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année.
25 Août 1911
N. 34.
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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Pasteurs.
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S’adresser pour laBédactlon àM.C.-A.Tron,past.,TorrePelltcs,
et pour l’Administration à M. J. Coïssoh, prof., Torre Pelliée.
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commencement de l'adnée.
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..^., diçfnes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIEE:
Communication offlcielie — Le IX° Congrès
Sioniste — Une exposition des Dessins de
M. le pasteur G. Appia — Correspondance
— Chronique vaudoise — Bibliographie
— Nouvelles politiques — Collecte pour
l’Eglise d’iris.
COMIVlüNIC^^^OFFICIELLE
MM. les pasteurs des Vallées sont
priés d'annoncer, du haut de la chaire,
les dimanches 27 août et 3 septembre
prochain, que au service d’ouverture
du Synode, lundi 4 septembre à 2
heures de l'après-midi, dahs4è'Temple
de la Tour, aura lieu D. V., la consécration au saint-ministère de MM. les
candidats Emile Tron, Arnoldo Combà,
et David Bosio.
Torre Pellice, le 24 août 19ll.
Pour la Table:
, B. Léger, Modérateur.
Le X“® Congrès Sioniste
:----1----
La semaine dernière a eu lieu à Bâle
le 10““ Congrès Sioniste, au nombre
de 500 représentants, ayant pour président, l’âme du hioiivement, M. Nbrdéau.
L’idéal du parti s’est un peu modifié
et si, dans le passé, on insistait sur la
formation d’un état en Turquie, aujourd’hüi on se contente de diriger
l’émigration vers la Palestine, sans se
préoccuper de la question politique,
ce qui, à notre avis, est très sage. Le
président du comité d’action sioniste,
M. Wolfsolm, de Cologne, a confessé
que ce n’est pas un Etat Juif que préconisent les sionistes, mais simplement
un domicile sur le sol de leurs ancêtres afin que, Juifs, ils puissent y vivre de leur vie nationale propre sans
toutefois s’exposer aux tortures et aux
menaces.
La suppression de l’absolutisme en
Turquie et l’avènement du droit et de
la liberté pour tous les sujets ottomans,
tout cela a favorisé cette nouvelle tendance. La Palestine, grâce à l’argent
des Juifs, tend à devenir l’Eden de
l’Asie Mineure; c’est l’effort pratique
des sionistes. Effectivement, depuis que
ces derniers y ont installé des succursales de la Banque coloniale juive,
qui viennent en aide aux Juifs commerçants, industrieTs ou agriculteurs
les échanges commerciaux ont pris
dans cette région un rapide développement. Les exportations à elles seules
augmentent d’année en année de 10
à 20 OiO, L’année dernière, le chiffre
des exportations de la Palestine atteignit 25 millions de francs, dépassant
de 3 millions celui des importations.
J)es j>articuliers^ secondés par les ban
ques juives, ont créé dans ce pays,
ces derniers temps, des fabriques qui
produisent de l’huile, du savon, des
machines et du ciment. Ces banques
facilitent également aux Juifs des acquisitions de terrains, la construction
d’immeubles, l’achat de machines. Le
fonds national juif qui est la seconde
institution financière des sionistes a
permis à ces derniers de créér une
station d’essais agricoles, des maisons
ouvrières, une école de métiers à Jaffa,
une école d’arts industriels, un gymnase hébreu à Jaffa, une bibliothèque
nationale j uive à Jérusalem qui compte
40.000 volumes, un conservatoire de
musique, un institut hygiénique, un
musée national et une mission scientifique pour l’exploration de la mer
morte.
On calcule qu’il y a actuellement
à Jérusalem une population de 100.000
habitants, desquels 70.000 Juifs, 20.000
chrétiens et lOJXK) mahométans. Du
temps de Christ il y avait 80.000 habitants à Jérusalem. On calcule que
dans toute la Palestine il y a actuellement 100.000 Juifs.
Nous sommes heureux de constater
tous ces faits qui pour les chrétiens
ont une grande signification. Nous sommes surtout heureux de voir le courant de l’émigration se diriger vers
la terre sainte; qu’il vienne bientôt
le jour où les Juifs laisseront en bloc
la Russie où ils sont encore traqués
comme des malfaiteurs. Si nous avons
bien des reproches à faire à ce peuple
. ayide d’argent, dur et incrédule, nous
ne voulons pas oublier qu’il a été le
peuple choisi et qu’il demeuré comme
le plus éloquent témoin de la puissance de notre Dieu et de nôtre foi.
C. A. Tron.
UNE EXPOSITION
des Dessins de M. le Pasteur G. Appia
L’article suivant, dû à la plume du
prof. Adolphe Lods, lui-même un élève
pour le dessin de M. Georges Appia,
est extrait du Témoignage,
M. Appia était une de ces natures
richement douées qüe M. Dieterlen
appelait un jour des lyres. Les cordes
qti’il pouvait faire vibrèr étaient multiples. Il n’était pas seulement le pasteur et l’apôtre des Missions dont toùs
les protestants de Paris... et de bien
d’autres lieux se souviennent avec
reconnaissance. Il possédait aussi l’âme
et le talent d’un artiste, qui aurait pu,
s il l’avait voulu, se faire un nom par
son crayon.
Par un scrupule, dont on peut regretter tout en la respectant, la délicatesse, il ne s’est jamais présenté sous |
ce jour au public: pour ceux auxquels
il apportait l’Evangile il a voulu n’être
que le pasteur. Quelques privilégiés
seuls étaient admis à feuilleter ses
albums ; et encore bien peu les ont-ils
vu tous. Aujourd’ hui ces scrupules
n’ont plus raison d’être. Et l’on ne
peut qu’être reconnaissant à la famille
de M. Appia de la généreuse pensée
qu’elle a eue d’ouvrir à tous ces trésors en exposant à l’Union chrétienne
des/jeunes Gens, à partir du 22 mars,
unei partie du moins des œuvres du
regfetté pasteur. Pour beaucoup ce
sera Une révélation ; pour tous ce sera
une joie.
D^autres, plus compétents, apprécieront mieux queje ne pourrais le faire,
la valeur de ces dessins au point de
vue artistique, en diront la justesse
impeccable, la facture élégante et
pourtant nerveuse, toujours plus large
avec les années, signaleront la virtuosité de l’artiste Mans lai tràductioif
de certains effets de lumière qu’il
semblait impossible de rendre sans le
seeoürs de la couleur.
Je me bornerai, n’étant pas critique
d’art et n’écrivant pas pour des spécialistes, à tenter, en partie d’après
des souvenirs personnels, en partie
d’après des notes obligeamment communiquées par la famille, un croquis
de la physionomie artistique de l’ami
vénéré que j’ai eu le privilège de voir
plus d’une fois au travail.
«Je suis né un crayon derrière l’oreille», disait-il plaisamment. C’est
avec un crayon à la main qu’il est
représenté sur une miniature faite
lorsqu’il avait quatre ou cinq ans.
Pendant ses années de collège, le
jeune Georges Appia allait parfois dans
l’atelier du père d’un de ses camaradèsj le peintre Hœfler, et, sur sa direction, s’initiait à l’aquarelle et se
perfectionnait dans le dessin.
La première en date des études
ciioisies pour l’exposition, est un arbre
fait à l’âge de treize ans. On y verra
aussi une série de dessins représentant les chefs-d’œuvre d’architecture
qu’il pouvait voir aux environs de
Francfort, sa ville natale, dans la région si pittoresque des bords du Rhin.
Quand on songe que l’auteur avait de
dix-sept à vingt ans, on est émerveillé
de la maîtrise qu’attestent ces œuvres,
où le moindre détail est fouillé avec
conscience, avec amour, et où, cependant, l’atmosphère circule, où la lumière se joue librement.
Après ses études de théologie en
Allemagne, il vint, vers 1850, à Genève,
où il subit l’influence du grand paysagiste Caíame, et eut la première révélation du monde des Alpes ; il parait,
du reste, avoir été séduit, à cette
époque, surtout par les sites riants et
pittoresques de la Savoie.
Des séjours qu’il fit à Florence, à
Naples, à Palerme, ibne rapporta guère
que des croquis de petites dimensions :
il était trop absorbé par ses devoirs
de professeur et de pasteur. Au cours
d’une tournée de collecte, aux EtatsUnis, il distrait une journée pour aller
visiter les chutes du Niagara, Dans les
courtes heures qu’il put passer en présence de cet imposant spectacle, il
trouva le temps d’exécuter plusieurs
grands dessins.
De chacun, du reste, des voyages
qu’il faisait, que ce fût en Normandie
ou en Angleterre, dans les Grisons ou
à Nice, il rapportait des moissons de
souvenirs: marines, sous-bois, études
de montagnes ou,vues de châteaux qui
attestent la variété de son talent.
Mais de plus en plus il se spécialise.
Je ne sais plus qui a dit quej’on n’est
pas un artiste digne'MelTé'ïoni quandT
on ne sait pas trouver une mine de
sujets propres à défrayer toute une
carrière de peintre) dans un espace de
quatre lieues carrées. Il y a du vrai
dans cette boutade. Tout grand paysagiste a sa patrie a^rtistique, un pays
souvent fort petit, dont il a senti et
su exprimer le charme sous des aspects
multiples, dont le caractère propre répond à la tonalité de son âme. Pour
M. Appia cette patrie artistique ce sont
les Vallées Vaudoises,
Il ne les découvrit qu’en 1862, au
cours d’un voyage avec son beau-frère,
le peintre Gabriel de^ Beaumont. Mais
c’était le pays de ses pères. Depuis
surtout qu’il eut acquis la charmante
propriété des Aîrals Blancs, il y revenait constamment et en reproduisait
avec amour les sites variés : les cimes
tourmentées des Alpes avec leurs aspects héroïques', qui répondaient à
ce qu’il y avait de chavaleresque en
lui; les couchers de soleil glorieux
prolongeant dans le ciel les architectures colossales des plans successifs
de la montagne ; les ciels aux nuages
percés de rayons lumineux; et aussi
les côtés plus intimes et moins sévères
de cette nature où la grâce italienne
se marie à la majesté alpestre: des
cascades et les torrents bordés d’arbres, les châtaigniers aux opulentes
frondaisons, les vignes couvrant les
routes de leurs treilles, les villages de
la plaine inondés de soleil, avec leurs
maisons aux toits couverts de larges
dalles et leurs clochers se détachant
tout blancs sur le ciel tout bleu.
C’était là qu’il fallait le voir, partant dès l’aube pour .escalader les cimes, chargé de ce qu’ il appelait sa
besace, un vaste sac contenant, outri
les indispensables jproviSions de boüch^
2
- réduites au minimum -, les grandes
feuilles volantes suif leS^oiaiesil illait
dessiner, et plusifWrs v(|apies <ju11 se
faisait lire pencfedit .qu’il liavaUlait ou'
qu’il lisait lui-même dans les*^1iáltes.^
Dès qu’un point de vue pittoresque se
présentait sur le chemin, il s’arrêtait
pour prendre un croquis, sans aucun
sduci de ses aises, perché sur un coin
de roc, appuyé contre un tronc d’arbre,
assis au milieu d’un torrent, indifférent
au soleil qui dardait ou au vent qui
soufflait. Et il travaillait si vite que^
le dessin achevé, il avait tôt fait, avec
son jarret longtemps infatigable, de
rattraper ses compagnons d’excursion.
Admirer et faire admirer les splendeurs de la nature, c’était dans la
pensée de M. Appia, une façon de glorifier Dieu, le créateur de la Beautés
Mais il trouvait d’autres manières encore de mettre l’art au service de l’idée
chrétienne ou de la charité la plus
délicate. Il avait dessiné et fait graver
des bons points'artistiques pour les
Ecoles du Dimanche. Pour les œuvres
et pour les fêtes de famille, il composait de gracieux programmes illustrés. Et que de fois n’a-t-il pas exécuté
le portrait sur leur lit de mort, de ceux
que pleurait une famille dans le deuil :
témoignage précieux de sa sympathie
de pasteur ou d’ami !
Il y a là tout un côté de l’œuvre
artistique de M. Appia qui n’a pas pu
trouver place dans l’exposition de la
.rue de Trévise; car il a fallu faire
un choix, souvent bien embarrassant.
Puissent ces lignes donner à tous
ceux qui ont connu et aimé le vénéré
pasteur de la Kédemption et de SaintMarcel le désir de profiter de l’occasion unique qui leur est offerte de
partager à leur tour les impressions
de beauté qu’il a si profondément ressenties et qu’il a su rendre si fortement. Adolphe Lods.
CORRESPONDANCE
Résidences futures du Modérateur
et du Vice<Modérateur.
Cher M, le Directeur,
Sans autre préambule, me permettrez-vous de venir vous dire quelle
me paraît être la localité la mieux
indiquée comme future résidence du
Modérateur de l’administration unique?
Ce serait tout simplement la grande
ville qui est rattachée directement aux
Vallées par le chemin de fer ; c’est-àdire Turin. Et cela pour deux motifs
essentiels.
Tout d'abord, à cause de sa facilité
unique de communications avec nos
Vallées, avec les diverses parties de
l’Italie et avec l’étranger. On peut en
partir le matin pour la Tour ou le
Pomaret, et y retourner le soir, après
une visite d’une demi-journée. On peut
aussi se rendre de là très rapidement
dans les diverses villes du Nord de
l’Italie, et non moins directement dans
celles du Centre et du Sud, y compris
Rome et même Naples. Et puis, ce serait également un point de départ bien
commode et rapproché pour notre Modérateur, quand il doit aller représenter notre Eglise à l’étranger, en France,
en Suisse, en Angleterre. Et même, les
étrangers, nos amis, qui vont visiter
Rome, passent presque tous par Turin,
et s’y arrêtent facilement.
En outre, c’est la seule ville italienne qui renferme une paroisse vaudoise, formée de Vaudois d’origine,
authentiques comme ceux des Vallées.
J!t par conséquent, elle a le droit, avr
tant que n’im'porte laquelle de ses 15
tsæurs $en h^ùt, de devenir le siège
|dM ch^ des^ archives et des Synodes
' de VÉ^se Yetudoise. De plus, elte ^
â soin actif, outre le tèmple magnifique, un Hôpital à elle, les Artigianelli
Valdesi, une Maison de Diaconesses et
un Foyer. Et ainsi le Modérateur y
respirerait facilement un air tout aussi
vaudois qu’à la Tour ou au Pomaret,
ses deux résidences alternées. Enfin
et à côté de tout cela, il y trouverait
encore une seconde Eglise Vaudoise,
composée d’Italiens convertis ; ce qui
certes ne serait pas une chose à dédaigner, surent pour lui.
Turin est donc la seule ville qui
réunisse à la fois les droits d’une paroisse vaudoise prospéré et ceux d’une
Eglise de l’Evangélisation, dans la
question qui nous occupe, tout en présentant des avantages uniques.
Mais alors, et si c’était elle qui va
devenir la résidence du Modérateur,
qu’en serait-il de Rome? Faudrait-il
la laisser à elle seule et sans appui
spécial? Certes non; ce ne serait ni
prudent ni juste, vu sa position unique de l’Eglise de la capitale et l’avenir magnifique qui lui sourit. Il serait bon plutôt d’en faire la résidence
du Vice-Modérateur, en la personne,
peut-être, d’un de ses pasteurs : celui
élu par l’Eglise même ; ou celui que
la nouvelle administration lui adjoindra certainement, parce que des circonstances exceptionnellement fa.vorables y font désirer la prompte formation d’une seconde congrégation;
ce qui cependant ne devrait pas empêcher aux Vaudois d’origine, établis
dans cette ville, de chercher à s’entendre pour y former, si possible, une
paroisse vaudoise.
Et ainsi, après l’adoption de l’administration unique, les Vallées ne
doivent plus garder ni le Modérateur
ni le Vice-Modérateur. Le premier devra aller siéger à Turin, parce que
désormais son activité embrasseraaussi
toute l’Italie; et le second à Rome,
pour remplacer, dans la capitale, la
présidence du Comité d’Evangélisution,
et y représenter promptement, au besoin, la Table Vaudoise, auprès dps diverses autorités, et des étrangers, particulièrement nombreux dans cette
ville.
Le Vaudois des Vallées du Piémont
Théodore Day.
M. le directeur de l’*Echo*,
L’on a déjà beaucoup discuté, et les
discussions sont bien loin d’être terminées, sur Tutilité ou non pour notre
Eglise d’avoir une seule administration et sur l’opportunité de la résidence du Modérateur à Rome, mais
jusqu’à présent l’on a toujours - je ne
sais pour quels motifs - enchevêtré les
deux questions qui, au contraire, doivent être soigneusement séparées.
Les uns, s’adressant aux Vaudois des
Vallées, posent au préalable la considération suivante: Voter le projet
d’administration unique c’est voter la
résidence du Modérateur à Rome, donc
il faut le repousser ; car transférer la
résidence du Modérateur à Rome serait
une capitis diminutio pour les Vallées.
D’autres disent: Le projet de l’administration unique est bon mais à la
condition que le Modérateur réside à
Rome.
Je crois que ni les uns ni les autres
ne raisonnent pas précisément à filo
di logica. En effet: Le projet est-il
bon? Croit-on qu’il est de quelque uti
lité pour notre Eglise de n’avoir qu’une
"ise^e administration comme le corps ^
n’a qu’hne seule tête? Est-il naturel
jq^ tout les ouvriers de l’Eglise dé-j
pendent d’une seule administration?'
Et bien approuvons les articles du projet modifiant notre Constitution, sans
nous inquiéter le moins du monde des
articles du Réglement qui devront ensuite être discutés aussi.
Parmi ces derniers articles il en est
un qui risquera très probablement d’être coulé : celui qui traite de la résidence du Modérateur à Rome. En effet,
pour ma part, je ne vois pas du tout
qu’il soit nécessaire que nos Réglements disent que le Modérateur doive
résider en telle ou telle autre ville.
Une fois que vous avez dit qüe la sede
legale o&i à Torre Pellioe, il est inutile d’ajouter quoi que ce soit, me semble-t-il. Qu’il réside à Rodoret ou à
Rome, à Torre Pellice ou à Pachino,
c'est son affaire : il résidera là où les
intérêts de l’Eglise réclament sa présence.
Mais, par charité, n’embrouillons pas
les deux questions; que l’une ne soit
pas condition sine qua non de l’autre.
Car l’on peut approuver les articles
du projet qui modifient la Constitution
et repousser celui qui fixe la résidence
du chef de l’Eglise à la capitale, sans
être pour cela accusé de manquer de
logique ou de cohérence. A môn avis
ce sont plutôt ceux qui affirment que
si l’on veut conserver le Modérateur
-aux Vallées il est indispensable de
repousser le principe - qui, soit dit
entre parenthèse, a déjà été accepté
par le dernier Synode - de l’administration unique qui pèchent d’illogicité
et d’incohérence.
Un député au Synode.
Bielia, le 20 août 1911.
Cher M. Tron,
J’aurais encore plusieurs observations à faire sur la dernière correspondance du Vaudois des Vallées. Mais
il est inutile de continuer la discussion, vu que le Synode va s’ouvrir
bientôt. Et alors nous verrons que les
traditions anciennes de notre Eglise
ne sont pas du tout favorables à certains arguments qui sont mis en avant
par le Vaudois des Vallées et par ceux
qui pensent comme lui.
Enrico Meynier.
CHRONIQUE VAUDOISE
Gaatelvenere« Une dépêche très
laconique à M. A. Muston, président
du Comité,-annonce la mort très soudaine de notre ouvrier de Castelvenere,
M. Paris Melani. Nous avons vu ce
frère, il y a cinq ans, à notre Synode
comme délégué de l’Eglise de Florence ; il laisse après lui sa femme et
une fille auxquelles nous exprimons
notre sympathie dans leur deuil, en
demandant à Dieu qu’il veuille les soutenir dans leur épreuve. — M. Melani
était un ex-moine ; il a étudié à Florence et a été, pendant assez longtemps, l’aide de M. Luzzi quand il était
pasteur de la congrégation de Via dei
Serragli.
Colonia Valdense. Notre cher
frère J. P. Gilles de Colonia, qui a
visité nos vallées l’année dernière, nous
écrit que la saison est très froide mais
favorable aux semailles; il nous envoie aussi fr. 20,80 pour VAsile des
Vieillards de St-Germain, ce dont nous
le remercions vivement.
La Tour. M. L. Dupin de St-^dré
m re)ihplacé dimanche dernier le|pasfeur de la Tour én prêchant, enivrai
^^ança^ sur ces mots : « Ne jugez
^jpoint »V Une assemblée, comme celle
des grandes solennités, a suivi avec
plaisir le prédicateur. i '
S Jeudi, le 16 août, est décédée à
l’hôpital Marie Besson de Rio Gros,
emportée à l'âge de 21 ans. Sa forte
constitution n’a pas pu résister «à^la
maladie qui l’a terrassée. Nous exprimons aux parents notre sympathie
chrétienne. , "
ü Samedi dernier a été béni dans
le temple de la Tour le mariag^ de
Frache Pierre et de Susanne Thomann,
Félicitations.
Ü Nous rappelons que le concert de
bienfaisance qui sera. donn4 par. M“°
Blanche Prochet, aura lieu lundi prochain, à l’Aula Magna. C’est M. Chiappo
de Turin qui a eu l’obligeance de
fournir les pianos. Les billets de 2
et 3 francs sont en vente auprès de
la Typographie Alpine et M. Louis
Jourdan.
O Le Conseil Communal vient de
nommer, par 10 voix sur 45, comme
régent au Bouïssa, M. Théophile Mathieu, régent évangéliste à Pietra Marazzi. En félicitant notre frère, nous
faisons aussi des vœux, pour que l’œuvre qu'il va entreprendre soit abondamment bénie.
Livourne. Nous avons appris avec
douleur la mort fort soudaine de M.
Egisto Cignoni de Livourne. Notre
frère, père de l’étudiant qui a fréquenté notre collège et de Madame
Alfredo Quattrini, était la colonne de
notre Eglise dans cette ville èt â toùjours rendu un témoignage fidèle, Par
sa position sociale il occupait une place
en vue et nous regrettons ce départ,
en exprimant à Madame Cignoni et à
tous ses enfants, notre profonde sympathie chrétienne.
Nice. Fête du 15 août. Cette année
la fête du 15 août eut lieu à la Trinité Victor, propriété Giaime, offerte
gracieusement par son propriétaire,
président du comité d’organisation.
La réunion, présidée par M. David
Pons, candidat en théologie, a commencé à 10 heures et 1^2 du matin
par le chant du cantique : Debout sainte
cohorte. M. David Pons prononce une
prédication sur lé serment de Sibaud
et termine en disant que les Vaudois
de nos jours doivent rester fidèles au
serment des anciens Vaudois: Union
dans la foi - Union dans l’amour Union pour le témoignage.
L’ assemblée entonne le cantique :
Levons-nous frères, levons-nous; ensuite la parole est donnée à M. Jean
Giaime, président du comité d’organisation, qui remercie les personnes
qui ont bien voulu participer à la fête,
et a insisté sur le devoir de faire des
efforts pour assister aux réunions religieuses. MM. les pasteurs Long de
l’Eglise Baptiste de Nice et Bonnefon
de l’Eglise Réformée de Cannes se sont
fait excuser. La parole est donnée à
M. Arnoulet, qui félicite M. le président du comité d’organisation d’avoir
ouvert cette fête à toutes les Eglises
Evangéliques, et’ croit d’être l’interprète des sentiments qui se trouvent
dans le cœur de tous les protestants
en lui disant: Merci et continuez. Alors
nous réaliserons ce que disait le psalmiste :
VI
,1;
« Qu’il est doux et ^réable
« Pour des frères de demeurer ensemble »
et U exhorte l’assemblée à la fréque»-
3
h
><*
tation des cultes, à l'ex^ijple de.nos
pères et avec David nous pourrons
dire :
« Je suis dans la joie quand on me dit
« Allons à la maison de l'Bternel ».
ï^fin M. Fantoni, présideat de l’Union chrétienne de j eunes gens de Nice
prononce une excellente allocution, en
disant que comme résultat pratique
de la fête qui nous réunit, nous renouvelions le serment de Sibaud et
avec l’aide de Dieu, nous y demeurions fidèles.
Le chant dii cantique: Jusqu’à la
mort nous te serons fidèles, la prière
de M. Pons et le Te Deurh, clôturent
cette édifiante réunion.
PrAmol. Réunion du 15 août à la
Sarà] Temps superbe, journée magnifique! Dès 8 h., de petits groupes de
personnes arrivaient de tous côtés : de
Riclaret et Faët, du Perrier, de Maneille, du Pomaret, de St-Germain et
de Prarustin. Les derniers à arriver
furent, naturellement, les pramollins
qui, connaissant mieux la distance.qui
les séparait du lieu du rendez-vous,
profitèrent encore du beau temps pour
aller couper leurs blés arrivés à maturité. Avant 10 h., toute la croupe
était parsemée d’hommes, de femmes
et d’enfants qui accouraient, qui s’entresaluaient, qui causaient.
. La cathédrale est toute prête: le
côté septentrional des « camps » offre
un bel amphithéâtre où s’étalent lès
auditeurs ; au bas, une tribune improvisée avec son baldaquin de feuillage,
sur lequel flotte le tricolore, accueille
les orateurs.
A 10 h. précises, le pasteur de Pramol invite le public à s’approcher et
commence le service par l’annonce
d’un cantique, la prière et la lecture
des. T 7 premiers versets du chap., XII
du livre des Actes des Apôtres. MM.
les pasteurs Grill, Soulier et Bonnet
parlent d’abord, sur ce récit, des épreuves, des persécutions, des prières et
des délivrances de l’Eglise primitive
et de Pierre, de l’Eglise Vaudoise et
des chrétiens, M. Bonnet terminant par
cette pensée qui sera relevée par un
des orateurs suivants : l’histoire de l’Eglise Vaudoise n’est pas toute dans le
passé, qu’il nous souvienne que nous
devons être tout aussi bien l’Eglise de
l’avenir.
M. le prof. H. Bosio, dont la compétence est bien connue, nous parle
des faits de notre, histoire se rapportant au lieu où nous nous trouvons
assemblés, et il fait passer successivement devant nous la « grosse bande
d’ennemis désespérés de la religion,
conduite par Charles Truchet au mois
d’avril 1560, ravageant les villages de
Rioclaret > — Catinat et Melac qui
arrivent avec leur armée pour envahir
Pramol en 1686, — les Vaudois échappés de Balsille en 1690, qui tombent
sur la Ruà et l’enlèvent aux ennemis
— enfin le duc de La Feuillade qui,
aidé par des Vaudois du Val St-Martin, qu’on avait réussi à séparer de
l’Union Vaudoise, creusa les tranchées
dont nous voyons aujourd’hui les restes, et y établit son camp, en 1704.
M. le pasteur Ugo Jauni, avec son
éloquence entraînante, nous fait parcourir avec lui une partie du champ
d’évangélisation, depuis Rome par les
Abruces, « Ortona a mare », à Corato,
Ginosa jusqu’à S. Remo; nous introduisant, à la dérobée avec lui, dans
les couvents, dans les refuges des modernistes dont il semble connaître les
allée» et les venues.
Dernier orateur, M, le missionnaire
L. Jkila qui nous entretient de son
œuvre et de celle de, ses collègues au
Eambèze. i . î ^ ^
Enfin M. le pasteur Garrou termine
par la prière et la bénédiction.
La collecte produit frs. 52 qui sont
partagés en parties égales entre l’évangélisation et les missions.
Le chant, bien dirigé par M. l’instituteur H. Long, ^îontribue largement
■à l’édification et à la bonne réussite
de la fête. Ph.
Rodoret. Col des Fontaines. Dimanche dernier à peu près 450 personnes
accoururent à la fête organisée par
les pasteurs du Val St-Martin au Col
des Fontaines. M. le pasteur H. Pons,
assume la présidence et avec ses collègues de Massel de Pral et de Perrier-ManeilIe, MM. les pasteurs Peyronel. Marauda et Garrou s’adressent
à l’assemblée recueillie en méditant
les belles paroles de Actes II, 42. M.
le candidat Emile Tron, H. Bertalot
et M. Testa de Brooklyn donnent une
quantité de nouvelles sur l’évangélisation en Italie et sur l’évangélisation
des Italiens dans l’Amérique du Nord.
La collecte qui clôtura la belle réunion produit la somme de 25 frs., qui
sera partagée par moitié'entre l’évangélisation et le déficit pour les ouvriers de l’Eglise. — La fête du chant
pojir les enfants qui devait suivre a
été renvoyée à un autre moment plus
propice.
St-Germain. Dimanche dernier M.
le Rev. Ugo Janni a occupé la chaire
de St-Germain.
$ Hier, devant une assez bonne assemblée et un grand nombre de pasteurs, MM. les candidats D. Bosio, E.
Tron et A. Comba ont prêché leur
! sermon d’épreuye, qui a été admis. Ces
jeunes frères recevront l’imposition
des mains au culte d’ouverture du Synode. — Nous faisons les meilleurs
vœux pour ces jeunes candidats qui
vont préndre leur place dans les rangs
des pasteurs Vaudois.
St-Jean, Samedi 2 septembre prochain aura lieu une grande soirée de
bienfaisance, donnée par l’Union chrétienne de jeunes gens, avec le concours de plusieurs demoiselles et d’autres aimables personnes de notre colonie d’été.
Nous aurons des monologues, des solistes pour chant, violon et violçncelle,
et comme pièce de fond, la comédie
«l’Ami Fritz» de Erckmann-Chatrian,
qui a été si appréciée cet hiver à la
fête du 17 février.
Au prochain numéro de plus amples détails, et qu’on se le dise.
Vallée du Pélis. Rarement nous
sommes appelés à constater un changement de chaire comme cette semaine.
En effet, si nos renseignements sont
exacts, il résulterait que M. Adolphe
Comba a prêché à Bobi dimanche dernier, M. P. Chauvie au Villar, M. L.
Dupin de St-André à la Tour, M. Buffa
à St-Jean, M. Louis Rostagno à Rorà
et M. Paolo Longo à Angrogne. Il ne
nous reste qu’à remercier ces Messieurs qui, certainement, ont fait beaucoup de bien à nos paroissions, et nous
demandons à Dieu qu’il bénisse abondamment le message apporté.
BIBLIOGRAPHIE
D. Bonin. Urkunden zur Geschichte der Waldenser-Gemeinde
Pragela. >
M. le prof. Daniel Bonin a visitâ, il y a qaelques années les pays de ses ancêtres; et nous
l’avons''eRtèndUi daniÈr 4e "temple du Chabas,
. parler d’une ipanlére très intéressante des deux
Pragela, fua^ apx sôaPt»s>da' plusom, l’autre
.dans la Hesse (Allemagne). Â (.’occasion de sa
^tournée aux Vallées, il àrôéüeilii de nombreux
i documents, dont il vient de commencer la publication à l’aide de la Société huguenote d’Allemagne. Ce premier volume de Sources sur
H’histoirj^ de communauté vaudoise
Pragela, paru" à Magdebourg en 310 pag. 8“,
s’ouvre par une courte exposition en allemand
des faits de la Révocation, de l’exil des Pragelains ët de l’accueil généreux que leur fit
le landgrave de Hesse. M. Bonin y fait suivre
la publication des documents suivants, possédés en ipannsorit par la commune de Pragela:
1« Procedure et dénombrement des revenus
’du Dauphin dans la Vallée de Gluzon, faite en
1265, tiré des archives daClrenoble. 2® Registres des Baptesmes, Mariages et Sépultures de
la Communauté de Pragela, de 1674 jusqu’au
17 Septembre 1685, c’est à dire jusqu’à la dragounade qui abolit le culte réformé dans la
vallée du Cluson.
3® Prôcedure de Monsieur de Tourres pour
les Inondations de 1685r 4° Etat dressé de la
consistance et valeur des biens qui ont appartenu aux Consistoires, Ministres, Nouveaux
Convertis, et Religionnaires de Pragela, 1688.
Ce doctiment trouve tout naturellement sa
place ici, quoiqu’il ait déjà paru dans une brochure sur Pragela, que M. Bonin a publiée,
en un tirage limité, tôt après son retour des
Vallées.
5“ Mémoire concernant les Vsages et l’administration économique de la Vallée de Pragela. ^
Ces piéçes sont d’un haut iqtérét pour l’histoire des'tteùx Pragela et toûs ceux que l’histoire vaudoise intéresse doivent être reconnaissants à M. Bonin, d’autant plus qu’il compte
générei|s'ément répandre largement ce livre
parmi ^bous. Et nous savons que dans les deux
volume®, qui suivront en 1912 et 1913, d’autres dofcuments autant et plus importants ver^
ront eacpre le jour. ,
Puiss^t plusieurs Vaudois d’Italie et d’Allemagne fmiter là pieuse initiative de M. Bonin.
'' V J. Jalla.
'■i'—.,.. .
politiques
La catastrophe du ÎSàn Giorgio continue à occuper tous lés esprits et les
polénfiqües au sujet dès responsabilités prennent une grande acuité. La
comniissioti d’enquête nommée par le
ministre a présenté son rapport d’après
lequôf iè capitaine Albenga est coupabléfd’imprudence, ayànt navigué inutilement et trop vite dans des parages
réputés dangereux: la faute est atténuée par le déplacement de la bouée
signalant les écueils de Marechiaro.
Lè3dhiniandant est donc relevé de
son èommandement et mis en disponibilité, en attendant le verdict de l’autoritéjudiciaire. Le lieutenant qui était
de service est puni par trois mois d’ar^i. Tout l’équipage a été débarqué et
a quitté eh pleurant le croiseur probablement condamné à la destruction.
En effet il est encore rivé au rocher;
les tentatives faites pour le tenflouer
n’ont pas donné les résultats espérés.
La mer calme a permis de décharger
lés artilleries et autres parties de l’armement du navire. On a employé des
mines pour faire sauter les arêtes de
rocher qui ont pénétré dans la coque,
mais jusqu’à présent tout a été inutile.
Lès scaphandriens qui sont descendus
à plusieurs reprises au fond de la cale
envahie par la mer, ont couru de sérieux dangers.
Les grandes manœuvres de l’armée,
ont commencé lundi dans la plaine
du Pô, dans la réj^on comprise entre
les villes de Turiu, Vercelli, Pavie et
Nòvi. Les deux armées ennemies, les
rouges et les hlêus, se trouvaient au
début des hostilités, les premiers sur
la gauche du Pô vers la ligne du fleuve
Tessin, les seconds entre Novi et Tor" tona. Le plan a été préparé par le
général Pollio, chef d’état-major. Le
roi est parti pour le champ dés Tmnœuvres et il aura îsou| quartier "général dans le chftt3eati 4e Pomaro près
d’Alexandrie. ^
Les ouvriers des carrières de marbre de Carrara se sont mis en grève,
réclamant une augmentation de salaire.
Angleterre. Après la grève des marins c’est la grève des chemins de fer,
qui a désorganisé tous les services surtout dans le nord et dans le pays de
Galles. Plusieurs milliers de voyageurs
en excursion de vacances n’ont pu
rentrer chez eux : Les communications
ont été coupées entre l’Ecosse et ITrlande. Plusieurs attentats ont été coitnmis par les grévistes contre les trains
en marche: il y a eu des bagarres
avec morts et blessés. Heureusemènt
les délégués des - compagnies et des
cheminots ont fini par s’entendre, grâce
à l’intervention du gouvernemenULes
grévistes seront réintégrés sans aucune
pénalité, une commission de cinq membres est nommée pour régler tous lés litiges pendants. Le comité de la grève
chante victoire, le calme est rétabli,
et les cheminots reprennent le trâvail
satisfaits du succès obtenu. E.|L.
COLLECTE POUfl L’ÉGLISE DTRIS(ArBeiili#e)
5“® LISTE.
tí
Report frs. 91SI,—
Prof. J. J. Malan, Gênes • » 5,—
Mme Louise Reynaud, Pramol t .
M. J. B. Bosio, pasteur » 5,—
Mme Veuve Lantaret-Gay . . » 25yr:
Mlle S. Lageard . . * táj"“ .
L. Coïsson • . • » ; 2,—
Michel Coucourde . Paroisse d’Angrogne: • » 0,60
Collecte au Temple . . frs. 33,— Mlle Susy Bertin . . » 5,— Mlle Marie Gaydou , . » 1,—
Mme Vve Beneéh . » 1,- » 40,—
paroisse de Pérrier-Maneille :
2
3,2,2,- .
Poêt Alexandre^ av., Perrier »
Peyrot François, boulanger,
Perrier , . . »
N. N. • . . . ■ »
N.: N. . . . .; »
Peyrot Madeleine v.ve Pons,
Baissa . j. . .
Martlnat Henri, ex-syndic,
Baissa . . . . »
Ribet Pierre, Saret . »
Barai Henri, Clot du Zors » 1,^
Pascal Léontine, Piando * 0,50
Poét Jacques, ano.. Cloutés » 1,—
Poêt François, » » 1,—
Perrier Jn Pierre, Poumarat » 1 ,—
Genre César, Grangettes » 0,^
Bounous Jn Daniel, Cronzet » • 1,-^
Pons Marie, Bossé » 0,50
Pons Théophile, » » 2,-^
Pons Jacques f. Jean » » 2,—
Pons Henri f., Pierre » » 1,—^
Pons Pierre, ancien » » 2,50 ,»
Paroisse de Pignerol :
Col. Trincherò • . frs. 5,—
C. et H. Tron, past. ém. » 25,—
H. Pascal, pasteur .. » 5,—
Famille Avondet-Bertalot » 5,—
Vicino Jean . . , < ■ * 2,—
Vicino Mathieu . . » 1,-^
Costabel Albert . . » 1,—
Meynier Lamy • . » 1,— >
Paroisse de Villar Pellice:
58,25
45,
Jalla Auguste . frs. 10,-*
Prof. Autelli » 5,Gaydou Marie . » 5,Mlle Fowless « » 5,—
Gönnet Joseph • . > 0)50
Chanforan Jean i 0,50 > '
Nicolet Anne, yeuve 0,25’’
Frache Jeàn Pierre, ancien » 0,50 ;
Giraudin François, » » 1,Salomon Paul, » > 1,Allio Etienne, * » 1,Alilo-Jean Daniel » » i»
Jabier Auguste, pasteur » 3,-. .
Collecte au temple » 14,25 » 48,
Total frs. 1148,85
C.-A. Tron, Directeur-responscîble.
Henri Garrou, pasteur frs. 10,N. N. . . _. -, » Ribet Susanneet Ribet Hen- 5,riette, Faureng • » .5,-
Ribet Abram, Faureng » 4,—
Micol jean Ismaël » * 1,25
Ribet Philippe » » 1,Ribet Henri » » I,“
Pons. Emmanuel, secrétaire,
Perrier . . • »
4
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Ma il lor servizio - Ora fini
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