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Soixante-sixième année - Anno Vili“.
17 Octobre 1930
N” 39
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L ECHO DES VALLEES
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L. 10,—
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. 22,—
PARAISSANT CHAQUE VENDJIEDI
PRIX «îb-AMeMENT:
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w Le numéro: 25 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.,., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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peu» Il yiE mTÈBIFÜBE
AMIS.
« Vous serez mes amis si vous faites '
tout ce que je vous commande ».
Jean XV, 14.
Jésus a pronoincé unie seule fois ce mot :
« amis ». Il l’a fait daats le Cénacle, la nuit
de son sacrifice, en parlant aux onze. Les
disciples ne le pronoincent jamais. Ils prêfèremt se dire serviteurs de Jésm-Christ ;
ou quand ils veulent exprimer la relation
intime qu’il a établie avec nous par sa
mort et sa résurrection, ils l’appeUent
l’aîné de plusieurs frères : cela fait penser
au « droit d’aînesse » dœ familles patriarcales, et ajoute à l’intimité tJu mot « frère »
une idée de subordination et de distance^
Mais le mot « amis » exprime une intimité et en général une égalité qu’auouin
disciple n’aurait osé rêver. C’est pourquoi
Jésfus me le prononce qu’alors, et les idiscipleS ne le répètent jamais.
Avons-nous le droit de nous l’appliquer ?
■— Dire que Jésus est notre ami, « notre
and suprême », évidemment ; mais dire
que mnis sommes ses amis, qui osera le
. faire ?
. * * *
Pour oser le faire, demanidoiHp à Jéaüfe
quelle est l’amîtiê jdont il parle.
Oette amitié est d’abord un sentiment
de gratitude en présence de la croix. L’amitié que Jésus nous offre se fonde sur ison
sacrifice : « Il îi’y a pas de plus grand
amour que de donner sa vie pour ses
amis ».
Cela suffit à exclure de cette amitié
toute égalité facile, toute trace de familiarité irrespectueuse. Il y a, entre Jésus
et nous, quelque chose qui nous sépare en
nOuis unisÉlant, qui établit une distance infranchissable.
Si c’est une joie de l’amitié de pouvoir
donner autant que recevoir, cette joie est
exclue de notre amitié envers Jésus : nous
ne lui rendrons jamais ce qu’il a fait pour
nous.
JésuS-Christ le savait, quand il appelait
les onze ses « amis ». Mais remarquez avec
quelle délicatesse, avec quel tact il parle
de ce sacrifice qu’il aillait accomplir. On
dirait qu’il ne veut pas faire trop sentir,
trop peser sur la balance ce bienfait, pour
ne pas accabler ceux qui en seraient l’objet ; et il parle de « donner sa vie pour ses^
amis ». C’est une grande chose que de donner sa vie pour des amis ; mais c’est en
même temps une belle chose, lumineuse,
et parfois même facile. Saint-Paul le savait bien quand, en écrivant aux Romains,
il tenait à préciser que Jésus-Christ n’était
pas mort pour des amis, mais pour des
« impies » (Rom. V, 8). Voilà la vérité
vraie. Mais Jésus, avec un tact incomparable, ne rappelle pas leur indignité aux
pécheurs pour lesquels ü va donner Sa vie,
et il les appelle ses amis !
* « «
Sur cette base de reconnaissance, notre
amitié pour Jésus ne peut être qu’une
amicale obéissance : « Vous êtes mes amis
si vous faites ce que je vous commande».
Encore une fois, la même supériorité, et
la même subordination. L’amitié de Jésus
'est une amitié majestueiuse. EUe n’est pas
une relation qu’il dépende de nous, de discuter d’égal à égal. L’amitié de Jésus est
uine chose qui descend d’en haut, elle est
établie par lui, elle nous est offeiffê par lui
comme il veut, et il faut l’accepter telle
quelle. Il a bien le droit d’établir les conditions de son amitié ; n’a-t-il pas donné
sa vie pour ses amis ? C’est pourquoi il
«commande» à ses amis, et nous dfevonS
« obéir ».
Il s’agit, cependant, d’iune obéissance
amicale ; « Je ne yous appelle plus serviteurs.,. Je vous ai appelés amis». Elle est
bien différente l'obéiœance d’:un ami, de
l’obéissance d’un serviteur ! Quand un ami
nous demande de faire quelque chose « par
aûiitié », qui voudrait refuser ?
Ce ne peut être quffine obéissance ami<^e, que l’ami céleste nous demande. —
D'abord, est^Ue autre chose qu’un amour
reconnaissant ? Et ce qu’il nous commande
au lUom de cette amitié, n’est-ce pas encore
l’amour ? « C’est ici mon commandement :
Aimez-vous les uns les autres ». L’amoiur :
la seule chose qiu’on ne j>eut pas commander ; la seule chose qu’un esclave ne- peut
pas faire par obéissance.,..
Mais surtout l’obéissance que Jésus nous
demande est une obéissance amicale parce
qu’elle est faite d’intimité de pensée et
de vie : « Je vous ai fait coninaâtre tout
ce que j’ai appris de mon Père ». Voilà le
point central, culminant de l’amitié de
Jésus.
Il y a diverte façon® de connaître un
horhine. Si vous oteervez un étranger, ses
actes, ses parole®, vous pouvez vous former quelque idée de sa personne, comprendre pourquoi il fait ceci ou cela : il bâtit,
ü pioche, il étudie, se marie, choisit une
carrière ou l’autre. Mais si vous devenez
l’ami de cet homme, et vous pénétrez dans
son intimité, et vous découvrez les pensées
secrètes de son coeur, combien vous comprenez mieux ce qu’il fait ! Et si, en vous
révélant ainsi ses plus intimes pensées il
vous [demande 'un service, s’il vous « commande» amicalement quelque chose, combien votre « obéissanœ » est prompte et
volontaire :!
Il s’agit précisément de cela. Il s’agit
de connaître Jésus comme un ¿uni, non
comme un étranger. Nous ne pouvons nous
dire ses amis que lorsque nous l’avons vraiment odnniu comme un ami, et que nous
avons pénétré dans son intimité, à travers
lui, dans celle de Dieu. Seulement alors
nous comprenions vraiment l’infinîe richesse
de l’Evangile, la force, la joie, la paix qü’H
peut donner. Et seulement alors notre
obéissance devient vraiment une obéissance amicale à notre Ami divin. Et si
même cet 'Ami nous conduira par des sentiers difficiles et douloureux, nous trouver
rons ,dans sa haute amitié le meiMeuir réconfort et la plus enviable récomperapei
Gio. Miegge.
Pensées.
La meilleure philosophie pratique pour
la vie et la plus robuste, est faite de vaillance et de soumission à la volonté de
Dieu. Si l’un de ces éléments vient à manquer, la bonne marche est compromise.
De l’énergie jointe à un certain flegme
qui ne cède pas et ne se laisse pas niOn
plus trop agiter, voilà ce qui réussit le
mieux dans toutes les affaires de ce monde,
en temps de g<uerre comme en temps dé
paix. Hilty,
Le secret du succès réside dans la
constance avec laquelle on poursuit le but
proposé. Djsr-AJîxi.
Ne parlons jamais de ce que nous ne
savons pas ; et doutons toujours de ce que
nous savons.
X'après-miBi du dimanche.
J’ose espérer qu'une demi-^douzaine de
lecteurs — peut-être moins, car On oublie des choses bien plüls importantes —
se souviendront qu’on a inséré un jour,
ici même, 'uin article sur « la semaine sans
dimanche», où il était question du grand
nombre de personnes qui vivent et agissent comme si Dieu n’avait pas mis à part
un jour sur sept pour que nous le sanctifiions et qui ne font pas de différence
entre le dimanche et les six autres jours
de la semaine. Dans les lignes qui vont
suivre, il ne sera plus quies'tion de ces
profanateurs systématique et obstinés du
^jour dd Seigneur, mais bien plutôt de
ceux qui l’observent ou font quelques efforts pour l’observer, i^issent-ils être
nombreux parmi les lecteura de notre
Echo! Nous ne visons pas davantage le
chrétiens d'’élite qui, du reste, ne foisonnent
pas plus chez nous qu’ailleurs et qui, au
surplus, n’ont que faire de nos stimulations. Nous nous adressons aux autres, à
jtous ceux qui se font un devoir d’envoyer
leurs enfants à l’écde du dimanche, qui
vont, dimanche après dimanche, occuper
leur place au temple, qui s’abstiennent
scrupuleusement, sauf dé très légitimes
motifs, dé se livrer, en ce jour,,aux occupations de tous les autres jours de la
semaine.
O, parmi ces braves gens, hommes et
femmes, jeunes gens et jeunœ filles, il
peut arriver que vous en trouviez plus
d’un qui avoue candidement de s’enmyer
au cours des intermiinables après-midi d!u
dimanche. Songez donc ! toute une demijournée passée dans l’inaction, pour des
gens habitués à mener une vie active!
Cela est, apparemment, intolérable. Mais
si l’on trouvait le moyen de s’occuper à
quelque chose sans enfreindre V esprit ^
quatrième commandement ? Si, en cela
comme en bien d’autres choses, on se faisait un programme, non pas un programme d’activité vraie et propre, mais
un simple programme sur la manière ou
les différantes manières de passer agréablement et même utilement son temps,
m’est avis qu’oU finirait toujours par trouver maintes façons de chasser l’ennui des
après-midi du dimanche. Il vaudrait la
peine d’eæayer.
Et ici les rigoristes à l’excès — il y en
a aussi quelques rares exemplaires parmi
nous '— vont m’arrêter par une formidable objection fondée sur la lettre de l’Ecriture : « Que faitesrvous, m’objecteint-ils,
des commandements de'Dieu nous ordonnant dp ne « faire aucwne œuvre en ce
jour-là ? » (le jour du repos) . Que faitesvous dtu rigorisme du sabbat juif ou du
dimanche anglais » ? Eh bien ! au risque
de les scandaliser, nous déclarons que nous
n’en vouions pas. Nous n’en voulons pas
parce que les temps sont changés, parce
que la lettre tue et l’esprit vivifie ; parce
que Dieu ne peut pas nous demander de
nous abrutir dans l’inaction, ni même
qu’on passe toute la demi-journée à lire
la Bible ou dés livres de piété. Nous
croyons que la religio>n bien entendue est
quelque chose de tant soit peu plus large ;
nous croyons que le dimanche est, d’abord,
le jour du Seigneur, mais aussi le jour du
repos, du délassement honnête, des saines
distrilbtions... et foin des idées étroites!
Mais je sais que nous sommes tous d^accard làidessus et que j’étais en train d’enfoncer .des portes ouvertes. Vous me demandez plutôt d’en venir à la partie pratique de mon sujet. C’est que, voyez-vous,
ce n’est pas chose facile et j’avoue que je
suis joliment embarrassé. II y aurait présomption de ma part, si je venais vous
dreæer ici une longue Este d’occupations
polur les après-midi diu dimanche, vu que
ces occupations on distractions ne sont pas
nécessairement les mêmes pour tout le
monde, et qu’elles diffèrent d’après l’âge,
le sexe, les oocupations journalièreis, le
degré de culture d’iun chacun. Il doit cependant y avoir un principe commun, une
norme à peu prœ infaillible, de laquelle
il faudrait avoir soin de ne jamais s’écarter : il s’agirait de nous demander si telle
ou telle autre distraction, tel Ou tel autre emploi de notre journée du dimanche
— après le cuite ■— ne Serait pas, d'aventure, en contradiction avec l’esprit du
christianisme. Si notre conscience nous dît
que oui, il nous faut nous les interdire...
et pas seulement le dimanche.
Après cela, ou malgré cela, il reste une
foule de distractions honnêtes, maintes
façons de « faire plasser » notre après-midi
saps bâiller, mais il faut se donner la
peine de chercher. La jeunesse des doux
sexes, n’est pias embarrassée à ce sujet :
à partir du lundi déjà nos jeunes gens
commencent à songer à leur sport favori
— le foot-baU — le jeiu passionnant, l’unique désormais où ils se jettent ,avec toute
la fougue die leur âge. Ensuite ils ont les
courses à la montagne, auxquelles prennent part également les jeunes filles qui
savent d’ailleurs trouver, de leur côté,
tant d’autres moyens d® passer honnêtement et agréablement leur après-midi de
loisir. A la montagne, jeunes gens et hommes d’âge mûr, ont la précieuse ressource
du jeu de boules, si intéressant, si sain
(physiquement et morEdement) ...à la condition de ne pas ponctuer les coups de
maladresse par nn juron et de ne pas
faire suivre les parties piar une station
trop prolongée à l’auberge ou à la gargote du voisinage. — Tout cela est bel et
' ben ; mais vous oubliez les dimanches de
pluie ou de neige. La .belle affaire ! Le
jour est tout indiqué pour la lecture
des bons journaux, des bons livres dé
« rUndon » ou des bibliothèqpes paroissiales. Vous avez ensuite les jeux de famille,
je ne parle même pas ,des nomlbroi^es
maisons où l’on a le moyen de faire de la
musique, dans un pays comme le nôtre où,
dirait Alphonse Daiwiet, « il y a une vraie
rage de musique »,. «
Nous voilà donc rassurés du côté de la
jeunesse. Quant aux |ersonnes d’âge mûr
— des deux sexes — de la campagne surtout, elles dîsixBent apparemment de
moins de ressources, et c’est précisément
parmi elles qu’on peut trouver cefcii ou
celle qui trouve «Igng,» l'après-midî dû
dimanche. Voilà un'mal, cependant, qui
ne doit pas être sans remède. Demandonsnous d'abord quand et pourquoi nous sommes en train de nous ennuyer ? C’est surtout et presque toujours lorsque nous ne
savons pas « sortir de nous-mêmes ». Essayez d’élargir votre horizon et de voir
un peu ce qui se passe autour de vous, ou
même à quelque distance de chez vous^
2
Quelle est la paroisse Qui n’ait paS bien^
plus d’iun infirme, bien plue d’un vieillard
ne voyant jamais que leur famîQé, bien
des malades que le pasteur ne visite pas
aussi souvent qu’ü le voudrait ? Poussez
jusque chez eux ua beau dimanche et vous
verrez combien votre visite sera appréciée. Il y a aussi l’oncle ou la tante ou
la sœur demeurant à l’autre bout de la
commune et qu'on voit rarement : quelle
miagnifique occasion pour leur faire une
surprise et resserrer les liens de la famille
qu’on laisse se relâcher parmi nous. Ensuite, tout comme vos grands enfants, il
vous reste la suprême ressounce des bons
livres, à votre portée, et qu’on trouve désormais jusque dans nos hameaux les plus
reculéa Et combien d’autres moyens de
vous distraire en faisant du bien à votre
prochain et en vous en faisant à vousmêmes, que vous alez trouver si vous
«sortez de vous-mêmes», et que je n’indique plus pour qu’on me lise... si possible, jusqu’au bout. j. c.
nünnânnnannnnandnnnnnn
L’Eglise Tchécoslovaque.
Il y a dix ains que l’Eglise Nationale
Tchécoslovaque a été fondée, et cet évènement est commémoré par de grandes
solennités. Au commencement de 1920,
quelquies prêtres catholiques romainis, qui
désiraient des réformes dans l’Eglise Catholique Komaine, mais ne trouvaient pas
d’accueil auprès de leurs 'autorités ecclésiastiques, se concertèrent au sujet de la
fondation d’une Eglise indépendante. Ces
pOurparleis provisoires eurent de l’écho
avec le résultat que l’Eglise (Nationale)
Tchécoslovaque fut reconnue par le Gouvernement le 15 septembre 1920. Un©
grande séparation avec l’Eglise romaine
eut lieu, et, dès la première année, pas
moins de 525.000 personnes passèrent de
l’Eglise catholique à l’Eglise Nationale, et
ce n’était pas fini. Continuellement des
personnes se joignirent et se joignent encore à l’Eglise Nationale. C’était, en somme,
un mouvement national. La forme administrative de cette nouvelle Eglise est
épiscopale. Comme on était bien .disposés
envers te évêques, lesquels étaient oomisa^
crés seloin la soi-disant succession apostolique, et que cette consécration ne pouvait
natureUememt pas être obtenue des évêques romains, on entra en relations avec
l’Eglise orthodoxe serbe, à Belgrade. Ceci
n’aUa pas jusqu'à la fusion ; au contraire,
l’union étroite entre ceS deux Eglises se
relâcha plus tard.
Le fondemieait sur lequel l’Eglise repose
se résume en cette profession dé foi :
« L'Eglise Tchéco^oroaque se compose de
chrétiens qui veulent faire pénétrer, dans
l’effort moral actuel et la connaissance
sdentifiqm, l’Esprit de Christ tel qu’il
est conteam dans VEcritmre Sainte et l’andeome traditiomi chrétienne et particulièrement, pour la nation tchécoslovaque,
celle du Mouvement Jmssite et des Frères
Tchèques ».
A la tête de l’Eglise, il y a un Patriarche. Ele est divisée en quatre évêchés :
Prague, Bohême orientale, Süésie et Moravie. Les coimmunautfe locales sont icürigées par .un Conseil composé des ecclésiastiques en exercice et des anciens choisis par te communautés. L’Eglise entière
est dirigée par un Conseil dont le Patriarche est la tête et dans lequel les évêques siègent avec les délégués choisis par
te communautés.
La puisBajnioe de ^ie de ce mouvement
0cdésiastiq!u.e est manifestée par le fait
que, uniquement par ses propres moyens,
70 locaux ecclésiaisîtiqueS ont été oonistruits, tandis qu’il y en a encore 50 en
oonstruction et que te plans sont élaborés pour d’autres foüdatioDs, Un internat
pour théologiens a été fondé à Prague.
Quand on regarde ce mouvement de plus
près, on doit oonistater finalement que
l’œuvrei, impn^ée ¡de sang, de 'Jean Huss;
va tardivement porter ses fruits.
(Le Christianisme m XX'‘ siècle).
Une ascension.
Il y a anviron aix cents ans, un excursioiWiiste étjrangei partait pour une asoenBÍon qui, dans ce temps-là, était considérée
comme un petit tour de fo|foe.
Il s’agissait d’escalader le mont Venteux
(1911 m. r- Vaucluse) ; le pèlerin s’appelait
Pétrarque. Il était, tout comme les alpinistes (de nos jours, heureux die laisser,
pour quelques heures, Tagitation, le tumfulte de la ville et Se donnait tout à la ’
joie de respirer un air pur en contem- i
pknt le tableau magnifique qui æ déroulait à ses yeux : Garpentras, Avignon dis- ■
paraissaient au loin dans la brume.
Pétrarque montait ; mais à mesure qu’il
s’approchait de la cime, son visage s’assombrissait ; aucun de ces chants qui font
la, jouislsance des excursionnistes ,de tout
âge, ne sortait de ses lèvres. Et, remarquez ceci : cet homme, ce poète qui avait
alors trente ans, était un des esprits
qui ont le plus profondément senti la nature, la joie, le plaisir de vivre ! Il avait
tout ce que pouvait souhaiter son ambition ; l’amiti© des princes et la magnificence d’iune bibliothèque sans pareille.
Pétrarque, et void pourquoi son excursion diffère de tarit d’iautres, escaladait
■le mont Ventoux pour trouver un peu de
paix dans la solitude. Mais an vain ;
comme il nous le raconte lui-même, le
monde le sùivait, car il l’avait dans son
propre cœur. Il monte, mais la majesté
de la nature ne lui inspire aucun sentiment de sérénité, une oppression indicible l’accable... Il monte, mais nul sentiment de satisfaction peur sa victoire sur
la montagne ne l’anime; une sensation
étrange dé sa faiblesse croît on lui jusqu’à devenir écrasante !
Tout son passé se déroule à Ses yeux ;
sa'jeunesse et sa maturité, il revoit tout,
le temps consumé dans les plaisirs', dlans
l’étude, et il juge tout amèrement.
Alors, au ferme dé son excprsion, il se
laisse choir et ferme les yeux pour ne plus
voir ces fantômes qui l’obBèdent et, dans
la, tourmente de soP' âme, une idée surgit,
qui l’étonne lui-mprne, comme eUe étonne
tous las excursionniste.
Mais écoutons maintenant ce que luimême nous raconte dans son latin souvent incorrect et raboteux, mais toujours
expressif :
« Il me vint alors en l’esprit de prendre
le livre dés Confessions de Saint-AugiUStin,
que je porte toujours sur moi, un tout petit volume, mais d’une valeur et d’une
suavité infinies (avouons que les excursionnistes ayant idans leurs sacs un© Bible ou un livre de piété sont rares...) et
je l’ouvris pour lire, au hasard, d’ores et
déjà certain que rien ne tomberait sous
mes yeux qui ne fût chose sainte. Et aussitôt je lus : « Les hommes vont admirer
les sommets des montagnes, les flots tumultueTox de la mer, le cours interminable
des fleuves, l’immensité de l’océan, le mouvement des astres, mais de leur âme n’ont
aucune oure ».
«Je le confesse,., ces paroles m’étourdirent. Je fermai le livre, irrité contre
moi-même, car je ne me lasse jamais d’admirer les choses de ce monde, tandis que
je devrais apprendre, comme le disent
même les phiteophes payons, que rien
n’est plus digne d’admiration que l’âme
humaine... Et alors', las de contempler la
montagne, je portai mes regards ,sur moimême. Ce que je venais de lire m© rendait pensif, car je ne pouvais me convaincre que le hasard m’eût seul guiflé».
Voilà donc quelles étaient, il y a bien
longtemps, les réflexions d’un excursionniste. Cette ascension «devait marquer,
pour le grand poète, le commencement
d’une crise intérieure que seule la mort
pourra résoudre.
Ecoutons ce qu’il nous raconte pour apprendre par un savant ce que les petits
esprits soûls ne veulent pas reconnaître:
qu'il fait bon se laisser guider par une
main toute-puissante. g. c.
Affifterebbesi snd>ito - a persona sola
0 coniugi soli - ALLOGCìETTO di due
grandi camere soleggiate, al 1® piano
(acqua, gas, luce). — Rivolgersi alla
Tipografia Alpina. ^
M Visile a» laa#la-iii[lie
II»
IL
On !ne visite pas Waldersbach sans pénétrer dans la petite Eglise où prêcha
Oberlin : « MoDesta eCCLesIa », lisonSnous au-dessus dé la porte; que signifie
ce mélange de lettres majuscules' et de
lettres minuscules ? On a voulu rappeler
par les majuscules la date de la restauration de oet édifice par Stuber : MDCCLI
= 1751. A côté de la porte d’entrée une
pierre sépulcrale marque la place où le
pasteur Stuber avait, en 1767, au moment
de partir, enseveli son épouse, enlevée par
le rude climat de ces lieux. Pénétrons d'ans
le sanctuaire : une petite église ressemblant singulièrement à nos églises des
Vallées : différentes rangées de bancs en
bois de sapin,, dteux immenses poêles en
fonte, la chaire très haut perchée en face
die deux larges galeries pour le public ; ce
lieu de culte peut contenir environ 200
personnes. C’est là que retentirent, dès
1767, ces appels pressants portant toujours
sur la nécessité du repentir et de la contrition, ce ,yQui détermina bientôt contre
le nouveau prédicateur l’opposition violente d’une partie de la population ; c’est
là que retentit la voix ferme du prophète
qui ne craignait pas d’irriter le cœur naturel de ses paroissiens incouvertis, en dénonçant avec énergie leurs mauvaises actions, leur incrédulité, leurs 'vices. C’est
du haut die cette chaire qu’il attaquait, en
face. Ses adversaires, les cabaretiers', en
disant qu’en faisant boire et danser la jeunœse, « üs :se chargent de la malédiction
divine » ; c’est là qu’en s’adressant à la
jeunesse, il disait que «le diable 'sfe sert
de l’abus de la divine musique pour vOus
éloigner de Dieu et de l’espérance de jouir
un jour éternellement des mœiques ravissantes du ciel ». C’est là qu’il attaquait,
avec un grain d’ironie, le paresseux en ces
mots : « Le paresseux dit ; La ineige m’empêche de vaçiuier aux travaux accouitumés.
Tu es, cartes, à plaindre de ne savoir faire
que des ouvrages d’été, dans un pays où
les hivers sont si longs. Il faut que tu sois,
du prodigieusement .stupide, ou prodigieusement paresseux. Si c’est Stupidité, je te
dirai qu’on a dressé des chiens, des chaits,
des ours', des singes, des éléphants, à rendre des iservieeis de valet et à faire différentes jolies choses. — C’est que je n’ai
pas été aacoutumé au travail... — Pauvre
homme ! Quel bonheur qu’on t’ait accoutumé à t’étendre dans un lit, car sains cela
tu n’irais jamais te coucher ! Quel bonheur
qu’on t’ait accoutumé à peler les pommes
de terre, car tu les mangerais, sans cela,
avec la terre et la peau ! ». C’est là, dans
cette église, que l’on vit plus d’une fois la
figure de l’envoyé de Dieu s’illuminer des
clartés du Saint-Esprit!
Comme par le passé, aujourd’hui encore
la Parole de Dieu retentit en ce lieu :
mais il y a d’autres lieux de culte dans
la paroisse : à Belmont, à Bellefosse, à Solbach où le pasteur doit se rendre périodiquement. Il y a environ 900 membres
d’église et M. Hertzoc me dit que, grâce
à Dieu, on ressent encore aujourd’hui,
parmi ceS géns, l’influence du grand pionnier disparu. La plupart des habitants
sont des apiculteurs ; il y a peu d’émipation; quelques jeunes gens seulement
s’éloignent pour suivre la carrière de diouanier ; les jeunes filles ne quittent pas le
pays où elles préfèrent, à tout autre service, celui de la fabrique ; il existe en effet, au Ban-die-la-Roche, plusieurs manufactures, la idupaxt desquelles appartiennent à des protestants. C’est à Joniday
surtout, où je retourne après ma visite
à Waldersbach, que je puis avoir quelques
détails SUT les industries leoales, pâce à
Tamabilité de ÍM. P. CswaM, cousin d!u pasteur Andiré Bœgner, de Strasbourg, qui
habite l’ancienne demeure de l’apÔtre dU
Christianisme social en France, Tommy
Fallet, et qui possède une fabrique de rubans de coton. M. Oswald est un des successeurs de Daniel Lepand qu’Oberlin fit
venir de Bâle, en 1813, afin d’introduire
daps la région l’industrie des rubans, ce
qui constitua, alors, >un* secours proviidentiel pour cette population qui’ allait en
augmentant, sans que les ressources apicoles pussent suivre la même propession.
U y a ajussi à Jonday une église protestante où l’on conserve le fameux Sablier
,qui servait à mesurer le temps, lorsque
Oberlin y prêchait : et tout près de l’église
voici le petit cimetière où rei)ose le pand
apôtre du Ban-de-la Roche.
De Jonday à Eothau il y a environ
12 km. à travers la forêt; l’idée de suivre à pied la route tracée par Oberlin
me sourit et je m’engage dans le bois immense qpi s’étend sur la droite de la Bruche. C’est une promenade délicieuse qui
me permet de jouir des beautés du paysage et dé me faire une idée de cette route
qui relie Waldersbach à Rothau. On n’y
rencontre plus, aujourd’hui, le fameux
« pont de la Charité » ; à sa place se
trouve le viaduc du chemin de fer et une
• partie dé la route vient d’être asphaltée ;
mais l’esprit d’Oberlin plane encore en
ces lieux, rappelant au passant que si « la
foi sans te œuvres est morte », la foi, accompagnée de l’action, peut accomplir des
miracles. • D. P.
•SOUVENIRS DE VOYAGE
ELLE ET LUI :
DEUX EXEMPLES.
C’est une histoire délicate d’amour, mais
qui n’a rien à voir avec la trame dés romans ordinaires. Je vous la raconte tolla
que jé l’ai apprise par une des parties
intéressées.
Lui, irlandais, catholique ; ele, anglaise,
protestante, non-‘conformiste. Malgré la
différence de religion, il s’établit entre les
■deux un courant de sympathie qui, pour
le jeune homme du moins, devient de
l’amour,. Il espère donc que le jour va ve- ..
:_jiir, où il poufiia épouser4a perenne qu’il _
aime. Mais n’allez pas croire qu’ii ne considère pas avec le plus grand sérieux la
différence de religion ; il s’en préoccupe et
fait tous les efforts possibles pour résoudre le grave problème. Demuele manière ?
En convertissant au catholicisme l’objet
de sa flamme.. C’est la ligne qu’il adapte,
la plus droite, la plus naturelle. Et il m’attend pas d’avoir été à l’autel pour commencer son œuvre, il ne s’engage pas dans
la voie du mariage sans savoir où il en
est pour la question religieuse. Il met en
action tous les moyens qu’il trouve à sa
portée, il envoie à la démoiseUe tons les
traités qu’il croit utiles pour atteindre
son but, tous te livres exposant las vérités de la doétrine catholique ; il écrit de
longues lettres pleines d’erreurs et ¡de noblesse en même temps. J’ai vu quelquesuns de ces livres et lu une partie de ses
lettres, et je peux vous assurer que sur
le sable des erreurs et de l’ignorance de
l’Evangile, il versait le ciment d’une convicticn profonde, admirable, entraînante,
et je pensais : Quel dommage que notre
jeunesse ne suive pas son exemple et ne
•prenne pas l’initiative de faire conmaâtre
la vérité qu’elle poesisêde !
Il faut lui reconnaître ces deux mérites : il était convaincu et avait Unie âme
noble. L’Evangile avec sês vérités lui Ôfcaat
parfaitement étranger, sa manière de raisonner, absurde 'parfois (comme, lorsque
voulant démontrer qué les Catholiques ne
•pèchent pas d’étroites d’esprit, il écrivait
une longue lettre où il affirmait qu’aux
Beuls poasèdent la vérité et que tous les
autrœ sont dans l’erreur) ; mais il avait
l’âme conquérante d’un apôtre.
Il croyait qu’elle ne pourrait lire les livres et les lettres qu’il lui envoyait sans
Se convertir au catholicisme.
Ji se trompait, car eUe avait plus de connai'Ssances que lui ; toute sa théologie à
lui était fondée sur des éléments étrangers à l’Evangile et il perdit la partie,
•Et l’amour ? La jeune fiUq, presbytérienne, d’origine écossaise, finit par conseiUer au jeune homme de chercher parmi
ses cordigiooinaires une compagnie. Il ac
1
3
î cepta le conseil, et qpjand je parvins à la
( connaissance die cette histoire, il avait depuis .dduze mois mené à l’autel une gesi^tiUe demoiselle professant sa même foi.
' €e fut, paraît-il, utne séparation amicale,
pas tragique du tout, dictée par une nél ceœité sur laquelle on passe trop souvent
iî; avec la pliis grande insouciance.
Et cepandant, au fond, il y a^it eu un
^ drame, le contraste de deux conceptions
F religieuses et, après l’effort réciproque de
I -convaincre, l’issue naturelle, logique : la
séparation sans amertume et, j’espère,
I sans regrets. _ L. iM¡.
(A suivre).
l9s Mois MieoiK et les bmmi
Samedi soir 11 courant, la Société d'étudiants « Pra del Torno », de Torre Pellice,
•qui depuis 47 ans, avec une constante ardeur juvénile, travaille pour les Missions,
aux Vallées et en plusieurs centres dé
^ Tlt'alie, a repris son activité traditionnelle
par une séance d’ouverture, dians laquelle
le président et derax missionnaires', M.lles
Daiugimont et Giugier, venant du Sénégal,
ont répété l’appel très pressant, adícesBé
surtout aux jeunes gens, de s’occuper dé
l’œuvre des Missions avec leur action pen
sonnele, avec la prière, avec la sympathie
pratique, avec la propagande dans leur
railieui. Cet appel n’a jamais été aussi nécessaire, soit pour pdrter aux Missions une
précieuse coidaboration en hommes et en
argent, soit pour les soutenir par une action spirituelle intense, soit pour icontribüer d'une façon efficace à rédificatien et
à l'éducation chrétienne même des jeunes
■qui s’en occupent. Il m’y a rien de meilleur que le travail en faveur des Missions, pour provoquer un progrès spirituel, une vie religieuse plus chaude dams
nos Eglises, parmi notre jeunesse. Et l'appel a été entínelo i;t accuejUi avec entheusiasme. La <î. Pra del Torno » va reprendre avec une eni^rgie toute niOUveUe
son activité bienfaisante. . . ..
. Y. ,(*Y ■ "11. '■ '■‘■■'H' . .0 ‘
Mais cette àniiee la vaillante Société va
trouver dans sa tache un grand' nombre
de collaborateurs. En effet, les Unions
Chrétiennes de Jeunes Gens vont s’unir
à eUe, partant leur voix de propagande
missionnaire dans toute l'Italie. Leur Congrès National, qui a eu lieu à Forni, au
commencement du mois d’août, a invité
chaque Union, x>ar un ordre du jour très
précis, à se préoccuper particulièrement
. de l’œuve missioninaire, dans le but spéGial de venir à l’aide d’ün champ de Mission qui ait quelques liens avec l’Italie :
la Mission Evangélique de la Cobnie Erythrée, par exemple, qui a un besoin si
urgent de soutien spirituel et matériel;
ou bien tes Misisionis du Zambèze, du Lessouto, du Sénégal, d’ailleurs encore, où
plusieurs de nos compatriotes travaillent
depuis bien des années. Ce travail unioniste devrait avoir comme centre de son
développement le dimanche des MisA(ms,
c’est à dire te dernier dimanche dé janvier. La « Pra dél Torno» se met dès à
présent a la disposition des Unions pour
lœ indications et les conseils nécesisaires.
C’est enfin à elle qu’on devra verser les
sommes collectées dans ce but..
Cette initiative dés Unions Chrétiennes
n’est pas absolument nouvelle. Déjà au
Congrès National de Yenise, il y a huit ans,
«lies avaient pris la décision de s’occuper sérieusement du mouvement missionnaire ; et pendant quelques années elles
avaient réussi >non seulement à organiser
quelque tournées de conférences très
réussies tenues par un miissionnaire italien — nous rappdons celles de M. Goîssoin
et de M. L. Jalla ■— ; mais aussi à recueillir chaque année une somme assez considérable, qui devait oontribuer au maintien d’un missmmaire wnioniste en Afrique, MCais peu à peu te mouvement a diminué jusqu’à s’éteindre presque complèfi
tement Ce n'est que cette 'année, au
Camp dé la Silvana, que la proposition de
reprendre ce travail a été lancée et très
chaudement appuyée. Au Congrès de Forîii
eUe a trouvé un accueil favorable. A pré
sent elle se trouve tr^ précise et très
claire devant chaque Union d’Italie.
Et chaque Union, en recevant l’appel,
saura donner à cette activité la place gui
lui est due dans son programme d’action.
Elle pourra ainsi constater encore une
fois que la ibénédîction de Dieu lui .'Viendra dans la mesure où elle voudra se donner aux autres. A. J.
LIVRES REÇUS.^
Editions «LA CAUSE»
69, Rue Pérronet, Neuilly s.'Seine (ÎYance).
Jeanne Marie Noël : Les paroisdem d/u
pastew de Scdnt-lMc. — 170 p., frs. 10.
Il 'S’agit d’un récit, sous forme de roman, à base religieuse, bien entendu, édïfiant et susceptible d’intéresser toute une
catégorie de lecteurs qui ne seraient pas
païdioulièrement exigeants au point de
vue littéraire proiiremQnt dit, et ne songeraient pas à se formaliser des quelques
invraisemblances que des gens plus difficiles ,pourrai.ent y découvrir. Bonne et
saine lecture, après tout.
S: 4: H:
Georges Laüga : La terre qui parle —
brochurç dé. 34 p., 3 frs.
«La terre qui parle» est l’Orient en
général et la Palestine en particulier que
l’auteur a visités en sa qualité dé chapelain du 3° pèlerinage protestant vers la
Terre Sainte. Dans cette superbe conférence, donnée au 'Temple de TOratdire, à
Paris, en 1929., et publiée enisuite en brochure, M. Lauga retrace rapidément, mais
à traits incisifs, la physionomie des merveilleux pays qu’ü a traversés ; mais il
s’applique par d®üs tout à dégager die
sctti récit les leçons recueiUieé au cours du
voyage, et il doit s’écrier à un moment
donné : « La Bible est vraie, l'histoire et
la Bible, c’eSt tout un, comme la Bible et
la foi sont unes, inséparabtes à jamais».
Et plus loin ; « Mieux vaut ne pas aller
à Jérusalem, que d'en revenir sans y avoir
cantracté un engagement définitif au service diu Père... ». Nous .recommandons chaudement cette excellente brochure à toute
personne cultivée. j. c.
* » *
Michel Dentan : Devant les dmes blaur
ches. •— Librairie de la Revue Française. — Alexis Redier, éditeur - 11,
Rue de Sèvres - Paris 6®. — 12 frs.
Au moment de recommenoer Tannée ecclésiastiquei'il est bon de refournir nos bibliothèques. Voici un livre que nous «inseiHoIns vivement pour nos bibliothèques
paroissiales. 11 a été écrit par une âme
d’élite que 'nous avons le privilège de connaître persanneUement, et il raconte une
histoire vraie, une histoire qui pourrait
être celle ijie plus d’une .de nos. jeunes
fiUes qui ont quitté 1e foyer domestique
pour se rendre au service. La forme très
élevée, élégante même de ce petit roman,
les images et les descriptions m^nifiqaes,
le noble but que se propose Tauteur, celui
de nous faire sentir l’étroite oommuniou
^ d’une âme simple avec la 'Pâture, voilà
autant de raisons qui nous poussent à reœmmander vivement ce livre qui pourra
être utile surtout aux jeunes filles.
D. P.
RÉUNION DES «A. C. D. G.»
L’annuel petit Oomigrês des Unions C3irétiennes de Jeunes Gens aura lieu., D. -V.,
à La Tour, te l®*! novembre. Il sera précédé, comme par le passé, pàr un culte, à
9 h., dans le temple.
On prie toutes les Unions d'envoyer des
délégués et d'y participer le plus large' ment po^ible, pour ome banne ententie.
Le Comité.
O’^OOOO O’O'O'O'OO'O’O-O'O^'O'O'OO’O
IlltilDtiN! nOSPlIilliÎRS MOÜIS.
Flemars en sowvemr de M.me Joséphine
Goss veuve Bounous: Docteur Stanislao
Roochî et Miadame, pour YAsUe dos Vieillards de Saint-Jean, L. lOO.
Flmrs en souvmir de M.me Elvira Falckî-BeUando : Employœ et Directeuns de
la Società Anonima Officine dî YîUar Berosa, Torino, en faveur dé VOrpheUnat,
L, 320.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ROBI, Jeudi soir, 9 courant, nous avons
eu une conférence sur tes missionsi. Tamdis que MJle Giugier piwjectait las vues
des divers champs de travail en Afrique
et en Océanie,, M.lle Daugimo^ expliquait, d’une manière fort intalessante,
tgiute l’œuvre accomplie. Notre esprit s’est
transporté dans ces lointains pays et nous
avons senti que sî tes mers nous séparent,
l’amour en Olprist nous unit, et que les
noirs sont aussi bien nos frères. Nous tencBïS à exprimer encore aux demoiselles
Daugimont et Giugier notre vive reconniaissanoe iiour les beaux moments qu’efllies
ont voulu nous procurer. J. G.
LA TOUR. Examen de « maturité ».
Trois autres candidats ont été déclarés
mûrs, à Turin, élèves de notre Collège :
M.Ue Aida Pellenc, Mario Forneron, Tullio
Gïaeometti. Félicitations.
— La Cuisine gratuite pour les plauvres
incapables' de travailler, depuis 15 ans continue, chez nous, son œuvre bîenfaisan'te,
accomplissant un devoir nécessaire de solidarité et oombattant d’une façon très
efficace la plaie de la mendicité. Penidiant
Tété le nombre des pauimee secourus a été
d'une trentaine, mais pendant Thiver ite
vont augmenter oonâdérablement. C’est
pour cette œuvre très importante que les
Dames patronnasses passeront demander,
dans le courant diu mois, le don annuel
aux familtes die La Tour qui ne l’ont pas
encore versé, et qui sans doute sauront
répondre généreusement à 'Tappd. A. J.
.— Comme il a été déjà annoncé, dimanche prochain, 19 octobre, à 20 h. 30, dans
la Sahe du Fascio (Viale della Rirnemhranza), M. Mauro Pizziranî, aveugle,
donnera une conférence sur le sujet :
Cerchiamo la Redenzione. Le public, et
tout particulièrement les membres de
l’Union Italienne des Aveugles, sont très
.cordialement invités.
MASSEL. Aujourd’hui, 12 du courant
mois, après le culte principal, TasSemblée
J- électorale a procédé, sous la présidence dé
M. Th Mathieu, vice-président de la Commission Exécutive, à la nomination du
nouveau ooindiucteur de la paroisse. Le pasteur M;. Albert Ricca a été nommé par
53 voix sur 53 votants. Qu’il reçoive d'ores
et déjà notre cordiale bienvenue. M.
SAINT-JEAN, Nous remercions vivement M. Barthélemy Gardiol, pasteur
émérite, pour le sermon qn’il nous a prêché dimianche dernier, 12 courant.
—• Lundi, à 3 h. 30, eut heu Tensevdissement de notre frère Barthélemy Tduxn,
décédé à ViUa ErmeHina, à Tâge dé 64 alns.
Il était originaire de Rorà, maie depuis
longtemps il s’était établi eîi Egypte.
Aux nombreux parents et particulièrement à la veuve M.me Pauline Tournt-Godino et aux enfants, nous exprimons notre sympathie!
— Dons pour TAsile des Vieillards. En
souvenir du comm. Henri Ribet : Son personnel, L. 170 - M.me Adeline Ribet-Cdugn
et ses enfants, 50. .— En, souvenir de
M. me Gardiol : M.'Ue Elisa Meynier, L. 25
N. N., La Tour, 100 - M.Ile Emma Gay, 25
- M. Gino Costabel, 25. — En souvenir de
M.me Jenny Balmas: Sa sœur, M.me Alice
Franco, L. 72,85 - Henriette Pasquet, Franzoi, 5. g.
— Nous recevons le rapport de TAsile
des VieiUards de Saint-Jean, d’où il ressort que Tannée 1829-30 n’a pas été des
plus f^iles. La maladie de son vaillant
directeur, M. le pasteur Emile Tron, la
mort d’une bienfaitrice comme M.me Gardîol, des réparation^ indispensables ont
ooncoupu à rendre assez louîide la tâche
de la Commissicai dirigeante. Heureusement tout a bien fini ; par conséquent...
tout est bien.
— La conférence de M, Mauro Pizzirani, aveugle, a été renvoyée. 1
VILLAR, Dimanche dernier, S couranlt,
au culte diU nmtin, M. Soulier prêcha son
sermon d'adieu sur tes paroles de JeanBaptipte : « Il faut qu’il croisse et que je
diminue» (Ev. Saint-Jean IH, 30). Il mit
d’abord en rdief te devoir de tout minis
tre de TEvaingite dé s’effacer, de se diminuer, de se faire même oublier, pourvu
que te Christ oroisse dans las cœurs et ep
devienne 1e Maître. Avec des accents émus
et émouvan'ts il adressa ensuite à la nçm■breuse assistance de pressantes exhortations à vivre une vie .vraiment ehrétienlnje
et inspirée à la charité fraternelle.
Gest avec un vif regret que cette Eglise
voit s’éloigner de son sein M. Soulier qui,
il faut te dire hautement, y a dépensé
sans compter de son intelligente activité
perudant ces quatorze dernières années.
Le samedi suivant, d'ans la grande école,
ornée de fleurs et transformée en une attrayante salle de réception, eut lieu iine
réunion intime à' laquelle prirent parti
malgré le mauvais temps, environ soixante
personnels désireuses de dire encore à la
famille Soulier toute leur recounaiseance.
L’instituteur M. Long, se faisant l’interprète .des présents non seulement mais
de la presque totalité des paroissiens, retraça en traits rapides le 'labeur incesisant, l’activité înlassaHe de M. Soulier
comme pasteur de cette paroisse ; il fit
alusión 'au travail accompli par M.me Soulier, surtout comme présidente des Sociétés féminines, et aux inappréciables services renidus à l’Eglise par M.le Soulier,
qui tint Tharm'onium au temple avec beaucoup de maîtrise pendant plusieurs années. Il termina en les assurant que leur
souvenir restera gravé profondément dans
tous les coeurs des membres de ce troupeau. Il leur offrit ensuite un signe tangible de la reconnaissance ide la paroi'^e.
Les applaudissements chaleureux démontrèrent combieni M. Long avait deviné
les sentiments de tous les jMrésents. Un
double quatuor exécuta ensuite un magnifique choeur à quatre voix; pui's' M. Soulier remercia les orgatoieateurs de la fête
et tous ceux qui avaient de quelque façon concouru à 'sa parfaite réussite. D’une
voix étranglée par Témotion, il dit combien il avait aimé et aimait tous les membres de cette chère Eglise et assura que
le souvenir .de cette belle fête ne s’effacerait jamais de son coeur.
‘ Un chant, puis des rafraîchissements
agrémentés de friandises, de toasts, des
conversations intimes, deux autres chants,
et l’heure de la séparation soulna, Uïie fervente prière dfe M. Soulier clôtura l’inoubliable réunion. « Ad multos annos », chers
amis' qui nous laissez ! Un, présent.
•— Dimanche 12 octobre : installation du
nouveau pasteur, M. Robert Jahier, ci-dèvant pasteur à Rio Marina (Ile d’Elbe).
Gçréinonie solennele dans son austère
simpheité, qui s'est déroulée devant une
nombreuse assemblée ; cérémonie qu’on
aimerait comparer à celle du « change de
la gaide ». M, le pasteur D. Forneron, directeur du « Convitto » de La Tour, préside le culte et présente officiellement le
nouveau Pasteur à sa paroisse. Après la
partie hturgique, les dèux Pasteurs adressent leur message.
Aiu nouveau Pasteur, dont 1e zèle juvénile trouvera un vaste champ d’activité,
ainsi qu’à sa famille, les meilleurs vœux
pour une carrière longue et bénie.
VILLESÈCHE. Actes liturgiques depuis
Pâques. Baptêmes ; Constantin Hélène
Adèle de Pierre et de Ribet Catherine,
née le 5 janvier 1929, baptisée le 4 mai
1930 ; Peyronel Henri de Jules et de Peyronel Fanny, né le 8 décembre 1920, baptisé le 11 mai 1930 ; Peyronel Eveline de
Jean et de Perre Jenny, née le 21 avril
1929, baptisée le 11 mai 1930 ; Peyronel
Guido feu Edouard et de Peyronel Louise,
né le 4 jan'vier 1925, baptisé le 11 mai
1930 ; Peyronel Livio Edouard feu Edouard
et de Peyronel Louise, né le 7 octobre
1928, baptisé le 11 mai 1930; Peyronel
Hélène d'Albert et de Peyronel Alexandrine, née le 2 février 1930, baptisée le
18 mai 1930 ; Berboch Félix d’Amandine,
né te 3 mai 1930, baptisé le 18 mai 1930 ;
Ghiotto Renato Umberto de Vincenzo et
de Barus Esther, né le 13 mai 1930, baptisé le 8 juin 1930 ; Massd Amédée de
François et de Poët Pauliaoe, né le l“" février 1930, baptisé 1e 8 juin 1930; POns
Ferdinand Jacques de Pauline, né le 20
mars 1929, baptisé le 21 juin 1930 ; Ribet
Guido feu Albert et d’Inciati Rosa, né te
14 septembre 1929, baptisé le 29 juin
1930 ; Grill Jeanne Letizia de Jean et de
Mathieu Letizia, née le 3 octobre 1929,
baptisée le 13 juillet 1930; Genre-Bert
Italo d’Henri et de Gaydou .Lydie, né le
4
A
-fl
17 mars 1929, baptisé le 24 août 1930 ;
Genre-Bert Elda d’Henri et *de Gaydou Lydie, née le 16 juin 1930, baptisée le 24
août 1930.
Mofriages (célébrés avtec le rite ¡civil
d'aibord, religieux ensuite) : Peyret César
d’Emile avec (Massel Esther de Jacqpes,
mariés le 8 mai 1930 ; Grill Henri de FranSois avec Genre Germaine de Barthélemy,
mariés le 9 août 1930; Guigou Henri de
Henri avec Massel Catherine de Jacques,
mariés le 27 septembre 1930 ; Eostan Amédée feu Etienne avec Massel Marie de
Jacques, mariés le 27 septembre 1930.
Nota : Les époux qui désirent profiter
des facilitations qu’offre la nouvelle loi
sur le mariage, çt faire orne Seule cérémonie (au temple), doivent se souvenir
dé déclarer à la Commune, ont moment
des publications, leur intention de se marier smlement à l’église. Alors, et pas
plus tard. S’ils Oublient de le faire au moment dés publications, ils devront paiæer
par les deux cérémonies, civile (à la
Commune) et religieuse (bénédiction au
temple).
Mariages (célébrés seulement au temple, selon la nouvelle loi) : Masse! Aldo
Giovanni di Giovanni con Eefourn IMargherita di Giacomo, sposi il 14 giugno
1930.; Eostan Luigi fu Stefano con Léger
Lidia di Federico, sposi il 21 giugno 1930 ;
Barus Giovanni Giacomo di Giovanni con
Bert Ines fu Alessandro, sposi il 12
luglio 1930.
, Décès : Grill Catherine de Jean Jacques mariée Eostan, décédée aux Troussiers, le 24 juillet 1930 ; Bouinous Jeanne
feu Antoine mariée Clôt, décédée au Crû,
le 26 août 1930. Guido E. Miegge.
Les grandes nouvelles.
Itonmwiûe : Voilà un autre pays tourmenté par une crise ; le ministère Maniu
a donné sa démissicfti à cause de rhdsülité des & partis», contraires à ses plans
d’édcnoinie outrée.
• Brésil : La loi martiale a été proclamée
dans tout le territoire de la république :
le gouvernement reconnaît que la situation est très grave, que les rebelles très
forts ont occupé Pemambuco et que douze
Etats se sont séparés du gouvernement
central.
Espagne: De graves incidents ont eu
lieu à Bilbao : la cavalerie a dû charger
la foule, et il y a en des morts et des
blessés.
Italie: Le Grand Conseil a décidé la
constitution des Fàsd Giovamli di Combattimento, dans lesquels pourront entrer
les jeunes de 18 à 21 ans provenant de
VAvamguarâia, et tous ceux, du même âge,
qui en feront la demande. Il a aussi amplement discuté d’autres importants problèmes (introduction de la peine de mort
dans le nouveau code).
Ciremica: Les troupes italiennes ont
réussi a déloger les rebelles du Gebel, et
ont reoueilH un butin remarquable.
Grèce: La ConféremJce d’Athènes a approuvé, en termes généraux, le projet grec
de M. Papamastasiu sur une Union Balkanique, mnpreinant un traité d’arbitrage
et contre la guerre.
' AUemagm: A la veille de l’ouverture
du Eeichstag la situation politique est
toujours obscure. M. Brüning oûtnltinue
dans ses conversations avec les différents
chefs de parti, sans pouvoir réussir à former une majorité sûre.
Inde : Les nationalistes continuent dans
leur fluitte contre l’Angldterre ; ils ont
fondé des tribunaux (nationalistes et perçoivent des impôts, sans se soucier des
p>ercepteurs légalement établis.
R. PRETURA DI PINEROLO. '
Si rende noto:
Che per l’art. 2 del E. Decreto 9 Maggio 1929, N. 1013, il termine per la presentEizione delle domande alle Eegie Procure j)er ammissione all’Esame di abilitazione alle funzioni di Unciale Esattoriale
scade cOl qui/nàici p. v. Novembre ;
Che tali istanze debbono essere corredate di tutti i documenti richiesti dall’art. 3 del E. Decreto anzidetto;
Che gli esami avranno luogo nidla prima
quindicina del mese di Dicembre del corrente anno, in giorno ed ora da destinarsi,
e che saranno in tempo utile partecipate
a ciascuno dèi Candidati ammessi.
Jules Tr«n, directeur-responsable
Torre PelMce - Imprimerle Alpine
M.me vmve Paüeene Tourn otée Gonnsro
et ses enfants remercient sincèremervt les
parents, amis et toutes les personnes qui
ont bien voulu témoigner leur affection au
cher défunt
BApiEMY lOURN lit ferps .
d'Alexandrie d'Egypte
et particulièrement le pasteur Rivoir, de
iMseme Saint-Jean, pour ses bonnes paroles, et le pasteur David Pons, d'Angrogne, pour avoir bien voulu commémorer
la mémoire ,du cher disparu. .
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