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Soixantième année.
12 Décembre 1924
N* 48
L'ËGHO DGS VALLEES
paraissant Chaque vendredi
Far au Pour 6 mois
. L. 8,— 5,—
. » 10,— 6,
. . 20,— 11,—
. » 19,
1 doll, y, doll.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
PRIX D'ABONNEMENT I
Vallées Vaudoises . • •
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger..............................
Plusieurs..abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique.................
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
S’adresser: pour la j^dactfon, au Directeur M. Jbah Colssw, professeur.
Torre Pellice — pour l’Adniinlatration. au Bureau du journal. Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
•wv Le Niunéro: SO centimes vw
Que tontes les choses vraies, honnêtes, jastes, pares, aimables.. dignes de looai^e, pccapent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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UA FOI.
«Dieu a telleinjent aimé le monde
(ju’il a donné son Fils Unique afin
(jue quiconque croit en ¿iti... ».
Jean m, 16.
Un grand prédicateur anglais, parlant
un jour à des marins à Londres, employait
une image caractéristique, l’image du
garde-port. |Le garde-porv se promène le
long des quais ; il aperçoit une frégate ;
eUe n’a besoin de rien ; le garde-port la
j^airde et continue sa route. Voilà un bateau de plaisance : il n’a besoin de rien
et le garde ne s’en préoccupe pas. Mais
tout à coup, le canon d’alarme retentit ; le
èarde-port fixe attentivement l’horizon
avide sa lunette ; il aperçoit un navire en
détresse ; il court alors au sémaphore
pour porter du secours aux malheureux.
Ainsi Jésus-Christ, debout sur les rivages
éternels, aperçoit l’homme qui se confie
en ses prop|rfes forces ; Jésus le voit et
paæe outre ; il aperçoit la créaturle qui
s’ouiblie dans les plaisirs du monde, et il ne
peut rien faire pour elle. Mais dès qu’il
entend un cri de détresse qui lui est
adressé, il accourt pour sauver l’âme en
danger.
* iFouf nous sauver, Jésus-Ohrist ne nous
demande qu’une chose : de croire en Ini,
nous confier en lui, avoir la foi. Il est venu
au monde pour sauver quiconque « croit
en liui».
« * »
Qu’est-ce que la foi ? Pour mieux définir la foi, la foi qui sauve, tâchons d’en
êeartor d’abord les notions incomplètes ou
erronées. La foi n’est pas un héritage :
on n’est pas sauvé par le fait que l’on
fait partie de telle église ou de telle dénomination; croire cela serait la plus fâcheuse des illusions, ca.- la foi ne se lègue
Pas d,e père en fils comiine se lèguent des
propriétés, des richesses. « On ne naît pas
chrétien, a-t-on dit, on le devient».
La foi n’est pas un héritage. ESle n’est
pas davantage une conquête de l’inteUij’aime déjà mieux cette définition,
uvais’dle ne vise pas encore à l’essentiel,
car étudieir son catéchisme et connaître sa
Bible cela n’est pas encore avoir la foi,
quoique ce soit un des chemins pour y parvieinir. La foi serait-elJe un produit dxl
aeuxtiimient, un sorte d’exaltation mystiqæ? !N!ous ne le croyons pas: il ne suffit pas de s’émouvoir en entendant tin beau
diBcours, ou de verser des larmes, pour
étirB sauvé ; tout cela peut être bon et salutaâna à cela nous conduit deins les bras
du Bauveuir; mais tout cela n’est pas encore la foi.
foi est une attitude d« notre être
intérieur, attitude déterminée par notre
c’est à dire par notre volonté personnelle. Ce qu* sauvait les Israélites au
désert c’était une'atfâtude de leur regrard :
ih regardaiient le seraient d’airain et ite
étaient sauvés. Ce qui nous sauvE c’est
edtte attitudie du cœur et de l’esprit qui
fait que notite regard intérieur est constamment tourné vers Dieu. La foi c’est
donc un regard ; iî suffit de règalrder à Jésus pour trouver la délivrance des liens du
Î et des mauvaises habitudes. La foi
est un regard intérieur : ce domainle de
^*®S!Prit est tout aussi réel que celui de la
matière : Jésus est spirituellement présent
et nous pouvons le saisir par la foi.
Que d«vons-nous regarder en Jésus ’?
'Nous devons regarder en lui la miséricorde et l’aimour de 'Dieu. :Regard|e, ô lecteur, Jésus te cherchant par les sentifers
du monde ; regarde Jésus s’approchant de
chacun, se rendant acdessible à tous, portant partout et toujours paix et délivrance. Regarde Jésus souffrant au Calvaire; ces insultes, ae fiel, cette angoisse,
ce cri de désespoir quie ne signifient-ils, si
ce n’est que Jésus a pris tes péchés ? Rega|rde 'et crois ! Mais regarde^le encore ressuscité, vivant aux siècles des siècles,
ayant détruit la puissance de la mort et
du péché ; regarde et crois ! Ponr .regarder à Jésus il faut avoir le sentiment du
péché et la soif de Dieu ; mais, meme si
nous ne les avons pas encore, .regardons à
Jésus ei ce regard nous montrera la vanité
des biens de cte monde et la folie ,des plaisirs d’ici,-bas.
iMais la foi n’est pas seulement un regard ; croif© c’est encore accepter un cadeau, le cadeau que Dieu offre à la terre.
Nous ne 1© voyons pas, mais nous nous
sentons sous l’influence, de Celui qui a dit ;
« ’Voici je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde ». L’accepter comme
mon Sauveur pjersonnej, voilà la foi, ; il est
à moi fit j’accepte le don de, sa personne
qui \renfe,rme les gages de mon pardon, de
ma paix, de ma guérison », voilà ce que signifient les mots « crqire en lui, ». C’est
simple de rece'voir un cadeau; même les
enfants savent l¡e faire; eh bien, il ne, s’agit
que d© cela. Jésus ne nous demande pas
de bonnes œuvres, de l’argent, des connaissances inteEectuelles pour être sauvés ; il en faut certes, mais ce n’est pas
là l’essentiel : ce qu’il nous demande c’est
d’accepter le cadeau.
Quand on parle à l’humanité du don que
Dieu a fait au monde, rien de plus difficile que de faire admettre cette générosité et de la faire accepter ; les hommes
n’én veulent pas d’un salut gratuit. .Dans
cette incrédulité il y a tout l’oiT^il de la
créature qui ne veut être redevable à .pei’sonne, .pas même à son Créateur. Renonçons 'à vodlqir tout payer, à vouloir tout
gagner par nos propries mérites; renonçons à notre moi et renonçons aussi à nous
méfiieir de Dieu ; un cadeau magnifique est
descendu du ciel... Croyons avjec moins de
peine... fions-nous davantage à iDieu et que
IDieu nous donne de revenir à lia foi de
l’enfant !
• * *
Un moniteur de l’école du dimançh|fe,
pour faire comprendre à ses élèves ce qute
c’est que la foi, leur dit un jour: «Je
donné ma montre à celui qui la veut ». Les
enfants regardèrent avec stupeur teur
maîtire: l’un rougit, l’autre ouvrit de
grands yeux, les plus grands se touchaient
du coude.«. Un des plus petits s’avança ;
«(Monsieur, Tàccépte la montre». Et la
montne ghsSâ dans les mains de l’enfant
Si un hdmtUe a su ainsi rééortipenser la
confiance d’un eitfânt qu’èn sera-t-il de.
l’étepTiel garderport,*’'n,<Are bon IPère Céleste, qui n’attend qu’un j»gn^, qu’ûn cri,
qu’un soupir pour venir % *|^CTè^ide, pour
nous apporter son secours?
D. P.
PER NATALE.
£' pronta la VITA DI GESD E DEI
SUOI APOSTOLI, narrata ai fanciulli
dal pastore G. Longo, con diciassette
illustrazioni a colori del celebre pittore Harold Copping.
Alle scuole che ne ordineranno da
venti copie in su si cede al prezzo di
due lire la copia franca di porto, pagandole anticipate al sig. Odoardo
falla - Via Serragli, 51 - Firenze.
DE MAL EN PIS.
Le ministre Oviglio vient de saisir la
Chambre du fameux « projet de loi sur la
presse », qu’on attendait avec autant d’impatience que d’appréhension et qui est destiné à remplacer ou à compléter le non
moins fameux décret, demeuré en vigueur
dans le deuxième semestre de l’année courante. En temps ordinaire, la présentation
d’un projet de loi au Parlement n’est pas
nécessairement synonyme de sa votation;
par les temps qui courent, c’est tout un :
il faudrait un miracle pour que les Chambres actuelles se hasardent à faire acte
d’indépendance, et il paraît qu’on ne fait
pins de miracles.
On n’a pas encore oublié les protestations indignées du public italien et de la
presse nationale contre le décret de juillet, ni les déplorations presque unanimes
de la presse libérale étrangère ; les uns et
les autres ont eu, non pas l’impression,
mais la certitude absolue que la liberté de
la presse, largement interprétée, venait de
recevoir une rude atteinte. Et les centaines de séquestres de journaux de ces derniers mois ne font que confirmer cette
certitude.
On aurait donc eu le droit de s’attendre à
ce que, instruit par les expériences du
proche passé, averti par toutes les plaintes
et les déplorations que nous venons de
mentionner, le Gouvernement serait revenu
à de meilleurs sentiments en nous donnant
une loi plus large et mieux assortie à un
peuple qui est digne de toutes les libertés.
Détrompez-vous: la nouvelle loi est plus
attentatoire — si cela était possible — à
la liberté de la presse que le décret de
juillet et a nouvellement soulevé un tollé
général dans toute la presse indépendante
du royaume. En parcourant les 19 articles
du projet, on a l’impression nette que l’on
veut rendre à peu près impossible la discussion publique du sujet des actes du
Gouvernement et des hommes qui sont au
pouvoir; sans parler des dispositions comminatoires exagérées, draconiennes envers
les imprudents ou les malheureux qui laisseraient courir leur plume un peu trop librement; sans parler des articles sujets
aux interprétations les plus arbitraires.
Nous n’allons pas examiner ici le projet dans ses détails : le caractère de notre
feuille ne s’y prêterait guère, et ce que
nous venons d’in dire n’est que pour unir
notre faible voix à celle des milliers de
journaux de notre pays qui protestent contre la violation ou la simple limitation
d’une dds plits précieuses libertés. Mats il
est de notre devoir de souligner l’art. 7,
comma 2, conçu à peq près en ces termes :
« ...est puni celui qui offense (par la voix
de la presse) les personnes de la famille
royale... les pouvoirs et les institutions de
l’Etat... la religion catholique et le Souverain Pontife ». Vous voyez qu’il n’y est
pas question des religions non catholiques
(juive et protestante) pour bien marquer
qu’elles ne sont que tolérées et qu’on
pourra librement dire, écrire et répandre
contre elles tout ce que l’ignorance^ l’intolérance, le fanatisme, la mauvaise foi
pourra éventuellement dicter aux adversaires irréductibles du protestantisme.
Le sénateur Ruffini et, après lui, toutes
les feuilles protestantes du royaume avec
deux ou trois libérales, avaient énergiquement protesté contre la déplorable omission, déjà relevée dans le décret de juillet
et confirmée de façon stable dans le projet actuel. Vous avez vu avec quel résultat! Les dispositions comminatoires visant
ceux qui offensent la religion ne nous concernent pas puisque le législateur veut nous
ignorer "de parti pris ! Or, si une injustice
aussi criante pourrait se passer de tout
commentaire, elle ne doit pas passer inaperçue. Nous avons le droit et le devoir
de la dénoncer à nos lecteurs, de l’Italie
et de l’étranger, en souhaitant qu’un homme courageux, aux vues larges, animé d’un
esprit d’équité — il doit bien y en avoir
quelques-uns — se fasse un devoir de la
relever et de la combattre le jour ou le
projet sera soumis à l’examen du Parlement. j. c.
Le Culte de famille.
Il n’y a pas très longtemps j’eus l’oec^
sion de lire une feuille de propagande pour
l’Eglise Vaudoise qui était alors largement
distribuée en 'Angleterre, et j’y trouvai
une phrase citant le cuite de famille comme une des caractéristiques actuelles de
notre peuple. '
Une autre fois j’exis entre les mains une
série de cartes illustrant les Vallées Vaudoises, dont l’une représentait un père ie
famille en train de lire la IBSble avec ses
enfante. Je dois dire que cette phrase anglaise et cette carte m’ont semblé friser
l’hypocrisie. Car, vous le savez certes mieux
que moi, le culte de famille n’a pas lieu
dans un grand nombre de nos foyers, et c’est
là certainement une des causes du déclin
de la vie spirituelle parmi nous et de la
pénurie d’ouvriers dont souffre notre Eglise
et dont on a longuement parlé au dernier
Synode;
Si donc nous voulons rester fidèles à la
tradition et à la foi de nos pères d’après
laquelle nous sommes souvent jugés à l’étranger, si nous voulons voit notre Elglise
se réveiller à une vie nouvelle;, et une phalange de jeunes gens se lever et répondre
à l’appel du Maître, il faut que chaun de
nous fasse un effort pour le rétablissement
du culte de famüle dans nos foyers.
Je sais bien que les objections ne manquent pas.
Avant tout on nous dit qu’il est difficile
de trouver un moment dans la journée où
toute la famille puipse être réunie. Cela
est certainement vrai pour l’été, mais nous
voilà à l’hiver. L’hiver, ce sont les longues
veillées dans l’écuaie chaude, tandis qu’au
dehors hurle la tempête de neige. Quand
vient l’heure du coucher des cadets de la
famille, pourquoi le père ne se |ii^t-il
pas apporter la vieille Bible dé mariage?
Les femmes déposeraient leurs (^eeduille»
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ou leurs tricotages, les enfants fermeraient pour un instant livres et cahiers
ét chacun écouterait la parole de Dieu,
puis élèverait son cœur au Père Céleste
pour le remercier des bénédictions de la
journée et imiplorer Sa présence au foyer.
Mais, nous dit-on encore, je ne sais pas
prier. — Gela est-il vraiment possible ? Un
chrétien qui ne sait pas prier !
Comme je voudrais pouvoir vous amener au centre le l’Afrique, parmi les tribus les plus sauva,gcts et vous montrer là
une scène.
C’est la nuit, autour du grand feu du
village tous les habitants se sont réunis ;
on aperçoit dans la pénombre leurs grands
corps à demi-nus, couchés ou assis dans les
positions les plus variées. Et là au milieu
de ces hommes et de ces femmes dont plusieurs sont des vieillards, un jeune garçon
d’une quinzaine d’années prie son Père
Dieu. Seul chrétien au milieu de païens
indifférents, quoiqu’il sache à peine lire et
écrire, ce jeune homme prie.
Et ce que ce jeune sauvage, ce que dos
mi,liions de jeunes sauvages à peine sortis
du paganisme peuvent faire^ vous ne le
pourriez pas, vous qui avez été à l’école du
dimanche, au catéchisme, qui avez fréquenté les cultes pendant de longues années ? Ou bien, est-ce que, par hasard,
comme les juifs furent devancés dans le
Royaume de Dieu par les païens, nous les
chrétiens d’Europe, les descendants des
martyrs, nous allons être devancés par les
païens d’aujourd’hui ?
A Dieu ne plaise ! Et sj quelqu’un ne
sait pas prier en français ou en italien,
qu’il prie en patois, car Dieu comprend
tout aussi bjen Jes patois de nos Vallées
que les patois de l’Afrique ou de l’Australie ! Mais qu’il ne soit pas dit que le culte
de famille ne peut plus avoir lieu dans nos
foyers, parce que les iVaudois ne savent
plus prier. ¡Prier ! C’est-à-dire, non pas
faire de belles phrases. Dieu n’a que faire
de nos belles phi'ases, mais lui parler comme un enifant parle à son .père, avec la
même simplicité et la même confiance.
R. C.
Golloqne Pastoral de la Toscane.
(Arrivé en retard pour le dernier numéro).
Pour des raisons économiques et à
cause des grandes distances, le Ill.ine Disstrict a été divisé en deux parties, et au
lieu d’un colloque pastoral, nous en avons
eu deux.
Le premier s’est réuni à Sienne les 19
et 20 novembre; le second à Bari, une
semaine après. Parlons du premier.
Nous n’étions pas nombreux, ben tout:
les Pasteurs de Livourne, Pise, Florence,
Sienne et Forano Sabina. M. G. Banclietti
de Rio Marina n’a pas 'pu s’unir à
nous, empêché par l’arthrite qui le tourmente. Nous avons prié pour lui et nous
faisons les meilleurs vœux pour sa complète guérison.
C’était un peu risqué d’avoir des réunions publiques, à 8 h. du soir, à cette
époque de l’année. Notre joli temple, bien
situé pour nos cultes du dimanche a 11
heures et à 5, se trouve tout à faj^ hors
du mouvement durant la nuit. Le Viale
Curtatone n’est fréquenté que par quelques noctambules qui ne dédaignent pas
la solitude. Ajoutez à cela le froid intense
et le fait que la grande majorité des membres de notre église étaient occupés à préparer le fameux panforte qui fait les délices des gourmets, et vous ne serez pas
étonnés d’apprendre que nos frères, MM.
A. Muston et G. D. Buffa, n’aient pas eu
des auditoires bien considérables pour les
bonnes méditations qu’ils nous ont données et dont nous les remercions.
Le colloque proprement dit a duré toute
la journée du 20. Que de bonnes choses
ne dit-on pas dans un colloque, surtout
lorsqu’on se trouve devant un bon feu,
entre vieux condisciples qui se sont connus sur les bancs du Lycée et de l’Ecole
de Théologie!
Des 6 pasteurs, 4 avaient dépassé la
soixantaine et deux n’en étaient plus à
leurs premières armes. Ecole du dimanche, instruction de la jeunesse, difficultés
que l’on rencontre dans l’œuvre d’évangélisation, surtout en Toscane, méthode
plus efficace et rationelle pour les collectes, et surtout la prière qui commençait
et terminait nos réunions. Tout s’est bien
passé et nous avons été heureux de nous
retrouver ensemble.
Puisque j’y suis, pour la bonne bouche, je veux donner une nouvelle aux
lecteurs de VEcho. Je la tire de l’Univers.
11 y a trois cents ans, Saint-Antoine
de Padoue, qui avait le don de se trouver au même instant dans deux villes
différentes, avait été nommé colonel d’un
régiment brésilien, pour le récompenser
d’une grande victoire qu’il avait remportée sur l’ennemi. Si vous allez vous imaginer que le grade de Saint-Antoine était
purement honorifique, détrompez-vous.
Saint-Antoine touchait régulièrement ses
appointements le 27 du mots: mais comme le milreis n’a pas cours à la banque
du ciel, il avait passé procuration aux
Petites Sœurs des Pauvres et ce sont les
Petites Sœurs qui, pendant 300 ans ont
joui de cette bonne aubaine. Mais dans
ce bas monde tout a une fin et dernièrement le Gouvernement du Brésil, probablement pour faire économie, a mis
Saint-Antoine à la retraite avec le grade
de général. Motivation: pour avoir com-^
piété 300 ans de service.
Au Brésil on fait bien les choses ; on
ne lésine pas, comme c’est malheureusement le cas, au dommage de ceux qui
ont louablement servi le public.
Saint-Antoine, dorénavant, jouira de la
pension de retraite d’un général, et les
Petites Sœurs des Pauvres pourront continuer à passer à la caisse de l’Etat, le
27 du mois, comme tout employé qui se
respecte. FR. ROSTAN.
Matoe E. HELDRING-BENGENER.
C’est le cœur plein de tristesse que
nous enregistrons la perte extrêmement
douloureuse d’une des meilleures amies
de l’Eglise Vaudoise, M.me E. HekiringBungener, d’Amsterdam.
De passage à Rome, le 6 octobre, avec
M. Heldring, son mari, et dirigés vers le
« Foro Romano », ils furent heurtés les
deux et jetés violemment contre le mur
d’une ruelle par un lourd camion. Et tandis que M. Heldring se remettait peu à
peu de ses blessures, M.me Heldring a
dû succomber après sept semaines environ de souffrances aiguës.
Elle n’avait que 35 ans. Et dans sa
piété sereine et profonde, toute sa vie, si
riche de vitalité et d’amour chrétien, était
un don pour le bonheur de ses bien-aimés, une consécration joyeuse au service
du Maître, une lumière réchauffante pour
tous les cœurs. La paix de l’âme et la
sérénité de la foi ne l’ont point abandonnée dans cette longue angoisse. Et c’est
dans la paix qu’elle a remis à son Dieu
le sort de ses chers enfants qu’elle ne
devait plus revoir, de son époux bienaimé et de ses vieux parents, M. et M.me
Bungener, accourus à son chevet.
Que de lumière dans les ténèbres profondes de ce mystère angoissant, de cette
fatalité insondable! — C’est cette lumière
qui restera par dessus tout dans le souvenir de nos cœurs, avec le souvenir ineffaçable de la bonté touchante de cette
sœur en Christ et de son amour pour
notre Eglise. Que Dieu veuille soutenir
de ses consolations et de sa force, seules
efficaces, nos chers amis si cruellement
éprouvés !
Le service funèbre présidé par M. le
pasteur P. Bosio, e'iî l’absence de M. J.
Bonnet, en tournée de visites dans les
Pouilles, a été des plus solennels et
émouvants. J. B.
CHRONIQUE VAUDOISE
Soascription
pour les Écoles de Quartier.
listes précédentes ¡Li. 6.069,—
!M.i J.' Romano, pasteur émérite » 20,—
iM.Ue Eléonone Caffarel, St-Jean » 10,—
M. Paul Margiunti, La Tour » 50,—
IMmije veuve Fanny Peyrot-Zürcher, Saint-Jean » . 50,—
M. Arnaldo Pons, 'Nice » 18,45
Total L.i 6.217,45
4c « 4s
LA TOUR^ M.me Caroline Malan née
Agnès est paisiblement décédée, après de
longues années d’infirmité, le 6 courant,
dans sa 80.me année.
Les personnes ayant eu l’avantage de
la connaître ou de l’approcher peuvent
dire que notre sœur vénérée avait une
solide culture, une conversation des plus
intéressantes et pleine de vivacité, un esprit ouvert: tout autant de dons qui faisaient d’elle une vieille dame d’un commerce fort agréable. Mais M.me Malan
s’est surtout distinguée par sa piété vivante; elle se nourrissait depuis bon nombre d’années de la lecture journalière de
la Bible, de livres de piété et d’édification, hantée du désir, du besoin de posséder la seule connaissance nécessaire.
Elle s’est endormie dans la foi de son
Sauveur et la certitude de son salut.
Ses funérailles ont eu lieu dans la matinée de lundi 8 courant, présidées par
le pasteur M. Jules Tron. Le pasteur émérite M. Josué Tron, qui la visita souvent
dans sa longue maladie, put lui rendre le
beau témoignage que nous venons de résumer; et M. Leali, de l’Armée du Salut,
clôtura le service au cimetière par une
fervente prière. — Les collègues de M.
Malan, du Collège et de l’Ecole Normale,
les élèves de l’Ecole Normale et un nombreux public ont pris part à l’accompagnement funèbre.
Notre très vive sympathie va à la famille affligée: à notre cher collègue, le
prof. Achille Malan, à ses deux sœurs,
M.mes Giiglielmina Malan et Rasa Burattini, aux petits-enfants de la défunte,
ainsi qu’à toutes les autres personnes
que ce deuil vient de frapper.^^^^^^^
— Dimanche prochain, à 20 h., dans
l’école de Sainte-Marguerite, M. le prof.
Samuel Tron tiendra une conférence sur
le sujet suivant : Il mistero cieU’aldilà Le soluzioni precristiane. Le public est
cordialement invité.
PRAMOL. Nous devons un remerciement bien senti de la part du Consistoire
de Pramol, à l’adresse de quelques paroissiens actuellement aux Etats-Unis,
qui manifestent un vif intérêt pour l’instruction de l’enfance de leur pays natal,
en envoyant la somme de L. 500 pour
concourir à tenir ouvertes les écoles de
quartier pendant les mois d’hiver. C’est
l’ancien de Peumian, M. Henri Reynaud
— qui a aussi droit à notre reconnaissance — qui a transmis cette somme,
avec la liste des donateurs que je vous
prie de publier pour sa décharge.
Le nouveau Pasteur ne connaît pas encore ses paroissiens à l’étranger; pour le
moment il connaît à peine une petite partie de ceux qui sont au pays; mais il envoie quand même un merci bien cordial
aux généreux donateurs.
Pierre Chauvie.
Voici la liste des souscripteurs. Mesdames et Messieurs : Célestine B. Reynaud, dollars 2,20 - Célestine F. Grill,
2.20 - Madeleine E. Plavan, 2,20 - Angèle Ribet, 2,35 - Marguerite H. Clôt,
2.20 - Henri Reynaud, 1,50 - C. Adolphe
Reynaud, 1,50 - Guillaume Pons, 2 - Célestine H. Lageard, 2 - Lucie E. Grill, 1
- Catherine A. Long, 2,20 - Eugénie B.
Reynaud, collectrice, 2,20 — Total dollars 23,55.
L’abondance de matière nous oblige à
renvoyer au prochain numéro, entre autres
choses, une intéressante correspondance
sur le Colloque d’Anciens du Pomaret,
qui eut lieu te 8 courant.
U PREMIER LIVRE DE LECTURE à rasage des Ecoles Primaires — approuvé définitivement par
la Commission de révision des livres
de texte — vient de paraître.
Adresser les commandes à « Bottega della Carta » - Via Arnaud, ji
- Torre Pellicc.
Nous allons donner aujourd’hui la première place au Sénat: à tout seigneur
tout honneur. Le Sénat a donc examiné
et discuté à son tour le budget de l’Intérieur, dans les séances de mercredi, jeudi
et vendredi de la dernière semaine. Il apparaît d’abord qu’on se trouve ici en présence d’adversaires du Cabinet autrement
redoutables et décidés que ceux qui l’avaient combattu à la Chambre. Nous citerons, pour ne nommer que les principaux, MM. Lusignoli et Albertini, dont
les discours, abondamment documentés et
d’une logique implacable, constituent un
vrai réquisitoire du Gouvernement fasciste de ces deux dernières années. Suivent MM. Bensa, Pais et le général Giardino. Ce dernier reconnaît loyalement tout
le bien qui est venu au pays du Gouvernement fasciste, ainsi que tout le mal qu’il
lui a épargné; mais il demande à M. Mussolini de soustraire la « milice » au parti
et de la constitutionaliser au service de
la nation. Maints orateurs ont naturellement aussi parlé en faveur du Gouvernement qu’ils défendent avec énergie. D’ailleurs M. Mussolini a tout l’air de pouvoir se passer de défenseurs, jusqu’ici.
Aussi répond-il à ses adversaires avec
son assurance coutumière, en contestant
les accusations une à une et en prouvant
à sa manière — après avoir évoqué habilement le babau du communisme — que
nous continuons à jouir des plus amples
libertés et que les choses ne pourraient
guère aller mieux. Quant à la milice, il
affirme une fois encore qu’elle doit être
à la dépendance du Gouvernement. Et
malgré le vent de fronde qui avait commencé à souffler, la confiance dans le
Gouvernement est votée par 206 voix
contre 54 non et 36 abstentions. A remarquer que, lors du dernier vote du Sénat, du mois de juin, les voix contraires,
y compris les abstentions, n’étaient qu’au
nombre de 27.
La Chambre, qui continue l’examen des
différents budgets dans l’espoir d’en venir à bout avant les prochaines vacances
de Noël, a discuté et approuvé dans la
dernière huitaine ceux des Colonies, des
Travaux Publics et de la Marine.
Ajoutons, parmi les nouvelles qui peuvent intéresser nos lecteurs, celle de l’acquittement par le tribunal de Rome, du
journal La Voce Repubblicana, et de la
condamnation du fameux «général» Balbo
— qui lui avait intenté un procès en diffamation — aux dommages intérêts. Et
une deuxième nouvelle, à sensation celleci: le Directeur du journal II Popolo dénonce au Sénat, pour la Haute Cour de
Justice, le sénateur, général De Bono. cidevant directeur général de la Sûreté,
qu’il accuse, avec preuves à l’appui, d’avoir contribué à la création de la fameuse^
« Ceka » du Viminale, responsable, dit-il,
de tous les attentats politiques de cette*!
année.
— Le Conseil de la Société des Nations
s’est réuni à Rome, lundi 8 courant, poul
sa 32.me session, sous la présidence cfe
M. Nello Franco, ambassadeur du Brésil,|
et avec un programme très chargé dontj
nous toucherons un mot dans notre prochaine chronique.
— MM. Chamberlain, ministre anglais^
et Mussolini ont eu tout dernièrement uiK
longue entrevue à Rome pour examiner
les principales questions intéressant tout
particulièrement l’Angleterre et l’ItaUe.
— En France, le ministère Herriot combattu à outrance, jusqu’ici, par les con|
servateurs, se trouve maintenant pris
tre deux feux : d’un côté les clérico-coft'
servateurs, « les fidèles de la réaction »li
qui organisent militairement la jeunes*« ’
catholique à l'aide des curés et des gro|
industriels; de l’autre « les fidèles <J|
Moscou », travaillant à la création ®
cellules communistes et qui manigancei
des actions révolutionnaires à main ^
Mais M. Herriot, soutenu par u,
ajorité compacte, est fermement déçM
mee.
mi
à défendre l’ordre et la liberté consti
3
■45
tionnelle contre les ennemis de gauche,
ainsi que contre ceux de droite.
— Voici qui n’est pas précisément réjouissant ; dans son dernier message au
Congrès des Etats-Unis, le président Coolidge constate que l’Amérique est créancière envers plusieurs Etats de l’Europe
de la somme rondelette de 276 milliards
— je dis' milliards — de lires et qu’elle
demande à être payée. Il ajoute que l’Amérique n’entrera pas dans la Société des
Nations, et donne à l’Europe le conseil
paternel de réduire les dépenses en'- produisant davantage. Un remède souverain
pour sortir de la misère, il n’y a pas à
dire.
— Les élections du nouveau Reichstag
■allemand, qui ont eu lieu dimanche dernier, ont donné les résultats approximatifs suivants : le nombre des députés de
la nouvelle législature sera de 490, dont
130 socialistes, 102 allemands-nationaux,
68 du centre catholique, 50 populaires,
32 démocrates, 45 communistes, etc. A
remarquer que les deux extrémismes, le
noir et le rouge, ont été battus, tandis
que la démocratie de toute nuance est en
progrès : l’extrême droite (nationaux socialistes) est passée de 32 sièges à 14;
les communistes de 62 à 45. On prétend
que la victoire des partis du centre aura
une bienfaisante influence sur la politique étrangère allemande et en particulier
sur le problème des réparations. Jon.
BIBLIOGRAPHIE.
Madam,e G. Brujvel. Spurgeon, sa vie et
sfyn œuvre, 1834-92. Cahors, Coneslant,
264 p, 16“.
Encore une biographie de Spurgeon ?
dira-t-on. N’en a-t-il pas paru assez, depuis
plus de trente ans que le puissant prédicateur a disparu de la scène du mondie ? Et
le beau livre du pasteur SaiUens ne suffisait-il pas aux lecteurs de langue
françaijse ?
C’ost ce que je me disais en ouvrant ce
livre ; mais c’est ce que je ne répètei pas
B11 ie fermant, a,près l’avoir lu tout d’un
t'ait.
.L’auteur a puisé dans les souvenirs de
Spurgeon, de sa famille et de ceux qui ont
suivi de plus près son étonnante carrière,
et elle raconte avec brio, sans s’attarder
trop aux différentes époques de la vie ni,
aux divers aspects de l’activité de cette
pemonnalité si attachante.
Enfant vif, affectueux, plein d’humour,
et cependant ami de la solitude ; jeune
homme poussé à se nourrir des Saintes
Ecritures et à rendre témoignage à la
■ grâce en Jésus^-Christ, à l’âge où la plupart n’ont les yeux tournés que vers le
monde. Sans études régulières, il acquiert,
par ses lectures, une instruction hors ligne, pendant que sa prédication spontanée, sans apprêt, mais vivante, riche, pratique, attire à lui les foules dans les campagnes du comté d’Essex.
Perdu dans une petite église, à peine
âgé de vingt ans, sa réputation le fait in^*'viter à prêch,er à Londres. Il ne s’y rend
qu’en, tremblant, regrettant ses chers paysans; mais bientôt sa piédication fait tellement grossir de nombre ses paroissiens,
qu’il lui faut construire le Tabernacle, capable de 10.000 personnes. iDésormais il est
lancé. Toute l’Angleterre s’y presse pour
l’entendre; on y accourt du continent et
de l’Amériqule. Sa vigueur oratoire, sa capacité de persuasion, son expérience chrétienne, tout cela en dépit de son âge, c’est
un vrai miracle de iDieu. (Mais un miracle
non moins grand, somble-t-il, c’est que ni
Ifs succès, ni les hommages des grands, ni
la richesse ne lui enlèvent sa modestie naturelle. Son affabilité avec les plus humbles, son humeur toujours égale, lui attirent dos sympathies toujours nouvelles.
Baptiste par conviction, il est cependant
d'une grande largeur et fraterni^e avec
quiconque croit à la grâce en Christ : il ne
veut savoir que Christ crucifié.
¡D’une activité phénoménale, ü prêche
jusqu’à dix fois par semaine, à Londres
et ailleurs. iMais il refuse d’aller en Amérique, où on lui propose une tournée
triomphale, « comme à un animal curieux »,
qui lui rapporterait des millions. Le spectacle des misères humaines dans les bouges, qu’il trouve le temps de visiter assidûment, l’amènent à fonder des orphelinats
et des asiles de vieillards, où les infortunés affluent. Il ouvre une école d’évangé
listes qui a prépa,ré un grand nombre de
prédicateurs remarquables. Ses sermons,
répandus par millions jusqu’en Australie,
traduits en plusieurs langues, ses comnientaires, d’autres écrits suggestifs, forment deux ceints volumes. Avec ça, ü entretient une correspondance étonnante
avec" le monde entier.
ILe zèle de la maison de Dieu le dévore ;
aussi, son physique, quoique robuste, cèdet-il enfin. Des rhumatismes le clouent au
lit. iU est obligé, à plus d’une reprise,
d’interrompre son immense travail pour
séjourneir à Menton, d’où il repart dès
que son état de santé lui laisse un peu de
relâche.
Mais la mort le guette, et il expire, le
31 janvier 1892, à 'Menton, à 1 hôtel Beau
iRivage,
TranSjPorté à Londres, ses funérailles
constituent un vrai deuil national et du
protestantisme mondial.
¡Voilà, en quelques mots, le contenu de
ce livUe, d’une lecture agréable, et d’un
prix très honnête, d’autant plus qu’il est
orné d|6 bons portraits et de vues intéressantes.
On le trouve, en Suisse, chez M. Alexandeir - rue, ¡Bosjus, 8 - Bienne, pour francs
suisses 3,50. En France, chez M.ime Brunei - rue de la Haye, 8 - Metz (Moselle) ;
ou chez Fjschbacher - rue de la Seine, 33 ¡Paris, pour francs 8,50. L’auteur fait des
conditions spéciales aux œuvres et aux
pasteurs* J. J
Nouvelles et faits divers.
TcMqao-Slovaqme - La maison, de Jean
Huss. Constance a conservé plusieurs souvenirs du temps du fameux concile. Le
cloître où Jean Huss fut emprisonné, s’est
transformé en un hôtel de premier- rang
(Inselhotel). Sur la maison qu’il a habitée en 1414, avant son airrestation, une
plaque commémorative, avec médaillon du
martyr, a été apposée déjà en 1878. Depuis longtemps, ses compatriotes désiraient que cette maison, appartenant à un
boulanger, devînt la propriété de la nation
tchécoslovaque. Ce rêvé a été réalisé l’an
dernier, la maison ayant été achetée par
un groupe de. banquiers, et offerte à la
Exiiété du Musée de Jean Huss (tel est
le irom que porte l’asisociation générale
des protestants tchéco-slovaques, à Pragues) et elle organisa vers le 6 juillet
(date de la mort de Jean Huss) un pèlerinage datusi ces lieux si pleins de souvenirs.
Elle a publié un guide spécial et prépare
un album ,ix>ur les visiteurs.
(Cmrrier protestant de Tchécoslovaquie).
• * * »
F(mr le protestantisme. Sur l’initiative
de l’Assiociation hollandaise pour la sauvegarde des intérêts protestants, il vient de
se former une « Ligue internationale
pour la défense du protesftantisme ». Le secrétaire général de la nouvelle organisation réside à Berlin, W. 35 am Karlsbad,
51. Des sections nationales ont été déjà
constituées en Allemagne, en Hollande, en
Suède, en Suisse, en Autriche, en Tchécoslovaquie, en Yougoslavie, en Ro,umanie, en
Italie et au Brésil. On espère vivement que
la France, l’Angleterre et l’Amérique ne
tarderont pas à entrer dans cette ligue
dont la nécessité ne saurait être contestée. Nous nous réjouissons, pour notre
part, de cette création, pourvu qu’il ne
s'y cache nulle arrière-pensée de politique,
mais qu’'il s’agisse bien du combat urgent
de tous les esprits libres contre les puissances spirituelles de réaction qui font
rage à l’heiure présente.
{Semaine religieuse).
***
Etats-Unis. Le Gouvernement des EtatsUnis a conclu maintenant avec neuf Etats,
Grande-Bretagne, France, Allemagne, Italie, Danemark, 'Norvège, Suède, Pays-Bas
et Panama, un traité qui lui donne le droit
de visiter les vaisseaux étrangers suspects
de contrebande) jusqu’à une heure de navigation de la côte américaine ; les vaisseaux étrangers peuvent, en échange, séjourner dans les ports américains avec la
provision de boissons alcooliques nécessaire
pour le voyage de retour, mais mise sous
scellés.
L’alcool préparé par les distillateurs
clandestins aux Etats-Unis est de qualité
si inférieure et a fait déjà tant de victimes qu’il trouve de plus en plus difficilement des acheteurs. Aussi les distillateurs
clandestins en viennent-ils, pour duper
leur clientèle, à fabriquer les étiquettes
imitant celles des marques connues d’Eti
l'ope ; ils prétendent alors que leur marchandise a été importée en contrebande.
La police a découvert dernièrement à Chicago deux imprimeries spécialisées dans ce
genre de travail et a saisi une grande
quantité d’étiquettes. Comme, en outre,
l’imprimeur imitait les timbres quittances officiels des Etats-Unis, il a été condamné à cinq ans de prison.
(Le Témoignage).
Sommaire de Revues.
FOI ET (VIE (16 novembre 1924).
P. Doumergue : Méditation laïque (Ce
que je vous dis est esprit et vie) — Pierre
Chazél : Anatole France et les jeunes
gens — J. J^nquis : Dix ans d’histoirp
ne|ligieus,e à la Côte d’ivoiije — Léon James: L’avenir du mysticisme—Notes et documents — E. Doumergue : La reconnaissance, du Gouvernf'Dient des Soviets.
Cahier B - P. Doumergue : Quelques no'bes signalétiques sur la pensée catholique
et la pensée protestante.
BILYCHNIS (ottobre 1924).
U. 'Brauzzi : In nome dell’amore — G.
Sqmprini : Le idee, religiose di, L^on Battista Alberti — -4. Mmedingen : La re
ligione russa di oggi — C. Wargner : Saper
morire. Cronache. Note e Commenti. Rassegne,. Recensioni. Bollettino bibliogi’afico
dii studi religiosi, ecc.
LES LIVRES.
Reçu de la Librairie Jeheber - 20, Rue
du Marché - Genève :
1° L’Almanach pour tous, 1925, 110 p.
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- Rostan J., Bellisio Solfare (12) — PonsKarrer R., Torre Pellice (10) - Hug Luisa,
Cervignano - Bert-Ganz N., Torre Pellice (12,50) - Ganz Emile, Asmara (15)
- Ribet J. P., Lyon (30) - Corsani Henri,
Forano (15) - Bert Catherine, Ronchi, San
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S. Giovanni (10) - Ribet-Cougn A., Id.
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Les parents de
ANTOINE REFOUR
de Riclaret, ont la douleur d’annoncer à
leurs amis et connaissances que leur bienaimé est décédé le 3 décembre, à l’âge de
74 ans, chez son gendre, M. Henri Guigou,
du Plan de Faêt ;
ils remercient toutes les personnes qui
ont accompagné le défunt au champ du
repos.
Riclaret, 6 décembre 1924.
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La famille BENECH remercie bien sincèrement les personnes qui lui ont témoigné tant de sympathie à l’occasion de son
deuil.
Torre Pellice, le 6 décembre 1924.
Les membres de la famille Malan, vivement touchés des nombreux témoignages de sympathie reçus à l’occasion du
départ pour la Patrie Céleste de leur bienaimée
Caroline AgDèsj«me Malan
remercient chaleureusement toutes les personnes qui accompagnèrent la défunte au
champ du repos ou qui, de différentes manières, leur vinrent en aide ou leur furent
de réconfort.
>ELLE MORBIDA VELLUT/^A
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3° -1 Libri poètici e gli apocrifi dell'Antico Testamento, Ern. Comba
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0,25 0,25 0,50
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10,- 10,- 13,4,- 4,- 8,1,50 1,80 2,60
2,25 2,75 4,2,- 2,40 3,60
2,25 2,75 4,4,- 4,- 5,4.- 4,- 5.—
4- 4,- 5,4,- 4,- 5,—
4,— 4,- 5,18,- 18,- 20,2,50 3,— 4,3,- 3,50 4,50
1,50 2 — 2,70
3,50 4.- 4,70
5.- 5,50 6.3,- 3.- 5,TORRE PELLICE
- (PROVINCIA DI TORINO)
Ilf^IRlZZI delle principali Chiese ed Opere Yaldesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Tron.
■HASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore : Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore ; Guido Comba.
FRALI - Pastore : Sì. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvle.
PRAROSTINO - Pastore; Augusto Jaliier.
RICLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
làBBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de ViUe Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Potrai, Casa Bogliettl Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Viale B.
Carlo V, 49 C.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
OHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo B^rt, da Susa. r
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi
OORATO - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: A. Vinay.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici.
FIRENZE - Chiesa: Via Serragli, 51 - Pastore: V. Sommanl, IvL
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore: E. Meynieu’, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem ^ndll, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, ’Corso Vittorio
Emamide III, Sf4.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
GorsanL
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
A. Simeoni, Via Ctlrtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista:
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
D. Forneron.
La MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. VerdL 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
(^i Doménica alle ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pba.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli.
MANTOVA - Chièsa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chièsa : Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Otìstabèl, Via Telesio,
22. -- Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teoL Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa; Via Macqugda, 36 - Pastore ; Rinaldo. Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista: G. B. Azzarelli.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
Billoiir, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : G. Moggia.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore ;
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa ; Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. .Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - LSiiesa Evangelica.
SLEÌìAr - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, alle ore 18 - Pastore : S.
Colucci.
SUSA - Chiesa: Via Umberto I, 14 - Evangelista ; Gustavo Beri, IvL
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Candidato teoL Antonio Miscia, Via Dante Aliidilerl, 17.
TORINO - Chiesa : Ci;)rso Vittorio Emanuele II
(an^lo Via Printìipe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio è Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastora,: EmUlo Rivoii", M.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore; B. CeUl, Vicolo S.Andrat^ 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobla.
Il culto principale si celebra in tutte le
OHiéàè alle Wte il dfm
CIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
- i%. ifa^ mmm l«
moderatore - Sig. pastore Antonio
ottun, sègratario-cassiere - Via Quattro
Nòrambre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Oossa,
42, Roma (26) - Professori : O. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
OFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Amaud, 81. ~ Cànimisaiàne delle pubhUcaHorU : prof. Ern. Comba, presidènte ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. PerazzL
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pollice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore : Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pineràlo.
CONVITTO maschile - Torre PeUlce - Direttore : PasteóB P. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice: Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice: Sig.na A. Vingon,
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeUice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoRet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice : Suor /. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Perret.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice: Suor Ida Bert.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore P. A. Bitlaur.
Asilo pei vecchi - Luserna S. Giovanni..
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via BerthoUet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumont.
22, Torino.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle neUe
VaUi Valdesi : Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Gi’otte, Pachino, Palermo, Riesi,
Rio Marina, Salle, Sanremo, VaUecrosia,
Vittoria.
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