1
lag-fi.^ '/«J-»-'-.
-.■■« yy ; -.y : •■
■>. ■ ■
i- . i ■■- ■ ■%: /•
M.'B. Léger, pasteur
2 copies
PERRERO
Qaamnle-uni^e année.
J6 Février ÜM*6.
M
5
O
Ph
-<
hP
O
M
>
<
H
ri
6
0
ü
1
M
O
U
ip
L’ÊCHO DES VALLÉES
I*AI«AISSAIV'r OHAQUB VJÎIVliieKl>I
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie . . Fr. 3,00
Etranger.......................................«5
Plus d’un ex. à la même adresse, chacun . . „ 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon VAccord de Vienne ... „ 2,50
On s’ abonne : Au Bureau d’Administration (Imprimerie A. Besson)
Torre Pellice ; et chez MM. les Pasteurs.
L’Jabonnement se paye d’avance.
Annonces-. S’adresser à l’imprimeur A. Besson; voir conditions à
la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N- Tourn, proi., Torre Pellice,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, TorrePellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phïl. IV, 8).
di
H
in
O
Ph
<
i-J
O
H
>
<
H
Ì
t3
0
O
1
M
H
PM
S
O
U
SOMMAIRE :
Conserver, progresser — L’extraordinaire
— Ephémérides vaudoises — Missions
— Correspondance — Chronique —
Nouvelles et faits divers — Bibliographie — Revue politique.
Conserver — progresser
La fête de l’Emancipation nous invite tout naturellement à rappeler les
glorieux souvenirs du passé. Et c’est
juste. Un peuple qui oublie son passe,
surtout si c’est un passé de luttes et
de souffrances auquel il doit la prospérité présente, n’est pas seulement un
peuple ingrat, c’est un peuple dont la
vie manque d’unité, de cohésion, par
conséquent de force, parce qu’il n’a
pas conscience de ce qu’il est ni de
ce qu’il peut être. Il ressemble a un
homme dépourvu de mémoire, qui n’aurait de conscience que pour le moment
présent. Les Américains des Etats-Unis
sont un peuple jeune et si absorbé par
les affaires qu’on ne s’étonnerait pas
si les souvenirs nationaux avait peu de
place dans sa vie. Cependant, un auteur
qui les a visités dernièrement a été
frappé de la manière dont le respect
du passé, «le conservatisme normal»,
se mêle, « en un si heureux dosage »,
à l’élan vers l’avenir — du moins chez
l'élite de la population.
Un peuple (comme d’ailleurs un individu) n’est et ne reste lui-même, qu’en
étant, en une juste mesure, conservateur.
Mais conserver, ce n’est pas immobiliser. Les êtres vivants ne se conservent qu’en se renouvelant sans cesse
— et les peuples ne se conservent qu’en
progressant. Vivre des traditions du
passé, c’est se nourrir de sa propre substance, c’est se consumer soi-même et
se disposer à mourir.
Aussi, parlons du passé, mais ayons
toujours le regard dirigé vers l’avenir.
Exhortons les Vaudois à conserver les
glorieuses traditions de nos ancêtres,
mais en même temps, montrons-leur que
des besoins nouveaux les appellent a
une activité nouvelle, à de nouvelles
lutteà^t de nouveaux sacrifices, et qu’ils
ne doivent regarder au passé que pour
retremper leur courage et renouveler
leur énergie en vue de l’avenir auquel
ils doivent marcher avec un élan toujours nouveau.
Conserver — progresser, deux choses
que nous devons regarder comme inséparables, deux conditons également
nécessaires pour être véritablement un
, U
peuple.
L’EXTRAORDINAIRE (D
Que faites-vous d’extraordinaire ?
Matthieu, V, 47.
Cette demande de Jésus-Christ, qui
contenait pour ses contemporains comme elle les contient pour nous, aujourd’hui, qui nous réclamons de son nom,
à la fois un enseignement et un reproche, est tirée du sermon sur la montagne.
Ce magnifique discours du Maître,
dont chaque parole exprime une pensée si nouvelle, marque le début de
son ministère. Il en est le programme.
Ecartons d’emblée l’objection de ceux
qui prétendent que Jésus-Christ y prêche les œuvres, tandis que, plus tard,
par une sorte de contradiction, il aurait
prêché le salut par la foi et par la foi
seulement en Lui.
Jésus-Christ n’est point venu pour
abolir la loi. Il est venu pour l’accomplir ; aussi le chrétien qui s’unit à son
Maître par la foi doit-il accomplir la
loi, comme lui, Jésus-Christ est venu
nous apprendre l’importance souveraine
de la loi morale et quelle est la gravité
du péché, qu’il n’est pas nécessaire de
traduire dans un acte plus ou moins
grossier pour qu’il .soit une abomination devant Dieu. Le mal qui se trouve
à l’état latent dans notre cœur, les pensées coupables qu’on y laisse germer
et se développer, les sentiments haineux
ou impurs qu’on y caresse, sont un
péché tout aussi grave aux yeux de
Dieu que les actions criminelles que les
hommes eux-mêmes sont unanimes à
réprouver. Mais Jésus-Christ va plus
loin encore. Il nous dit que le bien
que nous faisons doit se distinguer nettement, par les mobiles qui nous poussent à l’opérer et par ses objets, des
mobiles et des objets du monde. En
un mot, c’est à l’extraordinaire que Jésus-Christ convie ses disciples : à des
actes qui soient le produit de sentiments
que le monde ne peut comprendre et
dont il sourit et que Dieu seul peut
faire naître en nous.
Que faites-vous d’extraordinaire ? demande Jésus, si vous ne saluez que ceux
qui vous saluent, si vous n’aimez que
ceux qui vous aiment et en qui vous
vous retrouvez, parce qu’ils appartiennent à la même classe de la société
que vous, parce qu’ils ont reçu la même
éducation que vous, parce qu’ils partagent vos convictions ou parce qu’ils
ont les mêmes préjugés que vous, que
faites-vaus d’extraordinaire ?
Si vous ne saluez, c’est-à-dire, dans
(1) Ce sermon a été prêché au Temple Evangélique de Nice, dont l’auteur est pasteur auxiliaire. Réd.
la pensée du Maître, si vous ne faites
accueil qu’à ceux qui jouissent de votre estime, si vous ne frayez qu’avec
ceux qui ont votre sympathie, si vous
ne vous intéressez qu’à une certaine
catégorie d’hommes, que faites-vous
d’extraordinaires ? Si vous ne saluez...
Jésus met le doigt sur une des plaies
de la vie sociaie ; cette hauteur avec
laquelle les hommes que séparent leur
naissance, leur religion, leur fortune,
ou leur culture, se regardent les uns
les autres ; cette indifférence même,
lorsque ce n’est pas l’animosité, qui fait
qu’ils demeurent étrangers les uns pour
les autres, que de personnes, que de
chrétiens sincères et pieux, qui peuvent se coudoyer journellement toute
l’année, se rencontrer un peu partout,
sur la porte de la maison qu’ils habitent, l’un au premier étage, l’autre dans
les combles de cette demeure, en tramway, au Temple, à la table sacrée même,
san^i. jamais échanger un salut, un simple signe de tête, des souhaits cordiaux
ou une parole de sympathie à l’occasion d’une grande joie ou d’une profonde douleur ! Ce pénible état de choses est dû, probablement, à la timidité,
d’une part et à une simple indifférence
de l’autre, mais que de mal ne produit-il
pas, de l’envie et de la rancune d’un
côté, de l’égoïsme et de la dissimulation de l’autre.
Jésus-Christ n’est pas venu renverser
toutes les barrières. Il a respecté les
distinctions sociales. Il veut que nous
rendions à César ce qui appartient à
César, que nous lui rendions honneur
et que nous lui payions notre tribut —
mais Jésus-Christ est venu pour faire
de tous les hommes des frères. Il voudrait qu’ils s’inspirent désormais de son
esprit d’amour, de bonté, de support
et de patience, de sorte que les distinctions sociales inévitables, ne produisent
pas, à cause de la dureté de nos cœurs,
des ferments d’amertume et de discorde
qui ont provoqué et qui provoqueront
encore de terribles révolutions.
Le christianisme ne peut pas tondre
en un bloc homogène des éléments si
divers, mais que le christianisme authentique, celui de Jésus-Christ, c’est-àdire l’extraordinaire, l’amour, la patience et la charité, soit pratiqué, et
ces différences inévitables de race, de
rang, d’éducation et de fortune deviennent moins apparentes et ne sont
plus le sujet de méfiance et d’aigreur
réciproques.
Que 'faites-vous d’extraordinaire, si
dans vos rapports avec votre prochain
vous oubliez que tous les hommes sont
égaux devant Dieu et qu’ils ont tous
des droits à vos égards et à votre sympathie, aussi bien la personne dont vous
assurez l’existence en rétribuant les ser
vices qu’elle vous rend que l’ami que
vous jugez être parfaitement votre égal
à cause de son extraction et du genre
de vie qu’il mène ? Que faites-vous
d’extraordinaire si vous ne savez pas
discerner sur les traits de la créature
la plus dégradée ce qu’ils conservent
encore de l’estampille divine et si votre cœur ne brûle pas d’une sainte
compassion pour elle ? Que faites-vous
d’extraordinaire si vous réservez tous
vos sourires et toutes vos poignées de
main, toutes vos prévenances et tous
vos soins pour les heureux de la terre,
dans l’espoir de vous créer des relations nouvelles qui flattent votre amour
propre ou de retirer quelque profit des
amitiés que vous cultivez ainsi ? Et les
affections les plus légitimes et les plus
saintes que nous dépenserions entièrement dans le cercle étroit de nos proches et de ceux qui nous agréent, ne
seraient encore là que chose fort ordinaire. Les péagers, dit Jésus, n’en usentils pas de même ? Et sa demande : Que
faites-vous d’extraordinaire ? se fait entendre de nouveau avec insistance et
dans sa simplicité même elle nous accable, parce que nous sentons qu’elle
nous accuse justement d’égoïsme et
d’étroitesse.
(A suivre). Emilio Pons
EPHtlÊlIDES FÆOBOISES
17 Février.
Dégradation de Varaglia.
Le 17 Février est la date mémorable
de l’Edit d’Emancipation ; mais il rappelle aussi d’autres faits saillants de
notre histoire.
Par exemple c’est la date du jour où
notre martyr Giaffredo Varaglia fut
dégradé de la prêtrise, en 1558, ce qui
fut le premier acte de l’exécution de
la sentence de mort prononcée contre
lui, dont le dernier acte fut renvoyé
encore de cinq semaines (au 2 g Mars)
dans le vain espoir de pouvoir l’induire
à abjurer.
Voici donc comment Varaglia luimême raconte sa dégradation dans sa
seconde lettre qui se trouve dans YHistoria de Pentolo, (v. page iio).
« A XVII, (il écrit le 18 Février) che
fu il Giovedì di Carnevale, che chiamano
grasso, doppo desinare, fui menato al
Duomo per essere degradato, il che io
presi con grande allegrezza d’animo.
Perciocché già sono trent’anni che in
detto Vescovado fui ordinato a dir
messa ; la qual cosa quanto sceleratamente io facessi, e poi, havendo qualche
poco di lume, per un tempo quanto
contra conscientia, non potrei mai con
parole esprimerlo.
Fui poi menato al Parlamento dove
2
f I
'
-,i ;. .-■ ,••■ «' ■'•■. ■? • '■ .................................' ’-' ' •■i' •■ ' . ■ ; . • . ■' ' ■,•
^ 2
• (
I;
da quattro collaterali mi furono imposte
tutte le infrascritte calunnie, cioè : ch’io
non havea saputo rispondere all’Inquisitore, il che arguiva la falsità della
mia dottrina, havendo promesso ai suoi
Giesù Christo, che darebbe loro bocca
e sapienza contro la quale gli avversari
non potrebbero resistere ; che io non
poteva bavere lo spirito di Dio perchè
era superbo, coi quali non sta la pietà ;
ch’io non era buono christiano perciochè tornando dal vescovo rideva ; che
io era ingrato al collegio, al quale, havendomi trattato sì humanamente non
volea far questo piacere, di disdirmi
del mio parere, essendo contrario a tutti
i dotti ; che io era degno di morte,
almeno per la ribellione contro il re.
E così parlando talvolta tutti quattro
a piena voce, a gran fatica mi ascoltarono le infrascritte parole ; E vero
ch’io non ho saputo rispondere all’Inquisitore a suo modo, come neanche
egli ha saputo rispondere a me secondo
la Scrittura Sacra.
In quanto al ridere,, stando la tristezza nella conscientia del peccato, et
essendo sicuro che io era stato svillanneggiato non per mia colpa, ma per il
nome del Signore, me ne rallegrava
come ferono Pietro e Giovanni doppo
d’essere stati frustati.
Dell’ingratitudine dissi che non era
sì discortese e villano che non conoscessi in generale e in particolare i
benefitij ricevuti dalla corte, alla quale
havrei voluto più tosto servire che dispiacere; ma che la cosa della quale
mi richiedea mi costerebbe troppo concedendola, cioè la perdita dall’anima ;
oltra che il rinegamenio del mio Signore sarebbe cosa troppo scelerata,
havendomi egli stimato tanto che per
mia salute, cioè per liberarmi dall’eterna
disperatione e morte, ha voluto dar se
stesso morendo con tanto aftanno.
Finalmente dissi della ribellione, che
quando il re sarebbe ben informato
della verità, si pentirebbe di qualsivoglia Editto havesse fatto centra l’Evangelio ; il quale bisogna che sia predicato ancora che i Principi non vogliano, come il predicarono gli apostoli
et i Vescovi buoni della primitiva chiesa
per 300 anni fino a Costantino».
Pour copie conforme
Teofilo Gay.
« Il est nécessaire qu’il arrive des
scandales». C’est précisément à propos
d’un scandale que M. Adolphe Jalla
espère avoir obtenu une importante réforme des mœurs au Zambèze. Il en
fit l’objet de sa prédication du 17 décembre dernier, démontrant que Christ
affranchit de la vaine manière de vivre
apprise des pères. A l’issue du culte,
quand les femmes furent (comme d’habitude) sorties les premières, il retint
les 170 hommes qui étaient présents
et leur rappela les horreurs que la superstition leur fait encore commettre.
Ils n’eurent pas de peine à reconnaître qu’il était bon d’abandonner les idées
de souillures légales. Une invasion de
seuruï, terrible fourmi guerrière, fit suspendre l’entretien. Mais pour ne pas
laisser tomber la chose, M. Jalla écrivit une lettre officielle au Ngambela, ou
premier ministre, qui la communiqua
au khotla, ou assemblée publique. La
chose n’a pas encore pu être décidée,
mais elle a rencontré une approbation
presqu’universelle. On peut donc dire,
dès aujourd’hui que personne ne sera
plus poursuivi pour avoir négligé telle
ou telle prescription, et que l’on va
voir cesser le meurtre des nouveauxnés jumeaux, ainsi que de ceux qui
voient le jour dans la maison paternelle, c.-à-d. avant que la mère ait pu
être renfermée dans la misérable hutte
où l’on conduit toute femme en couche, ou bien encore des enfants qui
poussent les incisives supérieures avant
les inférieures. Plus de jeune fille obligée à subir les initiations de la puberté,
vraie école d’immoralité et de mœurs
ténébreuses ; plus de souillures pour
fausses couches, perte de sang, ou pour
avoir touché un mort. La jeune Kakambouka ne se doutait pas quand, toute
meurtrie par ses bourreaux, elle se réfugiait auprès de son missionnaire,
que son épreuve serait, entre les mains
de Dieu, une occasion de bénédiction
pour tout son peuple. Une de ses compagnes a déjà pu se prévaloir des nouvelles dispositions, quoique non encore
votées, pour échapper aux mégères chargées de l’initiation.
CO11ISP01B11CE
Jli. le Directeur^
Pour empêcher qu’une partie des
lecteurs de l’Echo n’aille s’imaginer que
nous ayons forgé la nouvelle qui a été
l’objet des protestations de MM. Peyrot
et Giampiccoli, nous tenons tout simplement à déclarer qu’elle a été mise
en circulation à Turin, à la Tour et au
Pomaret par des personnes que ces
Messieurs connaissent de très près et
dans la prudente sagesse desquelles nous
avions une confiance illimitée. C’est
pour cette raison que nous avons publié,
sans hésitation aucune, ce que, du reste,
nous considérions comme une bonne
nouvelle.
Votre dév.
C. A. Tron.
Câ^OJM IQ l/k
La visite de M. Ferraaud. — Le
temps n’a malheureusement pas été favorable et a empêché beaucoup de
monde d’assister à la réunion tenue
mardi soir au temple de la Tour, par
M. Fermaud secrétaire général des Unions chrétiennes. On espérait avoir
des unionistes de toute la vallée, mais
la neige n’a permis qu’aux plus rapprochés de venir entendre la parole
toujours si vivante et chaleureuse du
sympathique orateur. M. Fermaud a
parlé avec une verve juvénile sur les
paroles de Jésus au démoniaque guéri
(Marc V, 19) : «Va en ta maison, vers
les tiens, et raconte-leur tout ce que
Dieu t’a fait et comment il a eu pitié
de toi ».
Dans l’après-midi, grâce à une aimable invitation, les présidents des unions
et quelques amis avaient pu s’entretenir
avec M. Fermaud dans une réunion
familère, aux Mustons de St-Jean, autour d’une tasse de thé.
Le dîner du 17 février aura lieu
à midi et demi, samedi 17 c., k l'Hôtel
de l’Ours. Vu la cherté exceptionnelle
des denrées et du vin, le prix ordinaire
de 2 fr. a dû subir une augmentation
de 25 cent. On s’inscrit, soit à l’Hôtel
même, soit auprès des membres du Comité, MM. Chev. D. Bertin, ancien
Goss et Jean Hugon, Jean Jouve tailleur, D. Poët, propriétaire et L. Jourdan
épicier.
Voici, à titre de curiosité le menu
du modeste repas :
Spaghetti à l’Italienne
Ragoût de veau à la Piémontaise garni
Fau-filet au four
- Salade — Fromage — Dessert
Vin : Campiglione vieux
Nous ne doutons que ce banquet fraternel et patriotique, réunira, comme
par le passé, un grand nombre de convives.
Société «Pra-del-Toriio» Les séances de notre Société continuent à
avoir lieu le premier et le troisième
mercredis de chaque mois, à huit heures
du soir, dans une salle du Collège. Les
Membres honoraires y sont cordialement invités.
La charge de Vice-Président-Caissier
a été confiée à l’étudiant Ernest Tron.
Le Président.
Pour la paix. Jeudi prochain, 22
Février, jour choisi pour une grande
manifestation universelle en faveur de
la Paix, aura lieu une réunion publique où M. le pasteur C. A. Tron parlera de l’œuvre de la Paix en général
et en particulier du Congrès de Lucerne
auquel il a assisté comme délégué de
notre Comitato pour la Paix.
La réunion se tiendra dans l’école
de S.te-Marguerite, à 8 h. du soir. Le
public est chaleureusement invité, et
particulièrement le corps enseignant et
les élèves des écoles.
Saiilt-Jean. Nous rappelons que demain, samedi 17 Février les dames de
l’Union Internationale des Amies de
la jeune fille donnent une soirée au
profit de leur Ecole de coutures à 8 h.
à la Maison Vaudoise de Saint-Jean.
Les dames qui y assisteront sont
priées d’y venir sans chapeaux.
Pomaret. Visite d’Eglise. Elle a eu
lieu dimanche 11 courant, sous la présidence de M. le pasteur B. Gardiol,
président de la Commission Exécutive
du district des Vallées, qui était assisté
par M. le major Beux, vice-président
de la commission. Elle avait été précédée
par des réunions d’appel tenues à partir
de Jeudi, dans différents quartiers de
la paroisse et par une visite aux deux
écoles du dimanche du centre et elle
fut suivie, le soir du dimanche, par
une réunion de clôture au temple. Les
deux premiers jours, M. Gardiol était
accompagné de M. le pasteur Teofilo
Gay, que nous avons vivement regretté
de ne pas pouvoir garder jusqu’à la fin.
Toutes ces réunions, même celles du
Vendredi malgré le vent violent et
glacial qu’il faisait, ce jour-là, ont été
très fréquentées. La réunion des mères
de famille par laquelle ces réunions
avaient commencé présentait le réjouissant coup d’œil d’une soixantaine de
mères de famille, presque toutes portant encore la gracieuse coiffe vaudoise,
et la réunion de clôture du dimanche
soir, au temple, était vraiment imposante par le grand nombre de personnes
qui y étaient accourues, même des
quartiers les plus éloignés, malgré la
nuit sombre et froide.
Aussi notre cher président put-il
déclarer qu’il s’en allait content, très
content, de sa visite et des journées
passées dans la paroisse du Pomaret,
et put-il lui être répondu que la paroisse lui était profondément reconnaissante du bien qu’il lui avait fait, avec
ses collègues, et notamment de l’impression qu’avait produite sa prédication du matin sur cette question d’Esaïe
au roi Ezéchias: « Ces gens, qu’ont-il vu
dans ta maison ? (Es. XXXIX, 4), prédication saisissante de vie et d’à propos.
Nous avons le sentiment que le Seigneur a entendu les prières qui lui
avaient été adressées au sujet de cette
visite, et qu’elle a été sa visite en même
temps que celle des délégués de l’Administration. Nous l’en bénissons dès
maintenant, en attendant, d’en voir les
fruits. J. W.
Nonyelles et faits divers
— On nous annonce de Rome la
mort de M. Enrico Paschetto, professeur et ancien pasteur de l’Eglise baptiste.
— De Turin nous recevons la participation du décès de M. Jean Hôgendôrfer, âgé de 90 ans, père d’une
de nos maîtresses d’école les plus appréciées.
Notre sympathie aux familles en deuil.
Copenhague. Les Vaudois qui s’intéressent à tout ce qui, de près ou de
loin, se rapporte à l’œuvre d’Evangélisation de notre patrie italienne, apprendront avec plaisir que, par décret
royal du 4 cour., S. M. Victor ÎEmmanuel III a nommé chevalier des SS.
Maurice et Lazare le Chambellan de
Sa Majesté le Roi du Danemark, M.
Cosmus de Borneman, un des meilleurs
amis de l’œuvre de nos Eglises et de
nos écoles populaires en Italie. M. Cosmus de Bornemann est, depuis plusieurs
années, caissier du Comité Vaudois de
Kopenhague ; il a succédé à M. le
Provst Wahl dans la rédaction du journal de la mission vaudoise (Valdensermissionstidende), lequel paraît quatre fois
par an et fournit aux Danois, amis
de notre œuvre, toutes les nouvelles les
plus intéressantes du champ de l’évangélisation. C’est à ses frais qu’il publie
ce journal, dont le produit de la vente
va tout entier au profit de notre mission. C’est donc une très belle et bonne
œuvre que M. de Bornemann accomplit et c’est en considération de son
grand amour et intérêt pour l’instruction de notre peuple qu’il vient de recevoir cette marque d’estime et de
distinction de la part de notre bienaimé souverain.
— Au cours d’un récent débat, à
propos de reliques, en Bavière, on a
vu soulever des discusssions d’autant
plus caractéristiques qu’il s’gissait d’ecclésiastiques romains et de docteurs en
théologie. Ainsi, sur la demande d’un
avocat si la robe de Jésus, conservée
à Trêves, était authentique, un professeur a avoué l’inauthenticité des 21 robes
répandues dans la catholicité, et représentant aujourd’hui la garderobe de
Jésus. Il a de même dû reconnaître,
au grand amusement de l’audience, que
la collection de cheveux de la vierge,
qui forment l’objet de l’adoration des
fidèles, représente toute la gamme des
couleurs, du noir de corbeau jusqu’au
blond doré, et ainsi de suite. Cependant,
ces docteurs catholiques "ont déclaré
que ce n’était pas tromper les foules
que de leur faire adorer de fausses reliques. Il n’y a rien d’étonnant à cette
conclusion de la part des disciples du
jésuitisme. Ce qui étonne, c’est qu’ils
trouvent encore qui les écoute et les
suive.
— Le 4 février, la paroisse protestante de Zoug, en Suisse, a inauguré
le temple qu’elle a construit grâce à
la collecte de la Réformation.
î
3
^.,,'-v. f -,.- :? ■■ ■.■
, '■' ' • > . ■, 1 S 'i ' ’■/'' - ■'■■■ .
- 3
Dott. Felice De Angeli. Storia di
Casa Savoia in ordine al pensiero
nazionale, dalle origine ai nostri
giorni. Seguono due appendici : Serie
necrologica dei regnanti e Bibliografia storica moderna di Casa Savoia. Un magnifico volume con i68
illustrazioni,mel testo e 54 tavole. Opera
dedicata a S. Maestà Vittorio Emanuele
III. — Ulrico Hoepli, editore, Milano,
1905. — L. 8.
Non è un libro di ricerche erudite,
quantunque desunto dalle fonti e dagli scrittori più autorevoli della storia
di casa Savoia, è frutto di « lungo studio
e di grande amore ». E un lavoro dedicato alla gioventù, che ha in particolar modo bisogno di conoscere ed
apprezzare al suo giusto valore la vicenda dei secolari sforzi e sagrifizi sostenuti per la ricostituzione della patria
italiana. Ma è in pari tempo un libro
per tutti quelli che vogliano tener presente l’ordito della storia di nostra indipendenza ed unità. Il De Angeli conduce il lettore dai primordi dei nostri
Principi, quando, toccato appena il
suolo italiano, intuirono che il loro avvenire era fra noi, via via per l'intricata
selva degli avvenimenti medioevali, soffermandosi dove i Savoia si trovano di
fronte ai nemici della loro patria adottiva, contro i quali essi tengono sempre
alta la loro bandiera, combattendo quando e come possono, finché la politica
europea e gli insigni meriti di alcuni
di essi li portarono a fondare un primo
stato veramente nazionale e forte, nucleo
della futura Italia, della quale assumono
l’egemonia per condurla alla finale indipendenza ed unità.
Pregio particolare in questo volume
hanno le illustrazioni, che nel significato e nella disposizione seguono, quasi
passo passo, lo svolgimento del racconto, e non sono, come di solito, d’invenzione dell’artista ma tutte ricavate
da fotografie delle località illustrate, o
da opere d’arte, medaglie, stemmi, monete dell’apoca.
Conscience, par Frank Thomas. N.
4. Questions vitales, 3.0 série. Genève,
Jeheber, 1905. Prix ; 30 cent. (40 pages).
Doute, par Frank Thomas. N. 5.
Questions vitales, 3.0 série. Genève, Jeheber, 1906. Pr. : 20 cent. (30 p.).
Perchè il Protestantesimo fece
pochi progressi in Italia. Risposta
del Dott. T. André al Sig. P. Calvino.
Estratto dall ’Italia Evangelica (Anno
1906, N. 2 e 3). Firenze, Claudiana,
1906 (pagg. 15).
Dr L. Frohnmeyer et Dr I Benzinger. Vues et Documents Bibliques.
Traduit très librement de l’allemand
par Jules Breitenstein, Pasteur à Strasbourg. Bâle, Ernest Finckh, Libr. Editeur — Paris, Librairie Fischbacher.
Prix: cafifonné, 8 fr. — relié toile, 10 fr.
Nous rendrons compte prochainement
de ce magnifique ouvrage.
La Rivista Cristiana
Sommario del Numero di Febbraio.
S. Moggia : Il sentimento relig. di
Pietro Giannone. — E. Bosio: La introduzione all’Ant.Test. del prof. Lucien
Gauthier. — U. Janni: Per una liturgia
italiana. — Id. : Per una questione teologica. — T., André e E. B.: Sul protestantesimo liberale — Schiarimenti
biblici — Rassegna mensile — Bibliografia — Dalle Riviste — Notizie spic
I cióle.
17 Eévrier 1906. Le siège de Turili.
Victor Amédée II aux Vallées. Publié par la Société d’Histoire vaudoise
pour les enfants des Vallées. Torre
Pellice, lmp. Alpina. (16 p.).
II Tempio Valdese di Luserna
San Giovanni. Cenno storico in occasione del suo primo Centenario 18061906. Torre Pellice, Tip. Alpina, 1906.
(16 p.).
Giov. Rochat. L’Alcoolismo in Italia. Firenze, Claudiana, 1905. Prezzo:
cent. 15. (44 p.).
Minerva.
Sommario del N. 10.
Bivista delle Riviste : La frutticoltura
e la guerra agl’insetti in California —
La chirurgia estetica — La disciplina
nell’esercito russo — Lo sciopero dei
tipografi americani — La biblioteca del
« British Aluseum » e i suoi cataloghi
— Attraverso le Riviste italiane : Un poeta
infelice : Giacinto Ricci-Signorini -—
Ercolano — Igiene educativa — Attori
e pubblico a teatro un secolo fa — Il
divorzio — Finanza, sgravi e riforme
tributarie — « L’organo » ( poesia di
Arturo Graf) — Il preteso pregiudizio
delle razze — Alcuni saggi grafici della
vita umana — Le scienze occulte e le
superstizioni nel Rinascimento — Questioni del giorno — Spigolature — Fra
libri vecchi e nuovi — Rassegna settimanale della stampa : T-a vittoria dei liberali
inglesi — Cristiano IX nell’intimità —
I premi Nobel male assegnati — Per
limitare gl’incendi nei teatri — L’Italiano in America.
La Revue Verte (ancienne Revue
Maurice), paraissant tous les quinze
jours, le samedi ; 32 pages grand in-40,
illustrées. — Lausanne, Corbaz & Cie,
imprimeurs- éditeurs. — Abonnement :
6 francs par an.
Sommaire du n® 11 du 3 février 1906 :
A l’harmonie par la pensée, Charles
Pahon. — L’hiver, poésie, Jean Nesray.
— Fantômes (ilh), Mathilde de St-Vidal.
— Par voie de la presse, comédie,
Sandy. — La grande implacable, roman,
B. Taft. — Notes pittoresques: Théodore Botrel, Le Renest. Propos d’un
passant, Pierre de Gravelongue. — En
Lorraine, Manuel Gouzy. — L’Asie en
feu, roman, Féli-Brugière et Louis Gastine. — A travers la vie, E.-J. L. —
La vie pratique : Modes d’enfants,
Claire Delys. — Nos services de correspondance, Arnica ; de graphologie
et d’étude scientifique de la main,
Rianska.
lipviie Politique
Malgré les difficultés auxquelles M.
Sonnino a nécessivement dû se heurter
pour former le nouveau Cabinet, la solution de la crise a été beaucoup plus
radide qu’on n’aurait pu le croire et
dès le 8 c. le ministère était officiellement constitué. Voici le nom des nouveaux ministres :
MM. Sonnino, député Présidence et Intér.
Guicciardini » Aÿ. Etrangères
Sacchi » Grâce et Justice
Luzzatti » Trésor
Salandra » Finances
Mainoni d’Intignano sénateur, Guerre
Mirabello » Marine
Boselli, député Instruction
Carmine » Travaux Publics
Pantano » Agriculture
Alfred Baccelli » Postes
Nous allons encore, comme il était à
prévoir, de la Droite à l’E. Gauche en
passant par le Centre et la Gauche. M.
Luzzatti, en effet, siégeait à la Droite ;
MM. Sonnino, Guicciardini, Boselli, Carmine et Salandra au Centre ; M. Baccelli
à la Gauche ; MM. Sacchi et Pentano à
l’Extrême Gauche. De là d’inévitables
divergences d’opinions au "point de vue
purement politique et qui inspireraient peu
de confiance au sujet de la stabilité du
nouveaii Cabinet. Un Gouvernement n’est
réellement fort, remarque-t-on, que si
les hommes qui le composent ont une
certaine affinité d’aspirations et envisagent les’grandes questions sous les mêmes
aspects. Or quelle affinité découvre-t-on
entre MM. Luzzatti et Sonnino d’un
côté, et le républicain Pantano de l’autre,
et comment prétend-on mettre d’accord
des gens qui ont toujours vécu, politiquement parlant, si éloignés les uns des
autres ? Voilà des objections ayant un
certain poids, que M. Sonnino doit s’être
faites lui le tout premier, mais il n’y
avait pas trop à choisir. Entre un ministère de conservateurs où auraient figuré
plusieurs hommes de second ordre et que
la Chambre actuelle n ’ aurait probablement pas toléré, et le Cabinet Sonnino
recruté sur une plus vaste échelle mais
réunissant des noms qui s’imposent par
leur sérieux et leur haute compétence,
M. Sonnino n’a pas hésité. Pourquoi des
hommes appartenant à des partis différents ne pourraient-ils pas s’entendre
pour affronter les grands problèmes et
nous donner une administration éclairée
et foncièrement honnête ? C’est là le
programme patriotique qui devrait être
du domaine de tous les partis, le seul
que nous comprenions tous et que nous
approuvions.
Le choix des sous-secrétaires s’est
arrêté sur MM. De Nava à \'Intérieur ;
Di Scalea aux Âff. Etrangères ; Codacci
Pisanelli au Trésor-, Chimienti à \a Justice-,
Credaro à VInstruction ; Ferrero di Cambiano aux Travaux Publics ; Porro à la
Guerre ; Bianco à la Marine. Nous ignorons les noms des trois autres qui seront
probablement nommés à l’heure où paraîtront ces lignes.
C’est pour de bon que les partis avancés
réclament le suffrage universel absolu.
Plus d’exclusions. Il n’est pas juste,
disent-ils, que nos millions d’illettrés
soient privés du droit de vote. Aussi une
vaste propagande est-elle organisée à base
de conférences qui vont avoir lieu incessamment dans tous nos grands et nos
petits centres, propagande allant de pair
avec l’antimilitariste, inscrite au programme des mêmes partis, et que nos autorités politiques et militaires ne réussissent
pas à enrayer.
— Tout allait comme sur des roulettes
à la conférence d’Algésiras, tant qu’on
n’avait pas abordé les questions capitales.
Mais du jour où les délégués furent appelés à se prononcer au sujet de la
police au Maroc, les affaires menacèrent
de se gâter. La France réclame le mandat,
vu sa position toute spéciale, d’organiser
un service de police placé sous son contrôle immédiat, si ce n’est dans tout le
Maroc, du moins dans certains districts
tels que Tanger, Laroche, Rabat, Casablanca etc. L’Allemagne, qui lui conteste
cette situation privilégiée, s’y oppose
formellement et la presse des deux rivales
souffle dans ce feu couvant depuis des
mois sous la cendre. Des conférences
particulières ont lieu entre les délégués
des deux pays, mais on a fort peu d’espoir d’en arriver à une entente. La
question, guère moins épineuse, de la
banque d’état du Maroc attent également
sa solution. C’est dire que les représentants des puissances en auront encore
pour longtemps à admirer le beau ciel
d’Espagne.
— La Russie n’est pas encore totalement pacifiée, tant s’en faut. Les révoltes,
les grèves, les mutineries, les meurtres de
fonctionnaires sont cependant moins fréquents que par le passé, grâce peut-être
à la terrible organisation policière, inspirant la terreur aux plus hardis mêmes.
On raconte à ce propos que le ministre
de l’Intérieur vient d’enjoindre à la municipalité de Varsovie de verser 15.000
roubles à la police de cette ville pour
les « services rendus dans les dernières
répressions». Voilà qui est symptômatique, et nous fait voir combien le gouvernement autocratique se sent encore
sûr de lui-même.
— En guise de protestation contre le
gouvernement autrichien qui a dernièrement porté atteinte à l’autonomie de
Trieste, les députés italiens de l’empire
ont déposé une motion à la Chambre de
Vienne pour réclamer qu’on abolisse
l’office de conseiller impérial de lieutenance de Trieste. La motion est naturellement l’epoussée, mais les députés
italiens n’en ont pas moins exprimé avec
force toute leur indignation pour la manière outrageuse dont on agit avec les
italiens de l’empire. Vous nous traitez
comme des proscrits, disent-ils, mais nous
ferons notre devoir jusqu’au bout en
attendant l’aurore de jours meilleurs.
j. C.
FONDS DU JUBILE
de la Faculté de Théologie, Florence
Liste précédente (V. N. 49) L. 22.199
Eglise de Pignerol (coll. sup.) 6,3 5
E. Long, par M. Pascal 5,
Eglise de Coazze 8
« « l’Oratoire, Florence 40
S. Ferro de Gênes « per la
gloriosa scuola di Teologia » i
Eglise du Pomaret 36
« de Rome 50
E. Rivoire, prof. Udine 50
G. Fasulo, pasteur (i.r vers.) 25
Eglise de Rodoret 28,80
Pur le Col. Frobisher de Londres ;
H. F. Amédroz Esq. L. st. 10
Anonyme par Lord Kinnard 50
R. J Fremlin, Esq. 10
In memoriam de John-Holt
Skiner i o
Lord Kinnaird 5
N. C. S. 50
Sam.l Smith Esq. M. P. 10
Total L. st. 145 3625
Agio sur ladite Somme 14,50
Henri Beux, past. Belgrano 60
Eglise de Belgrano 40
L. 26.188,65
Prière aux pasteurs et aux Eglises
retardataires de se dépêcher.
A. Meille.
M. Pierre Chauvie, pasteur à Vérone,
et ses parents, ne pouvant écrire à
tous ceux qui leur ont témoigné de
l’affection et de la sympathie à l’occasion de la maladie et de la mort de
leur bien aimée
M"" Adeline Chauvie-Eynard
expriment à tous, par le moyen du
Journal, leur vive et profonde reconnaissance.
Ab. payés et non quittancés.
1905: Eurico Corsaui, Chieti; François Fous,
Gardiole; Concourde B.iny Envers Pinache.
1906•• Bartolo Bonjour, La Paz; P. Tron, Rocheplatte ; David Stallé, la Tour ; M.me Dapples,
Gênes; David Revel, Messine; David Monnet, Pignerol; Annette Monnet, id. ; Marie Bosc, la Tour;
B. Beuecli, Iglesias.
A. Rivoir, gérant.
. ■ .A
. i
•. ■ ï
r-j' •
G. .Y’.V
¿■¿’’■'U®
4
— ir
'TàRIH'
DES PETITES ANNONCES
COMlilICITIÛlS IT IIMICIS
:ÓOOPíOMIQXJEÍíS
Par ligue ou espace de ligne
en cars ctères ordinaires :
Pour la première fois . . 15 centimes
De la 2» à la 5« fois (conséc.) 10 „
Pour 6 fois et plus „ 5 „
Pour 6 mois ou un an prix à forfait
S’adresser à M. A. BESSON Imprimeur
Concessionnaire exclusif de la 4* page
Envoyer les annonces dans la journée du Mercredi au plus tard
pour qu’elles paraissent dans le numéro
de la même semaine
Si
NEGOZIO DI FIDUCIA
OmCIQIlII T01I1ISI
CON LABORATORIO
4 J
TOMASINI CARLO
TORRE RELUCE
Via Carlo Alberto, N. 22
Concordia „
Assortimento di OROLOGI, PENDOLE,
SVEGLIE e CATENE di vari generi e qualità.
Vendita su comanda dell’Orologio e Cronometro
L I P ,, di massima precisione, per uomo e
per donna, a prezzo vantaggioso, in confronto ad
altri orologi di qualità fina e superiore seuza
contrasti. L’orologio “ LIP „ ha sempre dato risultati di regolarità e di durata non inferiore
agli orologi cosidetti di autore, che hanno prezzi
immensamente più elevati.
RIPARAZIONI accurate e garantite di
qualsiasi sistema d’orologeria.
Prima Istituzione italiana di Risparmio e Previdenza
veramente Popolare
UNICA IN ITALIA
che sotto forma di moderna Assicurazione Mutua
amministrata direttamente da’ suoi soci senza l’intervento gravoso di azionisti, pel suo organismo
semplicissimo
garantisce il massimo rendiconto neli’interesse di tatti
(Costituzione di capitali, dotazioni, pensioni immediate 0 differite
in soli 15 onni mediante tenui contributi — settimanali L. 0,75
e 1,50 0 mensili L. 3 e 6 ecc. — e sopra tutto risultati brillantissimi
di capitalizzazione sia nel caso di vita sia nel caso di morte dell’assicurato).
Disimpegna qualsiasi ordinazione d’orologeria
Vendita della nuova macchina musicale MIRA e della macchina parlante
MIRAPHONE.
e concede agli assicurati
prestiti sulla Polizza
riduzione di Polizza
ed altre liberalità e facilitazioni
CHIUSO LA DOMENICA
John
(!!>
Direzione Generale - MILANO, aia C. Alberto, 2
i I a V a
American Dentisi
MILANO — 2, Via Quintino Sella — MILANO
Schiarimenti e prospetti si hanno rivolgendosi
all’Agenzia Principale della “ Concordia „
Mia Sommeiller 3 — PIììERÓLO
in Torre Pellice presso il Sub-Agente Antonio Maurino
Società Bancaria Italiana
Società Anonima - Capitale emesso L. 30.000.000 — Versato L. 27.607.750
{SooiAivBs :\I1 Iv^VfV O
Sedi : Torino e Genova — Agenzie : Alessandria^ Cuneo e Pinerolo
é)«(s
Wf
La Società Bancaria Italiana, AGENZIA Di PINEROLO
RICEVE Denaro ad interesse in conto corrente ed a scadenza fissa ;
li Depositi di titoli e valori in custodia semplice e amministrati ;
RILASCIA Assegni (chèques) pagabili in Italia e all’estero, I.ettere-circolari di credito per
tutti i paesi ;
ACQUISTA Valute metalliche, divise. Biglietti Banca esteri ;
S’INCARICA della compra e della vendita di Titoli di Stato, Fondiari, di Enti provinciali,
comunali, ecc. di Società Ferroviarie, Industriali, ecc. sia del Regno, sia
dell’ estero ;
» dell’esazione di Cedole, Titoli estratti, al portatore o nominativi, eftetti cam
biari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
» del servizio di Cassa per conto di Industriali, Commercianti, Società indu
striali, Enti diversi, ecc. ;
» della trasmissione di fondi per posta o telegrafo ;
SCONTA Effetti cambiari pagabili in Italia e all’Estero, eWarrants;
APRE Crediti in conto corrente e accreditamenti aU’interno e all’estero per importazioni ;
F A Sovvenzioni e riporti su Titoli di Stato o Valori pubblici e merci ;
SI OCCUPA in generale di qualsiasi operazione di Banca.
m
I
É
i
y
111
\&>
1
i
"è
Si mette a conoscenza del pubblico che l’Agenzia di Pinerolo ha provveduto recentemente ad un nuovo impianto di cassette chiuse di sicurezza in locale appositamente costruito ; dette cassette vengono cedute in abbuonamento alle seguenti condizioni :
Prezzo annuo di abbonamento :
éWé
m
Cassette piccole altezza cm. 12 X 25 di larghezza, profondità cm. 50, L. 20.
Cassette grandi altezza cm. 26 X 25 di larghezza, profondità cm. 50, L. 30.
i
AVVERTENZE;
Si concedono pure abbonamenti trimestrali e semestrali. — Agli utenti cassette chiuse vengono pure pagati
gratuitamente i “ conpons „ e titoli estratti esigibili a Torino.
L’impianto può essere visitato tutti i giorni feriali dalle 9 alle 12 e dalle 14 alle 17.
•à‘S
J
'TÀRIB'
DBS GRANDES ANNONCES
Pour un an L. 0,45 le c/m carré
„ 6 mois „ 0,25 „ „
„ ^ » n 0,15 „ „
„ 4 numéros 0,05 „ „
Pour moius de temps, prix à forfait.
-^îiSiiüs
a
b
a:
o
U
U
o
H
ü
H
OD
CO ^
U
a
</i
U
<D
bû
Agli Appiotti
Terreno fabbricabile da vendere
lungo la strada di Angrogna. — m.
1500 circa. — Si possono formare due
lotti. Rivolgersi al Geom. P. Gay.
Bonne encre
A la suite des nombreux témoignages de satisfaction qu’a obtenu
l’Encre Leonhardi je me suis
procuré une deuxième provision en
bouteilles de 1, 1^2 et li4 de litre.
ARTHUR BESSON
a
O
O
O
o
o
cs “
• o
cd
OQ
câ
lU o
tí I
^ 05
N O.
I
&£ =
•l-H O
^ '
a
•F-^ >
-tí g
«
^ CD
Sm
^ fe
s ctí w
I ^ ^
g ^ W
C w
O
*0; ^
HD
ci
ü
a
flL
U
O o
Cu
h
ci K^
CL
^ ctí <5
&
b» 05
os S
Ph g
o
g K
^ i=a 5
« ï
.2 .b
*0 »O
tn
W <33 cS
I <D
i=3
“00^
05 4->
3 S t
O' O
2 00 ^
§ ia E
<u o
Ë «
<î g
^ So
'S S
•gW
Ci
U
c3
P ^
w U
t/5 O
3 G
^ bû
ci (/Ì
D
<13 o
S 'ü .§
P-.2 æ
.rH m OS
C > g
'Ñ :S
Îq &l
«5
a -n
<« o
a" ;
cS
Il ..H
05
O* s
o
05
a
(O
e
e
b
3
(B
N
e
0)
8)
<
05
bo
9 «
© û
-g e
n 'o
I ""
S
ai
■1
05
bo
o
>
Pi
Torre Pellice — lmp. A. Besson.