1
Soixante-et-unième année.
13 Février 1925
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Par an Poor 6 moia
>4ies
L. 8,. 10,. 20,. 19,1 doll.
5
6,
11,
PRIX D'ABP^
Vallées Vaudoises •
Italie (en dehors des Vallées)
Etranger............'
Plusieurs abonnements à la men^ adresse
Etats-Unis d’Amérique ..................
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÈcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsstw, proksseur,
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de l’année.
vi> Le Numéro: SO centimes w
Qpc tontes les choses vraies, honnêtes, {pstes, pures, aimables...:, dignes de lonangc, occppcnt vos
Pour le « IT Février ».
iVoMs voilà, une fois encore, à la veille
de la grande fête vaiidoi.se, de la plus populaire parmi nos solennités, toujours impatiemment attendue par les petits, et
aussi'par les grands..., .qui s’empressent
de vieillir sans s’en douter.
Et nous sommes ici à retourner notre
plume entre nos doigts et à mus creuser
l’esprit pour essayer de dire, non pas quelque chose de neuf — à l’impossible nul
n’est tenu — mais afin de tracer quelques
lignes sur la date glorieuse sans nous heurter aux banalités d’occasion. Une tâche
qui nous paraît bien difficile.
On a la louable habitude d’accentuer,
chaque année à pareille époqwe, le fait incontestable que le 11 février doit être, pour'
tsout Vaudois, la fête de la reconnaissance
envers Dieu en tout premier lieu ; reconnaissance envers le Roi Magnanime qui fit
tomber nos chaînes et envers ceux qui lui
ont inspiré cet acte de justice. Nous constatons pareillement, année après année,
avec bonheur, que sous toutes les latitudes,
dans tous les grands et les petits centres,
en Italie, en France, en Suisse, dans les
deux Amérieptes; partout*'-oti-*'u.ne:. dizaine
de Vaudois ont le moyen de se grouper,
ils ne manquent jamais de célébrer la date
inmbliable, le regard et le cœur tournés
vers la « petite patrie » absente. Nous ne
manquons jamais non plus d’établir un
parallèle •— documents à l’appui — entre
les Vaudois d’avant 1848 et ceux de nos
jours, en constatant avec une légitime satisfaction, si ce n’est avec uu brin dJorgueil, toujours condamnable, les progrès
merveilleux aux points de vue intellectuel, social et surtout matériel : les Vaudois, dans leur ensemble, sont bien plus
riches ou, si vous préférez, bien moins
pauvres que ne l’étaient nos pères, ce qui
est encore, à n’en pas douter, un des fruits
de la liberté.
Mais vous voyez bien que tout cela a
été dit et redit, à maintes reprises. Tl faut
alors renoncer à chercher du nouveau : il
n’y en a pas. Il faut donc nous rabattre
sur un autre retour vers le passé et refaire un antre parallèle, sur lequel nous
n’aimons pas à revenir aussi souvent qu’il
le faudrait : celui des mœurs de jadis et
celles d’aujourd’hui. H nous semble opportun d’appeler l’attention des jeunes là-dessus. Nous venons de constater les progrès
réjouissants des Vaudois libres, comme
Eglise et comme peuple : nos florissantes
congrégations de la 'Péninsule, qui ont été
fondées et se sont développées avec la liberté, nos multiples institutions de bienfaisance et d’instruction créées de toutes
pièces et améliorées depuis 1848, nous les
prouvent Moquemment ces progrès dont
nous avons lieu d’être fiers, comme nous
sommes fiers de tous les Vaudois qui se sont
hxmnêtement enrichis dans le commerce,
l’agriculture ou l’industrie, en Italie ou ailleurs, et qui savent faire un bon usage de
leurs biens au profit de leur Eglise et de
leur peuple.
VoUà pour l’élite. Mais la masse ? les
Vaudois des Vallées ; vous qui avez résisté
jusqu’ici à l’appât du gain immédiat et
continuez à cultiver paisiblement les
champs des ayeux; nous qui avons le privilège — je crois sincèrement que c’en est
un — de déployer notre activité, plus ou
moins grande, plus ou moins en vue, dans
le sein même de nos chères Vallées; nous
tous, enfin, qui vivons à l’ombre du clocher
du village, ou peu s’en faut, et qui devrions être les r gardiens du foyer», sommes-nous ce que nous devrions être ?
Nous nous plaignons, avec raison, que la
jeunesse de nos jours a dégénéré, qu’elle
est dissipée, légère, irrespectueuse; mais
nous, pères et mères, nous hommes et femmes d’âge mûr, sans en esclure les vieillards, n’avons-nous rien à nous reprocher,
et ne valons-nous pas bien moins que nos
ancêtres, ou, sans remonter si loin, que les
bons vieux que nous avons connus ?
Il nous est arrivé, jius d’une fois, d’entendre les remarques de tel de nos frères,
revenus de l’étranger après une absence
prolongée, au sujet de notre moralité, de
notre réligiosité, de nos mœurs actuelles
qui ne sont plus, affirment-ils, celles de
leur enfance. Ils sont scandalisés ou sincèrement affligés de nos bals champêtres
qui SC' multiplient durant la belle saison;
de la pullulation des auberges et débits de
bmssons; de la fréquence relative de crimes auxquels des Vaudois sont mêlés f
l’ivrognerie qui semble être en recrudescence; du relâchement des mœurs; de
la profanaticm du dimanche. Tout autant
de plaies saignantes qui gangrènent notre
vio physique, morale et religieuse, sans
compter celles qu’on n’aperçoit qu’en
nous examinant de pûus près.
Il y a parmi nous bon nombre de personnes qui s’emploient avec un zèle, que
nous nous gardons bien de décourager, à
remettre en honneur le costume vaudois.
Nous leur souhaitons, nous nous souhaitons ■
un plein succès. Mais, n’est-ce pas que si
«l’enveloppe» est facile à changer, il y
aurait cependant mieux à faire : avant le
œntenant, le contenu, avant le costume, ou
immédiastement après, les mœurs, la vie
tout entière. Travailler à remettre en honnepir, à côté du vieux costume, les vieilles
mœurs : voüà qui est digne des efforts de
tous ceux qui aiment à se réclamer du
beau nom de Vaudois. Et voilà, à n’en pas
douter, le plus beau programme pour le
prochain « 17 février». Il n’est pas de meilleure occasion pour un examen de conscience.
Soyons pourtant reconnaissants, réjouissons-nous en ce jour d’allégresse, rappelons l’héroisme des ancêtres, les fastes de
notre histoire ; mais ayons aussi et surtout le courage de nous regarder en face,
pour nous voir tels que nous sommes aujourd’hui et dans le but essentiel de remonter la pente sur laquelle nous sommes engagés comme «petÿple Vaudois». Si nous
voulons durer — et nous^ voulons durer
coûte que coûte — üt f<int 'nous glorifier
beaucoup moins de nos ayeux et redoubler
d’effort pour en arriver à leur ressembler
beaucoup plus. j. c.
PENSÉE.
Que sont les saints en comparaison du
Christ ? Rien de plus que. les petites gouttes de la rosée des nuits sur la tête de
l’épouse et dans les boucles de sa chevelure.
Luther.
EPHÉMÈRIDES VAÜDOISES
•«ef*
i^'féYPier 1664 : SIGNATURE de la PAIX.
"lÀ guerre des bannis avait désolé la région pendant une grande partie de l’année
lp3. Si, avec Janavel à leur tête, les ÎVaudois avaient généralement été victorieux,
ils avaient cependant eu deux revers: l’un
lorsque Rora avait été envahi pendant que
Janavel attaquait Bubiane, l’autne, alors
q'ùe Rocheplate et S. Germain avaient été
attaqués traîtreusement à la veille de
Noël, pendant la trêve. .D’aüleurs, leurs
famijfles, surtout celles de la Tour et S.
Jean retirées sur îles hauteurs couvertes de;
neige, souffraient du froid et de la disette;
les malades étai'ent nombreux. Ces circonstances forcèrent íes députés à hâter la fin
de la lutte, à des conditions qui auraient
été meijleures s’ils avaient pu résister un
peu plus longtemps, d’un commun accord.
Majgré l’intervention efficace des ambassadeurs de la Suisse protestante, les Conférences, réunies à Turin, duraient depuis
près de deux mois. La Cour voulait écraser les Vaudois par une énorme contribution de guerre ; 2.050.000 livres imposas sur de pauvres montagnards, drait les
^terres maisons venaietnt d’être, ra
vagées deux fois en peu d’années ; — réduire encofe l’étroit territoire dans lequel
ils étaient parqués, et les priver, par l’exil,
de leurs chefs militaires e,t religieux. Les
Vaudois défendaient de tout leur pouvoir
leurs privilèges menacés. Il leur fallut cependant céder les Vignes de Luseme, berceau de Janavel, et excepter de l’amnistie
vingt-huit de leurs principaux personnar
ges, entre autres Léger et Janavel. Mais
la contribution à payer fut remise à l’arbitrage du roi de France, qui la réduisit à
50.000.
Pendant que les députés généraux soutenaient à Turin une lutte au-dessus de
leurs forces contre les ministres du duc,
inspirés par le fanatisme farouche de la
Propagande, de fréquentes assemblées de
députés de toutes les communes des Vallées avaient lieu au Val Pérouse, vrais comices populaires auxquels les délégués
rapportaient les décisions de la Conférence
pour les soumettre à leur approbation.
Le 12 février 1664, une nombreuse assemblée,, réunie à la Costabelle, de Pramol,
délégua,, pour la signature du traité de
paix, Pie,rre Baile et Daniel Ripert, pasteurs de S. Clermain et de S. Jean, et les
laïques David Laurens, des Clos, Jacques
Bastie, de S, Jean, le capitaine Jacques
Jahier, de Pramoh J. André Micheihn, de
la Tour, et David Martina, de Bobi. Laurens et ¡Michelin accompagnèrent seuls
les pasteurs à Turin, où, dès le lendemain,
ils reçurent le traité signé par le duc, le
signèrent à leur tour, et s’engagèrent à
le faire rectifier par le Conseil général
des Vallées. Cette dernière assemblée eut
lieu le 16 février, à ÍRoccafíe, près du Cluson, dans la portion de TEnvers qui dépendait alors du Villar Pérouse. Le document de ratification, fait par devant notaire et dûment signé, fut apporté à Turin. L’intérination ayant eu lieu le 18,
on pourvut aussitôt à la libératicm des
prisonniers et à la démolition des retranchements que les Vaudois avaient élevés.
Les principaux étaient ceux des Barrica
des et du Sangle, à S. Germain, de Ciò de
'Mai, Roccia Manéoud et Coutaroun, sur les
hauteurs de S. Jean «t d’Angrogne,
Cette paix procura aux Vallées une vingtaine d’années de tranquillité, pendant lesquelles les Vaudois donnèrent à leur souverain de nombreuses preuves de fidélité,
da^ip les guerres de Gênes et de ¡Mondoyi.
J. J.
Voix des Cévennes.
Des voix qui pourraient tout aussi bien
venir des Vallées Vaudoises et adresser de
sérieux avertissements à maints de nos
jeunes lecteurs qui délaissent le travail ,
pénible des champs pour courir après le
«gain facile». Nous supplions le lecteur
de ne pas sauter cet article, qui semble
avoir été écrit tout exprès pour nous.
I.
J’étais sorti un peu hors du village, sur
la route. Je me trouvais en face d’un paysage dessiné et peint à souhait : si vert, si
bien encadré par les arbres, avec une si
jolie perspective, ur une petite montagne
ornée d’un hameau pendu à ses flancs...,
et des vallons..., et derrière, des montagnes hautqs..., le tout si pittoresque et si
gracieux! Je m’arrêtai et je. contemplai.
Au même moment, derrière moi, la cloche du temple que je ne voyais pas, sonna.
C'était le premier «coup» annonçant auprès et au loin que l’heure du c^fite approchait.
'Le son de la cloche était parfaitement
harmonisé avec le ton du paysage. C’était
une voix très pure,, très claire, pénétrante. Ma contemplation devint du ravissemcint. Ce n’était plus seulement .. mes
yeux qui voyaient; par tous mes sens je
sentais, j’entrais en communion avec la
nature, avec les choses.
C!es choses étaient les Cévennes.
(3u’est-oe qui était changé entre autrefois et aujourd’hui ?
Les hommes? Je n’en voyais point.
“J’étais seul.
Est-ce que la nature change? I&t-œ
que les vallons et les coUinies changent ?
Est-ce que les plantes, les herbes, est-ce
que les arbr^ avec leurs feuüles changent?
C’étaient bien les anciennes Cévennes.
jeunes.
ijBlt je comprenais comment la foi pouvait façilement s’y conserver intacte à
l'abri des contacts et des mélanges.
Là un village perché sur la montagne.
Là un village caché dans un vallon. Ici et
là des fermes tr^ dispemées. Ainsi les
groupes étaient très séparés les uns des
autres, et dans chacun les individus étaient
intimement unfe entre eux : enfants près *
des parents: jeunes gens près des jeunes
filles qu’ijs épousaient; famiUes près des
familles. Unité de vie; unité d’esprit;
unité d’âme. Le feu sacré de la foi pouvait
brûler sans que rien en dispersât les
tisons.
La cloche sonnait. La cloche parlait de
la foi protestante vivante partout où le
son de ¡la cloche pénétrait : sur la colline,
dans le vallon, à la cime de la montagne,
dans le creux du roçher.
Et il me sembla que ce n’était pas la
cloche qui envoyait sa voix partout, que
c’était de partout que venait la voix, la
voix claire,- pure, de l’âme cévenole.
•V.-t.
■w
2
Je me suis arraché à . cette contempla' tien ravissante, et, après la voix de la nature, j'ai écouté la voix des* hommes.
4: üi 4!
Je m’arrête devant un arbre dont un
paysan arrache les feuiUes, c’est un
mûrier, « l’arbre d’or », celui qui a fait si
longtemps la richesse du pays.
« Vous effeuillez votre mûrier ? — Oui,
monsieur, c’est pour le bestiaux. — Avezvous fait des vers à soie? — Oui, monsieur, mais on n’en fait presque plus.
Est-ce qu ils vous ont rapporté quelque
chose ? — Oh ! oui, cela rapporte bien.
Surtout aujourd’hui. — Alors pourquoi
tout le monde, n’en fait-il pas ? — Ah ! on
ne trouve p(lus d’hommes pour aider».
«
Un soir j’ai dîné avec un vieux paysan
qui a beaucoup travaillé toute sa vie.
« Tant que je pourrai travailler, me Jit-il,
cela ira. Mais après... Il est impossible de
se faire aider. On ne veut plus travailler
la terre».
Hî i'fi sîî
Un jour près d’une ferme, j,e passais
sous un châtaignier. Il y avait de très
belles châtaignes à terre óles châtaignes,
a y a encore quelques années, la richesse
du pays avec les vers à soie). «Vous ne
ramassez pas vos châtaignes ? dis-je au
^ fermier qui était là. — Oh ! cela n’en vaut
• pas la peine. Personne n’en mange plus.
Quand on a un ouvrier, il ne faudrait pas
lui en donner ; ü ne reviendrait pas le lendemain. Autrefois on en mangeait une. et
deux fois par jour. Aujourd’hui c’est bon
pour les bestiaux. Autrefois on travaillait
de l’aube à la nuit. Aujourd’hui, à l’usine,
on travaille sans se fatiguer, huit heures,
et l’on gagne 30 francs par jour. Cependant, quand on gagnera 90 francs par
jour qt qu’on en dépensera 55, et que la,
terre ne produira plus rien, qu’arrivera.t-il? Cela, ne m’est pas clair»,
üe paysan parlait lentement, simplement.
îîî rî;
Ap.ors je r^ardai de nouvea,u le pays.
'La haute montagne se dépeuple. Le travail y est terriblement dur. Comment les
giens pouvaient-ils le supporter ? Il y a certóns travaux qu’on n’exécute plus aujourd’hui, même avec les machines. Encore aujourd’hui on reconnaît ceux qui
descendent de ces paysans-prodiges. Hs
sont deux ou trois fois plus forts que les
autres ouvriers. Et l’on comprend qu’ils
aient arrêté les armées du «grand» roi
et de ses abominables intendants.
Ib descendent et s’en vont dans la
plaine, dans l’administration, dans les
chemins de fer...
^
^ (Pendant ce temps, de la plaine, monte
1 usine, qui dresse ici et là seâ cheminées.
Sans doute, eEe retient en partie l’habitant, mais elle le « dénature », eUe l’uniformise et le démoralise dans jla promiscuité religieuse, athée, socialiste...
Je croise une foule qui sort d’une usine
où il y a 500 ouvriers. Les jeunes paysannes d’autrefois sont en costume de ville, de
demoiselles de magasin; elles ont les bas
clairs et portent des ombrelles contre le
Boleü.
* *
Dépeuplées par en haut, rongées par en
bas, que seront nos Cévennes dans 50 dans
E. Doumergue.
( L-e Christianisme).
l’IlMSSUFMItll MHES.OgMIIIM
Il faut choisir entre deux théories, s’est
écrié Herriot, en parlant de l'abolition de
l’ambassade auprès du Vatican, qui ne
sont , pas se.ulement celles de l’ambassade
avec un Concordat et celle de l’Eglise Jibre
dans un Etat libre. jC’est entre deux doctrines plus larges qu’il faut se décider.
D’un côté il y a rultramontanisme et les
grands desseins de la papauté moderne.
J’ai été très frappé de lire, une encyclique
de Benoit XV où sont définis les devoirs
actuels du Sa,int-Si^e et un livre, dédié
au cardinal Gasparri, qui est consacré à
ce qu’il appelle la « supe,rnationalité » du
pape. La papauté moderne, à renoncé au
rêve ancien de monarchie universelle de
système dantesque. .Elle, a montré son ambition actuelle en tentant d’entrer dans
les négotiations de traités de paix ou de
s’introduire dans la Société des Nations.
Ce qu’elle recherche, c’est un pouvoir d’arbitrage à l’intérieur de chaque nation et
entre les nations elles-mêmes. Cette idée
est légitime et grande. Il y en a une autre.
C’est une idée laïque, tant critiquée, et
calomniée:. D’après ele, les Etats doivent
être absolument libres et, s’ils n’ont aucun droit de s’immiscer dans le dogme et
dans la h érarchie ecclésiastique, nul ne
peut porter la main sur leurs lois.
« Ce principe est celui de toute l’histoire
de France. C’est mon opinion, et, je dirai
moi aussi, mon crédo». On ne, peut pas
concilier des contraires qui se présentent
dans une telle antinomie. Il faut choisir.
Pour ma part, j’ai choisi.
J’ai choisi cette indépendance totale de
1 Etat. Même si, à l’heure présente, la;
France était la seule, à poser ce principe,
je croirais encore qu’il est de mon devoir
de l’aflîrmer. L’esprit de la séparation, c’est
la liberté du spirituel, protégé, couvert,
mais non opprimé par l’autorité du pou- •
voir politique. L’esprit de la séparation est
celui de mettré. fin à ces douloureux conflits qui, au cours des siècle, ont ent^choqué ¡les confessions et jeté les uns contre les autres des frères de race...
Ainsi parla Herriot, et nous admirons
son courage, sa logique, son patriotisine.
La France a toujours été à l’avant-garde
du. progrès et de la liberté, malgré quelques éca,rte. Et ritalie ? Elle qui occupait
une, place d’honneur en fait de liberté, qui
avait réglé de son. mieux la queistion du
Vatican, aujourd’hui s’efforce de ressusciter la confusion entre l’Etat et l’Eglise,
favorisant cette dernière d’une manière
par trop généreuse!, et se doutant fort peu
de ce qui l’attend. L’Eglise ne sera jamais
soumise à l’Etat, car sa mission est de, diriger, de dominer, de soumettre. L’expérience a été faite dans les siècles passés, en
donnant de tristes résultats. Est-il sage et
prudent de tenter une seconde fois l’essai ?
____________ C. A. Teon.
Puhblicifà BERTOLONI - MUtno
CHRONIQUE VAUDOISE
ABBADIA 'ALPTNA. Mardi, 3 courant,
un cortège très nombreux a accompagné à
sa dernière demeure la dépouijlle mortelle
de M.me Marguerite Bassignana veuve
Megnier. Le vide qu’eUe laisse semble d’autant plus grand, que son départ à été soudain ; la mort l’a frappée dima,nche matin
au moment où elle se préparait à parti’
pour se rendre au cujte à Pignerol. Quoique non évangélique de n.a,issance, c’est en
effet notre temple qu’elle fréquentait, aussi
assidûment que le lui permettait la distance et son état de santé, assez bon d’ailleurs, maigié son âge avancé.
La prédication de l’Evangile de « résurrection et de, vie », en même temps que
messie consolant pour les affligés, a été
un moyen d’appel — que nous demandons
à Dieu de rendre, efficace — pour les nombreux assistants, en majorité cathoîiquesromains.
Nous renouvelons à la famille en deuil,
en particulier à iM.Ue Elise et à !MM. le
pasteur et le docteur Meynier, l’expression
de notre affectueuse sympathie chrétienne.
m. •
’■ft
PRALI. Notre Paroisse a été frapppée
par une épreuve des plus douloureuses,
bamedi, 31 janvier, notre sœur Marguerite
Grill, compagne dévouée de notre cher
ancien M, Etienne Richard, des Jourdans,
était en train d’arracher du gazon secdont nos montagnards se servent comme
litière, lorsqu’elle glisssa sur le terrain
gejé. Hélas, avant que son mari — qui travaillait à la distance de quelques mètres
pût la saisir, elle précipita d’un rocher
très haut, et ensuite d’un autre rocher situé plus bas : en tout une, cinquantaine de
mètres ! Son pauvre corps fut arrêté par
des touffes de genièvre. EUe respirait encore, mais ne put reprendre connaissance.
Elle venait d’être transportée dans sa demeure, lorsque, — navrés — nous la vîmes exhaler le dernier soupir. Notre sœur
avait 42 ans.
Ce, deuil dans des circonstances si tragiques ne frappe pas seulemient la famille,
mais toute la population,- qui aimait profondément notre, chère sœur, pour sa bonté
©t pour sa piété vraiment chrétienne.
Aussi, lundi, une vraie foule est accourue à ses funérailles. Le temple — où eut
lieu la plus grande partie du service —
était bondé comme dans les grandes occasions. Le Paroisse; sœur de Rodoret y était
largement représentée. L’on sentait que.
Dieu nous parlait en ce moment, nous
exhortant à nous tenir toujours prêts au
grand appel, suscitant dans nos cœurs la
vraie sympathie fraternejle, et nous consolant par ses promesses éternelles. ,
Que le Seigneur veuille assister et bénir
notre très cher frère, l’ancien [Richard,
ses deux enfants, les vieux parents, et
toute cette famiUe en deuil. Qu’il veuille
fortifier notre foi et notre espérance !
G. Bertinatti.
LA TOUR. Activités de VA. C. D. G. La
traditionnelle, soirée du 17 février, qui
aura lieu, D. V., à 20 h. 30 à l’Aula IMâgna, comprend quatre pièces en un acte
et quelques chants exécutés par Ja Chorale
Paudoise,. Nos braves dilettanti, jeunes
gens et demoiselles, ont préparé avec entrain oes jolies bluettes, dont voici les titres,: Tous décorés!, qui contient une piquante satire contre les décorations e,t les
honneurs ; viennent ensuite deux pièces en
langue italienne, dont l’une : Schiccheri è
grande, est l’histoire d’un dentiste qui veut
procurer un bon parti à ses nièces ; l’autre : La « Fondiia » di Natale, a aussi un
but satirique. Mais la comédie la plus désopilante — dulcis in fundo ! •— est : L’Affaire Rasant-Papou, brillante saynète judiciaire entre un juge de pa’x pressé, un
propriétaire sourd et un locataire récalcitrant : cette dernière pièce vaut, à elle
saule, d’assister à la soirée, qui aura sans
doute un immense succès.
Quant à la Chorale Vaudoise, eflle chantera trois chœurs : un chant patriotique,
Salut à la patrie ; une « ronde villageoise »
et « Aux champs ».
La répétition de la soirée aura lieu le
21; et (les billets pour la première, et la deuxième représentation sont en vente chez
MM. Jouve et chez les Unionistes.
— Notre Union a établi dans son programme mensuel d’activité une séance
mixte avec l’U. C. D. G. qui a lieu le dernier mardi de chaque mois, avec le concours d’un orateur spécial. ,Le 27 janvier,
c était !M.]{.e le prof. Adèle Tron, qui a
tenu une causerie très intéressante sur le
^stème solaire en. rapport avec la terre.
Au moyen d’un appareil démonstratif, re^
présentant les mouvements de notre globe
et de son satellite, e(He,a expliqué les causes qui déterminent le jour, la nuit, les
Eaisons, les mois, l’année,, les éclipses de
lune et de soleil, en enchaînant son auditoire pour plus d’une heure. r. b.
— Nous rappelons encore à nos lecteurs
de La Tour le dîner du 17 qui aura lieu
à 1 Hôtel de l’Ours, à midi et quart précis.
S inscrire à 1 Hôtel même ou auprès d’ùn
membre du Comité. — Prix du repas, L. 8
- café compris, vin non compris.
PIGNEROL. Nous eûmes, le l.er février,
le plaisij: d’entendre une, conférence du
j^prof. Attüio, Les grands hommes ne sont
jamais susceptibles, voilà pourquoi nous
^ nous permettons de l’appeler par son petit nom. Puis ü faut éviter les confusions.
U y a beaucoup de Jalla, mais il n’y a qu’un
seul Attilio, dont les pieds se pressent toujours d’aller où il y a quelque chœe de bien
à faire. Les Pignerolais ont apprécié sa
conférence sur Mazzini, et pour le contenu, très riche, et pour la musique d’un
italien très pur et mélodieux.
Pour clôturer dignement la série des conférences très réussies, 'M. le pasteur Louis
Marauda a parlé sur le [Mystère. Il fit passer de.vant nous une sombre procession de
mystères qui nous enveloppent de tous cô- ''
têts : mystère de la vie et de la mort, de
1 au delà, de la télépathie, de l’atavisme,
de. la suggestion, etc., etc. Puis enfin, pour
nous sortir de cette impasse, il fit une.
trouée lumineuse. Il parla du cœur qui,
lui, pourra comprendre ce que la raison
ne comprendrait pas. Il fut chaudement
applaudi.
PUMAREIT. Le pasteur David Forneron
a eu un accueil très cordial de la part de
la Paroisse, qui lui est fort reconnaissante
d avoir ISiissé son église d’Ivrea pour prendre soin de la Paroisse du Pomaret pendant l’absence du Pasteur qui est en mission à l’étranger.
— Pour le 17 février aura lieu un dîner,
aux soins de l’aubergiste M. Griset. On est
prié de s’inscrire à temps auprès des organisateurs.
— La Direction de J’Ecole Latine a invité les autorités des Communes et des
Paroisses des vallées Perosa et St-Martin,
à s’intéresser à l’avenir de l’Ecole, en s’informant auprès des familles sur les élèves '
qui pourraient suivre la première classe
en automne. On pourra ainsi les conseiller
sur la préparation nécessaire à l’examen
d’admission.
ROME. M. ring. Giulio Enrico Bounous
et M.lle Amilda Pons, professeur au « Magistero Superiore Femminile » de :Rome,
ont célébré leur mariage le 10 courant.
Nous les prions d’agréer, avec leurs familles respectives, nos plus chaudes félicitatiODs et nos meilleurs vœux de bonheur.
SAINT-JEIAN. L’A. C. D. G. prépare,
pour les soirs des 17 et 21 février, une
soirée récréative au profit des institutions
de bienfaisance. On ne dit pas lesquellles,
ma s il n’est pas nécessaire de préciser autrement le, but pour avoir la certitude, ab- "
solue que le public accourra en grand nombre à la sajlle Albarin pour y applaudir
les acteurs jouant L’Amico Fritz et la
brillante farce U Casino di Campagna,.
...sans compter ce qu’on ne dit pas et qu’il
faut voir pour croire.
Le dîner dü 17 février aura lieu,
comme d’habitude, dans la salle Albarin,
à midi et demi précis. Les dames sont
priées de venir en cc^tume vaudois.
Prix du repas, L. 12, vin non compris.
— Le 4 .février, un long cortège
funèbre se formait à la gare pour accompagner à sa dernière demeure la dépouille mortelle de M.me Madeleine Frache
veuve Frache, octogénai,re, décédée à Turin et inhumée dans la tombe de famille,
à Saint-Jean. .Douée d’une, grande bonté
et d’une activité non commune, elle avait
su se faire aimer non seulement par sa
propre [famille, mais aussi par tous ceux
qui ont eu le privilège de la connaître. 'Le
service funèbre a été fait au cimetière par
M. Peyronel, pasteur à Turin, et par IM. le
pasteur émérite Gardiol.
— Le 6 février un très long cortège,
formé de nombreux parents et amis, accompagna au champ du repos la dépouille
mortelle de Amélie BelHon veuve Bertin,
décédée à 1 âge, de 77 ans, après une courte
maladie. Nos vives condoléances aux filles
qui lont entourée de soins jusqu’à son
dernier jour, au fils, à la sœur M.me Rodio, venue de Milan, ainsi qu’à tous les
autres parents.
• Un troisième déqès est celui de J}avid Malan, d’Angrogne, mort subitement
aux Dannes, à l’âge de 54 ans.
— Lundi, 9 février, nous avons dû pren-
3
r
■ [v^\”C'”--
t
dre deux fois le chemin du cimetière. Le
matin, pour y accompagner la dépouille
mortelle, de M.me Jenny Demichelis née
Ayassot, décédée après une courte maladie, à l’âge de 72 ans.
iDans l’après-midi avait lieu l’ensevejissement de Alexis Costabel, entré dans son
repos à l’âge de 75 ans, après une, longue
infirmité.
A toutes ces familles en deuil, nous renouvelons ici l’expression de notre profonde sympathie chrétienne. a. y.
.VILLAR. A la suite d’un décès et de
deux démissions, notre Consistoire avait
besoin, depuis quelque, temps, de trois nouveaux membres. Le dimanche 25 janvier
l’assemblée électorale nommait, à peu près
à l’iiînanimité des suffrages, .M. Etienne
Mondon, ancien du quartier de l’Envers ;
M. Joseph Puy, ancien du quartier du
Bessé ; et M. Etienne Allio, diacre du quartier des Garins. L’installation de. ces trois
chers frères vient d’avoir lieu ce dernier
dimanche, 8 février. Nous avons ainsi la
joie de voir une autre fois notre Consistoire au grand complet avec 16 membres,
y compris le pasteur.
Le quartier de la Combe qui était aussi
resté dépourvu d’ancien après le départ
pour la Patrie Céleste' du regretté J. P.
Frache, a décidé, vu le petit nombre de
familles qui le composent actuellement
(sept ou huit), de s’unir au quartie,r voisin de IMaossa-Boudeina. Les neuf quartiers qui nous restent ont chacun leur ancien, et les 6 quartie,rs ayant au-delà de
25 familles ont chacun un diacre à côté
de l’ancien pour l’aider ou le remplacer
tout à fait en cas de nécessité. 'De, toute
notre, âme nous avons demandé et nous
demandons à .Dieu qu’il donne une a,bondante mesure de son Esprit à ce beau
groupe de Ses serviteurs B. S.
ENTE TURISTICO DEL PINEROLESE.
Une excelle,nte Société, ne comptant que
deux ans de vie, mais qui a déjà pris
mainte bonnes et pratiques initiatives
dans le. but de faire connaître, les beautés
naturelles de notre région ; de favoriser le.
mouvement des étrangers, l’industrie, eit, le.
commerce ; d’encourager la fondation de
bonnes pensions et petits hôtels dans les
localités de montagne qui se prêtent le
mieux à ce genre d’industrie ; de publier et
répandre, largement de petits guides pratiques, naturellement illustrés, qui vont engager voyageurs, viUégiateurs et touristes
à visiter nos montagnes et nos Vallées,
voire même à s’y arrêter durant la belle
saison.
La « Section Val Pellice » de ladite Société vient, à cet effet, de publier le
« Guide du Val Pellice »\ format de poche,
papier de luxe, illustré, contenant en 32
pages, plus les pages r^ervées à la publicité, ce qu’il y a de plus pa,rticulièrement
remarquable dans la région. Le prix, qu’on
ne saurait fixer dès maintenant mais qui
va être minime, nous assure-t-on, sera
inversement proportionnel au nombre
d’exemftlaires qu'il sera possible de débiter.
Ce qui revient à dire que plus on en achète,
moins ils vont coûter cher ! Avis aux hôtels, pensions, commerçants, industriels,
loueurs de chambres et d’appartements, en
un mot, à tous ceux qui sont intéressés
au mouvement des étrangers et qui vont
s’inscrire, dès maintenant, pour le nombre
d’exemplaires qu’ijs désirent et qu’ils ne
manqueront pas de placer;
Prix des insertions :
Une page
1|2 »
un quart
1|8
(taxes gouvernementales exqluses).
S’adresser, pour les insertions et les inscriptions (prenotazioni), à M. Antonio
Maurino - Torre Pellice.
L.
»
»
»
100
45
25
15
ILAX
CONTRO’
Stitichezza, Flatuosità
Indigestione, Eccesso di Bile
Disturbi del Fegato e deiioSIomaco
Il flacone di SOpilloIe L450. Presso tutte leBrmacie
Aprœ les critiques innombrables qu’on
n’a cessé de faire à la réforme Gentile depuis son application dans les écoles, les sénateurs professeurs d’université l’ont examinée point par point durant ces dernières séances du Sénat, en faisant ressortir le manque de sens pratique qui la
caractérise.
Les sénateurs Pais et Vitelli avec beaucoup de vivacité, d’ironie implacable et
d’humour, ont mis en ridicule, ridicule
mérité, du reste, les programmes scolaires
et se sont trouvés d’accord en observant
qu’on avait donné ' trop d’importance à
l’enseignement de la philosophie et des
humanités au détriment des sciences. Ijls
ont aussi revendiqué aux Universités le.
droit de choisir leurs recteurs.
M. Gentile a défendu de, son mieux son
œuvre en disa,nt, entre autres choses, que
son grand amour pour l’école l’a poussé à
mettre en exécution la réforme dans le
but d’élever le niveau intellectuel et moral de notre patrie.
M. Pedele, ministre de l’instruction, de
son côté, en reconnaissant le bien fondé
du but que le réformateur s’était proposé
d’atteindre, ne peut faire à moins d’acce.pter les jugements prononcés pa,r les illustres sénateurs ; aussi en relève-t-il toute
l’importance en promettant de tenir
compte de leurs recommandations dans un
prochain remaniement de la réforme
Gentile.
Ainsi le Ministre même, en annulant
plusieurs des fondements principaux de
« la plus fasciste, des réformes » déclarée
intangible, et avec les nombreux changements qu’il promet de lui apporter, Jui
donne un coup mortel dont elle ne se relèvera plus, probablement !
Nous ne devons pas, en tant qu’appartenant à une minorité religieuse, non catholique, passer sous silence le noble discours, d’un ton si élevé, du sénateur Polacco qui, en recommandant au 'Ministère,
à propos de l’enseignement religieux, de
tenir compte des élèves apparte,nant aux
minorités confessionnelles (Juifs et Protestants) reconnaît que la place d’honneur
revient au catholicisme; mais il revendique courageusement pour les non-catholiques pleine liberté de conscience (telle,
qu’on l’avait en Autriche,!) et ne voudrait
pas que l’enseignement re.ligieux catholique fût en aucune façon imposé aux minorités religieuses... ce dont nous lui sommes infiniment reconnaissants. Nous sommes heureux qu’une voix, au moins, se soit
élevée au Sénat pour revendiquer les droits
de la libe.rté de conscience. Le ministre
Fedqle s’engage à examiner la question
avec bienveillance.
La votation sur le budget de l’instruction a donné 176 voix favorables au Gouvernement et 62 contraires.
Contrairement aux suppositions que
nous faisions dans le dernier numéro, le
Gouvernement a accordé aux employés de
l’Eta,t une augmentation de traitement à
partir du l.er avril, sans préciser la source
des 800 millions qui seront • nécessaires
pour cela. Ce qui est plus que sûr, c’est
qu’il les prendra dans les poches des contribuables. Pour bien commencer, on augmentera les tarifs postaux. iC’est déjà quelque chose !
— L’Angleterre a, tout dernièrement,
envoyé à la France une note par laquelle,
avec toute sorte de ménagements pour ne
pas froisser sa voisine, elle demande le
remboursement de l'emprunt de guerre, que
la France a contracté avec elle. ¡Le principe de la note de Balfour est que l’Angleterre, est obligée de demander à l’Europe (et ici l’allusion à l’Italie est évidente
puisque nous sommes débiteurs aussi) l’équivalçnt de ce qu’elle doit elle-même
payer à l’Amérique,.
— Jcugoslavie. Le 8 courant ont eu lieu
les élections politiques. La situation n’a
guère changé, car les partisans de Radie,
malgré les emprisonnements de centaines
d’électeurs, des chefs du parti et de Radie
même, ont été victorieux >en Croatie, et
ont gardé leurs 68 places. La nouvelle Skupeina aura une majorité gouvernementale
de 9 voix sur les partis d’opposition. Ce
n’est guère impœant. t.
In villino vicinanza marina, con giardino,
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Pellice.
Nouvelles et faits divers.
Pari. Par les soins du jeune et
très actif conducteur de notre Eglise
de Bari, M. le candidat en théologie T.
B. Castiglione, un nouveau «périodique
populaire de vie chrétienne » a vu tout
récemment le jour, à Bari même, sous le
titre de 'La 'Buma Parola et paraîtra une
fois tous les mois. Son but est spécialement
d’apporter le, message chrétien au peuple
de la région et des environs immédiats,
« facilement entraîné aux illusions de, programmes politiques négateurs de la foi ou
enivré d’utopies fallacieuses ». Le périodique a comme rédacteur M. Castiglione, et,
parmi ses ccllaborateurs, M. Carlo Lupo,
wangéliste à Orsara di Puglia.
Nous souhaitons à notre plus jeune confrère un plein succès dans sa courageuse
et noble entreprise.
'La condamnation de Buonaiuti. On n’a
pas oublié que le célèbre prêtre, et professeur d’histoire du christianisme à l’Université' de Rome, Ernesto Buonaiuti, avait été,
en mars dernier, excommunié par la Suprême Congrégation du Saint-Office ; que
ses livres et écrits avaient été mis à
l’index et qu’on lui avait défendu d’écrire.,
de tenir des conférences et d’enseigner
dans les écoles publiques en matière de
religion.
IMais M. Buonaiuti, nullement «ébranlé
dans son âme de prêtre,», n’ayant pas jugé
à propos de se soumettre et ayant poursuivi son œuvre comme si de rien n’était, la
même Congr^ation du Saint-Office, dans
sa séance du 28 janvier, confirme à :son
égard les condamnations précédentes et
lui enjoint de quitter Thabit de prêtre,, en'
proscrivant ses nouvelles publications,
ainsi que, sa revue Riœrche Religiose.
En outre les fidèles sont mis en garde
contre ce « prêtre fourvoyé » et doivent
rigoureusement s’abstenir de lire ses livres et publications, et de fréquenter ses
leçons. Sa Sainteté a, bien entendu, pleinement approuvé et confirmé les décisions
du Saint-Office.
On est curieux de voir comment tout
cela va finir.
Allemagne. Un évêque patriote. ,Dans
tout le monde catholique on. se prépare
avec ardeur à célébrer l’Année Sainte, de
façon qu’elle soit vraiment, l’apothéose de
l’Elglise et die la Papauté et qu’elle éblouisse
de son éclat les Eglises qui ont rompu avec
Rome. A la deman,de du cardinal Pompili,
les évêques du monde entier organisent des
collectes, qui deyront en particulier servir
à payer le martea,u et la, truelle d’or —
deux merveilles d’uln grand prix — dont le
pape s’est servi pour ouvrir, à SaîntrPierre,
la Porte Sainte. Les évêques doivent aussi
qganiseir d’immenses .pèlerinages, afin que
les fidèles viennent en foule, de chaque
pays, conteimpler la gloire de la iVille éternelle et y apporter leur adoration. Mais
voici que l’évêque de, Rottenbourg — exception peut-être unique — refuse de mancher, non par manque de zèle catholique
mais par bon sens pastoral. Il vient, lisonsnous dans la Christliche Welt, d’inteirdire
à ses ouailles de projeter un pèlerinage
général, estimant que le peuple allemand,
dans sa misère actuelle, a mieux à faire
que de s’accorde», le luxe pieux d’un voyage
à Rome.
» » !»
Gomme Jongs. M. Réné Puaux, dans une
chronique des livres étrangers, publiée par
le Temps, le 28 décembre, rend compte des
Mémoires de sir Francis Fox, ingénieur
illustre, aute,ur de nombreux et importants travaux d’art. Sir Francis Fox, qui
était croyant et pratiquant, rapporte un
fait curieux qui lui, rendait moins étonnante l’aventure de Jonas.
« En mars 1891, le matelot Jarpes Bartley, du baleinier Star of the East, fut englouti par une baleine. Il demeura da,ns
son estomac plus de vingt-quatre heures.
En dépeçant le monstre, on trouva l’homme évanoui, mais vivant. Le suc gastrique avait blanchi et parcheminé ' la peau
de son visage, de sa nuque et de ses mains;
il gardait le, souvenir de son arrivée dans
l’estomac de la bête, des parois de sa prison se rétractant ,a,u toucher et d’une
chaleur terrible. Il avait perdu connaissance, plus de terreur que d’inconfort. Il
reprit son service après trois semaines de
soins que réclamait son état nerveux».
IM. R. Puaux ajoute : « Cette histoire
était connue de M. de, Parville qui y ajoutait foi ».
C’est bien possible. Les faits n’ont pas
fini de montrer la réalité de bien des choses déclarées impossibles. Notre foi, d’ailleurs — heureusement — ne dépend pas
de l’authenticité ou de. la non-authenticité
de rhistoire. de Jonas. {L’Ami Chrétien).
Contre l’alcool - Sur un billet de banque.
Un américain reçut un jour un billet de
banque sur lequel étaient écrites à l’encre
rouge quelques lignes qui parlent plus que
des volumes contre les dangers de l’alcool.
Feimime, enfants, et plus de 200.000 frs.
tout est perdu. Moi seul je suis responsable, j’ai bu toute ma fortune. A vingt-un
ans, je possédais beaucoup d’argent ; je
n’ai pas encone trente-cinq ans. J’ai tué
ma brave femme, qui est morte le cœur
brisé. Mes enfants, je les ai tués .par négligence. Quand ce billet sera parti, je ne
saurai plus où trouver de la nourriture, je
mourrai comme un mendiant.
«Si ce billet tombe entre les mâïns de
quelqu’un qui est adonné à l’alcool, qu’il
prenne pour un avertissement la ruine de
ma vie » .
» H: «
Vingt-quatre fédérations sportives françaises, après une série de considérants qui
sont tous d’une grandie valeur, ont publié
la déclaration suivante :
« L’alcool est un breuvage pernicieux
qui donne une excitation passagère rapidement suivie d’une dépression et d’une diminution de forces.
« L’usage de l’alcool est contraire à tout
effort ; par lui le rendement diminue, qu’il
s’agisse de travail sportif ou de travail
professionnel ; et tout homme de sport où
tout travailleur qui cherchera dans l’alcool un supplément de forces ne trouvera
qUe déchéance et désillusion ».
(Semaine Religieuse).
Sommaire de Revues.
FOI ET VIE (l.er février 1925).
P. Capderoque : Les grands romantiques
et le, christianisme : Vigny ; P. Eoumergue \ La vraie solitude : solitude dans la
foule ; CavaUlè et Jean ~Walter ; La jeunesse protestante et l’avenir du protestantisme en France ; Pierre Chazel : Les idées
et les livres - Notes et documents - E. Doumergue : Le jubilé de Tannée sainte —
Cahier B : F. Vermeil : L’ Allemagne et Tordre européen.
BILYCHNIS (¡Dicembre 1924).
E. Troäo : Revisioni in alto dell’idealismo
attuale ; A. Tomaszewski : La chiesa nazionale polacca ; V. Macchierò : 'La coscienza; G. Luzzi : Risalendo alle sorgenti:
La chiesa secondo gl’insegnamenti di Gesù
nei sinottici ; C. Wagner : Valori mercantili, valori d’anima - Cronache, Note e
jCommenti, Rassegne, Recensioni - Bibliografie, ecc.
Din PER U SOtlEIi IIILIU lllIlUniU E FIIBIIEU
Doni e Collette - Anno »925 - 1® Lista.
Chiese Valdesi : Biella, 35 - Piedicavalloj 15
- Pomaretto, 74 - Catania, 50 - Vallecrosia,
97,55 - S. Germano Chisone, 25 — Losanna
Chiesa Metodista Episcopale], 20 — Voghera
Chiesa dei Fratelli, 50 — Acqui : Chiesa ;Me
todista Episcopale, 25 — Fioridia : Chiesa
Battista, 13 — Bassignana : Chiesa Metodista
Episcopale, 27,15 ,— Trieste : D. Frauer, 5 —
Pordenone : F. Vicenzini, 5 — Roma ; Sig.ra
B- Piacentini, 5 - Chiesa Battista (Via Urbana), 15 - Sig, James Aguet, 100 - Chiesa
Metodista Episcopale, 200 .— Salò : An old
friend,, 50 - Sig.na Marocchi, 10 — Basilea :
Chiesa Metodista Episcopale, 30 ^ Milano :
Chiesa Wesleyana, 150 — Livorno : N. N., 52
— Napoli : Colportore Salerno(, 10 - Colportore
Santoro, 6,85 - Somme varie, 6,45. — Totale
Liftta L. 1..077.
I doni e le collette per^ la diffusione della
Parola di Dio sono acoeItati con riconoscenza
dal dott E. Pons - Poro Italico, 25 - Roma 1.
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La Bibbia nel gindizio di illnstri italiani, A. Jahier ? . .
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di Gesù - 444 pagine .
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INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI
AN6R0GNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore ; Enrico Tron, S.
LTJSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Tron.
AIASSELLO - Sig. G. Mlegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore: Luigi MleqL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Pastore: G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RDOLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Puhrmann.
S. 6ERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soujier.
{ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Piume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de VIUb Pastore :, Eugenta Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Slg.‘ Antonio Cornelio, Via
Pietro De Carcn, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa Boglietti Bottallno.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
Cario V, 49 0.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Evangelista : 0. Bonavia; ivi.
GASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe FaSiilo, ivi.
DHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivL
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore: A. Vlnay.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig.
nedetto GiudlcL
FIRENZE - Chiesa; Via Serragli, 51
stare: V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via ManzonL 13
stare : E. Meynier, Ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6
Be
Pa
- Pa
- Pa
store : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
CorsanL
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista:
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
D. Forneron.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Mustan, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli.
MANTOVA - Chiesa ; Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa ; Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastra-e: V. Alberta Costabei, Via Itelesio,
22. -- Chiesa‘di Via Fabbri, 9 - Pastore;
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 t Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teol. Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa ; Via Macqueda, 36 - Pastore ; Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evaiigelica Evangelista: G. B. AzzareHL
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore ,; G. Moggia.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mlngardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore:
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo JannL ivi
SAVONA - Chièsa; Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. ,Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi. '
SIRACUSA - Via Cavour - Culto U Martedì,
ógni 15 giorni, aUe ore 18 - Pastore: S.
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista: Gustavo Bert, ivL
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Coreo Vittorio Emanuele Li
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa-: Palazzo Cavagnis (S. M,
Formosa) - Pastore /: EmUlo Rivoir, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso U Duomo) - Pastore: B. CeUi, Vicolo S. Andrea, 2,
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobià.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo L6ger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Rema (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cèssa,
42, Roma (26) - Professori ; G. Rostagno,
Ern. Camita, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PeDlce,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellico - Preside: Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
PeUice - Direttore : Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeRice - Direttore : Pastore P. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice: Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeUice - Presidente ; Prof.
A, Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Vìa BerthoUet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : S uor E. Perret.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Vìa Serragli, 51, Firenze - Direttore ;
Pastore V. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre PelUce - Direttrice-. Suor Ida Bert.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Directore ; Pastore P. A. Billour.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via BerthoUet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumont.
22, Torino.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
VaUi Valdesi : Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi,
Rio Marina, SaUe, Sanremo, VaUecrosia,
Vittoria.
Abonnements payés.
1925 : Gibson W., Roma - Michel Genre,
Fournelà, Prarostino - Grill Madeleine,
Marseille (24,75) - Long Judith, Londra
- Beux J. Eli, C^den, 1926 et 1927 - Griset Anna, S. Anna, 1926 - Mourglia LiUia,
Rorà - Fenzi F,, Calci - Avondetto Paolo,
Torino - Long Amilda, Id. (15) - Jouvenal
T., Id. - Delessert famille, Id., et 1924 Tron, Henri, Pinerolo (10) - Marauda Jacques, Id. (IO) - Geymonat Paul, Id. (10) Rostan Maurice, Id.' (IjO) - Balmas V., Id.
(12) - VJostabello Alberto, Id. (10) - R<^tm Léontine, S. Secondo (10) - A. C. D.
G., Id. (10) - ÌM.me Combe, St-Marcel (20)
- M. Marauda (vente 1924) - Meillie Mathilde, Torino - Rostagno L., Pomaretto,
et 1924 (10) - Griset M. veuve Griot, Id.
- Tron Michel, Roma - Fontana-Roux P.,
Milan (20) - Mumenthaler Richard L., Catania (20) - Peyrot Philippe, Pomaretto
(12) - Pons Henri, Roma - Jahier Rita,
Pierosa Argentina (10) - Long Jacques,
Pramollo - Longo Teodoro, Roma (12) Griset Louise, S. Germano Chisone - Be- ■
nech J. P., Odins, Luserna S. Giovanni Long Jacques, Combe, Id. (40) - Suore
Asilo, Milano - Ccfâtabel V. A., Id. - Reymond Gardiol M., Genève - .Durand Suz.,
Vivian, Inverso Rinasca - Fferrero P.,
Chiotti, Riclaretto - Ribet Albert, Masselli,
Pomaretto - Rochon M., Inverso Rinasca Planchon ErneSt, Monett - Gaydou iDavid,
Clos, Riclaretto - Ferrier, veuve, Leiretta,
Id. - Bounous Catherine, Albarea, Id. Forneron Rachel, Giulietta, Bricherasio Pontet Pierre, Marseille - Caïrus ¡Madeleine, Genève.
iBobbio PeUice : Pontet -Louise - Mondon
David feu Etienne, Ville - Grand Daniel,
Peyrelà - Hanchon Judith, Ville - Negrin
J. Pierre, Costa - Navache Paul, Pidon Favat Etienne, Giraudin - Geymonat David, Bussolea - Jourdan Jean, Eyssart Pontet Paul, Puy - Mondon David, Geymteugna - Negrin Paul, Id. - Bertinat J. D.
Negrin J. Elisée feu Elisée, Costa - Artus Joseph, Malpertus - Catalin Jean, syndic - Michelin-Salomon M., Peyrelà - Barolin ,M., Pidon - Pasquet /Constance, Ville
- Charbonnier Michel, Ab-sès - Cha.rbonnier
David, Giraudin - Pontet Paul feu Jacques,
Vile - Geymonat Anne, Costa - Gönnet
Etienne, ViUe - Caflfarel Jean, Id. - Geymonat Joseph, Id. - Bonjour J. D., Via del
Centro - Mondon Marie veuve Pontet, Ville
- Davit Daniel feu Joseph, Id. - Cairus Michel, Caïrus - Caïrus PlaiKl de Paul, Id. Geymonat Constance veuve Bonjour - Da
vit Judith, Ville - Michelin Paul feu David, Laus - Negrin David, Reynaud - Mondon J. Jacques, Ciampas - Negrin J. Daniel, Puy - Voile Susette, Vile - Trôn H„
pasteur (9 exemplaires).
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Avvisi mortuari. Ringraziamenti, Concorsi, Incanti, Diffide, L. 1 la linea 0 spazio — Avvisi economici, L. 0,20 per parola per una volta - L. 0,15 per due - L. 0,10 per tre. Tassa governativa in più Inserzioni di grande formato ed a contratto di abbonamento annuale (con diritto a 4 varia- zioni all’anno) prezzi da convenirsi — Ogni ulteriore variazione a carico dell’ajbonato. — Pagamento anticipato. |
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