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M. B. L^er,, paìsteur
2 copies
Quarantième année
21 Juillet 1»06.
PERBŒR'O,. Ti
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N. 2Ô.
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L’ËCHO DES VALLEES
r»ARA.I®SAPiSrT CHAQUIÎ VI^LVI^KI^m
Prix d'abonnement par^an:
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On s’abonne: Au Bureau d’Administratiou (Imprimerie A. Besson)
Torre Pellice ; et chez MM. les Pasteurs.
L’^ahonnement se paye d’ayanee.
Annonces: S’adresser à l’imprimeur A. Besson; voir conditions A
la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Toum, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE
Communication officielle — Au réveil par
l’obéissance — Ephémérides vaudoises
— L’Evangélisation populaire à Genève
-- Nouvelles de l’Evangélisation —
Chronique — Bibliographie — Collège:
Programme des concours — Revue
politique.
COMMÜNICilTION OFFICIELLE
Le Corps des Pasteurs est convoqué
pour le Mercredi i6 Août prochain, à
9 h. du matin, à la Salle de la Maison
Vaudoise (Torre Pellice),
L'ordre du Jour est fixé comme suit:
I® Nomination des Commissions
examinatrices de la gestion des différentes Administrations Synodales ;
2® Examen de foi des candidats au
Saint-Mini.stère, MM. Adolphe Chauvie,
d’Angrogne, ErnestComba, de Florence,
et Paul Coïsson, de la loùr;
3® Communications et propositions,
éventuelles, telles que la désignation
du professeur d’histoire, a la faculté de
Théologie (Florence).
Torre Pellice, le 20 Juillet 1906.
Pour la Table :
J.-P. Pons, Modérateur.
Au réieil par l’obéissance
(F. N. 28).
Que de fois n’avons-nous pas"^rié
en levant au ciel des mains de meurtrier, non pas que nous eussions tué
matérialement notre prochain, mais
parce que nous avions fermé nos entrailles à ses souffrances physiques
ou morales, l’abandonnant sans pitié
à sa faim, à sa nudité, à sa maladie,
à ses angoisses. Que de fois n avonsnous pas prié, en demandant à Dieu
par vanité, ou par jalousie, des grâces, même spirituelles, et qui sait?
peut-être même le Réveil, dont nous
nous occupons tant, et le Saint-Esprit? Ft nous n’avons pas été exaucés 1
Et nous nous en sommes étonnés.
Mais aurions-nous pu l’être? Vom
demandez S m recevez point,
'-écrivait Saint-Jacques, parce que vous
demandez mal, afin de l’employer à
vos voluptés (IV, 3). Exaucés, eût-il
même été bon pour nous de 1 être ?
Et Dieu ne nous a-t-il pas beaucoup
plus aimés, en nous refusant ce que
nous lui demandions qu’en nous l’accordant ?
Mais voici que Jésus s’engage à
prier pour noua le Père : Et je prierai le Père. Dès lors, l’exaucement est
certain. Je savais bien, pouvait-il dire
à: son Père, près du tombeau de La
zare, je savais bien que tu m’exauces
toujours (Jean XI, 42).
Au Fils il n’est rien que le Père
puisse refuser. Entre le Fils et le
Père il y a toujours entente parfaite,
car le Fils est dans le Père et le Père
est dans le Fils (Jean XIV, 10), en
sorte que le Père et le Fils ne peuvent qu’être un (Jean X, 30), dans
leurs vues, dans leur sentiment, dans
leur volonté.
Nous pouvons donc être parfaitement assurés que si le Fils prie pour
nous le Père, ce qu’il lui demandera
nous sera donné.
Quelle est donc la grâce spéciale
que Jésus s’est engagé à nous obtenir, si, par amour, nous gardons
ses commandements ?
III. La promesse. Et il (le Père)
vous donnera un autre Consolateur,
pour demeurer avec vous éternellement,
savoir l’Esprit de vérité.
Le voilà donc assuré pour nous,
dans toute sa plénitude, le don du
Saint-Esprit, si nous remplissons la
condition voulue pour que JésusChrist le demande pour nous. L’Esprit de vérité viendra demeurer avec
nous ; il y demeurera éternellement ;
il fera toute son œuvre en nous, pour
que nous soyons réellement convertis,
régénérés, sanctifiés, glorifiés, et glorifiés non seulement dans notre âme
et dans notre esprit, mais, un jour,
dans notre corps aussi.
Et il fera également son œuvre par
nous, pour le salut de ceux qui nous
entourent. L’eau vive que nous boirons nous-mêmes deviendra en nous,
pour les autres, une source jaillissante
jusques dans la vie éternelle (Jean IV,
14) ; des fleuves d’eau vive découleront
de nous (Héb. VII, 38). Le désert et le
lieu aride se réjouiront, autour de
nous, et le lieu solitaire s’égaiera et
fleurira comme une rose. Il fleurira
abondamment et s’égaiera, s’égayant
même et chantant en triomphe. La gloire
du Liban lui sera donnée, avec la magnificence de Carmel et de Saron, et
ils verront la gloire de l'Eternel et la
‘magnificence de notre Dieu ( Esaïe
XXXV 1, 2).
Mes frères, si nous ne nous arrêtons pas davantage sur ces deux derniers points, tandis que nous nous
sommes longuement arrêtés sur le
premier, c’est qu’en celui-ci, nous semble-t-il, résidait le nœud de la question. Laissez-nous donc vous le répéter, avant de terminer:Tenons-nous
en à ce que le Seigneur nous a si
clairement indiqué; sans nous laisser
détourner par aucun raisonnement de
la logique humaine, qui tendrait à
nous faire conclure que, puisque pejsqnne ne peut dire si ce n’est par le
Saint-Esprit que Jésus est le Seigneur
(I Cor. XII, 3), à plus forte raison,
faut-il avoir, d’abord, reçu le SaintEsprit pour pouvoir reconnaître Jésus-Christ pour notre Seigneur, l’ai
mer comme tel et garder ses com
mandements.
Au lieu de cela, sachons répéter
avec le poëte chrétien:
Jadis, à la troupe fidèle,
Jésus a donné le modèle
Des vœux qu’elle devait former.
Je m’en souviens; mais je désire
Qu’en moi ton Saint-Esprit soupire
Ce qui ne se peut exprimer.
Mais quoi! Ce désir que j’éprouve,
Ce souhait qu’en mon cœur je trouve
Ne me viendraient-ils pas de Dieu ?
Je disais : « Dicte ma prière »,
Et tu m’avais, ô tendre Père,
Déjà dicté ce premier vœu.
Désormais donc, ô Dieu suprême,
Poütquoi chercherais-je en moi-meme
La prière qu’il faut t’offrir?
J’attends toute sainte pensée
Du ciel, d’où descend la rosée
Que le soleil doit recueillir.
(^A.-H.-Lutteroth).
Cercle vicieux! s’écriera quelqu’un.
Non pas, répondons-nous. C’est, au
contraire, un cercle vertueux et vertueux de la vertu d’en-Haut (Luc
XXIV, 49), de la vertu du Saint-Esprit (Actes I, 8) ! C’est le cercle par
lequel l’homme, recevant tout de Dieu,
est amené à rapporter tout à Dieu,
par une obéissance toujours plus
consciente et joyeuse. C’est le cercle
par lequel Dieu, travaillant à devenir
tout en tous (1 Cor. XV, 28) ceux-là
seuls exceptés qui pèchent contre le
Saint-Esprit, communique à l’homme
sans violenter sa liberté, et, par conséquent, sans détruire sa responsabilité, le désir, d’abord, puis la résolution et la force de se donner à Lui,
et accomplit, par ses serviteurs fidèles,
le miracle d’amener toutes les pensées à être volontairement captives
et soumises à l’obéissance de Christ
(v. II Cor. X, 4, 5>
(La fin au prochain numéro).
J. Weitzegkbr.
IPlÉlIllMS ¥I1D01SIS
Erratum-corrigé. Dans le N. précédent, à
la fin de la l.re col. au lieu de: pénétrée d'amour,
quand on a pour maître le Seigneur Jésus-Christ
lire: pénétrée d’amour. Quand on a pour maître
le Seigneur Jésus-Christ, ete.
place considérable. Le i6 Juillet nous
en rappelle un cas remarquable.
Il y avait à Bibiana en 1636 une
pauvre orpheline Vaudoise de dix ans
que des bigotes catholiques réussirent
un jour à attirer chez l’une d’elles.
C’était le 16 Juillet. Le frère de la
petite, jeune homme de 18 ans, ne fut
pas plus tôt informé de la chose qu’il
alla prendre sa sœur et l’emmena tranquillement ; mais il n’avait fait que peu
de pas, quand des moines et des catholiques appelés par les cris de la
femme à qui l’on avait ravi sa proie,
survinrent et arrachèrent l’enfant des
mains de son frère. Quelques Vaudois
vinrent bien à la rescousse, mais les
papistes étaient trop nombreux et acharnés. La fille fut ramenée chez ses ravisseurs et son frère rossé de coups. A
cette nouvelle les Vaudois de S.t Jean
s’armèrent et partirent pour reprendre
la prisonnière ; mais ils rencontrèrent
en route trois notables de Bibiana qui
les apaisèrent leur promettant, sur l’honneur, que la jeune fille serait rendue
à son frère le surlendemain. Naturellement c’était une tromperie. Le 18 étant
venu, l’enfant n’était plus à Bibiana,
un prêtre l’avait prise avec lui sur un
bon cheval et l’avait emmenée on ne
savait où, et les moines avaient fait venir
à Bibiana un grand renfort de catholiques. Les Vaudois n’osant pas s’attaquer à une si grande foule prirent le
parti de demander justice au préfet de
Pignerol qui était à Luserne, lequel en
écrivit aussitôt au duc. — Le 20 Juillet
lui arrivait la réponse de la duchesse
Christine lui enjoignant d’envoyer à
son chancelier un rapport sur tout ce
qui s’était passé et d’assurer les syndics
et les parents « que nous ferons en
cest endroit tout ce qui sera juste, et
de raison »
Un sénateur arriva tôt après de Turin
qui fit appeler les syndics et les parents.
« La cause fut vivement disputée, dit
Gilles (II, 476) ; mais on se retira sans
rien conclure, et la fille fut retenue au
grand mescontentement de ceux qui eussent voulu y avoir pourvu en autre
façon, à temps».
Voilà un des mille exemples de la
fidélité catholique au principe du concile de Constance suivant lequel le catholique n’est pas tenu à maintenir
même un serment fait à un hérétique,
et de l’incurable ingénuité vaudoise qui
se refuse à croire possible une énormité
pareille.
Teofilo Gay.
16 Juillet 1636.
Enlèvement d'une Jeune Vaudoise.
Parmi les innombrables crimes perpétrés par le clergé Romain contre nos
pères, les rapts d’enfants occupent une
L’Evangélisation populaire à Genève
Parmi les multiples œuvres religieuses
qui s’efforcent d’élever les regards du
peuple de Genève vers cette lumière
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éternelle, seule apte à soulager les
soufiErances de l’humanité et à lui donner
la paix et l’amour, invoquée depuis tant
de siècles, il nous faut noter l’œuvre,
appelée à juste titre « l’Evangélisation
populaire. — Née dans des conditions
très modestes et malgré les obstacles
inhérents au milieu genevois proprement
dit, elle répondit si bien à un besoin
réel des masses, qu’elle ne tarda pas
à se développer très rapidement et
avec un succès remarquable. La méthode suivie par ce groupe d’hommes
et de femmes ne désirant autre chose
que la disparition des maux qui tourmentent leur frères, est fort simple. On
ouvrit tout d’abord une salle de conférences, dans un des quartiers les plus
pauvres et les plus populeux de la
ville; de faciles et courtes allocutions,
parsemées d’illustrations, furent prononcées, on chanta ensuite quelques
cantiques à mélodie facile et entraînante;
le public composé en grande partie de
simples ouvriers, dont la plupart ne
subissaient plus — ou n’avaient jamais
subi — l’influence de l’Evangile et des
églises, répondit avec empressement
aux divers appels qui leur furent faits;
l’ouverture de locaux nouveaux et plus
spacieux devint désormais indispensable
pour contenir tant de monde, désireux
d’entendre raconter tout ce que l’amour
de Jésus-Christ avait fait pour le monde
en pleurs. — Annoncer l’Evangile de
Christ à ceux qui ne l’avaient pas encore
entendu, en s’adressant spécialement
aux classes déshéritées, demander la
collaboration de ceux, pasteurs ou laïques, qui auraient le désir d’entrer dans
ce travail, exclure les questions ecclésiastiques, utiliser la sympathie des
membres fidèles de toute Eglise, sans
s’inféoder à aucune, de façon qu’aucun
obstacle ne vienne se placer entre Christ
et les âmes, conduire celles-ci au Sauveur, chercher enfln à les éduquer, à
les faire progresser dans la vie chrétienne tout en leur laissant une entière
liberté pour s’unir à l’Eglise de leur
choix, travailler ainsi d’une manière
désintéressée au progrès du règne de
Dieu, tels sont les principes fondamentaux que le Comité s’est constamment
efforcé de mettre en pratique et qui
ont fait que le mouvement s’est accentué
de plus en plus, donnant des résultats
qui ont surpassés l’attente des plus
optimistes.
Nous avons assisté cet hiver à plusieurs de ces réunions, et toujours nous
en sommes sorti le cœur fortifié et
rempli de joie d’avoir constaté une fois
de plus que l’ordre du Sauveur « va
promptement dans les places et dans
les rues de la ville.... et presse d’entrer
ceux que tu trouveras afin que ma
maison soit remplie » était mis en
exécution par ses serviteurs et ses
servantes, animés du seul désir de voir
son règne triompher.
Voici l’aspect d’une de leurs salles
pendant la séance. Une ami, placé à
la porte, distribue des traités ou des
cartes d’invitation, il explique aux curieux ce qui se passe dans la salle,
tout en cherchant à écarter les tapageurs ; il encourage les hésitants à
entrer, rappelle que la séance est gratuite, et que chacun peut en sortir dès
que cela lui convient. Dans la salle, un
accueil cordial, la remise d’un cantique
et d’un Nouveau Testament, quelques
mots destinés à faire connaissance, met
les arrivants à leur aise. Trois ou quatre
collaborateurs sont généralement dans
la salle, s’efforçant, par de courtes allocutions, de faire comprendre au public
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l’avantage qu’il y a, pour nous, d’avoir
le Christ pour conducteur et pour maître. De nombreux témoignages d’hommes et de femmes, ayant réaliséj les
promesses de l’Evangile, viennent, de
temps à autre, confirmer pleinement,
l’efficacité du sang de l’Agneau. Des
chants à mélodie douce et insinuante
élèvent les âmes des assistants vers les
sources lumineuses, où tout est paix,
amour et vie, et leur fait comprendre
que là seulement se trouve ce que leurs
aspirations languissantes cherchent en
vain depuis tant d’années. A la fin de
la réunion les entretiens reprennent, on
offre des visites, on prend les adresses
de ceux qui le désirent et qu’on va
voir les jours suivants ; les relations se
cimentent, chacun se rend dans un milieu approprié à sa condition ; le « venez à moi, vous tous.... » parvient aux
oreilles des plus pauvres, des plus ignorants, des plus pécheurs. D’autres fois
ce sont des études bibliques qui apportent aux nouveaux convertis la nourriture et l’instruction indispensable au
développement de la vie chrétienne.
Actuellement l’évangélisation populaire
possède un Chœur excellent qui se fait
souvent entendre à la Salle de la Réformation, ainsi qu’une fanfare d’Evangélisation et de Tempérance, qui est
pour beaucoup de jeunes gens une sauvegarde contre les tentations de la rue,
et qui est aussi souvent utilisée dans
les réunions et pour concerts dans les
asiles ou les hôpitaux.
Des réunions en plein air sont souvent organisées avec le concours du
chœur et de la fanfare, des courses en
bateau, à prix réduit, ont lieu de temps
en temps et le nombre des participants
à ces courses est arrivé parfois à deux
milles personnes, environ. Si nous voulions nous étendre sur toutes les branches de l’activité de l’Evangélisation
Populaire à Genève, il nous faudrait
occuper plusieurs fois tout entier le journal. Qu’il nous soit encore permis toutefois, de demander aux lecteurs de
l’Echo, s’il ne serait pas possible de
créer un mouvement analogue aux Vallées. Une jeunesse intelligente et remplie de vitalité se perd dans les cabarets
et dans d’autres lieux de dissipation,
pourquoi ne pas nous unir nous chrétiens de toutes les dénominations pour
donner un assaut général aux forteresses
de l’iniquité. Pourquoi nous faire la
guerre sur des mesquineries qui n’ont
pas de nom, tandis que l’ennemi s’avance
compact contre nos forteresses et les
détruit les unes après les autres I Nous
avons lu avec plaisir qu’un effort a été
tenté et est tenté, en vue de combattre
l’alcoolisme: pourquoi, Vaudois, ne nous
unirions-nous pas pour en faciliter la
tâche et surtout pour relever la bannière du Christianisme qui seule peut
nous donner la victoire sur toute chose I
C’est avec une satisfaction réelle que
nous avons assisté dernièrement à un
commencement d’Evangélisation Populaire à la Tour, rue Garibaldi; ne serait-il
pas possible de donner plus d’élan à
cette œuvre ? Nous croyons fermement
que si toutes les personnes capable, soit
de la Tour soit des communes limitrophes, voulaient s’unir pour former un
chœur et prêter leur concours à cette œuvre, et si toutes les personnes qui le peuvent voulaient s’engager à donner de
temps à autre des conférences instructives
et attrayantes, ayant touj ours poür objectif
le bien moral de l’auditeur, nous arriverions sûrement à produire un mouvement, si ce n’est aussi étendu que
celui de la ville de Calvin, du moins
aussi intense en proportion des habitants
des deux villes.
Pour quant à nous nous sommes tout
disposé à consacrer à cette œuvre les
quelques talents que nous tenons de
notre bon Père Céleste.
Charles Bianquis.
Nouvelles de l’Evangélisation
A défaut de correspondances directes, toujours trop rares, nous sommes
reconnaissants à ceux qui veulent bien
nous communiquer les journaux contenant des nouvelles intéressantes de
notre champ d’évangélisation.
Nous transcrivons le récit suivant
d’une lettre adressée de Rio Marina au
Corriere dell’Elba, de Portoferraio, sous
la date du 28 juin.
« Le 25 courant, cessait de vivre, à
l’âge de 11 ans seulement, le jeune enfant Joseph Taddei. Par ses belles qualités il avait gagné l’affection de tous
ceux qui l’approchaient, aussi sa mort
fut-elle une douleur pour tous.
« Le prêtre (qui quelques heures avant
la mort du jeune garçon lui avait administré l’extrême onction et l’avait sereinement congédié de ce monde) refusa
la cérémonie religieuse pour la sépulture. Pourquoi ? Quel grand scandale
était-il survenu ? Voici.
« Le cher Peppino fréquentait les
écoles évangéliques et était très aimé
de tous ses camarades, ainsi que des
instituteurs. Par conséquent, rien de
plus naturel, que les élèves et les maîtres eussent l’idée d’offrir une couronne
à la mémoire du cher défunt ; et rien
de plus naturel et humain encore, qu’élèves et maîtres voulussent lui donner
le dernier témoignage d’affection en
accompagnant son corps au champ du
repos.
« Le prêtre ne voulut pas, et pour
ce grave crime il refusa son intervention,
montrant ainsi la plus étroite et folle
intransigeance.
« On essaya de concilier la chose.
Les écoles évangéliques auraient été
disposées à aller sans drapeau (notez
que c’est le drapeau national), le maître tout disposé à rester à la queue de
tous, mais qu’au moins il fût permis de
porter la couronne ; mais parce que sur
le ruban étaient écrit les mots « Scuole
evangeliche », le prêtre ne voulut pas
même accorder cela.
« La famille alors décida que le transport funèbre serait fait en forme essentiellement évangélique ; et M. Giraud,
pasteur, accepta très volontiers, non
que les évangéliques (comme on veut
bien les accuser) tiennent à emporter
des cadavres, mais par un sentiment
hautement humanitaire et chrétien, et il
a très bien fait ».
Le correspondant continue en flétrissant comme il convient la conduite de
ce prêtre, qui s’est montré non seulement intolérant, mais partial et injuste
car, dans d’autres circostances pareilles,
il a célébré des funérailles auxquelles
assistaient les écoles évangéliques et
leur corps enseignant en forme officielle,
et même, dans tel cas, une représentation de l’église. Il conclut :
« Nous sommes heureux de pouvoir
dire en terminant que le transport a
été très imposant : le prêtre n’aurait
certes pas eu un pareil accompagnement.
« La parole du pasteur, vraiment
chaude d’affection, a touché le cœur de
tous, particulièrement des parents, ainsi
que l’adieu au défunt donné par le maître d’école. L’émotion était générale.
« Cette sépulture sera inoubliable par
les vives impressions qu’elle a laissées
chez tous les citoyens. Le bon sens et
la piété chrétienne ont vaincu l’intolérance et le caprice d’un prêtre plus
obscurantiste que ceux du moyen-âge».
Ctf î{ O JO I Q IJ %
Les examens de toutes les licences
sont enfin achevés. Sept élèves se sont
présentés à ceux de la sixième élémentaire (instituée, comme on sait, l’année
dernière) et six ont été licenciés. Les
candidats à la licence de la cinquième
ont été au nombre de dix, desquels
sept sont dès maintenant licenciés, et
les autres pourront l’être en répétant
quelques branches en octobre.
Avec les 15 qui ont obtenu le certificat de maturité et ceux qui pourront
encore l’obtenir, c’est un bon contingent
qui se prépare à fréquenter la première
année du collège, même déduction
faite de quelques-uns qui iront à l’école
technique ou peut-être ne continueront
pas les études.
A ce propos nous espérons que d’autres communes suivront dès l’année
prochaine l’exemple de la Tour et organiseront leurs écoles de manière à
pouvoir faire chez elles l’examen de
maturité. Il est surtout à désirer que
cela se fasse sans retard dans quelquesunes des communes du Val Pérouse-St,Martin, afin que l’Ecole latine puisse
continuer à suivre la même règle d’admission que le Collège.
La 32.e Conférence de la Société
Pédagogique aura lieu à Saint-Jean le
jeudi 3 août, à 8 h. i\2. L’ordre du
jour porte :
Culte — Lecture du procès verbal
de la dernière conférence — Nominations de la présidence — Rapport sur
la marche de l’U. M. N. L’institution
des « Fatronati Scolastici » (rapporteur
M. le prof. J. J. Malan) — Modification
au Statut — Nomination du Comité
directeur — Propositions et affaires
diverses.
Lauréat. M. Guido Vola, fils de feu
l’avocat Josué Vola, élève de notre
Collège puis de l’Université de Turin,
après avoir obtenu son diplôme de
notaire, vient d’emporter sa laurea de
docfeur en jurisprudence. Nos félicitations.
Malgré l’avis publié dans VEcho et
dans V Avvisatore, beaucoup de possesseurs de livrets de la caisse d’épargne postale ne les ont pas encore présentés, comme la loi l’exige, pour la
vérification et l’inscription des intérêts.
M. l’officier de poste nous prie de renouveler aux intéressés la recommandation de se conformer sans retard à
cette disposition de la loi, en présentant leurs livrets au bureau de poste.
Ils ont tout intérêt à le faire, pourquoi
se font-ils tirer l’oreille ?
Chabas. — Dimanche dernier la réunion au Chabas a été très intéressante.
Les pasteurs de S.t Jean et de Turin
y ont pris part, et le discours a été
prononcé par M.r le prof. Daniel Bonin,
de Worms, descendant d’une famille
Vaudoise du Pragela, émigrée en Allemagne en 1686 par suite de la révocation de l’édit de Nantes. M.r Bonin
nous a fait l’histoire de l’expulsion des
Vaudois Pragelains, et de leurs colonies en Allemagne. M. David Peyrot
l’avait présenté à la nombreuse assemblée, et le pasteur de S.t Jean lui
adressa les remercîments de tous les
auditeurs.
3
, V, - ■ -rt.; - - .
^ V//'''-'’
i:-' y
• Dimanche prochain 23 courant, a 3 h.
Ig pasteur de S.t Jean dira Thistoire
'• temple même du Chabas.
Saint-Jean. — Samedi dernier au
i^ple des Blonats, M. le pasteur Ar%■” {iiinard, de l’église française de Naples,
^.5^ esiuici.vx, -w - ---------TT----- - r 7
îié'i bénit le mariages de ses deux anciens
(^jjléchumènes M.r William May et M.ile
Eveline Margiunti. Le temple était orné
dè ^verdure, et quelques amis exécutèrent %ne délicieuse musique de circonstance. La nombreuse assistance d’invités
ci'ét d’auditeurs fut très édifiée de cette
imposante cérémonie et n’oubliera pas
de longtemps l’exhortation adressée aux
époux sur ces paroles de Jésus:
«C’est à ceci que les hommes reconnaîtront que vous êtes mes disciples,
si vous vous aimez les uns les autres ».
V Un culte de famille avait été présidé
à JaiVilla Margiunti, par le pasteur de
' ,S.tJean, avant que le cortège se rendît
au municipe pour le mariage civil.
■ ' Tous nos vœux aux heureux époux et
> à la famille de l’épouse qui réside parmi
' nous entourée de tant d’estime et d’affection.
Le lendemain. Dimanche, M.r le pasteur Archinard occupa la chaire des
Blonats et y prêcha un sermon inoubliable sur ces mots de Jésus : «Quand
tu jeûnes.... » Nous regrettons que d’urgents devoirs pastoraux l’aient empêche
de prolonger son séjour parmi nous;
mais nous espérons le revoir à SaintJean plus tard, car il est de ceux que
l’on désire entendre plus d’une fois.
L’Eglise de Pignerol a fait imprimer son rapport annuel (1904-1905).
Elle compte 280 membres d’église (sur
371 m. de la paroisse), dont 61 électeurs.
Elle a été éprouvée par une vingtaine
de décès, nombre qui n’avait jamais
été atteint depuis sa fondation. Les
cultes sont passablement fréquentés,
mais pourraient l’être davantage. Quelques catholiques ont assiste a ceux du
matin et plusieurs possèdent et étudient
le N. Testament.
Plusieurs sociétés travaillent modestement, mais non sans fruits, au sein
de la paroisse : Société de chant, S. de
couture. Unions chrétiennes de Jeunes
Gens et de Jeunes Filles. Cette dernière
a institué une Union cadette. Elle a
organisé la jolie soiree du 17 Février.
C’est aussi à son initiative qu’est due
la belle conférence avec projections que
M.me Noélie Malan, de Turin, a bien
voulu donner au profit du Refuge et
qui a produit 150 francs.
Le droit de vote a été accordé aux
femmes, dont 11 se sont fait inscrire,
loin de s’en repentir le consistoire espère voir augmenter cette catégorie
d’électeurs.
Les écoles du dimanche d® Pign®rol
et de St. Second sont fréquèntées par
une moyenne de 30 et de 50 enfants.
U Asile du Temple est fréquenté comme
il ne l’avait jamais été. Quant à la vie
religieuse, le besoin d’un reveil se fait
sentir à Pignerol comme dans les au
tres paroisses et le consistoire l’invoque
de tous ses vœux.
- ii
ami a succombé le 18 courant, a l’age
de 23 ans. Nous exprimons à la famille
affligée toute notre sympathie.
l^ramol. Dimanche dernier, 16 courant, a eu lieu l’installation du nouveau
pasteur M. Eugène Revel, élu le 18
Juin. L’assemblée était fort nombreuse.
Le service a été présidé par M. le prof.
Bosio, délégué par la Commission exécutive qui était, du reste, représentée
dans Ta personne de son vice-président
M. le major D. Beux. Le ministre installant prit pour texte de son discours
l’exhortation de Paul aux anciens d’Ephèse : l’renez garde à vous-mêmes et à
tout le troupeau sur lequel le S. Esprit
vous a établis évêques, pour paître l'Eglise
de Dieu qu'il a rachetée par son propre
sang. Le pasteur installé, après avoir
exprimé sa reconnaissance à l’église
pour le témoig'nage de confiance qu’elle
lui a donné, sent le besoin de lui demander le secours de ses prières. L’œuvre est grande et difficile, les instruments sont faibles : « Priez pour nous
afin que la Parole de Dieu se répande
et soit glorifiée».... II Thess. III, i.
Société Yaudolse d’Utillté Publique
Vu l’imminence de l’Assemblée Générale, le soussigné, au nom du Bureau,
prie les membres de la Société de vouloir au plus tôt transmettre leur contribution soit au trésorier de la section,
soit au collecteur local ou, à défaut,
ou caissier central, M. Emile Eynard,
à la Tour.
Le soussigné se permet en même
temps d’insister auprès des personnes
qui ont généreusement accepté le rôle
de collecteur, pour qu’elles hâtent leur
œuvre en faveur de l’association ou,
plutôt, du bien public.
La Tour, le 14 Juillet 1906.
J. Ribet, président.
Nous recevons de Pral la douloureuse nouvelle de la mort du jeune
François Rostan, fils du syndic. Après
avoir fait les classes de l’Ecole latine, il
suivit celles du Collège jusqu’à la 8.e.
Mais, déjà atteint de la maladie qui
devait le conduire au tombeau, il dut
interrompre les études au cours de sa
3.e année de lyeée. Le repos parut
quelque temps ramener l’espoir de guérison, mais le terrible mal suivait malheureusement son cours, et notre jeune
Pureté et Vérité. Ce que tout jeune
homme devrait savoir, par Sylvanus
Stall. Genève, Jeheber, éditeur. — Un
vol. in-16, broché frs. 3,50 ; relié frs. 4,50.
« La librairie évangélique de Genève
a certainement des droits à la reconnaissance du public protestant de notre
pays à cause de toutes les publications
de valeur qu’elle a fait paraître. Le
volume que nous annonçons ne déparera pas la collection qu’elle a à son
actif. Il a pour but de renseigner les
jeunes gens sur les questions de moralité et de pureté, et il le fait si bien
que nous désirerions voir chaque unioniste posséder ce livre. Nous avons la
conviction que pas un ne regrettera de
l’avoir acheté, car il s’agit d’un livre
qui n’est pas seulement à lire, mais à
acheter et à conserver soigneusement.
« On sent dans son auteur, et c’est
ce qui caractérise ce livre un homme
qui aime les jeunes gens. C’est son affection qui le conduit à leur donner
des conseils ayant pour but de leur
apprendre à se conserver purs et forts.
On sent également en lui un chrétien
et c’est avec raison qu’il donne comme
base à la morale qu’il prêche, la seule
base sûre et inébranlable : la religion
chrétienne. Il montre avec beaucoup de
justesse et de raison que Dieu, ayant
donné à l’homme dès ordres précis au
sujet de la pureté, lui a en même temps
donné une nature qui peut et qui doit
se soumettre à ces ordres. Il faut insister là-dessus, car prétendre le contraire, dire qu’observer la continence
n’est pas possible, c’est non seulement
tenir un langage contredit par la science
médicale, c’est blasphémer.
« L’auteur ne craint pas d’aborder le
sujet toujours délicat du mariage et
les conseils qu’il donne là-dessus sont
marqués au coin du tact et de la délicatesse. C’est parce que nous attendons beaucoup de bien de ce livre que
nous le recommandons à cette place, étant
donné que l’auteur se met résolument
sur le terrain religieux en rappelant à
ses lecteurs le conseil de l’apôtre Paul:
« Soyez virils, soyez forts ».
{Journal des Unions Chrétiennes).
L. M. Galassi. L’Azione cattolica
secondo l’ultima Enciclica di Pio X, di
fronte al Sillabo di Pio IX. Firenze,
Tip. diretta da Od. dalla, 1905. Prezzo:
cent. 10. (32 pages ; portraits de Pie IX
et de Pie X sur la couverture).
L’Illustre de la Famille.
Sommaire du Numero du 16 juillet.
Le socialisme dans sa réalisation pratique, Charles Pahon. — Le roman de
M.lle de Lignole, Berthe Vadier. —
Propos d’un passant, Pierre de Gravelongue. —- Les océans et leurs abîmes
(ilL), Louis Gastine. — Monique, roman,
Paul Bourget. — La vie pratique : Savez-vous manger ? — A travers la vie :
Une croisière scientifique. Le ver dans
la pomme, E.-J.-L. — Nos services de
correspondance, de graphologie et d’étude scientifique de la main, etc.
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Bible. La législation mosaïque (en langue française).
Histoire. Les Etats-Unis d’Amérique
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Latin. Tite-Live, livre I, chap. IXXXVI.
Grec. Platon, le Gritón.
Mathématiques. Exeerdces et problèmes sur les équations de second
degré.
II. CAMPBELL minor
Bible. L’enseignement de Jésus-Christ.
Histoire et géographie anciennes.
La Gaule.
Histoire vandoise. L’Exil et la Glorieuse Rentrée (en français).
Latin. Cicéron, de amidi/a, chap. I-XV.
Arithmétique. Exercices et problèmes
sur les frations.
III. BURGESS-KINNAIRD
Bible. Le royaume de Juda (en français).
Géographie descriptive. Les Alpes,
(en français).
Latin. Virgile, l’Enéide, livre IL
Grec. Xénophon, VAnahase, livre I,
les trois premiers chapitres.
Mathématiques. Problèmes de dessin
géométrique (géométrie plane).
Revue Politique
session estivale serait très courte, mais
il se pourrait bien qu’il en fût autrement.
Il s’agit en effet de discuter le contrat
de liquidation conclu par l'Etat avec les
Compagnies de chemins de fer, qui comporte pour le trésor une dépense qui
s’élève à la bagatelle d’un demi milliard
de francs. Or, les hommes les plus compétents en la matière affirment que le
Gouvernement a agi, en cette circonstance, avec une légèreté et un aveuglement incroyables, accordant tout ce que
les Compagnies demandent, évaluant le
matériel usé comme s’il était neuf et
chargeant en somme le budget de l’Etat
de « plusieurs dizaines de millions » plus
qu’il n’est réellement dû aux Sociétés
d’après les conventions antérieures. S’il
en est ainsi — et il paraît bien qu’il y
a beaucoup de vrai dans ces affirmations
— il n’y a pas lieu de s’étonner que
l’Extrême Gauche, socialistes et républicains, se prépare à une opposition acharnée
et menace de renouveler les scènes d’obstructionnisme de cinq ou six^ans passés.
Ce n’est d’ailleurs pas le seul côté de
la Chambre d’où viendra l’opposition.
Les groupes Sonnino et Rudini et peutêtre d*autres encore, se rangeront probablement aussi contre le Gouvernement,
qui n’aura pas trop de toute son habileté
pour sortir vainqueur d’une lutte où le
bon droit n’est certes pas tout de son
côté. Nous souhaitons, quant à nous,
qu’il ait la sagesse et le courage de
reconnaître ce qu’il y a de bien fondé
dans les critiques faites a son projet et
de le corriger en conséquence, évitant
ainsi, outre une grosse perte pour l’Etat,
une crise que personne ne doit désirer.
Les journaux prétendaient aussi que
le projet de loi sur la position juridique
des professeurs d’écoles secondaires serait
discuté dans cette session, mais nous ne
le voyons pas figurer à l’ordre du jour
de convocation.
— Pas de nouvelles de la guerre, si
ce n’est que les Japonais poursuivent,
sans obstacles sérieux, leurs opérations
pour l’occupation de l’île de Sakaline,
qui ne tardera pas à être entièrement
évacuée par les Eusses. En Mandchourie
il n’y a guère eu que des escarmouches.
Peut-être ne veut-on, ni d’un côté ni de
l’autre, précipiter les événements, à la
veille des négociations de paix qui vont
s’ouvrir à Washington dans quelques
jours. On voit dans la nomination de
M. de Witte comme négociateur un gage
des dispositions de la Russie à traiter
sérieusement. Souhaitons qu’il en soit
ainsi et qu’une plus grande effusion de
sang soit épargnée.
Istituti Ospitalieri Valdesi
Orfanotrofio di Torre Pellice
La Chambre des députés est officiellement convoquée pour le 27 courant.
C’est peut-être la première fois qu’elle
interrompt ainsi ses vacances d’été pour
un supplément de session, en pleine
canicule. On pensait d’abord que cette
Sono vacanti :
Pel l.° Settembre p. v. il posto di
maestra di cucito ed assistente interna.
Pel P Ottobre p. v. il posto di Istitutrice ed assistente interna.
Le domande coi titoli a corredo dovranno essere trasmesse prima del 15
Agosto.
Per informazioni rivolgersi al Prof.
G. Maggiore (Torre Pellice), Presidente della Commissione.
Ab. payés et non quittancés.
1905 : Brochet M. et fils, Turin.
NB. — Tout abonnement payé et non quittancé
est mentionné dans cette rubrique. Ceux qui n’y
trouveraient pas leur nom sont priés de réclamer
sans retard.
A. Rivoir, gérant.
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paga immediatamente agli eredi, la somma assicurata di L. 10.000 senza ritenuta di premi a scadere.
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tre seguenti combinazioni :
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L. 12.040.
2° oppure : cessando di pagare i premi, restare assicurato per la somma
stipulata pagabile al suo decesso, e ricevere inoltre e subito in contanti la
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