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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT: p.r «n
Vallées Vaudoises ...... h. 4,—
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE : ‘Pensées pour la semaine —
Un pô di Bilancio — Pour l’«Albo d’Onore» — Chronique vaudoise — Chronique politique, «àft if,.
Pensées pour la semaine.
Dimanche. Agis avec justice et ton idéal
de la justice croîtra et se perfectionnera.
La prière est toujours nécessaire: au rriatin elle nous prépare au travail, au soir elle
nous prépare au repos.
Contemple l’Eternel. Confie-toi entièrement en Lui. Lève les yeux vers Lui.
Lundi. Aimer et faire la volonté de Dieu
c’est le vrai chemin pou seulement pour connaître la vérité,' mais aussi pour conduire
d’autres vers elle.
Fais ce que tu peux et Dieu t’aidera selon
tes bonnes, intentions.
Supporte toute chose avec bonne volonté.
Mardi. Toute activité devrait être une
joie et jamais une source d’anxiété.
Cherchons Dieu en nous-mêmes, nous le
trouverons et nous pourrons alors aussi le
voir autour de nous. ; ^
Accomplis fidèlement et honnêtement
tous tes devoirs.
Nous devons être patients et attendre la
grâce et la miséricorde de Dieu.
Mercredi. Si tu veux que les autres te
supportent, supporte-les à ton tour.
Cherche la paix intérieure, et; quand tu
l’auras trouvée, tu pourras la donner aux
autres; ,
Regarde au-dedans de toi. C’est là qu’il y
a la source du bien. , , .
Prépare-toi p toute chose plutôt par la patience que par la joie.
Jeudi. Supporte avec patience ce que tu
ne peux pas changer, lusqu’à ce que Dieu
le change Lui-même. ^
Comporte-toi sui cette terre comme un
pilerin et un exilé.
Tâche d’apprendre toujours quelque chose
de bon et ne permets pas. à ta pensée d’aller
ça et là. Le but de ta vie doit être le progrès.
Vendredi. Notre vraie nature et notre destinée est d’être semblables au Christ.
Personne ne peut être uni à Dieu jusqu’à
ce que sa vie ne devienne un esprit d’amour.
Attends le Seigneur, agis avec- justice et
SOIS fort.
Eloigne-toi de toutes les choses qui passent, cherche celles qui Sont éternelles. Vis
comme une âme.
Développe en toî l’hoirime spirituel tranquillement et sérieusement. J
■ Eloigne de toi l’égoïsme et accrois la charité. i *
Samedi. Ta force sera dans la paix et dans
la foi. Et ta paix tu la trouverâs 7^ Dieu
seulement. .1. .if c
Appuie ton .âme sur Dieu et ne crains pas
le jugement des hommes,. ,
, Fais tout ce que Dieu veut que tu fasses,
souffre ce que Dieu vept que tu souffres,
sois patient et humble, v.
Pensées Îune sœur^chrétienne.
Un po’ di Bilaneio.
Cari Fratelli,
Dal giorno in cui vi comunicammo la duplice incoraggiante notizia del verscimento
di una somma cospicua di ben 100.000 lire
per parte di un anonimo e generoso Fratello,
e della promessa di lui di rinnovare un
eguale versamento, ma «all’espressa condizione » che venissero raccolte altre 100.000
lire entro un anno a decorrere dal 15 Agosto
1919, i nostri appelli intesi ad intensificare
la, generosità cristiana di tutti i membri delle
nostre Chiese diedero nuovi risultati assai
prom.ettenti.
È venuto ora il momento di considerare
il cammino percorso, e quello arduo e diffìcile che ancora ci rimane da percorrere per
raggiungere la meta desiderata.
La XVI® Lista delle Sottoscrizioni presenta un totale
complessivo di L. 285.137,45
da questa somma dobbiamo
dedurre :
a) il versamento, effettuato dal
generoso Anonimo in » 100.000,—
b) la somma complessivamente
colkttata alla data del 15
Agosto 1919, e che, come appare dalla nostra Vili® Lista
di Sottoscrizioni, era di » 142.350,50
Rimangono così L. 42.786,95
che rappresentano la somma efficace, la
somma valida, in una parola la somma che
gli oblatori hanno inteso di impiegare all’interesse del 100 %.
A titolo di lode, e, in pari tempo, di incoraggiamento per tutti nói, riteniamo doveroso di prospettare qui il nome di quelle
Chiese le quali, o con Sottoscrizioni nuove,
o, compiendo un ulteriore sforzo, con Sottoscrizioni supplementari, hanno finora concorso al conseguimento dello scopo che
senza dubbio sta a cuore di tutti gli Evangelici d’Italia.
Aosta L. 206,—
Brindisi » 1.210,—
Biella » 60,—
Benevento » i5>—
Cairo e Alessandria » 75.1 >60
Casale * 4^.—
Catania * 2.566,—
Chieti » 151.—
Firenze (Serragli) » 2.650,—
Firenze (Manzoni) » 100,—
JFelonica Po » 92,50
Grotte » 94<~
La Maddalena » 80,—
Milano (Fabbri) » 2.441,—
Napoli » 160,—
Pinerolo » 1163,—
Palermo » 5oo>—
Piedica vallo 16,—
Roma " 2.643,—
Rodoretto » 72,-r
S. Remo » 813,10
Savona ” i-320,
Sampierdarena » 59>—
Schiavi L. 30,—
Terrazza )) 15,—
Tramonti )) 40,—
Torino )) 59S—
Taranto » 35- —
Torre Pellice )) 12.114,—
Venezia )) 1.015,—
Verona » 756,50
Villasecca » 79-—
Diversi )) 10.901,25
Totale L. 42.786,95
Abbiamo così percorso circa la metà del
cammino che ci venne proposto, e se dissimo che l’altra metà del cammino appare
più diffìcile, gli è che non ci dissimuliamo
affatto lo sforzo che resta da compiere, tenuto conto che la grande maggioranza di
voi, cari Fratelli, ha già contribuito.
Eppure... « dobbiamo » raggiungere la vetta
dell’ardua salita ; — non è possibile, non
è nemmeno concepibile che, dopo aver compiuto un lungo percorso, noi non ci procuriamo l’intima gioia di fare l’ultimo sforzo,
che costituirà la prova tangibile del nostro
affetto verso i nostri Pastori, i quali danno
tutto Icro stessi per il nostro bene spiritu?.le
e morale. .
Che ognuno di noi, senza eccezione alcuna,
si chieda, lo ripetiamo ancora una volta, se
ha proprio contribuito nella misura per lui
possibile « per saldare » quello che, in modo
speciale ai giorni nostri, e dati i nuovi criteri e le giuste nuove tendenze sociali, costituisce « un vero e reale nostro debito verso i
nostri Operai », all’avvenire dei quali ci incombe il sacrosanto dovere di provvedere.
E se tutti noi ci porremo onestamente, e
sotto lo sguardo di Dio, che conosce la nostra
posizione economica, che sa i benefici da
Lui accordatici durante la nostra vita, e che
esige da noi atti di vera riconoscenza; se,
diciamo, ciascuno di noi si porrà coscienziosamente una tale domanda, non v’è dubbio
alcuno che ognuno di noi si sentirà spontaneamente indotto a dare una somma elevata, o, a seconda del caso, ad aumentare
quella già sborsata, ed allora... Allora la
meta prefissaci sarà senza fallo raggiunta.
E vogliamo terminare la presente nostra
riportando qui la chiusa efficace di una Circolare diramata in questi giorni dal Concistoro
della Parrocchia di Torino ai membri di
quella Chiesa in relazione a nuovi ed ingenti
bisogni locali che si sono verificati nel seno
della Chiesa medesima.
I, « Alle sue truppe, pochi momenti prima
di ingaggiare quella battaglia che fu la battaglia di Trafalgar, Nelson lanciò le celebri
parole : « L’Inghilterra aspetta che ogni
«. uorno faccia il suo dovere; » — e del pari
il vostro Concistoro aspetta che ogni fratello
faccia il proprio ».
E noi pure aspettiamo che ognijFr^tello
di tutte le nostre Chiese, qualunque sia la
posizione di lui, senta in un momento come
.questo il proprio dovere, e che sentendolo
profondamente nella propria coscienza, «lo
compia ». V
I Membri laici della Tavola Valdese.
Pour l’aAlbo d’Oîiore»
en mémoire des militaires Vaudois
tombés, mutilés et décorés
au cours de la grande guerre.
La Commission nommée ad hoc par la Table Vaudoise, est en train de réunir les données qui lui sont déjà parvenues, en vue de
la publication de YAlbo. Quelques-unes des
Schede envoyées à MM. les Pasteurs et Evangélistes manquent encore. Nous prions vivement ces MM. dé vouloir les renvoyer au
plus tôt dûment complétées.
Les familles de l’Eglise Vaudoise qui n’auraient pas été priées de donner les généralités
de leurs membres toiïibés, mutilés ou décorés au éours de la grrende guerre, sont priées
d’envoyer directement ces données à la
Commission, en indiquant le grade, le corps,
le régiment, la date de la mort ou de la mutilation ou de la décoration avec toutes les
observations qui concernent le cas. Envoyer
si possible aussi la photographie.
Pour la Commission de P« Albo »
David J ahier, Président.
CHRONIOUE VAUDOISE.
Décorations militaires. Nous trouvons
dans les dernières listes de décorations accordées par le Gouvernement plusieurs noms
de Vaudois. Nous avons déjà mentionné
dans un de nos numéros passés celui du lieutenant Adolphe Revel, qui a reçu une médaille. d’argent. La même récompense a été
accordée au lieutenant Grill Giovanni de
Prali, qui après avoir combattu héroïquement pendant la ritirata du Novembre 191.7,
tomba sur sa qnitrailleuse en face de l’ennemi à Pielungo.
Lfne médaille de bronze a été accordée^-U
caporal des alpins Besson Arthur de St-Jean
et une autre au caporal major Sappé Adolphe de Pramol.
Familles pastorales. On nous annonce
la laissance de trois enfants au sein de nos
familles pastorales; M.me.Tron du Perrier
a eu une fillette que l’on a appelée Speranza;
M.me, J. Bertinatti de Prarustin, un garçon
qui a reçu le nom de Sergio; et M.me A. Somjnani, femme du directeur de l’Institut Comanâi de Florence, un autre garçon qui a
reçu le nom de Franco.
Angrogne. La Fête du 17 Février a été
célébrée dans notre paroisse avec l’enthousiasme habituel. Dès 9 % h., les accords de
la fanfare d’Augrogne (qui gentiment a offert son concours pour la bonne réussite de
la fête, à la grande joie des enfants), annonçaient l’arrivée des écoles d’une partie de
la paroisse, lesquelles, avec celles du centre,
se dirigèrent de suite vers le Serre, à la 'rencontre des autres écoles, qui marchaient au
son du tambour, battu cette année encore
par notre fidèle Barba Pin. Le long cortège
de nos. 300 enfants défile ensuite en bon ordre, musique en tête et bannières déployées,
devant le public réuni sur la place de St-Lau-
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feQt pòur jouir du beau coup d’œil, et se
range sous la halle, où la Chorale entonne
un chœur pätriotique.ssuivi d’ùn chant exécuté à pleins poumons par les élèves du Pradu-Tour, sous la direction du régent^évan' géliste M. D. Jalla. . '
Le cortège se dirige ensuite vers le temple, bondé en un clin d’œil par un nombreux
public, qui a suivi pendant deux heures,
avec un vif intérêt, le développement du
long programme, comprenant une 40. ne de
numéros. Après le chant d’un cantique, enlevé par les enfants, M. le pasteur Eugène
Revel, dans une courte allocution, invite
l’auditoire à jrter un regard au passé, au
présent et à l’avenir de notre peuple Vaudois, donnant ensuite la parole aux jeunes
artistes, qui débitent de leur mieux leurs
poésies et dialogues, soulignés par de vifs
applaudissements. Notre Chorale, comme
toujours, a participé d’une manière active
à la fête et a exécuté, à la satisfaction des
présents, trois chœurs : Le Serment de Sibaud,
Il Rimpatriò (inédit), et Patria !
A midi le programme est terminé et le
cortège des enfants, aux sons alternés de la
fanfare et du tambour, se rend au presbytère où a lieu la di.stribution de pajns et
oranges et de la brochure historique.
Un modeste dîner réunit, enfin, à l’Hôtel
de la Poste, un petit nombre de convives,
désireux de resserrer ainsi les liens de la fraternité. Au dessert, quelques discours furent
prononcés, intercalés par les accords de nos
infatigables musiciens, et vers 4 h., on se
sépara, heureux de la bonne réussite de la
fête de notre Emancipation.
—• Le lendemain soir, devant un nombreux
auditoire qui remplissait la grande école de
St-Laurent, M. le prof. Attilio Jalla captiva
notre attention pendant plus d’une heure,
faisant revivre les évènements douloureux
de notre Histoire Vaudoise dans la seconde
moitié du ly.me siècle, jusqu’à l’exil de 1686.
Un chaleureux merci à notre brave conférencier, qui a bien voulu répondre une
séconde fois à iiotre invitation !
LaTonr. Les réunions du Dimanche soir
à Ste-Marguerite continuent très Irien. Le
15 cour, nous avions une très bonne réunion
missionnaire, présidée par les membres de
la Pra del Torno. Deux étudiants, MM. Renato Giampiccoli et Robert Coïsson nçus
parlèrent d’une manière très intéressante
des problèmes de la mission et des progrès
de l’œuvre. La collecte produisit la somme
de L. 43.20.
Dimanche 22 cour., M. le prof. J. Jalla
reprenait le cours,des Conférences d’histoire
vaudoise en parlant de la période si rithe
de nouvelles historiques de la Révolution
Française et de l’Empire. M. Jalla insista
surtout sur l’affection que Napoléon démontra toujours aux Vaudois.
— Nous avons le triste devoir d’annoncer le décès de deux de nos sœurs qui,
après une vie longue et utile, ont été appelées
par le Père céleste dans les demeures évernelles. Ce sont M.me Marguerite Geymet rée
Besson et M.me Marie Arnoulet née Cougn
akmmfmàkàaÊBrn.
des Colombiers, mère de notre évangéliste
de Courmayeur et de la Directrice de notre
Orphelinat de La Tour.
Toute notre sympathie aux parents.
— Parmi les noms des improvisés acteurs
qui récitèrent à notre soirée du 17 Février,
nous avons oublié celui de Riccardo Pellenc.
— La Zambézia de La Tour, réunie en
séance ordinaire chez sa présidente, M.me
Bernoulli, le 21 courant, avait invité M.
Louis Jalla et sa nièce, M.lle Graziella, pour
leur témoigner la sympathie et l’intérêt des
membres de la Société pour l’œuvre qu’ils
vont entreprendre ou reprendre au Zambèze. M. et M.me Coïsson, missionnaire,
étaient aussi invités. On regretta l’absence
de M.me Lageard, tout en se réjouissant
d’apprendre que, grâces à Dieu, son état de
santé s’améliore de jour en jour.
Nos missionnaires : racontèrent plusieurs
aventures, faisant connaître les dangers auxquels on est exposé sous les tropiques et d^quels Dieu les ^ toujours délivrés. Ceux qui
partent fixent leurs adieux en termes émuis
et émouvants.
M. G. Rivoir, président de la Pra du Tour,
et M. A. Coïsson, au nom de tous, leur dirent
combien nos pensées et nos cœurr les accompagnent et les vœux que nous formons
pour que Dieu bénisse l’oeuvre de nos mains."
Une prière termina la séance.
—• La soirée du 17 Février sera répétée,,
avec le même programme, le soir de Samedi '
28 courant, à 8 h. %, dans l’Aula Magna du
Collège. Nous sommes certains que le public f
accourra nombreux pour applaudir le pro- *
gramme si divertissant.
Pignerol. {Im.). En l’absence du Pasteur,
la chaire a été occupée Dimanche dernier
par M. le pasteur David Bosio, qui a pu
s’adresser à un bel auditoire accouru, malgré le temps peu engageant, pour l’écouter.
Nous savons que la chaude parole de M. Bosio a trouvé le chemin des cœurs et nous demandons à Dieu qu’il l’y fasse fructifier;
l’écho qui nous est revenu de cette visite est
un souhait : qu’elle ne soit pas la dernière !
Pomarct. Pour la commémoration du 17
Février notre temple présentait un coup
d’œil magnifique. Le programme des récitations, des cantiques et des chœurs, dirigés |>ar M. Peyrot, instituteur, a été si bien
exécuté, que les deux heures sont passées en
un clin d’œil. Des courtes allocutions ont
été prononcées par M. le pasteur B. Léger,
et MM. les professeurs H. Forneron et C.
Jalla. Après avoir, lu les adhésions du député
hon. L. Facta, de l’Inspecteur scolaire et
du chev. Hébli, directeur de la Fabrique de
Pérouse, le Pasteur a envoyé une pensée de
sympathie aux nombreux malades et a invité tous les Vaudois à ne point se contenter
de montrer une seule fois par an leur foi et
leur amour pour la patrie et pour la famille
vaudoise.
A I h. pom. une cinquantaine de personnes se réunissaient à l’Asile pour le dîner
.traditionnel, servi avec beaucoup de soin
par M. Griset. Le pasteur M. Léger a ouvert
la série des toasts en invitant tous les Vaudois à l’accord. M. le prof. Forneron a lu
une poésie sur Arnaud. M. Coucourde, maire
d’Envers Pinache; a évoqué avec beaucoup
de verve, en patois, quelques souvenirs traditionnels d’histoire vaudoise. M. le prof. Ç.
Jalla s’est adressé d’une manière spéciale
aux anciens élèves de l’Ecole Latine et aux
« reduci ». M. le député provincial chev. ofï.
Coucourde, a parlé avec une grande force
en défense de l’instruction dans nos Vallées,
qui est si mal soignée par nos autorités. En
peu d’années nous voyons l’ignorance envahir nos communes, sans qu’on ose réclamer aupi'ès du Gouvernement.
— Le 18 Février a eu lieu l’ensevelissement de Josué Ribet, des Faures, que l’influence a emporté après quelques jours de
maladie, à l’âge de 37 ans. Il laissait une
jeune femme et 3 enfants sous les 4 ans; un
de ceux-ci, le plus jeune, a suivi son père
dans la tombe deux jours après. Toute la
paroisse sympathise avec la famille et le
quartier si durement éprouvés.
- 4”#“ La maladie nous a emporté un
de nos 17 élèves de la i.re classe de l’Ecole
r^atine, Parigina Aillaud, de 13 ans, de la
Pérouse. Elle était très appréciée par les professeurs et les élèves, pour sa douceur et son
amour pour l’école. Toute notre sympathie
à la. famille Alliaud. L’ensevelissement a
eu Heu le 22 Février. 44 ' '
Pramol. {B. F.). Notre fête du 17 commença le matin à 9 h., quand la fanfare de
Peumian qui accompagnait les enfants de
ce village nous fit entendre ses notes joyeuses. A :o h., le temple était rempli par nos
180 enfants et par un bon nombre de parents.
Aprèsoja lecture de la Bible et deux petits
discours de circonstance de M. B. F<mtana
et ÿi régent Long, on passa ^aux b^i^ions'
(fel'cnfants: il n’y eut pas moins de jS enfants qui réditèrent. Finalement ils r^renf^
tous leur orange, leur morceau de pain, leur
brochure et une plaque de chocolat que nous
"devons à la générosité de MM. Amato Jalla
et E. Rostan de Turin.
, —-A midi avait lieu l’agape à laquelle
participèrent 75 convives parmi lesquels 6
dames et derhoiselles. Et pendant tout le
temps du dîner la fanfare ne cessa de nous
charmer. Trois discours, de MM. H. Long,
Combe assesseur et B. Fontana.
— Le soir notre Jeunesse nous donnait
une magnifique soirée avec un programme
très riche de poésies, dialogues, monologues,
etc., entremêlées de chœurs. La soirée avait
été organisée par l’Union de la Jeuneses.
— A propos de cette Union, voici ce qu’on
nous écrit:
« Depuis deux mois une Association de la
Jeunesse de la Paroisse a été organisée à
Pramol, sous le nom à’Union de la Jeunesse,
dans le but de développer l’éducation intellectuelle et le sentiment moral et religieux
de ses membres. Elle se réunit régulièrement chaque semaine sous la direction de
son président M. J. Héli Long. Le nombre
de ses niembres est d’une quarantaine environ, et le travail qu’elle accomplit ne peut
être qu’une source de bénédiction. Dernièrement VUnion de la Jeunesse a donné son
adhésion à la Fédération Nationale des U.
C. D. J. G. et se prépare à envoyer ses délégués au prochain Congrès National de
Venise ».
— Et voici maintenant ce que nous écrit
le Président de l’Union : « Notre Union a décidé de prendre l’initiative pour le placement d’une lapide en mémoire des 23 soldats de notre paroisse tombés pour la Patrie. Nous avons déjà consacré à cet objet
le revenu de la soirée du 17 Février.
: Mais nous sommes encore bien loin de la
somme qui nous est nécessaire.
« Voilà pourquoi nous nous permettons de
lancer cet appel à tous les Pramoulins
se trouvent hors du pays natal afin qu’ils
veuillent nous aider à atteindre le but que
nous nous sommes proposés.
Il va sans dire que si quelque ami généreux - sans être de Pramol - voulait venir
à notre aide, nous accepterions et de grand
cœur, sa contribution !
« Prière d’adresser les dons au soussigné,
président de l’Unione de la Jeunesse».
K J. Héli Long, instituteur •o.
— Le 16 Février les époux Long Héli feu
J. T., des Clôt, et Long Hélène d’Henri, de
Costabelle, demandaient à Dieu Sa bénédiction sur leur mariage. Nos meilleurs vœux.
Rome. Lettre de M. Facta au Modérarateur.
12. 2. Ill.mo Signor,
Una tormentosa indisposizione che da
più giorni m’affligge, non mi consente di
mandare alle singole Ptrrocchie Valdesi
della Valle di Luserna il mio saluto pel
prossimo giorno 17.
Prego Lei di essere l’autorevole interprete
dei miei sentimenti di ammirazione e di
omaggio alla splendida stona del forte
popolo.
Ed Ella mi creda semjrre Luigi Facta.
Rorà. Notre chère fête vaudoise du 17
Février n’a pas été cette année la coutumière
« fête des enfants », qui d’ailleurs avaient eu
leur beau Noël. La maladie qui sévit parmi
nous et d’autres circonstances nous ont empêché de réunir les enfants des écoles. Quelques-uns d’entre eux cependant ont assisté
à la solennité, qui aurait dû réunir un plus
grand nombre de personnes dans le vieux
temple. Que Dieu rende efficaces les chauds
appels qui y ont résonné, et réveille'^f)ar
sou' Esprit les Vaudois qui dorment.
A midi un repas fraternel réunissa^lt au
,« Rest^qrant Belvedere » une trentaine de
frère# eÇ^œurs qui ^ent encore l’opportunité d’el^endre quelqpies paroles venant- du
^eur*/ àà ‘ I:
, r .■
Le soir, dans là grande école, eut lieu la
répétition de la soirée récréative qui a produit la jolie somme de L. 118. Le public a
su excuser les acteurs indisposés qui n’ont
pas pu intervenir’et ceux d’entre eux, qui^
malgré leur rhume, ont voulu tenir' leur
poste. Les Chœurs d’occasion, très bien entraînés la première fois par notre ami Jean
Morel, ne purent être chantés que très imparfaitement la seconde, faute de voix.
Un gros merci à nos jeunes acteurs improvisés : MM. Albert et César Durand, Corrado Morel, et M.lles Ilda Rivoir, Delphine
Canton, Madeleine Mourglia, Honorine Mourglia, Fleurine et Eglantine Morel, Gabrielle
Laurent et à toutes les autres personnes qui
nous ont secondés pour la bonne réussite de
la Fête.
Saint-Germain. Le 17 Février a été célébré de toute manière, à St-Germain. Le
Dimanche 15 cour., au culte du matin, notre pasteur nous a rappelé quelques épisodes
des temps passés. Le soir-même M. le prof.
Bosio nous entretenait des commencements
de l’œuvre d’évangélisation après 1848.
Le soir du 16, pas moins de 15 falos illuminaient les « bries » de la paroisse.
Le matin du 17, malgré un peu de pluie,
les joyeuses bandes d’écoliers arrivaient au
temple. Chaque école de quartier avait ses
représentants et son drapeaux. Une' petite
allocution du pasteur a rappelé aux intervenus les raisons et la signification de cette
fête. Après quoi les enfants nous ont donné
une série de récitations et de chants que le
nombreux public de mamans et de papas et
d’amis; a écoutés tantôt avec plaisir, tantôt
avec bienveillance.
Nos sincères remerciements à M. Albert
Rostan de Turin qui a bien voulu contribuer
au succès de notre fête des enfants en envoyant pour eux 140 tablettes de chocolat.
La soirée enfin a été occupée par la représentation du drame La sorella del cieco et
par le chant de quelques chœurs soigneusement préparés par notre Jeunesse.
-44 Une jeûne femme de 25 ans, Clelia
Gallian-Travers, a été emportée par une
courte et violente maladie. Son père, Daniel
Travers, des Gondins, qui était alité, malade
d’« influenza », et auquel on ne put cacher
la douloureuse nouvelle, en fut profondément ébranlé, et a été emporté à son tour,
douze heures après sa fille.
—■ 44 Dans le courant de la dernière
semaine, deux autres sœurs de la Paroisse
nous ont quitté pour leur Patrie céleste. Ce
sont Jeanne Balnias-Gallian, des Gondins,
décédée à l’âge de 84 ans, et Susanne RostanBouchard, la femme dévouée et bonne de
M. Maurice Rostan,. employé du tram à
la Pérouse. L’ensevelissement de M.me Rostan a eu lieu Dimanche dernier, à St-Germain.
^ — 44 La mort a moissonné aussi à l’Asile
des Vieillards; Jourdan Daniel, de La Tour,
de 84 ans; .Guerrini Luigi, de Rqme, de 83
ans; Peyronel-Bertalot Madeleine, de Riclaret, dq 83 ans; Travers>Susanne, St-Ger
iîKiin',-.,de. 71 %nS( Xowg Marie, de Peumian,
de 66 ans, et Rostan Henri, de St-Gerrnain,
de ,57 aps;'
Que Dieu veui^ être avec tous les affligés.
, , « Aye? pitié de .moi,- vous m^ amis ! Car
la main de Dieu m’a frappé » (Job xix, ai).
ii !
Saînt'-Jcan* Fête de T Emancipation. Malgré le temps pluvieux notre fête du 17 Février: a été vraiment excellente. La fête des
enfants, tout d’abord, à io fi. dans le temple, après la promenade traditionnelle autour ,du village en gai cortège et les bannières
au vent. Une courje commémoration du fait
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'quelles nous mentionnon| la ronae *dé- . enthousiasme vrairneiit... ju::jénile^ 26 jeu^ ieu^ exécutjéeil ^s g^ns eÉ^^jeunçs tìiles se soùt constitués en
■Vj^ar le^ étàvés de1k.Jle^ArnoB|e1l,kSept à hiiit ÿ «i|o(4ét^ Chora4 Vaùdoise », avec, leur réeçi^qyéèv avec ^entrain ; lîâr nos ,2^0 glement^" leur bureaÿ,* leurs séances réguliè
iienfants, trois jolis choeurs dçmotre Chorale,
V et puis la distribution à tpute cettq^ bande
joyeuse d’un gros petit pain dq Juxe, d’une
? plaque de chocolat et de la broolture du prof.
.,'Jalla. 'V. ••.■s " ■ ■■'
f Deux heures sont passées en un rien. Nos
compliments à ces braves instituteurs et
k ■' 1
institutrices qui ont organisé ce beau programpie et à M. Coïsson qui a si bien préparé ces chœurs et ces chants.
Nos 75 enfants de Mourcious, malades
d’i< influenza » en grande partie, auront leur
fête au plus tôt.
A midi, notre salle Albarin, joliment parée
de verdure, fleurs et drapeaux, s’ouvrait
pour donner place à 88 convives fraternellement réunis pour la traditionnelle agape
commémorative. Un dîner tout en famille,
servi par un groupe charmant de demoiselles
en coiffe vaudoise, et où régna la plus grande
cordialité.
Après la lecture.:des adhésions de MM. les
pasteurs Rodio et L. Rostagno et de M.
l’avocat E. Giretti; suivit'la série des discours, toüé inpirés au plù's pur patriotisme
vaudois et national... et ■.< sangianin » 1 Orar
teurs: MM. Bonnet, D. Turin, M.me Anita
Turin, J. Long, Fraschia, Morglia, Ayassot,
Pavarin,.. A. Prochet, L. Jalla, naturèllement tous très applaudis.
Nos remerciements sincères à M. Vincent
Morglia qui organisa la fête supérieurement
et à tous ceux qui concoururent à sa borane
réussite.
Vers les quatre heures oiVse séparait après
avoir chanté en chœur le Gloire au Dieu
d’’Israël.
te soir, enfin, c’était la jeunesse dé notre
Union Chrétienne de Jeunes gens qui, avec
le concours de quelques demoiselles distinguées, noùs^donnait une soirée récréative de
bienfaisance, qui eut le meilleur des'succès.
Les pièces' représentées et convenablement adaptées à notre public, étaient la fine
comédie des^'frères Quintero: dw'wa allegra
et la farce exilarante: La statua di Paoîo Incioda. La .salle Albarin était comble, ainsi
que l’entrée. Tous nos artistes se firent honneur et furent vivement applaudis. En toute
première ligne, M. Paolo Artus-Martinelli,
vrai artiste de race et parfait directeur de
la scène, qui fit rire aux larmes; et après lui
M.lies Lidia Gay, Lisa Rostagno, Lily Ayassot, E. Matanot, G. Marauda, E. Gay, MM.
Etto Archetti, Em. Benech, les frères Turin,
pour ne citer que Tes rôles .principaux.
La récitation a été répétée avec le même
sucfcès samedi dernier, et nous apprenons
avec plaisir que les oblations recueillies pour
la 'bienfaisance Ont dépassé le millier de frs.
^ Le Dimanche 22, ,dans l’après-midi, à
la Maisoü- Vaudoise, notie Société de la Zambésia, l’Union des Jeunes Filles, et; plusieurs
anite de là Mission së réunisisaient pour une
touchante fête d’adieux à M. le missionnaire
Louis Jalla qui va repartir pour le Zambèze;
et à sa nièce M.lle Grazieha JaÙa, qui va
consacrer.>8a jeune vie à la belle œuvre des
Missions dané, ces .mèifiés cpntréesi-^i "
Les pasteurs MM. Bonnet, Gardiol, le
missionnaire M.*'Coïsson, M. Voila, M.lle P.
Peyrot, adressèrent successivement leurs
res. Le but ? Se grouper, se connaître, offrir
un rendeiç-vous et de saines distractions a
un âge où on serait tenté d’en chei'cher ailleurs de moins saines,, s’organiser enfin —
et le besoin en était vraiment senti, surtout
parmi les Vaudois disséminés de St-Second
et des alentours. Mais ce n’est pas tout : ce
groupe, auquel d’autres jeunes et... moins
jeunes vont s’ajouter, se propose surtout de
contribuer à i’édificatibn des cultes par leur
présence encourageante et par le chant, qui
est magna^-pars dans leur programme et dans
leur activité.
C’est à l’occasion du 17 février que la nouvelle société a débuté en public par une soirée
de récitations et de chants qui a eu l’honneur,
non pas d’un bis, mais d’un ter: le local, gen' tîment prêté par le Consistoire de Prarustin
dans la bâtisse Humbert I, a été les trois
fois archi-bondé; les artistes ont révélé (c’est
le mot) de véritables talents ; (puisque la
liste n’en est pas longue, L’Echo nous permettra de les nommer ici ; M.me Attilia Gardioî, M.lies Don Frida, Paget Hélène, Pasquet Lydie, Pons Adèle; MM. Gardiol Alexandre, Gardiol Ernest, Godin Pierre, Pasquet-Frédéric); nous avons fort goûté les
beaux chœurs —- celui des «Lombards»
entre autres — magnifiquement enlevés sous
la direction habile tour à tour de M. le doct.
Cardon et de M. Vicino; le produit, enfin,
a eu aussi son éloquence: L. 587, net 454,65,
dont la société n’a gardé comme fonds que
L. 54,65, après avoir donné L. 150 à l’Orphelinat, L. 100 au Refuge Roi Charles-Albert, et L. 150 à l’église de Pignerol (dont
St-Second est une annexe).
Voilà amplement récompensés de leur
peine tous ceux qui ont contribué à la belle
réussite de cette fête; les acteurs et avec eux
M. lies Emilie et Evelihe Gay qui ont payé
de leur personne pour l’organisation maté- •
rielle; M. Barth, Gardiol et M.lle Hélène
Paget pour l’estrade et le décor; M. Ernest
Gardiol pour l’installation de la lumière.
Un bravo à tous, avec les meilleurs sou.^haits d’être bénis et «en bénédiction».
Un spectateur.
Villar. Quoique préparée plutôt à la hâte
et dans des circonstances peu favorables,
nôtre f.ête du 17 Février a eu, au dire de
toutes les personnes qui eurent le privilège
d’y assister, un plein succès. A dix heures
très précises les 25Ô élèves de nos onze écoles, accompagnés de leurs maîtresses et drapeaux déployés, prenaient place dans le
temple. En quelques minutes tout l’espace
laissé libre par les enfants, se trouva littéralement bondé de grandes personnes, un
¡bon nombre desquelles durent rester debout.
Après le culte dirigé par le Pasteur et l’allocution de circonstance prononcée par le
même sur le texte ; « Regardez au rocher duquel vous avez été taillés» (Esaïe Li, i), le'
• programme habituel composé de 24 numéros entre récitations et cantiques, fut déve-,
loppé d’une manière très satisfaisante pour
le public qui ne marchanda pas les applau. dissements. A ii h. 14 o“ chanta le der‘ ' nier cantique ; Poichè giunto è armai l’istante,
'■ che ci deve separar; le public se retira après^
la bénédiction, et les enfants firent honneur’
à leur modeste réfection consistant en pain,
chocolat et orange.
Un'gros merci à la Fabrique de chocolat
Amérique du Sud. Une lettre privée nous apporte des détails sur la mort de
notre cher frère, le pasteur Paul Davyt. L’accident qui lui coûta la vie arriva le matin du
31 Décembre, à 9 h. 14"■ Il parcourait une rue de la ville de Dolores
en voiture, quand celle-ci alla heurter violemment contre un poteau de la lumière
electnque.M. Davyt fut projeté à 10 m.de distance et reçut un coup terrible à la tête.
« On le souleva comme mort. A force d’injections. il revint un peu et demanda que
a on avertit sa famille ». Il souffrit beaucoup
pendant les dernières heures et s’en alla
dans la paix de son Seigneur le lendemain à
I h. du matin. M.me Davyt arriva le soir
du 31 Décembre à 8 h., mais son mari ne
la reconnut plus. Et la lettre dont nous prenons ces détails conclut ; « M. Davyt était
terriblement harassé de fatigue. Il était d’une
activité extraordinaire et parcourait 500600 et plus de kms. par mois pour visiter
les différents groupes de Vaudois. Mais il
était fatigué... C’est presque un soulagement
de penser qu’il se repose enfin et qu’il dort ».
Nous recevons par ce même courrier le
journal de nos vVaudois de l’Amérique du
Sud qui, au milieu de beaucoup de témoignages émus à la mémoire de M. Davyt, nous
apprend que son dernier sermon prêché le
28 Décembre eut pour texte Luc ii, 29-30;
« Maintenant Seigneur, tu laisses aller ton
serviteur en paix selon ta^promesse, car mes
yeux ont vu ton sahit ».
Son ensevelissement réunit un grand nombre de persomies. Plusieurs pasteurs étaient
présents et tout le monde exprima à la veuve
et aux orphelins les sentiments de profonde
sympathie que nos colonies et toutes notre
Eglises éprouvent pour eux.
— Le Consistoire de Colonia Valdense,
dans sa .séance du i.r Janvier, pria M. le
pasteur D. Armand-Ugon de continuer à
desservir cette église comme pasteur, jusqu’à ce qu’il y ait la possibilité de lui donner
un successeur. M. Armand-Ugon a obtenu
son éméritation au dernier Synode.
— Deux bons vieillards de nos colonie.s
ont célébré le 20 Novembre leurs noces d’or.
Ce sont Etienne et Anne Rostagnol.
Le 10 Octobre nos frères de Lavalle accompagnaient à son dernier repos
la dépouille mortelle de J. Daniel Mondon,
âgé de 65 ans.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAÜDOISES.
Les lecteurs du XXII° Rapport du Refuge Roi Charles-Albert n’ont pas manqué
d’observer que les frs. 10.000, donnés par
un Anonyme de Turin pour la dotation du
lit Charles et Clémentine, duquel mention eSt
faite dans les courtes notes sur l’Œuvre, ne
figurent pas dans la liste des dons. Ce sont
donc frs. 62.310 que la Colonie protestante
de Turin a souscrits et le total des collectes”
pour 1919 s’élève à frs. 100.239,05.
13.me Liste de Souscriptions.
Doct. Winzeler, Lugano (Refuge) L. 78,—
Chorale Evang., St-Second (Id.) » 100,—
La même (Orphelinat) » 150,—
L. 328,—
Listes précédentes » 5.490,75
Total L. 5.818,75
Lit lieutenant Charles Ribet.
8.me Liste de Souscriptions.
Prof. Alexandre Rivoir ,, L. 10,—
M. et M.me Mario Cignoni, pour
le i.r anniversaire de la mort
(2.me versament) » i.ooo,—
L. i.oio,—
Listes précédentes » 2.590,—
Total L. 3.600,—
Michèle .Talmone de Turin, grâce à laquelle
vcçux iraidrnels .a cfeùx qùi.p T en ,e ^ nous avons pu- offrir à nos enfants un goûter
familles. M. Louis Jalla'jrépoudit à chacun de pjutôt abondant sans exiger d’eux une trop^
belles paróles d’aîfectioiTet dë foi chrétienne. forte cotisation.
Et après de joïis'chants d’occasion, et le thé . Le Consistoire acheta 200 exemplaires de
traditionnel; un souvenir fut offert aux'deux ' la brocbüreMü 17 Février 1920 et en fit la
chers voyageurs de. la part de la Zambézia
et iM. le prof. J. Jalla clôtutâ'par la prière'’
cette éihpuVauie^ çU pourtant si douçe réunion.
Saint-Secùqd. La jeunesse vaudoise des
deuic sexes a réservé cet hiver à l’église et^^
distribution à toutes les familles dont les
enfants fréquentent les écoles ou les leçons
de catéchisme. . S. ,
Nous avons reçu d’autres comptes-rendus .
de la fête du 17 Février. Nous les publierons la prochaine fois.
Chronique politique.
Essayons de résumer en quelques mots, à
l’usage de ceux qui ne lisent pas les quotidiens, les nouvelles de la semaine qui peuvent être de quelque intérêt.
Le Conseil des Ministres a décidé, faute
de mieux, de faire le recensement de tout
le charbon existant en ce moment en Italie.
Cela n’augmentera guère nos maigres stocks,
n’est-ce pas, mais nous engagera toujours
plus à ménager une marchandise aussi précieuse que le pain. Dans sa séance du 23, il
a examiné plusieurs questions de politique
intérieure et internationale; il a sanctionné
l’accord avec le personnel des tramways,
des chemins de fer secondaires, de la navigation en faisant droit, comme toujours, à
toutes leurs réclamations... ou à peu près.
Cela n’a pourtant pas empêché le personnel des trams et des chemins de fer secondaires de Milan de reprendre la grève « jusqu’à la totale obtention de toutes les améliorations demandées » !
La grève des métallurgistes de Ligurie a
pris fin et tout est momentanément rentré
dans Tordre. Mais à Naples les çhoses se gâtent, toujours parmi les ouvriers de la métallm'gie qui sont en grève depuis plusieurs
jours et menacent de provoquer de graves
désordres.
—■ Le Duc d’Oporto, le deuxième fils de
Maria Fia, et Tonde de Tex-roi de Portugal
Don Manuel, est mort de néfrite à Pozzuoli,
à Tâge de 55 ans. Le Duc d’Aoste, qui représentait le Roi, tous les grands corps de
l’Etat, toutes les autorités ont pris part à
ses funérailles.
— On vient de proroger au 31 Mars le
terme pour la dénonciation des patrimoines aux effets de Vimpôt extraordinaire progressif. Ne pas oublier cette date.
— Une discussion fort animée, et qui va
être reprise encore, a eu lieu à la Conférence
de Londres au sujet des rapports commerciaux
qu’il s’agirait de refjrendre avec la Russie
bolchéviste. L’Angleterre et l’Italie seraient
pour une reprise franche, ouverte, sans sousentendus et sans appréhensions exagérées.
La France, singulièrement prudente, voudrait encore tergiverser, oubliant qu’à l’état
actuel des choses, il n’est plus question de
faire la petite bouche et que les formidables
stocks de blé russe et autres denrées dont
la Russie abonde, à ce qu’on dit, arriveraient
à point sur nos marchés dégarnis, si Ton se
résout enfin à accepter les faits accomplis.
D’ailleurs on n’ignore pas que le bolchevisme
russe est en voie de S’assagir, de se transfor-^
mer, et surtout de travailler et faire travailler; qu’il a battu les armées (soi-disant de
Tordre), de Koltciak et de Denikin et qu’il
est en train de s’assurer une prépondérance
absolue. Il s’ensuit que, de gré ou de force,
il faudra bien, tôt ou tard que, les puissances
de l’Entente fassent la paix avec la Russie
telle qu’elle est et non telle qu’elles la souhaiteraient, si elles ne veulent pas se laisser
devancer par l’Allemagne.
— Dans la question de Fiume et de VA driatique, rien jusqu’ici ne nous autorise à espérer que, ni M. Wilson, ni le Gouvernement
des Etats-Unis aient modifié leur attitude
à notre égard dans le courant de cette dernière semaine.
— M. Poincaré ne croit point déchoir en
acceptant la présidence delà Commissiom des
Réparations. Le Procès Caillaux suit son
cours et l’accusé se défend avec beaucoup
d’habileté, de sang-froid et de dignité apparente.
— L’Allemagne a livré a l’Entente, d’a
près les clauses du traité de Paix, 1.800.000
tonnes de sa flotte marchande. L’Angleterre s’en est adjugé 1.300.000 tonnes (la
part du lion... parce qu’il s’appelle lion), la
France en aura 421.000, la Belgique 22.000
et Cendrillon — lisez l’Italie — 2.690 ! !
Peut-on imaginer quelque chose de plus
équitable? ! j. C.
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della famiglia, rendeva l’anima a Dio
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SEDI SUCCURSAU FUORI DI TORINO: Acqui - Agliè - Almese - Alpignano
' - -^rona- Avtghana - Azegho - Balzola - Barge ^ BeneVagienna - Borgomanero
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Chávese - Perosa Argentina - Piossasco-Poirino-Pont Qanavese - Pont Saint-Martin
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franca Piemonte - Villanovad’Asti - Vinovo - Volpiano.
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dalle ore 8.30 alle 12 e dalle 13.30 alle 16; la Domenica dalle ore 8.30 alle 12
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
■. Apertura di libretti nomnativi di Risparmio Ordinario, nominativi ed al portatore col massimo credito di L. 15.000 e col disponibile giornaliero di L soo
SUI qnab è corrisposto l’interesse del 3.25% netto da imposta. Alle stesse «>ndiMoni di deposito, ^ prelievo e di tasso sono pure emessi libretti di Risparmio Ordinano con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui quali il iappresentante può eseguire senza speciali formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparinio col massimo credito di L. 2500, e col disponibile giornaUeto
di L. 100 SUI qu^ viene corrisposto l’interesse del 3,50 »/„ netto da imposta.
Apertura di libretti nominativi, pagabili al portatore, còl massimo credito di
L. 50.000 e con un disponibile giornaliero di L. 2500, sni quali è corrisposto
1 interesse^ del 3 netto da imposta.
Apertura di libretti nominativi, con depositi non Inferiori alle L. 5000 vincolati
per sei mesi, tasso 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3 75 % netto
da imposta — per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi tasso a 0/
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nominativi, quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà tanto
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può acquistare, facendone eseguire su richiesta iftrapassó in certificati no"
minativi.
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tìasse di Risparmio come risulta da relativo elenco pubblicato in ogni Sede.
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Jl Presidente ^ ji Direttore Generale
BADINI CONFALONIER! ^^ „ Franco Franchi
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