita
del popolo nostro, porge alla Maestà Vostra, simbolo 'vivente di nostra gente,
l’&ìnaggio della sua più rispettosa devozione. Presidente : Ernesto Comba.
SOCIETE D’HISTOIRE VAUDOISE.
Cette Société a eu sa Séance annuelle
lundi soir, 1'^ courant, devant un nom-'
breux public, sous la présidence de M. D.
Jahier. Dans sa relation, le Présjdént rappelle les membres que la mort a faïuichés
dans l'année et énumère les noruvelles recrues, si nécessaires pour que la Société
puisse se développer. Alu cours de l’exercice, eUe a publié les opuscules commémoratifs diu 17 février, en français et en
italien, et deux Bulletins, dont un est
distribué séance tenante. Il contient un
article de M,. Jean Jalla sur la Réformatioiri çn Piémont de IfilO à 1618, avec des
documents inédits et d’intéressaintes informations concernant nos Vallées, Celles
de Pragda, de Suse et dte Châteaudauphin,
mais 'aiulssi plusieurs localités de la plaine
où allaient s’éteignant les derniers flambeaux dé l’Evangile. M, le professeur
Pierre Rivoire fait connaître l’activité des
Inquisiteurs en Lombardie et PiénwM,
14® et 15® siècles, prouvant à quel
point étaient répandus dans ces régions
les hérétiques en général, M Pauvres de
^Lyon et les Vaudois en partioulier. Suit
une intéressante causerie de M. le dcct.
D. Rivoir sur les armoiries de l’Eglise
Vaudcdse, sujet qui a déjà été traité par
J. J. Sur Tes colonnes de notre journal,
demandant que la Table adopte un emblème, qui devienne officiel et uniforme.
M. le pasteur D. Pons inære deux rapports de Michel Léger sur l’état des Vallées en 1728 et 1730, précédés d’une courte
notice sur ce pasteur. Le Président énumère les dons reçus, soit en publications,
soit en, objets pour le Musée. Il mentionne
les auteurs et les Sociétés savantes avec
lesquels nous avons entretenu des relations pairticulières et il termine en déplorant que l'intérêt de telle de nos Eglises pour notre histoire semble s’affaiblir,
s'il faut en juger d’après les collectes dlu
17 février. En effet, leur produit qui avait
été de L. 2.667 en 1929, n’a plus été cette
année que de L. 2.394.
On entend ensuite MM. Rivoir et Pons
exposer le contenu de leurs articles énoncés ci-desaus, après quoi on entame une
longue idiseussion sur le jubilé cinquantenaire que notre Société se propose de célébrer en 1931. On décide de publier un
Bulletin Commémoratif contenant, à côté
d'articles variés, un précis historique de
la Société, avep un index par auteurs et
par matières des 58 Bulletins, qui auront
paru. M. A. Muston voudrait qiufon y
ajoute une bibliographie yaudoise complète; mais ce travail colossal, important
et désiré de chacun, est au-dessus de nos
moyens financiers actuels. A la demande
■ du Président, M. le Modérateur conaent à
ce que la célébration projetée puisse coïncider avec la prochaine fête du 15 août.
Les membres du Bureau sont réélus; par
acclamation, et lœ nombreux assistants
• se idisperSient, visiblement intéressés par
ce qu’ils ont entendu,
SOIBÈE DE ü “PDA DEL TOBNfl,,.
Maison Vandoise - Jendi 4 c.
Cette année encore les membres de la
Société « Pra del Torno » Ont eu le plaisir
et le privilège de tenir une « soirée » deivant un très nombreux public — et bien
choisi — jeudi 4 septembre, à 20 h. 30,
sous la présidence de M. Ernest Comba,
président du Synode. Après la lecture de
quelques versets (Matthieu XIII) la parole
est (donnée à Joseph Briante, vice^prœident, qui remercie le Synode et dit que
de nombreux amis soutiennent les membres de la Société ; il donne un aperçu de
l’activité en 1929-30. Chiffre éloquent ;
L. 6.289 de recettes.
Ensuite c’est M. ErneM Ayassot, que
le public connaît fort bien, puisque c’est
la quatrième fois qu’il parle à cette soirée.
Il parle brièvement sur l’importance de
cette soirée pour les membres de la « Pra
del Torço » et des difficultés que l’on rencontre au début d’une nouvelle année ; et
le public a bien goûté l’éloquence d’un
homme d’âge fort supérieur à celui du
jeune ^pradéltcfrnese ». Après un cantique, la parole est au jeune pasteur
M. Guida Miegge, vieux membre (pas
trop) de la « Pra del Toimo », qui déclare
de devoir sa vocation à la chère Société.
(Daais le public on entend : Bene). Il parle
de l’organisation du mal contre l’œuvre
de Dieu, les missions : « C'est un ennemi
qui a fait cela » (Matthieu XIII, 28). Tout
découragement est du diable. [Mais tout
encouragement est die Dieu, ajoute le
prof, Comba, et il croit que le moment
psychologique de la collecte est arrivé. Et
pendant l’exécution d’un canticfue, les
membres passent entre les bancs, et recueillent la ibeUe somme de L. 550. Un
gros merci à touls les généreux donateurs.
Nous n’en somnaes pas encore à la fin :
encore deux jeunes pasteurs, ex-membres ;
mais le public n'a absolument pas troiuvé
long. M. Elio Eynard parle de la mission
de l’Eglise Vaüdoise en Italie (l’évangélisation) et raoqnte plusieurs épisodes intéressants de son court ministère à Pa
chino, le plus avancé de nos postes. Vittoria m’est pas si loin, mais il faut plus
de temps pour y arriver, dit M. Robert
Nisbet (le public rit), et il raconte maints
épisodes de son séjour làbas, épisodes très
intéressants tous, quelqu’un même presque.,. dramatique (une opération chirurgicale à l’orateur), racontés avec un brio
et un bon goût très appréciés par le pu'bUc, et assaisonnés d’humour.
Tous les orateurs sont très chaleureusement applaudis, après quoi le Président
les remercie non moins chaleureusement
^ (il jxïurrait même ne pas y avoir de métaphore) en exprimant la reconnaissance
du public. M. le prof. Jean Rostagno termine par une fervente prière, à laquelle
M. Odoardo Jalla ajoute ses supplications.
La bénédiction clôt la belle et bien réussie
réunion ; et au revoir ...au Synode de 1931.
emm. t.
gnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnB
CONGRÈS HISTORIQUE.
Comme nous l’avionis annoncé, eut lieu
dimanche dernier, à Savigliano, l’inauguration du XXIII® Congrès de la Società
Storica Subalpina, à la présence du Roi.
S. E. le ministre Giuliano Balbino prononça un discours très élevé pour commémorer le duc Charles Emmanuel I®^, décédé en cette ville le 26 juillet 1630.
Dans la séance de l'après-midi, S. E. Deyecchi, présidient de la Société,, et le prof .
Adolphe Colombo commémorèrent le sênar.
teur comte Orsi, ancien directeur de la
Gazzetta del Popólo.
Mons. Borghesio réfère sur les index en
. préparation sur les publications de la
Société;, le prof. Matthieu Perotti sur la
méthode et le but de Venseignement de
l’histoire ; le comte Galateri sur les familles Corvo et Tapparelli, de la viUe même.
La jour,née du lundi a été très occupée
par de nombreux travaux : sur les diâteaux et les palais de la Maison de Smoie
à Saviglicmo, par le prof. S. MuSante ; sur
la vie du général marquis Tajfîni de Acceglio; sur l’imprimerie au XF® siècle, par
le docteur Louis Màdaco, directeur de la
Bibliothèque de la ville de Turin ; sur la
Révolution française à Savigliano, par le
pipf. L. C. BoUea ; etc.
Le XXIV® Congrès aura lieu, l’année
prochaine, à Varallo Sesia, et celui de 1932
à Pavie.
Mardi les membres du Congrès — une
quarantaine — se rendirent à VicOforte,
au tombeau de Charles Emmanuel I®“^. Ils
eurent ainsi l’occasion «lie visiter aussi Cenóla, Foasano, MOndOvî.
A la séance d’ouverture M. le prof. David Jahier représenta la Société d’Histoire
Vaüdoise. e. e.
t à DIODO! Ae
Rora, en italien Rorata, en latin Rouratum, c’est à dire région plantée de
chênes (roure), doit son nom à la paroi
rocheuse, mais revêtue d’une épaisse végétation, appelée li Roû, qui soutient les
beaux prés, au haut desquels s’étage le
viUage. Un document de 1295 mentionne
la villa et homines Rouorati. Cette commune, inféodée à une des branches dès
Rorengo, seigneurs de Luseme, auxquels
eUe a donné le nom, était jadis encore
plus petite que de nos jours. En effet,
elle avait pour ligne de confins en amont
le coteau qui monte dû Castel au Bric et
à Castelus. Le quartier de Rumer et Peiret, le Coumour et la Palà appartenaient
à Bubiane. Les habitants de cette dernière ayant eu leur bétail ravagé par les
trou.pes pendant le siège de Briquéras, ils
cessèrent de fréquenter leurs alpages. Luseme et Rora, qui en manquaient précisément (Rora n’avait que Marfîou, près de
Valansa), en profitèrent et, lorsque Bubiane revendiqua ses droits, on fit valoir
la prescription. Il s’en suivit un procès
séculaire, qui fut conclu au 19® siècle par
une transaction ; Bubiane reçut une
somme d’argent, Luiserne garda Mourcious
et les régions, si riches en ardoises, de
Mouigniva et de Scarësse; Rora conserva
le vallon de Peiret, les carrières du Pradtitour, l’alp de la Palà, les beaux prés du
Coumoui et de la Seginouria, le riant coteau de Pian Frouler.
Ces lieux alpestres, longtemps considérés comme des fsurest, .devinrent peu à
peu des résidences occupées toute Tannée.
Mais ce ne fut qu’au 19® siècle qu’ils furent détachés du quartier de la ville pour
former celui de Rumer.
La chaux, qu’on extrayait aux Fouimaisœ, était diêjà recherchée en 1251. C’est
ce rude travail qui a valu aux habitants
l’ancien surnom de Brusapere. Par contre
ce ne fut que beaucoup plus tard que prit
son essor Texploitatian ¡des carrières de
magnifique gneiss lamellaire, partagées entre Rora, Luseme et Bagnol.
En 1549, Rora ne comptait que 36 feux.
En 1561, quand la Trinité l’attaqua par
surprise, il ne s’y trouvait que 80 familles.
Malgré son isolement, la pœte de 1630 .
y fit les mêmes ravages qu’ailleurs. Aussi
n’y avait-il que 25 familles en 1655, avant
le massacre qui, en dépit de la belle défense de Janavel, coûta 126 vies. En 1686,
les habitants n’étaient qu’au nombre de
205. Traînés dans les prisons à la suite
de la Débâcle, 80 d’entre eux, au lieu
d’être libérés avec leurs frères en 1687,
furent enfermés dans les prisons de Verceil Où la malaria les fit presque tous périr. A partir de 1856, l’émigration amena
plusieurs familles en Amérique et, plus
récemment, d’autres se sont établies à
Luseme, St4Jean, la Tour, ViUar, etc.
Aussi n’est-il pas étonnant que ce vallon désolé ne se soit repeuplé que lentement, atteignant les chiffres de 310 âmes
en 1759, 441 en 1777, 500 en 1805, 762 en
1881, 675 en 1901, 614 en 1923. ^
On voit einicore tel hameau dépeulplé,
comme les Vernei Vei, et fréquemment,
ça et là, même dans la ville, des masures
ou des maisons branlantes qui ne tarderont pas à l’être. ;
La tradition place l’ancien chef-lieu
à la Ca Fenouil ; mais il .eSt impossible Qû’un vrai hameau ait pu surgir
sur un espace aussi étroit et une pente
aussi forte. Peut-être faut-il y voir Tindiration du plus ancien lieu de culte, prudemment caché parmi les nOilSetiers et
les frênes. La ville ou chef-lieu devait être au 17® siècle plue considérable
quie maintenant. Elle divisait en. plusieurs quartiers ou Ruà ; des Salvagiot et
des 'Marauda à l’entrée du village, dès
Tourn, d^œ Mourglia, des Revel au contre,
des Durand des deux eôtfe du torrent ou
Rivet, des Bouïssoun et du Sarret, dans la
partie haute.
Le fond ancien de la population est
constitué par les Tourn, les Durand', les
Mourglia, les Salvagiot et les Paviarin, auxquels se sont joints les Rivoire. Las' Marauda, qui habitaient jadis Rora, sont depuis longtemps descendus dams la vallée.
Les Mirot ont disparu dans la tourmente
de la captivité et de Texil.
Pr^ de la crête, sur les confins db la
Tour, se sont fixés les Morel, venus au 17®
siècle d’Arvieu en Queyras.
Tout en bas, au pied du haméau de la
Rua, pittoresquement situé sur un coteau
arrondi, s’étagent le long de la Luiærne
les maisons de la population industrieuse
des Fusiinés, en partie immigrée de StJean.
Séparé du reste deS Vallées par sa position, presque adoissée à la vallée du Pô,
Rora a une part toute spéciale dans l’histoire vaüdoise. Mais ce n’est pas le moment de nous y arrêter. J. J.
llllllllllllllllS
SOUVENIRS DE VOYAGE
HOMMES REPRESENTATIFS.
Les hommes représentatifs en Angleterre représentent quelque chose non seulement dams le monde, mais dans leur église,
et c’est pour cette raison que j’aime en
dire uin mot.
Ils ne croient pas que la religion soit
contraire à TA B C; et qu'ils perdraient leur
prestige s’ils prenaient une part active à
la vie ecclésiastique ! Ils Sont représentatifs et comprennent qu’ils doivent dominer
l’exemple : ils ont donc une influence qui
rayoïme et qui fait du bien.
Les 'voilà donc occuper des places en
vue dans l’église ou diriger une école du
dimanche ou un club de jeunes gens; les
voilà encore dionnier leur -témoignage chrétien devant les foules.
Quand, au mois de mai dfernier, on célébrait le 126° anniversaire de la fondation
de la Société Biblique, qui présidait Timposanta assemblée ? C’était le Duc de
Gloucester, un des fils du roi, qui n’a pas
ctaiint de faire entendre sa voix pour magnifier l’oeuvre de la Société qui travaille
à donner la Bible au monde.
A un grand déjeuner missionnaire dans
l’immense salle d’un des meilleurs hôtels
de Londres, le fauteuil présidentiel était
occupé par un Lord, à qui l’œuvre chrétienne n’était pas étrangère.
4
Je^ me trouvais à Hull lorsque mourut
un des plus grands hommes de la viUe,
célèbre pour sa philanthropie et son zèle
chrétien : il avait fait par son travail
une fortune colossale et avait donné des
millions en bonnes œuvres ; il ne s’était
jamais enorgueilli et quoique très riche
avait conservé ses habitudes de simplicité.
Mammon ne réussit pas éloigner Dieu
de son coeur.* Dans sa jeunesse il avait
oommeinicé à diriger une école dU dimanche et il ne l’abanidonna jamais : on me
dit que, devenu député, il laissait Londres
chaque Samedi soir pour rentrer à Hull
et s’occuper de cette même école : quelle
influence bénie il doit avoir exercé et quel
souvenir doit rester de lui !
Nous pourrions multiplier les exemples,
mais il suffit d’énoncer le fait ; nous espérons bien que plusieurs lecteurs méditeront et en tireront parti:! Nous avons
beaucoup trop de gens qui par leur attitude donnent l’impression que la religion
est un fait aurpa^, en contraste avec
l’A B G ; ils sont représentatifs, mais dans
un sens négatif ; ce ne sont pas des constructeurs, mais des destructeurs.
On a besoin d’inspiration, de direction
et il est fort à désirer qu’elles viennent
de la part de ceux qui, par leur position
et par leur éducation, sont plus en vue
et en état d’exercer une plus grande
influence.
PHILANTHROPIE.
La richesse anglaise est relativement
entre les mains d’un petit nombre dè
gens, aussi y a-t-il de grosses fortunes
qui, exprimée en lires:, nous éblouiraient !
Heureusement ces riches, règle générale,
n^axlorenit pas l’argent, ils s’en servent
comme moyen pour aider les autres, soit
en faisant travailler Soit en le donnant
à différentes œuvres d’utilité publique.
Les œuyres sociales et l’instruction reçoivent les dons les plus considérables.
De fortes sommes sont dépensées chaque année pour les missions ; mlais elles
sont faumies, plus que par de grands dons
particuliers, par les contributions des
membres d’église en général, ce dont nous
n’avons qu'à nous réjouir, car nous préférons que l’intérêt missionnaire se manifeste chez le grand nombre.
Si vous voulez une idée de l’entité des
dons, en voici quelques exemples que j’ai
notés pendant mes tournées et qui oorrespondeWt à la réalité.
Un ’anoi^nne fait un don de cent mille
livres sterling à une université, un autre
donateur en verse cinquante mille pour
un hôpital auquel il avait déjà précédemment élargi la même somme.
Je crois pouvoir affirmer que l’anglais
sait donner. Il pourvoit à toutes te œuvres locales et trouve encore le moyen
d’aider une quantité d’institutions étrangères qui soient dignes d'être encouragées et aidées. On dirait qu’il a compris
qu’il est l'administrateur de ses bienS et
qu’il doit, guidé par Dieu, s’en servir en
vue du bien. L. M.
{A suivre).
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CHRONIQUE VAUDOISE
La Rédaction de L’Echo des Vallées invite la personne qui a envoyé mt article
signé « Une Amie » à vouloir se faire connaître, mie pouvant rien publier si le nom
des correspmdants lui est ignoré.
« « «
V
Souscription pour les Collèges.
Fleurs en souvenir de M.me Thérèse
Jahier: M.mie Théophile Malan, pasteur,
L. 50.
'M.me Clémentiœ Maggiore, en souvenir de son mari, L. 100,
« « â:
LA TOUR. Dans i’aprês-midi de jeudi
de la semaine passée, invitées par la PrésMente de 1’« Amie de la Jeune Fille », un
grand nombre d’« amies » se réunirent
dans une saUe de l’Asile paroissial pour
commémorer M.me Louise Gardid. La pensée généreuse qui inspira cette initiative
réixyndlait bien au désir de ceux qui ont
apprécié l’œuvre de la chère disparue,
puisque te « amies » vinrent en si grand
nombre que la salle était comble. M.lLe Lisa
Nœrbel et M.he Marguerite Turin, qui eurent tant de fois l’occasion de suivre de
près M.me Gardiol dans son travail et ses
préoccupations pour la « femme », la
«■^‘eune file », surent dire bien les ¡sentiments que les présentes sentaient au fond
d:u cœur. Pas d’exaltation de la personne,
pas de panégyrique; à part le fait qiK
cela n’est pas dans nos habitudes, on sait
que semblable langage aurait profondément déplu à ceUe dont on Sentait la présence et dont l’image est toujours vivante
dams p)Os cœurs.
Mais actions de grâces à Dieu d’avoir
formé une telle âme d’élite, de l’avoir appelée à son service direct ; et reconnaissance à cele qui, après avoir connu la volonté de Dieu à son égard, s’eist appliquée
à l’accomplir. Et ceirtes elles iSont fort nombreuses ces femmes, ces jeunes fiUœ pour
qui M.rae Gardiol a été la conseillère, la
mère, l’aidé providentiel, 1’« amie » fidèle
et sincère et qui, à l’annonce de son départ,, on vu passer devant elles ce qu’elle
leur avait dit, ce qu’elle avait fait, oe
qu’elle avait été pour elles ; alors encore,
alors surtout, la reconnaissance a parlé
dans leur âme. Elle se repose maintenant ;
beaucoup de son œuvre reste, demeurant
toujours en bénédiction pour un grand
nombre.
EUe, la servante du Maître, a donné un
exemple. A nous qui l’avons admirée au
travail de continuer son œuvre, de mar-'
cher dans le sentier que Dieu nous trace,
et d’être fidèles et persévérantes comme
eUe.
Celles-ci et d’autres encore étaient les
pensées qui remplissaient nos cœurs à la
réunion de jeudi, qui laiss'a en toutes les
« amies » Un bienfaisant souvenir.
Une <namie».
— iM. A. D. Parise, arrivé aux Vahées
il y ia quelques mois,, salué 'avec enthousiasme par ses nombreux amis heureux dé le
revoir au milieu de nous, vient de quitter
subitement La Tour, pour se rendre le plus
tôt possible à Buenos-Ayres où la révolution vient d’éclater. N’ayant pu prendre
congé d'un grand nombre de ses amis et
connaissances, il nous a priés d’exprimer
sa reconnaissance pour l'accueil cardial
reçu, regrettant de ne pas avoir pu le faire
lui-même. Nous raccompagnons avec nos
meilleurs vœux, et ,nous demandons à Dieu
de le garder lui et te siens, espéirant le revoir bientôt encore au milieu de nous.
C. A, T.
— Samedi dernier, dans l’après-midi, eut
lieu le mariage de M.lle Rostan AUoe Clara
avec le jeune pasteur M. Robert Nisbet.
A condizioni ottime, fornisce
agli alunni del Liceo-Ginnasio
Pareggiato di Torre Pellice una
buona pensione di famiglia e una
educazione fisicamente e moralmente sana.
Il Convitto, di recente costruzione, risponde a tutti i requisiti
della tecnica moderna e accoglie
alunni di tutte le confessioni e di
tutte le parti d’Italia e dell’estero
ed eventualmente - nella misura
della disponibilità dei posti-anche
alunni delle scuole elementari.
Genitori che avete a cuore
l’istruzione e l’eÓùcazione dei
vostri figli, visitate il nostro Istituto o chiedete prospetti e Regolamenti al Rettore, e non esiterete
a collocare in questo rinomato
Collegio i vostri giovani.
C’est au Temple neuf qiue la cérémonie
se fit, décoré avec beaucoup de goût par
te amies de l’épouse. Un grand mioimbre
de personines, amis et connaissances des
époux accouraient, à 3 heures et demie,, à
la Maison ,de Dieu pour assister à la célébration du mariage, fait d'après la nouvelle loi. Le service, dans son ensemble,
simple mais solennel, laissa une belle
impression.
Nous renouvelons aiux époux nos meilleurs vœux de bonheur en famille, et
d’abondantes bénédictions d'anS le travail
du saint-ministère auquel ils se sont
consacrés.
M,lle Rostan s’occupait, à La Tour, activement, entre autre, de l’école du dimanche des « petits ». Par son caractère doux,
sa patience, et grâce au talent de connaissance des cœurs des enfants', elle était très
aimée par ceux-ci, qui tinrent à lui dire
leur reconniaias'ance en allant, eamedi, à
sa maison, peu avant son départ pour se
rendre au Temple, pour lui offrir un bouquet, petit signe d’une grande reconnaissance.
A la reconnaissance des « petits' » le Consistoire ajoute et transmet à M.me Nisbet
la sienne.
NEW-YORK et BUENOS-AYRES, Nous
avons reçu avec plaisir, de .deux Vaudois,
te dons suivants : M. Jean Jourdan’ de
Xa Tour, pour te Œ'uvres Hospitalières,
L. 75 ; pour l’Asile de SaintÆermain, 25
— M. le pasteur Anguste Hugon et Madame, pour l’Asile, L. 50. Un autre Vaudois, habitant l’Argentine, l’énergique industriel qui honore le nom vaudois à Buenos-Ayres, M. A. D. Parise, lors de Son séjour à La Tour, nous a remis L. 300 pour
l’Asile des Vieillards. Un merci sincère à
tous ces chers amis. C. A. TkOn".
PERRIER-MANEILLE. Le dimanche 31
août mous avons accompagné au champ du
repos Ferrier Armand de Jean (Poumarat),, décédé à la suite d’un accident sur
le travail. Il n’avait que 17 ans, aussi l’on
peut imaginer l’angoiæe de sa famille.
Que Dieu, le seul vrai consolateur, la soutienne dans cette épreuve.
— Pendant te derniers dimanches, te
cultes ont été présidés par le prof, Forneron, par les pasteurs MM. Henri Geymet, d’Aoste, et Gustave Bertin, d’OrSara
di Puglia. Nous te remercions pour leur
bon message.
POMARET. L’Eglise de Pomareb vient
de subir une perte douloureuse par le départ prématuré de M.lle Emma Gay, dont
la foi intense, le zèle inlassable et la foncière bonté, étaient connues de tous et
avaient produit chez un nombre imcaloulable de personnes, Vaudois et autres, des
effets salutaires. Malgré te difficultés
nombreuses, fidèle toujours et malgré tout,
à son idéal, à son Maître, elle rendit témoignage partout où te circonstances
ramenaient, et eUe contribua ainsi, dans
l’Eglise et au dehors, au relèvement de
bien des âmes. Sa mémoire demeure en
bénédiction parmi nous et sa voix résonnera encore pour longtemps dans notre
région, dans la conscience de tous ceux,
giiands et petits, qui ont été, de son vivant, te objets de sa sollicitude chrétienne.
Que le Dieu ite consoliati'otns subvienne
lui-même aux besoins de ceux qui pleurent cette doulaurewse perte. G.
LlYYOcato STEFANO PEYROT
con studio
in Torino - Via Sagllano MIcca 1, Angolo Corso Oporto
(Telef. 18878)
In Pinerolo - Via SlWlo Pellico, 4 (Telef. 95)
RICEVE
in Torre Pellice ogni Venerdì, ore antimeridiane
in Perosa Argentina ogni MdrtedI, ore pomerid.
iQititiilloiis HespitaliÈres Mii».
Fl&urs en souvenir de M.me Gardiol :
Mathilde Ribet, pour l’Asile dies VieiUards
de Saint-Jean, L. 150 - Miss Mary Jameson. Santa Barbara (Cialifornia) „ paur le
Refuge, 210 - M,me Madeleine Geymonat,
Canada, id., 18,50 - M.me Cardine Fontana-Roux-Buffoli, elusone (Bergamo), perminestra ai poveri, L. 100 - Sig.ra Ghita
Pellegrini-Noerbel, per Ospedale di Pomaretto, 100 - Sig.na Lisa Noerbel, a favore
deU’Oi^ra di protezione e assistenza della
Giovane, Torre Pellice, 100 - Comitato Regionale dell’Italia Settentrionale, a favore
dell'Operia in stazione di Torino, 150 - Id.,.
a favore della Casa-Famiglia di Torino, 150.
Fleurs en souvenir de M.me Pons-Karrer : M. et M.me G. P. Massel, pou!r l’Orphelinat, L. 50.
Fleurs en souvenir de M.me Jenny Balmas .• M.me Alice Franco, pour l’Orphelinat, fus. 100 - Pour l’Asile des Vieillards
d© Saint-Jean, 100 - Pour l'Asile des Vieillardls de Saint-Germain, 100.
Jules Trsn, directeur-responsable
Torre Pellice - Imprimerie Alpine
Les familles GAY, LANTARET ei GARROÜ, vivement émues de la âénwtstratkm d’estime et d’affection qui a été demnée à leur chère
EMMA GAY
remercient tous ceux qui ont. pris part
à leur deuil, et d’une manière spéciale
ceux qui, pendant le cours de la longue
et dmloureuse rnaladie de leur chère parente, les ont aidés et encouragés de pUosieurs manières ; elles expriment leur vive
reconnaissance à MM. Comba, Arghittu et
Angélini, et mx Sociétés et personnes qui
0|Kli participé à la cérémonie funèbre.
Abonnements payés et Dons.
(//« tdon> est entre parenthèses).
1930 : Bouchard Elvira (5) - Léger Catherine, Marseille, 2“ sem. - Jervis Constance, Torre Pellice, 2° sem. - Gonnet EdmOndlo, Nizza Monferrato - Sœur Constance Magnenat, La Sarraz (Vaud), 1931
- Henry Revel, Genève, 2° sem. 1930 et 1''
sem. 1931 - Caffarel William, Roma - Allevo! Susanna, Torino, 2“ sem. 1930 et 1"
sem. 1931 - Boringhieri vedova Decker,
Id. (5). (^ suivre).
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