1
t'
fl
là
6-1
Oi
a
O
O
§
; ; PtËi dftboiBWMnt pr an:
VMiai VandoisM . .J ït. 2^Italie ....
■•*/..,• '• e 'i • • * •.« a.»
Plus d’un exemplaire 'à la môme adresse, chacun .
AHemìagne, Adtnefae^HenKrie, Belgitlue, BrMl, Danemark,
Egypte, HoIMurie, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon Accord de Vienne . . . . * - » 3,00
On s’abonne: A Torre Pallice au bureau d’administration et à
l'Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM. les
Pasteurs.
Pour foates Ibs anaoaees, s’adraner à l’Imprimerie Alpluej
' eoneéssionBaire, _______________'
S’adresser pour la Bôdactlba à M. 0.-Ai Tron, past., Torre PelUoe,
et pour rAdintfdsti'atloii à M. J. Coïsson, prof., Torre Pellice.
Tàut changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimahles.,..j'(Ugnes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8)..
5
SOMMAIRE:.
Le Béhaïsme — La prière nécessaire, -r le
Japon — Le docteur chev. Âmédée. Rostan
— Les quatre Rérode'— Scènes du dimanche — Le célibat deTprêtres — Chronique vaudoise — Peuilteton : Le trési» de
grand prix - Bibliographie-r. Nouvelles
politiques.
L.E BÉHAISeiE*
----1----
Noua avons déjà eu l’ocGasion de
parler du Béhaïsme, à prapos de la
réception faite à Loi^res, par M. J. R.
Campbell, à Abdoul Baba Abba,. Ce personnage vient de traverser ia'Frauœ
et a été reçu avec affectloiUiPar M* iç
pasteur Wagner, coloniie i du W^ém
lisme français. Qu’enseigp%{||e Béèar
ïsme de spécial? Il enseig^p.<iue tpur
tes tes religions «I
met de la pyramide, somaii^t teW
est commun à toutes, biepi que _ob|^
Gune soit sur une des faces py*
jianaide« A toute éternités Bieu a suscité l’apparition d’êtres supérieurs qui
ont été les guides de l’évolution de
rhumanité. Les prophètes, Moïse, Mahomet, Bouddha, Confucius, auxquels
il faut ajouter sans doute les prophètes du Béhaïsme, représentent « une
même force, un même esprit, une même intelligence, une méajaiT'érRé,
Dieu ».
Le Béhaïsme voudrait affranchir toutes les religions, qui devraient se réunir en une seule, ayant pour base les
principes suivants :
« Vivre la vraie vie, ç’est:
Ne faire de tort à personne, s’gjmer
les uns les autres.
Etre bon pour le peuple et le chérir dten esprit pur.
Supporter sans se révolter les difficultés ou les injustices dont nous sommes victimes, et malgré tout aimer ses
semblables. . .
Se réjouir dans les pires calamités,
car ce sont les présents de Dieu.
Se taire sur les fautes des autres,
prier pour eux et les aider par notre
bonté à s’amender. ,
Ne regarder que le bien et non le
mal. Si un homme a dix qualités et
un défaut, ne regarder que lés qualités et oublier le défaut, si c’est le contraire, regarder la qualité et oublier
les défauts.
Ne jamais médire de qui que ce soit,
même de nos ennemis.
Blâmer ceux qui nous parlent des
fautes d’autrui.
Faire nos moindres actes en bonté.
Détacher son œuvre de soi-même et
du monde; être humble.
Etre le serviteur de chacun et savoir que nous ne sommes supérieur à
nul autre.
Agir avec prudence et sagesse.
Etre sincères, hospitaliers, respectueux des droits d’autrui.
S’efforcer de guérir les malades, de
réconforter, les affligés, d’être la table
céleste pour tous ceux qui ont faim,
un guide pour les chercheurs, une eau
bienfaisante pour les terres arides, une
étoile à chaque horizon, une flamme
pour chaque lampe, et le nxessager de
tous ceux qui attendent le royaume
de Dieu».
lien est du Béhaïsme comme du MahométisutêiComme de toute autre religion:
ce qq’ii f a de bon en elles, se trouve
ren^rmé ou emprunté à l’Eyangile |
même. Il n’y a donc pas à stem<^avoir
de layisitedeAbdoulBaha! L'orient np 1
vaincra pas l’occident, car ce dernier
n’est pas disposé à céder la vraie lumière q«i ytent d’orient, Christ lui- :
mém^ te chéb#»f te vérité et la vie,
la vraie lumière. (|, ^ . Tson.
d iâ iààftE MêESSAliÉ
Trois paraboles rapportées par l’évangéliste St-Luc nous font connaître
les conditions de la prière efficace:
l’ami importun; le juge inique ; le pharisien et le publicain. Les deux premières montrent qu’une résolution bien
déterminée peut vaincre l’égoïsme et
l’indifférence humaines. Et si la faiblesse importune peut vaincre des
cœurs durs et froids, ne vaincra-t-elle
pas le cœur de Dieu qui non seulement n’est ni indifférent ni égoïste,
mais anxieux de bénir?
Mais alors — pouvons-nous demander, — si Dieu est anxieux de bénir,
si Dieu est amour, pourquoi veut-il
que nous lui adressions des prières et
même des prières persévérantes? Nous
devons chercher la clef de ce mystère,
non pas en Dieu, mais en nous-mêmes.
Nous sommes constitués de telle manière que si nous voulons perfectionner notre nature, il nous faut de la
conviction, de la résolution, de l’effort.
Prier n’est pas uniquement mendier;
c’est la condition nécessaire d’une communion spirituelle. Dieu a besoin de
nos prières pour pouvoir permettre à
Son Esprit de descendre sur nous, de
pénétrer en nous et de travailler avec
nous, et la prière dont il a le plus
besoin est celle qui s’échappe en soupirs ineffables de l’âme du croyant. Le
philosophe Bergson soutient que l’action de la vie sur la matière a comme
fêsïiltàt le développement de l’âmê.
Laftetire ¿’est autre Chose que l’instrument pour la formation de la vie.
San» elle, il ;D’y aurait pas de résistance à vaincre et sans ces forces résistantes, les phénomènes dont nous
faiaonaparti^^nepeurraientpasexister.
' Çette vérité peut être facilement et
prati|uement illustrée. Plus la vie est
menacée et jplus elle abonde. On émonde les arbres pour en concentrer la
vitalité et en obtenir une plus abondante récolte. La luxure appauvrit la
vitalité et mine le caractère et l’habileté. Qàand un membre ne travaille
pas ii s’atrophie peu à peü. Cette vérité èl ’évidente dans le monde physique, *iîé l’est pas moins dans le monde
spirithèl; Qui vit dans la mollesse et
dans les plaisirs des sens, peut s’attendit à une mort, parfois lente mais
fûré,'Rè ses facultés mentales et spilituîiiles. La loi souveraine du monde
splï^el est: « Point de croix, point
dé ébtfrdiiiie » . Si bous appliquons cette
vérité*’^ aux deux paraboles mentionnéeà filuS haul^ nous comprenons bien
vite pourquoi le Seignenr insiste tant
sur la’prière persévérante. Cela n’impliqÉl’ pas que Dieu hésite à nous veblr éf* aide, mais bien plutôt que la
I^Jî^Jérvente esUa eboAÎtiOpi essentielle pour qu’il puisse se mettre en
rapport avec nous. Si nous nous efforçons moralement de sortir de notre
prison, nous rencontrons bien vite l’Esprit de Dieu qui désire non moins ardemment d’entrer en rapport avec
nous. Et plus nos prières seront nombreuses et ferventes et plus la grâce
de Dieu abondera. Cette vérité ne couvre pas l’ample sphère de la prière,
mais elle nous aide à sortir de l’indifférence religieuse qui nous mènerait
infailliblement aux ténèbres de plus
en plus épaisses et ensuite à la mort.
La troisième parabole nous enseigne
que dans toute prière efficace, il ne
doit pas seulement y vibrer la note
de la persévérance, mais aussi celle
de l’indignité personnelle. L’attitude
du pharisien est une offense au Père
Eternel. Si nous voulons avoir du succès auprès de Dieu, il faut que nous
sentions profondément notre besoin de
secours. Ce n’est pas Dieu qui vient
nous supplier, c’est nous qui devons
le supplier Lui. Nous dépendons de
Lui pour toute chose et ce qu’il apprécie par dessus tout, c’est un cœur
brisé et repentant. Nous comprenons
maintenant pourquoi notre vie religieuse est si faible et si pauvre ! Mais
nous connaissons aussi maintenant le
chemin qui mène aux parcs herbeux
et aux sources d’eau vive...
^_________________ E. Bertalot.
LE JAPON
Ce qui caractérise le Japonais c’est
l’esprit de solidarité; l’individu n'est
rien, la nation est tout. Les Japonais
sont un en politique, en guerre, dans
le commerce et dans l’activité de chaque jour,
.
II y a actuellement au Japon 600
Eglises organisées; un quart d’entre
elles se suffisent; elles comptent environ 70.000 membres. Il y a au Japon
500 pasteurs consacrés et 600 ouvriers
qui ne le sont pas, mais qui travaillent avec activité, ainsi que 200 femmes lectrices de la Bible, 1000 écoles
du dimanche avec lOO.OOO enfants. Les
familles chrétiennes reçoivent les étu»«mbre de desquels
^bo^sé^iait ddtf8»erés'aak’-^dé8*thé6logiquesi Les chrétiens dn Japon ont
donné'^l’anffée 4®ï‘“tere, pour lès différentes œuvres, 750.000 francs.
En général, ceux qui acceptent l’Evangile dans l’œuvre des missions et
de révangélisation, ce sont les pauvres,
mais au Japon il en est autrement, car
c’est la classe moyenne ou la bourgeoisie qui est atteinte, la classe qui
fournit le contingent à l’armée, à la
marine, aux éducateurs,’ aux journaliste%j ceux qui représentent le nouV
veau Japon. Un éminent professeur de
l’Université de Tokio, affirme que au
delà d’un million de Japonais, non baptisés, calquent leur vie d’après les régies de TEvangiie. Un chrétien distingué assure que le travail accompli
par l’Evangile est bien plus grand que
ne le pensent les missionnaires, et il
est certain que Confucius cède la
place à Christ et à son armée.
Le rév. Henry Lodmés de Jokohamà
constate que en ^30 ans 5.000.000 de
Bibles ont été vendues, et que l’année
dernièré seulement on a vendu 18.145
Bibles, fi460Testaments et 255.540 portions du Nouvèaiî Testament.
Le rêve des Japonais est de diriger
l’orient; ils sont à la tête du commerce et de l’instruction ; puissent-ils
être bientôt à la tête des nations chrétiennes !
Le jocleiir fa MPÉE ROSTAH
Dimanche dernier, une bien triste
nouvelle s’est répandue dans toute la
vallée du Cluson et de St-Martin, celle
du départ soudain, pour une autre
patrie, du docteur Amédée Rostan, âgé
de 55 ans. Il était le fils aîné de feu
le docteur Edouard Rostan, bien connu comme botaniste, et de feu Louise
Vinçon. Si nous ne faisons pas erreur, il était né à Saint-Cermàin, où
son père était docteur. Il fut élevé au
Perrier; fréquenta l’éeole latine, notre
collège; et 4e rendit çnsah® "à Genève
où il étudia ia médecine.' Il vint
se fixer aux Vallées, en y conduisant
comme compagpe une Suissesse qui,
hélas! lui fut bientôt enlevée. Appelé
à suocéd'ef à son gère, comme méde-
2
1
ììiiMiiligÉÉì
cin, au PoiTÎer,. pour Be St
Martiu, il y con8açr»i<mtèà ses f'^es,
toute son intellip^e et toute piÿie.,
— Le Seigneui:JK êt reucontrgr^m-|
me compagne M“‘ J. Vinçon des S'a'Voia"
de St-Germain, de laquelle il eut plusieurs enfants. Heureux, entouré par
le respect de tous, surtout, aimé par
les habitants de la vallée, affable, gai
de caractère,; décoré de la croix de
chevalier de la couronne d’Italie, tout
semblait le favoriser pour une longue
carrière, lorsque il a été arrêté dans
son activité, d’une manière bien solennelle, emporté comme par une ravine d’eaux. A notre dernier Synode,
il représentait la paroisse du Perrier
et attira l’attention de l’assemblée sqr
l’émigration de notre jeunesse, à l’étranger, en donnant d’excellents conseils. Et maintenant déjà, il n’est plus, i
Il est tombé à la brèche, pendant qu’il
était au chevet d’un malade. Nous
adressons à la veuve, aux enfants et
aux nombreux parents, l’expression de
notre plus vive sympathie chrétienne.
Oui, de tout cœur nous nous écrions
avec Jérémie : « Laisse les orphelins,
moi je les garderai, et que les veuves
se confient en moi ».
C. A. Trox,
ist pawa 'Sitati
Salut 0 Béthléem, ville privilégiée,.
O toi d’où nous est né le Christ, le roi-Sauveur,
Cité du roi David bien digne d’être aimée
Pour nous avoir donné un grand libérateur.
Ah! mais honny soit-il, cet Hérode le grand...
Un potentat jaloux, doublé d’un roi cruel
Qui voulait (le bon cœur), et par un ihux-fuyant
Anéantir l’élu, le saint-enfant du ciel.
Ce monarque cherchait à corrompre les mages
Qui venaient de fort loin adorer le Sauveur,
Mais le Seigneur changea'ié‘ cdurs''dè leurs
[voyages
Tandis qu’ils retournaient rayonnants de bon
[henr.
Et pendantqu’ils chantaient!: Eosannal exultants
D'avoir enfin trouvé le Sauveur débonnaire
Ce Satrape faisant mqssacrer des enfants
Aecomplissant par là son oeuvre sanguinaire.
Attristant souvenirl... l'adultère Antipas
Tout aussi criminel que l’a été son père,
... Un homme de plaisirs, ...de somptueux repas,
Qui fit emprisonner Jean-Baptiste, l’austère.
Puis, du ressentiment dé l’infâme Hérodias
Contre Jean-Baptiste,de Dieuiegrand prophète.
Le roi lui fit subir lés horreurs du trépas
En faisant de ce saint, trancher la noble tête.
Le Tétrarque Agrippa, gouverneur de Judée
Fut des deux précédents, le digne successeur.
Devenant assassin du fils de Zébédée
De l’apôtre St-Jacques et l’ami du Seigneur.
Mais, nourrissant encor de coupables desseins,
11 fit incarcérer Tardent apôtre Pierre
Pour attendre Tissue de la fête des pains,
Et consomma enfin, sa tache meurtrière.
Mais le plan de ce roi, Dieu voulut le déjouer.
Fortement enchaîné (ce fui fut uné écharde).
Ce fidèle témoin qu’il voulait immoler...
Uu ange du Très-haut devint sa sauvegarde.
Il le presse en disant: Lève-toi, sors d’ici.
Mais l’apôtre, devant la sainte vision
Debout, les yeux hagards, paraissant tout surpris
Se hâte de franchir le seuil de sa prison.
Hérode-Agrippa II rempli de maléfice
Fit visite à Pestus, délégué du romain.
Etant accompagné de sa sœur Bérénice
Incestueuse et dont Tâme est pleine de venin.
Invités au procès... quelle dérision.
Intenté par les Juifs ennemi du Sauveur
A Tapôtre St-Paul... et de leur nation
Qui venait leur prêcher le Christ, lerédempteur.
Toulon (De la Vtüdesia), Juillet 1910.
D. Bert.
SCENES DU DIMANCHE
I. Le matin.
Daniel. — Comment? personne ne
Tiendra au cu^te «,yec mpi?
Hitailii
i;, Í,
^ La mère de~famiUe,
Ihoucie* guère; qe sort
la tête,3f
m
Je jme
J’ai mal4
I ffig
•fi
I’,.; Lépéfe. -i^oi, je pas le tfeiàps;’
il me reste dès comptés à régler? Puis
il m'arrive un courrier ce ra?ttiiï,! ,I^es
lettres pressées.'C’est dimanche, je sais
bien, mais que veux-tii ?... t.
La sœur aînée. — Oh! toi^ Daniel,
tu es toujours prêt! Voyez dorÿme il'^
est habillé de pied en cap. J^ suis '
, sûre qu’il s’est levé à cinq heures.
! Moi, je me suis réveillée.tard je n’nurais pas le temps de faire ma tdilette.
La sœur cadette (s’approchait de
la fenêtre). — Quel temps affrepx ! A
peine voit-on clair. Comme la rue est
boueuse ! Il doit avoir plu toute la
nuit... Moi, je reste avec Amélie.
Daniel a coutume de ne prêcher
que d'exemple. Il baisse la tête et s’en
va, tout Seul et tout triste.
IL Aü CULTE.
Il est onze heures. Les auditeurs
arrivent, rares et clairsemés, ou plutôt
commencent d’arriver, car plusieurs
ne paraîtront que dans une «demiheure. Suivant l’usage général, tousse
placent sur les derniers bancs ou dans
les coins, aussi loin que possible du
pasteur. Celui-ci monte en chaire et
promène un regard attristé sajp les
bancs vides en face de lui et sur l’auditoire dispersé. Il ne reprend un peu
de courage qu’au moment où ce regard rencontre la figure affecbBeUse
et recueillie du brave Daniel qui, un
monient après, avec une volonté mal
servie par sa voix enrouée, fait les
derniers efforts pour soutenir le eh^t.
Son secours vient à propos j car,
sans lui, le cantique qui, à travers
plus d’un heurt, a suivi sa marche
jusqu’ au bout, serait probaj^lgpient
resté en route. On dirait que l’assemblée trouve la tâche pénible qt s’étonne d’avoir quelque chose àjfaire.
Les uns chantent trop lentemeut, les
autres trop vite. Quelques dames, habiles musiciennes dans leur salqn, effleurent les notes du bout desjèvres
ou gardent un silence dédaigneux.
L’hymne achevée, chacun s’arrange
en son coin, dans une attitude nonchalante et passive. Pauvre prédicateur! On voit que l’auditoire rejette
la tâche entière sur ses épaule^; que
le secours lui vienne d’en haut, que
Dieu exauce deux ou trois prières qui,
pourtant s'élèvent en sa faveur !
L
III. Le som.
Une famille et quelques amis’lutour
du feu.
— Il y avait bien peu delÉionde
au culte aujoud’hui. *
— Que voulez-vous ! Le temps était
froid, humide. On peut prier chëz soi.
— Le père Dubois a cependant fait
ses deux lieues pour venir. Il ëst arrivé juste au coup de onze heures...
Il devrait faire rougir tous les’retardataires. ’
— Sur quoi M. X. a-t-il prêché ?
— Sur Hébreux, chapitre verset 12. ■
— Un texte bien approprié i l’état
de la congrégation. Seulement il a dû
réprimander nombre de gens qui n’étaient pas là.
— Oui, vous par exemple. *
— Voyons, Danief, toi, qui fais ta
rhétorique, dis-nous franchement ton
avis. Ne trouves-tu pas que M. X. n’est
pas orateur, et que ce matin il était
ennuyeux et terne?
Daniel. — Mon avis, c’est qu’lî avait
Boi^neuseqtiqpt travaillé son discours.
On y voyait des idéqs heureuses et
dèi^^ pi^^gçs qui apfélaient jíjne"“dic-*
tiqn vly^^lt animée? |e pe)iS6 que
le petit; nâbre des au«|teunB l’anra
refroidi. Cependant, les exhortations
de la fin m’ont frappé, et je ne suis
pas le seul. *
— Si tout le monde venait l’écouter
comme Daniel et le père Dubois, M.
X. serait capable de devenir orateur !
(Le Libérateur). Ch. Luigi.
■ Le Célibat des Prêtres
La Nouvelle Revue publie un mémorandum adressé en 1908 par le
défunt cardinal Mathieu, membre de
l’Académie française, au St-Siège contre le' célibat des prêtres.
c LetèWaps n’est-il pas venu, écrit en
substance ce prince de l’Eglise, de
dire aux peuples que le mariage est
une chose noble, honorable et sainte
et qu’il convient aussi aux ecclésiastiques. Pour le prêtre la femme sera
un double secours; elle lui apporterait souvent une dot, qui le préserverait de la misère, et elle lui serait une
auxiliaire précieuse dans son apostolat. La loi du célibat, telle qu’est ap'pliquée dans l’Eglise catholique, a
quelque chose de haïssable en soi. Ce
qui kritè le plus c’est que l’autorité
pontifleale se refuse systématiquement
à reîbvèr le prêtre de ses vœux et à
lui,’permettre de vivre comme chrétien et comme père. Le prêtre reçoit
l’absolution de tous les méfaits même
les plus contre nature, mais le marîàge, qui est l’ordre de la nature ne
lui estgamais pardonné. Il reçoit l’absolution quand il a péché contre toutes les Ms divines et naturelles ; aucun confesseur? ne peut l’absoudre,
quapd?il a enfreint la M ecclésiastique, inventée par les hommes, du célibat obligatoire.
« Ce mémorandum devait, comme
bien on pense, rester secret. Sa publication va causer un grand embarras
dans les milieux cléricaux ».
Le cardinal Mathieu a mille fois raison, et si ses collègues, et si les prêtres pouvaient librement faire entendre leur voix, ce serait un plébiscite
quasi unanime. Le célibat a procuré
à l’Eglise une armée disciplinée, des
soldats au service du Vatican, mais
il a brisé le cœur de ces hommes, en
les jetant hors de la société, en sacrifiant ce qu’il y a de plus noble, d’être
placé à la tête d’une famille. Le prêtre devient un étranger, éloigné de la
véritable lutte, exilé au milieu des
siens. Que de souffrances cachées ! que
de soupirs étouffés, que de larmes versées! Si, après-cela, la chronique doit
enregistrer des scandales, à qui la
faute? Au système, à la tyrannie, Nous
savons qu’il y a tout un mouvement
favorable à l’abolition du célibat. Nous
nous réjouirions de grand cœur s’il
pouvait avoir la chance de réussir, car
nous aurions alors vraiment des citoyens, des patriotes, mais nous doutons fort que le Vatican puisse prêter
l’oreille à ces cris déchirants qui arrivent jusqu’à lui et, surtout, pas avec
le pape actuel, qui paraît regarder en
arrière, plutôt qu’en avant.
0. 0. n.
CHRONIQUE VAUDOISE
Biella. Le Risveglio de Biella bous
apporte la triste nouvelle, que une des
deux victimes de l’alpinisme, était un
protestant, M. igâelmann de St-Gall,
Suisse”^^a sépulture des deux jeunes
^iens lied, à l|^ropa, pour Alfredo
îlivett%iapparten^t au culte romain
et à Piedicavallé Jean Edelmann,
’appartenant au éUÎte évangélique. Les
obsèques furent imposantes dans -les
deux cas, et on calcule que deux mille
et plus d’ouvriers prirent part à la cérémonie funèbre. Un culte eut lieu
d’abord à Biella, à l’hôpitâl, où M. le
D’Meynier avec des acceçfs émus^ put
apporter les consolations deti’Evangile
et parler du défunt, en terminant par
la prière. Le sous-préfet) le syndic,
toutes les personnes les plus en vue,
le club alpin, la classe ouvrière étaient
là. — A Piedicavallo, M. le D’Meyhier
présida le^culte dans notre chamelle
évangélique, et c’est avec plaisià que
noussôuHgnons la présence du conseil
communal en corps et de toutes les
écoles communales. Ailleurs on croirait dérpgér’''à la dignité ciTile, de
prendre pa'r{,?d’une manière officielle,
à une fonctioiiíreligieuse. A Biella et
à PiedicavaUfflTOU: pense autrement.
Les dépouilleÊmortelles du jeune Edelmann furent déposées dans le caveau
de la famille Jon ScQtta.
C!aiiip«bMl<IP.Iü'à Sii^Hous apporte
la nouvelle, que lè jour de Noël, a eu
lieu l’inauguration du local pour le
culte; le publie, très nombreux, a
écouté avec respect-et Ôfi termina par
la célébration de la Slè í^ñe. Il paraît
qu’à Matrice, M. l’évangéliste De Angelis, trouve aussi un terfain favorable pour l’évangélisation ; íes premières recrues se sont déjà faîtP enrôler
comme membres d’Eglise.
Colonia Valdense. Nos colons fl'rentune collecte en faveur de la croix
rouge et la somme a été envoyée au
consul Italien à Montevideo;^
S A Läge de «45 ans seulement;'est
décédée Anne Bonjour, femme de
Etienne Gourdin. La colonie a témoigné sa sympathie à la famille, frappée
d’une manière si inattendue.
S Les dernières nouvelles annoncent
de grandes pluies et des inondations.
Les récoltes ont souffert.
Feloiiiea 1*0. Deux mariages et le
culte de Noël ont été deux occasions
propices pour l'Eglise, qui a vu une
foule accourir pour contemplét et écouter. L’Eglise de Felónica paraît prospérer toujours davantage, et'nous en
remercions Dieu. i-
Tour. Marguerite Gugliélmet
née à Massel, établie à la Tour depuis longtemps, veuve Grill; est décédée à Ste-Marguerite à l’âge dë 79 ans.
ü La Vén. Table Vaudoise, dans sa
dernière séance, a signé un acte par
lequel elle a assuré à l’Eglise Vaudoise
la grotte du capitaine Janavel. Nous
sommes vraiment heureux et reconnaissants qu’il en soit ainsi, car depuis
longtemps la population vaudoise en
avait exprimé le désir. C'est donc un
fait accompli à la satisfaction de tout
le monde.
8 Dimanche dernier, à la réunion
de la Jeunesse, nous eûmes un nombre supérieur à celui de la précédente.
M. Tron communiqua avoir lancé 205
lettres aux jeunes gens qui se trouvent à l’étranger ou hors des vallées:
40 aux Etats-Unis, 57 en France et
102 en Italie. Un bon nombre de réponses nous sont arrivées, toutes très
encourageantes.
M. Attilio Jalla nous donna un discours bref, mais fort intéressant, sur
VUmbria et une légende se rapportant
à St-François d’Assise, ce dont nous
le remercions cordialeme.nt,
iî
I
i-
3
mm
MÜ
9 Nous apprenons avec plaisir, que
M. le docteur Trossarelli, vient d’être
décoré de la croix dé chétalier de la
couronne d’Italie. M. le docteùr Trossarelli, auquel ttoué adressons nos félicitations, coQlSriuera plus que jamais,
à consacrer^ ses talents et ses forces
à soulager’ les souffrances de ceux qui
sont visités par la maladie.
guerrier. M. le candidat David Pons,
après un très court séjour à Glasgow
et ensuite au Perrier, est parti pour
Florence, où il va desservir, provisoirement, l’Eglise de Via dei Serragli.
Pramol. Jeudi passé, 4 janvier, notre frère Jean Jacques Peyronel des
Maisons Neuves des Plencs est parti
avec sa famille pour la Drôme, où il
compte s’établir. Les prières de l’Eglise l’y accompagnent.
S Le même jour avait lieu l’ensevelissement de magna. Marie Jahier,
veuve de Barthélemy Beux du Preinas,
décédée la nuit du 2 cour., après une
courte maladie, à l’âge de 81 ans.
Nous exprimons notre sympathie
chrétienne à tous les parents, et tout
particulièrement à son fils, l’unique
enfant qui lui survive, à son frère âgé
de 91 ans qui a pu encore la visiter
plusieurs fois, ainsi qu’à son filleui, M.
le prof. H. Bosio de Florence. Ph.
Home. La vieille année a bien fini
et la nouvelle a bien commencé pour
l’Eglise de Rome. Aux trois cultes de
Ste Cène qui ont eu lieu le jour de
Noël, la veille du jour de l’an et le
jour de l’an même ont pris part non
moins de 200 personnes, ét l'on a remarqué des sœurs qui se réconciliaient
cordialement et manifestaient par là
les bénédictions reçues.
8 L’arbre de Noël a été illuminé
avec des bougies électriques. C’est évi:iieumBnt .pratiqueïi oa peut l’ailSUBaer ■
et l’éteindre quand on veut, mais c’est
froid, sans vie, on aurait voulu y appliquer, dans un autre sens cependant,
l’inscription qui se trouve autour du
buisson ardent peint sur la fenêtre en
face : « Quamvis uror non comburor ».
8 On annonce pour bientôt une série de Conféi'ences sur les grandes religions.
8 L’Union chrétienne de jeunes gens
a profité du beau temps pour faire
plusieurs jolies promenades dans les
environs de Rome, et le soir dü 28 elle
fêta la traditionnélle « polentata ».
8 L’Union des jeunes filles eut son
arbre de Noël pour les enfants pauvres le 30 décembre, le programme de
la belle fête comprenait de la musique, du chant, des récitations et un
discours de M. Muston.
9U>Gerinain. Mercredi dernier, à
10 heures, ont eu lieu les obsèques du
chev. D” Amédée Hostan, les dépouilles
mortelles duquel ont été placées dans
le tombeau de famille. Un grand nombre d’habitants du Val St-Martin, les
autorités du mandement, et une véritable foule ont tenu à témoigner de
leur affection à celui qui s’était donné
pour eux. On entendit dans cette douloureuse circonstance les paroles de
consolatioa et d’exhortation de MM.:
B. Léger, modérateur, à la maison
mortuaire ; H. Pascal pasteur, docteur
Camusso, représentant l’associazione
medica circondariale, le prof. J. liibet
au nom de la Commission des institutions hospitalières vaudoises, le laureando in medicina Coucourde, le pasteur Comba, au temple et le pasteur
Ph. Grill, au cimetière.
8 Le mardi, à 10 heures, avait eu
|ieu la sépulture de Marie BertalQÎ
née Martmat de la Garsina, enlevée
à l’affection des siens, à l’âge de 5S.,
ans.-®|ie a fait^toua ses efforts pour :
élever ses enfants dans la,crainte du
Seigneur. ^ ‘ ‘
8 Nous apprenons, que M. le lieutenant-colonel E. Balmas, vient d’être
nommé officier de la couronne d’Itâlie,
ce dont nous le félicitons très sincèrement. ,
St« Jean. Enfin, nous apprenons avec
un vif plaisir la nouvelle, que M. J. D.
Cougn, le conciliateur de Luserne StJean, le trésorier des œuvres de bienfaisance et de la Table, vient d’être
nommé par S. M. le Roi, chevalier de
la couronne d’Italie. Cette distinction
honorifique n’ajoutera rien aux qualités de M. Cougn, qui continuera à
remplir ses devoirs avec le même zèle
que par le passé ; mais, puisque nous
sommes en Italie, et que, s’il y a des
distinctions souvent accordées, on ne
sait trop comment ni pourquoi, nous
sommes d’autant plus reconnaissants
quand ceux qui sont honorés en sont
vraiment dignes. Nous adressons donc
à notre coreligionnaire et ami nos cordiales féliéîtations.
San llràio. Le culte de Noël a été
imposant par le nombreux public accouru, parlediscoursetpar les chœurs.
Parmi les auditeurs on pouvait remarquer l’homme de lettres Ettore Moséÿitto,Ue philosophe Policarpo Ventura, le chev. Jacopetti et plusieurs
autres personnes distinguées. Il en a
été de même pour l’arbre de Noël. Les
journaux de San Remo, entre autres
VEco, en parlent d’une manière louangeuse.
Veniae. Une correspondance au
Popolo de Turin, nous apporte la douloureuse nouvelle, de la mort soudaine
de: niire, ñ<^e^ M, JSemini, Ces „dernières années sa santé était fort ébranlée. Il a été un membre fidèle de notre
Eglise, une colonne de l’Union chrétienne. Nous exprimons à la famille
et aux parents notre profonde sympathie.
(69)
l_E
TRÉSOR DE GRAND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELIGIEUX
— Sans aucun doute. Notre Seigneur n’a-t-il
pas dit qu'il serait peu redemandé à ceux qui
auraient peu reçu ? Le père Ambroise n'avait
ici-bas qu’une vague connaissancedU Sauveur,
il ne le voyait qu’au travers de b^rouillards et
nuages; mais à présent il le contemple dans
l'éblouissante clarté du ciel.
Rita, qui n’était pas loin, entendit ces mots;
« Il le contemple dans l’éblouissante clarté du
ciel »• Ces paroles furent pour elle une douce
consolation.
Le dimanche soir, deux lettres passèrent par
le bureau de poste de Rrindini: l’une allant
à Rome, l’autre venant de cette ville; quoique
récriture sur chaque adresse parût très différente, elles n'en émanaient pas moins de la
même personne.
L'une d’elles, destinée à M“® Corvletti, en
religion « sœur Agnès », lui parvint après avoir
été lue par la supérieure, suivant la règle du
Sacré-Cœur. Nous n’en donnerons ici Q“® les
passages qui se rapportent à notre histoire:
« Je ne désespère pas encore », disait le père
Oaspard, « de sauver M“® Brindini. Son père
« est absent, et nous devons mettre à profit
« cette circonstance qui favorise nos plans. Il
« faut que votre nièce vienne vous voir au
« couvent. Avec sa nature ardente, enthousiaste
« et ses aspirations religieuses, il sera fUcile
« de la convaincre qu’elle se doit à l’Eglise,
« et qu’une vie dévouée au service de Dieu
* pourra seule faire sortir sa.mère du purga« toire. Une fois loin des influences pernicieu« ses qui l’entourent, elle subira la nôtre, et
€ nous la rantènerons dans le giron de l’Eglise.
« Le moment d’agir est venu. Je lui ferai «la
mÊliÊÊmÊÊÊÊÊÊÊmÊÊi!mÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊiÊÊtllÊÊÉÊÊÊmÊm
« voir que vous êtes malade, que vous désirez
« la rëvoir, et j’aurai soin d’exagérer assez les
« choses pour que vous receviez sa visite sans
«délai. Vous ne lui montrerez la vie monas« tiqui^ que sous ses beaux côtés; que tout
« ce pourrait l’effrayer ou lui répugner
« resté dans l’ombre; agissez avec habileté sur
« ses tfimlités, ses défauts, ses aspirafions, ses
< goûta ; en travaillant ainsi pour ramener
« cette brebis égarée, souvenez-vous, ma sœur,
« que^us ne devez vous laisser arrêter par
« auciy} scrupule, par aucune faiblesse, qu’il
« faut'tout détruire, tout briser pour atteindre
« le biit: le salut de cette Ame immortelle!
« Jei'he sais pas encore ce que je ferai ; ma
.« présence ici me paraît très utile, et d’un au« tre oôté, je devrais être auprès du comte
« pou^ réprimer ses velléités, sans cesse re« naiséantes, d’une visite à sa villa. S’il y al« lait et qu’il revît le colonel, une réconcilia« tionlpourrait s’opérer, et c’est ce qu’il faut
« empêcher à tout prix. M. Maxwell dpff qulb« ter |e pays, sans quoi nous verrons sa dé« pior^ble influence s’exercer autour de lui, et
« sa famille entière passer au protestantisme.
« Il faut publier la nouvelle de son apostasie,
« de manière à lé mettre Au ban de l’opinion
« publique et le forcer à s’éloigner sans retour».
(A suivre).
üonyelles politiques
Les bulletins officiels de la guerre,
toujôiara très laconiques, annoncent que
tout èst tranquille de Tripoli à Tobruk.
Il y ia eu pourtant un vif combat à
Hom^fl y a quelques jours. Trois compàgB^s occupées à des travaux de
retrÉiUèhements ont été attaquées, mais
elles ont repoussé l’ennemi avec quelques'pertes. Les forces des Turcs et
Arabes vont toujours augmentant, surtout s dans la Cirénaïque, où on évalue
les combattants à près de 40.000 hommes savec une trentaine de canons. La
contrebande de guerre continue: des
soldats, des armes, des vivres continueUt à passer la frontière du côté
de l’Egypte et de la Tunisie. On dit
-mêti^ que ces transports s’effectuent
atismën iner, malgré le mauvais temps
et la surveillance active de notre fiotte.
Un événement fâcheux est arrivé
un dès premiers jours de Taunée à
Garf aresch, petite oasis à trois ou quatre kilomètres à l’ouest de Tripoli. Là
habitaient uné petite tribu d’Arabes
quihvaient posé les armes et s’étaient
soufffis €ès le début de notre occupation. Pour les punir de cette trahison
une troupe d’Arabes et Turcs les ont
attaqués pendant la nuit et en ont
massacré plusieurs. (Juelques-uns ont
pu s’échapper et se réfugier à Tripoli.
Mais leur village a été pillé et tout
ce qu’ils avaient, emporté ou détruit.
Ce fait, douloureux en soi, peut avoir
des conséquences pénibles pour nos
rapports vis à vis des autres tribus
soumises, ou qui auraient l’intention
de se soumettre.
Les polémiques continuent sur les
responsabilités de l’épisode de Bir-TobraSi On se souvient du sérieux danger
couru par le général, alors colonel,
Fare, chef d’une colonne de 1500 hommes qui dut se retirer après une journée de combat et une nuit d’angoisse
dans le désert, presque cernée par un
nombre triple ou quadruple d’ennemis.
Plusieurs accusent d’imprudence ou de
légèreté le général commandant le
camp de Ain-Zara, d’autres en donnent
la faute au colonel lui-même qui n’aurait pas suivi exactement les ordres.
La vérité est difficile à établir : il vaut
mieux se réjouir de l’heureuse issue
de l’affaire. Maintenant le généralFara
doit être en Italie, ayant obtenu un
court congé qu’il a du reste bien mérité.
Le poète Mario Rapisardi est mort
àt Catane, sa ville natale, âgé de 64
âhs, Très populaire en SicUe^ ses çoè
mes sont presque oubliés ailleurs, et
son nom n’était rappelé désormais qu’à
prb|>ôs de là violente polémique qu’il
eüf avec le poète Carducci.
France. A la rentrée des Chambres
M. Henri Brisson a été réélu président
de la Chambre des députés. Au cours
d’une discussion au sein de la commission nommée par le Sénat pour'rapporter sur l’accord avec l’Allemagne,
un vif incident s’étant produit entre
M. Clémenceau çt M, de Selves, ministre des affaires étrangères; celui-ci a
donné -sa démission. La crise est ouverte dans un moment un peu difficile pour le cabinet: il n’a pas encore
obtenu l’approbation du traité francoallemand et doit encore continuer les
pourparlers pour un accord avec l’Espagne.
Allemagne. Les élections politiques
au Reichstag, qui arrivent tous les cinq
ans, auront lieu dimanche prochain,
et l’agitation électorale est très grande
dans l’empire. Le chancelier fait mine
de se désintéresser du mouvement, vu
qu’il ne dépend que de l’empereur,
mais il est certain qu’il appuie sous
main les candidats du bloc de droite
et centre contre les libéraux de gauche. Les socialistes font bande à part
et présentent un candidat dans chaque
circonscription électorale, même là où
ils savent qu’ils n’auront que peu de
voix, mais dans le but de compter leurs
forces numériques. E. L.
Ab. payéii et non qnittancès.
1911: B. Vinçon, St-Germain - M. Arnaud
Barai, Massel (reçu solde 1911, merci).
1912; H_Bein, La T®ur - B. Revel, Còme D. Buffa, Turin - B. Pons, Florence - Av. Gay,
Pérouse - V. Perazzi, Turin - Louise Reynaud,
St-Germain - François Combe, Envers Portes
- B.my Avondet, Id. - J. Garrou, Valdese - H.
Garrou, past., Perrier (merci, souhaits) - Th.
Popts (Bessè), Id., - P.. Pons, anc, j(!d.). Id.- H.
Clôt, Traverse - H. Pascal (Faureng), Cliabràns
- Ab. Ribet (Id.), Id. - J. A. Pascal, Id. - Louis
Rostagno, Maneille - H. Martinat, Id. - Mme
Gander, Pinerolo - H. Long, Id. - H. Pascal, Id.
(1912, plus 7,95 vente, merci) - D. Monnet, IJ.
- Vve Reynâud, Id. - J. P. Revel, Id. - J. P.
Pascal, Salse - H. Genre-Bert, S. Gustavo Jacq. Berlet, Pérouse - Louis Bertalot, Id. J. J. Grill, Id. (2 ex.) - Frédéric Jahier, Envers
Pinache - H. Long, anc., Id. - Mlle Perrou, Pomaret (merci, reste à payer 1 fr. pour 1911) P. Grill, Pomaret - Eug. Pons (Pons), Id.Frank Peyrot, Chicago - François Grill (Gras),
Praly - J. D. Guigou (Guigou), Id. - A. Martinat (Id.), Id. - E. Rostan f. A. (Id.), Id. - L. Marauda, past.. Id. (merci, salutat. affect.) - Bureau poste Hohenheim - A. Muston, président
Com. Ev., Rome - Mme veuve Rivoire, Châtillon (bons vœux) - R. Bauer, Gênes - L. Meynier, Abbadia - M. Coucourde, Envers Pinache
- B. Griset, Id. - G. G. Tron, Suse - M. Terzano-Pons, S. Marzano - H. Pascal, anc , Fontaines - J. Pons f. Matthieu - G. G. Tron, Ville
de Rodoret - Beiyam. Tron, Rodoret - J. J.
Peyronnel-Allan - H. Bounous (Giardino) StGermain - D. Bosio, Palermo - G. Rochat, Rio
Marina - Frédéric Tron (Robers), Massel - A.
Martinat, Cornelly - J. J. Léger, Valdese - EBouchard, Id. - Dott. Biava, Milan - Mme v.ve
Sappé (Rua), Pramol. - H. Long de François, Id.
- M. Louis Jahier (Bouchardon), id. - Mme
Ann. Turin a payé 1912 (c'était une simple
erreur d’impression) - J. Morel, Rora - Th.
Mathieu, La Tour - Paul Rostan, anc., Prarustin - Jacq. Rostan, Id. - H. Jahier, inst., Id. J. Bonnet, past.. Id. - Jacq. Forneron (Cardona),
Id. - Mme Peyrot, Riclaretto - Alex. Perrou,
anc., Villesèche - Mme Peyrot, auberg., Riclaretto - M. Prochet et fils, Turin - Dott. R.
Prochet, Rome - Dott. S. Rocchi, Id. - G. Longo,
Recco - D. Lantaret, Sciolse - J. Aguet, Rome
- Sophie Pasquet, St-Second - B. Banech, Iglesias - W. Jourdan, Gmund (bons vœux) - p.
Rucin, Pomaret - Nancy Meynier, Pérouse H. Mathieu, Pomaret - F. Ferrier, Faetto G. Marauda, Aosta (bons souhaits) - Mme Marie Ferrier, Naples (merci, bons souhaits, échangeons de tout cœur, A. C.) - Mme BuldriniGay, Turin - A. Balmas, p^t., Venise (merci
des bons souhaits que nous échangeons de lout
cœur, A. C.) - Ed. Tourn, Toulon - Antonio
Rostan, Roma - Mme Melile, Florence (1911-12).
CrA. Tron, JHrecte^r-res^q^aB^,
4
VOLETE
SALUTE ?
tonico ricostituente del Sangue.
ACQUA-NOCERA-UMBRA
< Sorgente Angelica >
Esportazione in tutto il mondo.
Produzione annua 10.000.000 di bottiglie.
m I
fe ® ‘aT S'
I >
! 2 "« .S
3 -M Sì
<5 g Ü
fa;
^ 9 M
cS
fumo che noh màcchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e aeiia barba fornendone il nutrimento nècessano e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e rendenofa. morbidi ed arrestandone la
caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire la forfora. - Una sola bottiglia
casta per conseguire un effetto sorprendente.
,.i,
il
senza macchiare nè la ..
composizione pei capelli
II
Signori MIGONE <S C. —
- — - — Milano
finalmente ho potuto trovare una preDarazione oMa
mi ridonasse ai capelli ed alia barba il ffie prlmftlvò
Una sola botti li d ,i ■'
. Sono p1e*^men?l ctivinf"Ve°qu^^^ T
?igHe L * R spedizione. 2 bot
r!rii» * ? i ‘ L. 11 franche di porto ed è in vendita
presso tutii i Farmacisti, Parrucchieri e Droghieri
SI SPEDISCE CON LA MASSIMA SEGRETEZZA
• pt> là («fi
UaSiqVAIlMI I RKdlUAUtNl
'UGElOMiCOniiC!
Ka laM» tl
.____^ I LA N O
k-am atm • «K«riM
^Deposito Generale da MiGONE & C.-Vil OreficMr,n.«bc..„.h.t)- MILANO
Chez le prof. ém. N. TOURN
h Torre Pellice
i à
PENSIONj^MILLE
Education des enfants de Vaudois disséminés et éloignés des
moyens d’instruction.
PEINTURE MODERNE
systèmes iiationnaux et étrangers
Uovi VéllZ ^ igtlm
l'ia Venti Settembre - iV. 3
Peinture à la fresque et à l'huile
Tapisseries en papiers et incrustations
Blanchissages à la chaux
Dorures, etc.
Prix modérés —vw
MINIMAX
Estintore di incendio a base cbimica.
Indispensabile ovunque per le prove
documentate di circa 25.000 casi di
incendio spenti, con ingenti danni evitati, oltre alla salvezza di 79 persone
investite dalle fiamme. Uno degli ultimi
incendi evitati è stato negli Stabilimenti dei prodotti alimentari Maggi.
Oltre 100 apparecchi in uso nei Comuni di Torre Pellice e Luserna San
Giovanni.
Per informazioni rivolgersi, in, l^jrre
Pellice, alla Tipografia Alpina^
BIGLIETTI DI VISITA
«xs'jsv»' USO UTOUKAPIA •ssS'.SvS'
(i;iimM,irii;iiiin-,iiiiin:iiii;»niiti,’iiiiniii(UHUi(iiii(iiumiMii(iiiiiMiiili!ii ^
Rivolgersi alla Tipografia Alpina.
CASSA DI RISPARMIO DI TORINO
SEDE CENTRALE; Via Alfieri, N. 7.
SEDI SUCCURSALI
H
i
3arge . aperta Lunedì, Giovedì e Domenica.
Cavour . » .mMarteài, Sabato e Domenica.
Torre Pellice ^ » Mercoledì, Venerdì e Domenica.
Perosa Argentina aperta Mercoledì e Domenica.
Presso le suindicate Sedi Succursali si eseguiscono le seguenti operaidbni :
•' ^ »'»• b.6000
Emissione di Ubretii di piccolo risparmio al 3,50 0|0, a determinate categorie di nergiornX'^ro^di L^IW^" massimo credito di L. 2000 ed uh dispoafòile
'*Cmiti*air'^ dai libretti a mezzo di assegni (chèques), pagabili alla Sede
Limitatamente alle Sedi di BARGE e di TORRE PELLICE :
^ciÌditoIlfr nominativi ma pagai,ili al portatore, al 2,75 OlO,’ con un massimo
CI edito ai L. ¿5.000 ed un disponibile giornaliero di L. 2500<
In tutte le Sedi Succursali sopraindicate :
Si fanno acquisti di rendila dello Staio o di titoli della specie di quelli che la Cassa
depositanti, e nell’Interesse di quest? se ne esigodo L
f/ contanti i vaglia cambiari e i tagliandi di rendita scaduti.
libreafZlfc^sfstesr^^^ 6’as.aA^azeona/e di Previdenza e dipesiti sui
trasmesse alla Sede Centrale per quanto riguardanosione d^rftta.*^* poriafo/ e al 2,75 0(0, nelle Sedi che non sono autorizzate all’èmis
Mutui e conti correnti ipotecari.
Operazioni di riporto e di anticipazioni. '
Accettazione di litoti in amministrazione contro un diritto di L. 0.50 ver mille o
trazione di mille lire sul valore nominale dei titoli depotitati.
Accettazione gratuita di titoli in amministrazione per conto dei depositanti di viecolo risparmio fino alla concorrenza di L. 3Ó00 <seposiiami ai pio
Sconto di cambiali con garanzie reali e personali.
Sconti di favore ad Istituti che si occupano del credilo agrario.
'^”operars*ul'^*avorT‘’^‘*'^*“”* riflettenti la Cassa Nazionale contro gli infortuni degli
ISTANZE VERRÀ DATO PRONTISSIMO CORSO
// Presidente Direttole generode '
C. Ferrerò di Cambiano. Franco PMmóhl.
L’EMULSION MUSTON
à base de pure huile de Foie de Morue ambrée de Bergen (60 ®/o) et
d’Hypophosphites de Chaux (1 »/o) et de Soude (0,.50 «/o); est d’une
efficacité incontestable dans tous états de déchéance : Tuberculose, Bronchites, Rachitisme, Scrofulose, Lymphatisme et Neurasthénie,
et surtout chez les Enfants faibles et chloroanémiés, comme médicamment prophylactique de toute valeur.
>s\S'à\s'.s\S'
Le Koûl en es« iré» ajfrénbl«
■S'S'«\S'.S\S'
Elle est fraîchement et soigneusement préparée par les
PHARMACIES D' GEYMONAT & MUSTON
TORRE PELLIGE
L’ivrognerie n’existe plus
Échantillon gratuit.
L» Poudre COZA proauit
I effet merveilleux de dégoûter l'ivrogne de l'alcool (bière, vin, absinthe, etc.). La poudre Coza opère
si silencieusement et si sûrement
que la femme, la sœur ou la lllle
de l’intéressé peut la lui donner
à son insu et sans qu'il ait jamais
besoin de savoir ce qui a causé
le changement.
La Poudre COZA a réconcilié des milliers de familles, sauvés des milliers d'hommes de la
iionte et du déshonneur et en a
lait des citoyens vigoureux et des
hommes d'affaires capables ; elle
a conduit plus d'un Jeune homme
sur le droit chemin du bonheur et
prolongé de plusieurs années la
vie de beaucoup de personnes,
La maison qui possède cetlo
merveilleuse et Inoffensive poudre envoie gratuitement à tous
ceux qui en font la demande un
livre de remerciements et un échantillon. Ëcrire en français.
Méfiez-vous des contrefaçons I
On trouve la poudre Goxa dans toutes les pharmacies
et aux depots indiqués ci-dessous. Les pharmaciens ne
donnent pas d échantillons, mais donnent gratuitement
le livre d’attestations A ceux qui se préseSl s TSÎ
SÎl-ecWmeiit à“*®“ P“'' P®*‘® «»»t * envoyer
COZA HOUSE - 76, Wardour Street
LONDRES 966, Angleterre.
Dépôt'. TORREPEI.LICE: Pharmacie Qeymonat.
il:’'
ETICHETTE PER VINI
a centesimi 25-30 il cento.
Rlvolgersl alla TIPOGRAFIA ALPINa.
SSOSSSOOOSSifrCSSÜ^OOSOO
Sludio Denlistico Jttccc”
diretto dal SIg. F. A. ÜOIIIIO.MI U. ». S.,
Laureato e premiato ail’Università di Cincinnati (S. U. d’America), Vice-Presidente
Onorano deU’Âssociazione dei diplomati Dentisti della suddetta Università.
l’OHiaio, Via d. Quintino, N. 15 - Piano 1*
angolo Corso Re Umberto (lato Nord)
--- TOBBE PELLICK -__
Casa Ugo - Piano IP a- Oflml Sabato.
OSSSÜSSSÜS^SSSOSCCSSSO
tì.“ D. Kivom
MÉDECIN DENTISTE
I' MOlis» LiK* JAEtiiii»
danH l’après luldi d’une heure à quatre
DENTS ET DENTIERS ARTIFICIELS
Ifii A1TMW-., POLVERE
Xt f)f) DENI’IPRICIA
del Ur. JOIIl IIIAVA, American Dentist.
2, Via Quintino Sella — MILANO.
Prezzo della scatola Lire uùa. — Per posta,
contro vaglia o francobolli, Lire 1,10.
;f0ltR8 PBaiCE - IMPRIMERIE ALPINA