1
^pte-courant avec |a Po^e^
Prix d’abonnement par an
Italie . . . • Fi‘* 3
Etranger , . . „6
Allemagne, Autrîche-HoTigrie,
Belgique, Brésil,Daneinarli,
Egypte, Hollande, Suède,
Suisse, par
postal selon V Accord de
Vienne . , . Fr. 3
On s’abonne
Au bureau (l’Administration;
Gliez MM. les Pasteurs; et A
l'iinp. Besson à Torre Pelïice.
Vâbonî^ment ^ paye d'avanee.
Année XXXIV. N. 42.
1!) Octobre 1899
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun.
AiifiOHces: 20 centimes par espace
de ligne pour 1 fois — 15 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus.
S’adresser pour la Rédaction à M.
K. Tourn, prof., Torre Pelïice et
Sour rAdminîstration à M. Jean
alla, prof', Torre tellice.
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de rannée.
L’ECHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Voua me serez témoins- Aot. 1,3, Suivant la vérité avec la oharité. Eph. IV, 15- Que ton règne vienne- Matt. VI-10
Sommaire ;
Communication — Le Bicentenaire de iioa
frères vaudoia du Wurtemberg — Encore
notre Synode— Le campicello — Chroniçiue — Nouvelles et fait divers —
Ouvrages reçus — Eevue Politique —
Informations — Aniionoes
La Conférence du Val Pélis se
I réunira, le jeudi 2 Novembre prochain, à 9 heures du matin, au A^illar.
! Le sujet proposé est ; Le ctdle dans
^es églises apostoliques.
Le mercredi soir il y aura des
réunions dans divers centres de la
Paroisse. Sujet : Rom. XVI.
Les membres des deux autres conférences sont invités à prendre part
‘ ^ ces diverses convocations.
Lx Président:
* - H. Tron.
II.
Jetons maintenant un coup d’œil
sur les communautés Vaudoises du
Wurtemberg et leur état actuel.
Pour se rendre facilement compte
de la région où les vaudois s’établirent il y a 200 ans, que le lecteur
unisse mentalement par des lignes
droites les villes de Stuttgart, Calw,
Karlsruhe, Heilbronn et Stuttgart.
Il aura ainsi un grand quadrilatère
dans lequel se trouvent toutes les
communautés Vaudoises. Une seule
d’entre elles est située sur le territoire du Grand-Duché de Baden :
C’est Palinbach dans les environs
de Durlach, fondée par les habitants
de la Balme dans le Pragelas. (On
sait que les Suabes prononcent le
P comme un B). Jusqu’en 1806 le
territoire où se trouve cette colonie
était wurtembergeois. Toutes les autres
se trouvent en Wurtemberg, dans
les bassins de l’Enz qui est un
affluent du Neckar, du Nagold (affluent de l’Enz) et du Neckar même,
ou, plus exactement, sur les hauteurs
2
1
— 830 —
qui séparent ces différents bassins.
Elles font partie des quatre Préfectures, (Oberamter) Brackenheim,
Maulbronn, Calw, et Leonberg. Tout
au nord se trouve, non loin de
Heilbronn, Norilhausen, fondée en
1700, dont les habitants venaient de
Mentoules, Usseaux et Fenestrelles.,
Elle passe pour la meilleure et la
plus riche de nos colonies. I.e sol
sur lequel elle se trouve est plus
fertile que celui de ses soeurs. On
retrouve encore aujourd’hui les noms
de Baral, Bonnet, Clapier, Conte,
Gay, Perrot, Piston, Veiller, (i)
Plus au sud, dans le teri'itoire de
Maulbronn, et près de Knittlingen,
nous trouvons Grossvillai’S, qui
forme, comme Nordhausen une paroisse. On y retrouve encore des
Armand, Armigeon, Baral, Blanc,
Clapier, Combe, Chardoussin, Gilly,
Goutier, Jourdan, Mondon, Pastre,
Piston, Rolle, Rostan, Servay, Talmon, Vinçon. Plus au Sud, près de
Oelbronn avec qui elle forme paroisse, se trouve la communauté de
Kleiiivillai'S. Les noms conservés
jusqu’à ce jour sont: Baral, Bellon,
Blanc, Bonnet, Bouc, Gayde, Guigas,
Jouvénal, Maneval, Soulier, Vinçon.
A Diirrmenz, près de la station de
Mühlacker, se trouvent encore les noms
de Castan, Clappier, Common, Cordier,
Dippon, Roux, Talmon et Vinay ;
comme l’on voit ces noms ne sont
pas tous vaudois mais appartenaient
sans doute à des réfugiés de France.
Du reste à part la Welsche Strasse,
et la petite église de St. Pierre près
du cimetière, dans laquelle Arnaud
prêcha au début de son séjour en
Allemagne, Dürrmenz a perdu son
cachet de Vaudois. Il en est de
même de Wiirmberg, l’ancienne
Lucerne, qui s’est fondue à Bâhrenthal
et où r on ne retrouve que les noms
de Ayasse, Blanc, Jourdan et Talmon.
Tout près de Dürrmenz se trouve
(1) Nous tirons 00s détails de l’excellent
petit livre écrit pour les fêtes par le pasteur
Ad. jUiirkt, et intitulé; “Die WurttembergiscUen Wakleiisergemeindeii 1699-1899!,,)
le charmant petit village de Sclionenberg, que 1’ on peut considérer
comme le centre des communautés
Vaudoises du Wurtemberg. C’est
là que se trouvent la maison et le
tombeau d’Henri Arnaud. Cette fraction dépend de la Paroisse D’Oetisheim, à J'2 iietire de distance. Il
en est de même de Corès, ( corruption
de «Queyras»). Seilgacb, qui est
située entre les deux, dépend de la
Paroisse d’Enzberg. On retrouve
dans ces trois ehdroits les noms
d’Armand, Ayasse, Baral, Bellon,
Bonnet, Bouc, Common, Giraud,
Jourdan, Rivoir, Talmon, Vallon,
Viall et Vinay. Piuache est à une
heure de distance de Dürrmenz avec
laquelle elle est reliée par une belle
route postale. C’ est là que demeure
notre ami Monsieur le pasteur Mârkt.
Cette communauté a conservé le plus
grand nombre de noms Vaudois,
20 en tout : Armand, Ayasse, Baral,
Bertet, Constantin, Costabel, Don,
Gayde, Gilles, Giraud, Héritier, Jouvenal, Martin, Micol, Nouvel, Richardon, Rivoir, Rochon, Talmon,
■Vinçon. A d’heure de distance se
trouve sa filiale Serre, la Naïn de
nos communautés, à cause de sa
charmante position sur une colline
couverte de vergers. C’ est le Village
des Gilles, car on retrouve 25 familles de ce nom ; mais il y a aussi
des Baral, Bellon, Blanc, Bonnet,
Bouc, Gayde, Guigas, Jou vénal, Maneval, Soulier et Vinçon qui y demeurent. A 2 heures 1/2 marche
vers le Sud, et dépendant de Leonberg,
se trouve le beau village de Pérouse
qui forme paroisse, et ,se trouve situé
au milieu de la forêt. On y voit bon
nombre de familles Vaudoises telles
que ; Baral, Baret, Bounin, Brun,
Charrier, Gayde, Jaiijiet, Pouet, Roux,
Servay, Simondet et Vinçon.
Enfin, non loin de Calw, sur la
colline, est bâti le village de.Neuhengstett, r ancien Bourset. C’ est une
congrégation assez pauvre, dont les
membres vont en grande partie travailler dans les fabriques de Calw. L’un
3
— ëài
de ces derniers, le mécanicien Perrot, fabriqua dernièrement l’horloge
dont est orné le clocher de l’église.
Vers l’année 1883, 23 Boursettins
émigrèrent en Amérique. Les noms
représentés dans cette colonie sont ;
Ayasse, Baral, Bertholin, Bounin,
Charrier, Gayde, Héritier, Jourdan,
Perrot, Soulier, Talmon, TalmonGros, Talmon-l’Armée.
En suite de mariages et de transferts dans d’autres communautés nos
familles vaudoises se sont bien mêlées au reste de la population Wurtembergeoise. Leurs descendants devraient sans doute se compter par
milliers; mais il n’y a plus que 10
des congrégations nommées qui aient
gardé leur cachet vaudois dans toute
-sa pureté. Voici leur état de population ;
1. Grossvillars avec 475 évangéliques
2. Pérouse » ^
3. Pinache » 391
4. Neuhengstett » 382 »
5. Nordhausen » 353 **
6. Serres 292 »
7. Kleinvillars » 194
8. Schônenberg s> 154 »
g. Cores * 113 ^
10. Sengach » 70 »
ensemble 2840
Presque tous ces villages se ressemblent, et se distinguent par leur
conformation des viUage-s environnants. Ils sont formé.s par une grande
rue, sur laquelle le.s mai.sons sont
construites de manière à ce que les
pignons, et non les façades, donnent
sur la rue. Elles .sont séparées par
une cour et un petit jardin. Au milieu
se trouve l’église qui ressemble assez
à nos anciennes églises vaudoises,
qui disparaissent peu à peu pour faire
place chez nous à des con.structions
nouvelles. Il y a une grande galerie
en face de la chaire, sur laquelle se
placent les hommes; un banc particulier, à la droite du pasteur, est
réservé pour le.s autorités du village.
Toutes les églises ont des orgues ou
Un bon harmonium, et, un grand
clocher avec cloches et horloge. Au
pied de la chaire est dressé, selon le
rite luthérien uni, l’autel ¿ivec le
crucifix, mais sans cierges. L’école
et le presbytère se trouvent à côté
de l’église, tout comme chez nous,
mais ce qui est mieux que chez nous,
c’est la propreté des maisons et des
chemins. Il est vrai que l’on voit les
fumiers allignés même sur la grande
route qui traverse les villages, et
c’est sans doute là un inconvénient
auquel certain bon docteur vaudois
de ma connaissance, qui a fait faire
beaucoup de progrès sous ce rapport
à nos Vaudois, remédierait bien vite;
mais le climat étant plus froid qu’en
Piémont empêche les germes délétères de se développer avec la même
rapidité. En général le visiteur a
l’impression que nos paysans du
Wurtemberg sont mieux que les
nôtres. Ils ont dans chaque maison
ce qu’ils nomment une «Wohnstube»,
c’est à dire une pièce où so tient
habituellement la famille, dans laquelle elle mange, et passe les soirées
d’hiver. Cette Wohnstube est ta23issée
et munie d’un gros fourneau eu
faïence dont le ronflement doit être
très agréable lorsque la neige tombe
dehors. Une petite bibliothèque ne
manque i^as, et partout on retrouve
le portrait d’Henri Arnaud, souvent
aussi le beau tableau du prof. Grünenwald représentant la Rentrée des
Vaudois dans leurs Vallées sous la
conduite d’Arnaud. Un corridor sépare la Wohnzimmer et les autres
pièces de la maison de la grange
et de l’écurie. Cette dernière est tenue
très propre, et loge de beau bétail.
Chaque village a son auberge, et
presque toutes portent le même nom :
« Zum Waldhorn » c.-à-d. «Au cor
des bois ! » Cela semble prouver que
l’on aime lés sons harmonieux dans
ce pays! Nos Vaudois chantent en
effet en général mieux que chez nous
dans les églises, et 2>lusieurs villages
ont leurs sociétés de chaut, qui n’ont
pas peu contribué à la bonne réussite des fêtes du Bicentenaire.
4
- m
Encore notre Synode
L’émigration a attiré . cette année
(l’une manière spéciale l’attention du
synode, qui d’une manière ofificiouse
a examiné cette question toujours grave
et toujours à l’ordre du jour; s’il en
a été ainsi, nous le devons surtout à
la ténacité de M. H. Tron, qui après
son voyage d’Amérique, est pleinement
convaimm que l’avenir de notre peuple
est au delà de 1’ océan. Disons-le
franchement, cette question aurait dû,
depuis longtemps, préoccuper tous ceux
qui ont à cœur le progrès des Yaudois. L’émiettement est un danger et .
une source d’inquiétudes. A l’heure
qu’ il est nous trouvons nos frères un
pou partout: Nice, Cannes, Toulon,
Marseille, Missouri, Caroline du Nord,
Utah, Argentine et Uruguay, voilà
autant do pays où nous trouvons les
nôtres par centaines et milliers. Puisque nous tenons à notre existence
comme peuple Vaudois, il nhus faut
veiller à ce que le courant de 1’ émigration 80 dirige d’un côté plutôt que
d’un autre.
Nous remercions Dieu d’avoir ou-vert les portes do la France à nos
frères; les trois ou quatre raille Vaudois répandus au delà des Alpes ont
trouvé du pain pour eux et pour leurs
familles. Nous manifestons notre profonde reconnaissance aux pasteurs protestants qui ont veillé sur les besoins
temporels et spirituels des enfants des
vallées, mais est-ce que ce beau pays
peut satisfaire les exigences de l’heure
actuelle ? Non, certainement non. Il
nous faut caser des familles entières
qui souffrent et non seulement les individus qui peuvent soulager momentanément les leurs, mais qui ne peuvent faire disparaître la source du mal,
la misère, la pauvreté. ~ N’oublions
pas non plus le grand danger auquel
est exposé un jeune homme on une
jeune fille dans des centres comme
Marseille. Ah ! si de retour au foyer
nos amis pouvaient parler, que de
tristes révélations!— Nous no pouvons
pas non plus conseiller l’Utah, où le
mormonisme relève la tête et se moque
des lois du pays. Il y a là un abîme
profond qui attend tout A^audois qui
ne veille pas et qui pressé par le'
besoin pourrait çapituler.
Do quel côté diriger l’émigration?
—' Du côté de V Italie avant tout;
c’ est notre pays, nous sommes chez
nous et il y a du terrain à occuper.
Du côté de la Caroline où nos colons
après les mauvais jours ont vu se lever
l’aube d’un avenir béni et où entourés
par des chrétiens, ils ont des avantages introuvables aiîlciu\s et enfin du
côté d(i TiArgentiiie et de 1’ Uruguay
où 6000 frères tendent les bras pour
nous accueillir.
Ajoutons qu’en Italie, comme à la
Caroline et dans l’Amérique du Sud,
il y a nos pasteurs, et nous ne doutons pas que les deux réclamés par
nos frères d’Amérique et indiqués par
les administrations ne so disposent à
partir avec foi pour accomplir cette
noble et belle tâche cpii leur est assignée par leur Eglise et par le Seigneur.
C. A. Tron.
Voici, d’après le professeur Jemina,
ce que devrait être le petit champ
dont M. Baccelli voudrait que chaque
école élémentaire fût dotée. La petite
pièce de terrain offerte à l'école par
la commune ou par quelque particulier serait divisée en une série de
plates-bandes, chacune avec sa culture particulière. Il y aurait, par
exemple, une plate-bande pour les
céréales, une pour les plantes fourragères, une pour les légumes, etc.
Chaque plate-bande serait divisée en
différents carrés, dans chacun desquels
serait cultivé une espèce particulière,.
par exemple, un caiTé pour le froment,
un pour le maïs, un pour le seigle, etc.
I.e maître d’école conduirait de
5
—
temps en temps ses élèves dans ce
champ et leur ferait observer tantôt
les propriétés physiologiques particulières à chaque espèce tantôt la culture
qui convient à chacune, le terrain
qui lui est le plus favorable, l’engrais
qu’elle demande, etc.; il en expliquerait la structure, attirerait leur attention sur leiî maladies et autres fléaux
qui les menacent et eir indiquerait
les remèdes ; ici il les mettrait en
garde contre un préjugé populaire,
là il leur montrerait comment avec
une petite opération, souvent fort
simple, on transforme une plante
et en rend les produits infiniment
supérieurs. Par ce moyen il obtiendrait une foule d’avantages à la
fois; les familiariser avec les noms des
diverses plantes, de leurs parties
principales et, en général, les termes
les plus employés en agricultures ;
leur communiquer une foule de connaissances utiles et faire pénétrer
peu à peu dans les familles des méthodes de culture plus rationnelles;
surtout développer en eux l’esprit
d’observation. Quand on n’obtiendrait
que ce dernier résultat, ce serait un
progrès immense, car, nous ne pourrions jamais assez le répéter, c’est
là ce qui nous manque le plus généralement dans notre système d’éducation: surtout aux Vallées Vaudoises,
nous permettrons-nous d’ajouter.
Voilà, si nous avons pu les bien
saisir dans le trop rapide exposé
qu’il en a fait, les idées de M.
Jemina sur le cainpiceüo dont nos
maîtres d’école ont tant entendu
parler depuis deux ans, sans avoir
encore, à notre connaissance, mis
résolument la main à l’œuvre. Seronsnous tout-à-fait les derniers, dans
ces provinces qui ont été à la tête
du mouvement?
La séance <l’ miverture de la
nouvelle année scolaire pour le Collège
et r Ecole supérieure a eu lieu mardi
à 3 heures. Après l’invocation, proiioiicce par M. le professeur Viiiay, directeur, M. Pons Ut la 2“® ép'ître dû
S. Jean et, s’arrêtant surtout au v.
8“®, il exliorte clialeiireuseinent les
élèves à s’efforcer d’être à la hauteur
de leur position — unique dans notre
patrie — comme élèves d’un établissement d’insti'uction où la première
place est donnée à la parole de Dieu.
Après le chant d’un cantique, M.
le professeur Palchi prononce le discours
d’ouverture. Il traite du travail îndmduel auquel tout étudiant digne de ce
titre doit se livrer à côté de celui
qui lui est imposé par le programme, et
sans lequel les études no seraient qu’un
stérile exercice pour pouvoir soutenir
l’examen et non une préparation à
la vie. Ce discours très siibstaneiel
est écouté avec le plus grand intérêt
par le public et par les élèves, surtout
les plus avancés.
Le directeur donne ensuite lecture
du résultat des examens. A V Ecole
supérieure 32 élèves étaient inscrites
au commencement de l’année, dont
(1 externes. 26 se sont présentées à
l’examen et 24 ont obtenu la promotion. Deux ont achevé leurs études
et obtenu le diplôme de la Table.
Sept nouvelles élèves ont été admises
et quatre ont demande à suivre les
leçons comme externes.
Au Collège il y a en 57, élèves inscrits, dont' 18 au Lycée. 54 se sont
présentés aux examens et 40 (17 au
Lycée et 32 au Gymnase) ont été
promus ou licenciés. 16 nouveaux élèves
ont subi avec succès 1’ examen d’admission, 9 en D’® et 7 en 4"'®. Deux
de ces derniers, il est vrai, vont poursuivre leurs études ailleurs; par contre
quelques élèves provenant d’autres
instituts se sont fait inscrire pour les
continuer dans le nôtre. Au total, le
nombre des inscrits sera à peu près
égal à 'celui do l’aunéo passée, peutêtre légèrement supérieur.
Cinq élèves du Collège (dont 4 du
et 8 de l’Ecole supérieure, ont
6
- mi
atteint la moyenne fixée pour avoir
le prix.
Le chant du tecleum et une prière
prononcée par M. le pasteur Bonnet
mettent fin à cette belle cérémonie, à
laquelle le public devrait, à ce qu’ il
nous semble, s’intéresser davantage
en y assistant eu plus grand nombre.
Nous voudrions aussi que les étudiants
missent plus d’amour-propre à y apporter un ordre parfait et un peu de
solennité. Au lieu de s’arrêter à former
des groupes plus ou moins pittoresques
dans la rue ou devant la porte d’entrée, nous voudrions les voir tous entrer
directement au Collège en arrivant,
se ranger par ordre de classe et de
promotion et partir tous ensemble dans
cet ordre pour prendre place de la
même manière dans la Salle du Synode. Cela aussi fait partie de l’éducation ; et plus ou apportera à cette
cérémonie un esprit d’ordre, de discipline et de bonne tenue, mieux on
sera disposé à écouter et à mettre en
pratique les bonnes clioses qui y seront
dites.
Société <l(! la Paix. — M. le professeur Gaetano Mosca a donné dimanche à la Maison vaudoise sa conférence sur le Libre Echange et la
Paix. Il a montré, par des arguments
tirés de l’expérience et du simple bon
sens, que toutes les raisons que l’on
fait valoir en faveur du protecHoiüsme
n’ont qu’ une valeur d’apparence, et
que les impôts soi-disant protecteurs,
loin d’enrichir le pays, ne font que
l’appauvrir. Le libre échange, en favorisant l’exportation, pousse chaque
pays à cultiver spécialement certains
produits pour lesquels il se trouve
dans des conditions particulièrement
avantageuses ; ainsi chaque pays produit davantage et ce qui excède la
consommation intérieure trouve un
écoulement facile au dehors. Le libre
échange est aussi particulièrement favorable à la paix. Les bonnes relations commerciales favorisent les bonnes relations politiques.
IouÿgIIgs Gt faits divGFS
Le Labaro, qui se publie à San Eemo
sous la direction do M. Ugo Janni,
cesse d’être 1’ orgâne officiel de l’église
catholique réformée. Celle-ci aura, à
partir du mois de décembre, son organe qui se publiera à Eorae deux
fois par mois sous le titre La Riforma
Cattolka.
— L’Eglise des vieux catholiques
a tenu son Synode à Arroiie, du 17
au 23 septembre. Elle a procédé à
une révision de sa constitution et
complété sa liturgie. Elle a décidé
do s’ appeler dorénavant : Chiesa Cattolica Riformata d’Italia.
France. — Le 26™® Synode des
églises libres s’ouvrira à Paris le 25
octobre. On y célébrera le jubilé
cinquantenaire de la constitution des
églises de 1’ Union,
—■ Le Chrétien français, organe des
prêtres convertis, dirigé par M. Bourrier, a subi une transformation : il
aura dorénavant le grand format
des journaux politiques et paraîtra
toutes les semaines. Le prix de l’abonnement est de 4 fr. pour la France,
6 fr. pour l’étranger.
M. Mercier, aucien élève de la Faculté
libre de théologie, de Lausanne; a été
appelé par le Ooinité des missions de
Paris à donner des cours d’hébreu et
d’Ancien Testament aux élèves missionnaires.
— On annonce la mort, survenue à
Sierra Leone, do M. Taylor, ancien
missionnaire de la Société de Paris, au
Sénégal, il était de' race noire.
OUVRAGES REÇUS
L. M. Gasassi: La Fine del
Mondo. — Firenze, Tip. diretta da
O. Jalla, 1899. Pr. cent. io.
7
335 —
Almaiiacli des Ecoles du Dimanche de France, 1899. — Publié
par la Société des Ecoles du Dimanche
de France. 33 Rue des Saints-Pères,
Paris.
Revue Politique
M. Zanardelli a parlé Dimanche dernier
à Caatiglione delle 8ti?iere. Le monde poîititiue
était auxiens: de savoir à 'luel parti se
rangerait le vieux parlementaire qui, 110 1’ oublioiïS pas, avait donné nii bon coup de main
à M. Pellonx pour la formation de sou premier
cabinet. Plus de doute po.ssible maiuteiiaut.
M. Zanardelli, qui est depuis fort longtemps
(depuis sou fameux échec d’il j a quelques
années ) de toutes les oppositions, a attaqué
dans son discours le Gouvoruemeiit et même
la magi.stratnre, au nom de la liherté qui
aurait été violée par les décrets politiques.
M. Zanardelli ne sera donc pas le candidat
ministériel à la présidence de la Chambre,
et selon toute probabilité ce sera encore le
bon vieux Biancheri qui occupera dans la
prochaine session le fauteuil de la présidence.
A défaut du député d’Iseo il semblerait iine
le Mi nistère pourra compter sur l’appui valide
(le M. Somiino.
La petite ville de Savigliano a inauguré
dimanche 15 c. un uionmnent au général
Arimondi, le vainqueur d'Agordat. Le roi
Humbert, les généraux Mirri et Poiizio-Vnglia
étaient présents à la cérémonie.
L’ultimatum du Transvaal, nu peu raide
à la vérité, a amené la guerre, dont lu détdaratiou a été accueillie ou Angleterre p.ar des
démonstrations entliousiastos et force “ Clod
save tlie Queeu „ puissaraïueut entonnés. C’est
M. Chamberlain qui va être content: il a
enfin m guerre. Le Transvaal, trop riche,
gêue sa politiijue d’expausion à outrance eu
Afrique. Il faut en finir et s’ emparer de lui.
Seulement, il n'est pas bien adr que le Transvaal, secondé par la république d'Orange,
devienne si facilement la proie de l'Angleterre.
Il a l’avantage d’une niobilisatimi et d'une
couceiitratioii rapides, sans compter la supériorité numérique, et il en a profité en prenant
l’offensive dès samedi dernier. Les B(»rs,
cointaandôs par leur fameux générai Joubert
mènent la campagne avec beaucoup de vigueur.
Ils ont fait sauter, dans T ouest, deux trains
blindés, avant même la rupture officielle.
.Dimanche ils ont occupé Nevvca.stle, et on
affirme que le drapeau du Transviml flotte
maintenant à Charlestoivii. D’nu autre côté
11 parait ()ue les J’o;rs auraient été repoussés
A. Mahkiiig et qn’ils auraient dû évacuer le
Natal. Ou peut cependant s.’attendre à (je
que à l’arrivée du général eu chef auglaî.s
E.edvers-Buller, qui s’est embarqué à Southampton avec de puissants renforts, la
.situation change du tout au tout.
i- =
Les bataillons alpins Piguerol et Peiiestrelles
sont descendus, de S. jean, Penestrelles et
Perrier, à Turin, leur résidence d'hiver.
Le bataillon B.xillos a (piitté Bardounèche
pour Piguerol.
Abonnements payés.
M.mes Zwicky, Venise; de Stampe, Danemark.
PENSEE
Il y a trois sorte d'égoïsme celui
qui dit: moi tout court, celui qui dit:
■moi et les miens, enfin celui qui dit :
les -miens et moi.
ViNET.
Comune di Massello
È vacante peli’ anno scolastico
1899-1900 il posto dì maestra elementare, 3*^ rurale.
Stipendio L. 560, oltre il sussidio
della . Tavola Valdese.
Le concorrenti dovranno presentare prima del 23 corrente le loro
domande colla patente al sottoscritto.
Il Sindaco
PA.SCAL.
Col 1° Ottobre 0. è stata dichiarata
vacante la Borsa Giacomo Pellegrino
di lire Mille — destinata ai giovani
«Valde.si» aspiranti alla carriera di
medico-cliirurgo, di faniiaoi.sta, 0 di
notaio, i (juali a.ssumono l’iinpeguo
morale di esercitare nelle Valli Valdesi, se vi è un posto vacante.
8
— 386
Il Concorso è aperto alle seguenti
condizioni : Il Concorso si farà per titoli 0 per esami fra concorrenti « già
in possesso della licenza liceale o di
certificati equipollenti che permettano
l’iscrizione in una delle facoltà universitarie suddette». (Art 3® del Jleg.
modif. dal Sinodo 1893).
Le domande (su carta semplice)
corredate dai certificati e titoli che
del caso, dovranno spedirsi, pi'lina
del 30 corrente. al Presidente della
Commissione.
Torre Pellice, add), 10 Ottobre 1S99,
Giovanni Maggiore, Premiente.
DEMOISELLE FRANÇAISE,
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seltimaiialH, illustrata ;
2. Alla Oi'oiisica Asrricoln, colle lezioni della
Scuola Aur-oviu deirUniversità di Torino -,
3. Al Bollettino Ufficiale delle Estrazioni Finanziarie, colla Tahelta himensiie corsi dei principali
valori e titoli quotati allo Borse più importanti
d’Europa.
Per lo svolgersi degli importanti avvenimenti
francesi, In Gazzetta del Popolo si è assicurato un
servizio telesraftco da Parigi di persona benissimo
informata e un .*iiervizi() epistolare completo a coniplernento dei numerosi dispacci particolari che giornalmente riceve dalla capitale francese. Inoltre
diamo ai lettori la buona notizia che, terminati i
romanzi in corso del Salvatore Farina e del De
Gustyiie, la Gazzettu, del Popolo pubblicherà un interessantissimo romanzo del noto autore Gioi'ffìo
Miililu.inie, che porta per titolo L' ATTENTATO,
ricco di situazioni emozionanti c con un meraviglioso intreccio.
Coloro che prenderanno Pabbonameuto direttamente alVArmninistvazione della Gazzetta del Popolo
in 'Lorinoriceveranno gratuitamente i uumei'i doppi,
colie corrispondenze dei comuni di tutte lo provincie
fieuiontesi, la Cronaca Agrìcola, le Estrazioni
'¡nanziarie e la Gazzetta del Popolo della Domenica Uetteraria-illustrataV L’abbonamento per lo
quattro pubblicazioni riunite costa L. 1,00 al mese,
L. per tre mesi, L. 9,(50 per sei mesi, L. 19^20
per un anno.
Agli abbonati che ne faranno ricliiesta sarà epe*
dita in dono la raccolta dei uumevi speciali pubblicatisi per il Cinquantenario dello Statuto, compi’esi
il Canzoniere PatrioUico^ il numero Speciale dedicato
al Ra Galuntumno e la Storia Statistica dei Collegi
Piemontesi.
J. Jat.T.A, (lértmt.-adiniììist.rateitr.
I^a Tour — Imprimerie Besson,
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