1
f;
îixante'-quatrième année - Anno VI“.
31 Août 1928
N“ 34
Ufe?
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT I Paru Pour 6 mola
*l'Italie (y compris ies Vallées’ et Colonies) . . L. 10,— ,6,~
Etranger (y compris les deux Amériques) . » 24,— 12,—
* Plusieurs abonnements à la même adresse . . » 22 —
______________
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
^(Vla Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
J“
L'ABONNEM'IXT se paye D'AVANCE.
S’adresser: peur la Rédaction, au Directeur M. Jkab_ Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N* 31 - Torre PeUice.
Pour toutes les annoncefl s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte fo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro: 25 centimes -wv
^6^
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8) .
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COMMUNICATION OFFICIELLE.
ssieurs les Pasteurs sont priés d’anr, du haut de la chaire, que le 3 sepre prochain, au service d’ouverVure
ie présidé par M. le pasteur Erwilio
ni, aura lieu, D. V., la consécration
mt-Ministère de MM. Ermanno Genre,
I Long et Calogero Bonavia.
! Pellice, le 24 août 1928.
Pour la Table :
|y. Alberto Costabel, vice-modérateur.
in parle trop.
I
„a
ai
€ La langue des sages embellit la
science ; mais la tiouclie des fous profère la folie ». Proverbes XV, 2.
C’est une grande misère que de
n’avoir pas assez d’esprit pour bien
parler, ni assez de juigemient pour se
taire. La IBruyëre.
ni donc? — Mais ! un peu tout le monde,
j;gens de tout âge et de toute condition ;
8,jeunes, les vieux, les enfants, les hom! et — n’essayez pas de me contredire,
I «soins — aussi les femmes. Il s’agit
île maladie universelle, parce que conteuse, à laquelle bien peu de personnes
appent, une maladie qui doit être forât, incurable. On parle pour dire queb
choise, parfois pour ne rien dire, frélent parce qu’on éprouve le bephysiologique d’ouvrir la bouche pour
1 faire sortir des sons : il y a des gens
B ont besoin de parler comme les autres
t besoin de respirer ; il y a enfin celui ou
Pe qui parle pour qu’on n’ait pas à l’ac©r d’être bête : il faut absolument qu’il
son mot dans la conversation, quel
soit le sujet !
femmes et les jeunes filles qui se
ont le soir à la fontaine du village,
¡rient et combien! On parle, on jase le
des interminables soirées à l’écurie ;
^ «e parle pas moins dans les salons ;
f ou amies ou connaissances qui se renent dans la rue taillent volontiers
i bavette. Bref, les langues ne chôment
^Mais enfin, voudriez-vous, par hasard,
pli défendît aux gens de parler ? —
p- Pas le moins du monde : je constate,
erve ce que tout le monde peut obserf et constater, et je note. Il faut parler,
|»l! bon de parler, il est souvent fort
®ble de parler et d’entendre parler ;
, * j’ajoute qu’« on p)arle trop ». N’est-ce
P ?u’il vaut mieux se taire que de dire
choses parfaitement inutiles, ce qui
(hayours un peu bête, des platitudes,
ne l’est guère moins,- des vérités
siennes, des choses saugrenues ? Et
b'il faut en entendre le long d’une jourMais ce sont là tout autant de pé*.yéniels qui ne tirent pas à consé®ce ; on veut faire de l’esprit et il n’en
, *îûe du jus de rave ; on veut se faire
informé, instruit, documenté, lors‘ connaît imparfaitement ou qu’on ne
On niest que ridicule et souveraiennuyeux.
chose devient grave, très grave, au
6«t où l’on s’attaque aux absents et
^« entame le chapitre de la médisance ;
f, tout le monde a de l’esprit, même les
J|6t les sottes. Et les langues d’aUer !
'l’heure où la conversation commence
P”' du piquant, au salon comme à l’écur
|CU sur le pas de la porte des m.cr.agè
res ; et chacun a son mot à dire, chacun
y va de son coup d’épingle, de sa petite
malice rarement innocente. Ce n’est guère
charitable, mais c’est si amusant !
Ah ! si l’on avait la bonne habitude de
faire chaque soir un petit examen de conscience ; si l’on tâchait de ¡se remémorer
toutes les paroles vaines qu’on a débitées
dans le courant de la journée, tous les propos oiseux ou inconsidérés, les jugements
précipités, les allusions blessantes, les mots
aigres, nous n’aurions pas souvent lieu
d’être bien fiers de nous-mêmes et nous
devrions reconnaître, presque chaque jour,
d’avoir « trop parlé » et surtout d’avoir dit
des choses qui n’auraient pas dû sortir de
notre bouche. Quelqu’un a dit : « On regrette souvent d’avoir parlé, jamais de
s’être tu ». D’après nous, jamais doit être
corrigé par rarement ; et ceci nous amène
à examiner très sommairement notre sujet
sous un autre aspect.
A côté de la multitude des bavards, des
langues intempérantes, il y a les rangs
clairsemés des taciturnes par tempérament
ou par système, ceux qu’on entendrait volontiers émettre une opinion et qui demeurent obstinément" la bouche close. Nous en
avons tous connu quelques-uns — pas beaucoup — dans nos assemblées, voire même
dans nos Synodes, qQai pourraient, qui devraient apporter dans les discussions le
fruit de leur expérience, leurs lumières,
émettre une opinion autorisée, et qui se
renferment dans un mutisme dédaigneux
pour laisser le champ libre... à ceux qui
s’écoutent parler.
Il peut arriver aussi aux grands parleurs de laisser échapper l’occasion favorable de dire ce qu’il faudrait au moment
propice, alors qu’ils viennent de proférer
ou qu’ils vont proférer tant de paroles inutiles ou saugrenues. En y songeant plus
tard, ils s’en mordront les pouces de dépit ;
le mot qu’il aurait fallu dire se présente
tout à coup à leur esprit, mais il n’y a plus
moyen de le placer. C’est l’esprit de l’escalier,' beaucoup plus commun qu’on ne pourrait le croire.
Enfin, nous aurions tous, tant que nous
sommes, les grands jaseurs comme ceux
qui sont plutôt avares de paroles, un reproche bien autrement grave à nous adresser. Il nous est arrivé, il nous arrive encore assez souvent de devoir regretter amèrement de ne pas avoir parlé au moment
opportun pour redresser un jugement
faux, pour défendre la réputation d’un absent accusé injustement, pour protester
avec énergie lorsque nous nous apercevons
qu’on veut faire du tort à notre prochain,
pour réprouver des paroles ou des actes
malséants. Nous tâchons alors de mettre
notre conscience à l’aise en nous disant
que nous agissons avec prudence et qu’il
est peu déücat de se mêler des affaires
d’autrui ; mais la voix de la conscience nous
crie que nous sommes lâches et rien que
cela.
Et combien aussi qui, dans certains milieux, crainte de se compromettre ou de
s’exposer aux moqueries des sots, demeurent bouche close lorsqu’il faudrait défendre courageusement leur religion attaquée,
ou les princii>es religieux qu’ils affectent
dans d’autres milieux plus propices ! Une
lâcheté des plus courantes dont on ne rougit même plus.
Chers lecteurs, je vous laisse le soin de
conclure, s’il vous semble qu’il en vaut la
peine. , j. c.
J^ufour du Pacte Xetlogg.
Lundi dernier, à Paris, les représentants
de 15 puissances, parmi lesquelles l’AUemagne, l’Angleterre, les Etats-Unis, la
France, le Japon et l’Italie ont pris l’engagement, au nom de leurs nations respectives, de bannir de leurs rapports réciproques la guerre « comme instrument de
pohtique nationale». Ce qui donne à cet
acte une signification particulière, c’est
qu’il est d’origine américaine et qu’il a derrière lui la puissance incalculable de cette
grande nation.
Dès qu’on parle de paix internationale,
notre presse se hâte de nous mettre en
garde contre les illusions d’un optimisme
trop facile, et de nous rappeler la réalité,
qui reste sombre malgré tout. Il y a dans
ce réalisme politique une sincérité qui
m’est infiniment chère. Ce réalisme nous
rappelle avec une insistance parfois désagréable, mais sainte, ce que nous n’avons
que trop la tendance d’aubUer : que l’humanité est ce qu’elle est, enfouie jusqu’au
cou dans le péché. Chrétiennement, nous
n’avons pas le droit d’ignorer cela : ce serait trahir notre Maître, et montrer une
fois de plus que les enfants de ce monde
sont plifô clairvoyants que les enfants de
‘-la lumière; car les enfants de ce monde
ne se font pas d’iUusions sur notre nature,
et ils en savent la malignité. Cependant,
malgré toutes les atténuations et les féèerves dont on l’entoure, les commentaires
de la presse laissent deviner la solennelle
grandeur du fait qui vient de s’accomplir.
t
Le Pacte Kellogg est une maille de plus
qui vient s’ajouter au filet dont on essaye
d’envelopper, depuis quelques années, le
monstre de la guerre. Ce filet sera-t-il un
jour indéchirable ? Qui peut le dire ? Mais
chaque nouvelle maille rend la déchirure
moins facile. Il y a des impondérables dans
la vie des peuples.. Il y a des états d’esprit faits de choses impalpables, de sentiments, de dispositions, d’idées générales,
qui finissent par rendre impossible ce qui,
sans eux, serait inévitable. Le Pacte Kellogg contribue à développer dans les peuples des dispositions pacifiques. Il consacre
solennellement encore une fois ce principe
tout moderne et bien chrétien, que « la
guerre est un crime international», qu’il
faut tâcher d’abolir par tous les moyens.
Y arrivera-t-on tôt ou tard ? Qui oserait
l’affirmer ? Mais qui oserait l’exclure ? EM
tous cas le Pacte Kellogg nous conduit dans
la bonne direction.
Le Pacte Kellogg, comme toutes les choses humaines, est un mélange d’idéalisme
et d'utilitarisme. De formidables intérêts,
dit-on, y ont poussé, bien plus que l’amour
de la paix. Je ne discute pas. Toutes les
choses humaines sont un mélange de chair
et d’esprit. La paix eUenmeme n’est pas un
pur idéal; eUe est aussi, et peut-être
même avant tout, un formidable intérêt
de tous. Mais c’est précisément cela qui
permet de croire qu’eUe soit réalisable
dans un monde pécheur comme le nôtre ;
car le monde ne sait pas servir Dieu, mais
peut-on croire qu’il passera toujours à
côté de son intérêt sans le voir ? Aujourd’hui, au point où en sont les choses, la
paix est une question de bon sens. Il s’agit
seulement de savoir si vraiment la folie
doit triompher, ou si l’on peut espérer que
le bon sens finisse par prévaloir. Le Pâcte
Kellogg semblerait l’indiquer.
Après cela exigerons-nous, pour nous
en réjouir, qu’il ait une durée éternelle ?
Mais.aucune chose humaine n’est éternelle.
Même le MiUennium, d’après l’Apocalyiïse,
ne durera que... mille ans. Qu’est-ce que
cela nous importe, après tout ? Nous ne
connaissons pas l’avenir. Nous ne pouvons
pas même prévoir ce que pensera la génération prochaine. Il y aurait une intolérable fatuité à vouloir disposer de tous les
siècles à venir à notre guise. Mais notre
devoir à nous qui avons traversé l’enfer,
comme le mauvais riche, c’est de faire le
possible et l’impossible pour que nos enfants « ne viennent ,pas dans ce lieu de
tourments ». Le Pacte Kellogg y contribue ?
Qu’il en soit béni. Le reste ne nous regarde plus.
Après cela nous nous garderons bien de
dire que le Eoyaume de Dieu est en train
de venir sur la terre. Si même notre plus
beau rêve devait se réaliser, si ce petit
fait diplomatique si discuté, si fragile, devait être, par la volonté de Dieu, le point
de départ de longs siècles de paix, si le
monstre enchaîné devedt, à partir d’aujourd’hui, perdre peu à peu toute sa force,
notre péché subsiste sous une infinité d’autres formes Iæ mal agit puissamment, aujourd’hui comme hier, dans la ifâix comme
dans la guerre. Le devoir, aujourd’hui
comme hier, et jusqu’à la fin des siècles,
est de veiller et de prier ; « Que ton !Re-gne vienne » ; et de croire que, lorsqu’il
viendra, ce sera ce qu’aucun œil n’a vu,
ni oreille n’a entendu. Cïov. Mîegge.
A chacun le sien.
(A propos de la Ghieisa d'Iâ Tâna).
Il est bon qu’on sache le nom des personnes auxquelles nous sommes tout particulièrement redevables de l’acquisition
de la Ghieisa d’Iâ Tâna.
Je nomme en premier lieu, à titre d’honneur, M. Etienne Eynard, le Vaudois le
plus jaloux de nos vieilles traditions, celui
qui a eu la première idée du projet, lequel
sans son initiative ne serait pas encore
effectué; ensuite M. le commandeur ingénieur Max Pellegrini qui, à lui seul, a
fourni la plus grande partie de la somme
nécessaire à l’achat du terrain et des plaques de marbre et à payer les travaux
de maçonnerie et autres ; M. Ruben Bertalot qui a contribué très efficacement à la
conclusion de l’acte d’achat; M. le prof.
Attüio J alla tout particulièrement chargé
de la partie financière ; et enfin M. le géomètre Rostagno qui a fait toutes les démarches pour la rédaction du contrat et
a dirigé les travaux exécutés par le mmtr^
maçon M. Henri Geymet et le tailleur de
pierre Candrano. Ne pas oublier que quelques autres Vaudois généreux ont versé
au Comité ce qui manquait pour solder
tous les frais.
A l’intention de nos Vaudois à l’étranger et de tous ceux qui n’auront pas de
si tôt la possibilité de visiter la grotte, nous
transcrivons les inscriptions gravées sur
les plaques de marbre murées à son entrée:
1'’ « NeUa Ghieisa d’Iâ Tâha - Antico
tempio deUa fede - Rivive - Lo Spirito
eroico - Dei padri - Che pregando - Soffrirono e morirono - per la libertà di
coscienza ». ''
/
2
■ - •• ■• • • V"\ --^v. ' :.‘- .:'U:.f
.!•' :,A
2“ « Alle porte d'Italia - I Valdesi riconoscenti - Ricordano - Édmondo De Amicis
- Il célebratore delle « Terinopili Valdesi ».
« Benedetta te, bella e nobile vai d’Angrogna che, negli annali della grande
guerra per la libertà dell’anima, hai scritto
col sangue dei tuoi pastori una parola vittoriosa ed immortale ». v,
(Da Alle porte d’Italia, cap. IV).
Í!.
En ma qualité de membre d’une Commission de « propaganda gramria », j’a!f
reçu une circulaire datée du 6 juillet et
tirée évidemment à plusieurs centaines
d’exemplaires, m’invitant à m’occuper de
faire parvenir à la dite Commission provinciale une liste de jeunes paysannes
{ccmtadine) disposées à aller défiler, le
26 c„ à Turin, si possible en costmne de
la région.
J’ai parlé de la chose à mes collègues
et tous ensemble nous avons conclu que
le beau costume vaudois qui doit rester
« vaudois », ne devait pas être considéré
purement et simplement comme un costume local. C’est pourquoi nous nous sommes occupés d’expédier à la mostra s’ouvrant le même jour, huit intéressants
échantillons de blé, et nous sommes limités à envoyer le nom de quelques jeunes
filles de la campagne sans nous inquiéter
de leur costume.
Figurez-vous donc' mon étonnement en
apprenant que, d’une commune voisine et
de la mienne vient de partir un groupe de
demoiselles qui n’a pas craint, comme mes
collègues et moi, de ravaler la symbolique
« coiffe vaudoise » — parfois fixée avec
peine sur des cheveux à la garçonne — en
la faisant servir à une parade chorégraphique qui n’a sans doute absolument
rien de blâmable, mais qui n’a non plus
absolument rien de « vaudois ».
Que le fait ait eu dés précédents, j’en
conviens, mais il est vrai aussi que ces
précédents ont provoqué des critiques que
j’esthne pleinement justifiées.
iBncore si pour défiler dans un cortège
de contadine on avait choisi des paysannes; mais l’on me dit que ces vaudoises
de la parade n’ont absolument rien à voir
avec les paysannes authentiques et doivent
se soucier comme de l’an quarante des
progrès de l’agriculture. Rusticus.
Rusticus a parfaitement raison. L’austère
costume vataiois — et pour qu’û soit tel, ü
doit être endossé dans son intégrité — ne
gardera toute sa dignité que s’il ne doit
pim figurer, comme ü a figuré trop souvent ces dernières années, dans les. exhibitions publiques où le vaudoisisme n’a
rien à voir. Si l’on voulait le comprendre
une bonne fois! Réd.
SOCIETE D’HISTOIRE VAUDOISE:
La séance annuelle de la Société aura
lieu, D. V., le 3 septembre prochain, dans
la Maison Vaudoise, à 8 h. 30, avec l’ordre
du jour ordinaire. Suivront quelques communications historiques : Le premier testament de Josué Janavel (J. JaJla) - Les
Vaudois dans la haute Vallée de Suse (G.
Bert) - Les péripéties d’un Pasteur Vaudois, durant la Révolution française. (D.
Jahier).
Le public est cordialement invité.
Le président : D. Jaiueii.
A LOUER appartement vide 4 pièces,
"jolie position, lumière, eau de source. —
S’adresser: BOUNOUS - Magasin Comestibles - (Blonat) Luserne Saint-Jean.
ON CHERCHE. pour ville, 1“ octobre,
bon cuisinier capable direction restaurant,
et femme de charge. On exige bonnes
références. Places stables; bons gages.
— S’adresser Bottega della Carta - Torre
Penice.
SIGNORA o SIGNORINA evangelica,
possibilmente conoscenza lingue estere,
troverebbe occupazione duratura quale
governante vice-madre presso seria famiglia. Scrivere offerte, con referenze, indirizzando N. A. L. presso Echo des Vallées.
Le ceetenaire do legioledeSMaÉdleiiiy,
oit, i>our être pidh exacts, le centenaire de j
l’agrandissement de ce lieu de culte qui -tjusqu’en'l828 — n’était qu’une « cabane »,
a été célébré dimanche, 26 août, par une
journée des plus réussies.
D’abord, par un culte solennel, dans le
temple splendidement orné de fleurs et de
fverdure et littéralement bondé d’auditeurs
accourus de tous les quartiers de la paroisse et des communes voisines ; culte
présidé par M. Barthélemy Gardiol, doyen
des pasteurs prarustinais, qui invita avec
force les présents à être des « pierres vi-• vantes dans l’édifice spirituel » (1 Pierre
II, 5) ; culte rehaussé par un chœur de
circonstance, expressément composé par
M. le pasteur J. J. Ribet et enlevé avec
entrain — sous la direction de M. J. Vicino — par la Chorale « Il Risveglio », où
les coiffes vaudoises (bien authentiques,
cellesiUà:!) de toutes les chanteuses offraient un coup d’œil superbe.
Deuxième numéro du programme, plus...
matériel, si vous voulez, mais non moins
fraternel et édifiant : le banquet sons les
sapins du jardin du presbytère, frais berceau de verdure et belvédère incomparable
sur la plaine, où les heures volent... 106
convives ; excellent service de M. Frédéric
Forneron {Tarin) ; discours de bienvenue
du pasteur M; Auguste Jahier ; adhésion
de MM. le sénateur prof. doct. D. Giordano, le chev. doct. E. Cardon, de SaintSecond, le directeur de l’Echo, prof. J.
Coïsson ; salutations des églises de SaintJean et de Bobi ; toasts de MM. B. Gardiol et J. Bonnet, pasteurs, et du comm.
Bani ; chants religieux et patriotiques de
la jeunesse, multipliés au loin par l’écho
des riants vallons de ce beau pays. Un
groupe photographique perpétuera le souvpnir de cette belle fête : que ne peut-on
en fixer aussi les accents mélodieux?...
A 3 h. une immense assemblée, augmentée par de nouveaux arrivés, remplit encore une fois le vaste temple. Après avoir
délivré les messages du surintendant des^
Vallées, M. le pasteur D. Bosio, du Podestà de Saint-Second, de MM. H. Bertalot et J. Bertinatti, anciens pasteurs de
la paroisse, M. Auguste Jahier retrace
avec grande efficacité l’histoire du temple
séculaire et lance un appel vibrant à tous
les fidèles : « puisse ce centenaire réveiller
chez eux tous un soupir plus profond vers
«les autels de Dieu» (Ps. LXXXIV, 3).
C’est d’ailleurs le souhait qu’expriment —
sous différentes formes et à travers leurs
souvenirs personnels ou les salutations
qu’ils apportent — les orateurs qui suivent : MM. les pasteurs Alexis Balmas et
le prof. Jean Gardiol, prarustinais ; MM. J.
Bonnet et Ç. JaUa, anciens pasteurs de
Prarustin ; M. Fréd. Balmas, pour les
« Prustinencs » de Genève ; M. L. Marauda, au nom de l’Eglise de Pignerol,
« fille » en quelque sorte et sœur de
l’Eglise de Prarustin ; M. le prof. Attilio
Jalla, représentant des Unions Chrétiennes,
qui attendent « dès demain » la naissance
de l’A. C. D. G. de Saint-Barthélemy ; le
tout entrecoupé de chants et de chœurs de
la Chorale. A ne pas oublier : l’assemblée
¡accueille avec l’enthousiasme que l’on peut
imaginer le télégramme suivant de M. l’avocat C. Gay : « Da Praga invio fraterno messaggio, donando tribuna amata Chiesa ».
Que le lecteur qui désire connaître ce qu’est
cette tribune (et, certes, il en vaut la
peine), veuille lire les pages 38-39 de l’excellente brochure illustrée de M. le pasteur
Auguste Jahier : Prarmtin et Rocheplate
dans l’histoire vaudoise.
C’est enfin dans le jardin du presbytère
que se déroule le dernier acte de la fête :
un thé richement garni attend les nombreux hôtes venus du dehors ; conversations fraternelles, adieux, départ...
En renouvelant à M.me et à M. le pasteur Jahier les meilleurs remerciements
pour leur excellent accueil, nous formons
à nouveau le soulmit que Dieu veuille bénir abondamment les émotions de cette
belle journée, en les transformant en saintes résolutions qui — par Son Esprit —
ne demeurent point stériles dans la vie de
leur chère Eglise ! Im.
V CHRONIQUE VAUDOISE
-------
M. Ü. dAMILLO itÂSTELfciNl
B, j)ar uk Communiqué inséH dafiè notre
dernier' numéro, pris congé de la population de La Tour et des 'Pallées Vaudoises,
pour aller s’établir avec M.me Rastellini
à Buttogno (Domodossola). Le communiqué
n’ajoutait cependant pas de quelle façon
ü prenait congé, une façon digne du chrétien philanthrope qui, au cours de ces dix
ou douze dernières années, a donné à notre
Église, à nos œuvres, à la population de
La Tour en général, tant de marques de
son inépuisable générosité.
M. Rastellini lègue donc à nos œuvres,
en partant d’ici, la somme de plus de 100
mille lires, à savoir : L. lO.'OOO à chacune de
ces cinq institutions : Refuge, 'Orphelinat,
Hôpitaux, Asile de St-Germain, Collèges;
L. 2.000 à l’Asile des Vieillards de St-Jean ;
L. 10.000 à la Bourse dés Pauvres de La
Tour ; L. 20.000 à la Congrégation Civile
de charité; L. llO.OOO au Comité d’assistahce des pauvres ; le reste à quelques autres œuvres locales.
Il n’est pas nécessaire d’ajouter que
M. Rastellini emporte l’estime, l’affection,
la profonde reconnaissance de l’Eglise Vaudoise et de la population tout entière de
La Tour ; que nous le suivmîs par la pensée dans sa nouvelle résidence, ainsi que sa
digne compagne, et que nous appelons sur
eux la bénédiction’ de Dieu.
BOBI. Samedi, 18 c., après une courte
mais violente maladie, nous quittait pour
s’envoler au ciel, Elda Geymonat de Paul
et de Lina Pontet. Son départ inattendu
a jeté dans une profonde douleur ses parents, membres de l’Eglise de Pignerol,
mais temporairement résidents à Subiasc
du Villar, ansi que toute la vaste parenté.
Mardi matin, de nombreux amis venus de
Bobi, du Villar et de Pignerol se pressaient, à la maison mortuaire, autour des
restes mortels de la chère petite enfant,
pour y entendre la parole de vie de la
bouche du. pasteur M. H. Tron, et les accompagnaient ensuite au cimetière de Bobi
où le- pas-teur M. L. Marauda eut la
précieuse occasion de porter aux affligés
le message de consolation de la part de
Dieu, et de sympathie chrétienne de la
part de l’Eglise de Pignerol.
Nous renouvelons ici à la famille Geymonat nos vives condoléances.
— Barbe Etienne Grand, de Roccia de
Giors, vient de nous quitter, mardi 21 c.,
après une longue maladie. Depuis le tra^
gique accident qui avait emporté son petitfils, l’hiver passé, sur le chemin du Pra,
notre frère n’avait plus pu se remettre du
terrible choc et avait, dès lors, baissé continuellement. Il est mort dans sa 81™® année, et ses obsèques furent une démonstration de l’affection dont lui et toute sa
famille étaient justement entourés.
^LA TOUR. Grande soirée artistique {au
profit des petites industries de montagne).
Encore une belle et bonne soirée où tous
les artistes — professionnels et dilettantes
— se sont fait chaleureusement applaudir
par un public excessivement nombreux,
débordant dans les couloirs et même massés, faute de mieux, aux deux portes d’entrée de l’Aula Magna.
M.lle Nella Tourn s’est révélée une pianiste à la technique impeccable, au jeu
très expressif, au sens musical d’une
grande précision dans tous les morceaux
qu’elle a joués et tout particulièrement
dans le Passacaglia, de Romanelli, et Orlando,. de S. Molinari. Elle fut également
une accompagnatrice parfaite. M. Marco
Peyrot a donné de nouvelles preuves de
son virtuosisme, de son étourdissante âgilité dans les morceaux pour violoncelle, dont
la Serenata, de Sitt enlève tous les suffrages, et la Tarantella, de Poper, dont on réclame le bis. La Suite pour deux .violons
(M.lle Eddy Revél et Mario Geresde) et
violoncelle {Marco Peyrot) est si vivement
goûtée que le pubhc en voudrait la répétition. Enfin, le long Prélude, de Chopin,
joué sur deux pianos par M.Ues Tourn et
Elena Ferraris, fort goûté par les con
seurs, fut exécuté avec une fusion con
et intelligemment interprété.
La saynète : Le gioie délia famiglia, jg
dans un entr’acte pay M.lles Rda et;
Rivoir et MM. Emilio Tron et Lello
,nom, fut aussi chaleureusement appL
Ne pas oubher le boniment du p|
M. Attilio Jalla qui plaide la cause
intéressante de nos petites industri^’J
montagne et invite le public à contrit
par ses dons spontanés à leur dévelojj
ment. Il est fort à souhaiter que cet
ait trouvé un écho dans le cœur
bourse de ceux qui s’intéressent au, ’
de nos montagnards.
SAINT-JEAN. La Vente tradition
de la Société « Le Printemps » a euJ
plein succès cette année encore. Les itl
breux acheteurs, qui par moments 1
daient la Maison Vaudoise, ont moi|
d’açprécier les travaux soigneusement m
parés, comme toujours, par nos vaillaíií
dames et le noble but qu’elles poursùiM
<• tï***
avec une persévérance digne de tous j
éloges. Nous tenons à les remercier en«l
très vivement ainsi que les fidèles
qui, d’une façon ou de l’autre, ont
couru à leur assurer une aussi heureij
réussite.
— Nous avons eu, dans la dernière (
zaine, les ensevelissements de Besson^
chel, décédé à la Lunardera, à l’âge (i|î
ans ; de Avondet Bruno, de 8 mois, ^ (
Odin Jean, de 3 mois. Nos. condoléances tjl
vives aux familles en deuil.
— M, A. Simeoni, de Gênes, a prê
dimanche dernier dans notre temple
de ses puissants sermons, que notre
stro Marco Peyrot a fait précéder et suij
de deux pièces de musique sacrée avèS
finesse d’exécution dont il a le sccreti
La chaire sera, D. V., occupée le 2_s
tembre par M. le pasteur Enitnanuel Ch
ten, de Genève, auquel nous donnons la
cordiale bienvenue, et le 9 septembre
le doyen de notre Faculté de théc
M. le prof. Giovanni Rostagno.
A tous ces chers frères nos reTiiftl
ments les plus sincères.
— Chabas. Le culte du Chabas sera '
sidé, dimanche prochain (à 4 h. pom.),.|
M. Joseph Brunn. pasteur d’une des
mières églises italiennes de Ne-sv-Y|
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viennent d’un ennemi. Nous sommes invi' tés à en reproduire — en italien ~ les pas.' ¿ages les plus saillants, d’après le Popólo
^■d'Italia :
i- « Perchè l’Italia non ha avuto in print'cipio un successo decisivo? In parecchie
l‘ opere ho letto lo stupore di tanti sul fatto
■che l’Italia non seppe approfittare della
condizione di inferiorità dell’AustriaVnÌgheria per assestarle mi colpo fatale. La
chiave del segreto sta in questo : in seguito
Mio sfondamento di Gorlice del 2 maggio e
per le conseguenze che ne derivarono, le
Potenze Alleate eseguirono una forte presisknie sull’Italia per affrettare il suo interìvento. Si sperava con ciò distrarre parecI chie forze dal fronte russo e di arrestare
' COSÌ la marcia vittoriosa dei nostri eserciti,
tsul fronte orientale, dando modo aU’eserfito russo di prendere respiro. In seguito
alla pressione dell’Intesa, l’Italia ci dichiarò
la guerra in un tal momento, quando le
iruppe non erano ancora definitivamente
pronte per iniziare una campagna».
Sotto la data del 19 giugno, l'Arciduca
racconta :
« Giù il cappello davanti al nemico, composto di meravigliosi scalatori, di reparti
S' alpini e della guardia di finànza, pieni di
audacia e di eroismo. I miei ufficiali raccontano sul loro conto grandi cose. Un alpino è circondato, ma, finite le munizioni e
vista rimpossibilità di mettersi in salvo, si
colpisce mortalmente al capo con la sua
accetta. Un altro, al quale erano state legate le mani, si getta contro colui che lo
^ precedeva nella marcia, lo fa precipitare
nel burrone e lo segue volontariamente
nella morte sicura... Un altro alpino si
..dibatte contale disperazione che inostri
sono costretti a legargli i piedi e le mani ;
e poiché egli grida come un forsennato, e
con un terribile morso stacca un dito ad
uno dei suoi guardiani, viene imbavagliato.
Lentamente riesce ad allontanare il bavaglio e grida disperatamente agli italiani
■ di avanzare senza tema, di attaccare con
coraggio che qui gli austriaci sono pochi!
il' Egli sembra impazzito e i nostri debbono
lottare senza fine per ridurlo all’assoluta
. impotenza ».
I' Il 31 luglio 1915 :
i « JVon si creda che anche se gli italiani
perderanno quattro o cinque battaglie la
guerra debba essere considerata per essi
perduta. Urta guerra perduta rappresente■ rebbe per l’Italia la morte, e perciò essa
I combatterà fino all’rdtimo uomo piuttosto
che chiedere la pace alla sua antica alr leata... Quindi noi dobbiamo contare su
battaglie sempre più terribili. Qui uno dei
: due morirà : l’Italia o l’Austria. Su ciò non
vi è alcun dubbio... ».
U
Il 24 ottobre, descrivendo la situazione
critica in cui si trova il suo Corpo d’Armata, scrive :
e. E gli italiani? Giù U cappello! Lotte
selvagge e disperate hanno luogo fra noi
e loro, e soltanto la morte parla. Gl’italiani
vengono all’assalto in masse compatte e
subiscono perdite indescrivibili; si fanno
macellare in massa, ma pure continuano
finché pochi uomini non rimangono in piedi.
E questa lotta prosegue senza posa, seminando morte e sterminio ».
Il 1“ novembre, dopo la terza- battaglia
dell’Isonzo :
« Dopo questa grave battaMia — nella
quale le due parti belligeranti, nonostante
gli sforzi sovrumani compiuti, sono rimaste
ai punti di partenza — non posso non riconoscere l’immensQ lavoro compiuto dagli
italiani, i quali, gettandosi quotidianamente
contro U cerchio --d’acciaio dei miei eroi,
con inaudito sprezzo della morte e subendo
perdite terribili, sdtanto per poco non riuspirono ad aver ragione della nostra resistenza eroica. Ciò che qui hanno fatto va
\
scritto a caratteri immortali nel libro d’oro
della storia ».
Il 15 novembre 1915 ;
« Debbo riconoscere che gli italiani attaccano con incredibUe tenàcia e Cadorna
può essere fiero delle sue truppe. Davanti
alle mie linee vi sono vere ecatombi di cadaveri italiani e ungheresi, i quali nell’eroismo hanno concluso pace e amicizia
eterne... con tutto l’animo debbo esprimere
la mia meraviglia per gli italiani : una simile pazienza tenace negli attacchi, con simili perdite, è qualche cosa che mai avevo
visto !... Parecchi alti ufficiali che conosco
rhi dicono che è facile la guerra contro gli
italiani. Non è vero ! Lotte più terribili di
quelle combattute a Dóberdò — e nemmeno paragonabili a queste — io, che pur
ho girato su tutti i fronti, non ne ho mai
viste ».
IMouYelles de la Semaine.
Toujours en vue d’encourager l’accroissement de la population, le Gouvernement
émane un décret par lequel il sera accordé
des exemptions ou des réductions de taxes
. et d’impôts aux familles nombreuses qui en
feront la demande dûment documentée.
Un traité de conciliation et d’arbitrage
a été conclu dernièreraient à Helsingfors,
entre la Finlande et l’Italie, traité qui sera
prochainement ratifié à Rome.
Le Grand Conseil Fasciste est convoqué
à Rome pour le 17 septembre, et l’on y examinera différents problèmes économiques
et syndicaux, entre autres, à ce qu’on dit,
celui de la préparation électorale. On suppose en outre que M. Mussolini y fera un
rapport sur la politique intérieure et
étrangère de ces derniers mois.
Uincident italo-yougoslave est clos, le
Gouvernement dé Belgrade ayant donné
pleine satisfaction à l’Italie à l’égard des
manifestations anti-italiennes de Spalato
et Sebenico. Des excuses formelles ont été
faites à nos représentants consulaires de
ces deux localités ; les coupables seront punis de façon exemplaire et la Yougoslavie
s’eng^e à payer les dommages causés à
nos navires et aux sujets italiens, dès qu’ils
auront été équitablement évalués.
Les grandes manœuvres qui se sont déroulées dans le courant de cette dernière
quinzaine sur les riantes collines du Monferrât, ont pris fin le 30 c., par une grande
revue de toutes les troupes, à Casai, d’où
elles seront congédiées dans la première
semaine de septembre. Le Roi, qui a passé
plusieurs jours au milieu de ses soldats,
était accompagné, vers la fin des manœuvres, par M. Mussolini, et les deux ont été
fobjet de fiTianifestations enthousiastes de
la part des troupes et des populations de
la localité.
Sur l’initiative du Comité de l’Exposition de Turin, avec la collaboration des syndicats fascistes des agriculteurs, Turin a
célébré, les 25 et 26 c., « la fête du blé »
par une grande exposition d’échantillons de
céréales et une manifestation folkloriste
où devaient figurer les costumes caractéristiques des différentes régions du Piémont.
— GRECE. Les élections politiques ayant
eu lieu dernièrement, ont marqué la défaite presque totale des monarcliistes et le
triomphe du parti de M. Venizelos; en effet, ce dernier pourra compter sur une
majorité de 220 Voix environ sur les 250
députés que compte la Chambre. M. Venizelos se déclare « très satisfait » — on le
serait à moins ^ et nourrit les plus grandes espérances sur l’avenir de la Grèce.
— L’ALBANIE vient de changer de régime de Gouvernement : elle passa, sans
heurts, de la République à la Monarchie et
Ahmed Zogu fut acclamé Roi dès le 25 c.,
à Tirana, toute pavoisée pour la circonstance et envahie par une immense foule,
accourue des villages les plus éloignés et
qui fait à son jeune souverain les démonstrations les plus enthousiastes. Mais, à
l’heure où nous traçons ces lignes, la proclamation officielle n’a pas encore eu lieu :
on attend pour cela que l’Assemblée constituante, tout récemment élue, soit en mesure de se prononcer avec toutes les garanties juridiques et constitutionnelles.
Mais le peuple s’étant déjà prononcé, l’Assemblée a la voie toute tracée et la proclamation est assurée d'ores et déjà.
— Et passons au grand évènement de
la semaine, à la signature d.u pacte Kellogg
qui, comme vous le savez, eut lieu dans le
grand salon de l’Horloge, à Paris, lundi
27 cour. Par ce fameux « pacte contre la
guerre» qui devrait inaugurer une ère
nouvelle l’ère de la paix pour de bon,
quinze parmi les plus grandes nations du
monde s’engagent solennellement à répudier la guerre en tant qu’instrument de politique nationale, « la guerre égoïste et vo
lontaire ». La séance fut des plus solennelles. Avant que chacim des représentants
des 15 puissances signataires eût apposé
sa signature au bas de ce document histo' rique, au milieu des acclamations des au'tres membres de l'auguste assemblée, le
représentant de la France, M. Briand, se
leva pour lire son discours — le seul qui y
fût prononcé — où il accentue l’immense
portée dé l’acte « qui marque une nouvelle
date dans l’histoire de l’humanité». «Je
vous propose de dédier aux morts, à tous
les morts de la grande guerre, l’évènement
Qlue nous allons consacrer par notre
signature».
Voici, en quelques mots, le contenu du
pacte : 1” Les parties contractantes déclarent solennellement de condamner le repours à la guerre pour le réglement des divergences internationales et y renoncent
comme instrument de politique nationale.
2° Elles reconnaissent pareillement que la
solution de toutes les divergences ou conflits ne devra être cherchée que par des
moyens pacifiques.
3“ Le présent traité sera ratifié par
toutes les parties contractantes et entrera
en vigueur dès -que les documents de la ratification auront été déposés à Washington.
Le traité va demeurer ouvert tout le temps
qui « sera nécessaire pour l’adhésion de
toutes les autres puissances du monde».
Jon.
NouYelles religieuses et faits divers.
Amérique. Les eamps d’été unionistes
aux Etats-Unis. A travers les Etats-Unis,
400 camps unionistes se sont ouverts au
cours des derniers jours de juin et au début du mois de juillet. Durant la saison,
il y aura 100.000 campeurs dont 70.000 à
80.000 seront des jeunes garçons et des
adolescents.
Le premier camp unioniste, établi en
1885 à Orange Lake, New-Jersey, se composait de sept jeunes gens et garçons.
Transféré plus tard près du Lac Champlain, ce. premier effort est devenu le
fameux Camp Dudley, appartenant aux
Unions Chrétiennes de Jeunes Gens de
l’Etat de New-York. A l’heure actuelle, les
Unions Chrétiennes des Etats-Unis ont dépensé plus de 4.250.000 dollars pour leurs
installations de camps. Un grand nombre
d’entre eux sont administrés selon les
règlements de la «Camp Standardization
Commission» des Unions. Le coût moyen
par semaine pour un garçon est de six à
sept dollars ; dans certains camps, le taux
est de deux dollars cinquante seulement.
En bien des cas les Unions créent des
fonds destinés à défrayer entièrement les
orphelins et les garçons sans foyer ou dans
des circonstances difficiles. Les camps de
fin de semaine, organisés pour jeunes ouvriers, reçoivent annuellement au moins
15.000 adolescents.
« Le but du camp unioniste, dit M. Arthur N. Cotton, secrétaire de la branche
cadette du Comité national des Unions
Chrétiennes aux Etats-Unis, est de procurer au garçon plus de santé physique,
intellectuelle et spirituelle. Le camp n’a
pas rempli son but si les garçons, en rentrant chez eux, n’ont pas fait plus intime
connaissance avec la nature et n’ont pas
acquis un sens plus net de la dignité et de
la joie du travail, une idée claire des sports
honnêtes, une meilleure compréhension de
l’effort fait en commun, une attitude bien
définie de tolérance envers les autres et
une expérience spirituelle approfondie».
C’est là, certes, un but d’une belle inspiration à la fois pratique et élevée.
(Semaine Religieuse).
« 'K H:
Le doct. John Mott. Le chef du mouvement des jeunes gens chrétiens, le doct.
John Mott, a offert au secrétariat général
des Unions Chrétiennes de jeunes gens sa
démission de secrétaire général de l’Alliance universelle des Unions, pour l’Amérique du Nord. Il quittera ces fonctions
au mois d’octobre prochain. Pendant 40
ans, John Mott a dirigé le mouvement de
la jeunesse chrétienne américaine. Il en?
était le secrétaire général depuis 1915. Il
faut attribuer la décision de J. Mott aux
démarches instantes faites auprès de lui
par le Consêil international des Missions,
qui le pressait vivement de se libérer le
plus tôt possible de toute autre obligation
pour se consacrer à la réalisation des projets envisagés à la Conférence de Jérusalem. John Mott a fait aussi valoir son
état de santé, qui donna lieu à certaines
préoccupations, l’an passé. Il a rappelé enfin qu’il avait toujours été convaincu que
la direction des œuvres de jeunesse devait
être laissée aux jeunes générations. John
Mott résignera en même temps ses fonctions de chef de la Fédération universelle
des Etudiants chrétiens. Il paraît cependant devbir conserver la présidence de la
Fédération universelle des Unions Chré
tiennes de jeunes gens. Depuis la Conférence des Missions à Edimburgh (1910),
John Mott a pris une part prépondérante
dans le déveioppement de l’œuvre des Missions protestantes évangéliques.
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UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : sfg. V. Alberto Costabel, presidente ; sig. lìavide Bosio, sig. Valeriane
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NOCERA'UMBRA
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Acùua Minerale daTavola
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WIGAZIONE 6ENERAIE ITALIANA
PROSSIME PARTENZE
(Salvo variazioni)
Per NEW-YORK.
Colombo: 4 Settembre da Genova, 6 da Napoli.
Roma: 18Settembre da Genova, 12da Gibilterra.
Per il SUD AMERICA
Giallo Cesare: 19 Settembre da Genova c
da Villafranca.
Dnilio: 11 Ottobre dà Genova e da Villafranca.
Per il CENTRO AMERICA e PACIFICO.
Taormina: 30 Settembre da Genova.
Per L'AUSTRALIA.
Posillipo: 6 Settembre da Genova -8 da Livorno.
Informazioni e bigiiettidipassaggio presso N. G. /.
A Torre Pellice presso il Sig. Cesare Gardiol.
L’Eco della Stampa.
(Corso Porta Nuova, 24 - Milano 112).
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sulle pubblicazioni periodiche, tutto ciòche si riferisce alla vostra persona, alla
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