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Soixante-septième année - Anno IX*
21 Août 1931
N* 33
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i)E8 VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les denx Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,—
» 24,—
. 22,
Poor 6 moia
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On s'abonne: à TorrePelliee, au Bureau d’Administration de l’Echo
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Tous les changements d’adresses coûtent yo centimes, sauf ceux du comaiencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.«j dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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POUB LA VIE INTÉRIEURE
...tu frapperas le rocher.
« L'Eteinel dît h Moïse : Passe devant le
peuple et prends avec taî des anciens d’Israël ; prends alussi dians ta main ta verge
avec laquelle t»u as frappé le fleuve, et inajrche î Voici je me tiendrai devant toi sur le
roebao: d’Horeb et il en soritira de l’eau et
îe- peuple boina.
« Et Moïae fit ainsi aux yeux des anciens
d’Isr'aël. II donna à ce liéu le hiiom de Massa
et Meriba, parce que les enfants d’Isriaël
ayto/ient contesté et parce qu’ils avaient tenté
l’Et.etrnel en disant : « L’Etennel est-il au
Tnüîe’u de nous ou n’y est-il pas ? ».
Exode XVII, S-7.
Le peuple errait clans rme région, aride
et il souffrait de la soif. Le découragemeint
l’avait une fois de ¡Jlus .envahi et il ne
voyait devant lui que les durs nochiers, les
nochers opaques et Siecs de l’Horeb. Il moinmura une fois de plus contre Moïse et ceiui-ioi, dans une sorte d’énervement, exhala
sa plainte jusqu’à Dieu. Il avait tenu tête
au peuple menaçant, mais il avait plus de
peine à se tenir tête à lui-même. Nous
connaissons tous cela. Moïse ne voit pas
comment la situation où il se trouve pourrait s’éclaircir et se dénoiier. U crie à
l’Eternel, un peu de guerre lasse ; il ne
trouve dans son intelligence, dans ses ca^
pacités et son énergie, dans les conditions mêmes de sa situation, quoi que ce
soit qui ressemble à une clarté.
Sa situiation lui semble sans issue : « Que
ferai-je à ce peiuple ; encore un j)eu, ils me
lapideront ». Mhïse est enfermé dans le
cende étroit et dur des faits et de l’idée
qu’il a des faits. Il n’y a plus ix>ur lui de
ressource dans les choses, ni dans lui-même. Que ce rocher lui paraît dur, inhumain et comme la barrière infranchissable qui s’oppose à sa marche en avant !
Le rocher, nous le connaissons : c’est tout
ce qui nous semble, dans notre existence,
hostile, brutal, inexorable. L’exemple de
Moïse noœ montre à quel point nous devons, surtout aux heures où nous sommes
au-dessous de nous-mêmes, nous défier des
jugements qui proviennent du milieu, de
la tradition, ides autorités, des jugements
surtout qui atténuent en nous ou paralysent la capacité de vouloir, d’espérer, de
croire, en un mot d’agir. Le jugement de
Moïse quant au rocher nous semble naturel, et cependant nous savons aujourd’hui
les secrets de la vie des ’ atomes ; nous
avons appris, par une science qui n’est
encore qu’à ses débuts, combien la réar
lité est plus complexe et souvent autre
qu’eUe n’apparaît à un regard superficiel;
devant notre esprit constamment fatigué
et craintif. Il y a dans ce qui est pour
nous 1 inconnu, — et que nous appelons
parfois 1 inoonnaissiable, — des ressources
magnifiques et imprévisibles. L’apôtre
Paul, après Jésus, ne nous a-t-il pas révélé qu’au cœur du cœur de ce monde,
il y a une pensée et une volonté de salut ?
« « «
Moïse a appelé, plus tard, cet instant de
sa vie où la dureté des circonstances aussi
bien que la soufîranice exigeante et irraisonnable d’une foule incapable d’écouter
quelqu’un d’autre qu’elle-même, l’ont acculé ; une tentation. « Ils avaient, dit-ü,
tenté l’Eternel, en disant ; L’Eternel est-ü
au milieu de nous ou n'y est^^ü pas ?. ».
'Vouloir forcer Dieu à se montrer tel que
hous le voulons, le pensons, le désirons ;
U admettre qu’il est Dieu et ne l’adorer
que lorsqu’il est entré dans la ligne, la
bgique ou la pensée qui sont nôtres, voilà
qui est grave et s’appelle tenter Dieu.
Voilà ce que Jésus n’a jamais fait.
Mais n’est-ce pas tout le drame et toute
l’explication de la crise humaine ét ce qui
se montre aux jours si durs et si troublés
que nous traversons ; « L’Eternel est-il au
milieu de nous ou n’y est-il pas ? ». Et de
la réponse à cette question, réponse qui
n’est pas de la tête et de la raison, mais
de notre être le plus profond, dépend le
salut ou la faillite des individus alussi bien
que des sociétés. Moïse a frémi devant
cette question. Ce qu’il y a de plus inquiétant aujourd’hui, c’est que les gens ne frémissent plus, ne s’intéressent plus même
à cette question ; ils ne comprennent
pas ou ne veulent pas comprendre qu’elle
est pour eux vitale. Ils l’oublient, la méconnaissent, ou l’écartent. Moïse ne l’a pas
éoairtée. Il a crié à l’Etemel avec une
sorte de désespoir, et Dieu lui a répondu.
Dieu lui a répondu en lui imposant le
devoir de marcher devant le peuple, de
passer devant toute l’opposition et la critique dont le tumulte et l’âpreté l’avaient
fait fléchir un instant ; de marcher devant
avec les quelques hommes bien disposés
qui voudraient le suivre ; de marcher devant avec la verge dont il avait naguère
frappé les eaux ; autrement dit, d!aller en
avant vers l’obstacle, la barrière et ce qui
lui semblait « l’impossible », avec les pauvres moyens dont il. disposait, mais avec
tous ses moyens et notamment le souvenir
des expériences faites et des délivrances
reçues. « Frappe le rocher », autrement
dit, attaque l’obstacle, attaque-le avec la
baguette magique qu’est l’obéissance au
devoir renforcée d’une confiance sans calcul, humble et soutenue. Voilà l’attitude
que Dieu demande aux hommes qui veulent être ses serviteurs et donner de Feau
à ceux qui ont soif. Pas de paroles, de discours ou d^écrits : une action humblej qui
soit une obéissance et une foi !
H¡ * ^
Et encore autre chose ; un regard. Qu’il
est remarquable et émouvant ce détail de
notre refit. «Voilà, dit l’Eternel, je me
tiendrai devant toi sur le rocher d’Horeb,
et il en sortira de l’eau ». Certes, il y a
l’obstacle, le roc dur et opaque, ce que
npus .appelons le réel et qui n’est que le
visible. Dieu rappelle à Moïse qu’il y a
autre chose que cela : ce que lès hommes
appellent irréel, et les croyants l’invisible.
Agir, fortement agir, agir avec puissance,
c’est le faire en regardant au-dessus du
réel et du visible Celui qui se tient en
effet au-desms, qui le domine et en est le
Maître.
Chaque journée, aux heur^ dures, dans
les circonstances adverses, en face des devoirs qui semblent hostiles et impossibles
à accomplir, voici j’irai avec toutes les
ressources qui m’ont été données» avec le
1 souvenir des grâces reçues et des faits
dont j’ai dû dire : « Certainement l’Eternel était en ce lieu, et moi je ne rn’en doutais pas»; j’irai sans me préoccuper du
murmure et de l’hostilité de ceux qui ne
savent que murmurer, j’irai Vers le réel
qui me parait obscur et adverse, mais en
regardant plus haut que lui vers Celui
« qui se tient au-dessus » ; j’irai et je frapperai le rocher jusqu’à ce que les eaux
jaillissent et que puissent se rafraîchir
ceux qui sont restés en arrière, qu’ils puissent s© rafraîchir parce que quelqu'un a
passé devant et a frappé le rocher en regardant plus haut. Ch. Genequand.
{Semaine religieuse).
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•••
CotRtttc m flcttr.
...Qui a dit que ces paroles sont tristes ?
La vie d’une fleur : peu de chose, il est
vrai ; quelques heures, quelques journées ;
,ét c’est tout; mais quelle vie! Tout ce
qu’une fleur peut donner : le parfum, et
■la grâce aux champs et aux prés, la joie
aux enfants, le nectar à l’abeille, la goutte
^de rosée à l’insecte, tous ses trésors, toute
’Sa vie, la fleur les donne, généreuse, in.lassable, à la nature, aux hommes.
$iii A peine éclose le matin, le soir la fleur
est tombée; bien souvent nous entendons
jépéter ces .paroles, pour, nous rappeler
que le temps fuit, que l’heure vole, mais
qu’importe, si le soir la petite fleur prin,,Manière est flétrie, alors qu’elle a réparïdù,
le matin, tous ses dons ? Quand ele viencore de longues journées, que
Jourrait-elle faire davantage?
'liCHi! si la vie de l’homme était comme
4» vie de la violette, qui ne vit que pour
ifonner !
'ü 'f $ ^ $
Comme une fleur ! L’aube l’a vue éclore,
le soleil couchant la voit mourir ; et de^in Taube verra une autre fleur s’ouVfir sur la même tige. La joie, le par|um, le nectar;, la grâce ne mànqueront
■point, caiT la vie des fleurs se renouvelle ;
ne dirait-on pas que ce sont tpujours les
mêmes reines-marguerites, les mêmes primevères, les mêmes lis ? Et n’est-ce pas
aussi toujours le même chant, subtil et
discret, mais pénétrant et harmonieux ?
Les jeunes gens ont cueilli le lis ; sa vie
a duré queques heures seulement, mais il
n’est point mort : car la pureté du lis
devient le symbole de la pureté de la,
jeunesse.
Oh ! si la vie de l’homme était comme
■une fleur : si, se succédant l’un à Fajutre,
il ne restait d’un homme que ce qui est
beau, honnête, bon, symbole de toutes les
vies humaines.
HS $
Comme une fleur ! Le vent qui a déraciné les plantes, a accompli, toutefois, une
œuvre de vie.
D’où est-eUe venue cette fleur alpine ?
pourquoi aller éclore parmi les rochers,
alors que les prés verts fleurissent le long
du torrent ? Un peu de pollen, perdu dans
l’air, s’est fixé là-haut, près des deux,
où nulle créature n’ira cueillir les fleurs ;
une touffe de verdure, une tache de blancheur au milieu de la paroi grisâtre pendant quelques jours, et la corolle effeuillée se penchera sereinement sur la tige
desséchée.
Oh! si Ja vie de l’homme était comme
Une fleur qui s’épanouit sur la montagne,
humble dans sa beauté sauvage, à la ghire
de Dieu ; là où Dieu l’a fait éclore elle
fleurit, sans se demander si les hommes
pourront jouir de son parfum, de sa
grâce ; réjouir le cœur du rocher n’est-ce
pas son oeuvre ? Œuvre ingrate s’il en
fut jaimiais, mais Dieu n’aurait-Il imposé
aux fleurs que des œuvres faciles et
joyeuses ?
« « 4:
Comme une. fleur ! Le vent a soufllé imr
pétueux dans les vallées; il a secoué les
flancs des montagnes, brisé les arbres séculaires ; mais la renoncule que la sève des
, siècles n’a pas nourrie se rit, dans sa
courte existence, du vent et de ses fureurs ; que ce soit une bise glaciale ou la
chaude haleine d’un vent du midi, la tige
se plie, la corolle se courbe, pour se redresser plus belle, plus triomphante!
Oh ! si la vie de l’homme était comme
une fleur ! Quand la tempête souffle et
semble devoir tout briser, tout emporter,
se rappeler que le vent doit se taire, qu’il
ne peut nous emporter; savoir se fixer
au sol que nul ouragan ne peut ébranler ;
et y enfoncer nos racines “toujours plus
profondément, regardant à Celui qui est
le Maître des vents et qui donne la force,
comme une fleur!...
« * *
Comme une fleur ! Le ciel est nuageux,
la nature morne, et la fleur ose écloïe ;
petit à petit, elle ouvre ses pétales, dans
un timide sourire : elle sait que le soleil
doit sortir qui fera s’épanouir la corolle,
lui donnant le parfum et les couleurs.
La vie d’une fleur, peu de chose, c’est
vrai ; mais croire que le soleil va briller
à travers les nuages, que Dieu va se révéler à travers les épreuves, comme une
fleur, serait-ce seulement une expression
poétique, bonne à graver sur les tombes ?
N’est-ce pas plutôt la plus noble des devises, même pour un jeune fort et sûr
de soi-même ? g. c.
La
¡toril
à trarers les Vallées Haodolses.
La 'promenade historique à travers les
Vallées Vaudoises, que la Société d’His- ■
toire Vaudoise est en train d’organiser
pour célébrer son cinquantenaire, suscite
chez nous un intérêt toujours grandissant,
dont nous avons reçu plusiems échos. Cet
intérêt est bien justifié. Ce n’est pas seur
lement une célébration importante ; ce
n’est pas seulement un excellent tnoyen
de prendre connaissance de la géographie
et de l’histoire du pays; c’est çfoélçfue
chose de plus: une manifestation très significative du plus 'pur 'patriotisme vawdois, 'par laquelle, en ressuscitant tes
grands souvenirs dit passé, en admirant
les beautés si variées et si imposantes de
la nature, les Vaudois sentent encore une
fois la profonde inspiration des principes
qui sont à la base de leur Eglise et de leur
peuple. C’est "pour cela qu’üs prendront
part en grand nombre à cette initiative,
soit en suivant tout le 'programme des dif;
férentes 'promenades, sqit surtout en
assistant aux réunions commémoratives.
Puissent-elles être un 'moyen béni pour renmveler dans tout Vaudois la conscience
de son idéal et de son devoir.
Les promenades.
Nous rappelons brièvement les quatre
promenades : le 3 septembre, Bobi, Vülar,
La Tour ; le 4 septembre, Rorà, St-Jean ;
le 5 septembre, lia Vallée de St-Miartin ;
,1e 6 septembre, la Vallée d’Angrogne. Les
parcours des trois premières se feront en
automobile, en partant de La Tour, à des
prix très modérés ; 5, 7 et 22 lires. Les
biUets d’inscription peuvent être pris à la
« Bottega dellla Carta » et à la Librairie
Hugon, jusqu’au 29 courant.
Les réanions commémoratives.
EHes se tiendront dans les endroits- les
plus importants de l’histoire vaudoise.
Toute la population vaudoise y est convoquée. Le 3 septembre, à 9 h. 30, la réUr
nion aura lieu à Sibaud, avec une conférence de M. A. Costabel, modérateur de
: Ê
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l’Eg-lise Vaudoise. Le 4 septembre, la réunion aura lieu à 11 heures, entre Pian
Prà et Rocca Bera ; la conférence sera tenue par M. Jean JaJla, professeur. Le 5
septembre, auront lieu deux réunions : la
première, là la Balsille, à 10 h, 30 (orateur M. Ernest Tron, pasteur de Colonia
Valdense) ; la deuxième, dans le temple de
Prali, à 17 h. 30 (orateur M. le comm. David Jahier). Les deux réunions du 6 septembre, à Angrogne, auront lieu : à 10
heures 30, au temple du Pra du Tour (ora-teur M. Jean Bonnet, pasteur) ; à 16 h. 30,
à Chanforan (orateur M. Mario Palchi).
Dans chaque réunion seront chantés des
cantiques rappelant les- évènements du
passé. Ces cantiques, contenus dans le Recueil, sont indiqués dans le programme.
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
La fête du XV août
pour le Val Pélis.
Le temps brumeux et menaçant la pluie
n’a pas empêphé un nombreux public de
se rassembler à Pian Pr,a pour la traditionnelle fête du 15 août.
I La réunion est ouverte par une prière
de M. Pascal, pasteur de Rora, qui préside, et par le chant du cantique 29. Ensuite M. Henri Tron, pasteur de Bobi, prenant son texte dans Gérémie XXXI, 17,
établit un parallèle entre le jpeuple d’Israël et «l’Israël des Alpes», et fait la
triste constatation que le peuple vaudois
dort, et pas précisément du sommeil... du
juste. Et, pendant ce sommeil, de noirs
nuages s’amoncellent à l’horizon ; peutêtre même, faudra-t-il que l’Eglise soit encore plus abattue pour qu’elle se secoue
finalement de sa torpeur. Mais Dieu ne
nous abandonnera pas, pourvu que nous
retournions à l’Evangüe. M. Tron termine
son allocution par la lecture de quelquesuns des conseils que le Lùm de Rora, Janavel, donnait aux Vaudois de la Glorieuse
Rentrée, entre autres le suivant, qui doit
être, même aujourd’hui, notre devise : Que
ríen ne soit plms fort que votre foi.
Après le chant du cantique 75, M. le pasteur Luigi Rostagno cite quelques manifestations d’esprit intolérant de «la part de
la presse et des autorités catholiques : le
pontife de Rome paraît 'fort préoccupé des
progrès de la propagande protestante en
Italie et â Rome même (ce qui démontre
que nous ne sommes pas, comme on l’a prétendu jusqu’ici, une quantité négligeable).
II nous faut intensifier encore l’œuvre
d’évangélisation, et, surtout, la lutte contre la superstition, qui se manifeste par
la fréquence extraordinaire de soi-disant
miracles.
On chante le cantique 136, après quoi
M. Jean H. Meille, pasteur de l’Eglise Réformée d’Anvers, nous présente un tableau
très clair et très précis de la vie du héros
rourenc, Janavel. Enfin, M. le pasteur Ernest Tron nous rappelle que nous avons la
tâche d’accomplir l’œuvre de nos pères,
et nous parle de nos frères de l’Uruguay,
qui ont besoin de notre sympathie et de
notre collaboration. Une fervente prière
de M. Pierre Ghauvie, pasteur émérite,
clôt la réunion.
La célébration du 15 août a été, sous plusieurs points de vue, meilleure que celle
des ann^ passées. Point d’indédrables
parmi le public, et, partant, point de cris
^ et de chants intempestifs aux abords du
lieu de la réunion. Le public lui-même a
été plus recueilli et n’a pas donné de signes d’impatience aux approches de l’heure
du dîner. Cela est dû, ü faut bien le dire,
au fait c[ue les orateurs ont été plus brpfs
et moins nombreux que par le passé. Il est
seulement à regretter que le chant, malgré
la direction impeccable du prof. Adolphe
Tron, ait un peu manqué d’entrain, à cause
du petit nombre et de la dispersion des
chanteurs, et que, 'dans une réunion spécialement dédiée au peuple vaudois des
Vallées, le français ait été banni, et rélégué aux seuls cantiques. &.
L'après-midi vaodois.
A 14 h. 30, presque tout le public du
matin se groupe nouvellement autofur de
l’estrade, pour assister à l’après-midi vaudois, spécialement dédié à la jeunesse.
Après le chant d’un cantique, M. le prof.
Falchi, s’inspirant aux trois fontaines qui
jalonnent la route du Pra, nous dit que
Jésus est la source d’eau vive, et quiconque
se désaltérera à cette source n’aura plus
soif, mais deviendra à son tour une source
bienfaisante pour les autres.
Les yeux du monde qui nous entoure
sont fixés sur la jeunesse vajudoise : que
les jeunes sentent le poids de leur responaabüité et sachent le porter dignement.
M. Meille nous déclame ensuite quelques
poésies d’argument vaudois, dues à la plume de M.me MeiUe, dont la délicate veine
poétique est bien connue parmi nous. Entre une poésie et l’autre, un groupe de
jeunes, dirigés par le prof Emile Tron,
junior, chante de vieilles chansons, si non
proprement vaudoises, du moins populaires aux Vallées, que le public (surtout la
partie la moins jeune) apprécie beaucoup,
car il s’agit d’une exhumation de chants
que notre jeune génération a oubliés et
qu’il s’agit de remettre à l’honneur du jour.
Ici aussi, tout s’est passé de la meilleure
manière possible,- sauf l’épisode d’une jeune
motocycliste qui a cru donner preuve d’esprit (tout est relatif, à ce monde) et
d’adresse en faisant passer à grand bruit
sa bécane à moteur derrière l’estrade au
beau milieu de la récitation d’une poésie.
nnnnagannnnnnnnnnannna
Eloge de la fourmi.
Qn a décrit ä œ jour six mille ^pèceS
de fourmis qui toutes ont leurs mœurs,
leurs caractères particulieiis. La population de la fourmilière se compose de reines ou femelles fécondées qui vivent unie
douzaine d’amnées, d’innombrables légions
d’ouvriers ou ou-vrières, sans sexe, qui vivent trois ou quatre ans et de quelques
céntaines de mâles qui disparaissent au
bout de cinq ou' six Semiaiines, car dans le
monde des insectes le mâle est presque
toujours sacrifié. Les femelles et les mâles seuls possèdent des ailes que, du reste,
ils s’arrachent après le vol nuptial.
La fourmi vit toujours en société, souvent en cdonies confédérées qui comptent
parfois deux cents nids, dont chacun
renferme de cinq mille à cinq cent mi'Hé
habitante.
Neuf fois sur dix le domicile des 100X1mlÎH est souterrain ; il compte parfois plus
de vingt étages dans sa partie supérieure
et autant au-dessous du sd. Chaque étage
a sa destination propre que déterminie surtout la température (de dix degrés supérieure à celle de l’air ambiant), lés parties les plus chaudes étant r&ervées à
l’élevage.
Dans la fourmilière règne une activité
fébrile : il y a le ménage, le nettoyage,
la préparation des aliments, les régurgitations, le service très absorbant dœ mères qu’il faut surveiller, suralimenter, lac
ver, brosser, caresser ; il y a les soins prodigués aux œufs, aux larves, aux iisrmphes; il y a en outre la toilette personnielle et mutuelle, car la fourmi est d’une
propreté magnifique et, avec l’aide des
compagnes, se peigne, se frictionne, se
poiüt vingt fois par jour. Il y a enfin les
jeux et les luttes amicales, car 1 esprit
sportif a pénétré jusqu’aux fourmilières!
Les fourmis aiment le travail et le sport,
mais, malheureusemenit, elles sont trte bdliqueuses! Seules entre tous fe insectes,
elles ont des armées organisées et entreprennent des guerres offensives. Ce sont
généralement les races les plus riches et
les plus fortes qui trouvent tout naturel'
de s’emparer de ce qui ne leur appartient
point, et surtout d’enlever, avant sa naissance, 'toute la jeunesse d’une cité voisine
afin de la réduire en esclavage. Constatation douloureuse : ce soint les espèces les
plus cdviliséeB, les plus inteligeotes qui
sont les moins honnêtes. Pour armes elles
ont des mandibules, des aiguiflans et souvent une poche anale capable de projder
à une certaine distance une nuée de gouttelettes empoisonnées qui paralyisent Pantaguniste. Tous nos genres de guerre se
retrouvent dlans leiur monde : guerres ouvertes, attaques foudroyantes, levées en
masse, guerres d’embuscades, de surprises,
etc. Elles sont très courageuses, tiennent
rarement compte du nombre ou de la taille
des ennemis et elles Ont une force, une
vitalité exceptionnelles. Une fourmi décaFpitée continue de vi-vre pendant unie -vingtaine de jours et jusqu’aux derniers moments se tient sur sies pattes.
« La fourmi est don^ bien cruelle ! ».
Non, elle ne l’est pas, a quelques exceptions près. De tout temps elle a été le
symbole de l’activité (« Va, paresseux, vers
la fourmi ». Prov. VI, 6) ; elle pourrait
être aussi le Symbole de la générosité,, de
l’altruisme, du dévouement. On a vu des
fourmis privées, depuis de longues semaines, de nourriture, à demi-mortes de faim,
parvenir à donner, par, régurgitation, unie
goutte de mid à icellles de leurs compagnes
dont l’état Semblait désespéré. En outre,
la fourmi jwiSsède unie poche pour conserver les aliments qu’dte accumule avec fatigue et qu’eUe donne, généreusement, à
la communauté. Et que dire du sacrifice
des femeRles ? L’épouse fécondée cherdie
un gîte dlans l’herbe, décroche ses ailes qui
tombent à ses pieds comme une robe de
noce là la fin de la fête, se cloître dans le
trou' qu’iele a creusé et, après bien des
souffrances, causées surtout par le manque de vivres, elle commence à pondre, et
nuit et jour elle pondra jusqu’à la mort.
La fourmi a été calomniée : on l’a traitée d’égoïste, d’a'viarei de rapace ; on en a
fait le symbole de la préoccupation constante et exclusi-ve du pain quotidien. Il
n’en est rien ! La fourmi est un organe
de charité ; die donne tout et toujours et
à tops, même aux ennemis !
Va, pairesseux, égoïste, envieux, nusanthrope, va vers la fourmi. Apprends à
travailler, à travailler non seulement pour
toi ou pour ta famille, mais pour l'humanité entière. Elargis tes horizons ; rendstoi solidaire avec tous les hommes et apprends encore ceci de la fourmi : la founiii
n’existe que pour la collectivité ; l’âme de
la communauté est son Dieu, et elle n’imagine pas qu’il puisse y avoir d’autre bonheur, d’autre raison de vivre, que de servir ce Dieu, de s'ouhlier, de se perdre On
lui. Evidemment la fourmi ne pense pas
ces choses, mais elle agit Sans penser, tandis que tu penses sans agir.- Alb. R.
N'B. Ces lignes sont inspirées par La vie des
fourmis, de Maeterlinck.
1.
« Poar Christ et pour l'Eglise».
1'^«' « Campo-Congresso » qui aura lieu,
D. V., à Saint-Germain, les 3, 4, fe, 6 septembre 1931.
Samedi 5 septembre - 9 heures : Oulte
d’ouverture du Congrès. Elëctions du Bureau. Relation du Comité provisoire. Principes fondamentaux: et programme de la
Fédération. Approbation du Statut et des
Règlements. Election du Comité. — 15 à
16 heures : Messages des amis. — 16 à 17
heures : Thé (offert par l’Union de la Jeunesse de Saint-Germain). — 17 à 18 heures : Etude, suivie de discussion, sur le
sujet : « L’oèuvre d’évangélisation de l’Eglise Vaudoise et la jeunesse». — Soir:
Promenade au Pomaret en autobus. —
20 h. 30 : Grande réunion d’appel dans le
temple du Pomaret (publique).
Dîmanêhe 6 septembre - 10 heures ;
Cuite solennel dans le temple de SaintGermain. — 15 à 18 heures : Fête, récitations et chants, offerte aux vieillards de
l’Asile de SâintJjermain. — 20 h. 30 :
Culte et Sainte Cène.
NB. Piarmi les pasteurs qui prendront
part au « Oampo-Congresso » par des études, méditations, discours d’appel, «causeries », nous mentionnons : MM. le Modérateur, prof. Giov. Rostagno, prof. Da
PROGRAMME.
Jeudi 3 septembre - 9 heures : Culte
d’inauguration. — 9 h. 30 : Etude suivie
de discussion sur le sujet ; « La vie religieuse du jeune homme : iiersonnelle et
dans l’Eglise ». — 10 h. 30 â 12 heures :
Formation dü «chœur» campiste, jeux.
15 à 16 heures ; Relation sur le sujet :
Le chant sacré et la jeunesse (avec
des discussions). — 16 à 19 heures : Promenade à la Combine et « causerie ». —
20 h, 30 : Grande réunion d’appel dans
le temple de Saint-Germain (publique).
Vendredi 4 septembre - 6 heures : Dé- ¿ï
part pour Pramol. — 8 heures ; Déjeuner
à la Ruà. — 9 heures : Culte. —^ 9 h. 30 à
11 heures ; Chants et jeux. — 11 heures :
Etude suivie de discussion sur le sujet :
« La vie religieuse du jeune homme : dans
le monde ». (Cette étude tiendra compte
des expériences de plusieurs campistes ouvriers, étudiants, agriculteurs, profeæionnistes). — Après-midi : Promenade à LasArà, d’où l’on jouit d’un superbe panorama sur presque toutes les paroisses du
|Vial Saint-Martin et sur le vallon de Pragela. Causerie sur l’histoire locale. —
Goûter à Prarioundet. — Souper à la Ruà.
— 20 h. 30 ; Grande réunion d’aippd dans
le temple de Pramol (publique). Retour à
Saint-Germain à la lumière des torches.
vide Bosio, L. Marauda, A. Mingardi, S.
Colucci, Guido Comba, Guido Miegge,
Tron junior, Paolo Bosio, E. Genre, G,%
Bertin, A. Comba, E. Eynard, R. Nisbet,
A. Alessio, E. Geymet, A. Ricca, Giov.
Tron, A. Ribet, O. Peyronel, M. Morescihini, G. Mathieu, G. Castiglione.
1“ Nous annonçons avec grande joie que
l’Union de Saint-Germain offrira aux Càmpistes l’hospitalité, et qu’un Comité de
Dames, présidé par M.me Tron, pasteur,
s’occupera 'dies jeunes fiUes. Tous ceux qui
arriveront à Saint-Germain dès le mercredi soir y recevront l’hospitalité.
2“ On est prié de s’inscrire auprès de
M. E. Tron, pasteur, SaintjGerraaîn, en
versant la somme de L. 1 (par des timibres-postes).
La « quota » est de L. 10 par jour, soit
L. 40 pour les quatre jours. Grâces aux
dons de plusieurs amis généreux de la Fédération, nous sommes à meme d’offrir aw
membres seulement de la Fédération une
sensible réduction. Us paieront L. 20 poun
toute la durée du Camp, ou bien L. 6 par
jour.
3“ On recommande une paire de souliers
pour la montagne, un verre en aUuminium, une lampe électrique de poche et
le recueil italien.
OOOO-OO 000’00-0"0"0"0"0"»0’0"000
Problèmes d’éducation
jme Série.
Les choses publiques.
Je traverse souvent un, -vieux pont plein ■■
de poésie, ,mais dont le parapet en pierres .
de taille a été renversé dans le torrent
par des vandales. Comment qualifier autrement ces destructeurs stupides qui ;
ne savent pas respecter les chosœ appartenant au public ?
Ils détruisent ce qui est beau par' bravade et ne pensent pais qu’ils peuvent
être la cause indirecte d’accidents : pai- :
rapets de ponts, balrriènes au bord des pré- ,
cipices ont leur utilité, et c’est tout sim- ^
plemient criminel de les détruire. i
Mais il y a cet esprit de sau-viagerie, de r
défi qui fait des actions indignes un
amusement.
Nous voudrions voir les choses publi- ques, appartenant à tout le monde, resf 4
pectées pour le bien commun ; aussi nous
élevons une voix de protestation contre 1^
vandales, qui, du reste, ne retirent rien de
leur œuvre destructrice. U
Nous aurions des pages à remplir si nous
voulions énumérer tous les cas de vandalis- # ;
me et toutes les formes qu’il assume : à
cette saison nous avons un mot à dire, aux •,
admirateurs de la nature qui aiment la
campagne et la montagne. Ils montent des
villes et pensent aller enseigner l’éducation ^
aux gens de la campagne qui, pour eux, ;
sont des sauvages, évidemment ; mais 1® ,■
speetade qu’ils donnent n’est pas de iwr _
ture à convaincre, car tous se croient en
droit de passer par les champs et les prés, J
d’arracher les fleurs en grande quantité, |
de se vautrer dans l’herbe qu’il faudra -^
3
^npuite fiâuioher avec peine. J'ai même assisté, une fois, à une scène peu sympathi<jue : un paysan, voyant un citadin dévaster son pré, se permit de l’inviter à
:S’en 'aller, mais le citadin répondit avec
arrogance demandant au paysan si on était
^ Turquie ; si jamais il y avait un turc,
c’était bien lui, qui ne savait pas respec, tjer la propriété d’autrui.
H est bon qu’on sorbe à la campagne,
I mais il faut inculquer le respect pour les
propriétés privées' et il faut que l’amour
I de la nature et des plantes et des fleurs
nie ae manifeste pas par des actes die vandalisme : or, beaucoup de gens sont des
vandales qui n’ont pas le sans de la me^sure et cueilent des fleurs en telle quantité qu’on dirait qu’ils ont des vaches à
^ nourrir à la vide et qu’ils saisissent l’occasion pour se refournir de fourrage.
Je me rappelle qu’un journal, plein d’humour, a mis en caricature cet amour des
fleurs et des plaU’tes, par un dessin représentant un homme et sa femme dan^
un pré : ils cueillent des fleurs et à un
certain moment la femme regarde derrière et dit d’un ton de reproche à son
mari : Ne vois-tu pas là-bas ? tu m as
encore laissé une !
Malheurexisement, beaucoup de gens ne
¡^savent manifester leur amour pour les bel’\les choses de la nature qu’en les détrui
■ sant, et ce n’est pas la première fois que
des journaux sont intervenius pour incul
g -quer le respect pour le patrimoine floral
de la montagne.
Il serait absurde de prétendre qu’on
^ fasse une promenade sans cueillir quelques
flieurs comme souvenir, mais, il faut une
mesure et surtout il ne faut pas déraci|; ner les plantes, ce qui porterait à leur destruction complète en peu de temps.
Et un autre mot à propos des piqueniques, vu que c’en est aussi la saison.
0)n arrive dans un bel endroit, et com#me tout est verdure et qu’une bonne
source coule là tout près, on va, ouvrir son
sac et faire honineur au déjeuner qu’on a
apporté. Très bien,, mais aprfe que laissezvous ? Le désordre, du papier éparpillé
partout, des boîtes : ceux qui, par hasard,
vont vous suivre, trouveront que l’endroit
a perdu soin charme.
Mais vœ papiers et vas boîtes représentent aussi un danger pour le bétail qui
viendra paître : par esprit d’ordre et pour
ne pas nuire à autri, apprenons donc,
après nos pique-niques, à brûler notre x>apier et à cacher nos boîtes soûls les piierres
ou dans des creux, qui ne manquent pas.
Ce sont des choses bien simples et cepenidiant je suis convaincu que la moitié
: au moins de ceux qui parcourent ne© mou^ tagnes en été ne le font pas; peut-être
; n’ont-ils jamais même pensé que c’est une
question d’éducation civile.
1 , Les quelques exemples que nous avons
donnés devraient suffire à attirer Tatten;• tion sur des devoirs qu’on, pourra oonsidé, rer bien secondaires, mais qui ne restent
pas moins des devoirs et manifestent,
même d’une manière indirecte, notre
éducation. (A mivre).
A. C. D. G.
Ainsi qu’il a déjà été annoncé, le vo. lume du regretté pasteur A. O. Dubuis,
a été traduit en italien par Ada et Giov.
E. Meille ; Il Genio del. Protestantesimo
■ {Le voile déchiré) fait partie de la série
« Maestri délia Vita Spirituale » et se
trouve en vente au prix de L.. 5 ; nous
le recommandons chaleureusement à nos
lecteurs.
* » *
Gioventù Cristiana, l’organe officiel des
A. G. D. G., a changé son directeur ; M. le
pasteur Giov. Miegge, dont la foi vivante
et la culture profonde sont trop connues
pour que nous en* fassions l’éloge, est
; chargé de la direction de Gioventù Crû
■ 6tiana, nuova sérié. Le programme qu’il
énonce et qu’il saura réaliser, est une mise
au point nettement évangélique ; Gioventù
^pristiana comblera ainsi une lacune dans
la presse évangélique, et nous lui souhaitons une vie riche en victoires.
Lis Eglise: et la laix dais le Mie.
T .a. huitième Conférence de l’Amitié internationale par le moyen des Eglises aura
lieu en Angleterre, à Cambridge, dians le
mois de septembre. Les Cortférences précédentes : ^Copenhagen (1922), Stockholm
(1925), Prague (1928), ont toujours marqué un pas en avant dans les rapports
internationaux, et nous pouvons regarder
avec confiance à celle de Cambridge.
Il ne s'agit pas d’une de ces habituelles
Conférences ecclésiastiques où tous les représentants d’une même Eglise se réunissent pour examiner les problèmes reUgielux qui intéressent leur confession ;
nous aurons à Cambridge lies délégués de
toutes les Eglises Chrétiennes (excepté
l’Eglise Catholique Romaine), venant de
toutes les extrémités de la terre.
Les personnalités le plus en vue se réuniront pour examiner l’attitude de l’Eglise du Christ en présence des problèmes
tragiques qui s’imposent aux consciences
et à l’esprit des hommes, dans cette époque tourfmentée par la dépression économique, par la question des races, par les
antagonismes nationaux. Le genre humain est accablé par les préoocupations
de toute sorte, par cette anxiété du lendemain, qui se manifeste dans le problème
du désarmement.
Il s’agit donc de savoir ce que font et
ce que peuvent faire les Eglises pour exercer une ■ salutaire influence sur l’opinion
publique, proclamer leur responsabilité.
C’est là un sujet dont la discussion occupera la plus grande partie des travaux
de la prochaine session de la Conférenqe
de Cambridge, et qui est en corrélation
très étroite avec le problème de la Liberté
et des droits fondamentaux, c’est-à-dire
les droits et les devoirs des Minorités.
Un aspect caractéristique de la Conférence de Cambridge sera donné par la participation active de la jeunesse, qui s’annonce nombreuse. I. C. P. C.
CHRONIQUE VAUDOISE
Quand l'amour parle...
Récemment, la Gazzetta del Popolo publiait, dans sa rubrique : Lettori interrogateci, la demande suivante, signée par :
Un lecteur de Luserna S. Giovanni : « Je
suis, dit le jeune homme à la Gazzetta,
un lecteur assidu de ta rubrique... ; j'aime
une gentille demoiselle qui est vaudoise ;
je 'désire quand même Tépouser, surtout
depuis que les parents ont décidé que chacun des époux gardera sa foi et que les
enfants seront catholiques. Mais je ne sais
pas quelle sera l’attitude des autorités religieuses, et ne voudrais pas encourir le
risque de l’excommunication... ».
A cette demande, qui dénote une sincérité digne d’éloge, la Gazzetta répond en
peu de mots : « Mariez-vous tranquillement après avoir consulté l’évêque de Pignerol, et soyez heureux, ce que nous vous
souhaitons ! ».
Sois heureuse, jeune fiUe qui renonce à
tout ce qu’il y a de plus siaieré, dans la
famille : à la communion d’esprit avec ton
époux, à l’éducation de tes enfants qui
pourront te considérer un jour comme une
étrangère, hors de l'église, loin du Salut !
Quelle ironie amère !
* « «:
BERGAME. Un noble témoignage. C’est
UEco di Bergamo, quotidiano cattolico, de
Bergame, qui est obligé de reconnaître la
noblesse profondément chrétienne qui a
animé l’esprit charitable de M. le comm.
T. Frizzoni, membre de l’Eglise Evangélique de Bergame, qui s’est éteint' mercredi, 12 août. «Toute sa vie, dit L’Eco^
a été consacrée à la bienfaisance, à ces
oeuvres auxquelles son sentiment profondément chrétien et son cœur évangélique
le poussaient ».
BOBI. Aju-ès bien des mois de souffrance, notre sœur Marie Mondon née Mi- ,
ckelin-Salomon, du Ciampas, nous quittait
pour monter plus haut. Mercredi, 12 août,
un nombreux cortège d’amis accompagnait
ses dépouilles mortelles au champ du re- ^
pos, entourant de vive sympathie toute la
fatoiUe en deuil et surtout celui qui a
été son compagnon de voyage ici-bias.
Barba J. J. Mondon, auquel, comme à tous
les siens, nous renouvdons l’assurance de
nos condoléances fraternelles.
— La paroisse a eu le plaisir d’avoir
dans son sein, dimanche 16 courpint, M. et
M.me Ernest Tron, de Colonia Vaidense.
Au culte principal^ d’aibord, puis, dans
l’après-midi, sous les châtaigniers du Laus,
ils nous ont adressé un message vibrant
qui a trouvé un écho dans tous les cœurs
et qui a contribué, nous en sommes certains, à resserrer les liens de fraternité
qui rélient tout bon « Bubiarel » avec ses
frères disséminés de nos colonies de l’Amérique du Sud. Encore, bien merci.
— Dimanche, 23 courant, la chaire sera
oooupée par M. F. Peyronel, pasteur à
Milan.
FLORENCE. On nous informe que M.lle
Hélène BiUour, fille du Pasteur de ce nom,
vient de surmonter briflamment les examens de ainicours de premier et de second
degrés pour l’enseignement de l’anglais.
Il paraît que, vu le beau résffitat de
ses examens, eUe pourra choisir là' « cattedra» qu’elle préfère, ayant été classifiée
la deuxième dans le concours de premier
degré et la première dans celui de deuxième degré.
On se souvient que M.lle BiUour a pris
sa licence lycéale à La Tour êt sa « laurea » en belles, lettres avec « pieni voti assoluti» à 4’Université de Florence.
Nos compliments et nos meüleurs souhaits d’une carrière longue et bénie.
phg.
LA TOUR. Mardi, 18 août, l’assemblée
du Corps Pastoral s’est réunie pour ^exia^
men de foi de cinq candidats : MM. Mathieu Guido, Moreschini Mariano, Peyronel Oreste, Ri'bet Alberto, Tron Giovanni.
Les Commissions d’examen ont aussi été
nommées : powr la Table : MM. H. Tron,
senior, R Revel, pasteurs, Th. Mathieu, G.
Coistabel; pour la Commission des InstiMtions Hospitalières : MM. H. Tron, junior, R. Jahier, pasteurs, doct. Varese, A.
Rivoir.
— C’est avec joie que nous annonçons
l’arrivée d’un nombreux groupe de Vaudois Suisses pour mercredi, 26 courant. Ils
passeront une partie de la journée parmi
nous, et à 11 heures une réunion spéciale
aura lieu dians le temple, où l’on écbanr
géra les vœux et les salutations. Toute là
population vaudoise de la paroisse et des
paroisses avoisinantes est chaleureusement invitée à cette réunion qui laissera,
nous en sommes sûrs, une profonde impression de communion fraterneUe.
— Dimanche prochain, 23 (août, le culte,
sera présidé par M, le pasteur G., Fasulo.
— Mardi prochain, 25 courant, dans le
temple des Copiers, MM. les candidats G.
Mathiëu et M. Moreschini prêcheront leur
sermon d’épreuve, à 10 heures.
MASSEL. Tous ceux qui ont pris part
à la réunion de dimanche après-midi, dans,
la salle du Reynaud (le mauvais temps
nous a empêché de nous réunir en plein
air) , ont beaucoup joui et ont appris beaur
coup de choses. M.me Ernest 'Tron, de Colonia VaJdense, nous a parlé avec enthousiasme et avec l’autorité que donne la consécration absolue à une tâche quelle qu’elle
soit, des écoles du dimanche qu’elte dirige
avec amour et avec une profonde connaissance de la psychologie enfantine. Intéresser l’enfiant (ce qui n’est pas facile),
développer son esprit et organiser ses
jeux (jeux dans une école du dimanche ?
scandale!!!), dans une atmosphère chrétienne, l’entourer d’affection jusqu’à lui
faire aimer et non subir son école du dimanche : voüà le but aiuquel il faut tendre et qui la été atteint à Colonia Vaidense.
Nous remercions encore M.me Tron pour
sa causerie si intéressante et pour les nouvelles idées qu’elle nous a données au sujet du problème vital de l'organisation des
écoles du idimanche. R.
PERRIER-MANEILLE. Pendant quelques semaines de travail intense, le temple de ManeiUe a changé d’aspect ; il n'est
pas devenu une cathédrale> dont noius ne
sentons pas le besoin, mais il se présente
rafraîchi et propre, tant à l’intérieur qu’à
l’extérieur. Il a été rouvert, dimaîiche 16
août, à 8 h. 30, par un culte présidé par
le vice-modérateur, M. Louis Maraiida,
que nous remercions bien vivement pour
sa visite et son bon sermon, élevé et pratique en même temps. Nous espérons que
le nombreux auditoire ait été édifié et continue à venir louer Dieu dans son temple
renouvelé.
L’harmonium fut tenu par un des fils
du regretté pasteur Banchetti, qui passe
quelques jours au milieu de nous.
— Don pour les réparations: M. Henri
Pons, Pignerol, L. 50. - Total général
L. 2.880,8a
POMARET. Mardi prochain, 25 courant,
à 10 h., dans le temple, MM. les candidats
J. Tron, J. Ribetti, O. Peyronel, prêcheront
leur sermon d’épreuve.
RIO MARINA. (Elbe). Samedi, 8 août,
dans l’église vaudoise de l’endroit, a été
célébré, par le pasteur F. A. BiUour, le
mariage de M.lle Duce Banchetti ayec
M. Luigi Cignoni; le premier mariage cé^lébré dans notre temple selon la nouvelle
loi. Une grande foule assistait à la cérémonie. Beaucoup de cadeaux, de lettres et
de dépêches.
Les heureux époux sont aussitôt partis
pour BarceUona (Espagne), où M. Cignoni
est employé dans une banque et où ils
vont s’établir.
Les vœux des amis et de l’Eglise les
accompagnent. x. x.
SAINT-GERMAIN. Un beau geste fasoiste a été réalisé le dernier dimanche de
j'uiUet. Il s’agissait d’un banx: de bienfaisance, organisé par l’initiative énergique
de M. Alexandre Berutti, inspecteur des
gardes de frontière, ayant pour but de
bénéficier les nombreuses entreprises fascistes. Le hanc produisit au-delà de 4.000
lires. La Direction, en procédant à l’a^ignation 'de l’argent, a voulu y inclure
l’Asile des Vieillards pour 200 lires, ainsi
que VAsüe d’Enfance Vaudeds. Nous tenons
à remercier le Comité pour son esprit dç
vrai libéralisme, C, A. T.
SAINT-JEAN. Le deuil a frappé, la semaine dernière, la famille du diacre de
Mourcious, M. Louis Malan ; sa mère,
M,me Madeleine Rivoir veuve Malan, s’est
éteinte le 13 août, à l’âge de 81 ans. Les
obsèques, qui ont eu lieu samedi, 15 août,
ont démontré la sympathie chrétienne
dont la famille est entourée.
— Nous rappelons que le Bazar, organisé par les Dames de la Société « Le
Printemps» s’ouvrira vendredi 28 courant, à 15 heures. Les habitués vont en
prendre bonne note, et le public accourra
sans doute très nombreux, car c’est le cas
de dire que, ce jour-là, à Saint-Jean, on
unira utile dulci: la bienfaisance et le
thé !
■— Dimanche prochain, 23 courant, le
culte principal sera présidé, D. V., par
le prof. H. Rivoire.
— Pour l’Asile des Vieillards: Familles
Frache-Gardiol, en souvenir de lewr mère,
L. loa
TURIN. Mardi 25 courant, à 20 h. 30,
dans le templfe de Corso Vittorio Emanuele,
nous aurons, D. V., une réunion fraternelle
pour souhaiter la bienvenue à nos frères
suisses, de passage dans notre ville, dans
leur visite aux Vallées Vaudoises.
0 ■0-0"0"0-0-Q-0"0"0"0"0"0"0"0"0"0-0~
U FORCE DE LA SYMPATHIE.
(Après la gaorre tranco prussienne d; 1S70).
Un die nos amis, envoyé l’hiver dernier
en Allemagne pour visiter et évangéliser
les malheureux prisonniers français, nous
racontait ainsi un des épisodes de son mi' nistère : « J’étais parvenu, non sans peine,
à me faire admettre dans une des forteresses où de nombreux soldats étaient retenus captifs En parcourant les rues, j’en
rencontrais à chaque pas, et il me sembla que je n’avaîs qu’à les aborder iiour
leur parler ouvertement de Jésus-Christ.
« Mais je les trouvais tellement accablés
et absorbés par la pensée de leur mal-
4
heur, que je ne parvenais pas à m’en
faire écouter. J’entrai dans l'hôpital où
étaient i;assemtolés les malades. Dans de
longues Salles étaient couchés des malheureux, pâles, défaits, minés par la fièvre.
Ceux-là du moir^ pensai-je, m'ouvriront
leur cœur. IMais la même déception m’attendait de nouveau. Je m’approchai enfin
d'un jeune homme atteint du typhus, et
qui paraissaît très mal. Je lui parlai avec
affection. Il ne semblait pas m’écouter.
Son regard égaré paraissiadt absorbé par
quelque vision lointaine et des larmes roulaient dans ses yeux. Ne sachant plus que
lui dire, et submei^ de tristesse, je me
tus enfin et ne i>us me retenir de pleurer sifenicieuBement à son chevet. Quelques soldats s’étaient napprochés de nous
quand je me levai pour sortir. Je revins
le lendemain, A la porte était un groupe
de prisonniers. Comme je m’annonçais
pour entrer, j’entendais un de ces hommes dire à ses camarades : « C'est celui
qui a pteuré avec le Caporal ! ». Et depuis
ce moment, comme par un chalrme subit,
la glace fut rompue ; ces cœurs, naguère
fermés, me recevaient comme un ami,
m’écoutaient comme un frère. J’étais toujours pour eux celui qui avait pleuré avec
le caporal». F. Coxjun.
{La FamÆe).
ALMANACH JEAN CALVIN.
L’almanach Jean Calvin sera publié,
pour la première fois, pour l’année 1932.
Ses collaborateurs chercheront à répandre l’esprit de foi, de force, de courage :
Us auront à cœur de mettre dans sa véritable lumière la personnalité de Calvin,
. laquelle, malgré les efforts de nombreuses
éminentes personnes, demeure voilée ou
défigurée pour bien des protestants.
Ils populariseront divers problèmes de
l’œuvre gigantesque du réformateur et
agrémenteront les pages de l’almanach de
récits authentiques ou d’imagination, témoignages de foi, de force et de courage
appliqués à la vie quotidienne.
L’ahnanaoh Jean Calvin tend à devenir
une œuvre populaire dont le bénéfice sera
réparti entre les diverses œuvres protestantes de langue française. Pour atteindre
son but, la rédaction fait appel à tous les
protestants : qu’üs accueillent avec bieni
veillance cette nouvelle publication, afin
de lui assurer une grande diffusion, pour
le bienfait de nombreuses institutions.
JoIm Traa,- dliaetanr-renwiuabl«
_________Torre Pellioc - Imprimerie Alpine_
OOOOOOO-O-O-O-O- O'O-O- ooo-o- ■0'00-&
INDIRIZZI delle principali Chiese
ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANCrROGNA - Pastoire : Pietro Chauvie.
■ BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Ràvoira.
MASSELLO - Pasbxre : Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micci. ■
PINEÎROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARE1TO - Pastore ; Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Puhrmann.
PRAMOLLO - Pastore ; Ermanno Genre.
PRABOSTINO - Pastore ; Augusto Jahier.
RlÒLARETrO - Pastore : Guido Miegge.
RODOHETTO - Pastore ; Alberto Fuhrmann.
RORA’ - Pastore.: Enrico Pascal.
S. GEBM.CHISONE - Pastore ; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron
Coaidiutore : Cand. Teol. Giovanni Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
PBADBLTORNO - Evangelista : C. A, Arnoulet.
AfBBAZIA - « Chiesa di Cristo ». Culto alle ore
16 - Pastore/: Corrado dalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa; 3, Rue Croii de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia,, Piazza
Garibaldii, 63.
BIELLA - Chiesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Gasa Fiorina, Vìa Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa ; Piani di VaUecrosia
- Pastore : Davide Pons.
BORRE LLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore ;
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione,, Casa
Zaccaro - Pastore: Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via MaMa, 15 Pastore : C. Bonaria, ivi.
GASALE MONFERRATO - Chiesa : 3, Via Filippo Mellana.
OASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANÌA - Cliiesa : Via Naumacliia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica,
CO AZZE - Anziano-Evangelista Pietro Varvelli.
CXJMO - Chiesa ; Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
OORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Cliiesa Evangelica, da Aosta,
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
‘ Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommanl, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivL
FIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore ; Corrado JaUa, Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangdioa.
GENOVA - Chiesa; Via Assarotti - Pastore:
Enulio Corsani, Via Ourtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangtìbea - Cand. Teol.
Valdo Vìnay, ’
IVREA - Chiesa ; Corso (Botta, 5 - Pastore ;
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d'Armi
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica,
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Fransciui, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Ctoiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore: Seiffredo Ctolucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - CSilesa di S. Gioransii in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore; Luigi Rostagno, Vi^ Stradivari, 1, — Chiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa ; Piazzetta Tagliavia, 25 Pastoau : Giuseppe Fasulo, ivi - Coadiutore,: Enrico Corsani, ivi,
NIZZA - diiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand, Teol. Giuseppe
Castiglione,
pachino - Chiesa Evangelica - Pastore ; Elio
Eynard. ,
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato 'BUlour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PTEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore ; Rinaldo Malan, Via Dema, 17. ,
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore ; Antonio Miscia, Casa
di Nava, Via Demetrio Tripepì.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore ; Roberto
Nisbet.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Alberto BiUour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Na\embre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi, — Qiiesa
dì Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore;' Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 67.
SAMPIERDARENA - Chiesa: Via Giosuè Carducjci, 16 - Pastore ; G. D. Mauiin,
SAN GIACOMO DEGÙ SCHIAVONI - Cluesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Ourtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Feltrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUi, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore ù Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - Coadiutore ; Cand.
TeoL Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso Vinza^io, 73,
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chdiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore ; Giov, Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Durano (angolo Via
Pigna) - Pastore : B. Celli, Via Valerio
CatuUo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore: Artxiro MingarcU.
H evito principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V, Alberto Costabel,
moderatore».- Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (26) - Professori : O. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASTO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside ; Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pranaretto - Direttore :
Pastore Luigi Micol, Ferrerò.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Gomb^ presidente; Davide Bosio,
Enrico Meynier, Dajvide Pons, Antonio
Rostan.
OONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastoie Davide Porneron.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore Davide Poìis.
, ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serraigli, 51, Firenze - Direttore ;
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre PeUice, a Pomaretto, a Torino (Via BertlioUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Ponia,retto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «HE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle neUe
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte,
Pachino, Palermo, Rìesi, Rio Marina, Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous.
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (Departamento de Colonia) - Pastore Guido
Rivotr, Estaciion Tarariras.
OM'BUES DE LAVALLE-GOLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Candidato in
teologia Carlo Negrto, Ombues de LavaUe.
COLONIA DEL SAGRAMENTO (Dep.to de Colonia) - EvangeUsita Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelista
Giovanni Hetro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Sori'ane) - Pastore Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Négro) - Visitée périodlquement.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)
- Visitée pèriodlqueimenL
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore SUvio Long, Estadon Jacinto Arauz, F. C. S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estacion WUdermuth, F. C. C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia de
Santa Fé) - EvangeUsta E. H. Ganz, Estàdon VUla Ocampo, F. C. S. P., Rep.
Ar^ntLoa.
NUOVLPUBBLICAZIONI E RISTAMPE
Commentario sopra S
dal Dott. E. Bosio
Commentario sopra S.
Commentario sopra
dall’Autore
Matteo, del Dott. Stewart, riveduto
(tela L. 25), brochure L.
Marco, del Dott. Stewart (tela L. 15) » »
l'Epistola ai Romani, riveduto
(tela L. 20)
Iddio è Carità, discorso di A. Monod........................» »
Storia dei Valdesi, del Prof. Erti. Qomba, riveduta dall’autore » »
Storia del Cristianesimo, del Dott. E. Meynier, 2® edizione » »
Ombretta, di O. Chambeyront, racconto per la gioventù . » »
Pane quotidiano per l'anima‘(Un brano, un passo biblico,
una strofa di canto, una breve preghiera per ogni giorno
(tela L. 8) » »
I Matrimoni misti, di i4. S/meom, prolusione letta al Sinodo » »
La Religione Cristiana, di Ern. Comba - Ugo Janni, ManualeCompendio delle verità fondamentali del Cristianesimo Nuova edizione interamente riveduta .... » »
O Paese, Paese, Paese... Raccolta di 50 Poesie, di Ada Meille » »
LIBRI PER FANCIULLI
Beppino, gioventù del Maestro Hayden, 3“ edizione, illustrato, brochure
Bottoncino, di Lefeuvre, 2® edizione, illustrato ...»
Come le Rondini, di N. Donini-Buffa, racconto per la gioventù »
Dialoghi e Fantasie musicali, di V. Sommani »
! Dietro le Quinte, di Mrs. Walton, 4® edizione, illustrato . »
Elbano e Rosina, di A. Celli, 2® edizione .... *
La Leggenda del Biancospino, di Jone E. Corion, racconto
per la gioventù........................................»
La famiglia del Missionario, di S. Bongo, illustrato . »
11 Pellegrinaggio del Cristiano, di Bunyan, 11“ migliaio,
illustrato (tela L. 8) »
Il mio Nido, di E. Fasanari-Celli ....
Fanciullezza, di F. Buffa.............................
L'Erede di Torrescura, di N. Donini-Buffa, illustrato
Raggio di Paradiso, di S. Bongo.......................
Le due Stelle, di N. Donini-Buffa ....
In me^zo ai fanciulli, di 5. Bongo ....
Ore di Pace, Poesie di B. Pons ^......................
Raccolta di Poesie, 1“, 2“ e 3“ grado, insieme .
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