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N. 53
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L’ËCHO «ES VALLÉES
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r»ARAi;S»>VIV'I' OHLAQXJJ® VBÏlVORJEtlDI
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S’adresser pour la Rédaction à M. N. Toum, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration A M. Alex. Rivoir, iustit., Torre Pellice.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (TM. IV, 8).
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SOMMAIRE :
Jtvis important — 1905 — Eglise et
î paroisse — Chronique — Nouvelles et
faits divers - Sommaires — Revue
politique.
AVIS IMPORTANT
I Les employés de 1’ Imprimerie
Besson, MM. Jean Travers et Henri
Halaii, ont assumé l’administration
de 1’ «Echo des Vallées», dont ils
auront l’entière responsabilité fluancière à partir du l.r janvier.
I Rien n’est changé quant à la DiI rection et à la Rédaction du journal.
' Le prix de rabonnement est le
I même que par le passé.
' Toute personne qui procurera qua! tre abonnements nouveaux aura
; droit à un cinquième abonnement
gratuit.
,u. Pour ce qui regarde les annonces
.^,voir Tavis à la 4® page.
■ Nous remercions vivement ceux de
nos abonné.s qui nous ont offert de
; nous aider par des dons volontaires à
résoudre la crise financière. Nous leur serions reconnaissants de bien vouloir employer l’argent qu’ils destinaient à cet
objet, à abonner des personnes de leur
connaissance qui n’ auraient pas les
: moyens de le faire eux-mêmes. Ils rendraient ainsi un double service, au
journal et à leurs amis.
Il y a encore plusieurs abonnés qui
n’ont pas payé l’année courante ; nous
les prions instamment de se mettre en
règle sans retard avec l’administration.
1 Q O 5 !
Dans deux jours l’année 1904 aura
disparu, pour jamais, dans l’océan sans
borne de l’éternité et la nouvelle annee
1905 aura commencé son cours.
Nous allons faire un pas en avant
dans notre âge individuel et dans l’histoire du monde en entrant dans l’an|,née 1905, mais il ne sera pas sans im’ portance pour nous, avant de parler
du temps à venir, de retourner en arrière, par la pensée, jusqu’à l’an premier de notre ère et de considérer l’événement remarquable qui en a marqué
; le point de départ.
Je lis sur la première page d’une
publication annuelle bien connue ces
^ paroles : Almanach des bons conseils pour
' l’an de grâce W04. Notre ère est l’ère
de la grâce et chacune des années qui
la forment, passées, présentes et à venir
^ est une année de grâce.
La salutation apostolique que nous
rencontrons dans 17 épîtres sur 21 est
la suivante : La grâce d la paix vous
soient données de la part de Dieu le Père,
et de notre Seigneur Jésus-Christ.
Cette grâce, source inépuisable de
paix, c’est la grâce de la vie et elle
est accordée à tous ceux qui s’approchent avec confiance du trône de la
grâce.
Il y a plus de 1900 ans que le décret de grâce a été publié sur la terre,
avec l’ordre de faire parvenir la bonne
nouvelle à toutes les nations et même
à toute créature humaine. Il y a donc
déjà eu une période suivie de 19 siècles de grâce et elle n’est pas encore
arrivée à son terme ! C’est donc plus
de deux milliards de personnes qui pendant le dernier siècle écoulé ont pu
profiter de la grâce de la vie éternelle
et si à ceux-là nous ajoutons les créatures humaines qui ont vécu pendant
les 18 siècles précédents le nombre des
condamnés qui ont pu échapper à la
mort dépassera les 10.000.000.000 !
Quelle riche grâce !
Mais la réalité répond-elle à cette
vision si glorieuse et en même temps
si conforme à ce qui ^lurait du se passer ? A l’heure présente les deux tiers
de la population du globe, à savoir,
mille millions d’hommes n’ont pas été
informés qu’un décret de grâce avait
été promulgué en leur faveur. A qui la
faute ? évidemment à tous ceux qui ont
eu connaissance du message céleste et
qui devaient le publier autour d’eux,
comme l’ont fait les bergers des campagnes de Betléhem, et qui ne l’ont
pas fait.
Et cette négligence à proclamer l’édit
de grâce fait naître dans notre cœur
de douloureuses pensées au sujet de
ceux qui s’en sont rendus coupables.
Ils se sont montrés sans compassion
pour leurs semblables, morts dans leurs
fautes et dans leurs péchés, c’est clair,
mais encore quel cas ont-ils fait pour
eux-mêmes de la grâce puisqu’on ne
s’e.st pas même aperçu dans leur entourage qu’ils l’eu.ssent reçue ?
Je n’oublie pas que ces quelques paroles sont de.stinées aux lecteurs de
VEcho. J’en connais quelques-uns, mais
je ne les connais pas tous. Le seul fait
qu’ils lisent un journal religieux et
évangélique laisse, supposer que la grâce
du salut leur tient à cœur, mais ontils tous obtenu la grâce du salut par
la foi en Jésus-Christ? c’est ce que
moi je ne sais pas ; mais Dieu le sait
et chacun d’eux doit le savoir. Si tous
pouvaient répondre affirmativement à
cette question nous aurions grand sujet
de nous réjouir avec chacun d’eux ;
mais nous aurions encore un autre sujet
de joie et c’est qu’ayant reçu la grâce
de la vie pour leur propre compte ils
ne manqueront pas de s’employer, de
tout leur cœur et de toutes leurs forces,
pour que tous leurs parents, leurs amis,
et d’une manière générale tous les Vaudois, leurs frères et leurs sœurs saisissent, tandis qu’il en est temps, la
vie éternelle qui leur est offerte en
don gratuit.
L’année 1904 qui s’en va comme l’année 1905 qui s’approche sont des années de grâce, on ne peut les nommer
sans rappeler et sans annoncer que la
grâce est là. Quand la révolution française a voulu rompre avec le christianisme elle a repris la numération des
années au n® premier. Les Italiens qui
ne veulent rien savoir de la grâce devraient dater l’année depuis la fondation de Rome, ainsi l’année 1904 serait
appelée Tannée 2657. Quiconque continue à appeler les années en prenant
pour point de départ la naissance de
Jésus-Christ compte des années de grâce.
Il pèut parcourir des années de grâce
sans avoir accepté la grâce, mais il se
condamne lui-même. La sagesse la plus
élémentaire nous dit qu’il nous convient
de compter les années de grâce comme
autant d’années que nous avons vécues
depuis que nous avons reçu la grâce.
Il y a 1904 ans que la grâce a été
proclamée et chacun de nous doit pouvoir dire: il y a 60, 50, 40, 25, 10, 5,
2 ans que je suis entré dans l’état de
grâce.
L’ère de la grâce durera-t-elle à toujours ? pour ceux qui sont entrés dans
la grâce ils n’en sortiront jamais, car
la grâce est une grâce éternelle, mais
la prédication de la grâce avance rapidement vers son terme et le temps
propice pour accepter la grâce est court
désormais. Il y aura une année qui
sera la dernière année de grâce. Serace une des années du siècle qui vient
de commencer, une des dernières, une
des premières ? Dieu seul le sait, mais
l’accès au trône de la grâce sera tôt
ou tard fermé.
Une autre ère commencera alors.
On recommencera à compter les années
par un, deux, trois jusqu’à mille.... mais
il n’y aura plus de passage de Tétat
de condamnation à Tétat de grâce pour
ceux qui ont négligé le jour du salut.
Après avoir regardé au passé nous
devrions maintenant tourner nos regards vers l’avenir qui sera inauguré
par le retour en gloire de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, mais
nous devons bien à regret nous arrêter
en disant à nos lecteurs : La grâce de
notre Seigneur Jésus-Christ soit avec
vous tous. Amen.
Eglise et paroisse
M. le pasteur H. Cordey a présenté
le 22 Avril 1904, à la Conférence pastorale indépendante tenue à Paris un
Rapport intitulé « Les devoirs des Eglises
indépendantes de VEtat à la veille de la
séparation des Eglises et de l’Etat ». Ce
Rapport a été publié dans la Revue
Chrétienne de Paris N.os d’Octobre
et de Novembre.
Le chapitre III de ce Rapport traite
une question qui nous intéresse nous
aussi bien que nos sœurs les Eglises
de France, et nous la présentons a
l’étude des lecteurs de T Eeho dans les
termes mêmes dont s’est servi l’Auteur.
Nos Eglises indépendantes, si elles
savent comprendre leur mission actuelle,
feront bien aussi d’élargir leurs cadres
ecclésiastiques ou tout au moins d’ouvrir
le plus possible l’accès de leur organisation particulière.
Ici entendons-nous bien. Les Eglises
méthodistes, baptistes et libres sont
toutes le fruit d’un travail d’évangélisation accompli pour arracher les âmes
à une religion morte et pour les amener
à la possession personnelle du salut.
Elles se sont constituées à part, lorsque
les besoins de la piété individuelle reveillée n’ont pas trouvé satisfaction
dans les Eglises traditionnelles. A Torigine de nos Eglises, on trouvera
presque toujours une vive protestation
contre ces deux coutumes prédominantes
dans les milieux où elles sont nées :
les premières communions en masse
et Télectorat ecclésiastique dépourvu
de toute garantie religieuse efficace.
Quelques-unes d’entre elles ont même
cru pouvoir réaliser, par l’érection de
barrières spéciales, une rigoureuse et
visible séparation entre l’Eglise et le
monde, entre les enfants de Dieu et
les inconvertis.
Aucun des partisans de ces Eglises
n’est disposé à abandonner le principe
de la profession individuelle de la foi.
Il nous paraît à tous que si l’Eglise
doit confesser sa foi comme corps, tout
membre de l’Eglise en a aussi le devoir
pour son compte personnel. Il nous
paraît que la sincérité l’impose, surtout
à une époque où tant de fictions sont
percées à jours et se rendent odieuses
à tous les yeux. Il nous paraît que
non seulement l’Evangile réclame cette
profession individuelle et que les intérêts
de la foi l’exigent pour se maintenir
ou pour se propager, mais encore que
l’esprit démocratique moderne nous entraîne dans le même sens. L’Eglise de
notre temps est destinée à devenir
toujours d’avantage peuple, à s’étendre
toujours plus dans le peuple et par le
peuple. Par conséquent elle aura à
2
- a “
disting'uèr id’une façon toujours plus
nette le peuplé" qui" Îüî appartient réellement de la population qui lui reste
étrangère. Si donc nos Eglises indépendantes ont rendu''quelques services
à leurs sœurs nationales, c’est manifestement par la revendication des caractères
propres aux membres effectifs de l’Eglise
de Jésus-Christ. Et si les Eglises nationales ont accompli en plus d’un
point des progrès si remarquables, c’est
par la pratique croissante, quoique non
toujours avouée, de l’individualisme religieux. Le moment n’est donc pas
venu pour nous d’abandonner ce drapeau-là.
Mais il y a manière et manière de
monter la garde autour de son drapeau...
Je voudrais donc que nos Eglises
sans élargir indûment la porte étroite,
ni la route qui mène à la vie éternelle
s’efforçassent d’en débarrasser l’accès
de tout ce qui serait une barrière arbitrairement dressée par l’homme. Elles
devraient avoir plus nettement conscience du mal causé jadis à beaucoup
d’âmes par un esprit de jugement des
consciences qui n’a pas toujours cessé
de régner en tous endroits, et par des
exigences d’ordre parfois extérieur dont
on surchargeait la profession de foi
chrétienne.
Certes une discipline est indispensable
dans une Eglise et il faut que la dignité
de la ■ vie chrétienne soit sauvegardée,
mais l’Eglise est mère aussi, et sa discipline sera toujours, autant que possible,
celle de la patience, de l’esfiérance et
de l’amour.
La conclusion de ces remarques, nécessairement un peu vagues, est que
les Eglises indépendantes doivent être
a la fois ouvertes et fermées et voici
comment je résoudrais ce difficile problème. La profession individuelle de
la foi, comme c’est le cas aujourd’hui,
de tout membre de l’Eglise, et elle
servirait de ligne de démarcation entre
les adhérents conscients et majeurs de
l’Evangile et ceux qui ne seraient encore
qu’en état de minorité religieuse. Aux
premiers seuls appartiendrait le gouvernement de l’Eglise, le droit électoral
et électif. Les autres formeraient l’ensemble de la paroisse. Ils constitueraient
le milieu sur lequel s’exercerait constamment l’activité vivifiante des chrétiens
professants. On aurait ainsi dans un
seul cadre local, une même paroisse
protestante, une même famille embrassant tous ceux qui de près ou de loin
recherchent et subissent l’action de
l’Evangile ; et pourtant on aurait dans
cette paroisse une Eglise seule investie
des droits et des responsabilités qui
reviennent à ceux qui se donnent pour
croyants.
De cette façon on éviterait d’une
part, la confusion si regrettable qui
règne dans les églises multitudinistes,
et d’autre part on conserverait les
avantages que ces dernières offrent comme champ de culture religieuse. L’Eglise
majeure vivifierait, pénétrerait sans cesse
de son influence l’Eglise mineure, La
masse plus nombreuse des simples adhérents serait la clientèle et l’objet des
soins des vrais fidèles...
Mais ce sera trop peu, que d’avoir
fraye les voies à une constitution ecclesiastique plus simple et mieux appropriée aux intérêts de l’Eglise de
Christ. Nous avons comme premier devoir de proclamer plus nettement que
jamais quelles sont les conditions essentielles à-remplir par les membres du
corps de Christ..... Il faut que nous
déclarions toujours plus haut-qü’il doit
y avoir une différence de vie manifeste
entre tout membre fidèle de l’Eglise
et les autres habitants de la même ville
et du même pays. Sa conduite doit
porter un nouveau caractère et protester
contre toutes les confusions favorisées
par le latidudinarisme ecclésiastique ;
confusion entre l’honnête protestant et
le croyant véritable ; confusion entre
un mandataire officiel de l’Eglise et
un diacre, un ancien et surtout un
ministre vraiment appelés de Dieu et
remplis du Saint-Esprit. Confusion même
et surtout entre la vie moralement
digne, et la vie proprement chrétienne.
Nous avons a rappeler sans cesse que
1 Eglise et le monde sont non seulement
des expressions distinctes, mais des
entités d’ordre différent. Ce sont des
organismes non point semblables, mais
hostiles dans leur esprit. D’après la
parole de Dieu, on passe de l’un dans
l’autre ; on ne peut pas vivre à la fois
dans les deux. De là pour le membre
serieux de l’Eglise le devoir de rompre
avec cette mondanité qui est la plaie
de nos milieux protestants, le piège
perpétuel où succombe notre jeunesse
admise en masse et prématurément à la
Sainte-Cène est la cause profonde des
déficits spirituels de nos œuvres protestantes. . . .
(Revue Chrétienne de Paris, Novembre 1904).
CtfilOJVIQlJtJ
La Tour. — Nous avons entendu
avec plaisir le jour de Noël, au culte
du matin, deux beaux morceaux de
musique, le Gloria de Silcher et Noël
d’Adam, chantés par un petit chœur
avec accompagnement d’orgue. Nous
espérons que cela continuera et que
nous aurons, au moins à chaque grande
solennité, quelque morceau de bonne musique religieuse, bien exécutée, ce qui
ne peut contribuer qu’à l’édification de
l’assemblée.
Belles fêtes d’arbre de Noël à l’école
enfantine de la Ville, à l’hôpital et à
l’orphelinat.
Sclint Jean. — La quadruple fête
de Noël, (l’arbre des enfants, le culte
au temple, le Noël des vieillards et la
fête de la jeunesse) vient de se célébrer
a la grande édification de la paroisse.
Samedi 24, à 3 h. de l’après midi les
enfants de nos écoles du Dimanche
guidés par leur Directeur et leurs moniteurs, entouraient dans le temple l’arbre traditionnel et exécutaient à sa
lumière leurs chants et leurs récitations
entre deux allocutions du pasteur et
du directeur. Le beau temps avait permis à tous de venir, aussi nous ont-ils
semblé plus nombreux que les autres
années.
Dimanche, sermon sur la prophétie
de Michée prédisant la naissance du
Messie à Betléhem; assemblée des grandes solennités ; deux chœurs fort bien
exécutés par notre Société Chorale
^ Minuit Chrétiens > et « Gloria » et
communion cette fois prise par autant
et plus d’hommes que de femmes.
Mardi 27 à 3 heures, à l’Asile, fête
des vieux, pourvue et préparée par nos
dames du Comité de couture. Très
simple, mais touchante. Une allocution
du pasteur, et une prière du fondateur
de l’Asile (M. Ant. Gay) et puis les
remercîments du doyeh de nos vieux
qui a depuis longtemps doublé le cap
des quatre-vingts ans.
Mardi encore, mais à 8 h. du soir
dans la grande école des Blonats, fête
de la jeunesse. Salle ornée de drapeaux
et de verdure et bien remplie de jeunes gens et jeunes filles de nos deux
Unions; à la présidence, M. Long, instituteur, qui ouvre la soirée par la
prière et un discours fort approprié,
suivi par Mademoiselle Mathilde Benech
présidente des jeunes filles, qui elle
aussi, parle d’une façon très intéressante aux jeunes et aux honoraires qui
ne le sont plus, mais que les Unions
ont bien voulu associer à leur fête.
Deux de ces honoraires disent quelques mots, le pasteur de St. Jean fait
ressortir comment et pourquoi le nom
de Jésus fait battre tous les cœurs sans
distinction d’âge, enfants, jeunes gens,
adultes et vieillards; et il prie les deux
Unions d’adopter comme leurs protégés
les vieillards de l’Asile — M. le prof.
Rivoir rappelle qu’il est le plus vieux
Unioniste et raconte la fondation d’une
Union de 12 jeunes gens à Maneille il
y a 50 ans, terminant par un appel
chaleureux à la jeunesse. — Suit une
série de récitations et chants fort intéressants des Unionistes et sans qu’on
s’en aperçoive on a passé les dix heures. Et ce n’est que la fin du commencement, car ici commence la seconde
partie, rafraîchissements et conversations.
Dieu veuille que ces belles fêtes de
Noël aient pour toute la paroisse une
influence bénie et durable.
— Nous recevons, trop tard pour en
parler dans ce numéro, le septième rapport du Refuge. Nous y reviendrons
la semaine prochaine.
Pigiiei’ol. — MM. les avocats procureurs Humb. Bertetto et Jean Et.
Peyrot, anciens élèves de notre Collège,
annoncent qu’ils ouvrent, à partir du
i.r janvier, une étude à Pignerol, Via
Duca degli Abruzzi, N. ii. Bon succès.
Turin. Un arbre de Noël — Tous les
arbres de Noël .se ressemblent, dit on.
Qu’ on se représente une bande plus
ou moins nombreuse de petits lutins
aux yeux d’escarboucle réfléchissant la
lumière des bougies, impatients de se
partager les dépouilles de l’arbre féerique, remuant les pieds comme des
soldats auxquels on a donné le signal:
segnate U passa, et vous aurez l’idée plus
ou moins exacte de tous les arbres de
Noël. Pas toujours, mon cher lecteur.
A la fête de l’arbre en question, pas
d’enfants aux yeux d’escarboucle, pas
de petits pieds remuant d’impatience,
pas de oh ! ni de ah ! ni d’explications
qui arrivent parfois à couvrir la voix
de l’orateur. Tout y respire la joie il
est vrai, mais une joie calme, silencieuse,
car les personnes auxquelles la fête est
destinée sont des malades, et le local
un lieu de souffrance. Dans la persuasion que je n’avais rien à espérer de
l’arbre de Noël, j'ai voulu jouir du
spectacle que procure le contentement
sur une figure souffrante et je puis assurer que la vue de figures souffrantes
et souriantes a la fois n’est pas sans
interet et donne lieu à des réflexions
de plus d’un genre.
Apres une allocution très appropriée
de M. Giampiccoli et une prière présentée par M. Peyrot, a eu lieu un
chœur très bien exécuté suivi d’un
charmant trio pour violon, violoncelle
et piano. En vous disant que, dès les
premières notes, ce trio a eu l’honneur
d appeler dans la salle trois jets de lu
mière électrique qui y firent leur
parition pour la première fois, je gjç
crois dispensé de tout autre éloge poiyi
mérité qu’il soit.
Le morceau de fond fut exécuté par
le brave Nicolas qui arriva dans la
salle tirant après lui sa charrette char.i
gée de petits souvenirs destinés à rappeler à nos chers malades que s’il n’est
pas toujours possible de leur éviter'
la souffrance, la sympathie d’un grand
nombre de leurs frères leur est acquise
par amour pour Celui qui, par amour
pour tous, n’a pas hésité à donner sa
vie. D’un côté de la salle .se trouvaient
les malades avec leurs modestes cadeaux, de l’autre bon nombre d’amis
qui avaient voulu jouir de leur bonheur. De quel côté a-t-on le plus joui?
Je m’abstiens de me prononcer là-dessus, car, si d’un côté il y a la joie de
donner, de l’autre il y a aussi la reconnaissance qui, lorsqu’elle y est, est
un grand élément de bonheur. Il y a
donc eu du bonheur pour tous, et notre brave docteur Roddolo, ainsi que
nos braves diaconesses, avec leurs figures épanouies et rayonnantes ne craignaient pas qu’ on les prît pour de
grands égoïstes à cause de la grande
part qu’ils prenaient au bonheur de leurs
malades.
Mais la vraie surprise allait avoir lieu.
Parmi les assistants se trouvaient quelques ouvriers qui travaillaient dans la
maison. Quel ne fut pas leur étonnement lorsque, la distribution aux malades achevées, on leur apprit qu’ils
étaient eux aussi dans les bonnes grâces du brave Nicolas qui leur avait
réservé à eux aussi un objet utile et '
surtout adapté à la saison !
Pour finir, les malades présents pu-^^
rent jouir d’une tasse de thé et les ou- j
vriers, auxquels le thé n’aurait pas dît
grand chose, reçurent un petit verre
de mar.sala, le tout entremêlé de qUeb
ques biscuits.
Je ne serais nullement étonné que
ces braves ouvriers aient pensé qu’après
tout le socialisme de l’évangile est de
meilleur aloi que celui que leur prêchent leurs coryphées puisqu’il offre
par amour aux vrais nécessiteux ce
que de tant d’autres on ne peut obtenir que par la force.
J. D. Prochet.
Noël. (Etude historique).
Mercredi soir, 21 courant, M. le pasteur Longo tenait, pour l’A. C. D. G.
a Turin, une conférence que nous ne
pourrions ici donner en entier. Nous
ne pourrions du reste rendre le «brio*
de 1 orateur et désirons seulement glaner les données les plus aptes à jalonner
la route suivie pour en arriver au Noël
d’aujourd’hui.
Dans 1 ordre chronologique Noël n’est
certes pas la première fête que les chrétiens célébrèrent ; le Sabbat, la Pentecôte, l’Ascension la précédèrent.
Noël est la conséquence logique de
la fête de l’annonciation à la vierge,
fixée le 25 mars, et ne doit avoir été
definitivement établi que vers le 4.®*
ou 5.me siècle.
Un tel retard peut s’expliquer par
la répugnance qu’éprouvaient les premiers chrétiens à multiplier les fêtes
religieuses et par la superstition naissante qui suivit la pseudo-conversion
de r empereur Constantin.
En Orient l’on célébra d’abord Noël
le 6 Janvier en se basant sur ce raisonnement étrange ; Adam était né le
6.m® jour de la première année. Christ,
appelé le 2.d Adam, devait donc être
né le 6.“« jour de Janvier.
3
#•
■
accident non seulement le jour
(je îidë^' mais la veille de cette fête
jiit toujours par la suite célébrée «in
^ipa magna» ainsi que nous le prouve
le ©ut allemand qui indique Noël :
ijfeihnachten et qui signifie « la veille
¿la nuit». Successivement naquit la
¿atUtno du « Presepio » ou « crèche
j^rée » que représentaient dans les
^lises' des hommes et des femmes et
(jes - animaux grandeur naturelle et
vivants. Les célèbres « mystères » du
0Oyen-âge naquirent ainsi. La bûche
de Noël est peut-être un reste ou une
¡¡pjtation de l’ancien culte druidique en
f^nce. La bûche fut dans le Nord
(¡(^plantée par le fameux « arbre de
t}pël». la- joie des enfants, dont l’usage
tend toujours davantage à se répandre
'jn pays protestants et aussi en pays
tatholiques.
,i!/AutOur de cet arbre que de légendes
ont fleuri. Cassel en fait un symbole
de l’arbre de la vie ; les lumières et
les fruits doivent rappeler la grande
j&ière et les riches fruits de la vie
dn Christ. Mg.
Nouvelles et faits divers
Madame Zulimi Hainilton vient de
succomber à une pneumonie double,
qùi l’a emportée en six jours au cours
d*tm séjour qu’elle faisait chez une de
íes filles à Marseille. Elle a expiré le
15 c. à l’âge de 72 ans.
' Sœur cadette de M. Filatte, elle avait
eu, grâce aux soins de son frère, une
éducation et une instruction supérieures,
acquises en partie aux Etats-Unis, chez
des parents de M.me Filatte. Elle était
àiNice, s’occupant avec zèle de l’Ecole
"dh dimanche, lorsqu’elle 'connut et
%)ousa M. Frédéric Hamilton, noble
irlandais établi sur le littoral, et connu
dans les milieux vaudois pour avoir
dirigé l’Imprimerie Claudienne peu après
ses débuts.
Nous avons souvent vu la famille
Hamilton aux Vallées pendant l’été,
et M. Hamilton a été membre du Bureau d’un de nos derniers synodes.
Depuis son veuvage. Madame Hamilton
quittait fréquemment son agréable demeure de Bordighera où son fils est
médecin, pour visiter ses filles, soit à
Marseille, soit à Bordeaux, où M.lle
D.r Hamilton dirige la Maison protestante de santé. Elle laisse de proj fonds regrets dans le cœur de tous
I ceux qui l’ont connue.
t- •
‘ Une conversion qui fait beaucoup de
i bruit actuellement c’est celle de la
I Marquise de Moustier. Etant encore
e,Miss Caldwell, un évêque l’avait in^ duite à manifester sa piété en consacrant
1 im tier de sa grosse fortune à la fonda^ tion de l’Université catholique de Was'î hington. Devenue marquise de Moustier,
elle continuait à l’enrichir de ses dons.
' Mais elle a enfin connu ce qu’est le
[ Catholicisme et s’est convaincue de toutes
E‘ les erreurs et les fàusseté.s que cachent
des dehors brillants, et imitant sa sœur,
! baronne allemande, elle est passée au
■pbcotestantisme, auquel leur famille apI partenait autrefois.
I Le progrès du catholicisme en AlI lemagne, favorisé par la politique de
I l’Empereur, a décidé les différentes
^ églises protestantes à ^^s’unir en une
fédération. Le premier synode al
leniaild s’est réuni à Worrns ; il compfctait 781H délégués. On a exprimé le
désir que dans les élections impériales,
nationales et municipales, tous les protestants allemands songent à la représentation rigoureuse des intérêts
vitaux du protestantisme. Une commission exécutive de 30 membres a
été nommée et des diètes nationales
seront convoquées au moins une fois
par an.
Une réunion du même genre, compo.sée de 60 délégués, a eu lieu à
Leipzig (Saxe).
Un besoin analogue a été ressenti
en Amérique. Les délégués de presque
toutes les églises ont dû se réunir à
New York, en novembre, pour discuter
l’opportunité de fonder une Fédération
pour traiter en commun certaines questions, telles que le mariage et le divorce,
l’émigration, le relèvement des misérables etc.
La ville de Froctor, aux Etats-Unis
n’a que 2000 habitants, mais son Uuioil
a un palais de marbre, que lui a donné
la Société des carrières de marbre,
dans l’intérêts de ses employés.
Bien que ce beau bâtiment ait coûté
150.000 fr., la Société considère l’Union
comme si bénie pour la ville qu’elle a
affecté les intérêts d’une somme de
50.000 fr. pour l’entretien de la maison.
L’Union compte 435 membres, appartenant à 16 nationalités.
La Verità, de Philadelphie, tout en
déplorant le retour dans leur patrie de
treize de nos compatriotes convertis,
membres de l’Eglise italienne de cette
grande ville américaine, se réjouit que
ce soient de nouvelles forces acquises
par les Eglises de Naples, Foggia,
Borrello, et pour l’Evangélisation d’Isernia et d’autres localités du Molise.
La mi.sère eu Angleterre s’est
beaucoup aggravée depuis la guerre
contre les -Bœrs ; les ouvriers sans
travail sont si nombreux qu’une Commis.sion vient d’être nommée pour tâcher
de pourvoir, à tant de nouveaux besoins.
En attendant, cette misère s’affiche
publiquement, plus encore qu’ailleurs,
à Londres. On a constaté que dans cette
immense métropole, qui est cependant
la ville la plus riche du monde, 30.000
enfants se présentent à l’école, jour
après jour, nu pieds, et cela en hiver.
Le Cotholic Times a publié les statistiques suivantes sur le catholicisme en
Angleterre, Ecosse et Irlande.
En 1891, il y avait dans tout le
Royaume Uni 5.640.891 papistes; or,
dix ans après, en 1901, malgré l’accroissement général de la population,
ils n’étaient plus que 5.200.256.
SOMMAIRES
L’Illustré de la Faniillle.
Sommaire du N. de Noël.
La joie de Noël (ill.) H. Elienne —
Rêverie sur Don Juan, Ed. Rod — La
légende des lis (ill.), Santojie Faludis —
Le Noël de Mitralette (ill.). Jean Nesmg
— Chant de Noël, H. Alorge — La
neige de Wilia, conte russe (ill.), Louis
Gasfine — Fropos d’un passant, P.re de
Gruvelonqe — Un dîner de Noël, nouvelle, Eleanor Hogt — La dinde de
Noël, A. Vollon — Vie pratique ; Couverts de Noël, Claire Delys — Chron.
politique, E. J. L. — Notre service de
correspondance. Arnica — Notre service
de graphologie, Riaiiska.
Abonnement : 6 fr. par an.
LAmi de la Jeunesse
Sommaire du numéro de décembre.
Charité (nouvelle), suite — Souhait
à 1’« Ami de la Jeunesse», sonnet —
Noël, poésie — A propos de collecte
— Les conscrits (gravure) — Noël et
Nouvel-An en Roumanie — Le manoir
de Bévillers — Lettre égarée — L’ablette — Le sucre aliment — Chœur
de Noël (gravure) — Le vœu de Miss
Rachel — Dernières paroles du maréchal de Noailles — L’élevage de l’autruche (gravures) — Au champ de
Bethléhem — Un brave homme.
MINERVA
ROMA
Anno XIV.
Via Tomacelli, 15 — ROMA
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fascicoli di 24 pagine, con elegante copertina,
e contiene, riassunti in diligente compendio, i più
interessanti articoli delle principali Riviste di
tutte le parti del mondo, su tutti gli argomenti
cbe possono intere-ssare qualsiasi persona colta,
risparmiando al lettore tempo e denaro e dandogli modo di tener dietro al movimento del
pensiero e della coltura contemporanea.
Revue Politique
Faute de sujets de réelle actualité à
discuter, la presse de no're pays s’est
rejetée sur la vieille question des employés des ch. de fer, du mémoire qu’ils
ont présenté au Gouvernement voilà plusieurs semaines, et du renouvellement
des conventions. Deux question qui se
tiennent de près, comme vous voyez, et
qui demandent à être résolues sans délais.
Et la presse n’est pas seule à l’avoir
compris, vu que depuis quelque temps
le Cabinet en a fait l’objet d’un examen
suivi et .attentif. Sauf les intéressés et
les organes du parti socialiste, tout le
monde demeure d’accord que les exigences formulées par les chemineaux dans
leur mémoire dépassent les limites fixées
par le simple bon sens ; que les employés
des ch. de fer viendraient par là à occuper dans l’état une situation privilégiée,
vis à vis de toutes les autres catégories
de travailleurs et que la soldité de
notre budget ne résisterait pas à la
brèche qu’on voudrait lui faire. Mais
d’un autre côté on ne peut méconnaître
le bien fondé de telle requête particulière, ni surtout oublier que lors de la
conclusion des conventions qui vo it échoir,
les Sociétés avaient fait aux employés
des promesses qu’on n’a pas tenues et
dont ils se réclament maintenant, c’est à
dire au moment jugé le plus favorable.
Il en résulte donc que le Gouvernement
devra prendre en sérieuse considération
les demandes des employés et faire droit
aux plus raisonnables. Ensuite il songera
à formuler les propositions qui devront
être faites prochainement à la Chambre
à l’égard du renouvellement ou non des
conventions. On prétend, à ce propos,
qu’à titre d’essai le Ministère établirait
l’exercice d’état sur le réseau de la Méditerranée et céderait les autres, pour
six ans, à la spéculation privée. Qui
vivra, verra.
— Far 322 voix contre 239, la Chambre française vient d’approuver un projet
de suppression du monopole des sépultures exercé par les différentes églises.
De l’avis de M. Combes c’est un acheminement à la séparation de l’Eglise de
l’Etat, voilà pourquoi il a tenu à ce que
la loi fût votée sans le momdre amendement. On prévoit moins de raideur
jiour le jour où on abordera la discussion
du grand projet, si tant est qu’on ne
l’ajourne pas à des temps meilleurs,
comme on a dû ajourner la loi de l’impôt
sur le revenu dont presque personne ne
voulait sérieusement, et l’autre non moins
importante des «retraites ouvrières»,
faute de fonds disponibles. Il n’est pas
nécessaire d’être grand clerc pour deviner
que si M. Combes a renoncé pour un
temps à deux de ses projets favoris,
c’est qu’il sentait le terrain lui manquer,
et qu’il n’a pas voulu s’exposer à un
échec certain. Pour la même raison, il
se résoudra à renvoyer le projet de
séparation au jour où les partisans de
cette grande réforme ne mettront plus
en évidence leurs grandes divergences
de vues, au jour, en d’autres termes, où
les libéraux-séparatistes et les intransigeants-séparatistes trouveront le moyen
de s’entendre. D’ici là, la question a
tout le temps de mûrir.
.— Bonnes nouvelles de la Russie. Par
un ukase impérial du 26 c., le czar ordonne
au comité des ministres d’étudier un
« projet de perfectionnement des institutions de l’état » où il est question d’améliorer le sort des paysans ; de l’application rigoureuse de toutes les lois
sans égard à la qualité des personnes ;
d’une autonomie relative des municipes ;
de retraites ouvrières ; de la liberté de
culte ; de la révision des lois exceptionnelles et enfin d’une plus grande liberté
de la presse. Aucune mention n’est faite
de l’établissement d’une assemblée représentative, et il demeure établi que
les réformes projetées se réaliseront —
si tant est que l’entourage du czar le
veuille bien — sous l’égide du gouvernement autocratique. N’importe, si la
volonté du czar ne va pas être contrecarrée par les tout-puissants rétrogrades,
voilà un premier pas vers une nouvelle
organisation, politique du plus grand état
de l’Europe. Les vœux des patriotes et
des agitateurs russes, seront loin- d’être
comblés, mais l’ukase impérial a au moins
démontré qu’on n’est pas entièrement
insensible en haut lieu aux cris de tout
un peuple qui soupire après un peu plus
de liberté et de justice.
On signale de la Mandchourie quelques
escarmouches où des détachements japonais auraient été repoussés avec de
fortes pertes. Par contre les assiégeants
de Port-Arthur font tous les jours de
nouveaux progrès et vont peu à peu
s’emparant des positions d’où ils pourront aisément déloger l’ennemi, désormais
à bouc de ressources. Mais au prix de
quel sacrifices ! Saura-t-on jamais au
juste les dizaines de milliers d’hommes
sacrifiés à la défense et à la conquête
de cette place forte ? En vue des opérations militaires du printemps prochain,
on dit que la Russie fait des préparatifs
formidables. Kuropatkine se trouvera à la
tête de 600.000 h. et sa base d’opération
s’étendra de Karbin à Vladivostock, Le
plan du général en chef consistera à
envelopper la droite japonaise.... si elle
se laisse faire.
_____________________________j- C
Ab. payés et iiou quitancés.
1904 : M. Wrigth, Clitheroe ; Coucourde, Prarustiii ; Ribet A,. Pomaret ; D. Monnet, Pinerolo.
1904-1905 : Ed. Favre, Genève.
1905 ; Gibion, Edimbnrg ; Ufflcio postale, Lan*
sanne; J. Bosio, Pramol; Prof. Bosio, Firenze;
E. Rostaii, Fassiots ; Avv. Giretti, Bricherasio ;
Muston, Genova ; Fornerone, Coazze ; D. Miller,
Genova ; Prof. Revel, Pignerol ; Bertin-Ayassot,
Pignerol ; Jean Peyrot, ancien Praly ; Giovanni
Bonnet, pastore Praly; Signora Bonnet, Angrogna ; G. Decker, Turin (5 frs.) Gay Charles,
Pérouse; M. Chanvie, Angrogne; Le Marquis Lnserne d’.èngrogne, Codogno ; H. Fenouil S. Jean;
Achille Malan, S. Jean; Hugon, pasteur, Rora)
Salvageot, Colonia Alejandra.
A. Rivoir, gérant-administrateur.,
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