1
M
B. Léger, B
lasteur
Quarantfe-deuxième année.
19 Avril 1907.
N. 16.
L’ÉCHO DES VALLÉES
OH A Q 015 VB>JVI>I«Br)I
Prix d’abonnement par an :
Vallées Vaudoises- . Fr. 2,50 — Italie . . Fr. 3 00
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l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
L’ abonnement se paye d’aTauce.
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la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Toum, prof., Torre Pellice,
et pour l'Administration à M. J. Coïsson, prof., Torre Pellice.
Tout changement d'adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent, ne
seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phïl. IV, 8J.
id
SOMMAIRE :
Négligence de la vie de famille — Ephé. mérides vaudoises — Courrier missionnaire — Chronique — Nouvelle^ et
^ faits divers — Livres et Revues —
Informations diverses — Revue politique — Fonds Matteo Prochet —
' Feuilleton : Les paradoxes de Jésus.
i Jégligence de la Yie de iamille
Je trouve dans le Christian quelques
observations sur ce sujet, qui me semf blent mériter notre sérieuse attention.
» La négligence de toute manifestation *
religieuse dans la famille est un des
tristes signes du peu de piété vraie
parmi notre peuple, qui n’est pas sans
de très graves conséquences. N’est-ce
pas la maison terrestre qui, pour les
^familles est une belle et douce image
de la maison de notre Père céleste ?
N’est-ce pas au sein de la famille pieuse
que les enfants reçoivent des impressions qui ne s’effacent jamais entièrement, tellement que même après une
jeunesse orageuse, l’enfant prodigue
éprouve le besoin de retourner à son
f Père céleste î N’est-ce pas dans une
telle famille que l’on trouve tout ce
. qu’il y a sur la terre de plus pur et de
plus aimable, les plus douces et les plus
saintes associations, qui exercent une
magnétique influence sur le cœur et sur
la vie ? Il faut ajouter que la famille
est la nourricière de la nation, que d’elle
découle la source du bien et, hélas !
î aussi la source du mal, que d’elle sortent ces hommes et ces femmes qui
' propageront ou détruiront cette justice
gui seule élève une mition ? De quelle
énorme importance n’est-il pas que la
V famille soit le lieu de naissance et d’é“ ducation de vies qui dès leurs premières années sont imprégnées des saints
I principes d’amour pour Dieu et pour
les hommes I Les familles étant les
, grands facteurs qui assurent le bien[ être et la prospérité du pays, on ne
I peut voir qu’avec une grande tristesse
■’ que la piété soit si négligée dans les
i) femilles. — C’est la question que les
i femmes de çptre pays doivent prendre
’ en main et s’y intéresser très vivement
et avec persévérance, parce qu’à elles
‘ appartient le règne dans la‘maison, avec
ûne grande responsabilité et une influence illimitée.
Une grande part de l’œuvre bénie
I qui se fait dans le monde, découle d’uhe
éducation soignée et sanctifiée dans la
famille, qui ne vit pas seulement pour
Ce monde, mais ,ÿour l’idéal chrétien
^ qui est le vrai but de la vie. L’in.spirabon de saintes femmes,, mères et sœurs,
F * fpujours eu une très grande influence
pour la justice. Dieu soit béni pour le
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bon nombre de femmes chrétiennes, qui
sont vraiment le sel de la terre ! mais
que la vue de tant de familles qui négligent la piété, en privé et en public
pousse les femmes croyantes à s’unir
pour s’encourager à étudier et à pratiquer les meilleurs moyèns d’accomplir
leur noble vocation chrétienne et à être
fideles dans l’emploi des dons que Dieu
leur a départis.
Les plus grandes œuvres ne sont pas
toujours rapportées dans les journaux,
et les plus nobles vies, à la lumière du
ciel, ne sont pas toujours applaudies par
les hommes. La vie chrétienne dans la
famille, requiert souvent un saint héroïsme, et gagne de plus glorieuses victoires que celles rapportées dans les
journaux ou dans les livres. — Il faut
citer comme précieux témoignage les
paroles d’un homme qui a dit : «J’ai
cherché à vivre comme un sceptique,
mais la sainte vie de ma mère m’a rendu
la chose impossible ». D. T.
EPHËMËBIDES^YMDÛISES
21 Avril
Un dîner fatal
Quelle horrible semaine que celle du
17 au 24 Avril 1655, pour nos Vallées !
L’extermination des Vaudois avait été
décidée par la Propaganda et Charles
Emmanuel II obéissant en avait confié
l’exécution au marquis de Pianezza, à
la tête de 15 mille hommes.
Le plan semblait devoir réus.sir; obtenir avec de fausses promesses des
bons -et fidèles sujets Vaudois qu’ils
logeassent ces troupes dans leurs maisons pour quelques jours «pour le
service du duc » ; et puis, à un signal
convenu, les égorger tous dans leurs
demeures. On n’épargnera rien pour
les faire donner dans le panneau ; on
donnera même à leurs repré.sentants
un bon dîner à la veille du massacre,
s’il le faut pour les mieux endormir.
Samedi 17 avril, Pianezza occupe
La Tour presque abandonnée déjà.
Dimanche 18, le capitaine Mario de
Bagnolo avec sa troupe donne la chasse
aux rares Vaudois restés à La Tour et
à St-Jean.
Lundi 19 on va chercher les Vaudois
retranchés sur les hauteurs de La Tour
Angrogne et St-Jean, mais sans pouvoir les déloger.
Mardi 20, on les attaque en règle au
Taillaret et au Castelus de Saint-Jean ;
mais le capitaine Tahier repousse victorieusement l’ennemi.
Pianezza devient soucieux. Va-t-il
échouer comme Trinità 95 ans auparavant contre d’invincibles héros ? Non !
Ce que ses soldats ne peuvent obtenir,
un bon dîner le lui donnera. Dès l’aube
de Mercredi 21 il fait proclamer aux
pieds des retranchements Vaudois qu’il
désire recevoir à La Tour le jour même
leurs députés pour dissiper tout malentendu.
.Les Vaudois s’y laissent prendre ;
leurs députés se rendent dès le matin
chez Pianezza qui les reçoit fort aimablement et les entretient avec de beaux
discours et force promesses jusqu’à midi.
Puis pour achever de les gagner il les
retient à dîner et les renvoie à leurs
gens parfaitement persuadés que Pianezza est de bonne foi et qu’il n’y a
pas anguille sous roche.
Il aurait fallu entendre le rapport
qu’ils firent à leurs commettants. David
Bianchi par exemple, de St-Jean, était
furieux que Léger ne partageât pas sa
crédulité.
Enfin, les Vaudois sont persuadés ; ils
se retirent et laissent que les troupes
dès le lendemain montent sans résistance à Angrogne, au Villar et à Bobi.
Heureusement que celles d’Angrogne
plus impatientes se mirent aussitôt à
saccager, ce qui fit comprendre à nos
gens la trahison, à temps pour leur
permettre de fuir par la Vachère en
Pérouse, terre du roi de France. Mais
ceux du Villar et de Bobi reçurent
tranquillement sans soupçons les soldats
chez eux..., et samedi 24 à l’aube, à
un signal donné au Fort de La Tour,
les soldats suivant la consigne égorgèrent leurs hôtes, accomplissant l’un
des plus infâmes massacres de l’histoire : les Pâques Piémontaises. Dîner
fatal, qui mit le sceau à la trahison
papiste et triompha de la clairvoyance
vaudoise I
Ah ! mieux valait le maigre repas
du bivonac vaudois que le somptueux
banquet de Pianezza !
Teofilo Gay.
MISSWIIIIIE
Le Comité des Missions de Bâle a
dû se séparer avec regret de son président, M. le pasteur Niescher, qui l’a
dirigé depuis seize ans, avec une vraie
compétence. Atteint d’nn violent catarrhe des poumons, le médecin lui
ayanf recommandé d’abandonner une
partie de son travail, il n’a pu garder
que la cure pastorale de sa paroisse
qui lui est très attachée. Il a été remplacé par un laïque, M. le banquier
Alfred Sarasin-Iselin, fils du fondateur
du sou missionnaire, et lui-même membre
du Comité depuis 1899.
Aux dernières nouvelles, cette Société était en déficit de 190.000 fr.
— La Mission Romande a pu, au
contraire, clore son exercice sans déficit,
et mettre quelques sommes à part pour
reconstituer le fonds de roulement que
les déficits précédents avaient englobé.
— La Société de Paris a clos son
exercice le 5 c. avec 113,000 francs de
déficit, quoique, sur presque tous les
champs de travail, il ait fallu faire de
forts retranchements, au détriment de
l’œuvre.
Le Zambèze attend en vain les renT
forts qui devraient fortifier le personnel
de chaque station et permettre de reprendre la marche conquérante. La
Conférence doit se réunir à Sesheke le
10 juin. On espère que MM. et MM.es
Bouchet et Fuhrmann arriveront à temps
pour y participer ; ils comptent s’embarquer le 4 mai à Southampton. Aussitôt après la Conférence, M. et M.mé
G. Voila reprendront la route de l’Europe, avec leurs enfants, pendant que
M. et M.me Lageard se remettront en
route pour l’Afrique, laissant leurs enfants en Europe.
— Le personnel du Congo est aussi
en souffrance et se voit obligé de renoncer à avoir un missionnaire européen
dans l’importante station de Lambaréne,
qui restera confiée à Paul Agonjô,
évangéliste indigène expérimenté, consciencieux et éprouvé, et qui ne demeurera, d’ailleurs, chargé que de l’évangélisation (voyages aux annexes et cure
d’âmes).
Par contre, la gravité des circonstances actuelles à la Nouvelle-Calédonie
a rendu nécessaire la création d’un nouveau poste dans ces lointaines rég'ions,
d’autant plus qu’un effort financier spécial est fait par quelques amis de ce
champ de travail. C’est M. Etienne
Bergeret, élève de la maison des missions qui arrive à la fin de ses études,
qui est désigné pour cette tâche.
— Le Congrès de la Fédération
Universelle des étudiants chrétiens
qui siège présentement à Tokio, est le
premier congrès universel, tant séculier
que religieux, qui ait jamais été convoqué en Asie. Cette Fédération, née
en Suède en 1895, a tenu jusqu’ici ses
assises aux Etats-Unis, en Allemagne,
en France, en Danemark et en Hollande. Le Japon compte plus de 1500
étudiants, membres de la Fédération, la Chine plus de 1000, l’Inde plus de 2000.
Le Congrès sera suivi d’une campagne
d’évangélisation de trois semaines dans
tout l’empire nippon.
Le 25 c. commenceront à Shanghaï
les assemblées destinées à commémorer
le centenaire de la première mission
évangélique en Chine. Il y a cent an.s,
en effet, que Robert Morrisson commençait son voyage de sept mois pour
porter le flambeau de l’Evangile dans
l’Empire Céleste. La Compagnie des
Indes refusant de l’admettre sur ses
rïavires, il dut s’y rendre par l’Améri-
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que et l’Océan Pacifique. La Chine
aussi étant fermée il ne put mettre pied
à terre qu’en s’enrôlant comme interprète au service de la Compagnie. Quand
il mourut, en 1834, il avait baptisé dix
convertis. Aujourd’hui l’Evangile est
implanté dans chaque province. Plus
de 3.000 ouvriers sont à l’œuvre. De- ‘
puis plusieurs années, le nombre des
communiants double chaque sept ans
et atteint actuellement le chiffre de
200.000, quoique, ou peut-être parce
que, non moins de 16.000 natifs ont
subi d’affreuses tortures pour leur foi
depuis l’insurrection des Boxers en i goo.
Le mot de Tertullien est encore vrai :
Semen est sanguis christianorum.
CtîffOjMlOliïî
Notre feuilleton. — M. le pasteur |
Ernest Rostan, auteur d’un livre très I
apprécié sur la souffrance, offre aux lec- |
teurs de l’Echo la primeur de six courtes î
études tirées d’un ouvrage en préparation sous ce titre : « Les paradoxes
de Jésus». Nous en commençons aujourd’hui la publication.
La Tour. Nous avons eu jeudi dernier la visite de M. le pasteur Morel,
de Berne, qui a tenu une réunion à 2
heures dans le temple pour la jeunesse
et une réunion d’appel le soir à l’école
normale. Il est à regretter que la première n’eût pas été annoncée dans les
paroisses voisines et que l’auditoire fût
plutôt restreint. Le soir, par contre, la
salle était bondée.
L’assemblée d’église a continué dimanche après midi la discussion du
rapport du Consistoire, s’arrêtant surtout sur la question financière. Le fonds
d’église présentant un déficit de L.
353>27 et la paroisse ne pouvant songer
à diminuer ses dépenses, il faut trouver les moyens d’augmenter les entrées.
Le Consistoire a eu soin de distribuer
à tous les chefs de famille une circulaire en les priant de souscrire ce qu’ils
se’proposent de donner pour les besoins
de l’église, afin que l’on sache si possible sur quelle somme on peut compter.
Mais comme on peut prévoir que cette
somme ne sera pas suffisante, il faudra
1)
Les paradoxes de Jésus
Le paradoxe du nouveau talion
Vous avez entendu qu’il a été dit :
“ (Eil pour œil, dent pour dent. „ Bh
. bien, je vous dis moi : ne résistez point
an méchant. Au contraire, si quelqu’un
te frappe à la joue droite préseute-lui
aussi l’autre ; si quelqu’un veut t’appeler en justice et t’enlever ta tunique,
ahandonne-lui aussi le manteau, et si
quelqu’un veut te faire faire une corvée
d’un mille, fais-en deux pour lui.
I Ev. selon Mathieu V. 38 d 41.
La vengeance a été la première forme
de la justice parmi les hommes livrés
au mal. C’est le code pénal des sauvages
et de ces civlisés qui honorent la vendetta.
L’exercice de la vengeance a d’abord
été reconnu à l’offensé ; puis il a été
revendiqué par l’autorité établie : chef
de clan, de tribu, prince ou souverain
qui l’a confié à des agents capables de
l’exercer avec mesure, afin de prévenir
les haines meurtrières et inextinguibles.
La vengeance codifiée a trouvé cette
formule simple et populaire : œil pour
œil, dent pour dent. C’est la loi du
talion.
On retrouve le talion dans les lois
sans doute penser à trouver d’autres
sources d’entrées.
Sont nommés députés à la Conférence,
qui se tiendra prochainement à Pigne‘rol, MM. P. Vinay professeur, L. Jouve,
président de l’U. C. de Jeunes Gens,
et D. Poët, diacre.
Dimanche soir, à Sainte-Marguerite,
MM. le professeur Jalla et l’ancien Gay- ■
dou ont parlé de deux tournées d’évangélisation qu’ils ont faites au val Pragela, l’une au comrnencement de janvier,
l’autre la semaine sainte. Le terrain
avait été préparé par de précédentes
vi.sites faites par M.lle Gay de Pérouse
et par M. Jalla lui-même. C’est à peine
un commencement, mais il y a lieu d’espérer qu’une œuvre sérieuse pourra tôt
ou tard être entreprise dans cette vallée, jadis entièrement vaudoise. M. Jalla
a vivement intéressé l’auditoire en rappelant brièvement les événements qui
ont forcé les Pragelains à se soumettre
au joug de Rome ou à s’exiler, comme
l’a fait une grande partie de la population, allant fonder en Allemagne de
nombreuses colonies.
M. et Mme Ugon, de Colonia Valdense, comptent partir au commencement de juin et arriver aux Vallées
vers la fin du mois. Nous nous faisons
un plaisir de l’annoncer aux nombreux
amis qui nous demandent avec un affectueux intérêt ce qui en e.st de ce
voyage tant de fois renvoyé. Nous
croyons pouvoir leur assurer que cette
fois c’est vraiment décidé.
La Société (le .Crédit Miitu<*l aura
son assemblée générale annuelle à S.te
Marguerite, lundi 29 c. à 8 h. du soir.
Le Président
J. CoïSSON.
Villar Pélis. Présentation des catéchumènes à l’Eglise. Dimanche dernier
14 avril, au culte principal, M. le pasteur Tron présenta à l’Eglise 32 catéchumènes qui avaient terminé leur instruction religieuse. Le temple était bondé
et rarement on a vu une assemblée
aussi imposante et attentive. A la réunion de prière qui suivit, et qui a lieu
tous les dimanches à la fin du culte,
on présenta à Dieu des prières pour
nos jeunes amis.
Bête des promotions. Dimanche dernier
encore, à 2 h. i\2 eut lieu dans le
de tous les anciens peuple.^. La législation mosaïque avait retenu cette forme
primitive de la justice, mais l’avait entourée d’interprétations qui en atténuaient la violence et la barbarie.
Néanmoins, au temps de Jésus, le
talion subsistait encore dans les mœurs.
Jésus condamne la loi du talion ; il
l’abolit. Il n’abolit pas le code pénal
des juifs ou des romains. Il ne condamne pas la ‘résistance légale, ni les
sanctions de la justice civile. Mais il
condamne la vengeance personnelle, la
résistance vindicative et les mceurs sanguinaires qui en sont l’accompagnement inévitable. Enfin, il donne une
nouvelle règle de conduite que nous
appellerons le talion évangélique ou le
nouveau talion.
Il importe de bien préciser ces trois
moments de la pensée de Jésus.
1° Il définit la loi du talion : œil
pour œil, dent pour dent.
2® Il abolit le talion : mais moi je
vous dis : ne résistez pas au méchant.
3'’ Il prescrit urî nouveau talion :
au contraire, si quelqu’un te frappe à
la joue droite présente-lui aussi l’autre...
S’arrêter à la seconde proposition,
ce que fait Tolstoï, comme exprimant
temple la fête des promotions. M. François Giraudin, ancien et juge de paix,
présidait. Il donna tout d’abord la
parole à M. Tron qui entretint quelques instants les enfants à propos de
la sagesse après avoir lu dans Job
XXVIII 12-20. Le régent paroissial
lut ensuite les résultats de toutes nos
écoles, résultats assez satisfaisants, puis
on distribua plusieurs prix consistant
en livres bons et utiles. Le syndic et
quelques conseillers assistaient à la
cérémonie qui termina vers 4 heures.
X.
Pfîll. Vendredi dernier après quelques jours à peine de maladie supportée
vaillamment et chrétiennement, notre
frère Guig'ou Etienne feu Jean, des
Guigou, entrait dans son repos éternel,
à l’âge de soixante-sept ans.
Notre sympathie cordiale à la famille
éprouvée.
Turin, le 16 4 1907.
Monsieur le Rédacteur,
Notre Eglise a eu le privilège de
jouir pendant trois jours de la présence
et de la parole de M. Morel, pasteur
à Berne. Arrivé à Turin Lundi 8 Avril,
M. Morel a pris part le soir même à
une réunion privée de prière, dans le
salon si hospitalier de la famille Schalck,
où des supplications sont montées à
Dieu pour qu’il bénît et présidât les
quatre réunions d’appel et de consécration qui avaient été annoncées pour
les jours suivants, Mardi et Mercredi.
Et le Seigneur a répondu, car toutes,
elles ont été suivies par un public bien
nourri, sérieux et qui certainement en
a rapporté une impression durable. M.
Morel possède une foi vivante et personnelle et les expériences bénies que
Dieu lui a accordées dans l’œuvre d’évangélisation populaire qu’il poursuit
avec amour à côté de son ministère
pastoral, lui font trouver des accents
positifs, énergiques et pénétrants: aussi
ses appels descendent-ils au cœur et
forcent-ils la conscience à rentrer en
elle-même et à penser. Les jeunes gens
et les jeunes filles de nos Unions chrétiennes ont eu de sérieux entretiens
avec le pasteur de Berne et nous demandons à Dieu que pour eux comme
pour tous ceux qui ont eu le bonheur
de l’entendre et de lui parler, sa venue
l’idée pirincipale, c’est décapiter l’enseignement de Jésus, l’anéantir dans une
formule négative.
Le troisième terme seul est positif.
11 peut être formulé ainsi : surmontez
le mal par le bien ou rendez le bien
pour le mal. Il concorde avec la loi
d’amour qui est le fonds substantiel de
l’Evangile et qui est positive. La nonrésistance au méchant est, tout au plus,
la forme passive de la conduite chrétienne. La vengeance charitable est la
forme active ét parfaite du nouvel
idéal. Jésus recommande, non le support passif, mais l’amour du méchant.
11 ne doit pas suffire au disciple de
Jésus d’abandonner au méchant ce que
celui-ci convoite, il doit encore lui
offrir volontairement au delà de ce qu’il
impose afin d’amasser des charbons
ardents sur sa tête.
Il ne peut y avoir de doute sur le
sens de ce précepte.
*
*
Le nouveau talion est-il absolument
et toujours obligatoire ?
L’esprit de ce précepte est profondément évangélique. La forme dans laquelle il est énoncé a-t-elle la valeur
d’un exemple réel et typique, tout à la
parmi nous laisse des traces bénies. Nói
le remercions bien sincèrement du bie
qu’il nous a fait.
Nouvelles et faits divers
- Le troisième Congrès Italien deaç
Sociétés de la Paix (le i'' eut lieu
Rome en 1889 ef le 2® à Turin en
1904) se réunira la seconde moitiés dô'
Mai, probablement à Perugia. C’ esj;
Milan qui avait été désigné en 1904
comme siège de ce 3® Congrès, mais
après le travail et les frais que lui 'tt
valus l’honneur de recevoir le Congrès
universel, l’Union Lombarde ne sera p;
fâchée de céder son droit à une autrà'
société.
— Madame Berthelot, la femme dû
célèbre, chimiste qui vient de mourir,
était protestante et membre de l’ép
glise de Sèvres-Bellevue. M. Berthelof
lui-même n’ était pas, comme on ah
voulu le dire, un ennemi systématique de toutes les religions. Le pasteur
de Bellevue, M.' Bourrier, avait, dit lei;
Chrétien, plus d’une fois reçu de sa part
des encouragements et des preuves de
l’intérêt qu’il portait à. son œuvre.
— Les opérations de la Commission
Royale nommée pour régler les différends entre l’Eglise Libre Unie et l’E
glise Libre d’Ecosse avancent très len>(
tement. Elle n’a encore pris que trois,
^délibérations officielles et définitives
quant à l’assignation des propriétés, lapremière, d’un intérêt limité, concernant les immeubles ecclésiastiques de
Dumbarton, la deuxième et la troisième
attribuant à l’Eglise Libre Unie toutes
les propriétés qui avaient appartenu aux
Eglises dès avant leur union, tant dans
les champs missionnaires de l’Afrique
Méridionale que dans les différentes vil-îj
les d’Italie. Mais le grand nombre des;
cas qui attendent encore une décision;
met plusieurs personnes et des églisesentières dans la gêne, dans de sérieuses
difficultés et entretient un état d’indécisión dans tout le pays qui ne peut
être que très pénible. <
— Vendredi 5 c. Dieu rappelait à Lui
le D.r J. G. Cuimingham pasteur
écossais à S. Remo, âgé de 71 afls;
Quoiqu’il eût un suffragant, à cause de
l’état précaire de sa santé,’il avait tenu
fois, ou bien n’a-t-elle qu’une valeur
symbolique, un sens figuratif? . 1
Autrement dit, faut-il que je m’inspire’
littéralement de cetfe règle et l’applique
strictement dans toutes les entreprises
du méchant qui peuvent me faire souffrir dans ma dignité d’homme, me pri-;
ver de mes biens ou me détourner de
mes devoirs ? ¡
Dois-je laisser envahir ma vie par;
tous les oisifs et leur donner le temps"
et les forces que je devrais conserver
pour subvenir à mes besoins, ou que je,
pourrais employer à quelqu’œuvre utile?;
Dois-je donner, au voleur qui vient
me dérober chez moi, un chèque pour
qu’il touche chez mon banquier le restant de ma fortune ?
Dois-je, alors que j’ai encore la possibilité et la force de me sauver, m’offrir spontanément à un second coup de
couteau, après „en avoir déjà reçu un
premier, de quelque vagabond rencon-^
tré par les chemins ?
Voilà des cas analogues à ceux indiqués par Jésus ; mais plus graves, infiniment plus graves pour mon repos,
pour mon indépendance, pour ma vie.
Si je déduis formellement de ce précepte toutes les ‘applications imaginables
3
m
- 3
à présider le culte du Vendredi Saint;
mais, au cours de la cérémonie, if tomba
en défaillance et succomba huit jours
après. Sa perte sera vivement sentie
à San Remo, ainsi que par toute l’Eglise Libre Unie d’Ecosse.
LIVRES ET REVtJE-S
Cornegie Simpson. Le Fait du
• Christ. Traduit de l’anglais par le Dr.
Maurice Dusolier. i vol. in-12 de 252
’’pages. Paris, Fischbacher, 1907, Prix;
3 francs.
f® L’Esprit du Ministère. Choix de
ffènsees sur le Ministère Evangélique,
». recueillies par Wilfred Monod, Pasteur,
1^'2.eédition. Paris, Fisbacher. Prix; 1,50.
4>Vade-iiiecum Pastoral. Dédié à ses
^ collègues dans le Ministère, Pasteur à
Rouen, i vol. in-24 cartonné. Paris,
Fischbacher, 1907. Prix: 1,50.
Publications de J. Caille-Guillaume,
Editeur, Rivaz (Suisse) :
La Loi et l’Evangile, ou le quatrième commandement est-il obligatoire
pour le chrétien ? Etude biblique par
J. P., ancien pasteur. Brochure de 32
Ê pages. Prix : 0,25,
Calendrier biblique permettant de
lire la Bible en une année. 16 pages.
Prix : 0,05 ; la douz, 0,50.
Le Jour du Repos et l’autorité sur
laquelle il se fonde, par J. Ch. Ryle.
8 pages.
La Loi de Dieu. Réflexions sur
Matth. 5, 17-37, par J. Ch. Ryle, id.
Pourquoi le Christ a-t-il souffert ?
.Réflexions sur Matth. 15, 15-32, par
I J. Ch. Ryle, id. ^
Les dernières volontés du Sauveur, Réflexions sur Matth. 28, 11-20,
par J. Ch. Ryle, id.
.Comment lis-tu la^Bible? par J.
Ch. Ryle, id.
Mine rv%.
Sommario del N. 19. ~
rBtvista delle Riviste: Lé condizioni interne della Russia — Il pangermanismo
^ — L’Egitto prima delle piramidi — La
^ più grande biblioteca del mondo —
i La baronessa Burdett-Côutts — Mar^ sigila a Genova — Le buone usanze
militari — Questioni del: giorno \ Uno
qu’il contient, je me demande quelle
sorte de vie sociale est encore possi; ble, et quel but peut être assigné au
chrétien, hors celui de servir de cible
aux entreprises du méchant.
Lorsque l’on vient me dire qiie c’est
.là la vocation absolue du chrétien, et
qu’en y étant fidèle il régénérera sûrement la société, je demande, à mon
tour, depuis quand le loup a été humanisé par le carnage des paisibles
agneaux ?
En vérité, en posant de telles questions, je crains de faire injure à Jésus
et de supposer chez lui la naïve et parfaite incapacité des saints de cloître, pu
la sottise ineffable des réformateurs de
: cabinet. • .
; Donnez, au nouveau talion, la valeur
'.d’un principe absolu, et vous en faites
une absurdité criminelle. Voyez, dans
sa forme, un pur paradoxe, et il acquerra du coup une autorité morale incomparable.
■il
*
*
D’ailleurs l’exemple de Jésus proteste
*contre toutes ces interprétations littérales. Cet exemple éclaire le sens des
maximes qui nous étonnent et que les
sguardo retrospettivo — Cifre incoraggianti — Spigolature ~ Fra libri vecchi
e nuovi ~ Bassegtia settimanale delia stampa.
La Rivista Cristiana
Sommario del Numero di Aprile.
E. Bosio : Il Comm. Dott. Matteo Prochet. B. Malan: Protestantesimo e
Cattolicesimo in Germania, di A. Harnack. — H. T. Gay: La verità intorno
a Lutero. — .g. Bosio: Schiarimenti biblici: «Baciate il figlio». — G. R.
Rassegna mensile. — Dalle Riviste.
— Notizie spicciole.
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Ad. Padovan. Che cosa è il genio ?
Milano, 1907, Ulrico Hoepli, 2.a edizione di pag. 165. L. 2,50.
esprits bizarres traitent comme des axiomes mathématiques.
Après l’emprisonnement de Jean-Baptiste, Jésus quitte la Judée et se retire en Galilée où il jouit de plus de
sécurité. Il se rend souvent dans des
lieux solitaires afin d’être délivré des
împdrtuns qui l’empêchent de se recueillir et d’adorer. Il enjoint aux disciples
qu’il envoie en mission, de fuir des
villes où on les persécutera. Il proteste
contre, l’huissier qui le soufflette et ne
tend nullement l’autre joue. A Nazareth,
il s’échappe des mains des fanatiques
qui voulaient le précipiter en bas de
"leur montagne. Dans deux autres circonstances, il se dérobe à temps à des
tentatives de lapidation. Il ordonne à
ses disciples de se munir d'épées avant
de se rendre au jardin des Oliviers ;
il^ne leur interdit pas d’avance de s’en
servir, mais il renonce à se défendre
pour des raisons inaccessibles à l’intelligence de ses persécuteurs.
Voilà un des aspects de la vie de
Jésus.
En voici un autre. Quand on regarde
les choses de ' plus près, on s’aperçoit
que Jésus n’a pas pris ces précautions
de sécurité personnelle, pour ne parler
Sanvisenti B. Manuale di letteratura
Spagnuola. Un vol. di pag. XV-202.
— Ulrico Hoepli, editore, Milano, 1907.
— L. 1,50,
USES
A partir du 20 juin, les femmes de
tout âge ne pourront plus être employées dans aucun travail industriel pendant la nuit, c’est-à-dire de 8 h. du soir
à 6 h. du matin, d’octobre à mars, et
et de 9 h. à 5 h., d’avril à septembre.
On annonce la fondation, dans diverses villes d’Italie, de sections de
l’Association pour le mouvement des
étrangers.
Les marchandises de quelque nature
que ce soit que l’on expédie aux EtatsUnis d’Amérique doivent porter l’indication de l’Etat d’origine bien lisible,et en anglais, par exemple, « Froduct of
Uahf^. Les étiquettes des produits alimentaires ou pharmaceutiques doivent
également être en anglais.
Revue Politique
Charmé de l’accueil enthousiaste reçu
à Athènes, notre roi revient de Grèce
par le chemin des écoliers. Il s’est arrêté
à Catane, où il a inauguré une exposition régionale d’agriculture. A Syracuse
ce sont les monuments antiques dont la
ville est si riche qui l’ont attiré pour
une intéressante visite. De là le yacht
royal Trinacria s’est dirigé vers le Nord
escorté par l’escadre qui a défilé triomphalement à travers le détroit de Messine.
C’est à Gaëte qu’il s’est enfin dirigé,
pour y rencontrer LL. MM. le roi et la
reine d’Angleterre qui sont en croisière
sur la Méditerranée. Toutes ces entrevues
de souverains qui se succèdent à intervalles si rapprochés, n’ont sans doute pas
l’nnportance politique que quelques politiciens voudraient leur donner. Mais nous
ne pouvons que nous réjouir, que les
bons rapports d’amitié de notre souverain
avec ceux des autres peuples, aillent
devenant toujours plus nombreux et intimes, et de voir surtout que notre pays
commence à jouir .à l’étranger d’une
considération à laquelle peut-être il n’était pas habitué..
que de ces faits, afin de conserver sa
vie, mais afin d’accomplir sa vocation.
Car, lorsque la nécessité de sceller cette
vocation, de son sang, lui est apparue,
il n’a pas reculé devant le sacrifice ;
il a délibérément affronté le martyre.
Il repousse les suggestions mondaines
de son disciple Pierre. Il concentre tout
son courage pour se rendre à la ville
qui tue les prophètes. Il y paraît, en
public tous les jours. Il ne ménage pas
plus qu’auparavant les hypocrites et les
fourbes coalisés contre lui. Il n’écarte
pas même de son entourage le traître
dont il a démasqué les plans. Au lieu
de fuir les sbires envoyés pour le saisir, il se livre à eux ; il fait remettre
Tépée au fourreau par les siens. Il se
soumet à toutes les formalités judiciai-*
res que ses ennemis veulent sauvegarder. Il ne se défend devant aucun de
ses juges. Il courbe sa tête, sans courber son âme, sous les outrages des soldats. Il pardonne à ses bourreaux et
meurt, sans maudire personne, sans appel à aucun tribunal suprême. Il a donné
sa vie à ceux qui voulaient la perdre,
pour ceux qui croiraient en Lui.
*
^ sjc
Comment concilier cette double atti
Parmi les agitations qui ne cessent de
se produire à l’intérieur dans les différents milieux, celle des ouvriers des
grandes aciéries de Terni mérite d’être
relatée. La situation se présente desjplus
graves. Les causes sont complexes, mais
la principale c’est que les ouvriers n’ont
pas voulu accepter le nouveau réglement
qu’ils trouvent trop sévère, et la société
ne voulant pas faire de concessions Ta
grève a éclaté. Ce sont plus de 3500
ouvriers qui ont déserté le travail. A
l’ultimatum posé par la direction il n’y a
eu que quelques dizaines d’hommes qui
se soient présentés. Un bon nombre parmi
eux a pris son passeport pour aller
chercher ailleurs du travail. Les deux
parties adverses étant fermement décidées
à ne pas céder d’un point, la situation
ne se modifie pas. Toutefois Te calme
continue à régner, et le gouvernement a
retiré une partie des troupes qu’il avait
envoyées en vue de possibles désordres,
et de la grève générale qui était menacée.
La direction des douanes a publié dernièrement la statistique de notre mouvement d’importation et d’exportation du
l.er janvier au 31 décembre 1906. C’est
un document très réjouissant qui montre
le progrès très sensible qui s’est réaUsé
dans notre commerce international. Dans
ces quinze dernières années le chiffre a
doublé et au delà, étant monté de 2003
millions en 1891 a 4252 millions en
1906. Ce qui réjouit c’est surtout l’augmentation continuelle et progressive dans
l’importation des matières premières destinées aux industries toujours plus flo
rissantes.
E. L.
SOTTOSCRIZIONE
ai FONDO "MSTTEO PROCHET,,
PER
SCUOLA MAESTRI EVANGELISTI
Somma precedente L. 1922,95
Sig. Auguste Malan, past, ém. 100
» Luigi Rostagno, pastore
Palermo 100
» Ernesto Comba, past., Roma 100
» G. D. Turino, pastore eme
rito, Genova, i® versam. 50
Sig. e Signora Schalck, Torino 200
The Misses Harkness, Syvatow
(China), Belfalst L. st. io 252,20
Totale L. 2725,15
Ab. payés et non quittancés.
1907 : M.me Lopresti, Torre Pellice ; E. Hostau,
pasteur, id. ; Trou J.' Antoine, Champ la Salse ;
André Long, St Germain ; Jean Durand id.
Gönnet, Jacinto Arauz : Bounons, Oosmopolita .
(12 ex.)
tu de de Jésus, dont l’une est la négation formelle du paradoxe du talion, et
dont l’autre en est l’authentique réalisation morale ?
Si le précepte du nouveau talion est
impératif, Jésus en est le pfomier transgresseur, car, ce qu’il a volontairement
accepté à Gethsémané, il aurait dû le =
vouloir, déjà à Nazareth, quand ses
compatriotes tentèrent de le jeter en
bas de la montagne.
Il s’est, alors, dérobé à un vulgaire
assassinat, et il s’y déroba encore ; il
s’y dérobera toujours.Mais Une s’est pas
dérobé à des poursuites judiciaires, ni
à une sentence juridique. Sa mort a été,
en fait, un crime, quoiqu’il ait été légalement condamné, par le sanhédrin,
comme sacrilège, comme faux Messie.
Cette mort, Jésus ne pouvait pas, ne
devait pas l’éviter. S’il avait fui, en
cachette, de Jérusalem, et s’était retiré
au delà de la Galilée, dans quelque ?village perdu des montagnes du Liban, J
pour y réaliser son idéal, il aurait porté *
un coup mortel à sa mission. Craindre
la mort, c’est la défaite suprême. Fuir, î
.a’est s’avouer vaincu: c’est abdiqu^^^
(à suivre}.
A. Rivom, gérant.
4
A partir du 1®*' Janvier 1907 on est prié de s’adresser exclusivement à l’administration de la TIPOGRAFIA ALPINA, Via Arnaud N® 31, pour
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con Servizio di Tesoreria Militare
RICEVE Denaro ad interesse in conto corrente ed- a scadenza fissa ;
s- Depositi di titoli e valori in custodia semplice e amministrati ;
RILASCIA Assegni (chèques) pagabili in Italia e all’estero, I.ettere-circolari di credito per
tutti i paesi ;
ACQUIjSTA Valute metalliche, divise. Biglietti Banca esteri ;
S’INCARICA della compra e della vendita di Titoli di Stato, Fondiari, di Enti provinciali,
comunali, ecc. di Società Ferroviarie, Industriali, ecc. sia del Regno, sia
dell’ estero ;
» dell’esazione, di Cedole, Titoli estratti, al portatore o nominativi, effetti cam
biari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
» del servizio di Cassa per conto di Industriali, Commercianti, Società indu
striali, Enti-diversi, ecc.;
» della trasmissione di fondi per posta o telegrafo ;
SCONTA Effetti cambiari pagabili in Italia e all’Estero, eWarrants;
APRE Crediti in conto corrente e accreditamenti all’interno e all’estero per importazioni ;
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